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Cours Iaag Fh040

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CBT ATPL-A FCL 040

PERFORMANCE HUMAINE
ET LIMITATIONS

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 1 -25/02/02


Utilisation
• L’utilisation est facilitée par l’utilisation de
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c
Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 2
Plan du CBT

• Introduction aux facteurs humains


• Physiologie
• Psychologie
• CRM
• Questionnaires

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 3


ATPL FCL040
Performance humaine et limitations

Partie 1
INTRODUCTION AUX
FACTEURS HUMAINS

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 4 -25/02/02


La sécurité : objectif
central du cours
1 accident par million d’heures
de vol en stagnation depuis
longtemps

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 5


Fréquence des accidents
et risques futurs

• Le taux mondial de
sécurité ne progresse
plus depuis 20 ans
• Avec une augmentation
du trafic de 5% par an,
le nombre d’accidents
risque d’atteindre un
niveau socialement
inacceptable
• 1 accident par semaine
en 2010

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 6


Modèle de Reason

ACCIDENT • Les actes « non


DEFENSES sûrs » sont situés
PRODUCTION au niveau de la
RESSOURCES production
ENCADREMENT
• Ils peuvent avoir
DIRECTION
des précurseurs
Défenses inadaptées aux échelons
Actes non sûrs supérieurs
Précurseurs psychologiques • Si les défenses
Décisions non sûres
sont inadaptées,
Stratégies non sûres c’est l’accident

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 7


Accidents et causes
humaines
• Le pourcentage respectif des
différentes causes est
remarquablement stable sur les
Répartition des causes d'accident
30 dernières années
70%
70%
• La part des causes « équipage »
60%
reste largement majoritaire.
50%

40% • Mais elle reflète plus encore notre


Pourcentage
30% mode d’analyse des accidents
20%

10%
10%
7%
qu’une véritable compréhension
de leurs mécanismes profonds
5% 5%
2%
0%
pilote technique météo ATC aéroport autre
Cause

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 8


Le système du transport
aérien

• caractéristiques
communes à diverses
échelles
• fonctionnement basé
sur la coopération et
la distribution des
rôles
• besoin d’une
standardisation

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 9


Actes « non sûrs »

• La complexité du
système et les
intervenants multiples
qui le composent
expose ce système à
des « actes non
sûrs »

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 10


Les moustiques et les
marécages

• Les actes non sûrs Entraînemen


t inadéquat
sont comme les Défenses
moustiques inadaptées

• La meilleure chose à
faire pour essayer de
s’en débarrasser est
d’assécher les
marécages dans
lesquels ils se Mauvaise
Motivations
nourrissent contradictoires conception

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 11


Fiabilité des opérateurs

• Plus la position d’une


personne est élevée
dans la hiérarchie des
décisions, plus son
potentiel de diffusion
d’agents pathogènes
est grand

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 12


Pour en savoir plus
: voir Accident de

Fiabilité du système Dryden

• la probabilité d’accident augmente avec le


nombre d’agents pathogènes présents
dans le système
• plus un système est complexe et opaque, plus
il contient d’agents pathogènes
• le nombre d’agents pathogènes nécessaires
pour provoquer un accident est plus faible
pour les systèmes simples et peu défendus.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 13


Une prise de conscience à
tous les niveaux

Vers une culture de sécurité…

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 14


Culture de sécurité
un compromis…

GESTION
OPERATIONNELLE DU
RISQUE

PRODUIT EFFICACITE
CLIENT ECONOMIQUE

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 15


L’influence de la culture
nationale
• 4 traits culturels
présentant un rapport
avec la sécurité
• la distance CDB/OPL
• l’individualisme
• la procédurisation
• le machisme
• Peu d’influence des 2
derniers
• Influence de la culture
américaine

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 16


Réaction des organisations
humaines face au danger
• 3 modes de fonctionnement des organisations en
matière de sécurité
• mode pathologique
• Actions de déni
• Les acteurs sont punis, la vérité est enrobée
• mode préventif
• Actions de réparation
• Relations publiques et relations locales, les implications plus larges du
problème sont éludées
• mode inventif
• Actions de réforme
• Le problème est admis comme global, une actions globale est
entreprise, but du fonctionnement de la division sécurité des vols

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 17


Objectifs de la division
sécurité des vols

• Maintenir une bonne compréhension et


une bonne conscience du risque
d’accident auquel les personnels et les
clients de la compagnie peuvent être
exposés
• « La sécurité c’est l’affaire de tous »
• Mais ce postulat ne suffit pas

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 18


Organiser…

• Les facteurs organisationnels qui créent


les accidents sont les mêmes que ceux
qui:
• Créent des pertes de production
• Créent des problèmes de « non qualité »
• Sont en rapport avec l’augmentation des
coûts

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 19


En clair…

• On ne peut pas réguler la conscience du risque


extérieurement
• On ne peut réguler le bon jugement dans l’action
• En conséquence:

LA CONSCIENCE DU RISQUE DOIT


FAIRE PARTIE DE LA CULTURE DE
CHAQUE ACTEUR DU SYSTEME

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 20


La chaîne de défaillances

• Nous avons tendance


à comprendre un
accident comme un
enchaînement de
défaillances
• Chaque maillon se
décompose
indéfiniment en
d’autres chaînes de
défaillances

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 21


Enquête accident

• On recherche les causes

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 22


Les niveaux d’analyse des
causes d’accident

• Niveau descriptif
• le scénario
• Niveau normatif
• les écarts par rapport
aux règles aux
procédures, etc.…
• Niveau système
• Interprétation, gestion
du risque pour
améliorer la sécurité

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 23


Gestion du risque

• On
recherche
les
précurseurs

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 24


Vers l’accident…
•CFIT
ACCIDENT •Collision
•Perte de contrôle

•Incursion sur
piste
•Approches non
stabilisées
•Passage sous la
MSA
•Mauvaise
navigation
Événement routiniers

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 25


Un programme de prévention
et de gestion du risque

• Rendre les événements visibles


• Identifier les précurseurs, affecter des
priorités
• Mettre en place des stratégies de
prévention
• Obtenir l’adhésion de tous

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 26


Rendre les évènements
visibles

• Les paroles « s’envolent », les écrits


« restent »

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 27


Retour d’expérience
Anticiper…

• Adaptation réactive :
• corrige les erreurs après que leurs conséquences néfastes se soient produites
• Adaptation proactive :
• corrige les erreurs avant que leurs conséquences néfastes se soient produites

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 28


Retenir…
• « Pas d’événement
signifie seulement
« pas d’événement
reportés ».
• Seules les choses
visibles sont gérables
• Une compagnie
« sûre » ne signifie
pas une compagnie
sans événement relaté

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 29


L’évolution de la prise en
compte des facteurs humains

• L’époque de la médecine aéronautique et de la


physiologie aérospatiale (années 60-70)
• Les limites de l’homme dans l’environnement aérien
• L’époque de la psychologie des comportements
(années 70-80)
• Le groupe, les attitudes, le leadership, les communications
• L’époque de la psychologie cognitive (depuis la fin des
années 80)
• Les compétences, les représentations, les raisonnements, la
décision

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 30


Les niveaux d’étude des
facteurs humains

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 31


L’homme et
l’environnement

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 32


Contribution du CRM et
des FH à ce modèle
• Donner un modèle et un
langage commun à propos de
l’erreur humaine aux
équipages
• Encourager les équipages à
reporter les informations FH et
sécurité ensembles
• Encourager l’encadrement à
aller au delà de la répression
en s’axant plutôt sur la
prévention

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 33


Conclusion
• La visibilité des précurseurs est la clé de la
sécurité
• La connaissance des facteurs humains améliore
l’efficacité du retour d’expérience
• Les compagnies doivent s’adapter à un
environnement qui change continuellement sans
accident
• Ce qui est vrai du point de vue commercial ou
économique est aussi vrai pour la sécurité
• Sans visibilité, on ne peut s’adapter
• Sans adaptation, on ne peut gérer le risque

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 34


Cliquez sur le
point
d’interrogation
pour lancer le
questionnaire

• Questionnaire
• Introduction aux facteurs humains

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 35


ATPL FCL040
Performance humaine et limitations

Partie 2
LES CAPACITÉS PHYSIOLOGIQUES
DE L’HOMME ET LEURS
LIMITATIONS

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 36 -25/02/02


Les bases physiologiques
et médicales

• Le système respiratoire
• Les effets de l’altitude
• Physiologie des organes sensoriels
• Accélérations et illusions
• Hygiène de vie
• Sommeil, fatigue, vigilance
• Stress
• Questionnaire

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 37


Le système respiratoire

• Besoins en oxygène

• Physiologie

• Circulation

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 38


La respiration
• La respiration permet de
fournir de l’énergie en
brûlant le glucose avec
de l’oxygène
• L’hémoglobine, présente
dans le sang, transporte
l’O2 vers les cellules
• Elle évacue le résidu
qu’est le CO2

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 39


Le système respiratoire
humain
• Les poumons servent
d’échangeur respiratoire
• Le processus d’échange
O2/CO2 est appelé
ventilation
• Le taux respiratoire
s’adapte pour satisfaire
les changements des
besoins métaboliques

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 40


Les besoins en oxygène
• La fréquence respiratoire
moyenne chez l’adulte est de
10 à 15 inspirations par
minute
• A chaque inspiration, un
volume de 0,5l est inhalé mais
peut aller jusqu’à 5,5l
• Au repos le corps humain
consomme 5 à 7l/min soit
environ 250ml d’oxygène
• En cas de charge de travail
maximale l’organisme peut
avoir besoin de 120l/min

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 41


Le poumon
• Lieu de la respiration
externe
• Composants:
1. Trachée
2. Bronche droite
3. Bronche gauche
4. Veine pulmonaire
5. Sang riche en O2
6. Sang pauvre en O2
7. Artère pulmonaire

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 42


Les alvéoles

• L’échange de gaz a
lieu dans les sacs
d’air terminaux situés
dans les poumons
• Les alvéoles sont
reliées aux tubes
bronchiques qui sont
à leur tour reliés à la
trachée

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 43


Les capillaires
• Réseau de petits
vaisseaux sanguins dont
les parois ont une seule
couche de cellules
• Ils interagissent avec les
tissus dans tout le corps
pour livrer l’oxygène et
les aliments
• Ils évacuent le CO2 et
d’autres déchets.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 44


Circulation sanguine

• Distribution de l’O2
• La quantité d’O2
transportable dépend
de la pression que
l’O2 de l’air exerce
sur le sang pendant
qu’il traverse les
poumons

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 45


Système circulatoire
• Le sang riche en O2 est
appelé artériel
• Le sang pauvre en O2 est
appelé veineux
• Aux niveau des tissus le
CO2 est dissous dans le
plasma sanguin (dans
l’hémoglobine sous forme
H2CO3) et est emmené
vers les poumons

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 46


Cœur
• Les vaisseaux qui vont vers le
cœur s’appellent des veines
• Les vaisseaux qui quittent le
cœur s’appellent des artères
• La partie gauche du cœur
pompe le sang artériel vers le
corps
• Le sang veineux retourne vers
la partie droite du cœur qui le
pompe vers les poumons

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 47


Petite et grande
circulation

• Petite: du cœur
depuis et vers les
poumons
• Grande: du cœur
depuis et vers le reste
du corps
• Dans la petite
circulation, l’artère
pulmonaire transporte
du sang pauvre en 02

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 48


Effets de l’altitude

• Hypoxie
• Hyper ventilation
• Barotraumatismes
• Dysbarisme
• Hypothermie, hyperthermie
• Déshydratation
• Rayonnements

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 49


L’atmosphère

• Baisse de
pression
atmosphérique
de 1hPa par
28ft
• Baisse de la
température
de 2°C par
1000ft

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 50


Un effet physiologique de
l’altitude : l’hypoxie
• La pression partielle en oxygène
PO2 régule la saturation de
l’hémoglobine en oxygène
• c’est à dire la quantité d’oxygène
utilisable par les tissus
• L’effet de la diminution de PO2
est appelé hypoxie
• L’hypoxie apparaît au dessus de
3500m
• Certaines personnes peuvent y
être sujettes à des niveaux
proches des altitudes cabine
(4500ft) comme les cardiaques

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 51


Saturation du sang en
oxygène

• 98% de
l’hémoglobine suffit
pour transporter l’O2
en conditions
normales
• A 10000ft,
l’hémoglobine est
saturée à 90%

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 52


Causes additionnelles de
privation d’oxygène
• Influence de la constitution
personnelle
• Tabac: 1 paquet par jour
équivaut à l’altitude de 7000ft
• Mauvaise circulation: age et
corpulence
• Anémie: manque
d’hémoglobine
• Gravité: facteur de charge
• La combinaison de ces
symptômes aggrave les
dangers premiers de l’hypoxie

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 53


Symptômes de l’hypoxie
d’altitude
Altitude Signes cliniques
Maux de tête, fatigue, somnolence,
12000 ft augmentation des battements cardiaques et
de la fréquence respiratoire
Aggravation des signes précédents,
perturbation de la vision périphérique,
18000 ft troubles du comportement (indifférence),
perte de coordination
Palpitations et troubles du rythme
22000 ft cardiaque, hyper ventilation, perte de
conscience,

25000 ft Convulsions, perte de conscience aggravée

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 54


Temps de performance
effective

• Durée pendant laquelle un pilote peut


effectivement piloter son avion sans un
apport suffisant en O2
• Facteurs qui influent sur le TPE:
• L’altitude
• Le taux de montée
• L’activité physique
• Les facteurs quotidiens (tabac, alcool, effort)

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 55


TPE moyen
De 15000 à 18000ft 30 minutes ou plus
22000ft 5 à 10 minutes
25000ft 3 à 5 minutes
28000ft 2 à 3 minutes
30000ft 1 à 2 minutes
35000ft 30 à 60 secondes
40000ft 15 à 20 secondes
45000ft 9 à 15 secondes

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 56


Temps de conscience utile

• Le minimum de saturation du sang en O2


est de 88%
• Le TCU est le temps disponible pour réagir
• Il faut agir vite:
• Mettre le masque: 100%
• Établir la communication

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 57


Pour en savoir plus :
voir La perte de
pression cabine met la

TCU moyen pression sur l’équipage

Décompression progressive
Décompression
Altitude Activité
Assis explosive
modérée
25000 ft 5 min 3 min 2 min

30000 ft 1,5 min 45 sec 30 sec

35000 ft 45 sec 30 sec 20 sec


40000 ft 25 sec 18 sec 12 sec

Au dessus de 38000 ft, l’apport d’oxygène en surpression est


nécessaire pour compenser la faible pression atmosphérique

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 58


Tolérance à l’hypoxie
Facteur Tolérance
Toute baisse de
Vie en altitude + la pression
Altitude cabine partielle en
-
oxygène
Faible vario + s’installant de
manière
Fort vario - progressive
Durée du vol - favorise la
résistance à
Faible température - l’hypoxie

c
Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 59
Hyper ventilation

• Cause:
• Respiration rapide et profonde quand une situation
stressante est rencontrée en vol
• Effets:
• Décroissance rapide de la quantité de CO2 dans le
sang
• Symptômes:
• Similaires à ceux de l’hypoxie
• Suffocation, somnolence, sensation de tête lourde,
désorientation

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 60


Stimulation du centre de la
respiration

• L’hyperventilation est la réponse de


l’organisme à l’augmentation de l’activité
physique car il y a plus de CO2 à évacuer
• En conséquence, en altitude, quand il y a
moins d’O2 disponible, le taux de CO2
augmente, l’hyperventilation se produit

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 61


Sur respiration

• C’est la conséquence d’une


hyperventilation psychologique:
• Elle peut mener à la perte de conscience
• Elle fait donc bon ménage avec l’hypoxie
• Attention à la respiration trop profonde en
altitude

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 62


Prévention de l’hyper
ventilation

• Garder son rythme respiratoire sous


contrôle
• Respirer dans un sac posé sur le nez et la
bouche pour augmenter le volume de CO2
inspiré
• Se parler à soi même ou crier

c
Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 63
Effets de la pressurisation
de la cabine

• Les
barotraumatismes
• La maladie de
décompression
d’altitude
• La déshydratation
Profil de pressurisation type
• L’hypothermie et
l’hyperthermie

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 64


Les barotraumatismes
• Conséquence d'une différence de pression entre les cavités
du corps humain (sinus, intestin, …) et l'environnement.
• atteignent, lors des décompressions rapides, le tube digestif en provoquant des
douleurs qui peuvent aller jusqu'à la syncope; les dents (caries), et les
poumons.
• Les barotraumatismes peuvent atteindre en descente
l'oreille moyenne (otite barométrique) ou les sinus en cas
d'inflammation préexistante (douleur, larmes, saignements
de nez).
• Les symptômes de l'otite barométrique sont une sensation
d'oreille pleine, une baisse de l'audition, des sifflements,
des douleurs, des vertiges.
• Elle peut conduire à une rupture du tympan.
• Elle peut être prévenue en restant au sol dans les premières 24 heures suivant
la déclaration d'un rhume.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 65


Oreille moyenne
• Les différences de
Oreille
externe pression contraignent le
tympan à un bombement
vers l’extérieur ou
l’intérieur qui crée la
sensation d’oreille pleine
• L’équilibrage des
pressions se fait grâce à
la trompe d’Eustache
trompe
tympan d’Eustache

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 66


Barotraumatisme de
l’oreille
• Avec l’altitude, la pression diminue dans le
conduit auditif, l’oreille moyenne reste à la
pression du sol.
• Le tympan se déforme vers l’extérieur
• L’oreille moyenne est sensible à cette pression et exige
une légère surpression pour ouvrir la trompe
d’Eustache
• En descente, les conditions sont inversées.
• La pression inférieure dans l’oreille moyenne tend à
faire « s’effondrer » les parois de la trompe d’Eustache
ce qui rend difficile le passage de l’air

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 67


Sinus

• Le terme sinus définit


n’importe quelle
cavité située dans un
os
• Emprisonnés dans un
tel endroit les gaz
peuvent amener un
mal de tête voire des
limitations de la
fonction visuelle

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 68


Système digestif

• Le système digestif est exposé à la


pression sur ses surfaces externes
• La majeure partie du gaz qu’il contient est
de l’air inspiré, l’autre partie est le résultat
de la digestion
• Ces gaz humides peuvent doubler de volume
à 18000ft

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 69


Caries dentaires

• L’air emprisonné
exerce une pression
sur les nerfs de la
dent
• Il s’en suit une
intense rage de dent

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 70


Prévenir les
barotraumatismes

• On ne peut agir que préventivement pour


contrer les troubles digestifs et les caries.
• En gardant la bouche (glotte) ouverte, on peut
favoriser la fuite de l'air dans les poumons.
• Les bâillements, la mastication ou la déglutition
peuvent aider à minimiser les différence de
pression.
• On peut utiliser des décongestionnants sans
anti-histaminiques.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 71


Prévenir l’otite
barotraumatique
• Le meilleur remède est la
manœuvre de Valsalva
• Si cette manœuvre est
inefficace, attention au
barotraumatisme
Attention : en cas de rhume,
les tissus autour de l’extrémité
nasale de la trompe
d’Eustache sont gonflés ce qui
risque de gêner le passage de
l’air et mener à un
barotraumatisme

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 72


Prévenir le
barotraumatisme des sinus
Si vous avez une
infection des sinus, les
tissus autour des cavités
peuvent être gonflés ou
remplis d’abcès.
Les cavités pourraient être
fermées
Risque de barotraumatisme
grave

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 73


Prévenir les problèmes du
système digestif

• La quantité de gaz change avec l’individu


et avec le type de nourriture consommée.
En conséquence:
• Ne pas manger trop vite avant le vol
• Ne pas manger trop
• Éviter les boissons gazeuses
• Éviter les nourritures créant des gaz
• Éviter le chewing gum en montée
c
Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 74
La maladie de
décompression d’altitude
• La maladie de décompression d'altitude résulte de la
transformation en bulles de l'azote dissous dans les
tissus de l'organisme.
• Elle peut survenir lors d’une montée rapide à 18000 ft
• On ne l'observe pas chez des personnes saines en dessous de 5500m,
les troubles sont supportables jusqu'à 9000 m.
• Les facteurs aggravants sont l'obésité, une régime alimentaire protéiné,
une activité physique en altitude, la plongée préalable au vol.
• A cause du risque de dysbarisme, il faut éviter de faire de la plongée sous
marine 48 heures avant un vol.
• Il s'observe surtout chez des sujets de plus de 40 ans.
• Environ 1,5l d’azote est dissous dans le corps…
• Monter à 8000ft, vaporisera 20% de l’azote contenu dans le corps

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 75


Symptômes
Douleur provoquée par la formation de bulles autour des
Courbatures articulations et des muscles

Douleur provoquée par la formation de bulles dans les poumons


Suffocation (sensation de brûlure ou de douleur poignardante dans la
poitrine)

Sensation de chatouillements dans la peau provoquée par des


Chair de poule bulles dans la texture graisseuse

Clignements des yeux, maux de tête, perte de champs visuel,


Symptômes
tremblement des muscles. Formation de bulles dans le cerveau.
neurologiques Potentiellement mortel

Défaillance Conséquence du dérèglement neurologique. Les bulles d’azote


circulatoire peuvent constiper les vaisseaux sanguins et arrêter le cœur

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 76


Plongée sous marine
• La quantité de gaz dissous dans le sang
augmente si on reste dans un environnement
d’une pression plus élevée, telle que l’eau quand
on plonge
• En plongeant à une profondeur de 30m, la pression de
l’air inhalé doit être de 4hPa, donc 3 de plus que la
normale
• Même en respectant ses pallier de décompression, la
quantité d’azote est augmentée pendant plusieurs
heures
Pas de plongée 24h avant un vol
c
Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 77
Hypothermie

• Premiers symptômes :
• une difficulté à raisonner amplifiée par des
frissons intenses qui épuisent l'organisme.
• l’organisme essaie d’augmenter la température
corporelle par friction des tissus.
• Si on lutte contre l’hypothermie par le frisson qui
consomme de l’énergie, on se fatigue et on consomme
de l’oxygène ce qui va aggraver l’hypoxie.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 78


Hyperthermie

• Adaptation à la chaleur par :


• Sudation
• permet d'abaisser la température grâce à l’évaporation de l’eau en
une réaction exothermique.

