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Annales Francais Tle A
Annales Francais Tle A
Annales Francais Tle A
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Auteurs
ISBN
Edition
© DIRECTION GENERALE DE LA RECHERCHE EN EDUCATION ET DE
L’INNOVATION EDAGOGIQUE
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Rappel de cours
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L’épreuve de français au baccalauréat est constituée de trois (3) sujets au
choix: la contraction de texte, le commentaire composé et la dissertation/
essai littéraire. Le candidat est tenu de préciser sur sa copie le sujet choisi
sous peine de pénalité.
our chaque type de sujet, nous te proposons des conseils.
I. La contraction de texte
La contraction de texte est le premier sujet. Elle comporte un texte à résu-
mer, deux (2) mots ou expressions du texte à expliquer et un sujet de dis-
cussion tiré du texte. Le texte à résumer est un texte d’idées d’une longueur
de sept cents (700) mots environ.
1. Le résumé de texte
a) Règles et principes
Le résumé de texte obéit aux règles et principes suivants :
- restituer en reformulant de façon brève le contenu du texte initial
;
- respecter le nombre de mots imposé (généralement le quart du
volume du texte initial avec une marge de tolérance de plus ou moins 10%)
- suivre l’ordre des idées c’est-à-dire le fil du développement en met-
tant en exergue les articulations de la pensée de l’auteur ;
- utiliser autant que possible un vocabulaire et une syntaxe autres
que ceux du texte initial ;
- garder le système d’énonciation du texte initial ;
- éviter tout jugement et commentaire personnels ;
- éviter le montage de citations (morceaux de phrases empruntés au
texte).
b) Démarche
Face à un texte à résumer, tu dois suivre les grandes étapes qui sont la
compréhension du texte, l’élaboration du plan détaillé et la rédaction du
résumé.
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our la phase compréhension du texte, il faut :
Ø lire et relire le texte en vue de le comprendre ;
Ø identifier le type du texte c’est-à-dire :
déterminer sa nature et son genre (article de journal, extrait d’ouvrage sci-
entifique ou littéraire, essai, etc.)
§ mettre en évidence l’intention de l’auteur
Ø identifier le système d’énonciation.
Identifier le système d’énonciation, c’est répondre aux questions ci-dessous :
§ Quelle est la situation de communication (Qui parle ? À qui parle-
t-on ? Dans quel but ?) ?
§ Quels sont les indices qui permettent d’identifier l’énonciateur et le
destinataire, de marquer leur présence ?
§ Quelles sont les marques de jugement et de subjectivité ?
Ø Dégager le thème et l’idée générale du texte
Dégager le thème et l’idée générale d’un texte consiste à le relire pour
répondre aux questions ci-dessous :
§ De quoi parle le texte ?
§ Que dit l’auteur à propos de ce thème ?
2. Vocabulaire
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l’auteur veut dire que… », « c’est-à-dire que… », « ici, il s’agit de… », etc.
- s’abstenir autant que possible de reprendre des mots qui figurent
dans l’expression à expliquer.
3. Discussion
L’exercice de la discussion t’invite à exprimer ton opinion personnelle sur
un sujet donné, extrait ou inspiré du texte à résumer, qui relève davantage
de la culture générale que d’un savoir littéraire. Le libellé formule, à partir
du texte, une question. Cette question pose un problème dont le texte éclaire
au moins un aspect et pour l’examen duquel il offre des éléments. On te de-
mande d’exprimer un avis argumenté, en te référant à ton expérience per-
sonnelle et à tes lectures. Une certaine connaissance de l’actualité, de la
curiosité d’esprit et du bon sens suffisent pour mener cette courte discussion
dont la méthodologie s’apparente à celle de la dissertation (voir plus loin
le sujet de dissertation/ essai littéraire).
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2. Démarche
our réussir le commentaire composé, tu passeras par les étapes
suivantes :
- compréhension du texte à commenter ;
- rédaction du devoir.
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- penser aux liaisons logiques entre les paragraphes et les parties.
v La rédaction de la conclusion
Une troisième partie est possible. Elle fait une ouverture qui élargit la
réflexion en :
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+ en montrant l’importance littéraire du passage.
v La rédaction du développement
Rédigé en deux ou trois parties selon le nombre de centres d’intérêt, le dé-
veloppement se présente en paragraphes. Constituant une démonstration,
les centres ne sont pas simplement juxtaposés, ils possèdent un fil directeur
qui assure à l’ensemble une cohérence et une progression. Ces parties sont
liées entre elles.
