Sommaire
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INTRODUCTION
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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Nom de l’Enseignant : DAN SAMUEL H.
Fonction : Enseignant, Spécialiste en Communication du Développement/VBGMS.
Contact téléphonique : +225 0708285161
Email : Samueldan48@gmail.com
Objectifs du cours
L’objectif de ce cours se décline de la manière suivante :
1) Objectif général
L’étudiant doit être capable de maitriser tous les fondamentaux de la communication
d’entreprise.
2) Objectifs spécifiques
L’étudiant doit être capable de :
- Maitriser les fondements de la communication.
- S’approprier les concepts de communication interne et externe
- Définir clairement les différentes logiques stratégiques en entreprise
- Énumérer les différentes connotations de l’image d’une entreprise.
Le cours est réalisé grâce au support physique. Les apprenants doivent être capables de
suivre l’évolution du cours et de disposer des documents d’accompagnement délivrés.
Le mode d’évaluation
Au cours de l’année deux modes d’évaluations seront appliqués à savoir : les notes sur
table (individuel) et les travaux de recherche qui seront rendus sous forme d’exposé
(en groupe). La moyenne définitive en C.E sera établie après la prise en compte de
toutes les notes obtenues à travers ces deux modes d’évaluations.
[2]
INTRODUCTION
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CHAPITRE 1 : LES FONDEMENTS DE LA COMMUNICATION
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2) Récepteur ou Réception
La réception est la destination du message émis. Elle est le symétrique (semblable) de
l’émission. Le récepteur est l’individu à qui le message est destiné. On l’appelle aussi
destinataire ou receveur. C’est pourquoi les mêmes facteurs sociologiques et
psychologiques qu’on retrouve au niveau de l’émission interviennent lors de la
réception.
Étant donné que la communication interpersonnelle se caractérise souvent par de
nombreux échanges entre les individus concernés, il est arbitraire de concevoir une
personne émettrice uniquement et une autre réceptrice. Ils échangent constamment leur
rôle, tout dépend de la position qu’occupe chacun à un moment précis. Les objectifs du
destinateur et du destinataire influencent énormément la progression de la
communication. Si le receveur n’est pas d’accord quant au but poursuivi, on verra
vraisemblablement se produire des distorsions et des malentendus au cours de la
communication. D’où, plus faibles seront les divergences des interlocuteurs quant à
leurs buts, leurs attitudes et leurs valeurs, plus grands sera la possibilité de réaliser une
bonne communication.
3) Le message
C’est l’idée ou l’information émise qu’on appelle message ou objet de la
communication. Le message mis dans un code permet au destinateur d’échanger avec
le destinataire. Le message n’est pas seulement une information (contenu) ni
seulement le code (contenant) ? il est l’information enrobée dans son code. Les
messages comprennent les données transmises et les symboles codés qui sont sensés
attribuer un sens particulier aux données. L’émetteur espère que les messages sont
interprétés par le récepteur dans le sens qu’il a voulu leur donner. Pour qu’une
communication puisse se produire, l’émetteur et le récepteur doivent avoir quelques
choses en commun. Les mots et les symboles non verbaux n’ont pas signification
propre. Leur sens est créé par le destinateur et le receveur.
4) Les Canaux de distribution ou transmission
Le canal de transmission traduit tout moyen ou tout élément utilisé, dans un
environnement et dans un temps, pour faire passer un message d’un émetteur à
destinateur. Il s’agit donc de tout outil ou toute personne par quoi ou par qui une
information transite, c’est-à-dire le médium par lequel l’information est transmise.
Dans cette veine, on détermine deux principaux types de canaux : « Canaux naturel
directs », il s’observe plus lors d’une rencontre entre deux ou plusieurs personnes. Ces
sont des moyens, surtout humains, liés aux différents sens de réception humaine.
Le deuxième type est appelé « canaux artificiels ». Il relève des éléments techniques
ou technologiques adaptés à la communication. Il s’agit des outils nés du progrès
scientifique et notamment des nouvelles technologies de l’information et de la
communication.
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5) Le bruit
Le bruit, est, en communication, tout ce qui crée une interférence avec le message tel
qu’il est transmis par le canal. En fait, le bruit est tout acte, tout élement et ou tout
phénomène qui perturbe le déroulement normal de l’échange entre le destinateur et le
destinataire.
a. La signification
Elle traduit ce qui est la signification, c’est-à-dire ce qui exprime de manière manifeste
une pensée, une intention. Dans cette veine, les significations correspondent aux
valeurs, idées, attitudes et sentiments exprimés par une personne relativement aux
situations dans lesquelles elle se trouve. En effet, la signification traduit le message
dans la situation, le moment et l’environnement de communication. Le message di
locuteur est diffusé par des canaux aux sens de l’interlocuteur.
b. Codage
Le codage se conçoit comme la transcription d’une donnée en un langage (verbale ou
non verbal). Il permet de traduire les significations en signes aptes à être envoyés.