• Symptômes:
• altération des performances physiques et mentales avec des
sueurs fréquentes quand la température du corps atteint 39°C.
• Les petites pathologies comme les rhinopharyngites, sinusites,
bronchites, etc.... créent les mêmes symptômes car elles
occasionnent une fièvre.
• La sudation aggrave la déshydratation.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 79


La température corporelle
Température Conséquences
corporelle
42°C collapsus, coma, mort
41°C troubles cardiovasculaires et métaboliques
40°C épuisement, déshydratation
39°C sueurs, fatigue, arrêt de l’activité
38°C altération des performances physiques et
mentales
37°C normalité
36°C frissons intenses, raisonnements difficiles
35°C rares frissons, apathie
34°C désordres mentaux, coma, rigidité
musculaire
33°C troubles cardiovasculaires, muscles flasques
25°C mort

c
Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 80
Température et
hygrométrie

20%

40°C
90%
15°C

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 81


La déshydratation

• L’hygrométrie souhaitable à bord d’un


avion est de 40 à 60%
• Lors de certains vols elle peut être aussi
faible que 2%
• Signes d’alerte:
• irritation et inconfort du nez, de la gorge et des yeux
• assèchement de la peau
• soif (signe tardif)
c
Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 82
Environnement de haute
altitude

• Rayonnement
cosmique
• Ultra violets
• Ozone
• Monoxyde de
carbone
c
Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 83
Rayonnements généralités

• 2 types de rayonnements :
• Rayonnement galactique
• particules haute énergie (haute vitesse) et basse
intensité
• Rayonnement solaire
• particules basse énergie (basse vitesse) et forte
intensité

• Les radiations solaires sont d’une intensité


triple de celle des radiations galactiques.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 84


Rayonnement cosmique

• Principales caractéristiques :
• Interaction rayonnement cosmique / vent
solaire
• Cycle d’activité du soleil de 11 ans
• Éruptions solaires

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 85


Cycle d’activité du soleil

• Module le spectre des rayonnements


ionisants
• En phase de faible activité : les rayonnements
cosmiques sont plus forts
• En phase de forte activité, ils sont limités
mais il y a plus d’éruptions solaires

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 86


Éruptions solaires

• Prévisibles quelques heures à l’avance


• On ne peut connaître à l’avance :
• Ni leur durée (1 à 4 heures en moyenne)
• Ni leur intensité (de quelques % à près de 3
fois l’activité solaire moyenne du moment)
• Dans l’état actuel des installations d’observation, il
faut un délai de plusieurs jours pour en
déterminer l’intensité avec suffisamment de
précision

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 87


Importance des
rayonnements pour le PN

• Ces rayonnements ont des effets différés


précoces sur la moelle osseuse, la peau,
le cristallin, les testicules et les ovaires.
• Les effets tardifs sont 2 fois plus
fréquents chez les PN que pour le reste de
la population avec des anomalies
chromosomiques, des tumeurs de la peau,
du cerveau et des leucémies.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 88


Effets biologiques des
rayonnements ionisants

• Les rayonnements ionisants provoquent


des dégâts sur l’ADN provoquant des
conséquences plus ou moins graves :
• On distingue 2 types d’effets :
• Effets déterministes
• Effets stochastiques

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 89


Effets déterministes

• Dus à des doses élevées voire mortelles


• Effets à seuil :
• Seule une dose supérieure au seuil provoque
l’effet
• La gravité de l’effet est proportionnelle à
la dose reçue

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 90


Effets aléatoires
(stochastiques)

• Dus à tout type de doses


• Le risque de leur survenue est
proportionnel à la dose reçue
• La gravité de l’effet n’a aucune proportion
avec la dose reçue

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 91


Évaluation de l’exposition
1991/92 1996/98
Route au départ de Paris Faible activé solaire Forte activité solaire

Tokyo (700 hdv/an) 3,9 mSv 4,6 mSv

San Fransisco (700 hdv/an) --- 4,4 mSv

Washington (700 hdv/an) --- 4,3 mSv

Buenos Aires (700 hdv/an) 2,1 mSv 3 mSv

NYC Concorde (300 hdv/an) 2,6 mSv 2,8 mSv

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 92


Conclusion
• Les doses auxquelles sont soumis les PN sont à
considérer
• Ces doses varient dans des fourchettes connues
• Le risque peut être évalué par différents moyens
• Pour les éruptions solaires, seule une évaluation à
posteriori est possible
• L’utilisation d’un outil de calcul est envisageable
• Cet outil doit être validé par des mesures ponctuelles car les
incertitudes du modèle sont encore de +/- 20%
• La réglementation sur la tolérance aux radiations
cosmiques en vigueur s’applique à partir du niveau 500.
c
Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 93
Ultra violets
• Filtrés par la couche d’ozone
• Entraînent des lésions de l’œil (oeil rouge, paupières
enflées, larmoiement, douleur oculaire, baisse de
l’acuité, cataracte) et de la peau (aggravent les risques
de cancer de la peau)
• Le port de lunettes de classe 4 est la seule solution pour
protéger ses yeux.
• Pour protéger la peau, les crèmes d’un indice supérieur
à 12 sont suffisantes si on ne s’expose pas entre 10 et
14 heures.

c
Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 94
Ozone

• Résulte de l’action des UV sur l’oxygène,


• O2 se transforme en O3 instable.
• La FAA a fixé le seuil toxique de la
concentration d’ozone à 0,1 ppm.
• L’ozone se décompose à 400°C,
• les groupes de climatisation la détruisent donc
mais à faible régime, la température des
“packs” diminue, ce qui augmente la
concentration en ozone de l’air.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 95


Effets toxiques de l’ozone
• Respiratoires :
• mauvais échange de gaz entre le sang et les poumons,
• difficultés d’évacuation du gaz carbonique
• Visuels
• réduction de la vision nocturne
• Génétiques
• action identique à celle des rayons X
• L’intoxication à l’ozone provoque des douleurs oculaires,
des maux de tête, une irritation du nez et de la gorge
avec une toux.

c
Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 96
Intoxication au monoxyde
de carbone

• Si une molécule de CO s’unit à une molécule


d’hémoglobine, elles restent « collées »
(création d’un composé stable avec le fer de
l’hémoglobine)
• L’intoxication peut être le résultat de gaz
d’échappement mais aussi du tabagisme
• Un paquet par jour sature l’hémoglobine de 4 à 8%
en CO
• La fumée de cigarette se compose de 3% de CO, celle de
cigare de 5 à 8%

c
Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 97
Physiologie et
aéronautique

• Le système
visuel et ses
limitations
• Le système
auditif et ses
limitations
• Autres organes
sensitifs

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 98


Le système visuel
• L’œil est notre organe
sensoriel le plus important
• L’œil est comme un
appareil photo
• Il a une enveloppe qui tient
un objectif
• A la place du film, il y a la
rétine qui reçoit l’image

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 99


Coopération yeux cerveau

• Les yeux et le
cerveau coopèrent
étroitement pour
produire la sensation
visuelle
• L’œil droit est relié à
l’hémisphère gauche
et vice versa

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 100


Structure de l’œil

1. Cristallin
2. Cornée
3. Humeur aqueuse
4. Centre de la
vision (fovéa
centralis)
5. Rétine
6. Axe de la vision
7. Point aveugle

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 101


Rétine
• La vision centrale est assurée par
les cônes qui sont répartis au
centre de la rétine, et permettent
la perception des détails, des
couleurs, des textures, et
l'identification des objets. La
vision centrale est diurne.
• La vision périphérique est assurée
par les bâtonnets qui sont repartis
sur les côtés de la rétine et
permettent de percevoir les
formes, les niveaux de gris, le
mouvement et la détection des
objets. La vision périphérique
participe en totalité à la vision
nocturne.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 102


Le point aveugle
• 20° latéralement dans le
plan horizontal et au
milieu du champ visuel
• Fermez votre œil gauche
et observez l’avion de
gauche avec votre œil
droit, l’avion de droite
disparaît à environ 40cm
de l’écran

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 103


Acuité visuelle
• L’acuité visuelle est la
représentation de
l’aptitude du sujet à
discerner de petits détails
à une distance de
référence.
• La vision peut être
atteinte lors d’une
hypoxie mais elle a
d’autres limites.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 104


La vision des contrastes

• Le contraste perçu entre un objet et le


fond sur lequel il apparaît est lié à la
différence de luminance entre l’objet et le
fond
• lien entre la perception du contraste et
l’acuité visuelle
• la capacité à percevoir des petits détails sur un
fond blanc n’est pas une condition suffisante pour
une bonne acuité visuelle

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 105


La vision des couleurs
• Les cônes voient les
détails et les couleurs
mais demandent un
niveau de luminance
ambiant important.
• Passé ce seuil tous les
objets sont vus gris par
les bâtonnets.
• Le rouge est une couleur
privilégiée car elle est vue
rouge ou n’est pas vue.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 106


Les « champs » visuels
• En vision centrale, on
peut lire les caractères
alphanumériques. Au delà
du cercle de vision
centrale, dans l'aire de
vision périphérique, on ne
distingue que les objets
en mouvement ou les
signaux clignotants.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 107


Vision de nuit
• L’absence de bâtonnets au centre de la rétine rend la
« vision décalée » importante en vol de nuit
• On voit mieux les détails en les regardant du « coin de l’œil »
• Les bâtonnets perdent leur sensibilité après une
exposition courte à une source lumineuse, mais ils la
regagnent assez rapidement après une courte période
de repos
• Pour ménager la vision de nuit, de nombreuses théories
ont été élaborées sur les éclairages des cockpits

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 108


Adaptation

• Les bâtonnets sont 5000 fois plus sensibles à la


lumière que les cônes
• L’adaptation à la vision de nuit peut être altérée
par:
• La fatigue
• Les rhumes
• L’insuffisance de vitamine A
• L’alcool
• Les stimulants ou les médicaments
• Le tabagisme

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 109


Défauts de l’œil

• Myopie
• Hypermétropie
• Presbytie
• Fatigue visuelle

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 110


Focalisation

• Composants du
système de « mise
au point »
1. Cornée
2. Humeur aqueuse
3. Cristallin
4. Humeur vitrée

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 111


Lentille

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 112


Myopie

• L’image se
forme avant
la rétine
• Correction
avec une
lentille
concave

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 113


Hypermétropie

• L’image se
forme après la
rétine
• Correction
avec une
lentille
convexe

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 114


Fatigue visuelle
• En altitude, avec tous ses repères situés sur l’horizon, l'œil adoptera une
position de repos. La vision sera focalisée à environ 1 mètre. Un trafic
éloigné ne pourra pas être identifié clairement.
• Ce phénomène est appelé myopie d'altitude. Elle est bien sûr génératrice de
fatigue visuelle.
• La fatigue visuelle peut se caractériser par des maux de tête, des douleurs à l'œil, un
larmoiement, une gène liée à la lumière, un voile, une sensation de voir double, ou
une tâche noire. Elle est souvent causée par un éblouissement, les vibrations, le
stress, une fixation prolongée du regard ou des variations fréquentes de
l'accommodation. Des vols rapprochés ou de longue durée sont des facteurs
aggravants cette fatigue.
• En croisière l'éclairage du poste devrait être fort pour lutter contre
l'hypovigilance. En approche il faut le baisser pour bénéficier de la
meilleure vision nocturne possible.
• De nuit, on rappelle que la vision nocturne est altérée par hypoxie dès
5000 ft.

c
Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 115
L’oreille

• L’oreille est le siège


de l’audition
• tympan
• Elle est aussi le
siège de l’équilibre
• oreille interne

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 116


Son

• C’est une vibration, une variation très rapide de


la pression atmosphérique
• La pression acoustique est fonction de
l’amplitude de l’oscillation et s’appelle intensité
sonore
• Elle se mesure en décibels (dB)
• Leur échelle est indépendante de la fréquence
• Le volume sonore est subjectif et exprimé selon
l’échelle phonique

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 117


Structure de l’oreille
1. Oreille externe et
conduit auditif (jaune)
2. Tympan (vert)
3. Oreille moyenne (bleu)
et trompe d’Eustache
(bleu foncé)
4. Oreille interne (blanc),
cochlée et organes de
l’équilibre

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 118


L’oreille moyenne: siège de
l’audition

1. Tympan (noir)
2. Marteau (rose)
3. Enclume (bleu)
4. Étrier (vert)
5. Fenêtre ovale
(jaune)

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 119


L’audition
• L'acuité auditive décroît avec
l'âge en intensité et en
fréquence.
• L'oreille perçoit normalement
les sons de 16 à 20000 Hz.
• L'exposition à une intensité
sonore élevée (>85 dB)
provoque une fatigue auditive
avec un temps de récupération
qui peut être supérieur de 3 à
4 fois au temps d'audition.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 120


Fatigue auditive
(presbyacousie)
• C’est la détérioration
progressive de l’audition
• L’audition baisse
• Après 500 à 1000h sur
avion à hélices sans
protection
• Après 2000 à 3000h, les
symptômes sont
découverts chez la plupart
des pilotes
• Après 4000h, la courbe de
l’audition est altérée
autour des 4000Hz

c
Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 121
Autres organes sensoriels

• Récepteurs kinesthésiques
• La peau
• La sensation musculaire

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 122


Seuil de stimulation

• La stimulation doit atteindre un certain


niveau pour causer une réaction de la
cellule sensitive
• Les stimulus d’intensité constante
n’appelleront plus aucune réaction de la
cellule sensitive au bout d’un certain
temps

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 123


Traitement de l’information

• La perception est construite dans notre cerveau


comme le résultat des signaux envoyés par le
système nerveux périphérique
• La construction de l’attention est l’interprétation
des signaux reçus
• Selon le sens d’où vient le signal, le cerveau
construit une image de ce qui se passe:
• Elle est à la base des réflexes

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 124


La peau et le poids

• Une force est le produit d’une masse et


d’une accélération:
• P = m.g
• Notre sens du toucher sert de source
d’information en vol:
• Sensation des pressions sur le corps
• Orientation des forces par tension dans la
peau

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 125


Sensation musculaire

• Combinaison de:
• Tensions dans la peau
• Forces à l’intérieur des muscles et tendons
• Retour des articulations reliées à ces muscles et
tendons
• Nous pouvons ressentir des forces par la
réaction des muscles à l’intérieur de notre corps
et l’information envoyée au cerveau
• C’est l’activité psychomotrice
c
Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 126
Accélérations et illusions

• Accélérations
• Effets des
accélérations
• Équilibre
• Illusions
• Danger des illusions

c
Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 127
Circonstances d’apparition
des accélérations
• Démarrage
• Décollage
• Mise en pallier
• Virage
• Turbulence
• Affichage de la puissance
• Sortie des volets
• Sortie du train
• Atterrissage (dur…)
• Freinage

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 128


Effets des accélérations
• Les accélérations
verticales ont des effets
cardiovasculaires
• Elles peuvent créer des
illusions sensorielles
• Les accélérations
longitudinales peuvent
aussi créer des illusions
sensorielles

c
Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 129
L’équilibre

• Pour s'orienter dans


l'espace, le cerveau utilise:
• des informations fournies
par l'œil,
• l'oreille interne,
• des récepteurs situés près
des articulations.
• Si l'une de ces
informations est erronée, il
y a désorientation spatiale.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 130


Oreille interne
1. Parties expansées
2. Canaux semi
circulaires
(accélérations en
virage)
3. Utricule
(accélération
horizontales)
4. Saccule
(accélérations
verticales)
5. Cochlée (pas de
détection des
accélérations

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 131


Détection des
accélérations linéaires
• Utricule:
• Les statolithes sont
horizontaux
• Détection des accélérations
longitudinales
• Saccule:
• Les statolithes sont
verticaux
• Détection des variations de
la pesanteur

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 132


Détection des
accélérations angulaires
• Canaux semi circulaires:
• Les petits cheveux
détecteur bougent en
suivant le fluide
emprisonné dans ces
canaux
• Si l’accélération est
constante, le fluide
revient au repos et la
détection s’arrête

c
Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 133
Illusions sensorielles
• Le cerveau humain n'est
véritablement sensible qu'aux
changements de stimulation se
produisant dans son
environnement.
• L'absence de stimuli ou un
stimulus constant de faible
intensité peuvent abuser les
sens, ce qui peut conduire le
pilote à amener l'avion dans
des attitudes dangereuses en
quelques secondes.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 134


Les illusions sensorielles
en vol
• Il peut y avoir plusieurs type d'illusions:
• celles liées à la perception du mouvement (manœuvre
d'évitement inutiles suite à de mauvaises perceptions)
• celles liées au contraste d'éclairage car on établit un rapport
entre la luminosité et la distance.
• celles d'origine vestibulaire (somato) qui sont responsables
d'une mauvaise représentation de l'orientation de l'avion dans
l'espace. Elles surviennent pour des accélération faibles.
• celles qui surviennent au cours de la sortie de virage prolongé à
taux constant.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 135


Effet Coriolis

• le mouvement de la
tête en virage peut
provoquer une
sensation erronée de
rotation ou une
nausée
• ne jamais tourner la
tête en virage.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 136


Inclinaison
• une inclinaison non souhaitée
suivie d'une correction à
l'opposé de celle ci crée une
sensation de virage en sens
inverse
• apparaît en pilotage manuel
quand l'attention est fixée
ailleurs (lecture de carte)
• croire les indications des
instruments et piloter à
l'horizon artificiel surtout si les
sensations persistent pour y
remédier.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 137


Vrille ou spirale mortelles

• L’illusion d’inclinaison peut vous amener en


virage engagé:

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 138


Illusion occulo-visuelle
(somatogravique)

• Illusion de cabré
• Solution:
• Suivre l’horizon
artificiel
• Rare dans l’aviation
civile

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 139


Illusions d’optique

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 140


Lumières dans la nuit

• Des lumières au sol


peuvent être
interprétées comme
étant l’horizon
• Solution:
• Croire ses instruments

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 141


Axes horizontal et vertical

• En vol au-dessus
d’une couche de
nuages inclinés, on a
l’impression d’être
incliné de l’autre côté

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 142


Illusion auto cinétique
• après décollage sensation de se
retrouver face à des lumières au
sol ce qui risque de provoquer
une manœuvre inappropriée
(cabré excessif)
• causée par l’accélération
linéaire
• apparaît en virage après
décollage en conditions
brumeuses, au dessus de la mer
ou en terrain montagneux
quand on ne peut avoir de
repère au sol
• piloter à l'horizon artificiel pour
y remédier.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 143


Taille constante

• Piste plus grande ou


plus petite que
d’habitude
• Contrôler son plan est
primordial

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 144


Illusions liées à la piste

• Pente montante vers la piste ou piste montante:


• Sensation de hauteur trop élevée donc approche trop basse
• Piste trop large
• Sensation d’approche basse : passage au dessus du plan
• Poser long car trop de vitesse
• Trop forte luminosité
• Sous estimation de la hauteur et de la distance, passage au
dessus du plan en courte finale car l’évaluation de la perspective
est fonction de la luminosité, on se croit trop près et on refuse
le sol
• Poser long car trop de vitesse

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 145


Fluctuation de la
luminosité
• Une augmentation de
l’intensité des éclairages
nous fait croire que nous
approchons des lumières
• Une diminution de
l’intensité des éclairages
nous fait croire que nous
éloignons des lumières
• La variation de luminosité
pourrait faire croire qu’un
objet s’éloigne alors qu’il
se rapproche

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 146


Illusion en approche de
nuit

• Vision Périphérique
• Approche dans le trou noir
• trajectoire adoptée située sur un arc de
cercle au lieu d’un plan
• Située sous le plan
• Risque de poser court
• Risque de heurter des obstacles avant la piste

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 147


Pour en savoir plus
: voir Accident

Trou noir d’AA383

Approche trou noir = DANGER


Utiliser l’ILS, le PAPI
Ne pas faire d’approche à vue, risque de
CFIT

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 148


Jour blanc

• Si une lumière
réfléchie se trouve
au-dessus de la piste,
l’horizon ne peut plus
être évalué

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 149


Les autres illusions liées
au système visuel
• Illusion stroboscopique
• les strobes lights allumées dans la couche peuvent créer vertiges voire
de l’épilepsie
• Les couper dans les nuages.
• Illusion occulo-gyrale
• la nuit, fixant une source lumineuse isolée en sortie de virage, on a
l'impression que celle ci tourne en sens inverse du virage
• illusion persistante
• fixer son regard sur les instruments pour stabiliser celui ci pour y remédier.
• Illusion visuelle
• au dessus d'un banc de nuages incliné on a une impression
d'inclinaison
• piloter à l'horizon artificiel pour y remédier.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 150


Mal des transports

• Le mal des transports peut être une cause


d’incapacité
• Il est la conséquence d’un conflit inter sensoriel

• La conduite à tenir est :


• administration de médicaments antihistaminiques
• position allongée
• limitation des mouvements de la tête
• fermeture des yeux
• ambiance calme

c
Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 151
Hygiène de vie
• Alimentation
• Précautions en
escale
• Sport
• Médicaments
• Cœur
• Alcool
• Tabac
• Vie en général

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 152


Diététique: notions
élémentaires

• Les glucides sont les sucres lents qui fournissent


l'énergie aux muscles et au métabolisme
cellulaire. Ils calment la faim.
• Les protides ont un effet anti-fatigue. L'apport
journalier doit être de 1 gramme par kilo de
poids corporel.
• Une petite quantité de lipides est souhaitable
pour apporter des acides aminés essentiels et
des vitamines liposolubles.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 153


Équilibre alimentaire

• Répartition journalière
idéale:
• 58% de glucides
• 30% de protides
• 12% de lipides

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 154


Saine nutrition
• Besoins quotidiens
d’un homme de 70kg:
protéine 70g 12%
• Afin d’empêcher la
fatigue et la baisse de
performance, la
répartition idéale est: : Graisse 65g 25%
• 30% au petit déjeuner
• 10% dans la matinée
(9h)
• 30% au déjeuner
• 10% dans l’après midi Glucides 370g 63%
(16h)
• 20% au dîner

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 155


Apprendre à manger
A EVITER A FAVORISER
Aliments raffinés qui Aliments bruts : glucides lents • Le principal
souvent manque de et fibres qui accélèrent le
vitamines, minéraux et transit intestinal en retenant
risque
oligo-éléments : l'eau dans le tube digestif: d’incapacité en
- pain blanc - pain complet
- riz blanc - riz complet
vol est
- farine blanche - sucres non raffinés l’intoxication
- pâtes blanches - semoule
- sucre blanc - céréales
alimentaire:
- ... - fruits • Le personnel navigant
- légumes verts ne doit pas prendre le
- légumes secs même plateau repas
Sucres cachées dans les Sucres naturels que l'on
pour éviter la
boissons et les desserts trouve dans les fruits et le
miel simultanéité
Graisses cachées dans la Poissons et volailles d’incapacités subites
viande, la charcuterie et en vol en cas
les pâtisseries d’intoxication
alimentaire.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 156


Quelques exemples
Glucides
Crudités, légumes verts crus Apport en vitamine C
Crudités, légumes verts cuits
Farineux, riz, pâtes, pomme de terre Apport en vitamine B
Protides
Produits lactés Apport en calcium et phosphore
Produits non lactés Apport en vitamine B, calcium, phosphore,
fer
Lipides
Animales (beurre, crème) Apport en vitamine A, et acides gras
saturés
Végétales (huile d’olive, de tournesol, Apport en vitamine E
margarine)

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 157


L’alimentation du pilote
• Les qualités du régime alimentaire du personnel navigant avant et pendant
le vol sont :
• la “digestibilité” aisée des aliments
• l’absence de formation de gaz. Certains aliments provoquent la formation de gaz, parmi
ceux ci il faut citer :
• légumes : laitues, radis, choux, céleris, navets, haricots, oignons, ails, tomates, concombres, épinards
• piments : poivre gris et rouge
• fruits : melons, pommes crues, raisins, groseilles
• œufs : surtout les œufs durs
• fromages : tous sauf le fromage blanc
• desserts : riches en féculents
• un contenu riche en glucides (une restriction ils peuvent diminuer la vigilance pendant la
seconde moitié de la nuit)
• un apport de protéines peut aider à limiter le déclin de la vigilance au cours de la nuit
• pendant le travail de nuit, il faut éviter les repas très riches en graisses

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 158


Équilibre hydrique
quotidien

Entrée d’eau Sortie d’eau

Boissons 1300 ml Urine 1500 ml

Respiration et
Nourriture 900 ml évaporation 700 ml
cutanée

Totaux 2200 ml 2200 ml

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 159


Précautions à prendre en escale
dans les pays à risque sanitaire

• Certaines maladies peuvent être transmises par


l'alimentation comme l’hépatite A, la fièvre
typhoïde, les parasitoses, l’amibiase, le choléra.
Afin de s'en prémunir, il est souhaitable de:
• manger cuit et de préférence chaud
• éviter les crudités et les fruits déjà épluchés
• boire de l'eau uniquement en capsulée
• éviter les glaçons
• La turista est favorisée par la chaleur et la
fatigue

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 160


Vaccinations
Temps au bout Durée
Mode
Vaccination Obligation duquel le sujet est de
d'injection
protégé validité
Obligation dans de Injection 10 j après l'injection de 10 ans
nombreuses régions sous cutanée primo-vaccination.
Antiamarile d'Afrique (entre 15° dans un Le jour même si la
(fièvre latitude N et S); en centre agréé revaccination est
jaune) Amérique de l'état de uniquement. pratiquée au cours de
Panama au 15° latitude cette période de 10
S. ans.
Obligation supprimée 2 injections 6 jours après la 6 mois
depuis le 1/1/74, mais sous première injection.
Anti- certains pays continuent cutanées à 6 Le jour même en cas
Cholérique à l'exiger. ou 12 jours de revaccination
d'intervalles effectuée au cours des
6 mois de validité.