Chaque centre d’intérêt constitue une partie du développement. Le centre
d’intérêt est posé comme une idée prise de position. À l’arrivée, la partie
se présente comme une partie de dissertation avec son I , appuyée par des
arguments associant le fond et la forme. Les illustrations et les citations
doivent nécessairement être tirées du texte. Un centre d’intérêt est organisé
en paragraphes.
Le commentaire composé constitue une démonstration qui comporte une
cohérence et une progression. Les transitions contribuent à les marquer en
tirant une conclusion sur ce qui constitue le centre d’intérêt étudié et en in-
troduisant un autre centre d’intérêt à étudier. La transition évite au devoir
le décousu, le morcelé, le parcellaire. Elle sert d’abord à conclure et à an-
noncer le passage à un autre centre d’intérêt, elle commence généralement
par un mot lien comme « ainsi ». La transition peut être exprimée sous
forme de question.
Insertions des citations
Lorsqu’on rédige un commentaire composé, l’analyse du texte est illustrée
et justifiée par des références au texte. Ces références correspondent aux
repérages et prennent la forme de citations. Certains mots du texte, cer-
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taines expressions sont insérés. Cette insertion obéit à des règles :
- Les termes cités dans le commentaire composé sont intégrés dans
une phrase d’analyse au moyen d’un mot d’articulation ;
our traiter l’exercice de dissertation, tu dois passer par trois grandes étapes
: l’analyse du sujet, l’élaboration du plan et la rédaction du devoir.
a) L’analyse du sujet
Analyser un sujet, c’est étudier soigneusement l’énoncé, c’est bien cerner
le problème posé, c’est bien déterminer ses limites afin d’éviter d’être hors
sujet. La règle d’or de la dissertation est : « Le sujet, tout le sujet, rien que
le sujet.» our cela il te faut :
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+ Lire attentivement le sujet,
+ Dégager la structure (les parties) du sujet,
+ Repérer et élucider le sens des mots ou expressions clés,
Reformuler le sujet,
+ Dégager le thème,
+ Dégager la problématique,
+ Analyser la consigne.
b) Elaboration du plan détaillé
Le plan est à la dissertation ce que le squelette est au corps. Quels que soient
tes talents d’écriture, la richesse de tes idées et la pertinence de tes exem-
ples, il n’y a pas de bonne dissertation sans plan cohérent.
L’élaboration du plan détaillé consiste à organiser de façon hiérarchisée les
idées recensées, avec des transitions pour faciliter la rédaction. La rédaction
du plan détaillé comporte deux étapes :
* La mobilisation ou la recherche des idées,
* L’organisation des idées dans un plan.
v La recherche ou la mobilisation des idées.
C’est à partir de l’analyse des mots clés et de la découverte de la probléma-
tique qu’on mobilise les idées. Il s’agit de noter au fur et à mesure toutes
les idées qui viennent à l’esprit.
Où trouver ces idées ?
Elles peuvent être tirées d’œuvres littéraires ou artistiques étudiées
en classe, de la culture personnelle à travers les lectures, les expériences
personnelles, l’actualité. Une fois les idées trouvées, elles doivent être
classées selon qu’elles justifient ou réfutent la thèse.
v L’organisation des idées dans un plan détaillé
Elle consiste à disposer les arguments appuyés par des exemples en fonction
des parties du plan.
Entre les parties, il te faut prévoir des transitions.
Le plan est élaboré en fonction de la consigne donnée dans le sujet. Il peut
être dialectique, analytique, thématique, comparatif, binaire.
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c) La rédaction de la dissertation
+ La rédaction de la dissertation commence après l’élaboration du plan
détaillé.
Tu dois rester fidèle à ton plan et le développement doit se faire avec des
arguments étayés d’exemples.
+ La dissertation doit être rédigée en veillant à la correction de la langue.
La dissertation comporte trois grandes parties : L’introduction, le
développement, la conclusion.
L’introduction et la conclusion sont intégralement rédigées au brouillon
avant la rédaction du développement.
ü L’introduction
L’introduction est de toute évidence un élément très important de la disser-
tation. Elle sert à présenter en un paragraphe, le sujet et l’organisation du
travail c’est-à-dire les grandes lignes du plan adopté. L’introduction com-
porte trois parties :
· L’idée générale (qui sert à présenter de façon générale le thème
abordé par le sujet),
· La reprise du sujet (qui consiste à reprendre la citation quand elle
est courte et à la reformuler quand elle est longue, puis à formuler
la problématique),
· L’annonce du plan (consiste à indiquer l’ordre dans lequel on va
aborder les éléments dans le développement).