C’est l’action d’appliquer un code pour transformer un message, des données en vue
de leur transmission ou de leur traitement. Son synonyme est l’encodage.
Dans cette perspective, le lexique et les connaissances sont indispensables dans la
capacité de codage de l’émetteur. Les professionnels éprouvent souvent des difficultés
à communiquer avec le grand public parce qu’ils ont tendance à crypter les
significations sous une forme technique qui ne peut être comprise que par d’autres
professionnels du même domaine.
Ex : Des contrats commerciaux sont rédigés de telle sorte que seuls les juristes ou les
personnes ayant une connaissance en la matière les décodent ou les encodent.
c. Décodage
Le décodage, c’est l’action de décoder. Ce dernier consiste à traduire, déchiffrer un
message, un texte codé. Dans un sens figuré, il s’agit d’interpréter de comprendre
l’information. On parle même de décoder un comportement.
En d’autres termes, le décodage est la traduction des messages ou langages reçus qui
prennent alors forme de signification interprétées. À cet effet, grâce à l’usage d’un
langage commun, les individus peuvent déchiffrer de multiples tant en entreprise que
[6]
dans la vie quotidienne, de sorte que les sens reçus soient aussi que possibles des sens
initiaux. La qualité d’une communication interpersonnelle se mesure à la capacité des
deux parties à avoir un excellent décodage des données. C’est l’état idéal. Cet état
s’observe quand les significations données par le destinateur et leurs interprétations
par le receveur sont analogues.
7) Rétroaction
La rétroaction est la réponse consciente ou inconsciente donnée par le récepteur au
message reçu. C’est le retour occasionné par l’envoie de l’information par le sujet.
C’est le synonyme de feedback (mot anglais, de to feed, nourrir, et back, en retour).
La rétroaction détermine un processus déclenché automatiquement après une action ou
une perturbation, visant à provoquer une action correctrice en sens contraire.
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Illustration du processus de communication
À retenir
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II. LES ENJEUX DE LA COMMUNICATION
1. L’enjeu informatif
Le premier enjeu de la communication consiste évidemment à transmettre de
l’information. C’est ce que R. Jakobson appelle la fonction référentielle. Cependant, la
communication et information ne vont pas toujours de pair. En principe la presse ou
l’enseignement visent à informer alors que la communication publicitaire vise à
séduire. Mais la distinction n’est jamais aussi simple. Le journaliste, les entreprises,
l’enseignant sont pris eux-mêmes à des degrés divers dans cette double contrainte de
devoir à la fois informer mais aussi accrocher le public, le divertir le séduire.
[9]
3. L’enjeu de mobilisation visant à influencer autrui
Communiquer, c’est aussi chercher à convaincre et à influencer autrui. Chaïm
Perelman, le père de la théorie moderne de l’argumentation, a montré que
l’argumentation était nichée au cœur de la plupart des formes de langages. Ainsi dans
le langage courant, l’argumentation est souvent tapie de façon insidieuse derrière les
formes de langage les plus banales de la conversation. En claire derrière la simple
transmission d’information, il y a souvent la volonté d’argumenter et donc
d’influencer.
[10]
l'organisation de campagnes de presse, de séries de conférences et d'émissions,
des spots radio ou télévision, des remises de rapports aux pouvoirs publics,
mais aussi l'impression de tracts, la diffusion du journal de l’association.
[11]
III. LES FONCTIONS DE LA COMUNICATION
2) La fonction conative
Elle s’adresse directement au destinataire et vise à l’efficacité. Elle emploi par
exemple l’impératif. Elle est adaptée spécialement aux capacités de réception du
destinataire en cherchant à provoquer chez lui des résonnances affectives même si le
destinataire ne le ressent pas. En claire, cette fonction marque la volonté du
[12]
destinateur à agir sur le destinataire, à l’influencer. C’est la fonction la plus privilégiée
dans les campagnes publicitaires ou dans les discours politiques.