• Depuis 1981 trois maladies sont soumises au Règlement Sanitaire International (RSI): la fièvre jaune, le choléra et la
peste. En ce qui concerne cette dernière, elle s'est raréfiée, sans que l'on ait pu démontrer le rôle des vaccinations.
• En France, on impose à toute une partie de la population un certain nombre de vaccinations qu'il conviendra de
vérifier avec son médecin traitant ; on peut citer pour rappel l'immunisation contre le tétanos, la diphtérie, la
poliomyélite, la tuberculose.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 161


Activité physique

• Il est conseillé de faire monter son rythme


cardiaque à un « rythme athlétique » pendant
vingt minutes trois fois par semaines.
• Il correspond à 180 battements par minute moins
votre âge : 140 à 40 ans par exemple; le taux
maximal est de 220 battements par minute moins
votre âge.
• La sollicitation des muscles des membres inférieurs,
par la pratique du cyclisme, de la natation, du
jogging ou de la marche rapide permettent de
diminuer le rythme cardiaque.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 162


Exemples d’activité
physique

Marcher 300 kcal/h

Nager 450 kcal/h

Faire du vélo 550 kcal/h

Jogging 750 kcal/h

Courir 1000 kcal/h

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 163


Activité physique et
fatigue
• L'heure à laquelle se déroule l'activité physique
conditionne la qualité de l'éveil et du sommeil la
nuit suivante. Il est essentiel de ne pas trop se
fatiguer par des exercices physiques intenses
avant un vol, surtout pour ce qui concerne un vol
du soir ou de nuit.
• Une activité physique inhabituellement intense au cours de
l'après-midi induit un stress qui diminue le sommeil lent profond
pendant le nuit suivante chez les sujets sédentaires et
l'augmente chez les sportifs.
• Lorsque l'effort physique reste modéré et ne se situe pas trop
tard dans la journée, la fatigue et la somnolence le soir sont
plus importantes et le sommeil est de bonne qualité.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 164


Médication

• D’une manière générale, l’utilisation de


n’importe quel médicament doit être
restreinte avant le vol ou en vol, sauf si
celui ci est autorisé par un médecin
• Toujours lire la description figurant sur la
notice du médicament
• Prêter attention aux effets secondaires

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 165


Médicaments et
automédication

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 166


check-list médication

• En cas d'automédications pour une


« affection mineure » commune, trois
questions doivent se poser avant tout vol:
• Est-ce que je me sens réellement en état de voler ?
• Ai-je réellement besoin de prendre un médicament ?
• Ai-je expérimenté sur moi-même ce médicament, au
sol, 24 heures au moins avant le vol, en vue de
m'assurer qu'il ne provoque aucun effet qui pourrait
agir défavorablement sur mon aptitude au vol ?

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 167


Médicaments et
aéronautique
• Dans tous les cas, lors d'une affection mineure commune, il
convient dans la mesure du possible de prendre contact avec son
médecin traitant en lui précisant bien que vous êtes navigant, afin
qu'il puisse vous prescrire un traitement compatible avec la
poursuite éventuelle d'une activité aérienne.
• Chacun des produits de la pharmacopée a des indications très
précises et un certain nombre doit être considéré comme
incompatible avec une activité professionnelle telle que la vôtre.
• Quelques mots en ce qui concerne les hypnotiques, tranquillisants,
somnifères et autres psychotropes, évitez de toute façon leur
emploi sans en avoir parlé à votre médecin. Méfiez vous de ces
produits, ils peuvent se révéler extrêmement nuisibles.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 168


Effets secondaires des
médicaments

• Décongestionnant nasal:
• Contiennent de l’éphédrine, stimulant cardiaque
• Effet identique au café
• Sirop antitussif:
• Somnolence, fatigue, vertiges
• Remèdes contre les allergies:
• Contiennent des anti-histaminiques
• Troubles de la vue, difficultés de concentration, pertes de
mémoire, somnolence, vertiges occasionnels

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 169


Aspirine

• Léger risque de bourdonnement dans les


oreilles, nausées, ulcères à l’estomac, hyper
ventilation
• Risques accentués en cas de surdosage ou si le
pilote est à jeun
• Les comprimés analgésiques à base
d’acétaminophène sont préférables en vol:
• A haut dosage, combinés à l’alcool, toxiques pour le
foie

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 170


Médicaments contre les
maux d’estomac

• Pas de contre
indication si la
posologie est
respectée
• Risque de diahrée

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 171


Vitamine C

• Pas de risque
• Surdosage: risque de
calculs rénaux

• Attention aux
préparations
homéopathiques
• Risques d’allergie

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 172


Pression artérielle

• Hypotension:
• Sans grand danger mais risque de vertiges
courts ou de voile noir quand on se lève
rapidement
• Remède: exercice régulier
• Hypertension:
• « maladie de civilisation » qui va avec la
prospérité, l’obésité, etc..…
• Remède: suivre un régime, exercice physique

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 173


Excès de poids

• Rapport directe avec le risque de crise cardiaque


• Manque de mouvement: facteur aggravant
• Haut degré de graisse dans le sang: risque de
calcification des tissus appelé artériosclérose
• Cholestérol:lié à la quantité de graisse dans la
nutrition

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 174


Problèmes cardiaques

• Influencés par:
• Tension artérielle
• Poids
• Tabagisme
• Alcoolisme
• Trop de café
• Trop de fatigue

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 175


L’alcool
• L'alcool affecte gravement les aptitudes au vol en provoquant
principalement, un faux sentiment de bien-être, une prise de risques inutiles,
une perception psycho-sensorielle moins rapide, un rétrécissement du champ
visuel.
• L ’alcool aggrave l ’hypoxie
• Certaines personnes subissent les effets de l'alcool sur leur comportement
dès 0,3 g/l de sang, à titre de repères et bien qu'il existe une très grande
variabilité interindividuelle (pour une même quantité d'alcool absorbé, le taux
d'alcoolémie varie pour deux personnes différentes) on peut citer les taux
moyens d'alcoolémie entraînés par l'absorption de boissons alcoolisées
courantes, pour un homme de 75 kg (les taux d'alcoolémie s'additionnent):
• Le taux d'alcoolémie atteint son maximum une heure après la dernière
ingestion; il diminue ensuite en moyenne de 0,15 g par heure, à partir de
la deuxième heure.
• La règle est de ne pas ingérer d'alcool dans les douze heures avant un
vol.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 176


Alcoolémie : quelques
repères

1 demi de
= 0,15 g
bière (25cl)
1 pastis (5cl) = 0,14 g
1 verre de vin
= 0,25 g
(12cl)
1 coupe de
champagne = 0,15 g
(8cl)

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 177


Tabac

• Un pilote qui fume perd une partie de la


capacité de son hémoglobine à
transporter de l’oxygène
• 1 paquet/jour = 12-18% de saturation de
l’hémoglobine en CO
• Environnement de fumeur = 5% de
saturation de l’hémoglobine en CO

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 178


Autres effets du tabagisme

• Augmentation de la production de chaleur


corporelle de 10 à 15%
• Augmentation des besoins en oxygène
• La tolérance à l’hypoxie peut être descendue
jusqu’à 6000ft

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 179


Pour en savoir plus
: voir Accident de

Les drogues CO2286

• La toxicomanie est définie par l'O.M.S. comme


«l'absorption volontaire, abusive, périodique ou
chronique, nuisible à l'individu et à la société, d'une
drogue ».
• Ces produits ont des effets délétères sur les
fonctions cérébrales, parfois prolongés jusqu'à 24
heures après une prise comme par exemple les dérivés
du cannabis.
• Ces produits sont incompatibles avec toute
activité aéronautique car ils remettent en cause
la sécurité aérienne.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 180


Plongée sous marine

• En raison du risque de maladie de


décompression d'altitude qui apparaît à
une altitude beaucoup plus basse si une
plongée sous-marine a été effectuée dans
les heures qui précèdent la montée en
altitude, il est déconseillé de faire de la
plongée dans les 24 heures qui précédent
un vol en avion.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 181


Dons du sang

• Après un don du sang il est nécessaire


d'attendre 24 heures avant toute reprise
d'activité aéronautique.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 182


Opérations chirurgicales
• Après toute intervention chirurgicale il faut prendre
contact avec son médecin traitant ou son centre
d'expertise médicale du personnel navigant avant de
pouvoir reprendre toute activité aéronautique.
• Dans tout les cas s'il y a eu incapacité de travail d'au
moins 21 jours, un navigant ne pourra reprendre ses
activités aéronautiques qu'après avoir satisfait à un
examen médical dans un Centre d'Expertise Médical du
Personnel Navigant (réf. Arrêté du 2 décembre 1988).

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 183


Sommeil, fatigue, vigilance

• Rythme de sommeil
• Fatigue
• Décalage horaire

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 184


Le sommeil

• Le sommeil sert à restructurer la mémoire et à


intégrer les connaissances acquises durant la
phase d’éveil.
• Une nuit type est composée d’une succession de
cycles de sommeil:
• le sommeil profond qui survient en début de nuit
durant lequel a lieu la récupération physique
• le sommeil paradoxal ou REM (rapid eye movement)
en fin de nuit durant lequel on rêve. Il est supposé
jouer un rôle dans la mémorisation.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 185


Les cycles de sommeil
• Il y a 4 cycles de sommeil qui
correspondent à environ 6 heures
de sommeil.
• cycle 1
• sommeil léger (3 à 5’), sommeil
profond (30 à 40’), sommeil paradoxal
(5 à 10’)
• cycle 2
• sommeil léger plus long qu’en 1,
sommeil profond moins long qu’en 1,
sommeil paradoxal plus long qu’en 1
• cycle 3
• sommeil léger plus long qu’en 2,
sommeil profond moins long qu’en 2,
sommeil paradoxal plus long qu’en 2
• cycle 4
• sommeil léger plus long qu’en 3,
sommeil profond moins long qu’en 3,
sommeil paradoxal plus long qu’en 3

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 186


La capacité d’éveil
• Le sommeil est revitalisant et nécessaire
• 1 heure de sommeil = 2 heures de
potentiel de vitalité

Sommeil de 8 heures = Potentiel de 16 heures

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 187


Causes de la fatigue
• Manque de sommeil
• Manque d’hygiène physique ou mentale
• Stress excessif
• Désynchronisation des rythmes biologiques

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 188


Signes de fatigue

• augmentation des erreurs


• hypovigilances, particulièrement quand la
charge de travail baisse
• changement de l'humeur, diminution de la
sociabilité et de la communication

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 189


Fatigue accumulée

• Une dette de sommeil est une


accumulation de manque de sommeil
• A un moment ou un autre, il faudra payer
cette dette :
• On pourra alors dormir de nombreuses
heures pour rattraper le manque ou dormir
dès que le besoin s’en fait sentir par petit
sommes (sieste, sommeil flash).

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 190


Rythme circadien

• Cycle parallèle à celui de la température corporelle


• Évolution de la performance sensori-motrice au cours d’une journée
• performance minimale le matin et maximale en fin d’après midi

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 191


2 exemples d’effets du vol
de nuit sur la performance

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 192


Vigilance
• La vigilance correspond à l'état d'activation de notre cerveau.
• Les états de vigilance s'étendent donc du sommeil profond aux états d'hyper
excitation.
• Dans tous les cas, la vigilance active est une condition nécessaire
mais non suffisante à l'attention (on peut être éveillé mais non
attentif).
• La vigilance augmente dans certaines circonstances:
• augmentation de la charge de travail
• action physique (intérêt de se dérouiller les jambes de temps en temps sur les
vols longue durée, intérêt des discussion)
• émotion, stress (on peut se faire surprendre par une situation quand on
commence à s'endormir, mais hormis le risque de surprise, le résultat est
immédiatement un état d'éveil augmenté pendant plusieurs minutes)

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 193


Hypovigilance

• La vigilance baisse dans certaines circonstances:


• monotonie de la situation (besoin de stimulation pour
rester éveillé)
• éloignement du dernier sommeil (baisse de la
vigilance au delà d'un certain temps d'éveil)
• accumulation de dettes de sommeil (nuits
inconfortables ou courte, décalages horaires)
• période de digestion
• baisse de luminosité ou de niveau sonore

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 194


Lutter contre la fatigue
• En cas de dette de sommeil ou de fatigue intense, la
transition entre l'éveil et le sommeil profond peut être
brutale et survenir à l'insu du sujet (sursaut).
• Comment réagir?
• bien dormir et bien se réveiller
• activité prenante où tout se renouvelle
• mouvements et changements de position
• contact sociaux : bon niveau de dialogue
• éclairage renforcé
• variations brusques de la température (atomiseur d'eau)

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 195


Décalage horaire

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 196


Origine du décalage
horaire
• Trois éléments sont à l’origine du syndrome de décalage
horaire:
• une désynchronisation externe: l’horloge biologique n’est plus en phase
avec les synchroniseurs externes (Zeitgeibers) et les horaires d’activité
de sommeil et de repas sont décalés par rapport aux repères sociaux.
• une désynchronisation interne: les différents rythmes s’ajustent plus ou
moins facilement selon qu’ils dépendent d’un paramètre faible ou fort:
le cycle veille sommeil peut se réajuster en 2 ou 3 jours alors que le
rythme de la température corporelle nécessitera 7 à 8 jours pour se
recaler.
• la privation de sommeil qui résulte des deux types de
désynchronisation précédents et des conditions de voyage (vol de nuit).

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 197


Adaptation au décalage
horaire
• Lors des vols vers l’Ouest, la durée
du jour augmente alors que lors
des vols vers l’Est elle diminue.
• La synchronisation est plus rapide
pour les vols vers l’Ouest car la
période de l’horloge biologique
étant proche de 24 heures, elle
aura tendance à rallonger le cycle
plutôt que de le diminuer.
• Elle assimilera donc 9 heures de
décalage vers l’Est à 15 heures de
décalage alors que pour le même
décalage vers l’Ouest elle n’aurait
que 9 heures à rattraper.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 198


Effets du décalage horaire

• Le décalage horaire a les effets suivants:


• modification des niveaux de performance à
certains moments de la journée
• fatigue
• troubles de l'humeur

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 199


Combattre le décalage
horaire

• si l'escale est courte (inférieure à un jour):


rester au rythme de son pays de départ.
• si l'escale est plus longue, adopter
d'emblée le rythme du pays d'arrivée pour
accélérer la synchronisation
• a l'escale, maintenir un cycle régulier
d'alternance veille - sommeil et d'horaires
de repos (favorise la synchronisation).

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 200


Le stress

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 201


Le mécanisme
physiologique du stress
• Une réaction
physiologique de
réadaptation
faiblement
contrôlable par la
volonté
• Pas de stress = Pas
de performance
• Aux confins de la
physiologie et de la
psychologie

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 202


Les 3 phases du stress
• la réaction d'alarme provoque une
libération d'adrénaline dans l'organisme.
Cette substance a pour effet de mobiliser les
muscles en vue d'un effort.
• la phase de résistance correspond au
maintien de l'organisme en veille suite à la
décharge d'adrénaline. La performance
Résistance
augmente. La sécrétion de cortisol permet
de réguler les effets de l'adrénaline.
• la phase d'épuisement qui survient à plus
ou moins long terme et qui est le contre
coup des deux phases précédentes. Elle
correspond au break point. La performance Épuisement
s'effondre brutalement sous l'effet du cortisol
dont la sécrétion dépasse celle de Alarme
l'adrénaline. Chaque pilote a son break
point.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 203


Entrée dans le stress

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 204


Stresseurs objectifs

• Facteurs
professionnels
• Inadaptation de sa
capacité à faire face
• Surcharge et
dépassement temporel
• Absence du résultat
attendu

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 205


L’anxiété (stresseurs
subjectifs)

• Liée à un danger Echelle de


stress
Evénement

imaginé 100
73
Mort d’un conjoint
Divorce
65 Séparation
• « je ne vais jamais y 63 Mort d’un proche parent
53 Blessure ou maladie
arriver » 50 Mariage
47 Licenciement

• Liée à des facteurs 39


38
Naissance
Modification d’une situation
financière
dépassant le cadre 26
25
Exploit personnel marquant
Changement des habitudes
professionnel 13
alimentaires
Vacances
12 Noël
• « tout doit être 11 Amendes ou contraventions

parfait »

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 206


Évolution du rythme cardiaque au
cours d’un vol Paris-New York

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 207


Effets du stress sur les
capacités intellectuelles

• Pensée réductive
• Tunnelisation
• Précipitation
• Régression
• Blocage

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 208


Effets du stress sur les
comportements
• FIGHT OR FLIGHT
• L’agressivité
• Directe
• Vers les tiers
• La fuite

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 209


Bon stress, mauvais stress

• Le stress est un mécanisme d’adaptation


aux « agressions » de l’environnement

• Bon stress
• L’adaptation est réussie
• Mauvais stress
• L’adaptation a échoué
• Base de l’anxiété

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 210


Effets du stress à long
terme

• Le stress
devenu
chronique
fait baisser
le niveau de
performance
général

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 211


Réaction au stress

• Développement d ’une stratégie de


réaction liée à l ’expérience de situations
analogues
• Affectation de priorités
• L ’évaluation subjective compte plus que
les faits objectifs

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 212


Prévenir ou réduire le
stress
• Faire simple et revenir à l’essentiel
• PREVENIR
• L ’expérience
• L ’entraînement
• Être prêt pour l ’inattendu
• Techniques de relaxation
• REDUIRE
• Le sens de l ’humour
• Le CRM
• Partager les taches
• Apprendre à utiliser les ressources

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 213


Cliquez sur le
point
d’interrogation
pour lancer le
questionnaire

• Questionnaire
• Limites physiologiques et aéronautique

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 214


ATPL FCL040
Performance humaine et limitations

Partie 3
LES CAPACITÉS
PSYCHOLOGIQUES DE L’HOMME
ET LEURS LIMITATIONS

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 215 -25/02/02


Quelques définitions
• Cognitif: qui concerne la connaissance
• Processus cognitif: processus par lesquels on
acquiert ou on produit de la connaissance sur le monde
extérieur
• Psychologie cognitive: psychologie des opérations
intellectuelles de l’opérateur qui décrit l’acquisition des
connaissances (perception, apprentissage, mémoire), la
transformation de ces connaissances (raisonnements) et
leur utilisation (projet d’action).

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 216


Psychologie cognitive

• Capacités humaines
• Ressources: capital limité
• Charge de travail
• Compréhension de la situation
• Projet d’action
• Erreur
• Questionnaire

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 217


Les capacités humaines

• Perception
• Action
• Mémoire
• Raisonnement

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 218


Le cerveau de l’être
humain
• Organisé autour de 3 centres qui
interagissent entre eux :

EMOTIF
SAVOIRS

PULSIONS

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 219


La perception

• La perception est multi sensorielle


• mais elle est fortement limitée
• Pour la vision par exemple
• une partie des grandeurs physiques sont filtrées
• mauvaise vision nocturne
• le champ de vision est restreint

• D’une façon générale nous sommes


surtout sensibles aux changements du
monde.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 220


Le cerveau vu comme un
ordinateur
• La perception
humaine est plus
performante que les
moyens de saisie des
ordinateurs
• elle est multi-
sensorielle
• elle présente une
capacité de
pondération entre ces
sens.
• Elle est puissante
dans chaque registre
de sensation

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 221


L’action

• L’homme est doué de moyens d’action


• Il dispose de 3 outils exceptionnels
• la parole qui représente un outil de
communication sans égal
• la locomotion (restreinte sur les machines aux
univers préfixés)
• la capacité de manipulation fine, le geste
(possible uniquement sur une machine s’il est
répétitif comme avec les robots)

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 222


Les mémoires

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 223


Caractéristiques de la
mémoire à long terme
• La mémoire à long terme stocke les savoirs sous
forme de connaissances descriptives, de règles
et de schémas (procédures mentales,
connaissances prototypiques).
• Elle est d'une durée illimitée.
• Elle se recompose en permanence.
• Son accès en temps réel est limité du fait de la
limitations des ressources disponibles
• elle nécessite donc une préparation: le briefing

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 224


Caractéristiques de la
mémoire à court terme
• Accessible en une quinzaine de secondes
• La mémoire à court terme sert d'interface avec le
monde extérieur au bénéfice du projet d'action
• récupération et conservation limitée dans le temps des
informations pertinentes pour le projet d'action
• Elle est d'une durée limitée (quelques secondes)
et d'une taille limitée à 7 (+/- 2) informations
• Sensible aux perturbations et aux interruptions
mais on peut par l'entraînement se répéter
l'information pour la conserver.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 225


La mémoire de travail

• Dans la plupart des cas on travaille sur une


portion encore plus réduite de mémoire
• limitée au projet d'action
• avec des incidents associés à ce projet
• auxquels on peut répondre extrêmement vite (2
secondes).

