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THESE
Prévalence des Vices de Réfraction
au 1er Cycle de l’Enseignement
Fondamental de la Commune
de Koulikoro en 2005
JURY
PRESIDENT : Professeur Alhousseiny Ag MOHAMED
DEDICACES
REMERCIEMENTS
3
DEDICACE
Je dédie ce travail à :
Jésus Christ, Roi des rois, Seigneur des seigneurs, omniprésent, et
omnipotent. Je me prosterne devant toi pour te louer, te magnifier et te
glorifier. Tout l’honneur et toute la gloire sont pour toi, au siècle des
siècles
AMEN !
Mon Père Héré Luc Théra ; Les mots me manquent pour te qualifier,
toi qui a su assurer avec dignité et courage mon éducation. Je n’oublierai
jamais tes multiples sacrifices et ton soutien spirituel qui m’ont permis de
transcender tant d’embûches et m’ont réconforté tout au long de mes
études. Je prie que Dieu t’accorde une bonne santé et une longue vie.
Ma chère tante Wobayé Théra ; tu es une mère pour moi. Tes conseils
et ta tendresse font de toi une source d’inspiration à laquelle je viens
m’abreuver à chaque grande décision de ma vie.
4
Mon mari Japhet Théra : ton soutien tant moral que matériel, ton
amour, tes encouragements constants et tes nombreux sacrifices
pendant les dures périodes des examens m’ont permis de venir à bout
de ce travail. Tu m’as prouvé que je pouvais compter sur toi à tout
moment et en toutes circonstances. Cette thèse est le fruit de ta patience
et de ta combativité.
Mon beau frère Sanibé Abel Koné et sa femme Ester : les mots me
manquent pour vous remercier de l’attention et l’amour que vous avez
pour moi et particulièrement pour mes enfants.
REMERCIEMENTS
- Au Dr Moussa Kamaté
- A la famille Goita
HOMMAGE AUX
MEMBRES DU JURY
9
Nous sommes très heureux de vous compter parmi les membres du jury.
Votre disponibilité constante et votre sympathie ont suscité notre
admiration.
Soyez-en remercié.
11
1. PROFESSEURS
3. MAITRES DE CONFERENCES
4. MAITRES ASSISTANTS
1. PROFESSEURS
3. MAITRE DE CONFERENCES
4. MAITRE ASSISTANTS
5. ASSISTANTS
1. PROFESSEURS
3. MAITRE DE CONFERENCES
4. MAITRE ASSISTANTS
1. PROFESSEURS
3. MAITRE DE CONFERENCES
4. MAITRE ASSISTANTS
5. ASSISTANTS
Mr Saïbou MAIGA Législation
1. PROFESSEURS
3. MAITRE ASSISTANTS
4. ASSISTANTS
1 ENSEIGNANTS EN MISSION
SOMMAIRE
ABREVIATIONS
1. INTRODUCTION ............................................................................... 2
2. OBJECTIFS ....................................................................................... 5
4. METHODOLOGIE ............................................................................ 13
5. RESULTATS...................................................................................... 22
6. DISCUSSION .................................................................................... 33
8. REFERENCES .................................................................................. 42
9. ANNEXES.......................................................................................... 45
23
Abréviations
INTRODUCTION
25
1. INTRODUCTION
La prévalence de la cécité chez les enfants est de 0,3/ 1000 dans les
pays développés contre 1,2/1000 dans les pays pauvres. Globalement,
le nombre d’enfants aveugles est estimé à 1,4 million parmi lesquels ¾
vivent dans les pays pauvres [1].
L’amblyopie chez les enfants a été estimée entre 1-5% [2].
Les amétropies non corrigées représentent une importante cause de
cécité [ 3, 4 ].
Afin de réduire sensiblement la charge mondiale de la cécité l’OMS ainsi
qu’une large coalition d’organisations internationales, non
gouvernementales et privées, ont lancé le 16 février 1999 à Genève une
initiative mondiale baptisée ″ VISION 2020 : le droit à la vue. ″ L’objectif
de cette nouvelle initiative est d’éliminer la cécité évitable d’ici 2020.
