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Jean-François Huchet 1
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« CHINA INC. » FORCES ET LIMITES DE L’INFLUENCE ÉCONOMIQUE DE LA CHINE
Au-delà de l’autoritarisme
modifié en grande partie ses objectifs géopolitiques. Il les a rendus plus compa-
tibles avec l’ordre international existant, notamment aux yeux des États-Unis et de
ses alliés occidentaux. Ce changement a permis aux leviers économiques de plus
en plus nombreux et puissants d’être mieux utilisés sur le plan géopolitique. Si la
Chine avait continué après 1978, comme à l’époque de Mao, à aider et à financer
des mouvements révolutionnaires, elle se serait heurtée frontalement aux États-
Unis et à ses alliés un peu partout dans le monde.
Par ailleurs, sur le plan intérieur, les différents gouvernements qui se sont
succédé à Pékin depuis le lancement des réformes économiques en 1978 ont
travaillé pour améliorer l’efficacité des leviers économiques pouvant être mis
au service de la politique étrangère. Ils ont cimenté l’action des acteurs autour
d’un nationalisme fondé sur l’idée d’une Chine forte et pacifique, souhaitant
récupérer son « statut » de grande puissance internationale perdue dans la seconde
moitié du XIXe siècle. Les entreprises chinoises, notamment les grandes entre-
prises publiques, n’ont pas été considérées uniquement comme de bons petits
soldats au service d’une stratégie géopolitique décidée par le Parti. Il y a eu du
donnant-donnant entre le gouvernement et les entreprises. Celles-ci se sont vu
par exemple faciliter l’accès à des marchés étrangers via l’aide de la diplomatie
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à l’OMC en décembre 2001, le gouvernement chinois n’a pas pour autant aban-
donné toutes ses prérogatives en matière de contrôle du marché intérieur chinois.
Des barrières non tarifaires se sont substituées aux droits de douane, les accès aux
marchés publics sont restés tout aussi difficiles, et, de manière générale, l’État à
tous les échelons de l’administration, a conservé de fortes prérogatives en matière
d’accès au marché intérieur. Malgré une libéralisation de son commerce extérieur,
les importations chinoises sont également restées en grande partie contrôlées par
des grandes sociétés étatiques d’import-export. Ceci a permis à l’État de conti-
nuer d’exercer un contrôle plus ou moins direct et centralisé sur les importations
de produits étrangers. Bref, malgré une ouverture croissante du marché intérieur
chinois, l’administration chinoise détient encore un pouvoir de vie ou de mort
sur tous les projets d’investissement étrangers et les grands contrats d’achat de
produits étrangers.
Dans ce contexte, le marché intérieur chinois est aussi devenu progressivement
un levier utilisé par les autorités chinoises, aussi bien avec les pays industriels
qu’avec les pays en voie de développement.
Mis au ban des nations par les pays occidentaux après le massacre de la place
Tiananmen en 1989, le gouvernement chinois a réussi à lever progressivement les
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intérieur. Ce marché de dupes s’est reproduit avec la plupart des pays occidentaux
(à l’exception à cette époque des États-Unis qui continuaient à être très critiques
sur la situation des droits de l’homme en Chine). Ceci a permis progressivement
au gouvernement chinois d’isoler et de « punir » les pays récalcitrants, ou ceux
qui revenaient sur leur parole en matière de silence sur les droits de l’homme,
en limitant leur accès au marché intérieur chinois. Cette politique a été (et reste
encore) particulièrement efficace avec les pays de l’Union européenne qui étaient
très fortement divisés à l’égard de la Chine.
Ce levier du marché intérieur chinois a été utilisé de manière encore plus inten-
sive par le gouvernement chinois à partir de 1997 au moment de l’accélération des
négociations pour l’accession de la Chine à l’OMC. En échange d’une ouverture
plus large de son marché intérieur, le gouvernement chinois a demandé l’arrêt
de toutes les procédures d’évaluation de sa politique des droits de l’homme par
les gouvernements étrangers. Cette demande était tout particulièrement destinée
aux États-Unis. En l’absence d’un « statut permanent de relations commer-
ciales normales » (status of permanent normal trade relations), Pékin s’exposait
à un examen très critique de sa politique des droits de l’homme au moment du
vote annuel au Congrès sur les relations commerciales avec la Chine. Le vote
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5. P. Grangereau, « Sur les droits de l’homme, le silence est universel », Libération, 26 jan-
vier 2004.