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 226


Mode de raisonnement

• On peut distinguer 5 types de


raisonnement
• raisonnement machinal centré sur l’action
• raisonnement de bon sens
• raisonnement logique
• raisonnement sur des données abstraites ou
floues
• raisonnement analogique

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 227


Le modèle de Rasmussen

• Modélisation de
notre niveau de
contrôle et de
raisonnement :
• Skill based
behaviour
• Rule based
behaviour
• Knowledge based
behaviour

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 228


Skill based behaviour

• Fonctionnement routinier, machinal, basé sur les


habitudes.
• Se rencontre chez le pilote déjà à l'aise sur la machine
• Correspond au vol en situation normale ou à certaines
situation où il est urgent de libérer les ressources
utilisées dans les tâches courantes pour les consacrer
à la reconstitution d'un projet d'action efficace.
• Possibilité d'erreur de routine.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 229


Rule based behaviour

• Fonctionnement analytique utilisant des règles


de raisonnement et un suivi attentif de
procédures (cas de la panne moteur)
• Correspond au vol en situation dégradée
• Possibilité d'erreur de règle

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 230


Knowledge based behaviour

• Fonctionnement créatif, basé sur l'ensemble des


connaissances du pilote, quelles soient aéronautiques ou
non (utilisant tous les modèles dont il dispose sur
l'environnement, utilisation intensive de l'analogie)
• Correspond aux situations rares, inconnues
• Fonctionnement lent, peu adapté au temps réel, mais
susceptible de grande créativité
• Grand risque d'erreur de connaissance ou de non action
• Agir devient difficile voire impossible du fait du temps
passé à comprendre

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 231


Les ressources et les limites
de la performance humaine

• Limitations du
nombre de ressources
• Gestion des
ressources:
• Charge de travail

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 232


Situation dynamique

• Une situation dynamique est une situation qui


évolue avec ou sans action de l'opérateur
• L'homme, qui possède une mémoire illimitée dans la
taille et dans le temps, possède également une
palette de raisonnements (logiques, déductions,
inductifs, analogiques, …) qu'aucune machine ne
peut imiter
• Pourtant l'homme doit faire face dans son activité à
une limitation contraignante de sa performance
intellectuelle.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 233


Le goulot d’étranglement de la
performance

• Le nombre restreint des ressources disponible


limite la performance humaine dans l’action.
• Des facteurs physiologiques (faim, fatigue, stress) ou
psychologiques (anxiété) diminuent le niveau de
performance.
• On peut définir une enveloppe de performance
semblable à l’enveloppe de vol d’un avion.
• La performance sera dans ce cas fonction du nombre
de tâches à accomplir et de la vitesse d’exécution

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 234


5 possibilités de limitation du
nombre de ressources

• limitation perception
• limitation stress
• limitation
communication
• limitation ressources
cognitives
• limitation capacité de
traitement

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 235


Limitation perception
• le nombre de
tâches à accomplir
est si faible que le
besoin de les
accomplir n’est pas
perçu
• Une information plus
saillante, par exemple,
peut reculer cette
limitation.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 236


Limitation stress

• Cette limitation
peut se rencontrer
au sortir d’une
phase
d’hypovigilance.
• on a l’impression
que l’on aura pas le
temps d’accomplir
le peu de tâches en
cours.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 237


Limitation communication

• C’est le cas typique


de la programmation
ou de la
reprogrammation
des automatismes.
• un grand nombre de
tâches à accomplir tend à
réduire la communication
entre les membres
d’équipage.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 238


Limitation ressources
cognitives
• c’est typiquement
le cas de la
surcharge de
travail.
• La non réalisation d’un
objectif défini
précédemment peut
amener une limitation
de ce type quand on
cherche à comprendre
le pourquoi de la
déviation observée.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 239


Limitation capacité de
traitement

• il y a trop de chose à
exécuter trop vite. Le
cerveau sature,
beaucoup de ratés ou
oublis vont se
produire.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 240


Gestion des ressources et
charge de travail

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 241


La charge de travail
• La charge de travail reflète la difficulté du travail
pour l'opérateur
• La charge de travail est égale à la proportion
des ressources disponibles investies dans
l'action à un moment donné
• Le résultat de l'apprentissage d'une tâche est
toujours une diminution de la quantité des
ressources consacrées à l'exécution de celle ci.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 242


Facteurs influant sur la
charge de travail
• La charge de travail dépend
• du caractère inattendu de la situation
• Le mode fonctionnement ne peut plus être celui des habitudes
• Il faut changer le projet d'action et en reconstruire un autre
• Cette activité consomme des ressources.
• de l'expérience du pilote
• rapport direct avec le point précédent
• plus on est jeune dans le métier ou sur le type, plus les situations
inconnues sont fréquentes.
• Une situation habituelle ne provoque plus de
charge de travail importante chez le pilote
expérimenté qui peut utiliser des schéma connus

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 243


Régulation de la charge de
travail

• Spontanément, on a tendance à préférer un certain


niveau de charge de travail assez élevé et à le réguler
(avantages: maintien dans la boucle, bonne vigilance,
satisfaction)

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 244


Sous charge de travail

• L’homme a besoin d’une certaine charge de


travail pour donner sa performance maximale.
Elle correspond à une activité non négligeable
• La sous charge entraîne
• une baisse de performances
• une angoisse

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 245


Surcharge de travail
• La surcharge franche induit
• une résistance très longue de la performance puis son
effondrement brutal
• une accumulation de fatigue
• Les variations brutales de charge sont mal digérées
comme dans le cas de la reprise manuelle.
• L’homme a une certaine capacité de résistance au delà
de laquelle sa performance va s’effondrer sous l’effet de
la fatigue
• la capacité du pilote ne doit pas être suffisante uniquement
pour passer le pic mais bien supérieure pour faire face aux
imprévus et pour tenir compte de la fatigue.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 246


Évolution de la charge de
travail durant un vol
Charge • La courbe “performance
nécessaire” varie en fonction
Capacités du pilote :
des phases et des conditions
performance disponible
de vol
• Le niveau de performance
Marge requis augmente dans les
phases de décollage et
d’atterrissage en fonction de
facteurs défavorables (nuit,
mauvaise météo, etc.…).
Demande : performance nécessaire • La courbe “performance
disponible” évolue en
fonction du temps donc
Temps en fonction de la fatigue.
Prévol
Taxi

Taxi
Décollage

Croisière

Descente

Atterrissage
Montée

Approche

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 247


Marge de sécurité

• La comparaison des deux courbes précédentes


définit le concept de marge de sécurité
• Si elle est importante dans les phases normales de vol, elle
peut, dans certains cas, devenir très faible voire négative
(croisement des courbes)
• Le décollage et l’atterrissage représentent des
pics de charge de travail
• C’est dans ces phases que se produisent la majorité des
accidents
• A l’atterrissage, la marge est doublement réduite à cause de la
charge de travail élevée durant cette phase et de la fatigue.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 248


Gestion de la charge de
travail

• L’homme ajuste ses comportements


et ses choix pour éviter la saturation.
Ils résultent de:
• L’apprentissage
• L’anticipation
• Représentation de la situation
• Schéma appliqué

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 249


Apprentissage : le modèle
d’Anderson

• 3 stades d’acquisition d’expertise


• Stade cognitif: découverte de la machine,
acquisition de connaissances déclaratives
• Stade associatif: développement de règles, on
prend ses habitudes. Premier stade vrai de
l’expertise
• Stade autonome: automatisation des
connaissances

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 250


Savoir faire

• Réglage permanent d'un compromis entre tâche


de conduite du vol (court terme) et
raisonnements (anticipation à moyen et long
terme)
• Compromis entre une automatisation d'une partie de l'activité
(pour libérer des ressources) et une simplification des
raisonnements (pour tenir et être efficace car les ressources et
le temps sont libérés).
• L’efficacité de ces réglages de compromis
distingue un pilote chevronné d'un novice.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 251


Expertise et anticipation
• Capacité à raisonner dans des situations
dynamiques gênée car les ressources manquent
• les raisonnements avec peu de ressources plus longs à
aboutir
• solutions risquent d'amener une réponse dont la
pertinence est réduite car la situation de départ a
évolué depuis le déclenchement du processus de
raisonnement.
• Raisonner en situation rapide suppose donc
l'utilisation d'une palette réduite de
raisonnements bien anticipés.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 252


Anticipation : limitation de
la performance
• Impossible de piloter sans anticiper
• La planification et l’anticipation permettent d’éviter les épisodes de
saturation ou de blocage du système cognitif en temps réel (accès à la
mémoire ou raisonnements trop coûteux).
• Elle permet d’extraire avant le vol les connaissances
nécessaires de sa mémoire à long terme et de les ordonner
en fonction du projet d’action
• Le plan de vol ainsi construit fixe les buts mais ne précise pas la
manière de les atteindre
• Ces buts seront atteints par une série de projets d’action activés par
des briefings.
• Elle suppose, pour être efficace, que la situation a été bien comprise
pour être bien anticipée

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 253


Planification de l’action

compréhension

• Planifier une action c’est activer une connaissance


sous forme de routine ou de schéma à partir d’une
représentation de la situation

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 254


Compréhension de la
situation

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 255


Un concept CRM essentiel

• Définition
• Perception par l ’ensemble de l ’équipage des
conditions affectant la sécurité du vol.
• Situation critique en l ’absence de cette
compréhension.
• Moyens
• Gestion du cockpit visant à une utilisation
optimale des ressources et des compétences
disponibles

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 256


La théorie de la situation
• Écart entre la perception
de la situation et la
situation réelle. Ce que
« nous croyons voir » par
opposition à la « réalité »
• Attitude correctrice
• Comparaison entre notre
perception de la réalité, les
informations des autres
membres de l’équipage, les
instruments, l ’A.T.C. et les
ordinateurs embarqués.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 257


Utilisation de notre théorie
de la situation

• La compréhension
doit permettre de pré
activer la bonne
connaissance adaptée
à l’action.
• Elle est la base du
projet d’action

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 258


Projet d’action

• Composants
• Typologie
• Caractéristiques
• Limitations

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 259


Routine
• La routine est un savoir très automatisé résultant d'une
pratique répétitive de la même action ou de la même phase
d'action
• Avantages :
• ne consomment pas de ressource tout en garantissant un résultat efficace.
• Libèrent des ressources utilisables pour la réflexion, la communication,
l'analyse et la prise de décision.
• Le jeune pilote qui a peu de routines est obligé de consommer de l'énergie
sur ces tâches simples au détriment de la réflexion, de l'analyse, etc.…
• Inconvénients :
• La surveillance réduite induite augmente le risque d'erreur de manipulation
ou de représentation
• très sensibles aux distractions.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 260


Schéma mental
• Le schéma fournit une représentation rapide et
efficace du monde et définit un projet d'action
• Il sert à comprendre l’environnement en triant puis
organisant les éléments présents.
• Fonctionner à l’aide de schéma est un processus
intellectuel dominant chez le pilote.
• Un schéma complexe (projet d’action) est scindé
en plusieurs schémas simples pour son
exécution créant une hiérarchie de
représentation.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 261


Activation d’un schéma

• Le schéma peut être activé par :


• Des indices de l'environnement
• Orage qui déclenche un écart de route
• Un autre schéma
• Vario positif -> train sur rentré
• Une volonté personnelle
• À partir d’un projet d’action qui appelle ce schéma

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 262


Typologie du schéma

Départ à
1Oh

Vérifier
HLE

Retard

• Un schéma est constitué de 3 entités:


• DO
• IF
• THEN

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 263


DO

• Un savoir déformé par


rapport aux procédures
établies
• simplifiées pour les aspects bien
maîtrisés
• hyper détaillées et protégé pour les
aspects mal maîtrisés et évolutif
avec l'apprentissage.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 264


IF

• Les incidents associés à


l’application du schéma, avec leurs
parades (en fait d'autres schémas)
• Ces incidents sont peu nombreux (pour
être vite détectés) et sont le reflet direct
de l'expérience du pilote
• Il s’agit d’une évaluation du risque
d’apparition de ces situations.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 265


THEN

• Les contrôles, surtout


pour les parties de la
procédure considérées
comme difficiles par le
pilote

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 266


Caractéristiques
principales du schéma

• Le schéma est un filtre


• Il correspond à une représentation que l’on
s’est fait de la situation
• Il est particulièrement stable
• Élaborer un nouveau schéma lorsqu’on s’est
trompé est vorace en ressources

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 267


Du schéma au projet Pour en savoir plus
: voir Accident de

d’action NW255

• Assembler des schéma pour élaborer un


projet d’action consomme des ressources
car ce processus requiert de l’attention.
• Cette construction est tributaire de la
compréhension de la situation
• Des erreurs peuvent donc être commises

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 268


L’attention
• L’attention est l'application volontaire de ses ressources
cognitives à un objet d'intérêt du moment
• Un état de vigilance active est une condition obligatoire mais
pas suffisante à l'attention
• Comme les ressources sont limitées, il est difficile de
faire attention à plusieurs objets d'intérêt en même
temps
• Avec l'expérience, des dizaines d'informations sont
acquises automatiquement, sans attention (et sans
dépense mentale de ressources), par l'intermédiaire de
procédures mentales automatisées (schéma)

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 269


Propriétés de
l’attention
• La propriété la plus importante de
l'attention est de protéger la tâche en
cours
• Les projets d'action dirigent l'information
à prélever, fournissent une
compréhension de la situation
(représentation) et fournissent une
évolution probable de la situation avec un
plan adapté

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 270


Erreur

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 271


Une image

• Intelligence et erreur
sont les deux faces
d’une même pièce de
monnaie
• L’erreur est la
conséquence de notre
capacité à simplifier le
monde

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 272


Définition de l’erreur

• Une erreur peut être


vue comme :
• un écart à l’intention
• un écart à la norme
• une violation

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 273


Typologie de l’erreur

• L’écart à l’intention est inaccessible à


l’objectivité d’une analyse. C’est la définition de
l’erreur pour le scientifique
• idée : je n’ai pas fait ce que j’aurai du faire
• L’écart à la norme est la définition de l’erreur
pour l’aéronautique
• idée : il n’a pas fait ce qu’il aurait du faire
• Une violation peut être une défense que se crée
le pilote contre la surcharge de travail

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 274


Mécanisme de Pour en savoir plus
: voir La chaîne

l’erreur d’erreur

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 275


L’erreur au niveau Pour en savoir plus
: voir Accident

de l’action d’AA625

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 276


Raté et faute
• Le raté survient dans l’exécution machinale d’une tâche
• Il peut s’agir d’un défaut d’adresse
• Les actions définies par les check-list normales sont souvent le lieu de
ces ratés qui peuvent être rattrapés rapidement.
• Exemple: je veux mettre les essuie-glace et je klaxonne car le commodo est
commun sur cette voiture
• La faute est une erreur de décision
• Elle est donc en rapport avec l’utilisation d’une connaissance dans
l’action
• Elle survient quand le plan d’action n’a pas été bien choisi pour
accélérer la venue du résultat lorsque le pilote utilise des connaissances
plus abstraites pour résoudre le problème.
• Exemple: je suis en retard, je décide de remonter le sens unique sur un
pâté de maison car je gagne ainsi 5 minutes.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 277


L’erreur au niveau Pour en savoir plus
: voir Accident du

du savoir Potomac

• erreurs de perception: ce sont les illusions sensorielles qui


parasitent notre vision de l’environnement.
• absence de connaissance: la connaissance partielle d’une
procédure ou d’un système peut amener une simplification dans le
schéma à appliquer pour réaliser le projet d’action ou peut conduire
à appliquer une procédure inadéquate.
• erreur de raisonnement: une stratégie d’action mal choisie en
est le corollaire. Il y a un risque d’actions inadéquates.
• construction d’une représentation erronée: c’est souvent la
conséquence de la somme d’un des deux niveaux précédents.
L’erreur de représentation est la plus dangereuse. En effet, elle est
très difficile à remettre en cause. On s’acharne à rechercher des
signes du résultat que l’on attend.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 278


Le modèle SRK

• Le modèle SRK de Rasmussen s’applique


aussi à l’erreur
• S: erreur au niveau de l’application machinale
d’habitudes et de routines (ratés)
• R: erreur d’interprétation des règles
• K: erreur dans la conception des
raisonnements

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 279


L’utilisation de schéma :
facteur d’erreurs ?
• Quand le schéma est le bon, les erreurs commises
pendant son exécution concernent surtout les parties
connues et bien maîtrisées car il y a absence de contrôle
(ratés)
• L'effet de filtre induit par l'utilisation de schéma peut
conduire à des erreurs de représentation.
• Le schéma, une fois activé est extrêmement stable
• On veut expliquer tous les écarts par rapport à ce que l'on
attend
• L'utilisation des automatismes est particulièrement exposée à
ces écueils.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 280


Inducteurs d’erreurs

• dans le
pilote
• dans le
système

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 281


Inducteurs d’erreurs dans
le pilote
• Parmi les inducteurs d’erreur dans le pilote, on
distingue:
• ses caractéristiques propres: elles tiennent compte de
ses habiletés, de ses connaissances et de ses capacités physiques.
• sa mémoire des ratés: elle fait appel au vécu du pilote.
Ces ratés peuvent rappeler un stress passé dont nous avons vu les
effets sur la performance. Cette mémoire des ratés va augmenter
les erreurs dues aux capacités du pilote.
• son état physiologique et psychologique: ayant un effet
général sur la performance, l’état psychologique va parasiter
l’accès à la connaissance alors que l’état physiologique parasitera
plus l’habileté

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 282


Inducteurs d’erreurs dans
le système : erreur latente
• On distingue l’erreur active, immédiatement détectée de
l’erreur latente qui se manifestera beaucoup plus tard
• ex : DC10 - Mont Erebus
• A noter que la programmation des systèmes embarqués
peut entraîner le passage de l’erreur du statut actif au
statut latent
• on programme une trajectoire complexe en entrant un VOR très
éloigné avec une fréquence erronée. L’ATC change la clairance, on ne
passe plus par ce VOR. Lors d’un vol ultérieur, le plan de vol est
respecté, et arrivé à proximité de ce VOR, on découvre une erreur de
navigation.
• Plus généralement, l’environnement autour de l’avion va
créer nombre d’erreur active qui pourront être corrigées
très rapidement.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 283


Pression temporelle

• temps objectif contre temps subjectif

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 284


Limiteurs d’erreur

• au niveau
machine

• au niveau
humain

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 285


Limiteur d’erreur au niveau
machine

• On cherche à limiter la portée d’une erreur


plutôt que de l’éradiquer
• système tolérant à l’erreur
• Les avions modernes possèdent une protection
supplémentaire au niveau du format des données
mais on n’est pas à l’abri d’une erreur de frappe
• Pour mieux détecter l’erreur, on en rehausse la
visibilité
• La présentation sur ND est plus alertante qu’un HSI
par exemple

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 286


Limiteurs d’erreur au
niveau humain
• Parce qu’il sait qu’il commet des erreurs, l’homme a
développé une série de défense pour les repérer:
• détection des écarts: connaissant le bon résultat, il peut détecter
l’erreur si ce résultat n’est pas atteint
• contrôle de routine: sans suspicion précise, une vérification
aléatoire des systèmes peut amener à détecter des erreurs.
• contrôle orienté: devant un résultat bizarre, le sujet va bâtir
une hypothèse sur le type d’erreur commise. Partant de cette
analyse, il ira rechercher les causes de l’erreur dans ses actions.
• simple suspicion: ne pouvant formuler aucune hypothèse, il
ne peut que suspecter un type d’erreur, néanmoins sa vigilance est
accrue.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 287


Aides à la compréhension

• Briefings

• SOP

• check-list

• Apprentissage et
expérience

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 288


Briefing
• Le briefing sert à pré
activer une connaissance
afin de construire un
projet d’action. Ce
faisant, il permet de créer
une représentation de la
situation commune à tout
l’équipage. La
communication s’établit
autour d’une stratégie à
moyen terme.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 289


Le bon briefing

• Un bon briefing doit:


• être court: il doit présenter un nombre d’idées limité
afin de palier aux limitations de la mémoire de travail
• être reconstruit à chaque vol ou pour chaque
situation afin que les 2 membres d’équipage aient
une perception similaire de l’environnement à
l’instant du briefing.
• renforcer le projet d’action en étant compris, l’appel
des bonnes check-list étant la conséquence de cette
compréhension

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 290


La nécessité des
procédures

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 291


But des procédures
• Les procédures sont en principes conçues pour s’harmoniser avec
les politiques qui devraient elles mêmes être en accord avec la
philosophie de la compagnie… Les procédures ont pour but de
préciser sans ambiguïté:
• ce qu’est la tâche
• le moment où l’effectuer
• par qui elle est effectuée
• comment elle est effectuée
• de quelle suite d’action elle se compose
• à quelle réaction elle doit donner lieu
• Les procédures exécutées dans le cockpit devraient en outre
favoriser la coordination entre les acteurs, qu’il s’agisse du PNT, du
PNC ou du personnel sol.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 292


SOP

• Les SOP sont des guides qui permettent de


donner une méthode de travail commune aux
équipages
• Les check-list permettent de contrôler leur
bonne exécution
• Une connaissance inexacte des SOP peut
amener une mauvaise utilisation des check-list.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 293


Check-list
• La check-list sert d’aide mémoire listant les
actions à accomplir dans un ordre chronologique
pour préparer l’avion en vue d’une action
• Elle permet de corriger les oublis en permettant
à l’équipage de vérifier les actions effectuées
• Instituant des rendez vous périodiques, elles
permettent d’établir un contrôle mutuel des
actions de l’équipage.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 294


Caractéristiques d’une
check-list
• Une check-list doit:
• présenter une redondance dans laquelle chaque annonce doit
être collationnée et chaque commande pointée
• multiplier les vérifications d’actions importantes (comme la
vérification des volets pour le décollage)
• être courte et divisée logiquement (par panneau cockpit par
exemple) afin de favoriser le contrôle mutuel.
• présenter des items importants au début, pour limiter les effets
de la baisse d’attention en fin de check-list.
• se positionner après l’exécution de la tâche (suivre son guide
puis vérifier ses actions à l’aide de la check-list).

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 295


Limitation de la check-list
• La check-list est fragile sous la pression temporelle
• il y a un risque de simplification et d’oubli.
• Elle est, d’autre part, sensible aux interruptions
• Il y a ici aussi un risque d’oubli.
• L’utilisation des check-list ne garantie pas que toutes les
actions seront effectuées mais elles sont conçues pour limiter
les conséquences d’un oubli.
• la familiarisation avec une check-list peut créer des erreurs
d’inattention ou de routine qui se soldent souvent par des
oublis.
• Les check-list ne sont pas un rempart face à une mauvaise
représentation de la situation ayant conduit à un briefing
inadéquat.
• On n’est pas à l’abri de la bonne application de la mauvaise check-list.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 296


Modélisation du binôme
briefing / check-list

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 297


Apprentissage et erreur
d’après Anderson

• 3 stades d’acquisition d’expertise, 3 types


d’erreur
• Stade cognitif:
• risque d’erreur de manipulation
• Stade associatif:
• risque d’erreur de règle
• Stade autonome:
• risque de raté

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 298


Récupération de l’erreur

• entraînement technique
• QT
• apprentissage d’une méthode
• automatisation de certaines actions
• CRM
• LOFT
• vols en ligne reproduits au simulateur
• accent mis sur les aspects techniques et humains

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 299


Cliquez sur le
point
d’interrogation
pour lancer le
questionnaire

• Questionnaire
• Limites et capacités intellectuelles du pilote

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 300


ATPL FCL040
Performance humaine et limitations

Partie 4
GESTION DES RESSOURCES
DE L’EQUIPAGE

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 301 -25/02/02


CRM

• L’équipage
• Le leadership
• La communication
• Les automatismes
• La représentation de la situation
• La décision
• Questionnaire

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 302


De la foule à l’équipage

• Foule
• Bande
• Groupe
• Équipage
• Un équipage est un groupe structuré hiérarchiquement et travaillant en commun

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 303


Pourquoi un équipage?

• partager le
travail
• diminuer la
charge de
travail

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 304


Avantages d’un équipage

• Niveau de performance de l’équipage


supérieur à celui des individus.
• Meilleure répartition des tâches et
optimisation des ressources humaines
disponibles.
• Niveau de sécurité plus élevé.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 305


Les ennemis de l ’équipage

• Le pouvoir à prendre est


toujours pris
• Les comportements
différents irritent
• L’excès d’autorité est
perçu comme une
agression
• La forme de la
communication prime
sur le fond
• Les souvenirs interfèrent
dans la perception du
présent (effet de halo)

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 306


L’individu: ennemi de
l’équipage

• La personnalité
• Les attitudes
• Attitudes dangereuses
• L’affirmation de soi
• Gradient d’autorité

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 307


Personnalité
• La personnalité:
• est propre à chaque individu
• est perçue comme une unité
• résulte d’un certains nombre de facteurs:
• L’hérédité
• Le milieu d’origine
• L’éducation reçue
• L’expérience passée
• ne peut pas être modifiée

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 308


Attitudes Pour en savoir plus:
accident de BEA748

• Les attitudes:
• sont des dispositions mentales et
neurologiques
• sont issues de l’expérience
• exercent une influence sur les réactions de
l’individu (pressions externes)
• sont modulables par l ’apprentissage qui peut
les orienter vers des comportements moins
naturels

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 309


5 attitudes dangereuses

• Anti-autorité
• Impulsivité
• Invulnérabilité
• Machisme
• Résignation

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 310


L’anti-autorité

• Attitude observée :
• Ne me dites pas ce que je dois faire! Les lois
et les règles sont pour les autres pas pour
moi!
• Action correctrice :
• Suivez les règles, elles sont généralement
bien faites (manuel constructeur, SOP,
réglementation aérienne)

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 311


L’impulsivité

• Attitude observée :
• Je dois faire quelque chose! Vite!! Je dois agir
tout de suite, à tout prix, je n’ai pas le temps!
• Action correctrice :
• Stop! Pas si vite. Réfléchissons d’abord!

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 312


L’invulnérabilité

• Attitude observée :
• Cela ne m’arrivera pas!
• Le syndrome du Titanic :
• « I’m the king of world »
• Action correctrice :
• Les accidents n’arrivent pas qu’aux autres
• « king of the world » peut être mais maintenant
tu nages...

