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Quete Sens

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olivier taramarcaz

quête de sens
ésotérisme : l’envers du décor

atelier art et foi


« Depuis la création du monde,
les perfections invisibles de Dieu,
sa puissance éternelle et sa divinité
se voient dans ses œuvres
quand on y réfléchit. »
« Mais vous n’avez pas un regard
pour ce que l’Eternel a fait,
et vous ne voyez pas l’œuvre qu’il accomplit. »
le livre de la vie
la Bible
Lettre aux Romains 1.20; Esaie 5.12

du même auteur • collection dans la paume de la main :


les temps de ma musique (2015)
un amour éternel (2016)
sur la terre comme au ciel (2017)

les citations dans le texte sont tirées de la Bible

© atelier art et foi • 2018


texte, croquis , gravures de olivier taramarcaz
atelier art et foi - côteau 63 - ch 1927 chemin-dessus
www.artetfoi.ch • olivier.taramarcaz@bluewin.ch
3
4
J’observe tout autour de moi, une multiplication d’actions qui n’ont à voir
ni avec le bon sens, ni avec la raison. Il est un drame du temps, que peu
considèrent dans sa mesure et dans sa réalité : la banalisation de
l’ésotérisme, de l’occultisme, du surnaturel sans Dieu personnel. Cet
univers de confusion imprègne nos sociétés contemporaines. On pourrait
dire qu’il est devenu le pain quotidien d’hommes et de femmes sensés et
intelligents, qui ont oublié la saveur du pain de vie, se nourrissant de ce
qui dénutrit, qui détruit. Oui, connaître par soi-même, éprouver les
choses avant de s’engager, sont des critères importants pour ne pas
s’avancer dans le brouillard. L’invitation du temps consiste pourtant bien
à expérimenter pour expérimenter, à laisser sa raison de côté. Confier sa
vie, son avenir, son corps, son esprit, à des personnes en contact avec le
monde paranormal, est-ce bien normal ? Avec quelles clés, avec quels
outils de compréhension construisons-nous notre pensée et notre esprit
critique ? Qu’est-ce qui fonde le choix de donner allégeance ou de se
distancier de certaines pratiques ? L’ésotérisme, quête ou dérive de sens ?

Olivier Taramarcaz
pèlerin des montagnes
portant la Parole de vie
Toute eau est-elle bonne à boire ?
L’ésotérisme s’inscrit aujourd’hui dans le registre du développement de
son potentiel personnel, de la recherche de la «pleine conscience», de
«l’énergie vitale». Ainsi, des hommes et des femmes, porteurs d’une
capacité d’analyse, se tournent sans esprit critique, vers des pratiques
faisant appel à un monde parallèle, séduits par les devantures d’un
langage attrayant, par des mystiques qui éveillent les sens, attisent
l’émotionnel. Nombre de contemporains, pour combler leur soif de
spiritualité, de surnaturel, pour apaiser le sentiment de vide intérieur,
pour résoudre leurs difficultés, trouver une solution à leurs problèmes de
santé, sortir de leurs épreuves, se tournent vers des pratiques ésotériques,
croyant trouver une réponse à leur quête intérieure. Si la quête d’un sens à
la vie est légitime, s’ouvrir à un monde irrationnel, surnaturel, du simple
fait que c’est étiqueté «spirituel», peut être comparé à boire n’importe
quel liquide du fait que c’est du liquide. Par ce texte, je pose quelques
bornes spirituelles explicitées dans le livre de la Révélation : la Bible. Je
présente seulement quelques-unes des multiples facettes du monde
ésotérique. Un premier constat : derrière la diversité des formes, se
retrouve toujours la même démarche de s’ouvrir au monde surnaturel,
sans a priori, dans une recherche intérieure d’unité (fin de la dualité) par la
voie de la méditation, des thérapies énergétiques, de multiples formes de
spiritualités occultes initiatiques. Mon but n’est pas d’accuser des
personnes, mais de lever le voile sur un univers caché, masqué, d’inviter à
s’interroger sur les fondements spirituels de pratiques qui ne conduisent
pas forcément à trouver la paix, l’unité, le bien-être recherchés au départ.
5
Recherche de sens : dans quelle direction ?
L’homme se pose des questions légitimes sur le sens de la vie, sur les
moyens de trouver la paix, de s’épanouir, de construire des relations
stables, de vivre en harmonie, d’exprimer sereinement ses émotions,
d’affronter et de résoudre les difficultés. La curiosité, la soif d’expérience
pour l’expérience, de connaissance sans reconnaissance de limites, de
liberté pour la liberté, a conduit les générations successives à l’ouverture
pour l’ouverture, avec comme a priori que tout est égal, qu’il faut tout
essayer, que la mort elle-même n’est rien, que tout se rejoue toujours.
Sous prétexte d’élargir la conscience, toute expérience peut-elle se
justifier ? La liberté contemporaine ne repose sur aucun fondement,
sinon d’avoir rejeté le cadre posé par la Parole de Dieu et, par là-même,
éjecté de la vie humaine son Auteur. L’ésotérisme propose une terre et
un ciel sans Dieu. «Dieu est mort». Les athées l’ont décidé ainsi. Les pas
faits dans la direction de la liberté pour la liberté, sans cadre, ne sont-ils
pas en réalité, des pas vers un déclin de liberté ? Nous vivons le paradoxe
d’une société s’affirmant comme rationnelle, intégrant sans réserve
comme norme, le paranormal, se confiant, en abandonnant la raison et
le bon sens à des pouvoirs irrationnels, donnant crédit à la pensée
magique, à la superstition, à des théories prônant l’unité avec le divin,
sans Dieu personnel. Plutôt que de s’interroger sur ce qui nous sépare
d’une relation avec le Créateur, bien des contemporains se tournent vers
des approches irrationnelles, les yeux fermés, sans connaître davantage
leurs soubassements occultes.

6
Une génération aveuglée
Influencées dès le plus jeune âge par les théories de l’évolutionnisme, qui
s’imposent comme un dogme enseigné à l’école, nombre de personnes
ont incorporé la pensée qu’il n’y aurait pas de Dieu créateur de l’univers,
et que l’homme serait un animal évolué. Des personnes, nourries par
cette vision transformiste du monde, considèrent le contenu de la Bible
comme archaïque, sans même la connaître, se fiant aux enseignements
reçus, les intégrant comme fiables. Néanmoins en quête de sens, de
transcendance, combien se tournent vers des courants ésotériques,
appréhendant ces approches comme une forme de spiritualité «neutre»,
à découvrir, au même titre que les sciences naturelles ? Les invitations
alléchantes à développer des dons surnaturels (dits naturels), des
pouvoirs, sont largement diffusées (films et séries TV, littérature et
magazines ésotériques, médecines parallèles, parapsychologie, musique
extatique, arts divinatoires, énergies, écologie mystique…). Nous vivons
dans une génération familiarisée avec l’occultisme, qui ne s’offusque pas,
qui ne s’indigne pas devant la vague de l’ésotérisme. Le paranormal
imprègne toutes les sphères de la société. Les librairies étalent librement
les malédictions de l’ésotérisme dans leurs rayons. L’engouement pour la
magie, pour la sorcellerie, s’est accru et popularisé, notamment avec
Harry Potter. Je suis surpris d’observer le peu de discernement actuel sur
les enjeux de l’occultisme, la quasi indifférence à l’égard de ce tsunami,
qui habitue à faire usage de forces invisibles. L’absence de débat sur le
sujet m’interroge, alors que dans le même temps, l’expression de la foi
chrétienne est mise à la marge, discréditée, voire interdite.
7
Culte du bien-être à n’importe quel prix ?
Derrière le paravent des pratiques ésotériques, se cachent des phénomè-
nes auxquels notre société ne croit pas, tout en s’y adonnant avec une
légèreté déconcertante. Plus qu’un signe de conscience, la démocratisa-
tion de l’ésotérisme, du «nouvel âge», indique la perte d’authentiques
repères spirituels, la perte de bon sens et de raison. L’occultisme s’appuie
sur des forces cachées, invisibles, secrètes. Cela devrait suffire pour
susciter de la méfiance. C’est souvent le contraire. Une fois les yeux écar-
quillés, c’est la déraison résultant de la séduction, qui l’emporte. Difficile
d’échapper à ce tourbillon : spiritisme, divination, voyance, reiki, guérison
énergétique, tarot, pendule, géomancie, astrologie, horoscope, reliques,
numérologie, superstitions, fétichisme, culte de la nature, culte des
ancêtres, culte des morts, prière aux morts, prières secrètes des
guérisseurs, contes ésotériques, signes et symboles occultes (pyramide,
œil de la conscience…), méditation transcendantale, gnose, kabbale, rites
maçonniques, tantrisme, chamanisme, transe, psychologie transperson-
nelle, animisme, télépathie, hypnose, magie, idolâtrie, amulettes,
talismans, tables tournantes, vaudou… Guérisseurs, magnétiseurs,
radiesthésistes, coupeurs de feu, faiseurs de secret, rebouteux, devins,
astrologues, chamanes, voyants, spirites, médiums, gourous, marabouts,
sorciers, djinns (islam)… Le monde du surnaturel nourri aux mamelles des
puissances célestes occultes, étend sa toile, s’intègre dans le paysage
comme s’il en faisait naturellement, intrinsèquement partie. Les pouvoirs
de cet univers sont bien réels. Ils bafouent l’amour du Créateur, cherchant
à se substituer à sa lumière, à se soustraire à son autorité et à sa Parole.