ü La conclusion
Elle permet de faire le bilan de la réflexion qui a été menée. Elle
comporte deux parties obligatoires :
· Le bilan de la réflexion ;
· La réponse à la question posée par le sujet ou l’expression d’un juge-
ment personnel.
Une troisième partie facultative qui consiste en une ouverture en lien avec
le sujet.
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ü Le développement
Le développement ou corps du devoir est composé de plusieurs parties. Le
nombre de parties doit correspondre à l’annonce du plan. Chacune de ces
parties correspond aux grandes articulations de la démonstration.
Réussir la rédaction du développement suppose :
a) Savoir construire un paragraphe argumentatif,
b) Veiller à la correction de la langue
c) Utiliser des transitons.
d) Bien présenter le devoir :
· souligner les titres des œuvres citées ;
· mettre les citations entre guillemets et mentionner le nom des
auteurs ;
· respecter les alinéas ;
· soigner l’écriture ;
· sauter deux lignes entre l’introduction et le développement, une
ligne entre les différentes parties du développement, et deux lignes entre le
développement et la conclusion.
16
Epreuves
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Epreuves de contraction de texte
EPREUVE DE FRANCAIS
N. B. : Le candidat est tenu de préciser sur sa copie le sujet choisi sous peine
de pénalités
Certes, on ne peut ignorer les efforts sans cesse renouvelés des an-
ciennes métropoles pour dominer linguistiquement, par conséquent cultu-
rellement, le monde. Mais faut-il pour autant que les peuples anciennement
dominés plient l’échine et se soumettent à leur diktat ? Ne devraient-ils pas
se libérer du poids de cet héritage pour enfin se frayer leur propre chemin
en adaptant leur mode de transmission des connaissances aux exigences du
contexte dans lequel ils évoluent ?
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UNIVERSITE OUAGA I Pr Joseph KI-ZERBO Année 2017
EPREUVE DE FRANCAIS
N. B. : Le candidat est tenu de préciser sur sa copie le sujet choisi sous peine
de pénalités
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Sur ce plan, il est utile de préciser la notion de responsabilité du
pouvoir africain traditionnel. Un dicton africain déclare : « Ce n’est pas le
roi qui a la royauté, c’est la royauté qui a le roi. » Le pouvoir en Afrique
était largement partagé entre différents groupes qui entouraient le chef ou
le roi. On faisait comprendre au roi, avant d’être investi, qu’il devait régner
au profit du peuple. Le roi, dans la plupart des cas, prononçait des serments
et s’engageait solennellement, au nom de ses ancêtres, à travailler pour la
population et à ne pas commettre des abus, des actes de vol, de détourne-
ment de femmes, etc... Un contrat liant le roi et sa population par un enga-
gement réciproque était souvent conclu, par exemple en pays ashanti.
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Ce qui est très caractéristique actuellement chez les dirigeants afri-
cains, c’est que l’idée d’avoir à rendre compte à des instances — une idée
qui était très forte pendant la période précoloniale et au temps colonial —
a souvent disparu. Dans ce cas, ces élites sont légales, la plupart du temps,
parce qu’elles fonctionnent en conformité avec les lois, mais elles ne sont
pas légitimes. Selon moi, une élite devrait être au-dessus du commun des
gens du point de vue juridique, mais aussi au plan éthique et moral qui fonde
la légitimité. Toutes ces qualités manquent à bon nombre de nos dirigeants
africains aujourd’hui ; dans ce cas, il faut leur dénier la dénomination
d’élite.
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UNIVERSITE OUAGA I Pr Joseph KI-ZERBO Année 2019
EPREUVE DE FRANCAIS
N. B. : Le candidat est tenu de préciser sur sa copie le sujet choisi sous peine
de pénalités
« Que faire » ?
« Que faire » ?
Une division factice veut que les Africains et tous ceux qui se pen-
chent sur le sort du continent noir se positionnent en deux groupes : les afro-
pessimistes qui disent que le continent est voué à la misère et peut-être à la
disparition à cause des grands fléaux que sont les épidémies, la famine et
les guerres civiles. Ils croient que nous sommes beaucoup trop en retard
pour rattraper le peloton et y trouver une place. ire, nous sommes hors du
circuit irrémédiablement.
