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MINISTERE DE L’EDUCATION REPUBLIQUE DU MALI

NATIONALE Un Peuple- Un But- Une Foi


************** **************
UNIVERSITE DE BAMAKO
**************

FACULTE DE MEDECINE, DE PHARMACIE


ET D’ODONTO-STOMATOLOGIE DU MALI
*****************************
Année Universitaire : 2005-2006 Thèse N°……….

THESE
Prévalence des Vices de Réfraction
au 1er Cycle de l’Enseignement
Fondamental de la Commune
de Koulikoro en 2005

Présentée et Soutenue Publiquement le 15 juillet 2006


Devant la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odonto-Stomatologie du
Mali
Par
Mme THERA BERENICE THERA
Pour obtenir le Grade de Docteur en Médecine
(DIPLOME D’ETAT)

JURY
PRESIDENT : Professeur Alhousseiny Ag MOHAMED

MEMBRE : Docteur Sanoussi BAMANI

DICTEUR DE THESE : Professeur Abdoulaye DIALLO


CO-DIRECTEUR DE THESE : Docteur Lamine TRAORE
2

DEDICACES
REMERCIEMENTS
3

DEDICACE
Je dédie ce travail à :
Jésus Christ, Roi des rois, Seigneur des seigneurs, omniprésent, et
omnipotent. Je me prosterne devant toi pour te louer, te magnifier et te
glorifier. Tout l’honneur et toute la gloire sont pour toi, au siècle des
siècles

AMEN !

La mémoire de ma mère Anne Bésimba Koné ; j’ai voulu que tu sois


là, aujourd’hui, pour partager la joie de ce jour tant attendu.
Ton courage, ta bravoure, ta sagesse et ta générosité font de toi un
grand monument pour tes enfants et tes petits enfants. Maman, je ne
t’oublierai jamais. Je suis convaincue que vous êtes assise auprès du
seigneur pour la vie éternelle.

Ce modeste travail t’est dédié.

Mon Père Héré Luc Théra ; Les mots me manquent pour te qualifier,
toi qui a su assurer avec dignité et courage mon éducation. Je n’oublierai
jamais tes multiples sacrifices et ton soutien spirituel qui m’ont permis de
transcender tant d’embûches et m’ont réconforté tout au long de mes
études. Je prie que Dieu t’accorde une bonne santé et une longue vie.

Ce modeste travail t’est dédié.

Ma chère tante Wobayé Théra ; tu es une mère pour moi. Tes conseils
et ta tendresse font de toi une source d’inspiration à laquelle je viens
m’abreuver à chaque grande décision de ma vie.
4

Reçois, Maman Woyè, toute ma gratitude.

Mon mari Japhet Théra : ton soutien tant moral que matériel, ton
amour, tes encouragements constants et tes nombreux sacrifices
pendant les dures périodes des examens m’ont permis de venir à bout
de ce travail. Tu m’as prouvé que je pouvais compter sur toi à tout
moment et en toutes circonstances. Cette thèse est le fruit de ta patience
et de ta combativité.

Que ce travail soit le témoignage de ma profonde gratitude et mon


amour.

Mes admirables enfants ; Emmanuel et Daniel, vous faites toute ma


joie, vous avez beaucoup souffert pendant cette période. Puisse la fin de
ce travail être un soulagement pour vous.

Que Dieu vous donne longue vie.

Mon frère aîné FATOMA THERA ; en témoignage de l’affection que tu


m’as donnée. Tu as été pour moi un guide comme un père. Tu as créé
en moi le courage et la détermination, ta rigueur dans l’éducation est un
modèle pour moi. Aujourd’hui encore, je continue de bénéficier de tes
multiples conseils et de ton soutien moral et financier. Je ne trouverai
jamais les mots pour te remercier. Je voudrai aussi exprimer toute ma
gratitude à ta femme AMI et tes charmants enfants pour leur amour et
leur soutien.

Puisse la fin de ce travail être le couronnement de vos intenses efforts.


5

Mes frères et sœurs : Feu Hassa, Jacob, Moïse, Josué, Bourama,


Timothée, Noé, Salomon, Elisabeth et Ester ; vous avez toujours
manifesté un intérêt particulier pour ma réussite.

Veuillez trouvez ici toute ma gratitude et mon affection.

Mon beau frère Sanibé Abel Koné et sa femme Ester : les mots me
manquent pour vous remercier de l’attention et l’amour que vous avez
pour moi et particulièrement pour mes enfants.

Trouvez dans ce travail l’expression de toute ma reconnaissance et mon


fidèle attachement.
6

REMERCIEMENTS

Mes cousines et cousins : Rosine, Maimouna, Badina, Christine,


Madeleine, Timissa, Noelli, Nana, Rosalie, Katy, Malik,
Moïse,Tamou Massa, Sobé, Moro, Abdias, Joe, Abraham, Paul et
tout les autres: c’est l’occasion pour moi de vous remercier très
sincèrement.

Mes neveux et nièces : Michel, Birawé Jules, Mamou, Joséphine,


Janine, Marguerite, Patricia, Habi, Melki, Wèrè Jean-Luc, Pierre,
Isaac, Luc, Catherine, Anne, Antoine : seul le travail paie, que Dieu
vous donne le courage et la santé.

Mes amies et aux membres de notre groupe d’exercices : Rouky,


Sadio, Yam , kanahan, Bill, Adiaratou, Hadi, Kebé, Alimatou, Ada,
Safi, Badra, Koureissi, Seydou , Alexie, Nana Kodio, Alexander ;
vous êtes et vous resterez mes fidèles compagnons.
Que Dieu le tout puissant puisse raffermir nos liens, merci pour tout.

- Au personnel de l’unité ophtalmologique du centre de santé de


référence de Koulikoro : Docteur Japhet Pobanou Théra, Capitaine
Mamadou Guindo.

- A tout le personnel enseignant des écoles : Plateau, Souban, Kayo.

- A Mr Timbiné Nouhoum pour son implication active depuis le début de


ce travail jusqu’à la fin.
7

- Au Dr Moussa Ag ELMOUCHTAHIDE, chef de service


d’ophtalmologie du centre de référence de la Commune I. Mes sincères
remerciements pour le soutien que vous m’avez apporté sur le plan
scientifique.
- A tout le personnel de Centre de Référence de la Commune I et
particulièrement au Dr Tachi, Mesdames Santadji, Nafatouma, Mariam et
Binta, Monsieur Diop,
- A Mr Keïta Issa au Sénégal, pour votre soutien moral et matériel ; mes
très sincères remerciements à votre famille.

- A tout le corps professoral de la FMPOS

- A la famille Théra à médina-coura

- Au Dr Moussa Kamaté

- A la famille Noé Kamaté

- A mes tontons feu Massa Théra à Sévaré, Kalifa Théra, Karaba


Théra, feu Oussé Théra.

- A la famille Téssougué à San

- A la famille Goita

- A la famille Dembélé et particulièrement à Etienne et Gabriel

- Au Dr Siaka Dembélé à l’Institut d’Economie Rurale


8

- A toute la Communauté Chrétienne de Béthanie

HOMMAGE AUX
MEMBRES DU JURY
9

A notre très cher Maître et Président du jury


Professeur Alhousseiny Ag Mohamed
- Professeur d’ORL et de Chirurgie Cervico-faciale,
- Chef de service d’ORL du CHU Gabriel Touré,
- Ancien Vice Doyen de la FMPOS,
- Président de l’ordre national des Médecins,
- Chevalier de l’ordre national du lion du Sénégal,
- Chevalier de l’ordre national du Mali.
Cher Maître, la spontanéité avec laquelle vous avez accepté de présider
ce jury malgré vos multiples occupations, prouve votre générosité et
votre modestie.
Votre grande pédagogie à transmettre vos connaissances et vos qualités
humaines font de vous l’un des maîtres les plus appréciés de la faculté.
Recevez, cher maître, l’expression de toute notre reconnaissance.
10

A notre Maître et juge


Docteur Sanoussi Bamani
- Spécialiste en Ophtalmologie
- Assistant chef de clinique à la FMPOS,
- Coordinateur du programme national de lutte contre la cécité.

Nous sommes très heureux de vous compter parmi les membres du jury.
Votre disponibilité constante et votre sympathie ont suscité notre
admiration.
Soyez-en remercié.
11

A notre Maître et Directeur de thèse


Médecin colonel Abdoulaye Diallo
- Professeur agrégé d’ophtalmologie,
- Directeur Général de l’IOTA,
Vos connaissances en ophtalmologie font de vous une référence en la
matière, et ont facilité notre travail.
Recevez ici, professeur, nos plus hautes considérations.

A notre Maître et Codirecteur de thèse


Docteur Lamine Traoré
- Spécialiste en ophtalmologie,
- Assistant chef de clinique,
- Responsable du département de recherche et de santé publique à
l’IOTA.