Cinq problèmes ont été identifiés comme priorités immédiates dans le
cadre de VISION 2020 : la cataracte, le trachome, l’onchocercose, la
cécité de l’enfant, les vices de réfraction et la basse vision. Beaucoup
d’études ont été faites sur ce sujet à travers le monde ;
Malheureusement peu ont été réalisées sur le continent africain et en
particulier au Mali alors que les troubles de la réfraction seraient
responsables de nombreux échecs scolaires et de handicap visuel.
Un rapport de l’OMS en 1999 avait estimé que les troubles de réfraction
chez les enfants, tous confondus étaient compris entre 2% et 10% [5].
Pays en voie de développement, sans ressources énergétiques et de
surcroît enclavé, le Mali ne compte principalement que sur ses
ressources humaines en particulier les jeunes. L’école primaire étant l’un
des premiers niveaux de regroupement des enfants dans le système
éducatif Malien, il est facile de comprendre que c’est le lieu idéal où le
dépistage des troubles de la réfraction doit débuter.
26
Parmi, les rares études qui ont porté sur les troubles de la réfraction
dans notre pays nous avons :
Celle effectuée en 2001 chez les élèves de 5 à 17 ans du district de
Bamako et qui a mis en évidence une prévalence de 4,05% des
amétropies [6].
Une autre étude sur la prévalence de l’astigmatisme en milieu scolaire
dans les communes 5 et 6 du district de Bamako effectuée en 2002 a
trouvé une fréquence de 41,6% chez les enfants de 5 à 14 ans [7].
27
OBJECTIFS
28
2. OBJECTIFS
GENERALITES
30
METHODOLOGIE
36
4. METHODOLOGIE
L’œil normal ou emmétrope est un oeil qui est optiquement normal : les
rayons lumineux pénétrant dans cet oeil en repos accommodatif
convergent sur la rétine et l’image est donc vue nette [ 14 ].
L’œil amétrope est un oeil porteur d’une anomalie de réfraction. L’image
d’un objet situé à l’infini ne se forme pas sur la rétine et celui-ci est donc
vu flou.
L’amétropie est caractérisée par une baisse d’acuité visuelle apparente
qui cède en général grâce à une correction optique. Il en existe 2 types :
les amétropies sphériques représentées par la myopie et
l’hypermétropie; et l’amétropie non sphérique représentée par
l’astigmatisme.
4.1.2. Relief :
Le relief accidenté est dominé par des plateaux et des plaines. C’est
dans le cercle de Koulikoro que disparaissent les dernières chaînes des
monts Mandingues. On y trouve également quelques plateaux dans les
communes de Tienfala, koula et Sirakorola.
4.1.4. Hydrographie :
Le cercle est arrosé par le fleuve Niger, principal cours d’eau qui le
traverse sur une distance de 130 km. Il existe de nombreux marigots qui
tarissent tous en saison sèche, faisant de leur lit un lieu favorable à la
prolifération des vecteurs et des dépotoirs anarchiques.
4.1.6. Education :
Le nombre total de 1ers cycles (publique, privé et communautaire)
recensés au cours de l’année scolaire 2004-2005 s’élevait à 24, avec un
effectif total de 7.710 élèves.
Koulikoro est aussi une ville universitaire avec l’IPR/IFRA et l’EMIA.
- 1 unité CPN ;
- 1 unité de consultation post-natale-planning familial;
- 1 unité PEV ;
- 1 unité de système d’information sanitaire ;
- 1 pharmacie de vente et un dépôt répartiteur.
Malgré son statut de centre de référence, le plateau technique est
comparable à celui d’un hôpital.
- Ressources humaines :
- 6 médecins,
- 5 assistants médicaux
- 2 techniciens supérieurs en santé publique chargés du SIS ;
- 8 techniciens supérieurs de santé ;
- 2 techniciens de santé ;
- 1 administrateur du développement social ;
- 1 technicien de développement communautaire ;
- 12 auxiliaires.