8
Attrait du surnaturel
Les personnes faisant allégeance à ce monde parallèle, cherchent l’unité
avec le divin, en s’ouvrant à des divinités et des esprits de toutes sortes, à
l’exception du Dieu créateur. Un premier indicateur de pratique occulte
peut être associé à l’ouverture au mystérieux, au surnaturel, à
l’exploration des réalités invisibles, à la recherche de contact avec l’au-
delà, avec comme corollaire le rejet du Dieu personnel. Les acteurs du
monde ésotérique se plaisent à parler d’énergies, d’ondes, donnant
l’impression de naturel. Traduire énergies, ondes, par «puissances
spirituelles», serait pourtant bien plus approprié, plus proche de la réalité.
Les acteurs de l’ésotérisme font appel à des forces indéfinies, qu’ils nom-
ment «entités», «guides», «esprits de la nature», «maîtres de la sagesse»
(dont maitreya serait le maître suprême). Ses promoteurs s’affublent
parmi différents titres, de «guérisseurs de l’âme, du cœur et du corps».
L’attrait du mystérieux, du caché, la recherche de pouvoirs, de prétendus
«dons», d’une spiritualité sans Dieu, qui n’implique pas de changement du
cœur, amène des personnes a priori en mesure de réfléchir, à se
soumettre à des puissances surnaturelles cachées, les considérant comme
«naturelles», sans s’interroger sur l’identité et sur l’origine de ces puis-
sances. Plein de lui-même, l’homme autosuffisant refuse de se confier
dans la bienveillance du Créateur, du Seigneur de l’univers : Jésus-Christ,
car il estime n’en avoir pas besoin. Il pense avoir tout ce qu’il faut sur son
autoroute, avec son kit de survie dans lequel toutes les énergies, tous les
esprits sont acceptés sauf Jésus, trop dérangeant, comme l’est la lumière
de la vie qui n’a rien en commun avec le surnaturel sans Dieu.
9
La confusion des spiritualités ésotériques
Nombre de spiritualités entretiennent la confusion, en pratiquant des
rites païens de divination : prières aux morts, entrée en contact avec un
défunt, invocation de divinités anciennes, cultes païens, culte des anges,
culte à la création : soleil (sol invictus), lune (sîn), astres, terre, pierres,
montagnes, arbres (dendrolâtrie), animaux (zoolâtrie). Les spiritualités
sans Dieu personnel, divinisent l’homme (invité à s’éveiller, à se
connecter à l’énergie vitale, à se relier à la lumière intérieure), mystifient
la création sans reconnaître son Auteur. Le surnaturel fascine. La magie,
le monde parallèle caché, les signes et symboles mystiques, le «nouvel
âge», l’intuitif, l’irrationnel, sont cultivés comme des possibilités
d’élargissement de la conscience, par un contact avec le monde invisible.
Toutes ces attractions et leurs pratiques associées ont une même source,
une même origine cachée. En définitive, deux grandes orientations
spirituelles se dessinent, prenant des directions radicalement opposées :
celles qui considèrent l’homme comme porteur d’une nature intrinsè-
quement bonne, pure, divine, qu’il suffit de développer en se reliant à la
«vibration», à «l’énergie vitale» circulant dans tout l’univers; celles qui
conduisent l’homme à se reconnaître comme créature de Dieu, à
s’approcher de la croix, pour recevoir en Jésus-Christ l’unique Sauveur,
une vie nouvelle. La première orientation ignore et s’éloigne du message
de l’Evangile. La foi chrétienne détonne dans le concert du temps, car
elle n’est pas fondée sur la même tonalité. D’un côté, l’homme se
cherche sans chercher Dieu, de l’autre, Dieu cherche l’homme, désirant
régénérer son cœur dénaturé.
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Le spiritisme : s’ouvrir au monde des esprits
Le spiritisme s’inscrit dans la pensée du monisme (une seule réalité
fondamentale). Il s’oppose au dualisme biblique (comme la distinction
entre Dieu et satan; entre Dieu et la création; entre le bien et le mal, entre
le pur et l’impur). Le spiritisme s’appuie sur la pensée de l’évolutionnisme
naturaliste. Etonnant de constater que les supputations de Charles
Darwin, dans «L’évolution des espèces» (1859), et «L’origine de l’homme»
(1871), ont été récupérées tant par les spiritualistes de l’Orient que par les
matérialistes de l’Occident. Le spiritisme considère la réalité comme un
champ de vibration de l’énergie vitale (prana, qi, ka, mana, éther, od,
kundalini (serpent), shakti, bioénergie, gaïa, esprit universel…). Tous les
êtres évolueraient vers un constant développement supérieur. La gnose
(connaissance) s’inscrit dans cette visée d’élévation et d’union avec le
divin, par la pratique de rites occultes. Le spiritisme invite à entrer en
contact avec le monde invisible, avec les esprits, par l’intermédiaire de
médiums. Les spirites invoquent des puissances supérieures imper-
sonnelles. Les techniques utilisées sont multiples : répétition de formules,
mantras, incantations, musique extatique, hypnose, autohypnose (démis-
sion de soi, déconnexion de la conscience, soumission de son inconscient à
un pouvoir extérieur à soi). La nécromancie est aussi pratiquée dans
l’animisme, l’oracle, le culte des ancêtres, le chamanisme. Le spiritisme se
décline également dans l’écriture automatique, le parler en transe, le
voyage astral, la lévitation, les tables tournantes, les planches
émotionnelles d’invocation d’esprits «ouija», le verre qui se déplace… (ces
soi-disant jeux où un esprit est invoqué pour recevoir des réponses).
11
Nouvel âge : le siècle des lumières obscures
Le «nouvel âge» fait partie du grand mouvement gnostique occidental
(rose-croix, franc-maçonnerie, théosophie, anthroposophie), qui a incor-
poré le principe des mystiques orientales (pas de Dieu personnel, pas de
dualité). L’homme dieu porterait en lui le potentiel de sa propre réalisation
divine d’être supérieur. Dans cette doctrine égotique flatteuse, l’homme se
pose en maître de son destin, prétend pouvoir instaurer la paix et l’unité sur
la terre, par ses propres facultés. Le mythe de l’homme divin, revêtu des
puissances spirituelles occultes, comprend la pensée qu’il pourrait tout
connaître par lui-même, grâce à l’exploration de son potentiel illimité.
Parmi les fondements du «nouvel âge», le panthéisme (tout est dieu)
s’affirme en opposition au monothéisme (un seul Dieu créateur). Ses
adeptes parlent de principe originel cosmique (parabrahman : la réalité
ultime une et non-duelle), de substance mère (mulaprakriti). Ils rejettent
fermement le Dieu personnel, s’opposent à la foi chrétienne qu’ils
s’emploient à éradiquer. L’astrologie fait partie des cultes païens influen-
çant et fondant le «nouvel âge». L’«ère du verseau» (signe astrologique)
annoncerait la fin de l’ère chrétienne, l’«ère des poissons». L’homme
divinisé rejette la pensée qu’il puisse être séparé de Dieu, qu’il soit pécheur,
même si la Bible dit : « Il n’y a sur la terre aucun homme juste qui fasse
toujours le bien sans jamais pécher. » (Ecclésiaste 7.20) Dans le «nouvel âge»,
la promotion du «channeling» (communication spirituelle), encourage à à
suivre un autre chemin, notamment en cherchant le contact avec des
«êtres de lumière». lucifer, l’ange déchu, y est distingué comme l’«étoile du
matin»! Le «nouvel âge» révèle le nom de la puissance qui l’inspire.