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 313


Le machisme

• Attitude observée :
• Je vais te montrer que je peux y arriver
• Cette attitude est fréquente chez les pilotes qui
ont besoin de prouver leur valeur
• Action correctrice :
• Parier et prendre des risques aggrave la
situation et est stupide

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 314


La résignation

• Syndrome de Caliméro
• Attitude observée :
• Je n’ai pas de chance. Il n’y a plus rien à
faire, à quoi bon?
• Action correctrice :
• Ne pas baisser les bras
• Il y a toujours une solution
• On peut toujours faire la différence

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 315


L’affirmation de soi

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 316


Attitude de type « adulte »

• On qualifie l’adulte sous 2 angles :


• Tourné vers l ’extérieur
• Il analyse et interroge son environnement
• Tourné vers l’intérieur
• Il est à l’écoute de son propre parent et de son
propre enfant

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 317


La pyramide des besoins
de Maaslow

• On ne
peut
passer au
stade
supérieur
que si le
stade en
cours est
achevé

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 318


Gradient d ’autorité

• L’autorité du CDB est indispensable à la


bonne organisation du cockpit
• Elle permet d’harmoniser et d’orienter les
conduites de chacun vers la bonne
réalisation du vol
• Le gradient d’autorité doit toujours
s’établir en faveur du CDB mais son
importance doit dépendre du contexte

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 319


Pour en savoir plus
: voir Collision à

3 types de cockpit Detroit NW299 et


1492

• Autoritaire
• Laisser faire
• Ego centré

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 320


Synergie

• Concept :
• 1+1>2

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 321


Délégation et confiance

• La délégation est la
clef du leadership
pour :
• répartir les tâches
• transmettre un savoir
• rompre la monotonie
• Elle a pour corollaire
la confiance

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 322


Attitudes de support

• Une fusée à 4 étages


• stade réactif
• stade informatif
• stade suggestif
• stade critique

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 323


Stade réactif

• On reste au stade
de l’exécution des Volets 15 Volets 15
ordres
• Communication
peu efficace qui
impose au CDB
d’observer,
analyser et décider
seul

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 324


Stade informatif
La piste est
• Communication mouillée
franche des
informations au
CDB mais sans
commentaire
• Le CDB doit
trouver seul une
solution

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 325


Stade suggestif
• Transmission de Piste mouillée…
l’information au Autobrake ?
CDB et
suggestion d’une
action
• Le CDB peut
décider en
comparant avec
son point de vue

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 326


Stade critique

• L’OPL va critiquer Virage à droite!


Mets ta fiche à
ouvertement les l ’endroit!
positions du CDB La vitesse!

• Ce stade peut être


générateur de
conflit et amener
une inversion du
gradient d’autorité

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 327


Une annonce cabine difficile......
Communiquer est parfois difficile

"Ladies and gentlemen, thank you for choosing to fly with Mandarin
Airlines. As we taxi out to the runway please make yourself
comfortable..… and for those of you sitting on the right side of the
plane..… please ignore our other….. um….. airliner."

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 328


La communication : clé du
CRM

• C ’est grâce à la
communication que
les ressources
peuvent être gérées

• Elle est donc à la


base du CRM.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 329


Communiquer = transférer
une information

PNC

pilote pilote

ATC
avion
OPS

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 330


Différents niveaux de
communication
• Communication verticale
• relie le cockpit à sa
hiérarchie, au constructeur, à
la compagnie
• communication à moyen
terme
• Communication horizontale
• relie le cockpit à
l’environnement
• communication à court terme

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 331


Différents modes de
communication

• L ’écrit
• Le verbe
• Le geste
• Le regard

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 332


L ’importance du contexte

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 333


5 principes pour une
communication efficace

• Savoir poser les questions


• Savoir défendre son point de vue
• Savoir écouter
• Savoir résoudre les conflits
• Savoir critiquer

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 334


Savoir poser les questions
• rechercher
l’information pour ? ?
se forger un point
de vue
• Ne jamais rester
?

?
sur un doute

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 335


Savoir défendre son point
de vue

• Exprimer l’information
• Tenir sa position
jusqu’à ce que les
faits et non l’autorité
nous aient convaincus

Pour en savoir plus


: voir Accident de
UA173

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 336


Savoir écouter

• L’absence d’écoute est


une cause de rupture
du CRM
• L’écoute consomme des
ressources car elle
requiert de l’attention
• Elle nécessite un
collationnement

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 337


Le bon récepteur

• pose des questions


• reformule les
questions
• regarde son
interlocuteur
• celui ci est valorisé

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 338


Le mauvais récepteur

• ne s’intéresse qu’à sa vision des choses


• prend toujours le contre-pied
• on se fait l’avocat du diable
• détourne le débat
• on porte la discussion sur un autre terrain
• ne prête pas attention à la présence de
l’autre

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 339


4 règles d’or pour devenir
un bon récepteur

• Être entendu et être compris


• Être un bon récepteur s’apprend et
requiert un effort
• Savoir recevoir l’information est vital
• Une bonne réception facilite la
communication, élimine les barrières et
prépare le terrain à une bonne
communication en cas de danger

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 340


Savoir résoudre les
conflits

• Conséquence du principe n°2


• Bon conflit:
• problème dans le cockpit
• Mauvais conflit:
• problème hors du cockpit

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 341


Du conflit destructif au
conflit constructif

• Un conflit bien résolu


débouche sur :
• le respect de l ’autre,
• la création de nouvelles
solutions
• la satisfaction d ’une
réussite
• le renfort de l ’équipage et
de son efficacité

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 342


Le rôle du commandant de
bord

• Il appartient au
commandant de bord de
résoudre les conflits.

• 4 règles permettent
d ’arriver à une
résolution de conflit
efficace.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 343


4 règles essentielles pour
résoudre les conflits

• Écouter
• principe n°3
• Se recentrer sur l’action
• Traiter TOUT le conflit
• Être capable d’expliquer sa position
• principe n°2

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 344


Savoir critiquer

• Personne n’est
parfait
Opinion
• Il faut
s’attendre à
être critiqué Feed-back Analyse
• Savoir recevoir
la critique est
aussi important Information
que de savoir
la formuler

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 345


La communication : une
boucle CRM

Défendre son point de vue


Questionner

Écouter
Critiquer

Résoudre les conflits

Décider et agir

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 346


Les automatismes

• Définitions
• Les modes automatiques
• Avantages
• Inconvénients

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 347


Automate et automatisme

• Automate :
• système programmé pour effectuer des
opérations automatiquement que l’équipage
ne doit pas déconnecter en situation normale
• Automatisme :
• système destiné à être activé ou désactivé
par les pilotes selon leurs besoins et sous leur
contrôle

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 348


4 façons de définir les
automatismes

• Remplacement des tâches manuelles


• Présentation des informations sur des
écrans cathodiques
• Utilisation d ’ordinateurs et
calculateurs embarqués
• Utilisation de systèmes de surveillance
et d ’alerte.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 349


3 niveaux d’automatisation

• Du mode manuel au mode tout-


automatique en passant par un
compromis : le semi-automatique

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 350


Le mode manuel

• La charge de travail peut


être très importante en
mode manuel

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 351


Le mode « automatique »
• Le pilote est « exclu de la
boucle »
• On pilote l’avion au travers
des automatismes
• La charge de travail est basse

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 352


Le mode semi-automatique

• Compromis entre les


2 autres modes
• Aide à la
représentation de la
situation

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 353


Avantages de
l’automatisation

• Amélioration des performances


• guidage, précision, durée
• Amélioration des coûts d’exploitation
• consommation, maintenance, équipage
• Fiabilité
• souplesse et redondance
• Révolution des tableaux de bord
• glass cockpit

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 354


Inconvénients de
l’automatisation

• Augmentation de la charge mentale


• Reprise manuelle
• Dégradation du pilotage
• Laxisme
• Ennui
• Fausses alertes

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 355


Augmentation de la
charge mentale

• Logique opaque des


ordinateurs
• Quantité des informations

à intégrer
• Temps de programmation

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 356


Problème de la reprise
manuelle
• Quand le pilote est exclu
de la boucle, il n ’est pas
mentalement préparé à
reprendre les commandes
en cas de défaillance des
automatismes.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 357


Pour en savoir plus
Dégradation des : voir Accident de
KAL801
performances de pilotage

• Perte de « savoir » Il y a 20 kt
de travers

dû au PA On est hors limites


pour le PA pour
l ’atterrissage!
• Tendance à
persister à utiliser
un automatisme
défaillant au lieu
de le couper

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 358


Laxisme

• Tendance à relâcher Il y a 10 kt
Laisse faire le PA
Il est OK jusqu’à
les efforts lors de travers! 15 kt
d’activité routinières
• Perception erronée
de facilité et de
routine due aux
automatismes

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 359


Ennui

• Risque
d’hypovigilance lié
aux automatismes
• Ennui = réponse à
un manque de
stimuli

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 360


Pour en savoir plus
: voir incident

Fausses alertes TCAS

• Défiance des
pilotes vis à
On est au niveau 310 et
vis des on passe les Alpes

automatismes
• tentation de
les
débrancher

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 361


Compréhension de la
situation et décision

• La compréhension de la situation est


indispensable à la décision
• La décision peut donc être biaisée par une
mauvaise compréhension voire une perte
de la compréhension

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 362


Deux niveaux de
compréhension

• Compréhension à deux niveaux :


• individuel
• Niveau de compréhension propre à chaque
individu
• « global » ou équipage
• Niveau de compréhension affecté par de
nombreux facteurs extérieurs

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 363


Évolution du risque en
fonction de la compréhension

• Situation
• Difficulté dans le contexte dynamique d’un vol de
vouloir comprendre et maîtriser l ’ensemble des
paramètres
• Attitude correctrice
• La compréhension de la situation ne doit pas
mobiliser toutes les facultés cognitives de l ’équipage
• La compréhension de la situation représente
néanmoins un gain sécuritaire important.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 364


Non réalisation de
l’objectif

• Situation
• Non réalisation des objectifs attendus par
rapport à des données techniques
• Perte de contrôle de la situation
• Attitude correctrice
• Garder à tout moment des objectifs de
performance

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 365


Abandon des procédures

• Situation
• Attitudes de travail non conformes à la norme
ou différentes de celle du groupe
• Attitude correctrice
• Respecter les consignes compagnie
• Appliquer les check-lists

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 366


Utilisations de procédures
non officielles

• Situation
• Configuration de vol non conforme aux
procédures diffusées et/ou au manuel
technique
• Attitude correctrice
• Respecter la procédure officielle et les
prescriptions du constructeur

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 367


Non respect des
limitations ou minima

• Situation
• Minima et trajectoire non respectés
• Mauvaise gestion des paramètres de vol
• Attitude correctrice
• Se conformer dans tous les cas aux
procédures d ’approche diffusées et aux
consignes définies par l ’exploitant.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 368


Personne ne Pour en savoir plus
: voir Accident de

pilote l’avion EA401

• Situation
• Responsabilité du vol non clairement établie
• Manque de concertation de l ’équipage
• Non suivi du mode de vol
• Attitude correctrice
• Être précis et constant (donc « rigoureux ») dans la
répartition des tâches. Quelles que soient les
circonstances, maintenir l ’attention et la vigilance.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 369


Personne ne regarde
dehors

• Situation
• Cockpit aveugle
• Attitude correctrice
• S’assurer qu’un membre de l’équipage
maintient la surveillance extérieure,
particulièrement à basse altitude et en VMC.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 370


Dégradation de la
communication
• Situation
• Absence de message.
• Transmission erronée. Mauvaise réception.
• Attitude correctrice
• Détection d’un besoin de communication par l’émetteur
• L’information émise codifiée dans un langage approprié et
« contextuel ».
• Le message passe par un « canal » qui peut soit le renforcer,
soit le distordre.
• Le destinataire doit décoder l’information conformément à
l’intention de l’émetteur

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 371


Ambiguïtés

• Situation
• Ambiguïté née de l’indication erronée d’un
instrument.
• Difficulté d’appréciation résultant de la non
concordance entre l’indication de l’instrument et la
position de l’avion.
• Attitude correctrice
• Augmenter les sources d’informations.
• Croiser ou comparer les informations ainsi obtenues
pour en confirmer le contenu.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 372


Contradictions ou écarts
non résolus

• Situation
• Détection d’un écart entre deux situations.
Accumulation des écarts non résolus.
• Attitude correctrice
• Résolution des difficultés dès leur
constatation
• Confrontation des informations entre-elles
pour les valider et motiver les décisions

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 373


Préoccupation ou
distraction
• Situation
• Trop grande attention accordée aux tâches en cours
d’exécution
• Mauvais circuit visuel
• Attitude correctrice
• Ne pas concentrer son attention sur une seule
action.
• Rester en état de vigilance globale et sur l ’ensemble
des actions à effectuer.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 374


Mauvais pressentiment

• Situation
• Installation du doute ou de mauvais
pressentiment dans un environnement connu.
• Difficulté de rationalisation de la situation
• Attitude correctrice
Lever systématiquement les doutes dès qu’ils
apparaissent.

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 375


Jugement et décision
• Processus mental utilisé
pour prendre des
décisions
• Résultat d’une analyse de
la situation en fonction :
• De l’information
• Du temps disponible
• De son propre savoir faire
• Basé sur :
• les perceptions
• la réflexion

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 376


Jugement basé sur les
perceptions

• Très utilisé par les pilotes


• Consomme peu de ressources
• Facile à utiliser
• Risque d’erreur
• Illusions sensorielles

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 377


Jugement basé sur la
réflexion

• Utilisé quand :
• l’information n’est pas tangible
• il y a plusieurs choix possibles
• les risques liés sont difficiles à évaluer
• la décision peut être influencée par des
facteurs externes ou le stress

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 378


Risque interne, risque
externe

• Risque interne (dans le pilote) :


• ne pas savoir
• ne pas avoir le temps
• Risque externe (dans l’environnement) :
• en rapport avec le danger réel
• Mauvaise météo
• Pression temporelle
• De l’évaluation de ces 2 risques découlera une
stratégie d’action

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 379


Prise de risques

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 380


Pour en savoir plus
Modélisation du processus de : voir Accident de
UA232
décision (exemples)

• D : détecter
• E : estimer
• C : choisir
• I : identifier
• D : do (faire)
• E : évaluer (le
résultat)

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 381


Cliquez sur le point
d’interrogation pour lancer
le questionnaire. Attention
ces questionnaires ne sont
pas interactifs, seule la
bonne réponse apparaît

• Questionnaire
• Gestion des ressources de l’équipage

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 382


Questionnaires

1. Introduction aux facteurs humains


2. Limites physiologiques et aéronautique
3. Limites et capacités intellectuelles du
pilote
4. Gestion des ressources de l’équipage

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 383


• Questionnaire
• Introduction aux facteurs humains

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 384


1.

• Dans le transport aérien:


A. la proportion des erreurs humaines dans les
causes d'accidents a doublé entre 1960 et
1990
B. il se produit environ un accident mortel par
million d'heures de vol
C. le taux moyen d'accidents des compagnies
internationales est supérieur à celui des
compagnies domestiques
D. la proportion d'accidents dus aux erreurs
humaines est de l'ordre de 20%

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 385


1.

• Dans le transport aérien:


A. la proportion des erreurs humaines dans les
causes d'accidents a doublé entre 1960 et
1990
B. il se produit environ un accident mortel par
million d'heures de vol
C. le taux moyen d'accidents des compagnies
internationales est Avec
supérieur à celui
un temps de des
compagnies domestiques
vol moyen de 2
D. la proportion d'accidents dus aux erreurs
heures
humaines est de l'ordre de 20%

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 386


 2.
• Les statistiques au niveau mondial montrent
que la sécurité est meilleure:
A. dans les grandes compagnies, car les erreurs
individuelles seront mieux détectées, puisque les
fonctions sont démultipliées
B. dans les petites compagnies car le cumul des fonctions
permet une meilleure détection des erreurs
C. dans les grandes compagnies, par ce que le total
d'erreur est moins grand
D. dans les petites compagnies, car les erreurs sont mieux
détectées

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 387


 2.
• Les statistiques au niveau mondial montrent
que la sécurité est meilleure:
A. dans les grandes compagnies, car les erreurs
individuelles seront mieux détectées, puisque les
fonctions sont démultipliées
B. dans les petites compagnies car le cumul des fonctions
permet une meilleure détection des erreurs
C. dans les grandes compagnies, par ce que le total
Il n’y a pas de chef tout
d'erreur est moins grand puissant cumulant les
D. dans les petites compagnies,
fonctions:car les erreurs
la structure d’un sont mieux
détectées compagnie aérienne est définie
dans le JAR-OPS

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 388


3.

• Le taux d'accident est plus faible pour les


cultures à:
A. masculinité forte et évitement de l'incertitude
faible
B. individualisme fort et distance hiérarchique
faible
C. masculinité faible et évitement de l'incertitude
forte
D. individualisme faible et distance hiérarchique
forte

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 389


3.

• Le taux d'accident est plus faible pour les


cultures à:
A. masculinité forte et évitement de l'incertitude
faible
B. individualisme fort et distance hiérarchique
faible
C. masculinité faible et évitement de l'incertitude
forte
D. individualisme faible et distance hiérarchique
forte

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 390


 4.
• En se basant sur le modèle actuel d'analyse des
accidents, nous voyons que pour les accidents
avec perte totale de l'avion:
A. l'équipage est impliqué comme cause essentielle dans
70% des cas
B. il y a une baisse très nette ces 10 dernières années de
l'implication des équipages
C. les causes dénommées problème avion sont invoquées
dans plus de 50% des cas
D. l'équipage est impliqué comme cause essentielle dans
20% des cas

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 391


 4.
• En se basant sur le modèle actuel d'analyse des
accidents, nous voyons que pour les accidents
avec perte totale de l'avion:
A. l'équipage est impliqué comme cause essentielle dans
70% des cas
B. il y a une baisse très nette ces 10 dernières années de
l'implication des équipages
C. les causes dénommées problème avion sont invoquées
dans plus de 50% des cas
D. l'équipage est impliqué comme cause essentielle dans
20% des cas

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 392


5.

• Un système est tolérant à l'erreur


si:
A. les erreurs sont facilement détectables
B. le pouvoir d'alerte de l'interface est
important
C. aucune erreur n'est possible
D. les erreurs possibles n'ont pas de
conséquences graves 

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 393


5.

• Un système est tolérant à l'erreur


si:
A. les erreurs sont facilement détectables
B. le pouvoir d'alerte de l'interface est
important
C. aucune erreur n'est possible
D. les erreurs possibles n'ont pas de
conséquences graves 

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 394


6.

• Pour qu'une organisation complexe soit


fiable, il faut:
A. que sa structure soit stable et ne se modifie
jamais
B. que son adaptation à un événement
particulier se fasse toujours dans un temps
différé
C. Qu’elle possède une capacité d'auto
organisation
D. Qu’elle ne présente aucune rigidité

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 395


6.

• Pour qu'une organisation complexe soit


fiable, il faut:
A. que sa structure soit stable et ne se modifie
jamais Adaptation pro-
active
B. que son adaptation à un événement
particulier se fasse toujours dans un temps
différé
C. Qu’elle possède une capacité d'auto
organisation
D. Qu’elle ne présente aucune rigidité

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 396


7.

• Les procédures sont des pièces


maîtresses de la sécurité et pour éviter
les incohérences, on doit trouver dans
l'ordre (filiation):
A. philosophie -> procédure -> doctrine -> tache
B. philosophie -> doctrine -> tache -> procédure
C. doctrine -> philosophie -> procédure -> tache
D. philosophie -> doctrine -> procédure -> tache

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 397


7.

• Les procédures sont des pièces


maîtresses de la sécurité et pour éviter
les incohérences, on doit trouver dans
l'ordre (filiation):
A. philosophie -> procédure -> doctrine -> tache
B. philosophie -> doctrine -> tache -> procédure
C. doctrine -> philosophie -> procédure -> tache
D. philosophie -> doctrine -> procédure -> tache

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 398


8.

• L'adaptation pro-active:
A. s'appuie sur les rapports enquête accident
B. ne concerne que les acteurs de première ligne
C. s'appuie sur le retour d'expérience et
l'analyse des vols
D. est l'exploration systématique des modes de
défaillance avant la mise en service

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 399


8.

• L'adaptation pro-active:
A. s'appuie sur les rapports enquête accident
B. ne concerne que les acteurs de première ligne
C. s'appuie sur le retour d'expérience et
l'analyse des vols
D. est l'exploration systématique des modes de
défaillance avant la mise en service

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 400


9.
• Une politique de sécurité aéronautique, pour
être efficace doit:
A. demander aux pilotes d'augmenter leurs
connaissances car un pilote expert ne commet plus
d'erreurs
B. interdire aux pilotes de fonctionner sur un mode
routinier, générateur d'erreurs de routine
C. accepter que des erreurs seront produites et chercher
à limiter leurs conséquences
D. motiver les pilotes pour qu'il soient attentifs et, ainsi,
ne commettent plus d'erreurs

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 401


9.
• Une politique de sécurité aéronautique, pour
être efficace doit:
A. demander aux pilotes d'augmenter leurs
connaissances car un pilote expert ne commet plus
d'erreurs
B. interdire aux pilotes de fonctionner sur un mode
routinier, générateur d'erreurs de routine
C. accepter que des erreurs seront produites et chercher
à limiter leurs conséquences
D. motiver les pilotes pour qu'il soient attentifs et, ainsi,
ne commettent plus d'erreurs

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 402


10.
• La sécurité en aéronautique dispose de
plusieurs modèles qui servent à l'analyse des
causes de défaillance
A. le modèle DECIDE décrit comment la hiérarchie doit
prend ses décisions
B. le modèle SHELL permet d'identifier les différentes
interfaces techniques et humaines
C. le modèle SECURE permet d'identifier les lieux et
moments de défaillances dans les procédures
D. le modèle de Reason montre qu'un système sûr assure
une étanchéité totale à tous les niveaux

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 403


10.
• La sécurité en aéronautique dispose de
plusieurs modèles qui servent à l'analyse des
causes de défaillance
A. le modèle DECIDE décrit comment la hiérarchie doit
prend ses décisions
B. le modèle SHELL permet d'identifier les différentes
interfaces techniques et humaines
C. le modèle SECURE permet d'identifier les lieux et
moments de défaillances dans les procédures
D. le modèle de Reason montre qu'un système sûr assure
une étanchéité totale à tous les niveaux

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 404


11.

• Dans une démarche de sécurité,


comprendre les mécanismes des erreurs
A. aide à les détecter, les anticiper et les éviter
en partie
B. est important pour les éradiquer totalement
C. est important pour situer la culpabilité
D. n'est pas nécessaire au pilote puisque le
grand système met en place les protections

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 405


11.

• Dans une démarche de sécurité,


comprendre les mécanismes des erreurs
A. aide à les détecter, les anticiper et les éviter
en partie
B. est important pour les éradiquer totalement
C. est important pour situer la culpabilité
D. n'est pas nécessaire au pilote puisque le
grand système met en place les protections

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 406


12.
• Sur le schéma suivant, selon
Faverge, la distance dirigeant
opérationnelle entre les
deux exécutants E2 et E3 D
est:
A. 4 puisqu'il faut franchir 4
segments
M1 M2
B. 0 puisqu'il sont au même
niveau
C. 1 puisqu'ils sont dans 2
services voisins
E1 E2 E3 E4
D. 2 puisqu'ils sont à 2
segments du dirigeant executants
commun

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 407


12.
• Sur le schéma suivant, selon
Faverge, la distance dirigeant
opérationnelle entre les
deux exécutants E2 et E3 D
est:
A. 4 puisqu'il faut franchir 4
segments
M1 M2
B. 0 puisqu'il sont au même
niveau
C. 1 puisqu'ils sont dans 2
services voisins
E1 E2 E3 E4
D. 2 puisqu'ils sont à 2
segments du dirigeant executants
commun

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 408


• Questionnaire
• Limites physiologiques et aéronautique

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 409


1.

• Les accélérations sur l'axe Gz:


A. ne provoquent d'effet que sur le système
cardiovasculaire
B. peuvent être responsables d'illusions
sensorielles
C. n'ont pas d'effet physiologiques
D. n'ont d'effet que lorsqu'elles atteignent des
valeurs importantes (3 G ou plus)

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 410


1.