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sur son marché intérieur. Il continue à chaque crise politique bilatérale d’utiliser le
levier de l’accès à son marché intérieur pour faire plier ses adversaires et résoudre
les conflits à son avantage. La France en a fait une nouvelle fois les frais en 2008
avec l’incident du passage de la flamme olympique à Paris (pour les jeux de Pékin)
et la rencontre entre le président Sarkozy et le dalaï-lama.
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ses pions sur le plan géopolitique. Cela a été le cas tout particulièrement auprès des
pays en développement qui, à l’exception de l’Australie (pour le minerai de fer),
sont ses principaux fournisseurs de matières premières.
L’Asie du Sud-Est, l’Asie centrale et l’Afrique fournissent des exemples assez
probants de l’utilisation par la Chine de ce pouvoir commercial pour défendre
et étendre son influence géopolitique. D’autres éléments comme les aides finan-
cières, les investissements directs chinois, les réseaux de la diaspora chinoise, la
présence militaire accrue (notamment maritime) ont été utilisés simultanément par
la Chine. Néanmoins, son influence commerciale qui s’est traduite par la signature
de partenariats commerciaux a été déterminante dans l’évolution de son influence
géopolitique dans chacune de ces zones.
Au tournant de la crise asiatique de 1997, la Chine est devenue un des plus gros
partenaires commerciaux pour les pays de l’Asie du Sud-Est. Pesant, en 2012, près
de 12,9 % du montant total du commerce extérieur des pays de l’ASEAN, soit
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avancées maritimes unilatérales dans les îles Paracels et Spratleys en mer de Chine
méridionale. Ensuite, Pékin se devait de dissiper les craintes d’un retour hégémo-
nique de l’ancienne puissance impériale chinoise pour bon nombre de pays de la
région. Et, enfin, la Chine devait convaincre les pays de la zone de rééquilibrer
leur partenariat avec les États-Unis au profit de Pékin. Cet objectif aurait permis,
dans une phase ultérieure, de repousser la sphère d’influence militaire américaine
en Asie et de laisser un plus grand espace à l’armée chinoise pour se déployer,
elle qui demeure encore largement encerclée dans ses frontières maritimes. C’est
dans ce contexte que la Chine a joué la carte d’un partenariat commercial. Elle a
d’abord entretenu un dialogue régulier depuis 1995 avec l’ASEAN, puis elle a été
la principale initiatrice de l’ASEAN plus 3 (Chine, Japon, Corée du Sud) en 1997,
et enfin de la zone de libre-échange avec l’ASEAN (AFTA) négociée en 2000 qui
a vu le jour 2010. La Chine a ainsi montré qu’elle voulait être un partenaire à part
entière du développement économique de la région. En acceptant des négociations
dans un cadre multilatéral, elle a également voulu donner des gages sur ses inten-
tions politiques et économiques dans la région. Le bilatéral qui était pratiqué par
la Chine jusqu’en 1995 mettait mal à l’aise les pays de la zone dans la mesure où
il donnait un avantage disproportionné à la Chine dans les négociations commer-
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10. Au point que le ministère des Affaires étrangères russe ait dû, lors de la visite de Xi
Jinping en Asie centrale en septembre 2013, faire une déclaration indiquant que la signature par
la Chine de contrats sur l’énergie avec les pays de la zone pour un montant proche de 100 mil-
liards de dollars (50 avec le Turkménistan, 30 avec le Kazakhstan, et 15 avec l’Ouzbékistan) ne
remettait pas en cause la domination et les intérêts russes dans cette ancienne cour de l’URSS,
The Moscow Times, 29 septembre 2013, <www.themoscowtimes.com/opinion/article/chinas-
central-asia-bazaar/486780.html>, consulté le 30 septembre 2013.
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La Chine et l’Afrique
C’est donc par rapport à ces objectifs que la diplomatie économique chinoise
a commencé son déploiement au milieu des années 1990. Comme pour l’Asie du
Sud-Est et l’Asie centrale, la Chine a été l’initiatrice d’un partenariat multilatéral,
le forum Chine-Afrique (FOCAC), qui se tient depuis 2000 tous les trois ans et qui
réunit les dirigeants chinois et africains sur la coopération entre les deux zones.