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Les afro-optimistes croient en l’avenir de l’Afrique malgré tout. Elle
a d’immenses richesses et elle a des populations jeunes, dynamiques. Même
par un raccourci, l’Afrique rattrapera les autres.
Les arguments des uns et des autres se valent même si nous disons
toujours qu’être un optimiste, dans certaines circonstances, c’est être un
pessimiste qui manque d’informations. De part et d’autre, on peut se satis-
faire de l’interrogation permanente posée par chacun avant de porter son
jugement. Etre optimiste ou pessimiste, c’est prendre le temps de s’in-
terroger.
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paraphraser la célèbre formule cartésienne. En examinant le cas des Burki-
nabè aujourd’hui, c’est-à-dire le cas de chacun de nous, il y a lieu de se de-
mander : avons-nous le courage de nous interroger sur notre avenir et sur
celui de notre pays ? Combien sont-ils qui se livrent à cet exercice d’inter-
rogation ?
(…) Nous n’avons pas encore compris que, dans toute société qui
veut se pérenniser, il faut quelque chose au-dessus de tous les hommes. En
religion, ce quelque chose est Dieu. Dans une République, c’est-à-dire sur
le plan politique et social, ce sont la Constitution et la loi.
Voilà résumé le cadre dans lequel nous devons faire notre exercice
d’interrogation permanente au niveau du Burkina. Notre engagement aux
côtés des uns ou des autres sera fonction de cet exercice de l’interrogation
permanente. Tout ce que les autres nous diront, tout ce qu’ils nous deman-
deront d’entreprendre, de comprendre, d’accepter ou de refuser nous appa-
raîtra dans une transparente clarté. Nous aurons un jugement clairvoyant,
lucide.
Le « Que faire » ? Est source de vie. Quand plus rien n’a aucun sens,
une seule solution s’impose à nous : l’interrogation. Constamment.
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Expliquez les expressions suivantes selon le contexte :
- Il en est la charpente ;
- La culture de la défaite.
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COMMENTAIRE COMPOSE
UNIVERSITE OUAGA I Pr Joseph KI-ZERBO Année 2016
« Gorgé de sang »
Gorgé de sang, de sang, de sang
Des milliers d’âmes innocentes
Couchées silencieuses inertes sans souffle
Sur les mottes de terre calcinées,
Mon peuple aux flancs poignardés,
Aux côtes brisées dans le carcan de la haine
Ces soleils crispés qui tombent tombent tombent
Sur ta face tatouée, dans tes yeux qui interrogent
Si jamais reviendra
La paix des brousses natales !
Ces soleils crispés qui roulent éperdument
Sur tes tempes brûlées
Sur tes joues griffées
Seraient-ils des perles de rosée en déroute
Ou de larmes d’enfants sans père, ni mère
Seraient-ils bruine ou averse ;
Ou goutte de sang qui tremble tremble tremble
Sur nos forces et nos paumes écorchées ?
Là, dedans les forêts obscures bat encore
Le sourd tam-tam le tam-tam sourd de la mort
Eclatent des cris d’épouvante
Enchevêtrés aux lourds nuages noirs
Qui pèsent sur les villages.
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Ah ! me revient toujours la triple mélopée
D’hommes morts, de cases en feu, de caillots de sang
Et ces soleils crispés qui crient crient crient
- Lubila !
Je les vois encore rouler éperdument
Sur nos corps défigurés.
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UNIVERSITE OUAGA I Pr Joseph KI-ZERBO Année 2017
Office du Baccalauréat Session normale
_________
Epreuve du 2ème tour Série A4-A5
Durée : 4 heures
______ Coefficient : 5
oème : erdition
Il était une fois un monde
Un monde en perdition,
Un monde où la famille était disloquée,
Un monde où l’amitié s’appauvrissait,
Un monde où l’individualisme régnait.
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Il était une fois un monde sans âme
Où l’homme était devenu
La source des malheurs.
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UNIVERSITE OUAGA I Pr Joseph KI-ZERBO Année 2019
Office du Baccalauréat Session normale
_________
Epreuve du 1er tour Série A4-A5
Durée : 4 heures
______ Coefficient : 5
Je suis l’Afrique
Mon nom est Afrique
Et pourquoi donc, fils ?
ourquoi vers ma perte, je m’entête ?
ar ces armes s’infiltrent ma division et ma destruction
Des ruines, des souffrances et des abîmes profonds
Jalonnent leur parcours au relent de cadavre
A profusion, je sème les malheurs qui affligent
Qu’adviendra-t-il de moi, aux fonds de ces abysses ?