• Les accélérations sur l'axe Gz:


A. ne provoquent d'effet que sur le système
cardiovasculaire
B. peuvent être responsables d'illusions
sensorielles
C. n'ont pas d'effet physiologiques
D. n'ont d'effet que lorsqu'elles atteignent des
valeurs importantes (3 G ou plus)

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 411


2.
• En cas de température très élevée en
cabine, due par exemple à une escale en
pays chaud et à une panne d'APU,
l'homme lutte contre l'hyperthermie par:
A. la sudation et la vasodilatation, sans aucun
risque puisqu'il y a eu adaptation
B. la sudation dont l'efficacité est d'autant plus
grande que l'hygrométrie est forte
C. la sudation, dont l'efficacité est d'autant plus
grande que l'hygrométrie ambiante est faible
D. la vasodilatation des vaisseaux sanguins

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 412


2.
• En cas de température très élevée en
cabine, due par exemple à une escale en
pays chaud et à une panne d'APU,
l'homme lutte contre l'hyperthermie par:
A. la sudation et la vasodilatation, sans aucun
risque puisqu'il y a eu adaptation
B. la sudation dont l'efficacité est d'autant plus
grande que l'hygrométrie est forte
C. la sudation, dont l'efficacité est d'autant plus
grande que l'hygrométrie ambiante est faible
D. la vasodilatation des vaisseaux sanguins

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 413


3.
• Pour disposer d’une bonne vision nocturne, un
pigment, la rhodopsine, est nécessaire
A. et elle n'est pas affecté par un éclairage intense de
quelques secondes
B. et demande un temps minimal de 10 minutes dans un
éclairage de faible intensité pour se reconstituer
C. et demande un temps minimal de 25 minutes dans un
éclairage de faible intensité pour se reconstituer
D. pour permettre l'adaptation des cônes

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 414


3.
• Pour disposer d’une bonne vision nocturne, un
pigment, la rhodopsine, est nécessaire
A. et elle n'est pas affecté par un éclairage intense de
quelques secondes
B. et demande un temps minimal de 10 minutes dans un
éclairage de faible intensité pour se reconstituer
C. et demande un temps minimal de 25 minutes dans un
éclairage de faible intensité pour se reconstituer
D. pour permettre l'adaptation des cônes

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 415


4.

• La vigilance:
A. est le terme scientifique qui représente l’état
d'activation du système nerveux
périphérique
B. est suffisante à l'attention
C. est nécessaire et suffisante à l'attention
D. est nécessaire à l'attention

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 416


4.

• La vigilance:
A. est le terme scientifique qui représente l’état
d'activation du système nerveux
périphérique
B. est suffisante à l'attention
C. est nécessaire et suffisante à l'attention
D. est nécessaire à l'attention

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 417


5.

• Lors d’une élévation de l'altitude cabine


vers 13000 ft, les signes cliniques:
A. peuvent ressembler à ceux de l'hypoglycémie
B. peuvent être une perte de conscience ou une
convulsion
C. sont encore absents
D. apparaissent car l'hémoglobine est
totalement saturée

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 418


5.

• Lors d’une élévation de l'altitude cabine


vers 13000 ft, les signes cliniques:
A. peuvent ressembler à ceux de l'hypoglycémie
B. peuvent être une perte de conscience ou une
convulsion
C. sont encore absents
D. apparaissent car l'hémoglobine est
totalement saturée

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 419


6.

• La sensation de faim doit être


combattue partiellement en:
A. mangeant des sucres lents
B. mangeant des cacahuètes
C. mangeant des sucreries
D. buvant du café sucré

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 420


6.

• La sensation de faim doit être


combattue partiellement en:
A. mangeant des sucres lents
B. mangeant des cacahuètes
C. mangeant des sucreries
D. buvant du café sucré

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 421


7.

• Les besoins alimentaires quotidiens pour


un pilote, exprimés en calories, sont en
moyenne de:
A. 2400 cal pour un homme, 2000 pour une
femme
B. 10000 cal pour un homme, 8000 pour une
femme
C. 5000 cal pour un homme, 4000 pour une
femme
D. 1200 cal pour un homme, 1000 pour une
femme

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 422


7.

• Les besoins alimentaires quotidiens pour


un pilote, exprimés en calories, sont en
moyenne de:
A. 2400 cal pour un homme, 2000 pour une
femme
B. 10000 cal pour un homme, 8000 pour une
femme
C. 5000 cal pour un homme, 4000 pour une
femme
D. 1200 cal pour un homme, 1000 pour une
femme

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 423


8.

• Parmi les phénomènes suivants, celui qui


gouverne la quantité d'oxygène
transporté dans le sang est:
A. la pression partielle en oxygène (pO2)
B. la pression partielle en azote (pN2)
C. la pression partielle en monoxyde carbone
(pCO)
D. la pression partielle en gaz carbonique
(pCO2)

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 424


8.

• Parmi les phénomènes suivants, celui qui


gouverne la quantité d'oxygène
transporté dans le sang est:
A. la pression partielle en oxygène (pO2)
B. la pression partielle en azote (pN2)
C. la pression partielle en monoxyde carbone
(pCO)
D. la pression partielle en gaz carbonique
(pCO2)

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 425


9.
• Un pilote sur un vol long courrier de nuit pour
avoir un performance optimale à l'arrivée doit:
A. briser la monotonie par des pôles d'intérêt pour éviter
l'engourdissement cérébral et le sommeil
B. conserver un lumière maximale au cockpit, car la semi
obscurité est un puissant inducteur de sommeil
C. bouger le plus possible pour éviter l'endormissement
D. s'accorder une petite phase de sommeil

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 426


9.
• Un pilote sur un vol long courrier de nuit pour
avoir un performance optimale à l'arrivée doit:
A. briser la monotonie par des pôles d'intérêt pour éviter
l'engourdissement cérébral et le la
La sieste sommeil
plus efficace
est celle qui
B. conserver un lumière maximale au se termine car
cockpit, 1 la semi
heure avantde
obscurité est un puissant inducteur l’arrivé
sommeil
C. bouger le plus possible pour éviter l'endormissement
D. s'accorder une petite phase de sommeil

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 427


10.

• La performance visuelle d'un pilote varie


avec l'âge. La presbytie est fréquente
après 45 ans. Elle nécessite une
correction pour:
A. la vision intermédiaire, avec des verres
convexes
B. la vision de près, avec une lentille externe
C. la vision de loin, avec des lentilles de contact
D. la vision de nuit , avec des verres à double
foyer

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 428


10.

• La performance visuelle d'un pilote varie


avec l'âge. La presbytie est fréquente
après 45 ans. Elle nécessite une
correction pour:
A. la vision intermédiaire, avec des verres
convexes
B. la vision de près, avec une lentille externe
C. la vision de loin, avec des lentilles de contact
D. la vision de nuit , avec des verres à double
foyer

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 429


11.

• Le transport en oxygène dans le


sang se fait principalement:
A. sur la bilirubine
B. sur la surface externe des globules rouges
C. grâce à un transporteur moléculaire
particulier l'hémoglobine
D. sous forme dissoute

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 430


11.

• Le transport en oxygène dans le


sang se fait principalement:
A. sur la bilirubine
B. sur la surface externe des globules rouges
C. grâce à un transporteur moléculaire
particulier l'hémoglobine
D. sous forme dissoute

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 431


12.

• Un pilote doit, en cas de dépressurisation


rapide de la cabine:
A. mettre d'abord l'avion en descente, la pose de
son masque pouvant être différée du temps
de conscience utile
B. éviter de parler, jusqu'à la mise du masque
pour garder son air pulmonaire
C. bloquer sa respiration jusqu'à la pose de son
masque
D. garder la glotte ouverte pour laisser fuir l'air
et éviter la surpression pulmonaire

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 432


12.

• Un pilote doit, en cas de dépressurisation


rapide de la cabine:
A. mettre d'abord l'avion en descente, la pose de
son masque pouvant être différée du temps
de conscience utile
B. éviter de parler, jusqu'à la mise du masque
pour garder son air pulmonaire
C. bloquer sa respiration jusqu'à la pose de son
masque
D. garder la glotte ouverte pour laisser fuir l'air
et éviter la surpression pulmonaire

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 433


13.

• La vision centrale permet de:


A. voir les couleurs sur un écran cathodique
B. s'adapter à l'obscurité extérieure dans les
approches de nuit
C. voir ce qui est au centre du champ visuel
D. détecter les objets en mouvement

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 434


13.

• La vision centrale permet de:


A. voir les couleurs sur un écran cathodique
B. s'adapter à l'obscurité extérieure dans les
approches de nuit
C. voir ce qui est au centre du champ visuel
D. détecter les objets en mouvement

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 435


14.

• Le mal des transports peut être


combattu avec des médicaments
appropriés mais aussi en:
A. effectuant des mouvements de la tête
B. se levant
C. recherchant un maximum d'informations
visuelles
D. s'allongeant

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 436


14.

• Le mal des transports peut être


combattu avec des médicaments
appropriés mais aussi en:
A. effectuant des mouvements de la tête
B. se levant
C. recherchant un maximum d'informations
visuelles
D. s'allongeant

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 437


15.

• Une bonne connaissance de ses


propres limites physiologiques, par
exemple en altitude
A. est indispensable au métier de pilote
B. est sans effet sur la performance en vol
C. n'est pas nécessaire puisque les règlements
nous protègent
D. est sans effet sur l'adaptation à
l'environnement

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 438


15.

• Une bonne connaissance de ses


propres limites physiologiques, par
exemple en altitude
A. est indispensable au métier de pilote
B. est sans effet sur la performance en vol
C. n'est pas nécessaire puisque les règlements
nous protègent
D. est sans effet sur l'adaptation à
l'environnement

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 439


16.

• Le sommeil est indispensable à l'homme


et:
A. la récupération du décalage horaire vers l'Est
est plus rapide que vers l'Ouest
B. la performance a tendance à se dégrader
lentement au delà de 8 heures
C. la performance intellectuelle est plus sensible
à la privation de sommeil profond qu'à la
privation de sommeil paradoxal
D. la performance commence à se dégrader
lentement au delà de 16 heures d'éveil

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 440


16.

• Le sommeil est indispensable à l'homme


et:
A. la récupération du décalage horaire vers l'Est
est plus rapide que vers l'Ouest
B. la performance a tendance à se dégrader
lentement au delà de 8 heures
C. la performance intellectuelle est plus sensible
à la privation de sommeil profond
Début de la pente qu'à la
privation de sommeildescendante
paradoxal de la
courbe duàrythme
D. la performance commence se dégrader
lentement au delà de 16circadien
heures d'éveil

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 441


17.

• L'illusion autocinétique produit une


sensation erronée de mouvement d'un
point lumineux fixe (étoile, feu au sol)
A. elle est due à la fixité momentanée de l’œil
B. elle se produit lorsque les références visuelles
sont importantes
C. pour la supprimer il faut éviter de fixer le
point et augmenter l'éclairage du poste
D. pour la supprimer il faut fixer le point et
diminuer l'éclairage du poste

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 442


17.

• L'illusion autocinétique produit une


sensation erronée de mouvement d'un
point lumineux fixe (étoile, feu au sol)
A. elle est due à la fixité momentanée de l’œil
B. elle se produit lorsque les références visuelles
sont importantes
C. pour la supprimer il faut éviter de fixer le
point et augmenter l'éclairage du poste
D. pour la supprimer il faut fixer le point et
diminuer l'éclairage du poste

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 443


18.

• Parmi les facteurs suivants, celui


qui peut influencer de manière
importante la tolérance à l'hypoxie
d'altitude est:
A. la consommation de café
B. la consommation de tabac
C. le degré hygrométrique de l'air
D. la vie en zone rurale

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 444


18.

• Parmi les facteurs suivants, celui


qui peut influencer de manière
importante la tolérance à l'hypoxie
d'altitude est:
A. la consommation de café
B. la consommation de tabac
Le « bon air » n’a aucun
C. le degré hygrométrique de l'air
effet sur l’hypoxie s’il n’est
pas associé à l’altitude
D. la vie en zone rurale

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 445


19.
• Le faible degré hygrométrique d'une cabine
pressurisée peut (choisir les bonnes réponses):
A. provoquer, comme premier signe, une grande soif
B. provoquer une irritation des yeux
C. entraîner un assèchement de la peau, responsable de
son vieillissement
D. être totalement compensé par l'absorption régulière de
thé ou de café
E. être remonté au niveau idéal par l'installation
d'humidificateurs
F. provoquer des urines foncées, signe qu'un absorption
d'eau est nécessaire

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 446


19.
• Le faible degré hygrométrique d'une cabine
pressurisée peut :
A. provoquer, comme premier signe, une grande soif
B. provoquer une irritation des yeux
C. entraîner un assèchement de la peau, responsable de
son vieillissement
D. être totalement compensé par l'absorption régulière de
thé ou de café
E. être remonté au niveau idéal par l'installation
d'humidificateurs
F. provoquer des urines foncées, signe qu'un absorption
d'eau est nécessaire

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 447


20.

• Sur une piste très large, on a une


sensation
A. d'approche haute et le risque de se poser long
B. d'approche basse et le risque de se poser
court
C. d'approche basse et le risque de se poser long
D. d'approche haute et le risque de se poser
court

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 448


20.

• Sur une piste très large, on a une


sensation
A. d'approche haute et le risque de se poser long
B. d'approche basse et le risque de se poser
court
C. d'approche basse et le risque de se poser long
D. d'approche haute et le risque de se poser
court

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 449


21.

• L'effet Coriolis provoque une


sensation erronée de rotation et
éventuellement la nausée
A. il est déclenché par le saccule
B. il se déclenche par un mouvement de la tête
en virage
C. il est déclenché par l'utricule
D. il se supprime par un mouvement de la tête
en virage

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 450


21.

• L'effet Coriolis provoque une


sensation erronée de rotation et
éventuellement la nausée
A. il est déclenché par le saccule
B. il se déclenche par un mouvement de la tête
en virage
C. il est déclenché par l'utricule
D. il se supprime par un mouvement de la tête
en virage

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 451


22.
• La maladie de décompression d'altitude ou
dysbarisme est rare mais très dangereuse et
peut survenir:
A. quand la pression partielle en azote de l'air inspiré
devient supérieure à celle de l'azote contenu dans les
tissus
B. typiquement lors d'une descente d'urgence, avec de
plus hémorragie de bulles sanguines dans les poumons
C. quand la fraction en oxygène de l'air inspiré baisse au
dessous de 13% avec l'élévation d'altitude
D. quand le pilote effectue une montée rapide supérieure
à 18000 ft cabine

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 452


22.
• La maladie de décompression d'altitude ou
dysbarisme est rare mais très dangereuse et
peut survenir:
A. quand la pression partielle en azote de l'air inspiré
devient supérieure à celle de l'azote contenu dans les
tissus
B. typiquement lors d'une descente d'urgence, avec de
plus hémorragie de bulles sanguines dans les poumons
C. quand la fraction en oxygène de l'air inspiré baisse au
dessous de 13% avec l'élévation d'altitude
D. quand le pilote effectue une montée rapide supérieure
à 18000 ft cabine

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 453


23.

• Un petit apéritif et deux verres de vin


donnent, au bout de six heures, une
alcoolémie:
A. suffisante pour allonger notablement les
temps de réaction
B. identique chez un homme et une femme de
même poids
C. provoquant les mêmes modifications
physiologiques au sol et en altitude
D. sans importance, car presque totalement
éliminée

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 454


23.

• Un petit apéritif et deux verres de vin


donnent, au bout de six heures, une
alcoolémie:
A. suffisante pour allonger notablement les
temps de réaction
B. identique chez un homme et une femme de
même poids
C. provoquant les mêmes modifications
physiologiques au sol et en altitude
D. sans importance, car presque totalement
éliminée

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 455


24.

• Durant le sommeil profond, le


phénomène suivant se produit:
A. la récupération physique
B. la fixation des souvenirs dans la mémoire
C. le rêve
D. la restauration des capacités d'intention

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 456


24.

• Durant le sommeil profond, le


phénomène suivant se produit:
A. la récupération physique
B. la fixation des souvenirs dans la mémoire
C. le rêve
D. la restauration des capacités d'intention

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 457


25.

• Le temps de conscience utile pour


une décompression progressive à
40000 ft se situe:
A. entre 45 secondes et 1 minute 30 secondes
B. aux environs de 12 secondes
C. entre 18 et 25 secondes suivant l'activité du
pilote
D. aux environs de 3 minutes

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 458


25.

• Le temps de conscience utile pour


une décompression progressive à
40000 ft se situe:
A. entre 45 secondes et 1 minute 30 secondes
B. aux environs de 12 secondes
C. entre 18 et 25 secondes suivant l'activité du
pilote
D. aux environs de 3 minutes

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 459


26.

• Pour avoir une alimentation


équilibrée, il faut:
A. associer protides, glucides et lipides
B. faire deux repas maximum par jour
C. dissocier protides, glucides et lipides
D. consommer des aliments raffinés

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 460


26.

• Pour avoir une alimentation


équilibrée, il faut:
A. associer protides, glucides et lipides
B. faire deux repas maximum par jour
C. dissocier protides, glucides et lipides
D. consommer des aliments raffinés

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 461


27.
• L'illusion sensorielle que ressent un pilote lors
d’une approche à vue, de nuit, sur un aérodrome
très éclairé situé dans une zone sombre, sans
référence à un plan de descente, l'amène à:
A. passer au dessous du plan
B. conserver facilement un angle constant entre l'horizon
et le seuil de piste
C. demander une augmentation de l'éclairage de piste
D. passer au dessus du plan

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 462


27.
• L'illusion sensorielle que ressent un pilote lors
d’une approche à vue, de nuit, sur un aérodrome
très éclairé situé dans une zone sombre, sans
référence à un plan de descente, l'amène à:
A. passer au dessous du plan
B. conserver facilement un angle constant entre l'horizon
et le seuil de piste
C. demander une augmentation de l'éclairage de piste
D. passer au dessus du plan

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 463


28.

• L'altitude cabine à laquelle la


performance en vision nocturne
chute d'environ 10% par hypoxie,
est de:
A. 14000 ft
B. 12000 ft
C. 5000 ft
D. 10000 ft

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 464


28.

• L'altitude cabine à laquelle la


performance en vision nocturne
chute d'environ 10% par hypoxie,
est de:
A. 14000 ft
B. 12000 ft
C. 5000 ft
D. 10000 ft

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 465


29.

• La cause la plus fréquente


d'incapacité d'un pilote en vol est
due à:
A. une crise de colique néphrétique
B. un désordre psychique
C. un problème cardiaque
D. une intoxication alimentaire

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 466


29.

• La cause la plus fréquente


d'incapacité d'un pilote en vol est
due à:
A. une crise de colique néphrétique
B. un désordre psychique
C. un problème cardiaque
D. une intoxication alimentaire

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 467


30.

• Le temps nécessaire pour une


adaptation optimale de la vision
chez l'homme est:
A. nul
B. de 25 minutes
C. de 5 minutes
D. de 30 secondes

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 468


30.

• Le temps nécessaire pour une


adaptation optimale de la vision
chez l'homme est:
A. nul
B. de 25 minutes
C. de 5 minutes
D. de 30 secondes

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 469


31.

• Une accélération sur l'axe


longitudinal de l'avion Gx:
A. provoque un début de voile gris
B. provoque une augmentation importante de
la fréquence cardiaque
C. ne provoque jamais aucun effet
D. peut provoquer des illusions sensorielles

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 470


31.

• Une accélération sur l'axe


longitudinal de l'avion Gx:
A. provoque un début de voile gris
B. provoque une augmentation importante de
la fréquence cardiaque
C. ne provoque jamais aucun effet
D. peut provoquer des illusions sensorielles

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 471


32.

• A la suite d'une décompression


explosive à 35000 ft, le temps de
conscience utile qui permet de
mettre son masque à oxygène est
de:
A. 5 minutes
B. 45 secondes
C. 20 secondes
D. 5 secondes

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 472


32.

• A la suite d'une décompression


explosive à 35000 ft, le temps de
conscience utile qui permet de
mettre son masque à oxygène est
de:
A. 5 minutes
B. 45 secondes
C. 20 secondes
D. 5 secondes

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 473


33.

• A propos de l'alcool, on peut dire


A. qu'en petite quantité, il augmente la
confiance en soi donc la sécurité
B. qu'il ne modifie pas les réflexes jusqu'à 0,8
g/l
C. qu'il diminue dans le sang, à partir de
l'ingestion, à raison de 0,5 g/l par heure
D. qu'il aggrave les effets d'hypoxie d'altitude

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 474


33.

• A propos de l'alcool, on peut dire


A. qu'en petite quantité, il augmente la
confiance en soi donc la sécurité
B. qu'il ne modifie pas les réflexes jusqu'à 0,8
g/l
C. qu'il diminue dans le sang, à partir de
l'ingestion, à raison de 0,5 g/l par heure
D. qu'il aggrave les effets d'hypoxie d'altitude

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 475


34.

• Pour avoir une bonne performance


au décollage, le niveau de stress du
pilote:
A. doit être moyen
B. n’a aucune influence
C. doit être intense
D. doit être nul

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 476


34.

• Pour avoir une bonne performance


au décollage, le niveau de stress du
pilote:
A. doit être moyen
B. n’a aucune influence
C. doit être intense
D. doit être nul

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 477


35.
• En cas de situation de stress en vol, pour
améliorer la sécurité et la performance, il faut:
A. permettre à chacun de travailler en autonome pour
éviter la propagation des angoisses individuelles du
groupe
B. faire fonctionner au mieux les capacités de synergie de
l'équipage pour utiliser les ressources
C. nier le danger pour faire chuter la pression
D. diminuer le nombre des communications entre les
membres de l'équipage

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 478


35.
• En cas de situation de stress en vol, pour
améliorer la sécurité et la performance, il faut:
A. permettre à chacun de travailler en autonome pour
éviter la propagation des angoisses individuelles du
groupe
B. faire fonctionner au mieux les capacités de synergie de
l'équipage pour utiliser les ressources
C. nier le danger pour faire chuter la pression
D. diminuer le nombre des communications entre les
membres de l'équipage

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 479


36.

• Sous un stress important, l'effet de


régression conduit à:
A. l'oubli des apprentissages les plus récents et
au retour à un apprentissage antérieur même
inadapté
B. la polarisation sur un seul aspect du problème
C. une pensée réductive, aux hypothèses peu
nombreuses
D. une réduction de la prise en compte des
paramètres

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 480


36.

• Sous un stress important, l'effet de


régression conduit à:
A. l'oubli des apprentissages les plus récents et
au retour à un apprentissage antérieur même
inadapté
B. la polarisation sur un seul aspect du problème
C. une pensée réductive, aux hypothèses peu
nombreuses
D. une réduction de la prise en compte des
paramètres

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 481


37.

• Un stress important change le


métabolisme de l'organisme et:
A. empêche la mémorisation des situations
difficiles
B. amène à une efficacité de coordination
renforcée de l'équipage devant la difficulté
C. augmente l'énergie globale disponible ainsi
que la force musculaire par mobilisation du
sucre stocké
D. facilite les communications professionnelles
avec le contrôle aérien

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 482


37.

• Un stress important change le


métabolisme de l'organisme et:
A. empêche la mémorisation des situations
difficiles But du stress
B. amène à une efficacité de coordination
renforcée de l'équipage devant la difficulté
C. augmente l'énergie globale disponible ainsi
que la force musculaire par mobilisation du
sucre stocké
D. facilite les communications professionnelles
avec le contrôle aérien

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 483


38.

• Le déroulement du stress obéit à un


mécanisme:
A. physiologique aisément contrôlable par la
volonté
B. psychologique faiblement contrôlable par la
volonté
C. physiologique faiblement contrôlable par la
volonté
D. psychologique aisément contrôlable par la
volonté

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 484


38.

