Medicine">
Nothing Special   »   [go: up one dir, main page]

Resd Clinic 2019

Télécharger au format doc, pdf ou txt
Télécharger au format doc, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 16

Scan @ 05 Aug 2021 05:01 PM

---------------------------------------------

CAS CLINIQUE

Mme M, 25 ans, consulte aux urgences pour douleurs lombaires gauches évoluant depuis 24 heures,

accompagnées de vomissements. Elle a subi une néphrectomie droite à l'enfance suite à des infections
urinaires à

répétions et a déjà présenté des «crises» similaires en rapport avec des lithiases rénales. La patiente est

apyrétique.

La bandelette urinaire retrouve: Sang ++, Leucocytes ++, Protéines+. La diurèse est réduite avec une
créatinémie

à 18 mg/1. L'échographie retrouve une dilatation des cavités pyélocalicielles gauches sur un obstacle
lithiasique de

12

mm.

57. Qu'évoquez-vous ?

A. Une tuberculose rénale

B. Une colique néphrétique aiguë

C. Une salpingite

D. Une sigmoidite aiguë

E. Une colopathie fonctionnelle

58. Quels examens paracliniques réalisez-vous ?

A. ECBU

ASP

B.

UIV

C.

D. Uroscanner
E. Bilan biologique: FNS, Urée et Créatinine sanguine, CRP, lonogramme sanguin

59. Quelles sont les causes de l'insuffisance rénale aiguë ?

A. Fonctionnelle par déshydratation extracellulaire

B. Obstructive sur calcul urétéral gauche

C. Organique

D. Vasculaire

E. Glomérulaire

Page 9

60. Quelle est votre attitude thérapeutique ?

A. Hospitalisation en urgence dans un service spécialisé

B. Antalgiques

C. Drainage urinaire en urgence par sonde JJ

D. Drainage urinaire par néphrostomie percutanée

E. Libérer la patiente avec un traitement antibiotique et la contrôler ultérieurement

61. L'évolution est favorable. La créatininémie de base de la patiente est de 14mg/L. Que suspectez-vous

comme étiologie de son insuffisance rénale chronique ?

A. Néphropathie tubulo-interstitielle chronique

B. Néphropathie tubulo-interstitielle aiguë

C. Néphropathie glomérulaire

D. Néphropathie vasculaire

E. Néphropathie congénitale

CAS CLINIQUE

Un homme de 51 ans, fellah de profession sans antécédents pathologiques, est hospitalisé pour des
ecchymoses

diffuses apparues il y a 04 jours. l'examen clinique objective un syndrome hémorragique cutanéo-


muqueux. II n'y
a pas de syndrome tumoral palpable, ni d'autres symptômes.

Les résultats du bilan hématologique sont:

Hémogramme : GR 2,1.10/mm', Hématocrite 22%, Hémoglobine 7,2 8/dl, GB 1,7.10/mm,

Plaquettes 15.10 /mm', Réticulocytes 1%.

Frottis sanguin: PNM 32%, Lymphocytes 78%, Plaquettes rares.

Myélogramme pauvre en éléments cellulaires avec 75% de lymphocytes, 20% de granuleux,

5% d'érythroblastes, pas de cellules anormales.

Bilan d'hémostase: TP 80%, TCK M/T 33/35 secondes, Fibrinogène 4,3 g/

62. Quelles sont les anomalies objectivées à V'hémogramme ?

A. Anémie

B. Thrombopénie

C. Lymphocytose relative

D. Leucopénie

E. Neutropénie

63. Le myélogramme réalisé retrouve:

A. une moelle infiltrée de lymphocytes

B. une blastose médullaire

C.une moelle pauvre en cellules granuleuses

D. une éythroblastose médullaire

E. une moelle équilibrée

64. A quel diagnostic pensez-vous?

A. Purpura thrombopénique idiopathique

B. Leucémie lymphoide chronique

C. Leucémie aiguë lymphoblastique

D. Aplasie médullaire
E.

CIVD

Scan @ 05 Aug 2021 05:01 PM

---------------------------------------------

65. Que demandez-vous pour confirmer votre diagnostic?

A. Immunophénotypage médullaire

B. Caryotype médullaire

C. Scintigraphie osseuse

D. Coloration de Perls

E. Biopsie ostéo-médullaire

Page 10

66. Quels sont les critères de gravité chez ce patient ?

A. Leucopénie < 500 éléments/mm

B. Age> 20 ans

C. Taux de réticulocytes < 20.10° éléments/mm

D. Thrombopénie < 20.10 éléments/mm

E. Début brutal

67. Quels examens complémentaires demandez-vous avant d'entamer le traitement?

A. Electrophorèse des protéines sériques

B. Phénotype érythrocytaire

C. Recherche du clone HPN

D. Typage HLA

E. Dosage de la vitamine B12


68. Quel est le traitement de fond de première intention, à visée curative?

A. Androgènes

B. Immunosuppresseurs

C. Transfusion de plaquettes

D. Greffe de moelle osseuse

E. Thérapie ciblée

CAS CLINIQUE

Une patiente de 36 ans consulte pour des yeux rouges prurigineux avec larmoiement et photophobie. A
lexamen,