Le centre secondaire d’ophtalmologie a un effectif de 2 personnes dont
un médecin ophtalmologiste et un assistant médical qui doivent offrir
leurs prestations à l’ensemble des populations de la région (près de
2.000.000 d’habitants).
- Indicateurs de santé :
* Taux de morbidité :
Les principales causes de morbidité au niveau de la région sont :
- le paludisme représente la 1ère cause de morbidité : 40,75%
- les infections respiratoires aiguës basses : 10,18%
- plaies, traumatismes, brûlures : 7,31%
- la diarrhée infectieuse : 5,56%
- les troubles liés à la grossesse : 1,78%
40
RESULTATS
45
5. RESULTATS
Les élèves de 10 ans étaient les plus nombreux ( soit 20,1% ) alors que
ceux âgés de 15 ans ne représentaient que 1%.
Age médian = 10
46
Les Bambara étaient les plus nombreux ( 49,8% ) alors que les Bobo
étaient minoritaires ( 0,9% )
47
La majorité des élèves avaient une myopie comprise entre 0,50 et 1,75
dioptries. Seul 1 patient avait une myopie supérieure à 3 dioptries (-4
dioptries).
49
Valeur de
la myopie AGE Total
(ans)
6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
[0,50 -1,75[ 1 5 6 6 6 3 6 4 3 0 40
2,5% 12,5% 15,0% 15,0% 15,0% 7,5% 15,0% 10,0% 7,5% 0,0%
[2 - 2,75 [ 0 2 1 4 2 2 3 0 3 1 18
0,0% 11,1% 5,6% 22,1% 11,1% 11,1% 16,7% 0,0% 16,7% 5,6%
≥3 1 0 2 1 0 0 0 0 0 0 4
5,0% 0,0% 50,0% 25,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%
TOTAL 2 7 9 11 8 5 9 4 6 1 62
La myopie était fréquente chez les élèves âgés de 7 à 14 ans par contre
elle était rare chez les élèves âgés de 6 ans et ceux de 15ans.
Pour toutes les classes de myopie, les élèves de sexe féminin venaient
en 1ére position ; mais sans liaison statistiquement significative (P =
0,0831)
52
53
Valeur de
l’hypermét AGE Total
ropie 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
[1 - 1,75[ 2 1 2 0 2 1 2 2 0 0 12
16,7% 8,3% 16,7% 0,0% 16,7% 8,3% 16,7% 16,7% 0,0%
0,0%
[2 - 2,75 [ 3 0 4 2 3 0 0 0 0 0 12
25,0% 0,0% 33,3% 16,7% 25,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%
≥3 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 2
50,0% 0,0% 50,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%
TOTAL 5 1 7 2 4 1 2 2 0 0 26
Valeur de
l’astigma AGE Total
tisme (ans)
6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
[1 - 1,75[ 1 3 3 3 2 1 5 0 1 0 19
5,3% 15,8% 15,8% 15,8% 10,5% 5,3% 26,2% 0,0% 5,3% 0,0%
[2 - 2,75 [ 3 2 1 1 1 0 1 3 1 0 13
23,1% 15,3% 7,7% 7,7% 7,7% 0,0% 7,7% 23,1% 7,7% 0,0%
≥3 0 2 5 4 5 1 1 2 2 1 23
0,0% 8,7% 21,7% 17,3% 21,7% 4,4% 4,4% 8,7% 8,7% 4,4%
TOTAL 4 7 9 8 8 2 7 5 4 1 55
Les vices de réfraction étaient plus fréquents chez les filles (65%) que
chez les garçons (35%).
Les pathologies associées étaient plus fréquentes chez les filles (53,9%)
que chez les garçons (46,1%).
Les pathologies associées sont : LCET, Conjonctivite, Strabisme.
57
DISCUSSION
58
6. DISCUSSION
6.1. Les limites de l’étude
Faute de moyens, nous n’avons pas pu utiliser la skiascopie qui est une
méthode objective de dépistage des vices de réfraction.