12
Syncrétisme : l’opium des peuples
Le syncrétisme a trouvé place dans la recherche d’une quête de sens sans
vérité. Le syncrétisme vise à fusionner toutes les formes de spiritualités,
rejoignant par là le projet du «New Age Mouvement» (NAM), synonyme
du «Nouvel Ordre Mondial» (NOM). Cette nébuleuse recherche une union
des peuples, des cultures, des nations, dans un consensus visant la paix
mondiale, par le rassemblement des croyances en une seule. La
théosophie (outrageusement appelée «sagesse du divin»), fondée par
une spirite et voyante, s’emploie à promouvoir le syncrétisme. Son but
est de créer une fraternité universelle (qui pourrait s’y opposer ?), sans
Dieu personnel, placée sous l’autorité d’un monde spirituel occulte. Elle
fait la promotion de la recherche des lois de la nature inexpliquées, des
forces cachées qui seraient en l’homme et dans l’univers. Cette vision du
monde contient en elle, intrinsèquement, la suppression de la foi au Dieu
unique, au Créateur, à laquelle devrait se substituer une nouvelle
référence construite sur des valeurs ésotériques, et sur l’occultisme. La
vraie paix de Dieu peut-elle se confondre avec une paix construite comme
un échafaudage (Babel, Babylone, Sodome), par la sagesse tronquée des
hommes ? La Bible dit expressément : « Tu n’auras pas d’autre dieu que
moi. » (Exode 20.3) « Dieu est lumière, il n'y a point en lui de ténèbres. »
(Première lettre de Jean 1.5) Jésus invite à sortir de l’occultisme : « Je suis la
lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais
il aura la lumière de la vie. » (Evangile de Jean 9.5) « Tu aimeras le Seigneur,
ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta
pensée, et ton prochain comme toi-même. » (Deutéronome 5.6)
13
Pouvoir caché des faiseurs de secret
Guérisseurs, faiseurs de secret, magnétiseurs, médiums, exercent un
pouvoir qui ne vient pas d’eux, ni de leur propre force mentale. Ils
prétendent agir avec les forces de la nature. La nature est la création de
Dieu. Elle est de la matière. Alors, quelles forces utilisent ces acteurs ? Ils
disent agir au service du bien. Belle intention! Mais quelle est la source de
leur pouvoir ? Pourquoi leur «prière» devrait-elle rester secrète ? Souvent,
ils indiquent avoir reçu une formule «secrète» transmise par un autre
guérisseur, ou un «pouvoir», lors d’un contact avec une personne décédée
(spiritisme). D’où vient leur «pouvoir», leur prétendu «don» ? Les guéris-
seurs se gardent bien de dire que leur «prière» est adressée à une puissance
céleste occulte. Si une brûlure disparaît après avoir consulté -ou appelé par
téléphone un faiseur de secret, comme cela se pratique impunément dans
nombre d’hôpitaux-, c’est bien le résultat de la manifestation d’une force
invisible entrée en action à la demande du guérisseur. Quelle est cette
puissance ? Donner béatement allégeance à cette pratique, du fait que c’est
en apparence efficace, relève de la plus grande naïveté et crédulité. Les
guérisseurs font office de canaux de transmission, de médiateurs entre les
forces du monde invisible des esprits et le monde des humains. Se confier à
cet univers, c’est signer un chèque en blanc, un accord caché avec une
puissance occulte, lui donnant un droit d’action sur sa vie. C’est en quelque
sorte remettre les clés et le volant de son être intérieur à un esprit de mort.
Après avoir mordu à l’hameçon, le poisson ne décide plus de son chemin. Ce
n’est pas un jeu. La santé physique, psychique, relationnelle, spirituelle en
sera altérée, sans que la personne en comprenne la raison, qui reste
cachée. La brûlure a disparu, remplacée bientôt par des troubles diffus.
14
La falsification des magnétiseurs
Les guérisseurs magnétiseurs prétendent utiliser un fluide qu’ils puise-
raient dans la nature, ou dans des sources cachées (ce qui est plus juste).
Ce fluide libérerait du magnétisme par les mains. Les Egyptiens considé-
raient que la main détenait l’énergie solaire, appelée fluide vital. Ils
portaient des amulettes avec des inscriptions de formules magiques. Leur
pratique s’inscrit dans la lignée du panthéisme (tout est dieu) et du
panenthéisme (tout est en dieu) issu de l’hindouisme. Tout serait une
partie de dieu. La Bible indique que l’homme est l’œuvre de Dieu,
distincte du Créateur. Le magnétisme est un recours à des pouvoirs
occultes. La Bible nous met en garde : « Ce sont ses dieux de bois que mon
peuple consulte, et voilà que c’est son bâton qui lui répond; car un vent de
prostitution les fait errer. Ils s’égarent loin de leur Dieu en se prostituant. »
(Osée 4.12) Dieu ne guérit pas par le magnétisme, ni ne pose de diagnostic
par le pendule ou par la baguette de sourcier. Les guérisseurs magnéti-
seurs ne cherchent pas une relation avec Dieu, mais seulement à utiliser
des forces invisibles impersonnelles. Un guérisseur magnétiseur ne sera
jamais un serviteur de Dieu, comme certains le prétendent. Pour quelle
raison ? Parce que Dieu condamne ces pratiques et les attribue à l’esprit
de démons. Aussi, s’il y a un risque réel à s’approcher de ces faux média-
teurs, qui mettent en contact avec des esprits démoniaques, il n’y a aucun
risque à s’approcher de Jésus, dont les paroles sont limpides : « J’ai parlé
ouvertement devant tout le monde. (…) Je n’ai rien dit dans le secret. »
(Evangile de Jean 18.20) « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive.
Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive jailliront de lui. » (Evangile de Jean
7.38)
15
Guérison énergétique : les thérapies ésotériques
Les thérapies alternatives se multiplient. Si une partie de ces thérapies
s’appuient sur des principes scientifiques, nombre d’entre elles puisent à la
source cosmique de l’énergie vitale (prâna), force indéfinie, puissance
impersonnelle. Cette source comporterait un pouvoir d’action efficace par
la médiation d’un thérapeute initié. La force invoquée créerait l’harmonie
intérieure, procurerait vitalité, santé, conscience éclairée. L’homme serait
un microcosme, correspondance de l’univers, le macrocosme. Il serait
émetteur-récepteur de la force vitale cosmique. Quelle est l’origine de
cette énergie sans personnalité ? Les thérapeutes qui intègrent dans leur
pratique une médiation avec l’énergie cosmique, s’ouvrent en réalité à
l’action d’une puissance spirituelle personnelle, et non aux «radiations»
impersonnelles de la nature. Il n’y a pas d’énergie de guérison magnétique
dans la nature. Le néo-romantisme panthéiste nourrit le désir d’un monde
où régnerait l’harmonie, la paix, l’unité. Cette quête d’un nouveau monde
intérieur unifié au cosmos s’appuie sur l’exploration des sens psychiques,
des forces spirituelles cachées de la nature. Les thérapies alternatives qui
utilisent des techniques spirituelles faisant appel aux prétendues énergies,
placent des personnes crédules dans un état de soumission à l’influence de
puissances spirituelles occultes. Se renseigner, s’interroger sur le fonde-
ment des thérapies alternatives (naturopathie, homéopathie, acupunc-
ture, réflexologie, iridologie, pulsologie, auriculothérapie…), questionner
les thérapeutes sur leur vision de l’homme, de la santé, de Dieu, sur leur
cadre de référence théorique, spirituel, sur l’usage de l’harmonisation par
«l’énergie vitale», par l’imposition des mains, par le pendule, permet de
leur accorder crédit ou de s’en distancier.
16
La guérison du guérisseur
Walter Vappiani, ancien guérisseur et magnétiseur, auteur du livre : « La
guérison du guérisseur » (éditions BLF Europe), dans sa recherche de
quête de sens, s’est ouvert à une réalité qui l’a dépassé, l’enfermant dans
une prison intérieure : « Attiré par le New Age, par les spiritualités
orientales, je me suis tourné à l’adolescence vers la parapsychologie. Après
plusieurs rencontres de guérisseurs et de voyants, j’ai reçu certains
pouvoirs. La radiesthésie me permettait de percevoir et de trouver les
maladies avec le pendule, le magnétisme d’agir sur elles. Plus tard, j’ai
expérimenté la pratique du spiritisme, de la divination. Je «voyais» les
problèmes et les maladies des personnes. Je pensais alors faire ce qui est
juste et bon pour aider les autres. Je suis ensuite parti en Asie, dans le but
d’approfondir ma quête. J’ai rapidement été submergé par des puissances
spirituelles, des esprits qui m’asservissaient, me contraignaient intérieure-
ment. Comme le fauconnier utilise le faucon pour chasser et attraper ses
proies, j’étais devenu la monture de ces puissances, de ces esprits qui se
servaient de moi, m’utilisaient pour attirer des gens dans leur piège.
Dominé par des «présences» surnaturelles écrasantes, j’ai commencé à
connaître des sensations d’oppression. Merveilleusement éclairé par la
lecture de l’Evangile, j’ai pris conscience de l’existence de Dieu, de son
amour qui m’a transformé. Jésus m’a libéré de l’emprise de ces démons,
emportant avec eux leurs pouvoirs, que j’avais cru venir de moi. Enfin, j’ai
trouvé la paix de Dieu. Jésus est maintenant le centre de ma vie. En lui,
mon cœur déborde de joie. »

17
La divination : une semence de mort
La divination se retrouve dans l’astrologie, dans l’horoscope, dans la
cartomancie (tarot de Marseille), dans la chiromancie (lecture des lignes
de la main). Elle cherche à connaître par le recours à des procédés
occultes, à des pratiques magiques. L’astrologie, si familière dans nos
sociétés, exposée (et imposée aux lecteurs) dans une grande partie des
médias, de la presse quotidienne, est dévoilée dans la Parole vivante en
des termes bien différents, qui devraient interpeller toute personne
tentée de se confier à ce monde ou de le promouvoir : « Ta sagesse et ta
science t’ont induite en erreur. (…) Continue donc avec tes sortilèges, avec la
multitude de tes enchantements. (…) Tu t'es tant fatiguée à consulter tous
tes devins… Qu'ils se présentent donc, et qu’ils te sauvent, ceux qui
compartimentent des zones dans le ciel, qui lisent dans les astres, qui, aux
nouvelles lunes, te font savoir d’avance ce qui va t’arriver! Les voilà devenus
tous comme de la paille que consume le feu. Non, ils ne pourront pas sauver
leur vie des flammes. » (Esaïe 47.13-15) L’attrait pour ce qui a un caractère
intuitif, la curiosité à l’égard du mystérieux, du caché, peut disposer
l’esprit d’une personne à la pratique de la divination. Cependant, Jésus
n’est pas venu comme un astrologue, ni comme un voyant, encore moins
comme un magnétiseur. Il est le Sauveur, le Libérateur, le Consolateur, le
Médiateur réconciliant l’homme avec son Créateur. Il invite chaque
personne à se repentir, à se détourner de toutes les pratiques occultes, et
à recevoir la vie nouvelle qui vient de lui. Les voyants, les magnétiseurs,
ne parlent pas de repentance, ni de réconciliation avec Dieu. Ils ne sont
pas des porteurs de l’amour de Dieu. Ils sèment des semences de mort.
18
Le désastre de l’astrofolie
L’astrologie considère que les planètes sont des forces agissantes, que le
sort de chaque être serait déterminé par la position des astres lors de la
naissance. Cet héritage de la mythologie babylonienne, confère aux
astres la qualité de divinités. L’astrologie, comme superstition, s’oppose
à la science et à Copernic : la terre n’est pas le centre du monde. Les
étoiles sont de la matière. Elles n’influencent pas notre destin, ni ne le
déterminent. Consulter le cosmos correspond pourtant bien à une soif de
connaître son avenir, au travers d’une pensée magique. Ainsi, des
personnes a priori capables de discernement, se confient à de la matière
(les étoiles), leur attribuant une personnalité, déconsidérant ce que la
Parole de Dieu dit aux hommes : « Dieu créa les hommes pour qu’ils soient
son image » (Genèse 1.27), pas l’image du cosmos. Dieu dit : « Que dans
l'étendue du ciel, il y ait des luminaires pour que l’on distingue le jour de la
nuit, et pour marquer les saisons, les jours et les ans. (…) Il fit aussi les
étoiles. » (Genèse 1.14-16) Cette réalité est observable par toute personne
qui a des yeux pour contempler l’œuvre du Créateur. C’est lui seul qui
peut nous assurer un avenir de paix, si nous lui confions notre vie, si nous
nous détournons des faux raisonnements, des fables, des mythes. « Mais
moi, ô Eternel, je me confie en toi. Je dis : c’est toi qui es mon Dieu! Mes
destinées sont dans ta main. » (Psaumes 31.15) Le Psaume 23 est si
évocateur : « L’Eternel est mon berger. Je ne manquerai de rien. Il me fait
reposer dans de verts pâturages, il me dirige près des eaux paisibles, il
restaure mon âme. » Pour quelle raison chercher des réponses dans la
matière plutôt qu’auprès du Créateur ?
19
Voyance, spiritisme… : l’envers du décor
Franck Alexandre a vécu au cœur d’une famille pratiquant l’ésotérisme :
« Toute mon enfance, j'ai vu ma mère tirer les cartes. Elle s’est ensuite mise
à la chiromancie (lecture des lignes de la main), à la radiesthésie (pendule),
au spiritisme (invocation des morts), à la divination par vision (à partir de
photos, elle influençait la vie des gens). Nos affaires ont bien marché
durant quelques mois. Puis, les choses se sont détériorées. Des phéno-
mènes inexpliqués se sont progressivement produits, nous plongeant dans
l'envers du décor. J’ai commencé à être en proie à de fortes angoisses. Les
lumières s'éteignaient et s'allumaient en ma présence. J’entendais des
bruits dans les murs. La température de la maison baissait anormalement.
La nuit, j'étais victime d'attouchements. Des troubles du comportement me
donnaient le sentiment d'un dédoublement de ma personnalité. Une nuit,
une voix intérieure me dit : «Ouvre la fenêtre, jette-toi en bas!» Prêt à
passer à l'acte, une autre pensée parle à ma conscience : «Es-tu certain que
la mort soit une délivrance ? » A cet instant, je crie : « Dieu, si tu existes,
sauve-moi! » Puis, je sors dans la rue. Des chrétiens partagent le message
de l’Evangile. J’accepte de prier avec eux. Je suis alors saisi par la puissance
de l’Esprit-Saint. Je comprends que Jésus peut me délivrer des oppressions
qui m’habitent. Je décide d’ouvrir mon cœur à Jésus. Je me sens alors lavé
par une cascade rafraîchissante dans mon être tout entier. Ma mère,
constatant ma vie transformée, libérée, décide aussi d’ouvrir son cœur à
Jésus! Personne ne pouvait ouvrir la porte cadenassée de notre prison
intérieure. Jésus l’a fait, chassant les esprits dominant sur nos vies. »