• Le déroulement du stress obéit à un


mécanisme:
A. physiologique aisément contrôlable par la
volonté
B. psychologique faiblement contrôlable par la
volonté
C. physiologique faiblement contrôlable par la
volonté
D. psychologique aisément contrôlable par la
volonté

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 485


39.
• Selon le modèle su syndrome général
d'adaptation de Seyle on trouve,
immédiatement après le signal stressant:
A. une phases de résistance, avec baisse du niveau de
mobilisation et présence d'adrénaline
B. une phase d'alarme, avec baisse du niveau de
mobilisation et présence d'adrénaline
C. une phase d'alarme avec baisse du niveau de
mobilisation et présence de cortisol
D. une phase d'alarme, avec hausse du niveau de
mobilisation et présence d'adrénaline

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 486


39.
• Selon le modèle su syndrome général
d'adaptation de Seyle on trouve,
immédiatement après le signal stressant:
A. une phases de résistance, avec baisse du niveau de
mobilisation et présence d'adrénaline
B. une phase d'alarme, avec baisse du niveau de
mobilisation et présence d'adrénaline
C. une phase d'alarme avec baisse du niveau de
mobilisation et présence de cortisol
D. une phase d'alarme, avec hausse du niveau de
mobilisation et présence d'adrénaline

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 487


40.

• Quand une situation stressante se


produit dans un cockpit:
A. chacun passera le break-point au même
instant puisque la situation est la même
B. il peut être judicieux de déformer la réalité,
pour faire baisser le niveau de stress
C. il est recommandé au commandant de
reprendre les commandes
D. un peu d'humour est souvent utile

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 488


40.

• Quand une situation stressante se


produit dans un cockpit:
A. chacun passera le break-point au même
instant puisque la situation est la même
B. il peut être judicieux de déformer la réalité,
pour faire baisser le niveau de stress
C. il est recommandé au commandant de
reprendre les commandes
D. un peu d'humour est souvent utile

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 489


41.

• L'anxiété
A. est liée à un danger imaginé
B. est un phénomène mineur
C. est lié à un danger réel
D. n'est pas alimenté par la mémoire du stress

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 490


41.

• L'anxiété
A. est liée à un danger imaginé
B. est un phénomène mineur
C. est lié à un danger réel
D. n'est pas alimenté par la mémoire du stress

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 491


42.

• L’apport d’oxygène en surpression


est indispensable en cas de
dépressurisation au dessus de :
A. 35000ft
B. 38000ft
C. 40000ft
D. Dans tous les cas au-dessus du FL140

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 492


42.

• L’apport d’oxygène en surpression


est indispensable en cas de
dépressurisation au dessus de :
A. 35000ft
Le livre « Mermoz »
B. 38000ft retient 35000ft
Les JAA retiennent
C. 40000ft 38000ft
D. Dans tous les cas au-dessus du retenir
Pour l’examen FL140
38000ft

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 493


• Questionnaire
• Limites et capacités intellectuelles du pilote

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 494


1.

• Les projets d'action


A. sont de simples recopies mentales de
procédures
B. sont des représentations mentales que le
sujet se forme de taches à accomplir
C. ne sont pas nécessaires à la compréhension
puisque basés sur l'observation
D. sont faciles à remettre en cause chez
l'expert

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 495


1.

• Les projets d'action


A. sont de simples recopies mentales de
procédures
B. sont des représentations mentales que le
sujet se forme de taches à accomplir
C. ne sont pas nécessaires à la compréhension
puisque basés sur l'observation
D. sont faciles à remettre en cause chez
l'expert

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 496


2.

• La charge de travail:
A. est proportionnelle au nombre d'actions à
accomplir
B. est égale à la proportion des ressources
disponibles investies dans l'action
C. est indépendante de la confiance
D. est optimale vers 30% et procure alors la
meilleure performance de l'opérateur

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 497


2.

• La charge de travail:
A. est proportionnelle au nombre d'actions à
accomplir
B. est égale à la proportion des ressources
disponibles investies dans l'action
C. est indépendante de la confiance
D. est optimale vers 30% et procure alors la
meilleure performance de l'opérateur

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 498


3.

• L'attention
A. concerne des actions non conscientes
lorsque l'on a affaire à un stimulus saillant
B. est l'application volontaire de ses ressources
cognitives à un objet ou un sujet donné
C. permet, chez l'expert de changer de tâche
au moindre appel
D. est nécessaire au pilote débutant, puis
devient vigilance chez l'expert

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 499


3.

• L'attention
A. concerne des actions non conscientes
lorsque l'on a affaire à un stimulus saillant
B. est l'application volontaire de ses ressources
cognitives à un objet ou un sujet donné
C. permet, chez l'expert de changer de tâche
au moindre appel
D. est nécessaire au pilote débutant, puis
devient vigilance chez l'expert

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 500


4.
• Un pilote acquiert au cours de sa qualification
machine un noyau de connaissances. Dans les
mois qui suivent:
A. pour une bonne sécurité, l'ensemble de ses connaissances
doit rester strictement identique au noyau initial
B. il est normal qu'il entre immédiatement dans une phase de
rétraction qui sera corrigé par le stage de perfectionnement
C. il est normal qu'il se livre à une phase d'exploration active
pour régler son niveau de confiance dans le système
D. il faut proscrire toute exploration, car ceci est dangereux

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 501


4.
• Un pilote acquiert au cours de sa qualification
machine un noyau de connaissances. Dans les
mois qui suivent:
A. pour une bonne sécurité, l'ensemble de ses connaissances
doit rester strictement identique au noyau initial
B. il est normal qu'il entre immédiatement dans une phase de
rétraction qui sera corrigé par le stage de perfectionnement
C. il est normal qu'il se livre à une phase d'exploration active
pour régler son niveau de confiance dans le système
D. il faut proscrire toute exploration, car ceci est dangereux

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 502


5.

• La mémoire de travail
A. est très grande puisqu'elle contient les
données nécessaires à la profession
B. résiste bien aux interruptions
C. a une durée limitée à quelques heures
D. stocke les connaissances sur la situation
courante qui ne méritent pas d'être apprises
définitivement

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 503


5.

• La mémoire de travail
A. est très grande puisqu'elle contient les
données nécessaires à la profession
B. résiste bien aux interruptions
C. a une durée limitée à quelques heures
D. stocke les connaissances sur la situation
courante qui ne méritent pas d'être apprises
définitivement

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 504


6.
• Lors d’une qualification machine, selon le
modèle d'acquisition d'expertise d'Anderson, on
trouve 3 stades dont:
A. le stade cognitif avec développement de règles et de
schémas spécifiques à la nouvelle machine
B. le stade cognitif avec acquisition de connaissances
déclaratives telles que connaissance des circuits, etc.…
C. le stade autonome qui est le premier stade vrai de
l'expérience avec risque de sur confiance associé
D. le stade associatif dans lequel la connaissance devient
machinale

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 505


6.
• Lors d’une qualification machine, selon le
modèle d'acquisition d'expertise d'Anderson, on
trouve 3 stades dont:
A. le stade cognitif avec développement de règles et de
schémas spécifiques à la nouvelle machine
B. le stade cognitif avec acquisition de connaissances
déclaratives telles que connaissance des circuits, etc.…
C. le stade autonome qui est le premier stade vrai de
l'expérience avec risque de sur confiance associé
D. le stade associatif dans lequel la connaissance devient
machinale

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 506


7.

• L'attention représente un effort


conscient qui porte sur:
A. un objet d'intérêt particulier tel que
raisonnement, geste, accès à la mémoire ou
perception du monde extérieur
B. toutes les informations utiles dans une
situation donnée
C. plusieurs objets d'intérêt en même temps
D. le contrôle de notre niveau de vigilance

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 507


7.

• L'attention représente un effort


conscient qui porte sur:
A. un objet d'intérêt particulier tel que
raisonnement, geste, accès à la mémoire ou
perception du monde extérieur
B. toutes les informations utiles dans une
situation donnée
C. plusieurs objets d'intérêt en même temps
D. le contrôle de notre niveau de vigilance

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 508


8.

• La mémoire à long terme de


l'homme
A. est une mémoire active, recomposant les
connaissances en permanence
B. peut être considérée comme un hangar
dans lequel on stocke des connaissances les
unes après les autres
C. est facile d'accès
D. est volatile, avec perte de la connaissance

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 509


8.

• La mémoire à long terme de


l'homme
A. est une mémoire active, recomposant les
connaissances en permanence
B. peut être considérée comme un hangar
dans lequel on stocke des connaissances les
unes après les autres
Un hangar est rarement
C. est facile d'accès « rangé », la mémoire
est ordonnée par
D. est volatile, avec perte de la
association connaissance
d’idées

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 510


9.

• Si la motivation d'un pilote


augmente, sa performance:
A. augmente dans tous les cas
B. augmente avec la motivation interne et
diminue avec la motivation externe
C. augmente avec la motivation externe et
diminue avec la motivation interne
D. augmente, passe par un maximum puis
diminue

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 511


9.

• Si la motivation d'un pilote


augmente, sa performance:
A. augmente dans tous les cas
B. augmente avec la motivation interne et
diminue avec la motivation externe
C. augmente avec la motivation externe et
diminue avec la motivation interne
D. augmente, passe par un maximum puis
diminue

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 512


10.

• La capacité de représentation est un outil


du cerveau
A. qui résume le monde, le réduit à l'essentiel
pour ses objectifs
B. qui résume le monde, indépendamment de ses
objectifs
C. qui dépend de la perception mais sans effets
sur l'action
D. qui fabrique une image du monde
indépendante de l'intention

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 513


10.

• La capacité de représentation est un outil


du cerveau
A. qui résume le monde, le réduit à l'essentiel
pour ses objectifs
B. qui résume le monde, indépendamment de ses
objectifs
C. qui dépend de la perception mais sans effets
sur l'action
D. qui fabrique une image du monde
indépendante de l'intention

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 514


11.

• L'automatisation des
comportements
A. est utile et sans risque d'erreur
B. est utile mais requiert beaucoup d'attention
C. est dangereuse en pilotage et doit être
évitée
D. réduit la consommation de ressources et est
importante chez le pilote expert

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 515


11.

• L'automatisation des
comportements
A. est utile et sans risque d'erreur
B. est utile mais requiert beaucoup d'attention
C. est dangereuse en pilotage et doit être
évitée
D. réduit la consommation de ressources et est
importante chez le pilote expert

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 516


12.

• La recherche de la performance
idéale par le pilote
A. utilise beaucoup la délégation
B. favorise l'économie des ressources
C. entraîne un risque d'erreur par excès de
confiance et impasses
D. entraîne un risque d'erreur par fatigue et
surcharge de travail

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 517


12.

• La recherche de la performance
idéale par le pilote
A. utilise beaucoup la délégation
B. favorise l'économie des ressources
C. entraîne un risque d'erreur par excès de
confiance et impasses
D. entraîne un risque d'erreur par fatigue et
surcharge de travail

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 518


13.

• L'apprentissage conduit à l'expertise


A. grâce au passage progressif de la majorité
des actions en mode automatisé
B. dans les 100 premières heures de vol grâce à
l'automatisation des procédures
C. lorsque le pilote est capable de garder, envers
ses actions, un niveau d'attention élevé
pendant une grande partie du vol
D. lorsque le pilote est capable de piloter avec
des gestes et des actions réfléchies quelle que
soit la phase de vol

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 519


13.

• L'apprentissage conduit à l'expertise


A. grâce au passage progressif de la majorité
des actions en mode automatisé
B. dans les 100 premières heures de vol grâce à
l'automatisation des procédures
C. lorsque le pilote est capable de garder, envers
ses actions, un niveau d'attention élevé
pendant une grande partie du vol
D. lorsque le pilote est capable de piloter avec
des gestes et des actions réfléchies quelle que
soit la phase de vol

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 520


14.

• Dans la mémoire à long terme, la


connaissance déposée:
A. évolue vers des connaissances
prototypiques (expérience de situation
analogues)
B. s'efface dans le temps
C. est facile à retrouver
D. n'évolue pas

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 521


14.

• Dans la mémoire à long terme, la


connaissance déposée:
A. évolue vers des connaissances
prototypiques (expérience de situation
analogues)
B. s'efface dans le temps
C. est facile à retrouver
D. n'évolue pas

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 522


15.

• Une bonne représentation de la situation


en vol exige:
A. peu de dialogue pour une meilleure écoute de
la radio
B. une information privilégiant le sens,
commandant de bord vers copilote
C. une information privilégiant le sens, pilote en
fonction vers pilote non en fonction
D. un important volume de dialogue dans le
cockpit. L'information doit circuler et être
partagée

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 523


15.

• Une bonne représentation de la situation


en vol exige:
A. peu de dialogue pour une meilleure écoute de
la radio
B. une information privilégiant le sens,
commandant de bord vers copilote
C. une information privilégiant le sens, pilote en
fonction vers pilote non en fonction
D. un important volume de dialogue dans le
cockpit. L'information doit circuler et être
partagée

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 524


16.

• La mémoire à long terme


A. peut être saturée par une quantité
d'information trop importante
B. permet de stocker provisoirement une
clairance
C. est sensible aux interruptions
D. est parfois difficile d'accès

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 525


16.

• La mémoire à long terme


A. peut être saturée par une quantité
d'information trop importante
B. permet de stocker provisoirement une
clairance
C. est sensible aux interruptions
D. est parfois difficile d'accès

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 526


17.

• Dans un cockpit, pour économiser


ses ressources mentales, il faut:
A. travailler seul le plus souvent possible
B. mettre en oeuvre des comportements
automatiques
C. être attentif à tout son environnement
D. garder son plan d'action sans l'adapter

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 527


17.

• Dans un cockpit, pour économiser


ses ressources mentales, il faut:
A. travailler seul le plus souvent possible
B. mettre en oeuvre des comportements
automatiques
C. être attentif à tout son environnement
D. garder son plan d'action sans l'adapter

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 528


18.

• Dans le contexte de l'erreur


aéronautique, une faute est:
A. une erreur de décision
B. une erreur par manque de connaissance
C. un raté
D. une violation

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 529


18.

• Dans le contexte de l'erreur


aéronautique, une faute est:
A. une erreur de décision
B. une erreur par manque de connaissance
C. un raté
D. une violation

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 530


19.

• Une démarche de sécurité doit tendre à


(choisir une combinaison) :
A. réduire les déclencheurs d'erreurs
B. former les acteurs pour éliminer toute erreur
C. apprendre à mieux profiter des erreurs
commises
D. mettre l'accent sur la récupération de l'erreur
et ses conséquences
E. accepter que l'erreur est une faute coupable

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 531


19.

• Une démarche de sécurité doit tendre à


(choisir une combinaison) :
A. réduire les déclencheurs d'erreurs
B. former les acteurs pour éliminer toute erreur
C. apprendre à mieux profiter des erreurs
commises
D. mettre l'accent sur la récupération de l'erreur
et ses conséquences
E. accepter que l'erreur est une faute coupable

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 532


20.

• Une déviation volontaire, ou


violation, effectuée par un pilote:
A. est caractéristique du débutant
B. est un écart à l'intention
C. ne doit jamais conduire le management à
repenser la procédure
D. est souvent une adaptation en temps réel
destinée à éviter la surcharge de travail

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 533


20.

• Une déviation volontaire, ou


violation, effectuée par un pilote:
A. est caractéristique du débutant
B. est un écart à l'intention
C. ne doit jamais conduire le management à
repenser la procédure
D. est souvent une adaptation en temps réel
destinée à éviter la surcharge de travail

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 534


21.

• Un raté est une erreur


A. de décision
B. qui résulte souvent de l'exécution d'une
séquence routinière, avec contrôle basé sur
les habitudes
C. se produisant surtout lors des séquences de
travail avec contrôle basé sur les
connaissance
D. se produisant surtout lors des séquences de
travail avec contrôle basé sur les règles

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 535


21.

• Un raté est une erreur


A. de décision
B. qui résulte souvent de l'exécution d'une
séquence routinière, avec contrôle basé sur
les habitudes
C. se produisant surtout lors des séquences de
travail avec contrôle basé sur les
connaissance
D. se produisant surtout lors des séquences de
travail avec contrôle basé sur les règles

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 536


22.

• A propos de l'erreur humaine, on peut


dire:
A. que ses conséquences sont inévitables
B. qu’elle doit être supprimée des cockpits pour
qu'il n'y ait plus d'accidents
C. qu’elle existe, uniquement quand les
conséquences engagent la sécurité
D. qu’elle existe quand l'action finale ne
correspond pas à l'intention de l'opérateur,
qu’elle soit corrigée ou non

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 537


22.

• A propos de l'erreur humaine, on peut


dire:
A. que ses conséquences sont inévitables
B. qu’elle doit être supprimée des cockpits pour
qu'il n'y ait plus d'accidents
C. qu’elle existe, uniquement quand les
conséquences engagent la sécurité
D. qu’elle existe quand l'action finale ne
correspond pas à l'intention de l'opérateur,
qu’elle soit corrigée ou non

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 538


23.

• Une erreur est:


A. toujours un écart par rapport à la norme
B. un écart par rapport à l'intention, pour le
scientifique
C. un acte qui a toujours une influence
négative sur la sécurité
D. définie de la même façon par le scientifique
et le monde aéronautique

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 539


23.

• Une erreur est:


A. toujours un écart par rapport à la norme
B. un écart par rapport à l'intention, pour le
scientifique
C. un acte qui a toujours une influence
négative sur la sécurité
Définition
D. définie de la même scientifique
façon pardele scientifique
l’erreur
et le monde aéronautique

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 540


24.

• Dans le mode contrôle de l'action


basé sur les automatismes (Skill
based), les erreurs qui apparaissent
sont des erreurs de:
A. manipulation
B. routine
C. d'application des règles
D. limitation des ressources et/ou de
connaissances incomplètes

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 541


24.

• Dans le mode contrôle de l'action


basé sur les automatismes (Skill
based), les erreurs qui apparaissent
sont des erreurs de:
A. manipulation
B. routine
C. d'application des règles
D. limitation des ressources et/ou de
connaissances incomplètes

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 542


25.

• Dans le mode contrôle de l'action basé


sur les règles (Rule based), les erreurs
qui apparaissent sont des erreurs de:
A. liées à un comportement créatif pour une
situation inconnue
B. liées aux manques de connaissances
techniques ou aux connaissances techniques
erronées
C. liées à l'action routinière
D. liées aux omissions

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 543


25.

• Dans le mode contrôle de l'action basé


sur les règles (Rule based), les erreurs
qui apparaissent sont des erreurs de:
A. liées à un comportement créatif pour une
situation inconnue
B. liées aux manques de connaissances
techniques ou aux connaissances techniques
erronées
C. liées à l'action routinière
D. liées aux omissions

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 544


26.

• La pression temporelle favorise


l'erreur; elle:
A. Ne représente un réel danger qu'en vol
B. dépend principalement du temps objectif
C. dépend principalement du temps subjectif
D. doit être combattue à la préparation des
vols par un travail sans contrôle mutuel

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 545


26.

• La pression temporelle favorise


l'erreur; elle:
A. Ne représente un réel danger qu'en vol
B. dépend principalement du temps objectif
C. dépend principalement du temps subjectif
D. doit être combattue à la préparation des
vols par un travail sans contrôle mutuel

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 546


27.

• Un pilote, arrivant trop haut en


finale, décide de décaler son point
d'impact. Il s'agit d'une:
A. erreur définie comme un écart à l'intention
B. erreur définie comme un écart à la norme
C. violation
D. erreur de routine

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 547


27.

• Un pilote, arrivant trop haut en


finale, décide de décaler son point
d'impact. Il s'agit d'une:
A. erreur définie comme un écart à l'intention
B. erreur définie comme un écart à la norme
C. violation
D. erreur de routine

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 548


• Questionnaire
• Gestion des ressources de l’équipage

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 549


1.

• Une décision dans un cockpit est:

A. un choix parmi un ensemble de


solutions
B. un processus dévaluation comparative
C. l'exécution d'une procédure
D. la création d'une solution à un
problème

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 550


1.

• Une décision dans un cockpit est:

A. un choix parmi un ensemble de


solutions
B. un processus dévaluation comparative
C. l'exécution d'une procédure
D. la création d'une solution à un
problème

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 551


2.

• Dans la relation homme/machine, on


peut dire que:
A. l'arrivée des nav display a fortement amélioré
la représentation de la situation dans l'espace
pour les pilotes
B. l'opérateur humain pallie facilement aux rares
pannes du système
C. les automatismes diminuent la fatigue donc
les phénomènes d'hypovigilance
D. les automatismes réduisent toujours la
charge de travail

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 552


2.

• Dans la relation homme/machine, on


peut dire que:
A. l'arrivée des nav display a fortement amélioré
la représentation de la situation dans l'espace
pour les pilotes
B. l'opérateur humain pallie facilement aux rares
pannes du système
C. les automatismes diminuent la fatigue donc
les phénomènes d'hypovigilance
D. les automatismes réduisent toujours la
charge de travail

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 553


3.
• Pour que le fonctionnement d'un équipage
dans le cockpit soit synergique, il est
nécessaire que :

A. le commandant de bord prenne ses décisions


seul
B. le copilote soit l’égal du commandant de bord
C. l'information remonte au commandant de bord
D. le cockpit corresponde à un style fixé dès la
préparation du vol

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 554


3.
• Pour que le fonctionnement d'un équipage
dans le cockpit soit synergique, il est
nécessaire que :

A. le commandant de bord prenne ses décisions


seul
B. le copilote soit l’égal du commandant de bord
C. l'information remonte au commandant de bord
D. le cockpit corresponde à un style fixé dès la
préparation du vol

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 555


4.

• Une bonne décision dans un cockpit :

A. peut avoir une validité limitée dans le temps


B. est indépendante du savoir-faire de
l'équipage
C. est toujours irréversible
D. pour une situation donnée, est toujours la
même, quel que soit l'équipage

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 556


4.

• Une bonne décision dans un cockpit :

A. peut avoir une validité limitée dans le temps


B. est indépendante du savoir-faire de
l'équipage
C. est toujours irréversible
D. pour une situation donnée, est toujours la
même, quel que soit l'équipage

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 557


5.

• Une confiance très faible dans


l'autre pilote entraîne:
A. une augmentation de la sécurité
B. une meilleure gestion des ressources
mentales
C. un risque d'erreur
D. une sous charge de travail

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 558


5.

• Une confiance très faible dans


l'autre pilote entraîne:
A. une augmentation de la sécurité
B. une meilleure gestion des ressources
mentales
C. un risque d'erreur
D. une sous charge de travail

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 559


6.

• Pour qu'un briefing avant décollage soit


efficace, il doit:
A. être fait, une fois pour toute au premier vol
du matin, puis non répété aux étapes
suivantes pour éviter la lassitude
B. être court
C. se résumer, sur sa base principale à briefing
standard
D. être long, avec beaucoup de détails

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 560


6.

• Pour qu'un briefing avant décollage soit


efficace, il doit:
A. être fait, une fois pour toute au premier vol
du matin, puis non répété aux étapes
suivantes pour éviter la lassitude
B. être court
C. se résumer, sur sa base principale à briefing
standard
D. être long, avec beaucoup de détails

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 561


7.

• Le mode le plus courant de


coordination entre le PNT et le PNC
est
A. l'information
B. la coopération
C. la co-action
D. la redondance

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 562


7.