Son utilisation est très utile chez les enfants qui ont la compréhension
difficile.
6.2 Age
L’âge de nos élèves était compris entre 6 et 15 ans.
Dans l’étude faite par Auzemery S à Bamako en 2001, l’âge des élèves
était compris entre 5 et17 ans [6 ].
Faderin M.A et col ont fait une étude portant sur la même tranche d’âge
que la nôtre ( 6 à 15 ans ) [ 9 ].
L’étude effectuée par Sonam S et col, a porté sur les élèves âgés de 12
à 17 ans [ 15 ].
Sidi Ben Bouye D.B dans une étude de prévalence de l’astigmatisme
effectuée en milieu scolaire avait une population âgée de 5 à 14 ans [ 7
].
Dans l’enquête conduite par Kassir M, l’âge des élèves était compris
entre 5 à 18 ans [ 16 ].
L’enquête faite par Barroso Schimiti R et col, l’âge des scolaires était
compris entre 6 à 12 ans [ 17 ].
Leon B.E a conduit une enquête sur une population à peu prés de même
âge que le notre ( 5 à 15 ans ) [ 18 ].
Dans l’enquête effectuée par Medi K et col, l’âge des élèves était
compris entre 6 à 9 ans [ 19 ].
6.3 Le sexe
59
Dans notre étude le sexe féminin était le plus atteint par les vices de
réfraction avec une prévalence de 65% chez les filles et 35% chez les
garçons. Cette prévalence est comparable a celle trouvée dans la
plupart des études : Auzemery S [ 6 ] a trouvé 61% chez les filles et
39% chez les garçons ; Faderin M.A a trouvé 56% chez les filles et 44%
chez les garçons [ 9 ] ;
Medi K a trouvé 51,7% chez les filles et 48,3% chez les garçons [ 19].
Contrairement a l’enquête faite par Sonam S et col les garçons étaient
les plus touchés avec une prévalence de 53% et 47% chez les filles [
15 ].
6.4.3 L’hypermétropie
Notre étude avait donné une prévalence de 18,18% et était fréquente
chez les scolaires âgés de 6 à 10 ans. Les études faites par Barroso
Schimiti.R et Faderin M.A ont trouvé des résultats qui dépassaient de
loin les nôtres soit respectivement 46,25% [ 17 ] et 52,2% [ 9 ].
61
Par contre d’autres études ont donné des résultats inférieurs : Sonam S
a trouvé 11,2% [15] ; Au Zanzibar Leon B.E a trouvé une prévalence de
5,55% [18], une enquête menée par Osuchukwu NC avait donné une
prévalence de 7,8% [ 20 ].
6.4.4 L’astigmatisme
Notre étude a trouvé une prévalence de 38,46%, nous avons constaté
aussi qu’elle était rare après 14 ans.
Au Nigeria une étude faite par Faderin.M.A a trouvé la même prévalence
soit 38,8% et l’astigmatisme était fréquente chez les scolaires de 13 ans
[9].
Au Mali en commune 5 une enquête faite par Sidi Ben Bouye.D.B avait
trouvé une prévalence de 41,1% [ 7], ce résultat est comparable au
notre.
Une étude menée par Medi K et col a trouvé une prévalence beaucoup
supérieure à la notre soit 52% [ 19 ].
Par contre d’autres études faites ont trouvé des prévalences
inférieures :
Au Nigeria dans un 1er cycle de Calabar Osuchukwu NC a trouvé une
prévalence de 3,5% [20] ; Auzemery S avait trouvé dans une enquête
faite au Mali une prévalence de 1,46% [ 6 ] ;
De même Sogodogo A au Mali a trouvé une prévalence de 8,3% [ 23 ] ;
Sonam S et col ont trouvé une prévalence de 20,19% [ 15 ].
CONCLUSION
RECOMMANDATIONS
64
7. CONCLUSION ET RECOMMANDATION
7.1. CONCLUSION
Les vices de réfraction sont relativement fréquents en milieu scolaire de
la commune de Koulikoro.