20
Esotérisme : une transcendance maquillée
Il n’y a pas de bon magnétisme, pas de bonne voyance, pas de bonne
médiumnité. Détournez-vous des séductions mensongères des pratiques
divinatoires. Fuyez le «secret» de malédiction des guérisseurs. Ouvrez les
yeux devant l’aveuglement des voyants. Ne vous laissez pas fourvoyer et
foudroyer par le désastre des astrologues. Renoncez à vouloir communi-
quer avec l’au-delà en vous confiant aux pouvoirs maléfiques des
médiums et des chamanes. Il n’y a pas de bonne raison, pas de bonne
justification à consulter ceux qui recourent à des tours de passe-passe
ésotériques. Des personnes consentent à ce que des puissances spiri-
tuelles opèrent à travers leur vie. Ces personnes se mettent au service
d’esprits qui les utilisent comme levier pour manifester leur pouvoir, leur
subtile énergie. C’est une transcendance maquillée. Elle attire les papil-
lons aveuglés, venant se brûler à ces fausses lumières. La rébellion habite
le cœur des humains. De ce fait, ils préfèrent aller naturellement vers ce
qui est sombre, plutôt que de s’approcher humblement de la lumière :
« Ils ont couru après des dieux qui ne sont que du néant, pour n’être plus
eux-mêmes que du néant. (…) Ils ont dressé des poteaux représentant la
déesse ashéra. Ils se sont prosternés devant tous les astres du ciel et ils ont
rendu un culte au dieu baal. (…) Ils ont consulté les augures et pratiqué la
divination; ils se sont adonnés à toutes sortes de mauvaises actions. »
(2 Rois 17.13-17) Dieu souffle à notre cœur : « Je vous offre le choix entre la
vie et la mort, entre la bénédiction et la malédiction. Choisissez donc la vie,
afin que vous viviez, vous et vos descendants. Choisissez d’aimer l’Eternel. »
(Deutéronome 30.19-20). Par amour, Dieu nous laisse libre.
21
Les effets de l’occultisme
Le pasteur Michel Renevier partage en quelques mots son expérience,
après avoir accompagné des milliers de personnes vers la délivrance :
« Engagé dans le ministère pastoral depuis 1959, j’ai été confronté à des
problèmes d'ordre psychique et spirituel, qui m’ont amené à m’interroger,
et à effectuer des recherches dans la Bible, sur ce sujet qui ne m’était pas
familier. J’ai constaté que de nombreuses personnes, malgré un réel désir
de changer, une réelle repentance, ne parvenaient pas à s'en sortir. J’ai
découvert alors que des pratiques ésotériques, occultes, étaient à l'origine
de problèmes dont ni la médecine ni la psychologie ne pouvaient
diagnostiquer la racine. Je me suis mis à prier pour demander au Seigneur
de me revêtir des dons du Saint-Esprit, afin de discerner l'origine de
problèmes apparemment irrésolubles. Il m’a fait comprendre que les
pratiques occultes étaient la cause de maladies, de dépressions, de
manifestations non maîtrisables par les personnes, et aussi de situations
familiales soumises à des conséquences désastreuses : meurtres, morts
brutales, atteintes psychiques (schizophrénie entre autres), cauchemars
fréquents, peurs incontrôlables. A de nombreuses occasions, j’ai pu
observer que les personnes aux prises avec ces manifestations, étaient
victimes d'hérédités liées à des pratiques familiales comme la magie, la
sorcellerie, l'animisme, le secret, l'hindouisme, le bouddhisme. J’ai
expérimenté à de nombreuses reprises, que seul Jésus-Christ, dont le nom
est au-dessus de tous les noms, a pu les libérer de leurs fardeaux, de leurs
oppressions, de leurs obsessions. Je peux vraiment dire que Jésus délivre ».

22
Délivrée d’un héritage familial occulte
Jésus est plus puissant que ce qui peut dominer les êtres humains.
L’expérience de Nadia le confirme, rechercher un contact avec le monde
occulte, comporte un revers de la médaille. Mais elle souligne surtout que
la puissance de Jésus libère : « Mes arrières grands-parents pratiquaient le
pendule, la divination et le secret (verrues, brûlures). Ils utilisaient ces
pouvoirs en accord avec le prêtre catholique de leur paroisse. Un de leurs fils
a pratiqué aussi la divination, avec parfois des apparitions de démons qui le
terrifiaient. Un autre fils a eu des contacts avec la franc-maçonnerie, ce qui
a amené d'autres formes d'abus dans la famille. A l'âge de 24 ans, j'ai
commencé à entendre des bruits de pas dans mon appartement. Je
ressentais des présences derrière moi. Cela me faisait peur. Je vivais dans
l'angoisse et la confusion. Cependant, j'avais entendu parler de Jésus qui,
sur terre, chassait les démons. Un jour, lors de ces manifestations, j'ai prié :
«Au nom de Jésus : va-t-en!» A ce moment précis, ces oppressions ont
disparu. Ensuite, avec l'aide d'un pasteur, j'ai compris que Dieu a donné des
principes dans la Bible, toujours pertinents aujourd’hui, afin de nous
protéger. Les pratiques occultes apportent des malédictions dans les
familles jusqu'à trois ou quatre générations. Cela a été mon cas. Je n'avais
pas choisi ces choses, mais je les subissais comme victime des agissements
de membres de ma famille. J’ai accepté de croire que Jésus, en mourant sur
la croix, a brisé le poids de ces malédictions, que la puissance de son sang,
pouvait me rendre libre. J'ai été libérée. Aujourd’hui, je vis dans la paix et
dans le calme intérieur. Jésus m’a délivrée. »

23
.
Le livre de la vie ouvre les yeux
Aucune loi humaine n’interdit l’occultisme qui, pourtant, ravage la vie
de tant de personnes. Il est important de réaliser que Dieu, dans sa
Parole, la Bible, condamne toutes les pratiques ésotériques, dans tous
les livres, de la Genèse à l’Apocalypse. L’illettrisme spirituel ne permet
pas de lire ce qui se cache derrière le paravent. Plus de mille textes de la
Bible dévoilent ce que sous-tendent les actes ésotériques, les considé-
rant comme une prostitution spirituelle (une relation avec des démons).
Ces pratiques sont en complète opposition avec les paroles du livre de la
vie, dans lequel Dieu déclare et avertit tout être humain : « Ne vous
adressez ni à des médiums, ni à des devins; ne les consultez pas, vous vous
rendriez impurs. » (Lévitique 19.31) « Si quelqu’un s’adresse à ceux qui
évoquent les esprits et aux devins, pour se prostituer après eux, je
tournerai ma face contre cet homme et je le retrancherai du milieu de son
peuple. » (Lévitique 20.6) « Qu'on ne trouve chez toi personne qui exerce la
divination, qui recherche les présages, consulte les augures ou s’adonne à
la magie, personne qui jette des sorts, consulte les spirites et les devins ou
interroge les morts. Car le Seigneur a en abomination ceux qui se livrent à
de telles pratiques. » (Deutéronome 18.10-12) Si certains guérisseurs disent
avoir reçu un don de dieu, ils ne disent pas le nom de leur dieu. Une
question cruciale : comment la Bible pourrait-elle systématiquement
parler négativement de l’ésotérisme, le révélant comme une prostitu-
tion, une relation avec des démons, et l’approuver dans le même
temps ? Qui prendrait le risque de passer outre ces avertissements ?