Au loin j’entends
Au loin j’entends mon peuple gémir
Je l’entends qui agonise
Je vois des femmes, des enfants et des vieillards
Affamés, malnutris et malades
Ils trébuchent et demandent sans répit
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Vous ferez de ce texte un commentaire composé. Vous pourriez, par exem-
ple, montrer comment à travers les procédés variés la poétesse dépeint une
société minée par la souffrance et le sentiment de douleur qui l’habite.
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ESSAI LITTERAIRE
UNIVERSITE OUAGA I Pr Joseph KI-ZERBO Année 2018
Office du Baccalauréat Session normale
_________
Epreuve du 1er tour Série A4-A5
Durée : 4 heures
______ Coefficient : 5
EPREUVE DE FRANCAIS
Le chanteur français Julien Clerc, cité par Lucien Rioux dans son
ouvrage Julien Clerc paru aux éditions Seghers en 1987, dit : « la première
fonction de l’artiste, c’est de distraire les gens, de les sortir de leur quoti-
dien. »
Discutez cette conception du rôle de l’artiste en vous appuyant sur
des exemples précis.
34
UNIVERSITE OUAGA I Pr Joseph KI-ZERBO Année 2018
Office du Baccalauréat Session normale
_________
Epreuve du 1er tour Série A4-A5
Durée : 4 heures
______ Coefficient : 5
EPREUVE DE FRANCAIS
35
UNIVERSITE OUAGA I Pr Joseph KI-ZERBO Année 2018
Office du Baccalauréat Session normale
_________
Epreuve du 1er tour Série A4-A5
Durée : 4 heures
______ Coefficient : 5
EPREUVE DE FRANCAIS
—————————————————————————
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UNIVERSITE OUAGA I Pr Joseph KI-ZERBO Année 2018
Office du Baccalauréat Session normale
_________
Epreuve du 1er tour Série A4-A5
Durée : 4 heures
______ Coefficient : 5
EPREUVE DE FRANCAIS
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38
corrigés
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PROPOSITIONS DE CORRIGES DES SUJETS
DE CONTRACTION DE TEXTE
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Vocabulaire
Une langue abâtardie : une langue qui a perdu ses qualités origi-
nelles au point de devenir méconnaissable
Vecteur d’enseignement : le français est utilisé dans beaucoup de
pays africains comme langue de transmission et de réception des
connaissances à l’école. Les différentes matières sont enseignées en
français.
Discussion
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Thèse de l’auteur
Il est pertinent d’utiliser la langue du plus grand nombre comme véhi-
cule des connaissances dans les pays africains.
Argument 1 : Il est plus logique de choisir le plus grand nombre qu’une
langue issue d’un groupe minoritaire.
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UNIVERSITE OUAGA I Pr Joseph KI-ZERBO Année 2018
Office du Baccalauréat Session normale
_________
Epreuve du 1er tour Série A4-A5
Durée : 4 heures
______ Coefficient : 5
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3- Discussion
Sujet : « Les chefs d’Etats ont une tendance à vouloir diriger sans ré-
pondre de leurs actes. »
A l’aide d’exemples précis, discutez cette affirmation de Joseph Ki-
Zerbo.
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UNIVERSITE OUAGA I Pr Joseph KI-ZERBO Année 2018
Office du Baccalauréat Session normale
_________
Epreuve du 1er tour Série A4-A5
Durée : 4 heures
______ Coefficient : 5
EPREUVE DE FRANCAIS
45
poser des questions et à s’installer dans la résignation.
3- Discussion
Sujet : Expliquez et discutez l’opinion suivante que l’auteur attribue
aux Afro-optimistes : « l’Afrique a d’énormes richesses et a des po-
pulations jeunes, dynamiques. Même par un raccourci, elle rattra-
pera les autres »
Thèse : L’Afrique a des atouts pour se développer
Argument 1 : Richesses de son sous-sol
Exemple : or, bauxite, diamant, pétrole…
Argument 2 : Des terres vierges et fertiles
Exemple : Dans plusieurs pays africains, d’innombrables terres cul-
tivables sont inexploitées
Arguments 3 : Des populations jeunes et dynamiques
Exemple : Beaucoup de bras valides et d’intellectuels
Antithèse : Ces atouts n’induisent pas automatiquement le déve-
loppement
Argument 1 : Les ressources humaines ne sont pas bien formées et
valorisées. Ce sont les autres continents qui réfléchissent à notre
place.