l'acuité visuelle est de 10/10 Parinaud 2, les yeux sont rouges, les conjonctives hyperhémiées, sans
cercle

périkératique. La rougeur prédomine au niveau des conjonctives palpébrales avec présence de papilles.

69. Dans ce cas, quels sont les signes évocateurs d'une conjonctivite allergique?

A. L'hyperhémie conjonctivale

B. Le prurit

C. Le caractère unilatéral

D. Le larmoiement

E. Les papilles

70. Quels sont les différents types de conjonctivite allergique?

A. La conjonctivite géographique

B. La kératoconjonctivite vernale

C. La conjonctivite folliculaire

D. La kératoconjonctivite atopiqu

E. La conjonctivite gigantopapillaire

71. Quel bilan allez-vous réaliser, sachant qu'il s'agit du 3 épisode de ce type ?

A. Sérologies
B. NFS

C. Tests épicutanés

D. Dosage des IgE dans les larmes

E. Dosage du complément

72. Quel sera votre traitement?

A. Eviction de l'allergène + lavage oculaire quotidien

B. Collyre anti-allergique + corticoides par voie systémique

C. Anti-allergique+ corticoides en collyre

D. Eviction de l'allergène + lavage oculaire +collyre anti-allergique + corticoide en collyre à forte dose

pour une courte durée

E. Eviction de l'allergène + lavage oculaire + collyre anti-allergique + corticoide en collyre au long cours

Scan @ 05 Aug 2021 05:01 PM

---------------------------------------------

73. Un des médicaments prescrits peut avoir des effets secondaires oculaires. Lesquels?

A. Une toxicité maculaire

B. Une sécheresse oculaire

C. Une cataracte

D. Une hypertonie oculaire

E. Des dépôts cornéens

CAS CLINIQUE

Melle K.R, 25 ans, se plaint depuis 03 mois d'hypoacousie gauche avec sensation de plénitude du même
côté.

'otoscopie retrouve un tympan normal à droite et un tympan bombé à gauche avec présence d'un
niveau
liquidien rétro-tympanique sans signes inflammatoires locaux.

74. L'aspect otoscopique évoque à gauche:

A. une otospongiose

B. une otite moyenne aiguë

C. une otite moyenne ouverte

D. une otite séro-muqueuse

E. un choléstéatome àtympan normal

75. Quels examens allez-vous demander pour conforter le diagnostic?

A. Une audiométrie tonale liminaire

B. Une rhinomanométrie

C. Une TDM de 'oreille

D. Des potentiels évoqués auditifs précoces du tronc cérébral

E. Un tympanogramme

76. Les examens montrent une surdité de transmission modérée et un tracé plat. La survenue d'épistaxis

gauche et d'une adénopathie sous-digastrique homolatérale en cours d'évolution vous font penser à

A. un fibrome nasopharyngê

B. une tuberculose ganglionnaire

C. un cancer du cavum

D. un cancer du larynx

E. un cancer de 'oreille moyenne

77. Quels examens précèdent la biopsie ?

A. Une rhinoscopie antérieure

B. Une rhinoscopie postérieure

C. Une laryngoscopie indirecte

D. Une laryngoscopie directe en suspension


E. Une nasofibroscopie

78. Le résultat histopathologique est en faveur d'un carcinome épidermoide indifférencié. Quel
traitement

est indiqué ?

A. Chirurgie

B. Chimiothérapie

C. Radiothérapie

D. Appareillage auditif

E. Antibiothérapie

CAS CLINIQUE

Un patient âgé de 27 ans, maçon, sans aucun antécédent pathologique, consulte pour des lombalgies
irradiant à la

face postérieure de la cuisse, du mollet et à la plante du pied gauches, apparues 10 jours auparavant
suite à un

effort de soulèvement. Elles sont aggravées par les efforts, soulagėes par le repos et impulsives à la toux.

L'examen clinique montre un signe de Lasègue à gauche à 45.