24
Aucun contact possible avec les morts
Dieu interdit formellement de vouloir entrer en contact avec les esprits de
morts, comme le propose le spiritisme, comme le pratiquent médiums,
chamanes, guérisseurs : « Les morts ne savent rien du tout. (…) Ils n’auront
plus jamais part à tout ce qui se fait sous le soleil. » (Ecclésiaste 9.6) La Bible
renverse la théorie de la réincarnation, qui nie la portée de la mort, en la
relativisant : « Le sort de tout homme est de mourir une seule fois, après quoi
il est jugé par Dieu. » (Lettre aux Hébreux 9.27) « Souviens-toi de ton Créateur
(…) avant que la poussière retourne à la terre (…), et que le souffle de vie
remonte à Dieu qui l’a donné. » (Ecclésiaste 12.7) Dans la parabole du mauvais
riche et du pauvre Lazare (Evangile de Luc 16.19-31), Jésus parle d’un abîme
infranchissable qui sépare les vivants et les morts. « L’homme va dans sa
tombe, pour n’en plus remonter. Il ne reviendra plus dans sa maison. » (Job
7.9-10) Les défunts ne peuvent en aucune manière venir en aide aux
vivants. Il n’y a pas de pont entre les deux mondes comme le prétendent
guérisseurs, médiums, voyants, spirites. « Les devins ont transmis des
révélations fausses. » (Zacharie 10.2) Vouloir entrer en contact avec des
morts signifie en réalité, entrer en contact avec des esprits démoniaques.
S’avancer sur ce terrain miné, c’est s’unir aux esprits de la mort. Le
sentimentalisme affectif, lié à l’attachement légitime à un être disparu,
entraîne des endeuillés, souffrant de la perte d’un proche, à vouloir
communiquer avec la personne décédée. Cette tentation est une dérive
influencée par des cultures religieuses qui rendent un culte aux morts. Il y
a là une barrière à ne pas franchir, sous peine de se placer sous l’emprise
d’esprits, de puissances invisibles.
25
Spiritualités de l’ombre : danger de mort!
Devant un panneau «Danger de mort», placé près de lignes à haute
tension, personne ne se risquerait à braver l’avertissement, sous peine
d’être électrocuté. Spirituellement, la mise en garde est la même :
guérisseurs, magnétiseurs, médiums, chamanes, astrologues… : «Ne pas
toucher : danger de mort». Ceux qui passent outre cette limite, cette
borne, ce «sens interdit» clairement explicité dans la Parole de Dieu, la
Bible, mettent leur âme et leur esprit à découvert, comme si l’on ôtait les
portes d’une maison, ouverte alors à tout vent. Il y a un réel danger à se
rendre chez ces acteurs du paranormal. Quiconque commence une partie
d’échec avec les puissances spirituelles, sera un jour le pion visé par
l’ennemi de sa vie. S’ouvrir au monde des puissances occultes amène, à
court ou moyen terme, à subir les effets indésirables du germe de la mort,
par de multiples troubles intérieurs : impression d’une présence invisible
malveillante, sentiment d’être épié, bruits et sons inhabituels (esprits
frappeurs), perturbations intérieures, peurs, frayeurs inexpliquées,
sensation de froid anormale, maladies sournoises, angoisses, oppressions,
troubles obsessionnels compulsifs (tocs), perte de la maîtrise de soi,
phobies, manies, troubles de la personnalité, division intérieure,
cauchemars, étranglements et étouffements nocturnes, tourments
intérieurs, voix audibles, pensées impures, déséquilibres sexuels,
pornographie, contraintes intérieures irrépressibles, pulsions incontrôlées,
sentiment d’être poussé par quelque chose de plus fort que soi, pensées
morbides, pensées blasphématoires, aversion à l’égard de Dieu, de Jésus,
de la Bible, pensées de violence, de suicide, de meurtre, passages à l’acte.

26
Fermer la porte aux puissances invisibles
Si vous vous êtes déjà rendu(e) chez un guérisseur, un chamane, un
médium, un astrologue…, même à une seule reprise, ou via un contact
téléphonique, et que vous désirez désormais vous en éloigner, je vous
invite à demander pardon à Jésus, à détruire, à brûler tout objet, livre,
formule secrète… qui vous lient intérieurement au monde spirituel
occulte. Il est alors important de chercher un soutien auprès de chrétiens
renouvelés intérieurement, qui pourront prier avec vous. Jésus a brisé
l’autorité des ténèbres à la croix. Il a donné autorité à ses disciples : « En
mon nom ils chasseront les démons. » (Evangile de Marc 16.17) La Bible relate
qu’en ouvrant leur cœur à Jésus-Christ, des personnes ont détruit, brûlé
leurs livres de magie : « Beaucoup de ceux qui avaient exercé la magie
apportèrent leurs livres de sorcellerie, les mirent en tas et les firent brûler
aux yeux de tous. » (Actes 19.18-20) Cet exemple souligne que les œuvres
des ténèbres n’ont rien en commun avec l’Evangile. Dieu « sépara la
lumière des ténèbres. » (Genèse 1.4) Il ne cultive pas la confusion. Sans nous
séparer de ce qui a sa source dans les ténèbres, nous ne pouvons pas
connaître de communion avec Dieu. Mais Jésus est venu pour libérer les
hommes, non pour les juger de leurs dérives. Il ne s’agit dès lors pas
d’accuser des personnes tombées dans ce puits, mais bien de les aider à
en sortir. Jésus aime tous les humains. Sa puissance est plus puissante
que toute autre puissance. Le nom de Jésus rend libre. Jésus est plus fort
que ce qui est plus fort que vous. Ainsi, si vous êtes tombé(e) dans un
piège, que vous êtes ligoté(e), prisonnier-ère, au fond d’un puits, je vous
invite à appeler à votre secours l’Esprit de la vie : Jésus. Il vous délivrera.
27
Quelle parole je prends au sérieux ?
Des personnes prennent au sérieux les paroles des guérisseurs, des
médiums, des astrologues. Ils ne prennent dès lors, de fait, pas au
sérieux les paroles de Dieu, affirmant avec insistance que le spiritisme est
une abomination à ses yeux : « Si l’on vous dit : consultez ceux qui
évoquent les morts et ceux qui prédisent l’avenir, qui poussent des
sifflements et des soupirs, répondez : un peuple ne consultera-t-il pas son
Dieu ? S’adressera-t-il aux morts en faveur des vivants ? Si l’on ne parle pas
ainsi (…), il n’y aura pas d’aurore pour le peuple. Il sera errant dans le pays,
accablé et affamé (…), il sera repoussé dans d’épaisses ténèbres. » (Esaïe
8.19-22) Jouer avec le monde spirituel occulte, c’est en réalité inviter des
esprits de démons à manipuler sa vie. Telle a été la dramatique
expérience du roi Saül. Il est mort parce que, après s’être éloigné de
Dieu : « Il a interrogé et consulté quelqu’un qui évoque les morts. »
(1 Chroniques 10.13) L’occultisme amène la malédiction. Les médiums ne
tiennent pas compte de la Parole de Dieu, qui dit que Jésus est le seul
médiateur entre Dieu et les hommes : « Il y a un seul Dieu, et de même
aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, un homme : Jésus-Christ.
Il a offert sa vie en rançon pour tous. » (Première lettre à Timothée 2.5-6) Les
médiums privilégient une médiation occulte. Ils ne s’adressent pas à
Jésus, le seul Médiateur. Ils bafouent ouvertement le Créateur. Dieu ne
guérit pas par des passes magnétiques, ni par le «secret» des
guérisseurs. Bien plus, il condamne sévèrement ces pratiques. A chacun
de choisir quelle parole il veut prendre au sérieux.