Honorable maître, vous êtes d’une rigueur scientifique et d’un courage


hors du commun, en plus vous avez un sens social très élevé.
Recevez ici, l’expression de notre profonde gratitude.
12

FACULTE DE MEDECINE, DE PHARMACIE ET D’ODONTO-STOMATOLOGIE


ANNEE UNIVERSITAIRE 2005-2006
ADMINISTRATION

DOYEN : ANATOLE TOUNKARA- PROFESSEUR


1ER ASSESSEUR : DRISSA DIALLO- MAITRE DE CONFERENCES AGREGE
2ème ASSESSEUR : SEKOU SIDIBE- MAITRE DE CONFERENCES
SECRETAIRE PRINCIPAL : YENIMEGUE ALBERT DEMBELE- PROFESSEUR
AGENT COMPTABLE : MADAME COULIBALY FATOUMATA TALL-
CONTROLEUR DES FINANCES

LES PROFESSEURS HONORAIRES


Mr Alou BA Ophtalmologie

Mr Bocar SALL Orthopédie Traumatologie- Secourisme

Mr Souleymane SANGARE Pneumo- phtisiologie

Mr Yaya FOFANA Hématologie

Mr Mamadou L. TRAORE Chirurgie Générale

Mr Balla COULIBALY Pédiatrie

Mr Mamadou DEMBELE Chirurgie Générale

Mr Mamadou KOUMARE Pharmacognosie

Mr Ali Nouhoum DIALLO Médecine interne

Mr Aly GUINDO Gastro-Entérologie

LISTE DU PERSONNEL ENSEIGNANT PAR D.E.R ET GRADE

D.E.R CHIRURGIE ET SPECIALITES CHIRURGICALES

1. PROFESSEURS

Mr Abdel Karim KOUMARE Chirurgie Générale

Mr Sambou SOUMARE Chirurgie Générale

Mr Abdou Alassane TOURE Orthopédie Traumatologie, Chef de


D.E.R
13

Mr Kalilou OUATTARA Urologie

Mr Amadou DOLO Gynéco-obstétrique

Mr Alhousseini Ag MOHAMED O.R.L

Mme Sy Assitan SOW Gynéco-obstétrique

Mr Salif DIAKITE Gynéco-obstétrique

Mr Abdoulaye DIALLO Anesthésie-Réanimation

2. MAITRES DE CONFERENCES AGREGES

Mr Abdoulaye DIALLO Ophtalmologie

Mr Djibril SANGARE Chirurgie Générale

Mr Abdel Kader TRAORE Dit DIOP Chirurgie Générale

Mr Gangaly DIALLO Chirurgie Viscérale

Mr Mamadou TRAORE Gynéco-obstétrique

3. MAITRES DE CONFERENCES

Mr Filifing SISSOKO Chirurgie Générale

Mr Sékou SIDIBE Orthopédie Traumatologie

Mr Abdoulaye DIALLO Anesthésie-Réanimation

Mr Tiéman COULIBALY Orthopédie Traumatologie

Mme TRAORE J. THOMAS Ophtalmologie

Mr Mamadou L. DIOMBANA Stomatologie

4. MAITRES ASSISTANTS

Mme DIALLO Fatoumta S. DIABATE Gynéco-obstétrique

Mr Sadio YENA Chirurgie Générale et Thoracique

Mr Issa DIARRA Gynéco-obstétrique

Mr Youssouf COULIBALY Anesthésie-Réanimation

Mr Samba Karim TIMBO O.R.L


14

Mme TOGOLA Fanta KONIPO O.R.L

Mr Zimogo Zié SANOGO Chirurgie Générale

5. ASSISTANTS CHEFS DE CLINIQUE

Mme Diénéba DOUMBIA Anesthésie-Réanimation

Mr Nouhoum ONGOIBA Anatomie et Chirurgie Générale

Mr Zanafon OUATTARA Urologie

Mr Adama SANGARE Orthopédie Traumatologie

Mr Sanoussi BAMANI Ophtalmologie

Mr Doulaye SACKO Ophtalmologie

Mr Ibrahim ALWATA Orthopédie Traumatologie

Mr Lamine TRAORE Ophtalmologie

Mr Mady MAKALO Orthopédie Traumatologie

Mr Aly TEMBELY Urologie

Mr Niani MOUNKORO Gynéco-obstétrique

Mr Tiemoko D. COULIBALY Odontologie

Mr Souleymane TOGORA Odontologie

Mr Mohamed KEITA O.R.L

D.E.R DE SCIENCES FONDAMENTALES

1. PROFESSEURS

Mr Daouda DIALLO Chimie Générale et Minérale

Mr Siné BAYO Anatomie-Pathologie-


Histoembryologie

Mr Amadou DIALLO Biologie

Mr Moussa HARAMA Chimie Organique

Mr Ogobara DOUMBO Parasitologie-Mycologie


15

Mr Yénimégué Albert DEMBELE Chimie Organique

Mr Anatole TOUNKARA Immunologie Chef de D.E.R

Mr Bakary M. CISSE Biochimie

Mr Abdourahamane S. MAIGA Parasitologie

Mr Adama DIARRA Physiologie

Mr Massa SANOGO Chimie Analytique

2. MAITRE DE CONFERENCES AGREGES

Mr Amadou TOURE Histoembryologie

Mr Flabou BOUGOUDOGO Bactériologie-Virologie

Mr Amagana DOLO Parasitologie

3. MAITRE DE CONFERENCES

Mr Mamadou KONE Physiologie

Mr Mahamadou CISSE Biologie

Mr Sékou F.M. TRAORE Entomologie médicale

Mr Abdoulaye DABO Malacologie, Biologie Animale

Mr Ibrahim I. MAIGA Bactériologie-Virologie

4. MAITRE ASSISTANTS

Mr Abdourahamane TOUNKARA Biochimie

Mr Moussa Issa DIARRA Biophysique

Mr Kaourou DOUKOURE Biologie

Mr Bouréma KOURIBA Immunologie

Mr Souleymane DIALLO Bactériologie-Virologie

Mr Cheik Bougadari TRAORE Anatomie-Pathologie

Mr Lassana DOUMBIA Chimie Organique

Mr Mounirou BABY Hématologie


16

Mr Mahamadou A. THERA Parasitologie

5. ASSISTANTS

Mr Mangara M. BAGAYOGO Entomologie Moléculaire Médicale

Mr Guimogo DOLO Entomologie Moléculaire Médicale

Mr Abdoulaye TOURE Entomologie Moléculaire Médicale

Mr Djibril SANGARE Biologie Parasitologie

Mr Boubacar TRAORE Immunologie

Mr Bokary Y. SACKO Biochimie

D.E.R DE MEDECINE ET SPECIALITES MEDICALES

1. PROFESSEURS

Mr Abdoulaye Ag RHALY Médecine Interne

Mr Mamadou K.TOURE Cardiologie

Mr Mahamane MAIGA Néphrologie

Mr Baba KOUMARE Psychiatrie, Chef de D.E.R

Mr Moussa TRAORE urologie

Mr Issa TRAORE Radiologie

Mr Mamadou M. KEITA Pédiatrie

Mr Hamar A. TRAORE Médecine Interne

Mr Dapa Aly DIALLO Hématologie

Mr Moussa Y. MAIGA Gastro-entérologie-Hépatologie

Mr Somito KEITA Dermato-Léprologie

2. MAITRE DE CONFERENCES AGREGES

Mr Toumani SIDIBE Pédiatrie

Mr Bah KEITA Pneumo-Phtisiologie

Mr Boubacar DIALLO Cardiologie


17

Mr Abdel Kader TRAORE Médecine Interne

Mr Siaka SIDIBE Radiologie

Mr Mamadou DEMBELE Médecine Interne

3. MAITRE DE CONFERENCES

Mr Mamadou Kane Radiologie

Mr Saharé FONGORO Néphrologie

Mr Bakoroba COULIBALY Psychiatrie

Mr Bou DIAKITE Psychiatrie

Mr Bougouzié SANOGO Gastro-entérologie

4. MAITRE ASSISTANTS

Mme Tatiana KEITA Pédiatrie

Mme TRAORE Mariam SYLLA Pédiatrie

Mr Adama D. KEITA Radiologie

Mme SIDIBE Assa TRAORE Endocrinologie

Mme Habibatou DIAWARA Dermatologie

Mr Daouda K. MINTA Maladies Infectieuses

5. ASSISTANTS CHEFS DE CLINIQUE

Mr Kassoum SANOGO Cardiologie

Mr Seydou DIAKITE Cardiologie

Mr Mahamadou B. CISSE Pédiatrie

Mr Arouna TOGORA Psychiatrie

Mme DIARRA Assétou SOUCKO Médecine Interne


18

Mr Boubacar TOGO Pédiatrie

Mr Mahamadou TOURE Radiologie


Mr Idrissa A. CISSE Dermatologie

Mr Mamadou B. DIARRA Cardiologie

Mr Anselme KONATE Hépato Gastro-Entérologie

Mr Moussa T.DIARRA Hépato Gastro-Entérologie

Mr Souleymane DIALLO Pneumologie

Mr Souleymane COULIBALY Psychologie

Mr Sounkalo DAO Maladies Infectieuses

Mr Cheick Oumar GUINTO Neurologie

D.E.R DES SCIENCES PHARMACEUTIQUES

1. PROFESSEURS

Mr Boubacar Sidiki CISSE Toxicologie

Mr Gaoussou KANOUTE Chimie analytique, Chef de D.E.R

2. MAITRE DE CONFERENCES AGREGES

Mr Ousmane DOUMBIA Pharmacie Chimique

Mr Drissa DIALLO Matiéres Médicales

3. MAITRE DE CONFERENCES

Mr Boulkassoum HAIDARA Législation

Mr Elimane MARIKO Pharmacologie

Mr Alou KEITA Galénique

4. MAITRE ASSISTANTS

Mr Bénoit KOUMARE Chimie Analytique


19

Mr Aboubacar I. MAIGA Toxicologie

Mr Yaya KANE Galénique

Mme Rokiatou SANOGO Pharmacognosie

5. ASSISTANTS
Mr Saïbou MAIGA Législation

Mr Ousmane KOITA Parasitologie Moléculaire


20

D.E.R.DE SANTE PUBLIQUE

1. PROFESSEURS

Mr Sidi Yaya SIMAGA Santé Publique, Chef de D.E.R.

Mr Sanoussi KONATE Santé Publique

2. MAITRE DE CONFERENCES AGREGES

Mr Moussa A. MAIGA Santé Publique

3. MAITRE ASSISTANTS

Mr Bocar G. TOURE Santé Publique

Mr Adama DIAWARA Santé Publique

Mr Hamadoun SANGHO Santé Publique

Mr Massambou SACKO Santé Publique

Mr Alassane A. DICKO Santé Publique

4. ASSISTANTS