Sur 1047 élèves examinés, 143 étaient amétropes (13,6%).
Parmi les amétropies :
- la myopie représentait 43,36%
- l’hypermétropie 18,18%
- l’astigmatisme 38,46%
Cependant peu d’études ont été effectuées dans la région ; mais il est à
noter que ces résultats ne peuvent être généralisés à l’ensemble de la
région de Koulikoro.
Il serait souhaitable que d’autres études soient effectuées à l’échelle
régionale pour déterminer l’ampleur et la prévalence des vices de
réfraction.
7.2. RECOMMANDATIONS
7.2.1 Aux parents d’élèves
65
REFERENCES
REFERENCES
68
8. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
FICHE D’ENQUETE
Prévalence des Vices de Réfraction au 1er Cycle de l’Enseignement
Fondamental de la Commune de Koulikoro en 2005
1- N° Dossier : /__/__/__/__/
2- Nom et prénom : …………………………………………………
3- Age : /__/__/ 4- Sexe : /__/ (1=masculin, 2=féminin)
5- Ethnie : …………………………………………………
6- Ecole (Groupe scolaire) : /___/ (1=Plateau, 2=Souban, 3=Kayo)
7- Notion de port de verres correcteurs par :
- L’élève : /__/ (O/N)
- Le père : /__/ (O/N)
- La mère : /__/ (O/N)
- Le frère et/ou sœur : /__/ (O/N)
Réfraction
8- Acuité visuelle de loin sans correction : OD OG
/___/ /___/ TS : /___/ /___/
9- Acuité visuelle avec correction : /___/ /___/
10- Javal : (valeur de l’astigmatisme) /_____/ /_____/
11- Valeur de la correction OD : …………………………………
OG : …………………………………
12- Pathologie oculaire : (O/N) /___/
- LCET : /___/
- Conjonctivite /___/
- Cataracte /___/
- Opacités cornéennes /___/
- Strabisme /___/
- Trachome /___/
- Xérophtalmie /___/
- Séquelles de trauma /___/
- Autres (à préciser) : ………………………………………………………
73
FICHE SIGNALETIQUE
Nom :THERA
Prénom : Bérénice
Titre de la Thèse : Prévalence des Vices de Réfraction au 1er Cycle de
l’Enseignement Fondamental de la Commune de Koulikoro en 2005.
Année universitaire : 2005-2006
Ville de soutenance : Bamako
Pays d’origine : MALI
Lieu de Dépôt : Bibliothèque de Faculté de Médecine, de Pharmacie et
d’Odonto-stomatologie
Secteurs d’intérêt : Ophtalmologie, Santé Publique, Optométrie
RESUME
Notre travail est une étude transversale effectuée en milieu scolaire de la commune
de Koulikoro. Il s’est étendu du 15 octobre au 05 décembre 2005.
L’objectif était d’étudier la prévalence des vices de réfraction chez les élèves âgés de
6 à 15 ans, et a porté sur 1047 élèves.
Les résultats obtenus étaient les suivants :
.Sur 1047 élèves examinés, 143 élèves étaient amétropes soit 13,6% .
Les élèves de 10 ans étaient les plus nombreux ( soit 20,1% ) alors que ceux âgés
de 15 ans ne représentaient que 1% et l’âge médian était de 10
Le sexe masculin était le plus nombreux (51%) avec un sexe ratio = F/M = 0,9
Parmi les 1047 élèves, 1 seul portait des verres correcteurs.
La myopie venait en 1ére position avec 43,36%, suivie de l’astigmatisme ( 38,46% )
puis l’hypermétropie ( 18,18% ).
Parmi les élèves, 16% avaient une pathologie associée (la LCET : 70% ;
conjonctivites 25,7% ; strabisme : 1,8%)
SERMENT D’HIPPOCRATE
En présence des maîtres de cette faculté et de mes chers
condisciples, devant l’effigie d’Hippocrate, je promets et je
jure, au nom de l’être suprême, d’être fidèle aux lois de
l’honneur et de la probité dans l’exercice de la médecine.
Je le Jure
75