28
La recherche du paradis perdu
L’homme est un être créé par Dieu. Sa nature bonne, a été dénaturée par
sa rébellion. Il a écouté la voix du séducteur, du menteur, du diable, du
serpent dans le jardin d’Eden. Ses yeux se sont ouverts, mais il a en
quelque sorte perdu la protection de ses paupières. Il ne peut plus les
fermer sur le mal-être qui l’habite désormais de l’intérieur. La vraie lumière
lui rappelle son ombre qu’il ne veut pas voir. Quand Dieu dit à Adam : « Où
es-tu ? » (Genèse 3.9), Adam reconnaît la voix de son Créateur. Au lieu de lui
répondre, d’avouer sa faute, il la cache et se cache. Il a perdu la relation
vivante avec son Créateur qui l’aime. Après avoir été infecté par la morsure
de satan, il se sent perdu, déboussolé, perturbé, déconnecté de lui-même,
séparé de son Créateur et de la création que Dieu a remise entre ses mains
pour la cultiver, la préserver, l’habiter en paix. Pour réduire le poids de ce
sentiment et annihiler la conscience du néant, du vide, il tente de cacher la
réalité de sa nudité intérieure avec des feuilles de figuier! Ne sommes-nous
pas tous des Adam ? Nous portons en nous ce malaise. Nous le couvrons
de masques, de feuilles de figuier artistiques, philosophiques, religieuses,
culturelles, spirituelles. Nous le recouvrons de toutes les couleurs
imaginables, incapables pourtant de résoudre le problème intérieur de la
séparation. Les hommes aiment les masques, mais ceux-ci ne portent pas
de vie. Peut-être pensez-vous que cela ne vaut pas la peine de considérer,
ni de prendre au sérieux ce que dit la Bible au sujet de l’ésotérisme. Se
tourner sans réfléchir, vers des «forces» sans nom, cachées derrière un
masque, s’adresser à des esprits qui ne déclinent pas leur identité, c’est
pourtant suivre les pas d’Adam et Eve, tomber dans le même piège.
29
D’où viennent les esprits ?
Certaines personnes pensent qu’il y a un seul «esprit», d’autres qu’il y en a
plusieurs, que tous auraient la même source. Dès lors, toute recherche
spirituelle conduirait à rencontrer uniquement cet esprit, ou ces esprits,
pour se connecter à l’au-delà. Cette opinion sans fondement, peut
conduire à emprunter n’importe quel chemin. La Bible révèle une autre
réalité : le Créateur est à l’origine de toute vie. Avant de créer l’homme et
la femme, il a créé les anges, avec un libre arbitre. lucifer faisait partie de
ces créatures célestes. Il était comme un astre brillant. lucifer a cependant
voulu prendre place sur le trône de Dieu, pour être adulé, adoré. Un tiers
des anges l’ont suivi dans sa rébellion contre le Créateur, puis dans sa
déchéance, après qu’il ait été chassé par Dieu de sa présence (Ezéchiel 28.12-
19; Esaïe 14.5-17). Ils sont alors tous devenus des créatures déchues (esprits
démoniaques). lucifer, esprit de tyrannie, de haine, de destruction, de
mort, a alors conçu son royaume (l’enfer), avec des lois, des pouvoirs,
ouvertement en opposition au royaume du Dieu créateur, de la Bible, des
humains, et de la création qu’il veut avilir. Dieu n’a pas créé le mal, ni la
mort, ni satan, ni l’enfer, contrairement aux idées reçues. A la croix, Jésus a
vaincu le pouvoir de satan, des démons. Il est primordial de réaliser que le
mal vient de lucifer, le prince des ténèbres, de la rébellion, de la mort. Il est
« le dominateur de ce monde » (Evangile de Jean 16.11); le « dieu de ce siècle »
(Deuxième lettre aux Corinthiens 4.4); « le prince de la puissance de l'air, de
l'esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. » (Lettre aux Ephésiens
2.2) Nombre de personnes, devant un drame, sont tentées d’accuser Dieu.
satan, le destructeur, est à l’origine du mal. C’est lui qu’il faut accuser et
déloger de la vie des hommes, pas Dieu, qui nous a créés, qui nous aime!
30
Six séductions de satan
La Bible est le seul livre qui dévoile la vraie nature de satan, et révèle sa
tactique (Genèse 3). Cet être spirituel déchu est appelé le séducteur, le dragon,
le menteur, le tentateur, le transgresseur, le rebelle, le voleur, le destructeur.
satan conteste Dieu : « Dieu a-t-il vraiment dit ? » Il invalide, déforme et
relativise l’autorité de la Parole. Il met en doute. Tout est égal. Le
syncrétisme est le résultat de l’incorporation de cette pensée.
satan manipule : « Dieu sait très bien que… ». Il insinue que Dieu cache
quelque chose, qu’il veut empêcher l’homme de s’épanouir. Il manipule, tord
la Parole de Dieu, pousse les humains à la transgresser, à la dénigrer.
satan contredit Dieu : « Vous ne mourrez pas ». Il nie la réalité de la mort.
L’homme n’aurait pas besoin de Dieu pour expérimenter l’au-delà, ni de
Jésus-Christ comme Sauveur, puisqu’il ne serait ni perdu, ni mortel. La
théorie de la réincarnation relaie cette allégation.
satan attise la curiosité : « Vos yeux s’ouvriront ». Il fait accroire à l’homme
qu’il porterait en lui la nature divine, qu’il serait sa propre lumière. Il lui
suffirait d’activer son potentiel par des connaissances ésotériques. Le
«nouvel âge», le bouddhisme, l’hindouisme, surfent sur cette vague.
satan séduit : « Vous serez comme Dieu ». Il flatte l’égo. Il n’y aurait pas besoin
d’un Dieu extérieur à soi. L’homme pourrait s’auto-réaliser, s’auto-libérer. Il
serait maître de son destin, de son éternité. La pensée : « Je suis ma propre
lumière », ouvre la voie vers la recherche de son essence divine.
satan illusionne : « Vous connaîtrez le bien et le mal ». Il vante l’autonomie de
l’homme séparé de Dieu, de l’homme sans Dieu. L’homme se suffirait à lui-
même, pour décider de son propre chef, ce qui est bien ou mal.
31
Où est mon cœur ?
L’homme Adam a mis sa confiance dans les paroles du séducteur, au jardin
d’Eden. Il lui a donné les clés du jardin de sa vie intérieure. Il s’est soumis à
son autorité. Dès ce moment, il a perdu la paix. La maladie et la mort sont
venues se manifester comme conséquences de son choix d’écouter la
parole de mort plutôt que la Parole de vie. Lorsque l’Eternel a appelé
Adam : « Où es-tu ? », celui-ci a répondu : « Je t’ai entendu dans le jardin et
j’ai eu peur, car je suis nu; alors je me suis caché. » (Genèse 3.9) Ce n’est pas le
mensonge du serpent qui s’est réalisé : « Vous serez comme Dieu », mais la
vérité de ce que produit le contact avec l’ange déchu : déséquilibre, trouble,
confusion, peur, rejet de la lumière. La lumière n’a rien en commun avec les
ténèbres. L’homme, séparé de Dieu, a peur de la vraie lumière, parce
qu’elle lui fait prendre conscience de la réalité de son état intérieur de
séparation, qu’il ne souhaite ni voir, ni reconnaître. En écoutant la voix de
satan, Adam et Eve ont fait alliance avec le prince de la mort. Ils ont changé
de royaume et de maître. Ils ont piétiné le germe de la vie. Ils ont ouvert
leur cœur au germe de la mort qui, depuis, habite le cœur humain comme
une seconde nature, inscrite dans son ADN spirituel. C’est ce statut de
séparation, de mort spirituelle, que nous avons hérité. Cependant, au lieu
de revenir à Dieu, les hommes continuent à fuir la lumière, comme Adam,
pour ne pas voir leur nuit. Ils continuent à allumer des lampions, à discourir,
à fanfaronner, à philosopher, à inventer des théories de salut sans Dieu. Les
hommes s’ingénient à masquer leur désarroi, tentant par tous les moyens,
de se rassurer, de s’en sortir, de se libérer, refusant d’emprunter la porte
ouverte : Jésus. Une question pourtant résonne : « Ai-je caché mes péchés
comme Adam, afin d’enfouir mes fautes en moi-même ? » (Job 31.33)
32
L’homme n’est pas Dieu
Dieu a donné la terre aux hommes (beau signe d’amour!), mais le ciel
appartient au Créateur. Les hommes pensent qu’ils peuvent forcer le ciel,
entrer dans la demeure du Créateur avec leur propre nature dénaturée,
avec leurs rites païens, leurs pratiques spirituelles occultes, leurs
invocations en tout genre, leurs rites et coutumes, leurs échelles, leurs
échafaudages. La vanité de l’homme l’a amené à vouloir s’élever lui-
même, à vouloir devenir divin par ses propres actes. Il a inventé toutes
les pratiques imaginables, pour s’auto-libérer (avec quels résultats
écologiques, sociaux, sanitaires, politiques, économiques, culturels,
relationnels, moraux, spirituels ?). Il s’autoproclame, se tamponne de son
propre sceau. L’orgueil humain a été séduit dès le commencement : « Le
jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, (…) vous serez comme
Dieu, choisissant vous-mêmes entre le bien et le mal. » (Genèse 3.4)
Personne ne peut forcer la porte du ciel par ses actes. Jésus seul est la
porte du ciel. L’homme naturel peut-il se tenir sans préalable dans la
présence de Dieu, sans être régénéré de l’intérieur ? Sans avoir reçu le
germe de la vie, sans être né de l’Esprit de Dieu, l’homme demeure
séparé de son Créateur, prisonnier de son esprit naturel dénaturé : « Ce
qui naît d’une naissance naturelle, c’est la vie humaine naturelle. Ce qui
naît de l’Esprit, est animé par l’Esprit. » (Evangile de Jean 3.6) Le fruit de
l'Esprit c’est : « L'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la
bienveillance, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi. » (Lettre aux Galates
5.22-23) N’est-ce pas ce à quoi chacun aspire ? « Puisque l’Esprit est la
source de notre vie, laissons-le aussi diriger notre conduite. » (Lettre aux
Galates 5.25)
33
L’attrait des mystiques orientales
Beaucoup d’Occidentaux sont attirés par les spiritualités orientales,
idéalisées, présentées sous un angle séduisant, comme la
transformation de soi par soi, l’idée de s’élever soi-même vers une
divinité impersonnelle, vers un ciel débarrassé de la présence
embarrassante de Dieu. Le «zen» enseigne que l’illumination vient de
l’intérieur par la méditation. De surcroît, il semble répondre aux
questions d’une société désillusionnée, pointer du doigt les faux dieux
du matérialisme et de la prospérité. Avec l’hindouisme et ses millions de
divinités, le bouddhisme est une des religions orientales qui fascine le
plus les contemporains athées. Anthropocentrique, sans Dieu personnel,
il se présente comme une alternative à la foi chrétienne qui, elle,
dérange, par son invitation à reconnaître son état de pécheur (état que
ne reconnaît pas l’homme qui se pense libre), à se repentir, à se
détourner du mal (notion également rejetée dans le monde
contemporain fondé sur le relativisme). Le bouddhisme est appréhendé
comme un pendant de l’athéisme «victorieux». Il permettrait d’accéder à
la réalisation de soi, à l’épanouissement personnel, au travers d’une
quête expérimentée dans le relativisme et dans une conscience vidée de
la référence au Créateur, le Dieu personnel. Les tenants du «nouvel
âge», du syncrétisme, se reconnaissent et nagent aisément dans le
bassin des spiritualités orientales. Les Tibétains sont familiers de
pratiques ésotériques parmi lesquelles l’astrologie, la divination, les
rituels de sacrifice, l’union avec des esprits, les rites sexuels magiques.