Exemple : les débats actuels sur l’éco.
Argument 2 : La culture du travail bien fait n’est pas la chose la
mieux partagée.
Exemple : promotion d’une éducation civique et morale
Argument 3 : Les dirigeants africaines ne sont pas toujours res-
ponsables, visionnaires et patriotes
Exemple : Nelson Mandela, Thomas Sankara, constituent des cas
46
isolés malheureusement face aux Mobutu qui étaient fiers d’être
plus riches que leur pays.
Si toutes ces conditions ne sont pas réunies, les richesses et la jeu-
nesse de la population africaine ne suffisent pas pour enclencher le
développement. C’est pourquoi d’ailleurs aucun pays africain en
dehors de l’Afrique du Sud ne fait partie des nations développées.
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UNIVERSITE OUAGA I Pr Joseph KI-ZERBO Année 2016
Office du Baccalauréat Session normale
_________ Epreuve du 2ème tour
Série A4-A5 Durée : 4 heures
______ Coefficient : 5
Texte
« Gorgé de sang »
Plan détaillé
Coefficient : 5
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Mais une invite à l’éveil des consciences des Africains pour le
changement
- ourquoi vers ma perte, je m’entête ? (v. 4 et 16)// Interrogation
- Demandent répit (v. 22)
COMMENTAIRE REDIGE
L’histoire de l’Afrique au cours de ces derniers siècles a été carac-
térisée, entre autres, par l’esclavage et la colonisation et leurs corollaires
de souffrances. Les indépendances survenues dans les années 1960 n’ont
pas véritablement affranchi le continent de ses bourreaux d’antan ni assuré
le bien-être des populations. C’est ce désenchantement qui perdure à nos
jours qu’exprime Sophie Heidi KAM dans son poème intitulé « Le blues
de l’Afrique », extrait de son œuvre Quêtes publiée en 2004, poème dans
lequel elle exprime son ressentiment face à une Afrique qui s’autodétruit
délibérément. Dans les lignes qui suivent, nous montrerons d’abord l’image
désastreuse que se donne ce continent puis nous relèverons les sentiments
de douleur et d’amertume que cela provoque chez la poétesse.
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UNIVERSITE OUAGA I Pr Joseph KI-ZERBO Année 2017
Office du Baccalauréat Session normale
_________ Epreuve du 2nd tour
Série A4-A5 Durée : 4 heures
______ Coefficient : 5
EPREUVE DE FRANCAIS
LAN DETAILLE
CENTRE D’INTERET N°1 : La perte des valeurs
Sous centre d’intérêt 1 : La perte des valeurs sociales et culturelles
ü Le champ lexical du manque de solidarité : « la famille était dislo-
quée » (v.3), « l’amitié s’appauvrissait » (v.4), « l’individualisme
régnait » (v.5)
ü Une planète avec la mort de nos cultures (vers 4)
Sous centre d’intérêt 2 : la perte des valeurs morales
ü « Un monde sans morale » (vers 3).
ü L’euphémisme : « Une famille sans mère car déshonorée et déca-
pitée » (vers 18)
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Sous centre d’intérêt 3 : une perte généralisée des valeurs
ü Omniprésence de la perte des valeurs : « monde », « univers », «
planète », « famille »
ü La répétition anaphorique : « un monde » (une forme d’insistance).
CENTRE D’INTERET N°2 : La déshumanisation du monde
Sous centre d’intérêt 1 : Un monde en proie à la déchéance
v La répétition de la préposition privative « sans » (six fois) : l’ab-
sence, le manque.
v Champ lexical de la famille anéantie : « famille sans père » (v.15),
«famille sans mère » (v.17), « famille sans enfant » (v.20)
v « Un monde sans âme » (v.22)
v Champ lexical du malheur : « guerre », « famine », « agonie », «
maladie », « malheurs », « souffrances », « ruine », « misère »
Sous centre d’intérêt 2 : Description du monde déshumanisé
v L’imparfait de description : décrit un monde en perdition.
v La métaphore (vers 26) : « Un chapelet de souffrances » (pluralité
et immensité des souffrances humaines).