4) La fonction Poétique
Elle met l’accent sur le contenu du message (et ainsi déborde largement le terme de
poésie). Elle désigne les procédés, les traitements appliqués au discours pour lui
donner la meilleure configuration. La fonction poétique autorise donc le jeu avec les
mots, sons et sens. Ainsi, le niveau de langue, le ton, la hauteur de la voie construisent
la poétique d’un message oral par exemple. Il s’agit de la fonction esthétique du
langage.
5) La fonction métalinguistique
Elle porte sur la tradition, le code lexical. Elle fait appel aux définitions, explications et
commentaires. En effet, elle domine dans les textes ou le langage est utilisé pour
expliquer, faire comprendre un autre langage.
6) La fonction référentielle
Elle est orientée vers un contexte rigoureux perçu ou imaginé, auquel destinataire et
destinateur peuvent se référer. En un mot, c’est le contexte de communication. Ce
contexte peut être par exemple une référence à la conversation en cours, ou encore à
une culture, un pays.
[13]
Récapitulatif
Connaitre l’autre, s’imposer aux yeux de tous, être connu et accepter par la société
procède d’une parfaite connaissance de certains éléments fondamentaux de la
communication. Donc une entreprise qui se veut dynamique, imposante sur le marché
doit savoir communiquer sur ces actions sans quoi, elle resterait sans notoriété, sans
client et finirait dans la faillite totale. La communication est l’essence de toute
entreprise.
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CHAPITRE 3 : ETUDE DE LA COMMUNICATION INTERNE ET
EXTERNE EN ENTREPRISE
I. LA COMMUNICATION INTERNE
La communication interne peut se définir dans un premier temps comme l’ensemble
des actions de communication destinées aux salariés d’une entreprise ou d’une
organisation. La communication interne est une des déclinaisons de la communication
d’entreprise. Elle est la composante d’un système globale d’organisation, des flux
d’informations et des échanges.
Donc, la communication interne est la gestion de flux d’informations à l’intérieur de
l’entreprise. L’enjeu pour l’entreprise est canaliser ces informations, de les traiter, de
façon à les diriger vers leurs utilisateurs. En effet, il ne faut pas se laisser envahir pour
une abondance d’information qui ne serait pas utiles à la prise de décision. Parce
qu’elle s’inscrit aussi dans un politique de gestion des ressources humaines, la
communication vise à réduire les dysfonctionnements éventuels entre les acteurs de
l’entreprise, donc à favoriser un bon climat social, elle est ainsi un instrument
d’intégration des salariés.
a) Communication verticale
[15]
Communication verticale descendante
Elle comporte l’ensemble des éléments d’information émanant de la hiérarchie et
destiné à l’ensemble des salariés de l’entreprise. Elle répond à une première fonction :
la diffusion « des informations réglementaires » Ces informations bénéficient déjà
d’une diffusion à travers les panneaux d’affichage. En général, on y trouve le
règlement intérieur, les mesures de sécurité, les notes de services, et les documents
émanant des délégués syndicaux et du conseil d’entreprise. La communication
descendante permet aussi de mieux faire connaître l’environnement de l’entreprise et
l’entreprise elle-même, soit par le journal d’entreprise, soit par des documents
spécifiques. C’est un instrument de management qui peut être positif s’il est géré avec
objectivité, mais peut être mal ressenti s’il est utilisé par la direction comme outil de
propagande. Il est essentiel que la communication descendante reste un instrument
d’information au service des salariés, afin de leur donner le sentiment réel qu’ils sont
pris en considération. Pour bien fonctionner, elle doit demeurer crédible et utiliser les
moyens les mieux adaptés.
Le schéma de fonctionnement de la communication descendante est le suivant :
INFORMER
EXPLIQUER
CONVAINCRE
FAIRE ADHÉRER
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Communication verticale ascendante
Il s’agit de l’ensemble des pratiques visant à faire remonter vers la hiérarchie les
attentes et les besoins d’information des salariés. Elle peut être provoquée ou
spontanée, La communication ascendante répond à trois objectifs : enquêter,
détecter, et stimuler. Elle peut revêtir plusieurs aspects. Elle est formelle lorsqu’elle
est structurée, et que l’on connaît l’émetteur et le récepteur, informelle lorsqu’elle
n’est pas structurée, mais que l’on connaît ou que l’on peut identifier émetteur et
récepteur. Il s’agit d’un bruit ou d’une rumeur quand elle n’a ni structure, ni émetteur,
ni récepteur connu.
