Principes Généraux de La Communication
Principes Généraux de La Communication
Principes Généraux de La Communication
FICHE SAVOIRS N° 2 :
« L’ESSENTIEL »
V E R S I O N E N S E I G N A N T E N R I C H I E
Dans une entreprise, la communication est l'ensemble des techniques et moyens lui servant à se
présenter elle-même, son activité ou ses produits et services. Les objectifs peuvent être d'améliorer
son image, d'accroître sa notoriété ou d'augmenter les contacts avec des clients potentiels.
La science de la communication (on parle parfois de théorie de l'information) fait intervenir les
connaissances de plusieurs autres sciences : linguistique, techniques de télécommunication (comme
la téléphonie), psychologie, sociologie, politique, anthropologie…
L’émetteur est celui qui envoie le message. Dans une situation professionnelle, l’auteur de la
communication engage l’institution qu’il représente, les partenaires qui participent à l’action et/ou
l’usager pour qui il met en œuvre la communication. En cela, il doit être identifié et identifiable sur
le support de communication choisi.
Dans le cas d’une communication écrite par exemple :
- sur une lettre, doit figurer le logo de l’institution ;
- sur l’affiche d’une action doivent figurer les logos des partenaires participants.
Le feed-back est la réponse du récepteur au message. Il n’est pas systématiquement présent dans
une communication.
Le contexte émotionnel des acteurs peut également faire obstacle à la qualité de la communication
(stress, préoccupations, craintes, distractions...).
Enfin, des caractéristiques personnelles sont également à prendre en compte (capacités visuelles,
capacités auditives, capacités de concentration etc.).
Le modèle sociométrique, définit par Moreno dans les années 1950, met principalement l’accent sur
les acteurs qui créent la communication et pas sur ce qu’ils disent verbalement de façon explicite. Il
permet de présenter le réseau des relations informelles que construisent les personnes dans un
groupe. Il met en avant pour la première fois la notion de relation : les chercheurs s’intéressent alors
à la structure affective des groupes (sympathie, antipathie) et sur les places occupées par chacun
dans le groupe (leader, personnes en retrait, alliances dans le groupe...).
L’analyse sociométrique permet d’observer et d’analyser, tant à un niveau quantitatif que qualitatif,
la construction et la dynamique des réseaux sociaux. Elle ne réduit plus la communication à des
données explicites, mais s’intéresse aussi à l’implicite, à l’informel et reconnaît la structure comme
évolutive : il peut y avoir des repositionnements, de nouvelles alliances.
Le modèle transactionnel, élaboré par Éric Berne, médecin psychiatre américain, dans les années
1950 à 1970, est une théorie de la personnalité et de la communication. Il l’a construite sur une
réflexion selon laquelle, c’est dans les contacts avec autrui que se révèlent les problèmes des
personnes, et qu’en changeant le mode de communication de cette personne on commence à lui
permettre de les surmonter. L’analyse transactionnelle définit des « états du Moi » (Parent, Adulte,
Enfant) et étudie les phénomènes intrapsychiques à travers les échanges relationnels, appelés «
transactions ». On les appelle « transactions », parce que chacune des parties y gagne quelque chose
et c’est la raison pour laquelle elle se livre.
L’analyse transactionnelle se focalise donc sur les acteurs dans une situation de communication
donnée. Elle s’intéresse à la manière dont les personnes interagissent dans une situation donnée et
Le modèle interactionniste et systémique, issu des travaux de l’École de Palo Alto, apporte une
nouvelle définition de la communication. C’est la participation d’un individu à un système
d’interactions qui le relie aux autres. Les chercheurs de Palo Alto s’intéressent alors aux systèmes
d’échanges et aux communications paradoxales.
La communication est donc à replacer dans le réseau des interactions du système qui les produit.
Cette dynamique interactionnelle est très importante pour l’analyse des communications. La nature
des échanges, l’intensité des liens qui relient les acteurs, les implicites, les non-dits influencent les
modalités communicationnelles de chaque membre. Dans un modèle de communication
interactionniste systémique, tout se passe aussi comme dans un jeu d’échecs. Il y a les règles
explicites et implicites qui régissent les situations de communication. Chaque acteur va utiliser des
stratégies pour communiquer.
Elle est de groupe quand elle rassemble un ou plusieurs émetteurs liés entre eux et plusieurs
récepteurs.
Elle est de masse quand l’émetteur s’adresse à un nombre important de récepteurs avec un message
identique.
Ensemble des moyens par lequel le message est transmis (tract, affiche, présentation orale, courrier).
Il contribue à formaliser l’intention de l’émetteur, il doit être choisi minutieusement en réfléchissant
à l’impact que cela aura sur le destinataire.
Par exemple :
- Pour informer un groupe de personne d’une prochaine manifestation, le tract et l’affiche sont des
supports efficaces pour toucher le plus grand nombre. Ils pourront être complétés par une
présentation individuelle, orale : l’émetteur s’adresse en particulier à une personne ciblée pour
l’inviter à cette manifestation.
- Un courrier envoyé en mailing à plusieurs destinataires ne porte pas la même attention et n’aura
pas le même impact qu’un courrier personnel adressé à une personne définie.