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UNIVERSITE OUAGA I Pr Joseph KI-ZERBO Année 2019
Office du Baccalauréat Session normale
_________ Epreuve du 2nd tour
Série A4-A5 Durée : 4 heures
______ Coefficient : 5
Proposition de corrigé
SUJET
La romancière Française Catherine CUSSET affirmait dans son roman In-
digo (2013) : « Je ne conçois la littérature que comme l’énoncé de la vérité.
Au prix de la vie. Sinon ce n’est pas la peine d’écrire ».
artagez-vous ce point de vue ?
Explication : Selon Catherine CUSSET, la littérature doit être le reflet de
la réalité sinon elle n’a pas de raison d’exister.
Thèse : la littérature doit être le reflet de la réalité quel qu’en soit le prix.
1- oint de vue du réalisme et du naturalisme basé sur les exigences
de la vérité.
Ces courants présentent la société réelle en se référant au modèle
des sciences expérimentales. Volonté de rendre par les mots la réalité
à partir d’une observation scrupuleuse des faits.
Exemple. Germinal de Emile Zola
- Ils exposent simplement les faits. Ils s’en tiennent aux faits ob-
servés, à l’étude scrupuleuse de la nature. Emile Zola exposant son
point de vue sur le rôle de l’écrivain dans le roman expérimental
publié en 1880 disait : « Il garde pour lui ses émotions, il expose
simplement ce qu’il a vu ».
2- Engagement par rapport à l’énoncé de la réalité, de la vérité.
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fonction utilitaire de la littérature / finalité pratique. « sinon ce n’est
pas la peine d’écrire ».
- Selon Stendhal : « Le roman est un miroir que l’on promène le
long de la route ».
Antithèse : La littérature n’est pas que l’énoncé de la vérité, le reflet de la
réalité. Elle peut avoir d’autres fonctions.
1- La littérature est un art (beauté, esthétique). Courant parnassien prô-
nant l’art pour l’art, mettant l’accent sur la forme et célébrant (fai-
sant le culte de) la beauté et l’esthétique. Visée = laire au lecteur
et se faire plaisir
2- La littérature peut être de la pure fiction, basée sur l’imagination.
Elle peut alors anticiper sur l’avenir. Hugo voyait en lui un montage.
Certains auteurs ont anticipé sur l’avenir exemple :Jules VERNE.
3- La littérature peut servir à exprimer ses sentiments ses émotions,
ses passions. Exemple des écrivains du romantisme
4- La littérature peut servir à la distraction, à l’évasion du lecteur en le
plongeant dans un monde imaginaire. Exemple des contes.
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UNIVERSITE OUAGA I Pr Joseph KI-ZERBO Année 2016
Office du Baccalauréat Session normale
_________ Epreuve du 2ème tour
Série A4-A5 Durée : 4 heures
______ Coefficient : 5
Proposition de corrigé
1. Essai littéraire
Sujet 1 : Le chanteur Julien Clerc, cité par Lucien Rioux dans son
ouvrage Julien Clerc paru aux éditions Seghers en 1987, dit : «La première
fonction de l’artiste, c’est de distraire les gens, de les sortir de leur quoti-
dien. »
Discutez cette conception du rôle de l’artiste en vous appuyant sur
des exemples précis.
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Abondant dans le même sens, Alain Robbe Grillet affirme ceci : « Le véri-
table écrivain est celui qui n’a rien dire ou qui a plutôt une manière de dire».
De manière générale, l’artiste qu’il soit écrivain, poète, dramaturge,
cinéaste, musicien pour ne citer que ceux-là, est le produit d’une commu-
nauté qui, très souvent est confrontée à de multiples difficultés existen-
tielles. Il lui appartient de ce fait de l’amuser, l’égayer, la divertir, de la
transporter dans un monde de rêve. En un mot, il doit s’atteler à sortir les
humains de leurs tracas quotidiens pour leur redonner espoir et espérance
en recourant à l’humour, au sarcasme. A titre d’illustration, nous pouvons
citer Julien GREEN qui dit que : « un livre est une fenêtre ouverte par
laquelle on s’évade »
Cette fonction de l’art a été également évoquée par Molière. Ce dernier en
effet pense que le théâtre a pour vocation de mettre le public dans une at-
mosphère d’ambiance et il le dit sans ambages en ces termes : « Au théâtre,
pour nous autres les petites gens, l’essentiel c’est de se distraire, rire sans
retenue jusqu’aux larmes ».