Mr Samba DIOP Anthropologie Médicale

Mr Seydou DOUMBIA Epidémiologie

Mr Omar THIERO Biostatisque

CHARGES DE COURS ET ENSEIGNANTS VACATAIRES

Mr N’Golo DIARRA Botanique

Mr Bouba DIARRA Bactériologie

Mr Salikou SANOKO Physique

Mr Boubacar KANTE Galénique

Mr Souléymane GUIDO Gestion


21

Mme DEMBELE Sira DIARRA Mathématiques

Mr Modibo DIARRA Nutrition

Mme MAIGA Fatoumata SOKONA Hygiène du milieu

Mr Mahamadou TRAORE Génétique

Mr Yaya COULIBALY Législation

Mr Lassine SIDIBE Chimie Organique

1 ENSEIGNANTS EN MISSION

Pr. Doudou BA Bromatologie

Pr. Babacar FAYE Pharmacodynamie

Pr. Eric PICHARD Pathologie infectieuse

Pr. Mounirou CISS Hydroloque

Pr. Amadou Papa DIOP Biochimie


22

SOMMAIRE

ABREVIATIONS

1. INTRODUCTION ............................................................................... 2

2. OBJECTIFS ....................................................................................... 5

3- RAPPEL SUR LES TROUBLE DE LA REFRACTION ..................... 7

4. METHODOLOGIE ............................................................................ 13

5. RESULTATS...................................................................................... 22

6. DISCUSSION .................................................................................... 33

7. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS ....................................... 39

8. REFERENCES .................................................................................. 42

9. ANNEXES.......................................................................................... 45
23

Abréviations

OMS : Organisation Mondiale de la Santé.


HUICOMA : Huilerie cotonnière du Mali.
INACOM : Industries Navales et Constructions Métalliques du
Mali
IPR : Institut Polytechnique Rural.
IFRA : Institut de Formation et de Recherche Appliquée.
EMIA : Ecole Militaire Inter Armes.
CMIE : Centre Médical Inter Entreprises.
CSCOM : Centre de Santé Communautaire.
CSAR : Centre de Santé d’Arrondissement Revitalisé.
PEV : Programme Elargi de Vaccinations.
CPN : Consultation Prénatale.
SIS : Système d’Informatique Sanitaire.
LCET : Limbo-Conjonctivite Endémique Tropicale.
CAP : Centre d’Animation Pédagogique.
OD : Œil Droit
OG : Œil Gauche
TS : Trou Sténopéïque
24

INTRODUCTION
25

1. INTRODUCTION

La prévalence de la cécité chez les enfants est de 0,3/ 1000 dans les
pays développés contre 1,2/1000 dans les pays pauvres. Globalement,
le nombre d’enfants aveugles est estimé à 1,4 million parmi lesquels ¾
vivent dans les pays pauvres [1].
L’amblyopie chez les enfants a été estimée entre 1-5% [2].
Les amétropies non corrigées représentent une importante cause de
cécité [ 3, 4 ].
Afin de réduire sensiblement la charge mondiale de la cécité l’OMS ainsi
qu’une large coalition d’organisations internationales, non
gouvernementales et privées, ont lancé le 16 février 1999 à Genève une
initiative mondiale baptisée ″ VISION 2020 : le droit à la vue. ″ L’objectif
de cette nouvelle initiative est d’éliminer la cécité évitable d’ici 2020.
Cinq problèmes ont été identifiés comme priorités immédiates dans le
cadre de VISION 2020 : la cataracte, le trachome, l’onchocercose, la
cécité de l’enfant, les vices de réfraction et la basse vision. Beaucoup
d’études ont été faites sur ce sujet à travers le monde ;
Malheureusement peu ont été réalisées sur le continent africain et en
particulier au Mali alors que les troubles de la réfraction seraient
responsables de nombreux échecs scolaires et de handicap visuel.
Un rapport de l’OMS en 1999 avait estimé que les troubles de réfraction
chez les enfants, tous confondus étaient compris entre 2% et 10% [5].
Pays en voie de développement, sans ressources énergétiques et de
surcroît enclavé, le Mali ne compte principalement que sur ses
ressources humaines en particulier les jeunes. L’école primaire étant l’un
des premiers niveaux de regroupement des enfants dans le système
éducatif Malien, il est facile de comprendre que c’est le lieu idéal où le
dépistage des troubles de la réfraction doit débuter.
26

Parmi, les rares études qui ont porté sur les troubles de la réfraction
dans notre pays nous avons :
Celle effectuée en 2001 chez les élèves de 5 à 17 ans du district de
Bamako et qui a mis en évidence une prévalence de 4,05% des
amétropies [6].
Une autre étude sur la prévalence de l’astigmatisme en milieu scolaire
dans les communes 5 et 6 du district de Bamako effectuée en 2002 a
trouvé une fréquence de 41,6% chez les enfants de 5 à 14 ans [7].
27

OBJECTIFS
28

2. OBJECTIFS

2.1. OBJECTIF GENERAL


Déterminer la fréquence des vices de réfraction chez les scolaires du 1er
cycle de la commune de Koulikoro.

2.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES


1. Déterminer la fréquence spécifique de chaque vice de réfraction
(myopie, hypermétropie et astigmatisme).
2. Evaluer les besoins immédiats en paires de lunettes pour les
enfants amétropes.
3. Etablir une collaboration entre le personnel sanitaire, le personnel
enseignant et les élèves pour le dépistage et la prise en charge
des
vices de réfraction.
4. Définir une stratégie de dépistage précoce et de prise en charge
des vices de réfraction.
29

GENERALITES
30

3. RAPPEL SUR LES TROUBLES DE LA REFRACTION

3.1. Définitions usuelles


3.1.1. Emmétropie : un oeil doué d’une réfraction normale est
emmétrope. L’image d’un objet observé se forme sur la rétine [ 8 ]. En
vision à l’infini (au-delà de 5 m de distance), l’œil emmétrope voit
spontanément net sans participation de l’accommodation.

Représentation schématique d’un œil emmétrope (source :web MD


inc. 2003)
3.1.2 Amétropie : lorsque l’image ne se forme pas sur la rétine, la vision
est floue ; il existe alors une amétropie ou vice de réfraction. La valeur
d’une amétropie est définie comme celle du verre correcteur permettant
de restituer l’état d’emmétropie.
Les différentes amétropies sont :
a ) Hypermétropie : c’est une anomalie dans laquelle l’œil n’est pas
assez réfringent. Les rayons lumineux provenant de l’infini convergent en
un point situé en arrière du plan de la rétine. Chez l’enfant et l’adulte
jeune, ce défaut est compensé de façon permanente par une
accommodation même en vision de l’infini.
Dans la plupart des cas, l’hypermétropie est la conséquence d’un oeil
trop court :
Axe antéro-postérieur inférieur à 23 mm [ 9,10 ].
Il existe deux types d’hypermétropie [ 11 ].
31

- L’hypermétropie axiale: l’œil a une longueur axiale inférieure à la


normale; de sorte que l’image se forme derrière la rétine.
- L’hypermétropie de puissance : qui peut être due soit à un
aplatissement du rayon de courbure de la cornée ou d’une diminution de
la puissance réfractive du cristallin.
Symptomatologies : les signes cliniques sont entre autres : asthénopie
ou fatigue visuelle, céphalées, strabisme chez le jeune enfant [10].
Au-dessous de 3 dioptries l’hypermétropie est dite faible ; au-delà de 8
dioptries on parle d’hypermétropie forte ; on observe parfois une
blépharite, un chalazion [8].