Elle est dite spontanée quand elle n’est pas suscitée par une information descendante,
et provoquée quand elle répond ou fait suite à une information descendante. On
l’appelle aussi feed back quand elle est une réaction simple à une situation nouvelle ou
à une prise de décision. Elle peut enfin se manifester sous forme de revendications ou
de contestations. Quant au contenu, il peut se rapporter à l’entreprise à travers l’une de
ses composantes : activité, organisation, situation, produits, il peut aussi concerner
les hommes et l’environnement professionnel (clientèle, fournisseurs, partenaires,
concurrents, etc.).
a) Communication Horizontale
Dans ce type de communication, il n’y a pas d’hiérarchie. C’est un échange d’égal à
égal qui se déroule entre les différents département ou secteurs. En effet, cette forme
de communication a pour finalité de favoriser les échanges entre les différents acteurs
de l’entreprise de même niveau hiérarchique, dans la perspective de partager les
connaissances.
Important
À travers ces différentes rubriques, il est possible de créer un flux important
d’échanges d’informations interpersonnels. Cependant pour que la circulation se
déroule bien et soit constructive, il est indispensable de procéder avec méthode, c’est-
à-dire : informer et former le personnel, soigner la conception des messages tant sur
le plan du contenu que de l’apparence, conserver une réelle homogénéité entre les
rubriques, assurer une bonne et fréquente mise à jour, garantir une réponse aux
questions posées.
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2) Les Objectifs de la communication interne
Les objectifs de communication découlent directement de la stratégie générale de
l’entreprise. Ils sont la traduction de la vision stratégique du dirigeant. On peut le
résumé les objectifs de communication interne dans le tableau suivant :
OBJECTIFS LA MANIER
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4) Les Moyens de la communication interne
[19]
-L’entretien individuel : conversation formelle d’un cadre et d’un subordonné dans le
cadre d’une promotion de l’accueil d’un nouveau, d’un changement de situation ou
d’un départ
-La réunion d’information : donner une information concernant tout ou une partie du
personnel, une information sur l’entreprise…
- La réunion de travail : pour résoudre un problème.
c) Les moyens audiovisuels et informatiques :
[20]
À RETENIR
La communication interne est considérée comme une nécessite dont on ne peut
s’en passer pour réaliser toutes les fonctions de l’organisation, planification,
organisation, prise de décision, la surveillance. On ne peut pas imaginer le
fonctionnement d’une activité sans la présence de l’information qui signifie en
l’absence de la communication, comme apparaît son utilité à travers le temps
que mettent les directeurs dans la communication.
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II. LA COMMUNICATION EXTERNE EN ENTREPRISE
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a) La communication commerciale
La communication commerciale repose sur deux grandes catégories d’actions : médias
et hors médias. La communication a pour rôle essentiel d’informer ou de convaincre
les consommateurs. Elle peut aussi avoir pour but de faire essayer le produit, de
fidéliser ou encore d’accroître sa notoriété. La communication commerciale a pour
objectif premier une contribution directe au développement des ventes des produits et
des services de l’entreprise. Elle se décompose en communication de marque et
communication de produit. La communication commerciale ou marketing consiste
pour une organisation à transmettre des messages à son public en vue de modifier leurs
comportements mentaux (motivation, connaissance, image, attitude,) et par voie de
conséquence leur comportement effectif
La communication commerciale recouvre trois dimensions : le conatif (faire agir), le
cognitif (faire savoir) et l'affectif (faire aimer). Il s'agit une communication produit
ou marque plus que corporative (institutionnel ou communication d'entreprise).
La stratégie de communication s'inscrit dans la stratégie marketing.
La Communication produit
La communication de marque
Ce type de communication se réfère et développe les éléments symboliques liés au
produit de nature à les différencier de ceux du concurrent. La marque a pour principale
fonction de guider les choix de l’acheteur potentiel dans un univers d’offre pléthorique
(surtout dans le domaine de la grande consommation). Elle est un signe de différence
qui permet d’identifier le produit concerné.
.
b) La communication de crise
La communication de crise rassemble les actions de communication mises en œuvre
lorsqu’un événement néfaste à l’image de l’entreprise intervient. Ainsi, Pour apprendre
à gérer des situations imprévues, les entreprises doivent dans l'idéal réfléchir quelques
instants sur des événements possibles et simuler, en conséquence, des scénarios. C’est-
à-dire des exercices dont l'objectif est de mettre en place des stratégies de
communication précises en cas de "crise". À ce petit jeu, chaque situation implique
donc une stratégie différente.