Comme nous le verrons, d’autres leviers économiques, à savoir l’aide financière
ou les investissements directs chinois, sont utilisés par Pékin à partir du début des
années 2000. Néanmoins, le développement de partenariats commerciaux et notam-
ment des achats massifs de matières premières ont été les premiers outils déployés
par la diplomatie chinoise pour étendre son influence géopolitique sur le territoire
africain. Il faut reconnaître que les chiffres sont impressionnants. Le commerce
bilatéral entre la Chine et l’Afrique était seulement de 1 milliard de dollars en 1980
et de 3,8 milliards de dollars en 1995. Il se monte aujourd’hui à 198 milliards de
dollars (chiffres pour 2012) 11, soit une croissance annuelle moyenne de 26 % sur
toute cette période. La Chine est devenue, en l’espace de deux décennies, le plus
gros client du continent africain avec 113 milliards de dollars en 2012 (soit 16 % de
ses exportations, contre seulement 1,5 % en 1995 12).
Le commerce a visiblement été un instrument majeur pour la Chine dans
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composées de matières premières (88 %). On note même une réduction de la diver-
sification des exportations africaines vers la Chine (en 1995 le textile pesait 11 %
des exportations africaines contre seulement 1 % aujourd’hui). Le continent africain
avec l’Angola (16 %), le Soudan (5 %), et la Libye (3 %) est le deuxième fournisseur
de la Chine après le Moyen-Orient en pétrole brut avec des investissements chinois
dans l’extraction qui progressent très rapidement dans plusieurs pays africains.
Un nouveau levier est apparu au début des années 2000 au moment où la Chine
commençait à accumuler des réserves financières à un rythme soutenu et à améliorer
sa situation fiscale. Les réserves en devises sont passées de 100 milliards de dollars en
1994 à 1 000 milliards en 2006, pour atteindre la somme de 3 500 milliards en 2012
faisant de la Chine le pays détenant les plus importantes réserves en devises au monde.
Jusqu’au début des années 2000, la Chine est restée prudente et passive dans l’utili-
sation de ses réserves. Elles étaient principalement investies sur des bonds du Trésor
américain. Mais au tournant des années 2000, au moment où le montant accumulé
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15. Ministère du Commerce de Chine (MOFCOM) pour le premier et, pour le deuxième,
voir la Heritage Foundation, China Global Investment Tracker qui regroupe tous les
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5 000 milliards pour l’UE et 3 000 milliards pour les États-Unis), en flux annuels,
la Chine a investi 84 milliards de dollars en 2012, ce qui la place en troisième
position derrière les États-Unis (320 milliards de dollars en 2012) et le Japon
(122 milliards de dollars) et au même niveau que l’Allemagne, la France et le
Royaume-Uni. La Chine détient, fin 2013, 1 280 milliards de dollars (sources : US
Treasury) de bons du Trésor américain et environ 650 milliards d’euros de dette
souveraine des pays de l’UE. Pékin est ainsi devenu, en l’espace d’une décennie,
le plus grand créditeur des deux zones les plus riches de la planète. En ce qui
concerne enfin l’aide publique au développement, longtemps récipiendaire elle-
même de l’aide étrangère (encore près de 3 milliards en 1998, 1 milliard en 2009,
0 en 2011), la Chine est en train de devenir un acteur international important de
l’aide au développement (même si beaucoup d’opacité existe sur sa politique). Un
premier Livre blanc sur l’aide publique au développement publié par le gouver-
nement chinois en 2011 indique que Pékin aurait consacré 37 milliards de dollars
à l’aide des pays en développement entre 1949 et 2009 (dont 15 sous forme de
dons, 11 pour des prêts sans intérêts et 11 sur des prêts concessionnels) avec une
forte accélération depuis 2000 16. L’Afrique se taille la part du lion avec 45,7 % du
montant total de l’aide chinoise, l’Asie arrive en deuxième position avec 32,8 %,
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sera certes plus forte, mais son poids dans les décisions prises dans cette enceinte
augmente sensiblement. Cette décision a été présentée comme une volonté de
rééquilibrer le système de vote au profit des pays émergents, mais en vérité c’est
surtout la reconnaissance de la nouvelle puissance économique chinoise qui a été
à l’origine de cette décision. Elle a également réussi, au même moment, à nommer
un économiste en chef à la Banque mondiale (le professeur Lin Yifu de l’université
de Pékin qui a, depuis, quitté son poste).