Représentation schématique d’un œil hypermétrope (source :web


MD inc. 2003)
b) Myopie : [8].
L’œil myope est trop réfringent : les rayons lumineux provenant de l’infini
convergent en un point situé en avant de la rétine.
Dans la plupart des cas, la myopie est la conséquence d’un oeil trop long
(axe antero-postèrieur supérieur à 24mm) ; on parle de myopie axiale.
Il existe 2 types de myopie définis par la longueur de l’œil :
- La myopie bénigne ou myopie simple (longueur axiale comprise
entre 24 et 26mm)
- La myopie maladie ou myopie forte, ou myopie maligne
(longueur axiale supérieur à 26mm). Au trouble réfractif qui peut
32

dépasser 20 dioptries de puissance, est associé un état organique


anormal qui touche en particulier la chorio-retine.

Représentation schématique d’un œil myope (source :web MD


inc. 2003)
c) Astigmatisme : [12]
L’astigmatisme est un défaut de sphéricité de la cornée et/ou du
cristallin.

Représentation schématique d’un œil astigmate (source : web MD


inc. 2003)
Un oeil astigmate ne donne d’un point une image ponctuelle comme
dans le cas d’une amétropie sphérique, mais 2 images linéaires
appelées focales. Dans le cas d’un astigmatisme régulier, ces 2 focales
sont perpendiculaires entre elles.
Si le rayon de courbure du méridien cornéen est plus petit, plus courbe,
plus réfringent que celui du méridien horizontal, la focale horizontale
sera en avant de la focale verticale : on parle alors d’astigmatisme direct
ou conforme à la règle.
33

A l’inverse, si le rayon de courbure du méridien horizontal est plus petit,


plus courbe, plus réfringent que celui du méridien vertical, la focale
verticale sera devant la focale horizontale : on aura alors un
astigmatisme inverse ou non conforme à la règle.
Par rapport à la position des focales sur la rétine, on définit :
- L’astigmatisme simple : une des focales est sur la rétine, l’autre
en avant : C’est l’astigmatisme myopique simple.
- L’astigmatisme hypermétropique simple inverse : la focale
horizontale est sur la rétine, la focale verticale en arrière de la
rétine.
- L’astigmatisme myopique simple direct : la focale horizontale
est en avant de la rétine la focale verticale est sur la rétine.
- L’astigmatisme myopique simple inverse : la focale verticale est
en avant de la rétine, la focale horizontale est sur la rétine.
- L’astigmatisme mixte : une des focales est en avant, l’autre en
arrière de la rétine. Cet astigmatisme mixte peut être direct ou
inverse.
L’astigmatisme peut être associé à une amétropie sphérique (myopie ou
hypermétropie) ; Les 2 focales sont alors en avant ou en arrière de la
rétine, de même il peut être direct ou inverse. Enfin selon l’orientation
des focales par rapport à l’horizontale ou à la verticale, on définit
l’astigmatisme oblique.
Symptomatologies :
- L’astigmate confond les lettres proches
Il peut se plaindre de diplopie,
- de céphalées
- de fatigue oculaire.
34

3.2. Diagnostic des amétropies


Les amétropies peuvent être diagnostiquées entre autres par les moyens
suivants :
- la prise de l’acuité visuelle de loin avant et après usage de trou
sténopeïque ;
- la skiascopie ;
- la kératométrie à l’aide de l’appareil de Javal ;
- la réfractométrie automatique.

3.3. Traitement des amétropies : [3], [13]


Les amétropies peuvent être traitées par les moyens suivants :
- les verres correcteurs sphériques (pour les amétropies sphériques) ou
cylindriques (pour l’astigmatisme) ou sphéro-cylindriques en cas de
combinaison entre l’astigmatisme avec une amétropie sphérique ;
- les lentilles de contact ;
- la chirurgie réfractive.
35

METHODOLOGIE
36

4. METHODOLOGIE

L’œil normal ou emmétrope est un oeil qui est optiquement normal : les
rayons lumineux pénétrant dans cet oeil en repos accommodatif
convergent sur la rétine et l’image est donc vue nette [ 14 ].
L’œil amétrope est un oeil porteur d’une anomalie de réfraction. L’image
d’un objet situé à l’infini ne se forme pas sur la rétine et celui-ci est donc
vu flou.
L’amétropie est caractérisée par une baisse d’acuité visuelle apparente
qui cède en général grâce à une correction optique. Il en existe 2 types :
les amétropies sphériques représentées par la myopie et
l’hypermétropie; et l’amétropie non sphérique représentée par
l’astigmatisme.

4.1 Cadre d’étude


Située à 60 km de Bamako, Koulikoro est la 2eme région administrative
du Mali. Elle comprend 7 cercles (Koulikoro central, Kati, Kangaba,
Banamba, Dioila, Kolokani, Nara) et 9 communes dont 8 rurales et une
seule urbaine, la commune de Koulikoro relevant du cercle de Koulikoro.
Le cercle de Koulikoro couvre une superficie de 7 260 km2. Il est à
cheval sur le fleuve Niger. Il est limité :
- au nord par le cercle de Banamba ;
- au nord-ouest par le cercle de Kolokani ;
- au nord-est par le cercle de Baraoueli ;
- au sud par le cercle de Diola.
4.1.1. Population :
La commune urbaine dans laquelle a eu lieu notre étude comprenait en
2005 ; 28.679 habitants.
37

4.1.2. Relief :
Le relief accidenté est dominé par des plateaux et des plaines. C’est
dans le cercle de Koulikoro que disparaissent les dernières chaînes des
monts Mandingues. On y trouve également quelques plateaux dans les
communes de Tienfala, koula et Sirakorola.

4.1.3. Climat et végétation :


Le climat de type tropical, soudano-sahélien est caractérisé par une
saison sèche et une saison pluvieuse. La moyenne annuelle de
précipitation est de 877 mm. On note de nombreuses variations
annuelles de température. Les ressources halieutiques, forestières et
fauniques se sont considérablement amenuisées. Cependant il existe
quelques forêts classées à la lisière du désert avançant à grand pas.

4.1.4. Hydrographie :
Le cercle est arrosé par le fleuve Niger, principal cours d’eau qui le
traverse sur une distance de 130 km. Il existe de nombreux marigots qui
tarissent tous en saison sèche, faisant de leur lit un lieu favorable à la
prolifération des vecteurs et des dépotoirs anarchiques.

4.1.5. Economie et communication :


Le cercle est à vocation agro-sylvo-pastorale. Il est composé de 7
arrondissements pour une population estimée à 1 735 436 habitants en
2002. Il s’agit de Bambara, Somono, Sonrhaï, Dogon, Maure et peulh.
Koulikoro est une cité ouvrière du fait de la présence de l’HUICOMA, la
COMANAV, l’INACOM, des Grands Moulins et des piles Massa. Les
télécommunications y sont assez bien développées. Le réseau
téléphonique couvre bien le cercle et la ville de Koulikoro dispose des
réseaux mobiles de Malitel et Ikatel, ce dernier couvre l’axe Koulikoro-
38

Bamako. Les radios communautaires FM sont présentes dans le cercle.


Au niveau du centre de santé de référence de Koulikoro le téléphone et
le rac servent de moyens de communication avec les autres structures
sanitaires.

4.1.6. Education :
Le nombre total de 1ers cycles (publique, privé et communautaire)
recensés au cours de l’année scolaire 2004-2005 s’élevait à 24, avec un
effectif total de 7.710 élèves.
Koulikoro est aussi une ville universitaire avec l’IPR/IFRA et l’EMIA.