Page 12

79. Considérez-vous les lombalgies du patient comme des douleurs :

A. aiguës inflammatoires

B. aiguës mécaniques

C. chroniques inflammatoires

D. chroniques mécaniques

E. subaiguës mixtes

80. Quel diagnostic vous semble le plus probable ?

A. Une méralgie paresthésique L2

B. Une lombocruralgie L4

C. Une lombosciatalgie L5
D. Une lombosciatalgie Si

E. Un antélisthésis sur lyse isthmique

81. Quels sont les arguments en faveur du diagnostic ?

A. Le sexe masculin

L'age

B.

C. L'effort de soulèvement

D. Le trajet de la douleur

E. L'impulsivité à la toux

82. En quoi consiste le signe de Lasègue ?

A. Déclenchement de la radiculalgie à la pression d'un point lombaire

B. Points douloureux à la pression sur le trajet du nerf irrité

C. Déclenchement de la radiculalgie à 'élévation progressive du membre inférieur, genou tendu

D. Déclenchement de la radiculalgie par une inflexion latérale opposée

E. Limitation douloureuse à l'antéflexion passive du rachis lombaire

Scan @ 05 Aug 2021 05:01 PM

---------------------------------------------

83. L'examen neurologique du patient peut montrer:

A. une hypoesthésie du gros orteil

B. une abolition du réflexe rotulien

C. une abolition du réflexe achiléen

D. un déficit du muscle extenseur des orteils

E. un déficit du muscle fléchisseur des orteils


CAS CLINIQUE

Une patiente de 20 ans s'est présentée pour un eczéma, évoluant depuis 6 semaines, localisé au lobule
de l'oreille,

à la face antérieure du poignet gauche et à l'abdomen. Le reste de l'examen est normal.

84. L'étiologie la plus probable est:

A. un eczéma atopique

B. un eczéma de contact au chrome

C.un eczéma de contact au nickel

D. un eczéma de contact au caoutchouc

E. une gale eczématisée

85. Quels sont les éléments qui permettent d'évoquer cette étiologie ?

A. L'age

B. Le sexe féminin

C. Les sièges électifs

D. L'absence d'autres manifestations

E. L'évolution depuis 6 semaines

Page 1

86. L'examen complémentaire le mieux approprié pour confirmer le diagnostic est:

A. une biopsie cutanée

B. les patch-tests

C. le dosage des lgE

D. une NFS

E. la recherche de sarcoptes

87. Quelles mesures thérapeutiques proposez-vous ?

A. Corticothérapie générale

B. Corticothérapie locale
C. Eviction de l'allergène

D. Désensibilisation spécifique

E. Benzoate de benzyle

Le mécanisme en cause est:

88.

A. une hypersensibilité immédiate de type 1

B. une hypersensibilité contre les antigènes du sarcopte

C. une hypersensibilité retardée de type IV

D. une action toxique sévère

E. un mécanisme photo-allergique

CAS CLINIQUE

Patient âgé de 68 ans, fumeur (45 PA), éthylique, consulte pour douleur basithoracique droite, toux
sèche,

dyspnée d'effort et fièvre, évoluant depuis 6 jours. L'examen physique retrouve une matité avec une
abolition du

murmure vésiculaire.

89. Quels sont les diagnostics à évoquer?

A. Pneumopathie

B. Pleurésie

C. Pneumothorax

D. Embolie pulmonaire

E. Tuberculose pulmonaire

90. La Rx du thorax objective une opacité basi-thoracique, homogène, comblant le cul-de-sac, se


prolongeant

par une ligne débordante axillaire, surmontée par un petit niveau hydro-aérique.

Les examens biologiques: NFS: hyperleucocytose à 18 000/mm3, CRP = 76mg/

La ponction pleurale exploratrice ramène un liquide louche, fétide, de pH = 7,1


formule cytologique : 60% polynucléaires altérés, 40% lymphocytes,

étude bactériologique: en cours

Quelles sont les données en faveur du diagnostic de pleurésie purulente ?

A. Aspect louche du liquide

B. Présence d'une dyspnée

C. Prédominance de polynucléaires altérés

D. pH 7,1

E. Présence d'une douleur thoracique

91. Quels examens doivent être faits dés l'hospitalisation du patient ?

A. lonogramme sanguin

B. Hémocultures si fièvre 2 39°C

EFR

D. Examen ORL et stomatologique

E. Echographie abdominale

Scan @ 05 Aug 2021 05:01 PM

---------------------------------------------

92. Quels sont les arguments en faveur d'un germe anaérobie?

A. Aspect louche

B. Existence d'un niveau hydro-aérique

C. CRP élevée

D. Ethylisme

E. Fétidité
93. Quelle est votre conduite à tenir ?

A. Céphalosporines de 3 génération + métronidazole + aminoside

B. Amoxicilline/ acide clavulanique + aminoside

C. Durée du traitement 3 à 4 semaines

D. Drainage et lavage au sérum physiologique

E. Kinésithérapie respiratoire et pleurale dès le début de l'antibiothérapie

CAS CLINIQUE

Mme M C, 67 ans, diabétique mal équilibrée, se présente aux urgences pour essoufflement. Elle était
suivie

pendant quelques années pour ce problème, mais a interrompue tout suivi cardiologique depuis 3 ans.