• Le mode le plus courant de


coordination entre le PNT et le PNC
est
A. l'information
B. la coopération
C. la co-action
D. la redondance

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 563


8.
• Un entraînement efficace pour la prise de
décisions par les pilotes doit :
A. promouvoir une grande confiance dans les systèmes
actifs d'aide à la décision
B. être conçu pour que le choix optimal soit le même, quel
que soit l'équipage
C. mettre en oeuvre des LOFT (line oriented flight
training) proposant des situations réalistes
D. mettre en oeuvre des LOFT (line oriented flight
training) proposant des successions de check-list
secours

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 564


8.
• Un entraînement efficace pour la prise de
décisions par les pilotes doit :
A. promouvoir une grande confiance dans les systèmes
actifs d'aide à la décision
B. être conçu pour que le choix optimal soit le même, quel
que soit l'équipage
C. mettre en oeuvre des LOFT (line oriented flight
training) proposant des situations réalistes
D. mettre en oeuvre des LOFT (line oriented flight
training) proposant des successions de check-list
secours

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 565


9.
• Lors d'une approche effectuée par le
commandant à l'occasion d'un contrôle en ligne
(contrôleur sur le jump seat), le copilote fait
remarquer en finale que le plan est faible. Il
doit:
A. l'annoncer et éventuellement suggérer
B. ne rien dire pour éviter de gêner le commandant vis à
vis du contrôleur
C. critiquer d'emblée car un plan faible est dangereux
D. ne rien dire pour permettre au contrôleur dévaluer le
coup d’œil du commandant

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 566


9.
• Lors d'une approche effectuée par le
commandant à l'occasion d'un contrôle en ligne
(contrôleur sur le jump seat), le copilote fait
remarquer en finale que le plan est faible. Il
doit:
A. l'annoncer et éventuellement suggérer
B. ne rien dire pour éviter de gêner le commandant vis à
vis du contrôleur
C. critiquer d'emblée car un plan faible est dangereux
D. ne rien dire pour permettre au contrôleur dévaluer le
coup d’œil du commandant

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 567


10.
• Si une situation à risque objectif faible se
présente à un équipage à risque interne élevé
A. après analyse commune, le commandant doit décider
de mettre en oeuvre une solution à engagement
maximum
B. l'équipage doit décider en commun de mettre en
oeuvre une solution à engagement maximum
C. après analyse commune, le commandant doit décider
de mettre en oeuvre une solution à engagement
minimum
D. l'équipage doit décider en commun de mettre en
oeuvre une solution à engagement minimum

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 568


10.
• Si une situation à risque objectif faible se
présente à un équipage à risque interne élevé
A. après analyse commune, le commandant doit décider
de mettre en oeuvre une solution à engagement
maximum
B. l'équipage doit décider en commun de mettre en
oeuvre une solution à engagement maximum
C. après analyse commune, le commandant doit décider
de mettre en oeuvre une solution à engagement
minimum
D. l'équipage doit décider en commun de mettre en
oeuvre une solution à engagement minimum

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 569


11.

• Les pics de charge de travail sont:


A. plus prévisibles et plus élevés sur les avions
automatisés que sur les avions anciens
B. plus rares et moins élevés sur les avions
automatisés que sur les avions anciens
C. moins prévisibles et plus élevés sur les avions
automatisés que sur les avions anciens
D. moins rares et moins élevés sur les avions
automatisés que sur les avions anciens

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 570


11.

• Les pics de charge de travail sont:


A. plus prévisibles et plus élevés sur les avions
automatisés que sur les avions anciens
B. plus rares et moins élevés sur les avions
automatisés que sur les avions anciens
C. moins prévisibles et plus élevés sur les avions
automatisés que sur les avions anciens
D. moins rares et moins élevés sur les avions
automatisés que sur les avions anciens

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 571


12.

• La cause la plus probable de la naissance


d'un quiproquo entre deux personnes est:
A. qu'ils privilégient la communication verbale
B. qu'ils n'étaient pas dans le même contexte
C. qu'ils n'étaient pas tous deux dans le
contexte le moins pertinent pour la situation
D. qu'ils privilégient l'accusé de réception
gestuel

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 572


12.

• La cause la plus probable de la naissance


d'un quiproquo entre deux personnes est:
A. qu'ils privilégient la communication verbale
B. qu'ils n'étaient pas dans le même contexte
C. qu'ils n'étaient pas tous deux dans le
contexte le moins pertinent pour la situation
D. qu'ils privilégient l'accusé de réception
gestuel

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 573


13.
• Lorsqu'un commandant vient d'être qualifié sur
une machine et qu'il vole avec un copilote très
expérimenté sur ce type:
A. l'inversion momentanées du gradient d'autorité est
normale et sans danger
B. conformément à la règle sur l'appariement des PNT en
fonction de l'expérience, une inversion du gradient
d'autorité est normal
C. le gradient d'autorité doit rester en faveur du
commandant, le copilote doit jouer son rôle d'expert
consultant
D. l'inversion momentanée du gradient d'autorité est
souhaitable et sans danger

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 574


13.
• Lorsqu'un commandant vient d'être qualifié sur
une machine et qu'il vole avec un copilote très
expérimenté sur ce type:
A. l'inversion momentanées du gradient d'autorité est
normale et sans danger
B. conformément à la règle sur l'appariement des PNT en
fonction de l'expérience, une inversion du gradient
d'autorité est normal
C. le gradient d'autorité doit rester en faveur du
commandant, le copilote doit jouer son rôle d'expert
consultant
D. l'inversion momentanée du gradient d'autorité est
souhaitable et sans danger

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 575


14.

• Devant l'augmentation de la
pression temporelle, on observe
généralement:
A. une attention plus élevée qui élimine
les décisions pauvres en série
B. des stratégies d'engagement minimum
C. une attention plus élevée qui augmente
la conscience de la situation
D. des stratégies d'engagement maximum

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 576


14.

• Devant l'augmentation de la
pression temporelle, on observe
généralement:
A. une attention plus élevée qui élimine
les décisions pauvres en série
B. des stratégies d'engagement minimum
C. une attention plus élevée qui augmente
la conscience de la situation
D. des stratégies d'engagement maximum

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 577


15.

• Par rapport aux avions anciens, sur les


avions Glass cockpit, la communication:
A. homme/homme nécessite moins de
communication verbale
B. homme/homme est moins utile puisque
chacun a accès aux données sur son FMS
C. homme/machine est plus tributaire de la
vision périphérique
D. homme/machine est plus tributaire de la
vision centrale

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 578


15.

• Par rapport aux avions anciens, sur les


avions Glass cockpit, la communication:
A. homme/homme nécessite moins de
communication verbale
B. homme/homme est moins utile puisque
chacun a accès aux données sur son FMS
C. homme/machine est plus tributaire de la
vision périphérique
D. homme/machine est plus tributaire de la
vision centrale

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 579


16.

• Si un équipage est confronté à une


situation à risques internes et externes
maximums, le commandant doit:
A. décider en temps réel pour mieux évaluer les
risques
B. choisir une stratégie d'engagement minimum
C. choisir une stratégie d'engagement maximum
D. anticiper, préparer la décision et faire un
briefing

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 580


16.

• Si un équipage est confronté à une


situation à risques internes et externes
maximums, le commandant doit:
A. décider en temps réel pour mieux évaluer les
risques
B. choisir une stratégie d'engagement minimum
C. choisir une stratégie d'engagement maximum
D. anticiper, préparer la décision et faire un
briefing

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 581


17.

• En équipage, une communication efficace


nécessite:
A. de n'accuser réception que lorsqu'il y a
possibilité d'interruption
B. d'avoir un ton égal en toutes circonstances
C. de réduire le nombre d'annonces verbales sur
avions glass-cockpit puisque chacun accède à
l'information par son FMS
D. la vérification du contexte de l'autre pour
éviter les quiproquos

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 582


17.

• En équipage, une communication efficace


nécessite:
A. de n'accuser réception que lorsqu'il y a
possibilité d'interruption
B. d'avoir un ton égal en toutes circonstances
C. de réduire le nombre d'annonces verbales sur
avions glass-cockpit puisque chacun accède à
l'information par son FMS
D. la vérification du contexte de l'autre pour
éviter les quiproquos

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 583


18.
• Lorsqu'un pilote doit recevoir un message de la
part d'un interlocuteur, si la tache interrompue
est une tache:
A. de compréhension, la chance qu'il reçoive le message
est faible et le retour vers la tache peu probable
B. de routine, la chance qu'il reçoive le message est
grande et le retour vers la tache très probable
C. de routine, la chance qu'il reçoive le message est
grande et le retour vers la tache peu probable
D. de compréhension, la chance qu'il reçoive le message
est grande et le retour vers la tache très probable

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 584


18.
• Lorsqu'un pilote doit recevoir un message de la
part d'un interlocuteur, si la tache interrompue
est une tache:
A. de compréhension, la chance qu'il reçoive le message
est faible et le retour vers la tache peu probable
B. de routine, la chance qu'il reçoive le message est
grande et le retour vers la tache très probable
C. de routine, la chance qu'il reçoive le message est
grande et le retour vers la tache peu probable
D. de compréhension, la chance qu'il reçoive le message
est grande et le retour vers la tache très probable

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 585


19.

• un cockpit dit autocratique peut


être causé par:
A. une personnalité très forte du copilote
B. une absence de communication entre
les membres d'équipage
C. une différence hiérarchique trop faible
D. un commandant de bord qui manque
de confiance en lui

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 586


19.

• un cockpit dit autocratique peut


être causé par:
A. une personnalité très forte du copilote
B. une absence de communication entre
les membres d'équipage
C. une différence hiérarchique trop faible
D. un commandant de bord qui manque
de confiance en lui

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 587


20.

• Pour désamorcer un conflit dans un


cockpit, il faut:
A. trancher le différent immédiatement
B. éviter qu'une 3e personne s'immisce dans la
conversation
C. s'exprimer de façon courtoise, ferme si
nécessaire
D. pour le commandant, éviter de reconnaître
son erreur pour ne pas être en position de
faiblesse

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 588


20.

• Pour désamorcer un conflit dans un


cockpit, il faut:
A. trancher le différent immédiatement
B. éviter qu'une 3e personne s'immisce dans la
conversation
C. s'exprimer de façon courtoise, ferme si
nécessaire
D. pour le commandant, éviter de reconnaître
son erreur pour ne pas être en position de
faiblesse

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 589


21.

• Un équipage mixte, composé d'un


homme commandant de bord et
d'une femme copilote, peut
favoriser l'installation d'un style de
cockpit:
A. laisser faire
B. autocratique
C. synergique
D. égocentré

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 590


21.

• Un équipage mixte, composé d'un


homme commandant de bord et
d'une femme copilote, peut
favoriser l'installation d'un style de
cockpit:
A. laisser faire
Le CDB veut
B. autocratique
« plaire »
C. synergique
D. égocentré

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 591


22.

• L'automatisation des aéronefs:


A. a augmenté la conscience de la situation des
équipages sur l'état des systèmes
B. a définitivement gommé la plupart des
erreurs humaines
C. correspond à la recherche de meilleures
performances et d'une meilleure sécurité
D. associée à l'architecture glass-cockpit permet
de faciliter la coordination coopération

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 592


22.

• L'automatisation des aéronefs:


A. a augmenté la conscience de la situation des
équipages sur l'état des systèmes
B. a définitivement gommé la plupart des
erreurs humaines
C. correspond à la recherche de meilleures
performances et d'une meilleure sécurité
D. associée à l'architecture glass-cockpit permet
de faciliter la coordination coopération

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 593


23.
• La recherche d'une meilleure synergie au sein
d'un équipage est enseignée dans les cours de
gestion des ressources:
A. elle doit permettre au commandant de toujours
imposer son point de vue
B. elle sert à actionner les commandes avec une force
double, en cas d'évitement
C. elle suppose que la performance de l'équipage sera
supérieure à la somme des performances des individus
isolés
D. elle repose sur une stricte répartition des rôles, taches
et objectifs

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 594


23.
• La recherche d'une meilleure synergie au sein
d'un équipage est enseignée dans les cours de
gestion des ressources:
A. elle doit permettre au commandant de toujours
imposer son point de vue
B. elle sert à actionner les commandes avec une force
double, en cas d'évitement
C. elle suppose que la performance de l'équipage sera
supérieure à la somme des performances des individus
isolés
D. elle repose sur une stricte répartition des rôles, taches
et objectifs

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 595


24.

• Un équipage constitué d'un cadre


de la compagnie et d'un jeune
copilote favorise un style de
cockpit:
A. Égocentré
B. Synergique
C. Autocratique
D. Laisser-faire

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 596


24.

• Un équipage constitué d'un cadre


de la compagnie et d'un jeune
copilote favorise un style de
cockpit:
A. Égocentré
B. Synergique
C. Autocratique
D. Laisser-faire

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 597


25.

• Le cycle de décision:
A. comprend un diagnostic constitué d'une prise
d'information suivie d'un raisonnement qui
prépare des alternatives
B. est un acte automatique
C. comprend un diagnostic constitué d'un choix
suivi d'un raisonnement pour le mettre en
œuvre
D. comprend un choix suivi d'une prise
d'information pour le valider

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 598


25.

• Le cycle de décision:
A. comprend un diagnostic constitué d'une prise
d'information suivie d'un raisonnement qui
prépare des alternatives
B. est un acte automatique
C. comprend un diagnostic constitué d'un choix
suivi d'un raisonnement pour le mettre en
œuvre
D. comprend un choix suivi d'une prise
d'information pour le valider

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 599


26.

• Le rôle tenu en vol par un pilote


A. dépend de sa fonction seulement
B. dépend de son statut seulement
C. dépend de son statut et de sa fonction
D. est le même sur chaque étape

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 600


26.

• Le rôle tenu en vol par un pilote


A. dépend de sa fonction seulement
B. dépend de son statut seulement
C. dépend de son statut et de sa fonction
D. est le même sur chaque étape

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 601


27.

• Si, lors d'une approche, le contrôle


propose, pour gagner du temps, un
atterrissage sur une piste différente de la
piste prévue, l'équipage doit:
A. toujours accepter la proposition du contrôle
B. privilégier l'option facile à exécuter plutôt
qu'une option idéale mais délicate
C. toujours rester sur sa décision de départ
D. retarder systématiquement sa décision pour
comparer tous les avantages et inconvénients

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 602


27.

• Si, lors d'une approche, le contrôle


propose, pour gagner du temps, un
atterrissage sur une piste différente de la
piste prévue, l'équipage doit:
A. toujours accepter la proposition du contrôle
B. privilégier l'option facile à exécuter plutôt
qu'une option idéale mais délicate
C. toujours rester sur sa décision de départ
D. retarder systématiquement sa décision pour
comparer tous les avantages et inconvénients

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 603


28.
• Lorsque vous interrogez un pilote dans une
tache de:
A. routine, votre message passe facilement, mais le
risque d'oubli de la tache en cours est faible
B. routine, votre message passe facilement, mais le
risque d'oubli de la tache en cours est fort
C. compréhension, votre message passe facilement, mais
le risque d'oubli de la tache en cours est faible
D. compréhension, votre message passe facilement, mais
le risque d'oubli de la tache en cours est fort

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 604


28.
• Lorsque vous interrogez un pilote dans une
tache de:
A. routine, votre message passe facilement, mais le
risque d'oubli de la tache en cours est faible
B. routine, votre message passe facilement, mais le
risque d'oubli de la tache en cours est fort
C. compréhension, votre message passe facilement, mais
le risque d'oubli de la tache en cours est faible
D. compréhension, votre message passe facilement, mais
le risque d'oubli de la tache en cours est fort

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 605


29.
• A propos de la communication verbale on peut
dire:
A. qu'un texte correct est une condition suffisante à la
compréhension pour deux personnes de même langue
B. que la signification de ce qui est dit ne dépend que de
la langue
C. que dans le même contexte la compréhension est
certaine
D. qu'un quiproquo risque de se produire si l'émetteur et
le récepteur sont dans des contextes différents

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 606


29.
• A propos de la communication verbale on peut
dire:
A. qu'un texte correct est une condition suffisante à la
compréhension pour deux personnes de même langue
B. que la signification de ce qui est dit ne dépend que de
la langue
C. que dans le même contexte la compréhension est
certaine
D. qu'un quiproquo risque de se produire si l'émetteur et
le récepteur sont dans des contextes différents

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 607


30.

• On peut dire d'un commandant qu'il a un


bon jugement:
A. parce qu'il peut donner une appréciation juste
sur son équipage
B. parce qu'il a un bon coup d’œil
C. lorsqu'il prend une décision en fonction de
l'information, et du temps disponible,
compatible avec son savoir faire
D. parce qu'il analyse la situation, sans se référer
à lui même

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 608


30.

• On peut dire d'un commandant qu'il a un


bon jugement:
A. parce qu'il peut donner une appréciation juste
sur son équipage
B. parce qu'il a un bon coup d’œil
C. lorsqu'il prend une décision en fonction de
l'information, et du temps disponible,
compatible avec son savoir faire
D. parce qu'il analyse la situation, sans se référer
à lui même

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 609


31.
• Lorsque, suite à une panne, une décision de
déroutement doit être prise:
A. la priorité doit être donnée à l'information des
passagers
B. le commandant doit procéder avec son équipage à un
bilan puis un briefing, pour établir un plan d'action
C. le dialogue avec le contrôle aérien devient la priorité
absolue
D. les communications entre membres d'équipage doivent
être réduites au minimum pour ménager la
disponibilité du commandant

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 610


31.
• Lorsque, suite à une panne, une décision de
déroutement doit être prise:
A. la priorité doit être donnée à l'information des
passagers
B. le commandant doit procéder avec son équipage à un
bilan puis un briefing, pour établir un plan d'action
C. le dialogue avec le contrôle aérien devient la priorité
absolue
D. les communications entre membres d'équipage doivent
être réduites au minimum pour ménager la
disponibilité du commandant

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 611


32.

• Les automatismes sont des outils au


service du pilote:
A. qui lissent la charge de travail à un niveau
moyen
B. qui peuvent provoquer des pics de charge de
travail, certes rares, mais d'une très forte
intensité
C. qui ne doivent jamais être débrayés
D. qui permettent d'éviter les pièges de
l'hypovigilance

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 612


32.

• Les automatismes sont des outils au


service du pilote:
A. qui lissent la charge de travail à un niveau
moyen
B. qui peuvent provoquer des pics de charge de
travail, certes rares, mais d'une très forte
intensité
C. qui ne doivent jamais être débrayés
D. qui permettent d'éviter les pièges de
l'hypovigilance

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 613


33.
• A 3000 pieds, au cap d'interception de
l'approche finale, le contrôleur propose, pour
cause trafic un atterrissage sur la piste
parallèle:
A. il faut donner la priorité à la re programmation du FMS,
quitte à retarder le passage en configuration
atterrissage
B. la poursuite de l'approche sans re programmation FMS
est une déviation volontaire
C. il est préférable de poursuivre sans utiliser le FMS
D. il est obligatoire de reprogrammer le FMS

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 614


33.
• A 3000 pieds, au cap d'interception de
l'approche finale, le contrôleur propose, pour
cause trafic un atterrissage sur la piste
parallèle:
A. il faut donner la priorité à la re programmation du FMS,
quitte à retarder le passage en configuration
atterrissage
B. la poursuite de l'approche sans re programmation FMS
est une déviation volontaire
C. il est préférable de poursuivre sans utiliser le FMS
D. il est obligatoire de reprogrammer le FMS

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 615


34.

• Un pilote demande au mécanicien: « le


plein c'est bon? », le mécanicien répond :
« oui, c'est OK! ». Ceci veut dire à coup
sur:
A. que le plein est en cours
B. beaucoup de choses. C'est une
communication ambiguë qui dépend du
contexte
C. que l'analyse du carburant est correcte
D. que le plein est terminé

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 616


34.

• Un pilote demande au mécanicien: « le


plein c'est bon? », le mécanicien répond :
« oui, c'est OK! ». Ceci veut dire à coup
sur:
A. que le plein est en cours
B. beaucoup de choses. C'est une
communication ambiguë qui dépend du
contexte
C. que l'analyse du carburant est correcte
D. que le plein est terminé

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 617


35.
• Au cours d'un vol à destination d'un terrain à piste courte,
sans ILS mais équipé d'un PAPI (indicateur visuel de
plan), le commandant qui est expérimenté, indique à son
copilote débutant qu'il va lui montrer comment procéder.
Si en finale, le copilote pense que la trajectoire est établie
dans un plan faible et que le PAPI est éteint:
A. il ne doit rien dire, puisque le commandant fait une
démonstration
B. il doit l'annoncer et suggérer l'allumage du PAPI
C. il doit l'annoncer, mais ne rien suggérer car le commandant
est expérimenté
D. il a raison de ricaner car on va bien rire

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 618


35.
• Au cours d'un vol à destination d'un terrain à piste courte,
sans ILS mais équipé d'un PAPI (indicateur visuel de
plan), le commandant qui est expérimenté, indique à son
copilote débutant qu'il va lui montrer comment procéder.
Si en finale, le copilote pense que la trajectoire est établie
dans un plan faible et que le PAPI est éteint:
A. il ne doit rien dire, puisque le commandant fait une
démonstration
B. il doit l'annoncer et suggérer l'allumage du PAPI
C. il doit l'annoncer, mais ne rien suggérer car le
commandant est expérimenté
D. il a raison de ricaner car on va bien rire

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 619


36.

• Une attitude très autoritaire du


commandant
A. diminue généralement la collaboration
de l'équipage
B. améliore la communication de
l'équipage
C. diminue le nombre d'erreurs commises
D. augmente la synergie d'équipage

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 620


36.

• Une attitude très autoritaire du


commandant
A. diminue généralement la collaboration
de l'équipage
B. améliore la communication de
l'équipage
C. diminue le nombre d'erreurs commises
D. augmente la synergie d'équipage

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 621


37.
• A l'arrivée à New York, un pilote français utilise à la radio
une expression totalement américaine. Le contrôleur lui
donne la clairance suivante: « EAC 0024 », ce qui veut
dire « expect approach clearance at 00 h 24 ». Le pilote
ne comprend pas. Ceci montre:
A. qu'on peut déroger sans problème à la phraséologie standard
quand on connaît bien la langue
B. qu'il faut toujours utiliser les expressions typiques du pays
C. que la connaissance de l'anglais est insuffisante chez ce
pilote
D. que le contrôleur se représente le pilote français comme
parfaitement bilingue

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 622


37.
• A l'arrivée à New York, un pilote français utilise à la radio
une expression totalement américaine. Le contrôleur lui
donne la clairance suivante: « EAC 0024 », ce qui veut
dire « expect approach clearance at 00 h 24 ». Le pilote
ne comprend pas. Ceci montre:
A. qu'on peut déroger sans problème à la phraséologie standard
quand on connaît bien la langue
B. qu'il faut toujours utiliser les expressions typiques du pays
C. que la connaissance de l'anglais est insuffisante chez ce
pilote
D. que le contrôleur se représente le pilote français comme
parfaitement bilingue

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 623


38.
• Un commandant nouveau sur la machine, vole
avec un copilote expérimenté sur l'avion, qui est
un Glass cockpit
A. l'inversion du gradient d'autorité est souhaitable puisque
le commandant connaît mieux la machine
B. le gradient d'autorité doit rester en faveur du
commandant, le copilote jouant le rôle d'expert
consultant
C. aucun problème ne se pose car ce genre de machine est
toujours facile à comprendre
D. il est souhaitable que le copilote prenne le
commandement pour la partie technique, le commandant
gardant le reste (commercial, représentation, …)

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 624


38.
• Un commandant nouveau sur la machine, vole
avec un copilote expérimenté sur l'avion, qui est
un Glass cockpit
A. l'inversion du gradient d'autorité est souhaitable puisque
le commandant connaît mieux la machine
B. le gradient d'autorité doit rester en faveur du
commandant, le copilote jouant le rôle d'expert
consultant
C. aucun problème ne se pose car ce genre de machine est
toujours facile à comprendre
D. il est souhaitable que le copilote prenne le
commandement pour la partie technique, le commandant
gardant le reste (commercial, représentation, …)

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 625


39.

• Le stress parasite les décisions humaines


car:
A. il augmente le risque externe et doit favoriser
l'engagement maximum
B. il augmente le risque externe et doit favoriser
l'engagement minimum
C. il augmente le risque interne et doit favoriser
l'engagement minimum
D. il augmente le risque interne et doit favoriser
l'engagement maximum

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 626


39.

• Le stress parasite les décisions humaines


car:
A. il augmente le risque externe et doit favoriser
l'engagement maximum
B. il augmente le risque externe et doit favoriser
l'engagement minimum
C. il augmente le risque interne et doit favoriser
l'engagement minimum
D. il augmente le risque interne et doit favoriser
l'engagement maximum

Instructeur : Michel RIVOALLAN FCL040 - CBT - Diapo 627

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