4.1.7. Situation sanitaire :


Koulikoro dispose d’une direction régionale de la santé, d’un centre de
santé de référence, de deux centres de santé communautaires, d’un
CMIE et d’un dispensaire du camp militaire.
Depuis 1998 le cercle de Koulikoro est divisé en 13 CSCOM et CSAR
régis par le système de référence.
Le centre de santé de Koulikoro a été érigé en centre de santé de
référence en mars 1999. Il comprend :
- 1 unité de chirurgie ;
- 1 unité de médecine ;
- 1 unité d’ophtalmologie ;
- 1 unité d’odontostomatologie ;
- 1unité de kinésithérapie ;
- 1 unité de radiologie ;
- 1 secrétariat ;
- 1 service social ;
- 1 unité hygiène et assainissement ;
- 1 unité couche et suite de couche ;
39

- 1 unité CPN ;
- 1 unité de consultation post-natale-planning familial;
- 1 unité PEV ;
- 1 unité de système d’information sanitaire ;
- 1 pharmacie de vente et un dépôt répartiteur.
Malgré son statut de centre de référence, le plateau technique est
comparable à celui d’un hôpital.
- Ressources humaines :
- 6 médecins,
- 5 assistants médicaux
- 2 techniciens supérieurs en santé publique chargés du SIS ;
- 8 techniciens supérieurs de santé ;
- 2 techniciens de santé ;
- 1 administrateur du développement social ;
- 1 technicien de développement communautaire ;
- 12 auxiliaires.
Le centre secondaire d’ophtalmologie a un effectif de 2 personnes dont
un médecin ophtalmologiste et un assistant médical qui doivent offrir
leurs prestations à l’ensemble des populations de la région (près de
2.000.000 d’habitants).

- Indicateurs de santé :
* Taux de morbidité :
Les principales causes de morbidité au niveau de la région sont :
- le paludisme représente la 1ère cause de morbidité : 40,75%
- les infections respiratoires aiguës basses : 10,18%
- plaies, traumatismes, brûlures : 7,31%
- la diarrhée infectieuse : 5,56%
- les troubles liés à la grossesse : 1,78%
40

- urétrite aiguë : 1,30%


* Taux de mortalité :
Les principales causes de mortalité au niveau de la région sont :
- le paludisme représente la 1ère cause de mortalité: 49,37%
- la malnutrition proteïno-calorique : 5,17%
- les troubles liés à l’accouchement : 4,54%
- le choléra : 3,76%
- plaies, traumatismes, brûlures : 3,60%
- la diarrhée infectieuse : 2,66%
- les infections respiratoires aiguës basses : 2,19%

4.2 Plan de sondage


Il se définit classiquement à partir de quatre notions : la définition de la
population, de la base de sondage, de la taille de l’échantillon, et du type
de sondage.

4.2.1 Population d’étude :


La population concernée (population cible) par notre enquête est
représentée par les élèves du 1er cycle de l’enseignement fondamental
de la commune de Koulikoro.

4.2.2 Base de sondage :


Notre base de sondage a été la liste exhaustive de l’ensemble des
écoles du 1er cycle de la commune de Koulikoro obtenue auprès du
CAP. Ces écoles étaient au nombre de 24 au cours de l’année scolaire
2004-2005.

4.2.3 Taille de l’échantillon :


41

Compte tenu de certaines considérations sociales, mais aussi pour avoir


un échantillon suffisamment représentatif ayant une homogénéité
optimale (c’est-à-dire avec le moindre biais de sélection possible ), nous
avons opté pour un examen systématique de tous les élèves des écoles
retenues.

4.3 Type de sondage


Nous avons opté pour le sondage aléatoire simple. La procédure que
nous avons suivie a donc été la suivante :
- Nous avons d’abord numéroté toutes les écoles de la commune de
1 à 24.
- Nous avons ensuite porté chaque numéro sur un bout de papier
que nous avons plié et mis dans une boîte commune.
- Enfin par l’intermédiaire d’un de nos patients, nous avons procédé
au tirage successif sans remise de 3 numéros (numéro 6 = Kayo,
numéro 14 = Souban, numéro 20 = Plateau).
-
4.4. Détermination des élèves à examiner
- Critères d’inclusion : tous les élèves présents en classe et qui
ont accepté volontiers d’être examinés
- Critères de non-inclusion : les élèves qui ont refusé l’examen et
ceux qui étaient absents au moment de notre passage.

4.5. Matériel et méthode


Pour la réalisation de notre étude, nous avons fait recours aux matériels
suivants :
- une échelle murale d’acuité visuelle de loin non lumineuse de
Snellen
- une échelle murale d’acuité visuelle de loin lumineuse de Snellen
42

- une monture de verres d’essai


- une boite de verres d’essai
- une lampe à fente ou bio microscope
- un kératomètre de Javal
- un cylindre croisé de Jackson
- une fiche d’enquête par élève
4.5 Déroulement de l’examen
Le personnel qui à réalisé cette étude se composait comme suit :
- Le médecin ophtalmologiste du centre de santé de référence de
Koulikoro
- L’assistant médical du dit centre
- L’interne en médecine (nous même)
Des tâches bien définies ont été confiées à chaque membre de l’équipe.
C’est ainsi que l’assistant médical d’ophtalmologie et nous même avons
été chargés de passer dans les différentes écoles pour l’examen
préliminaire des élèves. Au niveau de chaque école, nous avons choisi
un endroit bien aéré ou la visibilité est suffisante (sous la véranda ou
sous un arbre) pour la mesure de l’acuité visuelle de loin à l’aide de
l’échelle non lumineuse placée à 5m.
Tandis que l’assistant médical s’occupait du remplissage des fiches
d’enquêtes, nous, nous procédions à la mesure de l’acuité visuelle.
A la fin de la séance, tous les élèves qui avaient une acuité visuelle
inférieure à 8/10 (au moins à un oeil) furent de facto référés au médecin
ophtalmologiste pour un examen ophtalmologique complet comprenant :
- La kératometrie avec l’appareil de Javal
- L’examen à la lampe à fente
- La correction optique utilisant la méthode subjective ; c’est-à-dire
avec verres d’essai, monture, échelle d’acuité visuelle lumineuse
de Snellen.
43

Ainsi, les différentes amétropies ont été définies en fonction du verre


d’essai qui restaure l’emmétropie ou du moins l’acuité visuelle maximale
mesurée à l’aide du trou sténopeïque.
. La myopie a été définie lorsque le verre sphérique était supérieur ou
égal à – 0,50 dioptries
. L’hypermétropie a été définie par un verre sphérique supérieur ou égal
à + 1 dioptrie
. Enfin l’astigmatisme a été est retenu lorsqu’il s’agit d’un verre
cylindrique supérieur ou égal à – 1 dioptrie.
Il faut noter que pour les astigmatismes inférieurs à 1 dioptrie, nous
avons calculé l’équivalent sphérique = sphère + cylindre / 2.

4.6. Période de l’étude et analyse des données :


Notre étude s’est déroulée du 15 octobre 2005 au 05 décembre 2005.
Les donnés ont été saisies et analysés sur « Epi. Info » 6.04 Version
française.
44

RESULTATS
45

5. RESULTATS

5.1. Etude descriptive


Tableau 1 : répartition des élèves selon l’âge

AGE (ans) EFFECTIF POURCENTAGE


6 53 5,1
7 126 12,0
8 107 10,2
9 127 12,1
10 210 20,1
11 126 12,0
12 148 14,1
13 73 7,0
14 67 6,4
15 10 1,0
TOTAL 1047 100

Les élèves de 10 ans étaient les plus nombreux ( soit 20,1% ) alors que
ceux âgés de 15 ans ne représentaient que 1%.
Age médian = 10
46

Tableau 2 : répartition des élèves selon le sexe

SEXE EFFECTIF POURCENTAGE


FEMININ 513 49,0
MASCULIN 534 51,0
TOTAL 1047 100

Les élèves de sexe masculin étaient les plus nombreux ( 51% )


Le sexe ratio = F/M = 0,9

Tableau 3: répartition des élèves selon l’ethnie

ETHNIE EFFECTIF POURCENTAGE


BAMBARA 521 49,8
PEULH 131 12,5
SONRHAI 84 8,0
KASSONKE 60 5,7
SOMONO 58 5,5
SONINKE 53 5,1
KASSONKE 45 4,3
DOGON 41 3,9
MIANKA 24 2,3
SENOUFO 21 2,0
BOBO 9 0,9
TOTAL 1047 100

Les Bambara étaient les plus nombreux ( 49,8% ) alors que les Bobo
étaient minoritaires ( 0,9% )
47

Tableau 4 : répartition des élèves selon l’école.

ECOLE EFFECTIF POURCENTAGE


KAYO 253 24,2
PLATEAU 446 42,6
SOUBAN 348 33,2
TOTAL 1047 100

Les élèves provenant du plateau centre étaient les plus nombreux.

Tableau 5 : Répartition des élèves selon le port de verres


correcteurs.
PORT DE VERRES EFFECTIF POURCENTAGE
CORRECTEURS
OUI 1 0,1
NON 1046 99,9
TOTAL 1047 100

Parmi les 1047 élèves, 1 seul portait des verres correcteurs

Tableau 6: Répartition des élèves selon l’existence de vice de


réfraction

VICE DE EFFECTIF POURCENTAGE


REFRACTION
OUI 143 13,6
NON 904 86,4
TOTAL 1047 100
48

La prévalence des vices de réfraction était de 13,6%


Tableau 7 : Répartition des élèves selon le type de vice de
réfraction
VICES DE EFFECTIF POURCENTAGE
REFRACTION
MYOPIE 62 43,36
HYPERMETROPIE 26 18,18
ASTIGMATISME 55 38,46
TOTAL 143 100

La myopie venait en 1ére position avec 43,36%, suivie de l’astigmatisme


(38,46%) puis l’hypermétropie (18,18%).