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Néanmoins, on peut discerner trois grandes stratégies de communication de crise : la
reconnaissance (Cette première stratégie consiste à accepter la crise et ce, le plus
rapidement possible) ; le projet latéral (cette stratégie cherche à modifier l'angle de
vue de la crise) et le refus (La stratégie du refus consiste à affirmer qu'il n'y a pas de
crise. Il s'agit alors d'une posture que l'entreprise doit être capable de tenir). L’objectif
est d’aider à gérer la crise et revaloriser l’organisation auprès des différents publics.
d) La communication financière
Sociétés de bourse,
Réseau bancaire,
Prescripteurs,
Journalistes financiers,
Les divers interlocuteurs de l’entreprise – clients, fournisseurs, pouvoirs
publics, élus locaux, étudiants.
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b) Les moyens de la communication hors média
Objectif : Établir une relation ciblée et directe (sans (intermédiaire) visant afin de
déclencher une réaction interactive aboutissant à un acte d’achat.
Publipostage Opération par voie postale Bon ciblage si le fichier Faible taux de
adressée à un destinataire est bon- Possibilité remontée -
identifié. Le publipostage d’argumentation et de Communication à sens
comprend :- Une enveloppe valorisation du produit- unique (impossibilité
porteuse- Une lettre- Un Coût réduit- Délai bref de répondre aux
dépliant- Une enveloppe objections)
retour
Publipostage groupé Envoi postal groupé de Diminution des coûts- - Message non
(bus mailing) plusieurs entreprises qui Fichier bien ciblé personnalisé- Taux de
vendent des produits retour encore plus
complémentaires à la même faible que pour un
cible de clientèle. publipostage classique
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Les relations publiques et les relations presse
Les relations publiques se définissent comme « l’ensemble des techniques
d’information et de communication marketing pour créer ou entretenir des relations de
bonne intelligence, de compréhension et de sympathie avec les groupes environnant
l’entreprise et ceux qui la constituent (publics, clientèle, fournisseurs, milieux
professionnels, banquiers, prescripteurs et formateurs d’opinion, collectivités locales et
régionales, enseignements, personnel, direction) ».
Ex : Intervention d’un chef d’entreprise auprès des étudiants lors d’une fête. Remise de
tee-shirt d’une banque à sa clientèle.
Les relations publiques (RP) visent principalement les leaders d’opinions, les
responsables, les journalistes, ... qui peuvent faire l’écho d’une information. Deux (2)
types de cibles existent: - la cible interne c’est-à-dire les salariés, le personnel, les
actionnaires, les employés; - la cible externe, les clients, fournisseurs, le grand public,
les concurrents, les autorités morales, les autorités publiques, les partis politiques, les
scientifiques
Les Outils: - Les cartes de visite, les agendas, les cadeaux de fin d’année, - Les
discours, les journées portes ouvertes, le téléphone vert (le numéro gratuit du service
clientèle).
Toutes les occasions sont bonnes : lancement d’un produit, anniversaire, fusion de
sociétés, changement de direction, début d’une exportation, mais aussi façonnage
d’une image d’entreprise, ou rajeunissement d’une image vieillie. De nombreux
moyens (qui doivent être impérativement coordonnés) sont à la disposition de
l’entreprise : visites d’entreprise (au siège ou sur les lieux de fabrication), visites de
chantier, conférences de presse, communiqués de presse, interviews du dirigeant dans
la presse, simples envois de lettres, cocktails, déjeuner ou petit déjeuner de presse, etc.
Le sponsoring
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CHAPITRE 3 : ETUDE GENERALE DE L’IMAGE D’UNE
ENTREPRISE
- L’image affective. Celle-ci correspond à la qualité des liens qui attachent les
publics à l’organisation, c’est le capital sympathie que cette dernière saura
susciter et accumuler.
Les services, mais surtout les produits sont pour la plupart industrialisés et sont
de plus en plus similaires. L’image de l’organisation ou du fabricant à travers sa
signature est le seul critère de différenciation ;
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l’entreprise auprès du public à savoir : l’image voulue, l’image perçue et l’image
réelle.
L’image voulue est celle que la direction de l’organisation souhaite imposer
aux publics.