34
La malédiction des renaissances
Le cycle des renaissances (samsara) est considéré par les bouddhistes
comme une malédiction. L’impératif est d’en sortir, par l’ascèse. Les
Occidentaux voient dans le bouddhisme une occasion de réalisation de
soi. Ils envisagent parallèlement le yoga comme une gymnastique
procurant du bien-être. Cela est inconcevable dans l’hindouisme. Il est une
voie spirituelle, dont le seul but est de libérer l’être intérieur du cycle des
renaissances, afin de réintégrer l’esprit cosmique de brahman. Le yoga
chercherait un état de détachement et de contrôle de soi, pour mettre fin
au conflit intérieur. Comme la souffrance serait causée par le désir, à la
racine de tous les problèmes, le maîtriser, l’éteindre, permettrait de sortir
de la souffrance. Dans le bouddhisme le but est de parvenir à l’extinction
de l’illusion de la personne, à la conscience du non-soi (anatta), qui exclut
aussi le soi universel. La non-existence du soi (anâtman), signifie
l'impersonnalité de toute chose. Tous les phénomènes, intérieurs et
extérieurs, seraient en perpétuelle transformation, impermanents et sans
soi. Les spiritualités orientales ne changent pas radicalement le cœur. De
surcroît, elles détournent de l’invitation du Créateur à être en relation avec
lui, à le connaître, à l’aimer. « J’attendais la lumière et les ténèbres sont
venues. » (Job 30.26) « Qui osera dire : j’ai purifié mon cœur, je suis pur de
toute faute ? » (Proverbes 20.9) Jésus dit : « Ma parole ne trouve aucun accès
dans votre cœur. » (Evangile de Jean 8.37) La Bible révèle la réalité de la
permanence de l’être, la valeur réelle, unique, éternelle de chaque être
humain. La souffrance vient de ce que l’homme a décidé de vivre sans
Dieu, d’être sa propre lumière. De là découlent toutes les souffrances.

35
Le yoga : la voie de la libération intérieure ?
Le yoga est fondé sur la croyance indienne en l'existence d'un principe
éternel, d’une énergie primordiale (âtman -souffle, essence-) identique à
l’esprit universel (purusa ou brahman). Cette technique spirituelle vise à
faire cesser les activités de la pensée, de l’intelligence rationnelle, à se
couper du monde extérieur, par l'exercice du retrait des sens
(pratyâhâra). Dans sa pratique, le yoga s’apparente à une forme d’auto-
hypnose (respiration, concentration, intériorisation), associée à des
incantations de mantras (appel à des divinités). Son objectif est d’éveiller
«l'énergie» en soi, en stimulant la puissance de l’énergie cosmique
(shakti) par la méditation, qui devrait conduire à la libération intérieure et
à l’illumination, à l’union cosmique avec le divin. A ce niveau d’élévation,
tous les plans d'existence seraient transcendés. Des entités (esprits)
peuvent alors se manifester, pénétrer dans le corps et l’esprit des
personnes, l’énergie spirituelle libérée produisant une mutation
intérieure, par l’action de la puissance de la kundalini (déesse), dont le
sens est révélateur : «le serpent ardent en soi», «la force». Les program-
mes occidentalisés mettent l’accent sur des aspects accrocheurs : la
connaissance et la conscience de soi, l’équilibre émotionnel, la vitalité. Le
yoga dans sa dimension spirituelle orientale, éloigne du Dieu créateur,
par l’ouverture à l’esprit cosmique impersonnel, se substituant au Dieu
personnel. La Bible évoque : « Personne n’est maître de son souffle de vie,
personne ne peut le retenir, personne n’a de pouvoir sur le jour de sa mort. »
(Ecclésiaste 8.8) De quoi réfléchir à l’issue de la libération par le yoga.

36
Le karma : la loi du mérite
Dans le bouddhisme theravâda des origines -à la différence du bouddhisme
mahâyâna-, il n’y a pas de grâce, pas de compassion, pas de pardon. La loi
du «karma» prévaut. Le karma correspond à une loi inexorable de cause à
effet déterminant l’avenir. Tout acte porterait un fruit bon ou mauvais.
Ainsi, une action mauvaise entraînerait comme conséquence une
renaissance dans un ordre de vie inférieur (par exemple dans un animal).
Une action juste permettrait de renaître dans un ordre supérieur (sur quelle
balance sont qualifiées, évaluées et pesées les actions, et par qui ?). Le but
de la méditation est d’éteindre la production de fruits du karma, pour faire
cesser la souffrance et les réincarnations. Le «nirvana», but du
bouddhisme, n’est pas la lumière, mais l’extinction du cycle des
réincarnations, l’anéantissement. bouddha n’a jamais reconnu d’autorité
spirituelle au-dessus de l’homme. Il a énoncé une doctrine du salut sans
sauveur, centrée sur la déification de l’homme : «Sois à toi-même ta propre
lumière»; « sois à toi-même ton propre refuge ». Le bouddhisme s’inscrit en
opposition complète au message de la Révélation biblique. La Parole de
Dieu nous interpelle : « Je n’ai pas dit : cherchez-moi dans le vide. Moi, je suis
l’Eternel. » (Esaïe 45.19) Le Ressuscité dit : « Je suis la lumière du monde, celui
qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres : il aura la lumière de la vie. »
(Evangile de Jean 8.12) Jésus a porté tous nos péchés, nous libérant de la
malédiction du «karma». Le bouddhisme nie l’existence du Créateur. La vie
elle-même n’existerait pas. Le monde n’existerait pas. Le soi individuel
n’existerait pas. Où est l’illusion ? A chacun de choisir entre le réel de la vie
(désirée et voulue par Dieu), et la recherche de l’anéantissement du soi.