Tableau 8: Répartition des élèves selon la valeur de la myopie en


dioptries
VALEUR DE LA MYOPIE EFFECTIF POURCENTAGE
EN DIOPTRIE
[ 0,50 - 1,75 [ 40 64,5
[2 - 2,75[ 21 33,9
≥3 1 1,6
TOTAL 62 100

La majorité des élèves avaient une myopie comprise entre 0,50 et 1,75
dioptries. Seul 1 patient avait une myopie supérieure à 3 dioptries (-4
dioptries).
49

Tableau 9: Répartition des élèves selon la valeur de


l’hypermétropie en dioptrie
VALEUR DE EFFECTIF POURCENTAGE
L’HYPERMETROPIE
[1 - 1,75 [ 13 50,0
[2 - 2,75 [ 11 42,3
≥3 2 7,7
TOTAL 26 100

50% des patients avaient une hypermétropie comprise entre 1 et 1,75


dioptries, 42,3% avaient une hypermétropie comprise entre 2 et 2,75
dioptries seules 7,7% avaient une hypermétropie ≥ 3 dioptries

Tableau 10 : Répartition des élèves selon la valeur de


l’astigmatisme en dioptries

VALEUR DE EFFECTIF POURCENTAGE


L’ASTIGMATISME
[1 - 1,75[ 19 34,5
[2 - 2,75 [ 13 23,6
≥3 23 41,9
TOTAL 55 100

La majorité des patients avaient un astigmatisme ≥ 3 dioptries ( 41,9% )


50

Tableau 11: Répartition des élèves selon la présence de


pathologies associées

PATHOLOGIES EFFECTIF POURCENTAGE


ASSOCIEES
OUI 167 16
NON 880 84
TOTAL 1047 100

Parmi les élèves, 16% avaient une pathologie associée.

Tableau 12 : Répartition des pathologies associées selon leur


nature
NATURE DES EFFECTIF POURCENTAGE
PATHOLOGIES ASSOCIEES
LCET 117 70,1
CONJONCTIVITE 43 25,7
CATARACTE 1 0,6
OPACITE CORNEENE 2 1,2
STRABISME 3 1,8
AUTRE 1 0,6
TOTAL 167 100

Parmi les pathologies associées, la LCET était largement majoritaire


avec 70,1%.
51

5.2 Etude analytique


Tableau 13 : Distribution de la myopie par rapport à l’âge

Valeur de
la myopie AGE Total
(ans)
6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
[0,50 -1,75[ 1 5 6 6 6 3 6 4 3 0 40
2,5% 12,5% 15,0% 15,0% 15,0% 7,5% 15,0% 10,0% 7,5% 0,0%
[2 - 2,75 [ 0 2 1 4 2 2 3 0 3 1 18
0,0% 11,1% 5,6% 22,1% 11,1% 11,1% 16,7% 0,0% 16,7% 5,6%
≥3 1 0 2 1 0 0 0 0 0 0 4
5,0% 0,0% 50,0% 25,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%
TOTAL 2 7 9 11 8 5 9 4 6 1 62

La myopie était fréquente chez les élèves âgés de 7 à 14 ans par contre
elle était rare chez les élèves âgés de 6 ans et ceux de 15ans.

Tableau 14 : Distribution de la myopie par rapport au sexe

VALEUR DE LA FEMININ MASCULIN TOTAL


MYOPIE
[0,50 - 1,75[ 25 (59,5 %) 17 (40,5 %) 42
[2 - 2,75 [ 14 (87,5 %) 2 (12,5 %) 16
≥3 3 (75,0%) 1 (25,0 %) 4
TOTAL 42 (67,7 %) 20 (32,3 %) 62

Pour toutes les classes de myopie, les élèves de sexe féminin venaient
en 1ére position ; mais sans liaison statistiquement significative (P =
0,0831)
52
53

Tableau 15 : Distribution de l’hypermétropie par rapport à âge

Valeur de
l’hypermét AGE Total
ropie 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

[1 - 1,75[ 2 1 2 0 2 1 2 2 0 0 12
16,7% 8,3% 16,7% 0,0% 16,7% 8,3% 16,7% 16,7% 0,0%
0,0%
[2 - 2,75 [ 3 0 4 2 3 0 0 0 0 0 12
25,0% 0,0% 33,3% 16,7% 25,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

≥3 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 2
50,0% 0,0% 50,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%
TOTAL 5 1 7 2 4 1 2 2 0 0 26

L’hypermétropie était fréquente chez les élèves âgés de 6 à 10 ans et


rare après 10 ans.
Tableau 16 : Distribution de l’hypermétropie par rapport au sexe
VALEUR DE FEMININ MASCULIN TOTAL
L’HYPERMETROPIE
[1 1,75 [ 7 (50,0 %) 7 (50,0 %) 14
[2 2,75 [ 6 (60,0 %) 4 (40, 0 %) 10
≥3 2 (100 %) 0 (0,0%) 2
TOTAL 15 11 26

Pour la classe d’hypermétropie de [1 1,75 [, les deux sexes étaient


proportionnellement atteints avec 50% chacun.
54

Pour la classe d’hypermétropie de [2 2,75 [, le sexe féminin venait


largement en tête avec 60%. Il en est de même pour les valeurs ≥ 3
dioptries (100% de sexe féminin).
Tableau 17 : Distribution de l’astigmatisme par rapport à l’âge

Valeur de
l’astigma AGE Total
tisme (ans)
6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
[1 - 1,75[ 1 3 3 3 2 1 5 0 1 0 19
5,3% 15,8% 15,8% 15,8% 10,5% 5,3% 26,2% 0,0% 5,3% 0,0%

[2 - 2,75 [ 3 2 1 1 1 0 1 3 1 0 13
23,1% 15,3% 7,7% 7,7% 7,7% 0,0% 7,7% 23,1% 7,7% 0,0%
≥3 0 2 5 4 5 1 1 2 2 1 23
0,0% 8,7% 21,7% 17,3% 21,7% 4,4% 4,4% 8,7% 8,7% 4,4%

TOTAL 4 7 9 8 8 2 7 5 4 1 55

L’astigmatisme était très rare chez les élèves âgés de 15 ans.

Tableau 18 : Distribution de l’astigmatisme par rapport au sexe


VALEUR DE FEMININ MASCULIN TOTAL
L’ASTIGMATISME
[1 - 1,75 [ 15 (78,9 %) 4 (21,1 %) 19
[2 - 2,75 [ 9 (69,3 %) 4 (64,3 %) 13
≥3 12 (52,2 %) 11 (47,8 %) 23
TOTAL 36 19 55
55

Pour toutes les valeurs de l’astigmatisme, le sexe féminin était plus


touché ; mais sans liaison statistiquement significative (P = 0,085).
56

Tableau 19 : Répartition des vices de réfraction par rapport au sexe

SEXE VICES DE VICES DE TOTAL


REFRACTION REFRACTION
OUI NON
FEMININ 93 (65%) 420 (46,5%) 513
MASCULIN 50 (35%) 484 (53,5%) 534
TOTAL 143 904 1047

Les vices de réfraction étaient plus fréquents chez les filles (65%) que
chez les garçons (35%).

Tableau 20 : Distribution des pathologies associées par rapport au


sexe

SEXE PATHOLOGIES PATHOLOGIES TOTAL


ASSOCIEES ASSOCIEES
OUI NON
FEMININ 90 (53,9%) 423 (48,1%) 513
MASCULIN 77 (46,1%) 457 (51,9%) 534
TOTAL 167 880 1047

Les pathologies associées étaient plus fréquentes chez les filles (53,9%)
que chez les garçons (46,1%).
Les pathologies associées sont : LCET, Conjonctivite, Strabisme.
57

DISCUSSION
58

6. DISCUSSION
6.1. Les limites de l’étude
Faute de moyens, nous n’avons pas pu utiliser la skiascopie qui est une
méthode objective de dépistage des vices de réfraction.
Son utilisation est très utile chez les enfants qui ont la compréhension
difficile.