Cette image est souvent embellie, voire même idéalisée ;
L’image perçue résulte des messages diffusés vers le grand public par des
intermédiaires ou des relais, dont la presse. Ceux-ci peuvent interpréter ou
déformer les informations qui leur sont fournies. Dès lors, les destinataires
finaux perçoivent l’organisation à travers ces informations et ont une image de
l’organisation différente de celle initialement voulue. Cette image perçue peut
aussi être différente de la réalité ;
L’idéal est que ces trois images concordent. Cela signifie que les messages ou les
informations sont authentiques, crédibles et tout à fait aptes à bâtir un climat de
confiance indispensable. Dès lors, pour mettre en place une campagne de
communication institutionnelle en vue de donner de l’organisation la meilleure image
possible, il faut véhiculer des informations authentiques et crédibles, concernant les
divers aspects de l’activité de l’organisation : informations sociales, commerciales,
techniques, administratives et financières. Cette répartition permet de mieux cibler les
destinataires et les médias ou les catégories de presse les mieux adaptées pour les
atteindre. Ceci induit que l’organisation devra aussi accepter de communiquer sur ses
faiblesses éventuelles, de les expliciter et prouver qu’elle les prend en compte et y
remédie. Ce sera salutaire en cas de crise.
Pour certains sociologues, dans une société, « ne pas communiquer revient à ne pas
exister ». Pas de savoir-faire sans faire savoir pour reprendre une formule caricaturale.
Le rôle de la communication institutionnelle dans le renforcement de l’image
d’une entreprise est quadruple (nous retenons ici une approche selon quatre
composantes de l’image d’une entreprise, qui réunit bien les différentes facettes de la
communication institutionnelle). Il s’agit de :
*Créer la notoriété de l’entreprise auprès de ses cibles ; de plus, une forte notoriété
contribue à améliorer l’impact de la communication ; il existe donc une relation
réciproque entre notoriété et communication. (La notoriété se mesure par les sondages
de l’image perçue : La notoriété spontanée ‘’Top of mind’’ ou assistée)
*Développer son identité et son image auprès de l’ensemble des publics concernés :
l’identité se compose des caractéristiques saillantes de l’entreprise que les cibles
pourront percevoir facilement et clairement (l’identité est l’ensemble des
caractéristiques physiques, concrètes de l’institution : nature des activités, statut,
nationalité, taille, effectif, dirigeants, nombre de filiales, positions géographiques,
chiffre d’affaires, résultats financiers…). De plus, elle doit être attractive pour
engendrer une image séduisante de l’entreprise.
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*Créer un climat favorable auprès de l’ensemble de ses cibles directes (acheteurs et
Consommateurs) et indirectes (pouvoirs publics, collectivités territoriales, milieux
bancaires et financiers, organisations des consommateurs…).
*Rendre l’entreprise plus attractive que ses concurrents tant pour les cibles externes
que les cibles internes (les salariés). L’attractivité est un ensemble de représentations
subjectives et affectives : Entreprise dynamique, innovatrice, transparente,
respectueuse de l’environnement, socialement responsable, bien gérée, proximité,
etc…
[31]
CONCLUSION
La fin de 20éme siècle est considérée autant que l’époque de la communication que ce
soit au niveau des techniques utilisées ou dans la quantité d’informations demandées
pour les différentes activités, ce qui a beaucoup mené à appuyer l’importance de la
communication, vu la rapidité de l’évolution, la complication et l’accru de volume des
organisations, l’agrandissement de leur domination et exécutifs du travail. Ceci a mené
la communication à s’éloigner de ses anciennes fonctions et de devenir autonome.
L’organisation, en plus de son occupation de son grand public extérieur de clients, de
fournisseurs, après avoir mis le plan stratégique de la communication extérieur, elle
doit encore mettre un plan stratégique pour la communication interne destiné à son
groupe d’employés pour assurer l’arrivée de l’information et à faciliter son transfert
entre les différentes parties de l’organisation.
Tout l’art consiste à savoir faire une opération ; le faire savoir, par le relais des médias
et de son personnel ; puis le faire valoir auprès de ses différents interlocuteurs. Une
particularité des domaines étudiés repose sur leur caractère récent. Cela traduit le
caractère évolutionniste de la communication d’entreprise. Il y a eu en ce domaine un
mouvement de montée progressive vers une responsabilisation de l’entreprise. La
demande sociale et politique envers l’entreprise s’est accrue et l’entreprise doit
répondre. Les recherches sont récentes parce que les thèmes sont récents. C’est
seulement depuis le début des années 90 que l’entreprise dut intégrer la problématique
environnementale et donc communiquer sur ses activités. C’est pour répondre à la
décentralisation politique, parce que les services centraux étaient gréés et parce que les
techniques de communication le permettaient, que l’entreprise a pu décentraliser ses
services de communication.
[32]
BIBLIOGRAPHIE
[33]