La patiente signale une aggravation progressive de 'essoufflement avec apparition d'une dyspnée de
repos depuis

8 jours. L'examen clinique retrouve une apyrexie, une pression artérielle à 165/90 mmHg, une saturation
en

oxygène (Sp02) à 93%, une FR à 22 cycles/mn, un pouls rapide et irrégulier à 160 bpm, des edèmes
malléolaires,

symétriques, indolores et prenant le godet. A P'auscultation, on note un souffle systolique à l'apex coté
2/6, un

éclat du B2 au foyer pulmonaire et des crépitants aux bases pulmonaires. L'ECG retrouve un rythme
rapide

irrégulier à 160/mn sans onde P.

94. Quels diagnostics évoquez-vous

A. Décompensation cardiaque gauche isolée

B. Décompensation cardiaque globale

C. Tachy ACFA

D. Décompensation cardiaque gauche isolée + tachy ACFA

E. Embolie pulmonaire grave

95. Un téléthorax est réalisé. A quelles anomalies vous attendez-vous?


A. Cardiomégalie

B. Hypovascularisation pulmonaire

C. Lignes B de Kerley

D. Epanchement pleural de petite abondance

E. Lignes A de Kerley

96. Quel traitement médicamenteux donnez-vous à la patiente d'emblée?

A. Diurétique de l'anse en IV

B. Dérivé nitré per oS

C. Bbloquants d'insuffisance cardiaque

D. Dobutamine

E. Inhibiteurs de l'enzyme de conversion

97. Après un séjour de 7 jours à l'hôpital, la patiente est mise sortante. Quels médicaments doivent
figurer

sur P'ordonnance de sortie?

A. Inhibiteurs de l'enzyme de conversion

B. Diurétiques de l'anse per os

C. Bbloquants d'insuffisance cardiaque

D. Héparine de bas poids moléculaire (HBPM)

E. Antivitamine K (Sintrom)

Page 1

Cas clinique

Un patient de 72 ans, hypertendu sous amlodipine, tabagique et diabétique de type 2 pratiquant le


jeûne,

est conduit aux urgences pour une perte de connaissance brutale d'environ 30 secondes selon
l'entourage et

spontanément résolutive après de brèves convulsions et émission d'urine. A sa réception, il est


conscient,
présente une plaie de l'arcade sourcilière et ne décrit aucun symptôme ayant précédé son malaise. On

retrouve une notion de douleurs angineuses remontant à la veille et négligées par le patient. L'ECG
retrouve

un PR variable avec allongement progressif du PR et blocage intermittent de 'onde P, des ondes Q

profondes avec un segment ST sus décalé, des ondes T négatives en DII DIll et AVF. Les QRS ne sont pas

élargis. Le taux de troponine est élevé. La glycémie capillaire est à 0.90g/

98. Cette perte de connaissance

A. est due à une épilepsie vue la survenue de convulsions et la perte d'urines

B. est une syncope vraie vue l'absence de prodromes avec installation brutale

C. ne peut pas correspondre à une syncope vraie vu la durée de plus de 20 secondes

D. est une syncope vraie et la durée de la perte de connaissance explique les convulsions

E. est due certainement à une hypoglycémie

99. Quelles sont les anomalies enregistrées sur l'ECG ?

A. Un bloc auriculo-ventriculaire (BAV) du 1* degré intermittent

B. Un BAV du 2 degré de type période de Lucianni Wenckebach

C. Un BAV du 3 degré intermittent

D. Un infarctus du myocarde (IDM) de territoire antérieur étendu

E. Un IDM de territoire inférieur

100.

Ce BAV est

A. un BAV chronique qui nécessitera un pace maker définitif

B. un BAV aigu réversible du a un surdosage médicamenteux

C. un BAV aigu réversible et qui ne devrait laisser aucune séquelle

D. un BAV dû à une nécrose des voies de conduction

E. un BAV dû à une dégénérescence de voies de conduction vu l'âge du patient

Vous aimerez peut-être aussi