6.2 Age
L’âge de nos élèves était compris entre 6 et 15 ans.
Dans l’étude faite par Auzemery S à Bamako en 2001, l’âge des élèves
était compris entre 5 et17 ans [6 ].
Faderin M.A et col ont fait une étude portant sur la même tranche d’âge
que la nôtre ( 6 à 15 ans ) [ 9 ].
L’étude effectuée par Sonam S et col, a porté sur les élèves âgés de 12
à 17 ans [ 15 ].
Sidi Ben Bouye D.B dans une étude de prévalence de l’astigmatisme
effectuée en milieu scolaire avait une population âgée de 5 à 14 ans [ 7
].
Dans l’enquête conduite par Kassir M, l’âge des élèves était compris
entre 5 à 18 ans [ 16 ].
L’enquête faite par Barroso Schimiti R et col, l’âge des scolaires était
compris entre 6 à 12 ans [ 17 ].
Leon B.E a conduit une enquête sur une population à peu prés de même
âge que le notre ( 5 à 15 ans ) [ 18 ].
Dans l’enquête effectuée par Medi K et col, l’âge des élèves était
compris entre 6 à 9 ans [ 19 ].
6.3 Le sexe
59

Dans notre étude le sexe féminin était le plus atteint par les vices de
réfraction avec une prévalence de 65% chez les filles et 35% chez les
garçons. Cette prévalence est comparable a celle trouvée dans la
plupart des études : Auzemery S [ 6 ] a trouvé 61% chez les filles et
39% chez les garçons ; Faderin M.A a trouvé 56% chez les filles et 44%
chez les garçons [ 9 ] ;
Medi K a trouvé 51,7% chez les filles et 48,3% chez les garçons [ 19].
Contrairement a l’enquête faite par Sonam S et col les garçons étaient
les plus touchés avec une prévalence de 53% et 47% chez les filles [
15 ].

6.4. Les vices de réfraction


6.4.1. La prévalence globale
La prévalence globale des vices de réfraction était de 13,6%.
A Kampala l’étude faite par Medi K a donné une prévalence comparable
à la notre 12% [ 19 ].
Au Botswana, une étude chez les enfants scolarisés et non scolarisés
âgés de 5 à 15 ans a trouvé une prévalence de la baisse de l’acuité
visuelle de 1,5% dont 78% était imputable aux troubles de la réfraction [
2].
Au Nigeria dans un 1er cycle de Calabar Osuchukwu NC a trouvé une
prévalence légèrement supérieure à la notre, soit 14,9% [20 ].
Par contre d’autres études effectuées ont trouvé une prévalence
inférieure : Odoulami-Yehouessi L et col ont trouvé 9,2% [21] chez les
élèves de 6 à 15 ans ;
En Australie, sur un échantillon de 5000 personnes, Hugh R Taylor
trouva que les vices de réfraction représentaient 8% [3] ; Murthy GVS a
trouvé 1, 5% [2] chez les scolaires de 5 à 15 ans ; Barroso Schimiti. R et
col ont trouvé 4,55% [13] ;
60

En Tanzanie une étude de prévalence chez les scolaires de 6 à 9ans a


trouvé 11,6% de trouble de la réfraction [ 19 ].
A Bamako une enquête faite chez les scolaires de 6 à 15 ans a trouvé
4,05% de vices de réfraction [ 6 ].
6.4.2. La myopie
Parmi les vices de réfraction, la myopie avait la prévalence la plus
élevée (43,36% ) et elle était surtout fréquente chez les élèves âgés de 7
à 14 ans en particulier de sexe féminin.
L’étude faite par Odoulami-Yehouessi L et col a trouvé une prévalence
supérieure soit 72,04% [ 21 ].
L’étude réalisée par Sonam S et col a trouvé une prévalence de 63,5% ;
Contrairement a notre étude les garçons étaient les plus atteints avec
53% [ 15 ].
D’autres enquêtes menées ont trouvé une prévalence inférieure :
Faderin M.A a trouvé 9% et les plus touchés étaient les enfants de
moins de 8 ans [ 9] ; Auzemery S avait trouvé 1,77% [ 1 ] ; Au Zanzibar
Leon B.E a trouvé une prévalence de 2% [ 18 ] ;
Aux USA la prévalence a été estimée à 4,4% chez les enfants de 6 ans
et à 17,3% chez les enfants de 13 ans [22].
Au Brésil Barroso Schimiti R et col ont trouvé une prévalence de 33,55%
[17] ;
Au Nigeria Osuchukwu NC a trouvé une prévalence de 3,6% [ 20 ].

6.4.3 L’hypermétropie
Notre étude avait donné une prévalence de 18,18% et était fréquente
chez les scolaires âgés de 6 à 10 ans. Les études faites par Barroso
Schimiti.R et Faderin M.A ont trouvé des résultats qui dépassaient de
loin les nôtres soit respectivement 46,25% [ 17 ] et 52,2% [ 9 ].
61

Par contre d’autres études ont donné des résultats inférieurs : Sonam S
a trouvé 11,2% [15] ; Au Zanzibar Leon B.E a trouvé une prévalence de
5,55% [18], une enquête menée par Osuchukwu NC avait donné une
prévalence de 7,8% [ 20 ].

6.4.4 L’astigmatisme
Notre étude a trouvé une prévalence de 38,46%, nous avons constaté
aussi qu’elle était rare après 14 ans.
Au Nigeria une étude faite par Faderin.M.A a trouvé la même prévalence
soit 38,8% et l’astigmatisme était fréquente chez les scolaires de 13 ans
[9].
Au Mali en commune 5 une enquête faite par Sidi Ben Bouye.D.B avait
trouvé une prévalence de 41,1% [ 7], ce résultat est comparable au
notre.
Une étude menée par Medi K et col a trouvé une prévalence beaucoup
supérieure à la notre soit 52% [ 19 ].
Par contre d’autres études faites ont trouvé des prévalences
inférieures :
Au Nigeria dans un 1er cycle de Calabar Osuchukwu NC a trouvé une
prévalence de 3,5% [20] ; Auzemery S avait trouvé dans une enquête
faite au Mali une prévalence de 1,46% [ 6 ] ;
De même Sogodogo A au Mali a trouvé une prévalence de 8,3% [ 23 ] ;
Sonam S et col ont trouvé une prévalence de 20,19% [ 15 ].

6.5 Pathologies associées


Dans notre étude, parmi les pathologies associées la LCET avait la
prévalence la plus élevée, 70,1% et était plus fréquent chez les filles que
chez les garçons.
62

Cependant l’étude faite par Auzemery S a trouvé 49,2% [ 6 ], et cette


prévalence était inférieure à la notre.
Notre étude a trouvé une prévalence de 25,7% de conjonctivite ces
résultats étaient comparables à ceux de Auzemery S qui avait trouvé
22,0% [ 6 ].
Nous avons trouvé une prévalence de 0,6% de cataracte et 1,8% de
strabisme. Ces résultats étaient comparables à ceux de Barroso Schimiti
R et col qui ont trouvé 0,86% de cataracte et 5,8% de strabisme [ 17].
Auzemery S a trouvé une prévalence de 1,7% de cataracte cette
prévalence est supérieure à la notre [6].

6.6 Port de verres correcteurs


Dans notre étude, seul un élève sur 1047 portait des verres correcteurs,
soit 0,1%.
L’étude menée par Auzemery S à Bamako a trouvé un résultat similaire,
car sur 1580 enfants examinés seuls 2 enfants portaient des verres
correcteurs, soit 0,1% [ 1 ].
Ces résultats montrent une insuffisance dans le dépistage et la prise en
charge des vices de réfraction chez l’enfant en milieu scolaire.

6.7. Besoin en verres correcteurs


Tous les patients qui présentaient un vice de réfraction ont bénéficié de
la prescription de verres correcteurs ( soit 143 paires de lunettes ) dont
l’achat est entièrement à la charge de leurs parents.

6.8 collaborations entre le personnel sanitaire le personnel


enseignant et les élèves
En collaboration avec la direction régionale de la santé, 20 enseignants
de la commune de Koulikoro ont bénéficié d’une formation en soins
63

oculaires primaires avec un accent particulier sur le dépistage des vices


de réfraction et la mesure de l’acuité visuelle.
Ces enseignants ainsi formés sont chargés à leur tour de former
d’autres.
Aussi, tous ceux qui ont bénéficié de la formation sont chargés de la
mesure systématique de l’acuité visuelle des élèves au sein de leur
école. Tous les élèves ayant une acuité visuelle inférieure à 8/10 doivent
directement être référés au centre secondaire d’ophtalmologie de
Koulikoro pour une prise en charge appropriée.

CONCLUSION
RECOMMANDATIONS
64

7. CONCLUSION ET RECOMMANDATION

7.1. CONCLUSION
Les vices de réfraction sont relativement fréquents en milieu scolaire de
la commune de Koulikoro.
Sur 1047 élèves examinés, 143 étaient amétropes (13,6%).
Parmi les amétropies :
- la myopie représentait 43,36%
- l’hypermétropie 18,18%
- l’astigmatisme 38,46%
Cependant peu d’études ont été effectuées dans la région ; mais il est à
noter que ces résultats ne peuvent être généralisés à l’ensemble de la
région de Koulikoro.
Il serait souhaitable que d’autres études soient effectuées à l’échelle
régionale pour déterminer l’ampleur et la prévalence des vices de
réfraction.

7.2. RECOMMANDATIONS
7.2.1 Aux parents d’élèves
65

- Amener leurs enfants en consultation ophtalmologique au moins


une fois par an.
- Exiger des parents l’examen ophtalmologique avant l’inscription
de l’enfant.