La crise en Europe depuis 2009 a également révélé le poids grandissant de la
Chine en tant que prêteur de dernier ressort. La Chine a été sollicitée pour venir
en aide aux États européens au pic de la crise en novembre 2011, en sus de ses
achats déjà massifs de dette souveraine des pays européens. La Chine s’est fina-
lement refusée à le faire dans le cadre d’un accord global avec l’Europe, mais
elle est tout de même intervenue dans des opérations d’achats supplémentaires de
dettes publiques au Portugal et en Grèce au plus fort de la crise. Cette nouvelle
posture dans laquelle se place la Chine lui confère progressivement une position
beaucoup plus influente dans ses rapports avec les pays concernés, même si elle
rappelle toujours son principe de non-intervention dans les affaires intérieures des
États étrangers. Mais, comme le précise l’économiste David Graeber, spécialiste
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En Afrique, par exemple, par le biais de contrats mêlant aide publique au déve-
loppement, prêts concessionnels et crédits conventionnels, la Chine négocie des
contrats d’extraction de matières premières, et rivalise de plus en plus avec les pays
occidentaux. Signe de ces rapports inégaux, de plus en plus de critiques émergent
parmi les pays africains sur le comportement de la Chine, accusée de se comporter
finalement comme les anciennes puissances coloniales et de vouloir exploiter les
matières premières des pays concernés sans provoquer de retombées [Cabestan,
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« CHINA INC. » FORCES ET LIMITES DE L’INFLUENCE ÉCONOMIQUE DE LA CHINE
si tous ses voisins asiatiques ont rappelé tour à tour toute l’importance qu’ils
attachent à la coopération et à la présence militaire américaines dans la région.
Certains ont même signé des accords de coopération pour s’unir dans la résolution
de problèmes territoriaux avec la Chine. Le Japon vient par exemple d’offrir une
assistance financière aux Philippines pour l’acquisition de dix navires de patrouille
garde-côtes. Le message était très clairement celui d’une solidarité contre les
actions chinoises dans la région. C’est ce type de coalition dont parle Edward
Luttwak dans son dernier ouvrage sur la montée en puissance de la Chine sur la
scène mondiale [Luttwak, 2012]. Contrairement à d’autres théories comme celle
de Martin Jacques [Jacques, 2009] qui défendent l’idée d’un retour de la Chine
impériale en Asie et de l’imposition de ses propres règles au continent asiatique
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HÉRODOTE
CH I NE
TAÏWAN
LAOS
P H IL IP P INES
TH A Ï LA NDE
Mer de
Chine méridionale
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V I E T NA M
Golfe
de Thaïlande
M A L A ISIE
S I NG A PO U R Revendications
en mer de Chine méridionale
I ND O NÉSIE Chine
Vietnam
Malaisie
I NDO NÉS I E Philippines
300 km
Brunei
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et au reste du monde, Luttwak insiste sur le fait que si la Chine s’enferme dans
le syndrome de cécité d’un vieil empire, elle risque de provoquer des coalitions
antagonistes qui freineront, voire stopperont son ascension.
L’histoire récente en Asie semble en partie donner raison aux thèses de Luttwak.
La Chine n’a jamais été aussi présente économiquement depuis deux siècles en Asie,
mais elle n’a jamais non plus suscité autant de méfiance. De New Delhi où elle est
montrée du doigt constamment comme une ennemie, à Melbourne qui, dans son
dernier Livre blanc sur l’avenir militaire du pays, a désigné la Chine comme sa prin-
cipale menace militaire, en passant par Tokyo où l’image de cet empire hégémonique
a ravivé le nationalisme, l’Asie semble ne pas vouloir laisser L’empire du Milieu
revenir à des tentations impériales hégémoniques. L’influence économique chinoise
semble donc, de ce point de vue, atteindre des limites. Et c’est en fait lorsque la
Chine est sur le seuil de devenir une superpuissance que l’image de son régime poli-
tique est le plus problématique. La Chine a beau vouloir promouvoir des partenariats
commerciaux bilatéraux ou multilatéraux, aider financièrement les pays, jouer au
bon Samaritain lors des crises financières, à tort ou raison (car on peut très bien
imaginer une Chine démocratique poursuivre une stratégie hégémonique en Asie ou
sur d’autres continents), son régime politique autoritaire véhicule à l’étranger de plus
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Conclusion
Bibliographie
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