37
bouddha est mort, Jésus ressuscité
Le récit de Vérine Moulin issue d’une famille bouddhiste, invite à réfléchir :
« Je suis née dans une famille bouddhiste, en Thaïlande. J’ai suivi l'école du
temple. Un soir, écoutant une émission, une phrase a résonné en moi : «Savez-
vous pourquoi Jésus est venu naître dans une étable ? Parce que le monde
n'avait pas de place pour lui. Et vous, avez-vous une place pour lui ? » Dieu est
venu me chercher dans mon salon. Par cette nuit claire, je suis sortie à sa
rencontre. Regardant le ciel, j’ai ouvert mon cœur à Jésus. Dans le bouddhisme,
Dieu n’existe pas. Ma route s’est séparée du bouddhisme devant la croix. J’ai
commencé à me poser des questions : N’est-ce pas étonnant que dans la chaîne
de causalité du bouddha, il manque précisément le début ? Pour quelle raison
les questions ontologiques sont-elles totalement éclipsées, considérées comme
sans importance ? Si l'âme individuelle n'est pas, comment suis-je venue au
monde ? De qui vient le karma que je dois payer ? D’où vient la première
ignorance ? Qu’ignore-t-elle ? Qui ignore quoi ? Si bouddha s’est éteint, qu’il est
mort, pourquoi prier bouddha comme un dieu ? S’il n'est plus, quelle puissance
est invoquée ? Le principe du karma explique le fait que dans de nombreux pays
les inégalités ne sont jamais remises en question, comme le système de castes
en Inde. La haine religieuse/raciale tue toujours. Les bouddhistes majoritaires
au Sri Lanka y persécutent les Tamouls. Au Laos, la minorité chrétienne fait
l’objet de spoliation par les bouddhistes. 23 siècles de pensée non duelle n'ont
pas amené la Chine à respecter les droits de l'homme. 6 millénaires de
civilisation hindouiste et de réincarnation, n'ont pas amélioré la condition des
Intouchables. L’homme a besoin d’un changement de nature, pas de règles
religieuses. Je n’ai pas adopté une nouvelle religion, je me suis tournée vers la
personne de Jésus. Il a transformé mon cœur. » (Voir www.topchrétien.com )
38
De l’impuissance à la compassion
Le bouddhisme contribue à nourrir un sentiment d’impuissance, plutôt qu’à
s’engager pour transformer le monde réel. La compassion (karunâ)
bouddhique est un acte mental, une sympathie mentale. L’auto-délivrance,
considérée dans le bouddhisme theravâda comme seule voie possible,
réduit la possibilité d’une compassion effective, réelle, à l’égard des
situations de souffrance, dans la mesure où chacun doit faire son propre
chemin (karma), être à soi-même sa propre lumière. Dans le bouddhisme
rien ne tend vers l’être, vers l’altérité, vers la personne réelle, une illusion
(mâyâ). La compassion chrétienne est portée par l’amour de Christ qui
produit dans le cœur l’amour du prochain. La vie de Jésus témoigne au
cœur de l’être humain qui l’accueille, d’un amour bienveillant, attentionné,
qui transforme, guérit, libère. La compassion chrétienne est simplement le
fruit résultant de la relation restaurée avec Dieu, en Christ. La Bible, le livre
de la vie, raconte l’origine de la vie, expose comment Dieu a conçu et créé
par sa Parole, par son amour, le ciel et la terre. La Parole-réalité de la Bible
se distingue et ne se confond pas avec des paroles mentales. Elle s’adresse
au cœur de chaque être humain. Jésus dit : « Celui qui écoute ce que je dis et
qui place sa confiance dans le Père qui m’a envoyé, possède, dès à présent, la
vie éternelle et il ne sera pas condamné; il est déjà passé de la mort à la vie. »
(Evangile de Jean 5.24) La Bible déclare : « La vie éternelle consiste à te
connaître, toi le Dieu unique et véritable, et celui que tu as envoyé : Jésus-
Christ. » (Evangile de Jean 17.3) Dieu est Esprit. Il nous invite à l’adorer : « en
esprit et en vérité. » (Evangile de jean 4.23-24) Dieu a résolu lui-même le
problème de la souffrance, de la division intérieure. Il l’a résolu par son
amour réel. Il nous aime d’un amour éternel.
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L’amour véritable
Jésus est venu libérer, pardonner, guérir, renouveler, restaurer, relever
toute personne qui, reconnaissant son état intérieur de séparation, lui
ouvre humblement son cœur. « C’est de nos maladies qu’il s’est chargé, et
ce sont nos souffrances qu’il a prises sur lui (…). C’est par ses blessures que
nous sommes guéris. » (Esaïe 53.4) Jésus a définitivement vaincu la
malédiction de la mort : « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils
unique, afin que quiconque croit en lui ne meure pas, mais qu’il ait la vie
éternelle. Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il
juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. » (Evangile de Jean
3.16-17) Ce que je ne peux pas réaliser par moi-même, m’auto-libérer par
l’ascèse, par la méditation, par le yoga, par mes œuvres, quelles qu’elles
soient, Jésus l’a résolu, il l’a accompli. Il m’associe à son œuvre libératrice,
à sa résurrection, seulement par amour, par grâce, non parce que je
mériterai quelque chose par mes actes. Voilà l’amour véritable manifesté
à la croix. Il a donné sa vie pour que je sois libre : « En lui, nous avons la vie,
le mouvement et l’être. » (Actes 17.28) Jésus s’est livré en sacrifice pour
effacer les actes qui m’accusent, pour faire tomber le mur de séparation,
de division que je porte en moi comme une ombre, comme une double
peau, une peau intérieure tachée, un voile voilant ma vraie identité, me
privant d’une relation avec mon Créateur. « Dieu a mis dans le cœur de
l’homme la pensée de l’éternité » (Ecclésiaste 3.11) afin que je vienne à lui de
tout mon cœur, pour vivre dès maintenant dans l’éternité de sa présence.
Jésus a dit sur la croix : « Tout est accompli. » (Evangile de Jean 19.30) Dieu
désire ma paix. Si vous désirez la paix, vous la trouverez en Jésus.
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La personne unique de Jésus
La vie de Jésus est pleinement unifiée. La naissance de Jésus ne marque
pas son origine, mais son incarnation. Il n’a pas une origine terrestre,
mais une nature céleste. Voici quelques paroles de Jésus, rapportées
dans les Evangiles. Il affirme qu’il est Dieu : « Je suis. » (Jean 8.58) « Je suis
le chemin, la vérité et la vie. » (Jean 14.6) « J’ai reçu tout pouvoir dans le ciel
et sur la terre. » (Matthieu 28.18) « Moi et le Père nous sommes un. »
(Jean 10.30) « Celui qui m’a vu, a vu le Père. » (Jean 14.9) Jésus invite à venir à
lui (pas à une religion) : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et
chargés, et je vous donnerai du repos. » (Matthieu 11.28) « Celui qui boira de
l'eau que je lui donnerai n'aura plus jamais soif. » (Jean 4.14) Jésus
manifeste son autorité sur la nature : « Il se leva, parla sévèrement au
vent et au lac, et il se fit un grand calme. » (Matthieu 8.26) Il a autorité sur le
monde spirituel et sur les démons : « Tais-toi et sors de cet homme. Le
démon (…) sortit de lui. » (Luc 4.35) Jésus est au-dessus des anges :
« Penses-tu donc que je ne pourrais pas faire appel à mon Père ? A l’instant
même, il enverrait des dizaines de milliers d’anges à mon secours. »
(Matthieu 26.53) Il a autorité sur la maladie : « On lui amena tous les malades
et tous ceux qui étaient sous l’emprise de démons. (…) Il guérit beaucoup de
personnes atteintes de diverses maladies. Il chassa aussi beaucoup de
démons. » (Marc 1.32) Il a autorité sur la mort : « Jésus prit la main de la
fillette et dit : mon enfant lève-toi! Elle revint à la vie et se mit aussitôt
debout. » (Luc 8.52-55) Il est le Seigneur de l’univers : « Je suis l'alpha et
l'oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. » (Apocalypse
22.13) Qui est-il pour vous ? Quelle est votre connaissance de Jésus ?
41
Mets ta confiance en Jésus-Christ
La démarche chrétienne se situe à l’opposé de toutes les pratiques
ésotériques. « Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les oeuvres du diable. »
(Première lettre de Jean 3.8) satan n'est qu'une créature déchue, en attente
de son jugement éternel. La Bible invite à reconnaître que nous sommes
naturellement séparés de Dieu, marqués par la dysharmonie. Dieu désire
nous délivrer de cet état de séparation. La délivrance à notre enferme-
ment se trouve en Jésus. Il a fait tomber le mur de séparation : « Je suis
venu comme une lumière dans le monde, afin que quiconque croit en moi ne
demeure pas dans les ténèbres, mais qu’il ait la lumière de la vie. » (Evangile
de Jean 12.46) Jésus a déchiré le voile qui me séparait de la lumière, le voile
qui gardait ma conscience dans le noir : « Si donc c’est le Fils qui vous
donne la liberté, alors vous serez vraiment des hommes libres. » (Evangile de
Jean 8.36) Jésus nous invite à reconnaître que nous avons fait fausse route,
emprunté de mauvaises voies. Dieu a créé les humains. Il désire que nous
soyons en relation avec lui, que nous soyons en paix intérieurement. Jésus
affirme : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive. Celui qui croit
en moi, des fleuves d'eau vive jailliront de lui. » (Evangile de Jean 7.37-38) Il dit
aussi : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi ne mourra
jamais. Crois-tu cela ? » (Evangile de Jean 11.25) Il est la porte de la vie qui
ferme la porte à la nuit. Nous sommes créés avec un libre arbitre, une
porte intérieure, qu’il nous appartient d’ouvrir ou non. « Voici, je me tiens à
la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai
chez lui, je dînerai avec lui, et lui avec moi. » (Apocalypse 3.20) Pouvons-nous
négliger, balayer ces paroles de Jésus sans y réfléchir sérieusement ?
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Reçois la paix du Seigneur
Jésus est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Il dit : « Quiconque
est de la vérité écoute ma voix. » (Evangile de Jean 18.37) Il désire combler
notre soif intérieure : « En lui se trouvent cachés tous les trésors de la
sagesse et de la connaissance. » (Lettre aux Colossiens 2.3) L’apôtre Jean le
rappelle avec insistance : « Je vous ai écrit cela pour que vous sachiez que
vous avez la vie éternelle vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. » (Première
lettre de Jean 5.13) L’apôtre Paul invite à prendre une décision : « Si de ta
bouche, tu déclares que Jésus est Seigneur et si dans ton cœur, tu crois que
Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. » (Lettre aux Romains 10.9) J’ai
invité Jésus à venir dans mon cœur. A ses pieds j’ai déposé mes fardeaux,
les cailloux que je portais dans mon sac à dos. Aujourd’hui, Jésus habite
en moi par son Esprit. J’ai tout pleinement en lui. Je vous invite à ouvrir
votre cœur au Seigneur, à expérimenter la puissance transformatrice de
sa présence en vous, à vivre une relation personnelle avec lui. Jésus dit :
« Je suis le chemin, la vérité et la vie. » (Evangile de Jean 14.6) « Venez à moi,
vous tous qui êtes chargés et fatigués, et je vous donnerai du repos. »
(Evangile de Matthieu 11.28) A la croix Jésus a fait une croix sur la mort. La
croix est un carrefour. Quel chemin prendrez-vous ? Le bon Berger
frappe à la porte de votre cœur, pour vous rendre libre. Laissez Jésus être
le centre de votre vie. Laissez le Seigneur guider vos pas. Il vous lègue
ses paroles d’amour : « Celui qui m’aime sera aimé de mon Père; moi aussi
je l’aimerai, et me manifesterai à lui. » (Evangile de Jean 14.23) Mettez votre
confiance dans le Ressuscité. Recevez l’amour, la vie, la joie, la paix du
Seigneur dans votre cœur.
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Ma décision de suivre Jésus
Vous désirez accepter Jésus dans votre cœur. Adressez-vous à lui avec vos
mots. Il est vivant, il se tient tout près de vous. Si vous ne trouvez pas les
mots pour lui exprimer votre désir de le connaître, voici une suggestion :
« Seigneur Jésus, j’ai pris conscience que je suis séparé(e) de ta présence. J’ai
cherché dans de multiples directions, m’éloignant de toi et de ton amour. Je te
demande pardon de t’avoir ignoré, offensé par mes choix, orientations,
comportements. Je décide en cet instant de t’ouvrir mon coeur, de commencer
une nouvelle vie avec toi. Seigneur Jésus, je t’accueille de tout mon être. Viens
me laver intérieurement, me purifier de tout ce qui m’a abîmé(e), sali(e) jusqu’à
ce jour. Je crois que tu as tout accompli à la croix, que tu as pris mes fardeaux.
Je sais que je ne peux me libérer par moi-même. Je reçois le pardon et la vie
nouvelle que tu me donnes. Viens me régénérer par ton Esprit. » Si vous avez
eu un quelconque contact avec l’ésotérisme, priez encore dans ce sens : « Je
te demande pardon Seigneur Jésus, d’avoir soumis, confié ma vie intérieure au
pouvoir de guérisseurs, de chamanes, de médiums, d’astrologues… (précisez le
nom des pratiques occultes auxquelles vous vous êtes ouvert(e). Délivre-moi de
tout lien avec ce monde. Je veux me laisser aimer par toi qui as donné ta vie à la
croix pour me sauver, et je désire t’aimer en retour. » Brûlez tout objet
(amulettes, pendule, tarot, horoscope, formules secrètes, livre(s),
statue(s)…) en lien avec l’occultisme. Recevez cette parole : « Si quelqu'un est
en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici,
toutes choses sont devenues nouvelles. » (Deuxième lettre aux Corinthiens 5.17) Je
vous invite à vous nourrir des paroles du livre de la vie, la Bible, à partager et
à prier avec des chrétiens vivant une relation personnelle avec le Ressuscité.

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Pour aller plus loin…
Rencontres chrétiennes en ligne :
le mardi à 19h30; le dimanche à 9h30
www.porte-ouverte.com

Sites en lien avec l’Evangile, la méditation de la Bible :


www.connaitredieu.com
www.topchrétien.com
www.topmusic.topchrétien.com
www.universdelabible.net

Recevez gratuitement l’Evangile (la Bible), en écrivant à :


olivier.taramarcaz@bluewin.ch
www.artetfoi.ch
Jésus dit:
« Venez à moi,
vous tous qui êtes chargés et fatigués,
et je vous donnerai du repos »
le livre de la vie
la Bible
Evangile de Matthieu 11.28

« Je suis venu
comme une lumière dans le monde,
afin que quiconque croit en moi
ne demeure pas dans les ténèbres,
mais qu’il ait la lumière de la vie »
le livre de la vie
la Bible
Evangile de Jean 12.46

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