7.2.2 Aux autorités scolaires.


- Etablir un partenariat avec les services de santé en vue d’un
dépistage de vices de réfraction avant chaque rentrée des classes.
- Elaborer un plan de formation des enseignants dans le dépistage
des vices de réfraction.
66

7.2.3. Aux autorités sanitaires


- Sensibiliser les parents sur l’importance des consultations
ophtalmologiques.
- Elaborer un module de formation sur les vices de réfraction.
- Former les enseignants pour le dépistage des vices de réfraction.

7.2.4. Aux autorités politiques et administratives


- Subventionner les verres correcteurs chez les élèves.
- Accorder des financements aux ophtalmologistes pour d’autres
études sur l’étendue de la région et du pays.
67

REFERENCES
REFERENCES
68

8. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1- Clare.G : new issues in chilhood blindness ;


htt :www. jceh.co.uk /journal/ 40-1 asp

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Screening programmes in schools, community Eye Health vol 13 n°
33.2000.

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Magnitude of the Need; Community Eye Community Eye Health
journal vol 13 n° 33; 2000.

4- Zainal.M , Ismail.S.M, Ropilah.H, Elias et al : prevalence of


blindness and low vision in Malaysia population; Bjo, London,
september 2002.

5- Report of a WHO/IAPB scientific. preventing blindness in children


Hyderabert indien,13-17. April 1999.

6- Auzemery.S : enquête sur la prévalence des troubles de la


réfraction chez les enfants scolarisés en 1er cycles à Bamako,
mémoire de maîtrise d’optique et d’optométrie, Bamako 2001.

7- SidiBen Bouye.D.B: Prévalence de l’astigmatisme en milieu


scolaire de la commune 5 de Bamako, thèse médecine Bamako 2003
N° 32.

8- Flament.J : Pathologie du système visuel, Masson, Paris 2002.


69

9- Faderin.M.A; Ajaiyeoba A.I: Refractive Errors in Primary School


Children in Nigeria, Nigerian Journal of ophtalmology Vol. 9, N° 1
( August 2001 ):pp 10-14

10- Pouliquen.Y: Précis d’ophtalmologie Masson, Paris, 1983.

11- Sandford-Smith.J : Eye Diseases in Hot climates, Third edition


1997.

12- Loyer J.P ; Chazalon. T : Les bases de la réfraction, Tome 1.

13- Elkington , Khaw PT: ABC of Eyes.


British Medical Journal 1988 edition 10-1993, P 30-31.

14- Chups – Enseignement d’ophtalmologie – Deuxième cycle http://


www chups. Jussien. fr/polys/ophtalmo/poly.chp. 20.hml, 2004

15- Sonam.S, Kartha.G.P: Prevalance of Refractive Errors in School


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Indian Journal of Community Medecine, Vol. 25, N°4 ( 2000-10-2000-
12 ).

16- Kassir.M: Etude exhaustive de la fréquence des troubles visuels


chez les enfants âgés de 5 à 18 ans d’un collège libanais ; Cahiers de
santé 1996 ; 5 : 323-6
70

17- Barroso Schimiti. R, Paulinocosta.V, Ferreira Gregui.M.J,


Kara-José.N, Rita Temporini.E: Prevalence of refractive errors and
ocular disorders in preschool and children of Ibiporâ-PR, Brazil ( 1989
to 1996) http://.../ Scielo. php? Script = sci arttext pid = S 0004-
27492001000500002 Ing = en& nrm = is

18- Leon.B.E : Case finding for refractive errors .


Assessment of refractive error and visual impairment inchildren:
Community Eye Health journal vol 15 n° 43; 2002 PP37-38

19- Medi. K, Robert . M: A survey of the prevalence of refractive


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African Health sciences volume: 2/ issue: 2; August 2002, pages: 69-
72

20- Osuchukwu. NC: Prevalence of common visual problems among


primary School Children in Calabar Municipality, Nigeria Global
journal of medical Sciences Vol. 2, N° 1 ( 2003 )

21- Odoulami-Yehouessi.L, Tchabi.S, Sounouvou.I, Deguenou.J,


Doutetien.C, Bassabi.S.K : la réfraction de l’enfant scolarisé au
CNHU de Cotonou, Mali médical 2005. T XX N° 18 & 2 P 25

22- Zodnik k, Mulli. D: invest oph Vissci 1999.

23- Sogodogo.A : les affections oculaires en milieu scolaire, thèse


médecine Bamako 1984.N° 20/10 TA
71
72

FICHE D’ENQUETE
Prévalence des Vices de Réfraction au 1er Cycle de l’Enseignement
Fondamental de la Commune de Koulikoro en 2005

1- N° Dossier : /__/__/__/__/
2- Nom et prénom : …………………………………………………
3- Age : /__/__/ 4- Sexe : /__/ (1=masculin, 2=féminin)
5- Ethnie : …………………………………………………
6- Ecole (Groupe scolaire) : /___/ (1=Plateau, 2=Souban, 3=Kayo)
7- Notion de port de verres correcteurs par :
- L’élève : /__/ (O/N)
- Le père : /__/ (O/N)
- La mère : /__/ (O/N)
- Le frère et/ou sœur : /__/ (O/N)

Réfraction
8- Acuité visuelle de loin sans correction : OD OG
/___/ /___/ TS : /___/ /___/
9- Acuité visuelle avec correction : /___/ /___/
10- Javal : (valeur de l’astigmatisme) /_____/ /_____/
11- Valeur de la correction OD : …………………………………
OG : …………………………………
12- Pathologie oculaire : (O/N) /___/
- LCET : /___/
- Conjonctivite /___/
- Cataracte /___/
- Opacités cornéennes /___/
- Strabisme /___/
- Trachome /___/
- Xérophtalmie /___/
- Séquelles de trauma /___/
- Autres (à préciser) : ………………………………………………………
73

FICHE SIGNALETIQUE

Nom :THERA
Prénom : Bérénice
Titre de la Thèse : Prévalence des Vices de Réfraction au 1er Cycle de
l’Enseignement Fondamental de la Commune de Koulikoro en 2005.
Année universitaire : 2005-2006
Ville de soutenance : Bamako
Pays d’origine : MALI
Lieu de Dépôt : Bibliothèque de Faculté de Médecine, de Pharmacie et
d’Odonto-stomatologie
Secteurs d’intérêt : Ophtalmologie, Santé Publique, Optométrie

RESUME
Notre travail est une étude transversale effectuée en milieu scolaire de la commune
de Koulikoro. Il s’est étendu du 15 octobre au 05 décembre 2005.
L’objectif était d’étudier la prévalence des vices de réfraction chez les élèves âgés de
6 à 15 ans, et a porté sur 1047 élèves.
Les résultats obtenus étaient les suivants :
.Sur 1047 élèves examinés, 143 élèves étaient amétropes soit 13,6% .
Les élèves de 10 ans étaient les plus nombreux ( soit 20,1% ) alors que ceux âgés
de 15 ans ne représentaient que 1% et l’âge médian était de 10
Le sexe masculin était le plus nombreux (51%) avec un sexe ratio = F/M = 0,9
Parmi les 1047 élèves, 1 seul portait des verres correcteurs.
La myopie venait en 1ére position avec 43,36%, suivie de l’astigmatisme ( 38,46% )
puis l’hypermétropie ( 18,18% ).
Parmi les élèves, 16% avaient une pathologie associée (la LCET : 70% ;
conjonctivites 25,7% ; strabisme : 1,8%)

Mots-clés : Prévalence, Vices de Réfraction, Scolaire , Koulikoro


74

SERMENT D’HIPPOCRATE
En présence des maîtres de cette faculté et de mes chers
condisciples, devant l’effigie d’Hippocrate, je promets et je
jure, au nom de l’être suprême, d’être fidèle aux lois de
l’honneur et de la probité dans l’exercice de la médecine.

Je donnerai mes soins gratuits à l’indigent et n’exigerai jamais


un salaire au dessus de mon travail. Je ne participerai à aucun
partage clandestin d’honoraires.

Admise dans l’intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas


ce qui s’y passe, ma langue taira les secrets qui me seront
confiés et mon état ne servir pas à corrompre les mœurs, ni
favoriser le crime.

Je ne permettrai pas que des considérations de religion, de


nation, de race, de parti ou de classe sociale viennent
s’interposer entre mon devoir et mon patient.

Je garderai le respect absolu de la vie humaine dés la


conception. Même sous la menace, je n’admettrai pas de faire
usage de mes connaissances médicales contre les lois de
l’humanité.

Respectueuse et reconnaissante envers mes maîtres, je


rendrai à leurs enfants l’instruction que j’ai reçue de leur père.
Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à
mes promesses.

Que je sois couvert d’opprobre et méprisé de mes confrères si


j’y manque.

Je le Jure
75

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