Au regard des arguments ci-dessus développés, l’on peut retenir que l’artiste
dans bien des cas donne raison à Clerc. our autant, l’on peut trouver à
redire. L’on peut en effet dire que les autres fonctions sont aussi essentielles.
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par des auteurs. A titre d’exemple, on peut citer Eza Boto dans Ville cruelle.
Cette fonction a aussi marqué la production littéraire pendant la période des
indépendances. C’est par exemple le cas de Norbert Zongo qui, dans Le
parachutage, met en exergue un personnage du nom de Goama dictateur
jusqu’à la moelle dont le souci majeur est la conservation de son fauteuil
même au prix de sacrifices humains ignominieux.
De nos jours, ces thématiques sont portées par des groupes et genres musi-
caux à travers le monde. L’on peut illustrer cela en citant les slameurs, les
rappeurs, les reggaemen, les animateurs de Zouglou. Tous les arts qui s’in-
scrivent dans cette logique peuvent être qualifiés d’arts engagés. Et Jean-
aul a su trouver la formule pour rendre compte de cette fonction quand il
estime que « Les mots sont des pistolets chargés ».
L’art peut permettre de distraire tout comme il peut remplir la fonction d’é-
ducation, de sensibilisation, de combat pour plus de liberté et de justice.
Toutes ces fonctions participent de la beauté de l’art et des possibilités qu’il
offre à chaque lecteur de trouver son compte. C’est pourquoi, point n’est
besoin de hiérarchiser les fonctions de l’artiste. D’ailleurs, l’on peut se poser
la question de savoir si derrière le rire et l’humour ne se cache pas très sou-
vent un appel à un changement de comportement, à une prise de conscience.
Au terme de notre analyse, il ressort que les fonctions de l’artiste sont mul-
tiples et variées. Elles sont par ailleurs toutes essentielles les unes que les
autres. De ce fait, il n’est pas indiqué de chercher à les cloisonner et à pri-
vilégier une fonction par rapport à une autre. L’essentiel est que toutes ces
fonctions concourent à enrichir le lecteur ou le public et à leur proposer des
pistes de réflexion pour tirer la société vers le haut.
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Explication des mots et expressions :
La poésie : la poésie est un art littéraire visant à exprimer ou à suggérer
par le rythme, l’harmonie et l’image. Elle vise l’exaltation des sentiments,
des émotions, des plaisirs, des joies; elle permet l’expression des pensées,
des passions, des désirs, des rêves, etc.
Etre intensément vivant : c’est vivre pleinement, c’est vivre la vie
telle qu’elle est avec ses aléas : joies, peines, déceptions, espoirs, rêves, etc.
Bref, c’est vivre la vie avec toutes les émotions, les sensations qu’elle nous
offre. Aussi, pouvons-nous dire : « Je sens, donc je vis »
Proposition de corrigé
LAN DETAILLE
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Explication des mots et expressions :
La poésie : la poésie est un art littéraire visant à exprimer ou à suggérer
par le rythme, l’harmonie et l’image. Elle vise l’exaltation des sentiments,
des émotions, des plaisirs, des joies; elle permet l’expression des pensées,
des passions, des désirs, des rêves, etc.
Etre intensément vivant : c’est vivre pleinement, c’est vivre la vie
telle qu’elle est avec ses aléas : joies, peines, déceptions, espoirs, rêves, etc.
Bref, c’est vivre la vie avec toutes les émotions, les sensations qu’elle nous
offre. Aussi, pouvons-nous dire : « Je sens, donc je vis. »
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UNIVERSITE OUAGA I Pr Joseph KI-ZERBO Année 2018
Office du Baccalauréat Session normale
_________ Epreuve du 1er tou
Série A4-A5 Durée : 4 heures
______ Coefficient : 5
Proposition de corrigé
Sujet : « Dans nos pays en développement, le théâtre apparaît comme une
alternative crédible de communication interactive au profit de l’éveil des
consciences » écrit le dramaturge burkinabè rosper KOM AORE dans la
préface de sa pièce Les voix du silence.
En vous appuyant sur vos connaissances des œuvres théâtrales et votre
expérience personnelle du théâtre, commentez ces propos.
LAN DETAILLE
PARTIE 1 : le théâtre comme moyen de communication interactive d’éveil
des consciences
Argument 1 : genre populaire : on peut le jouer n’importe où, accessible
au plus grand nombre
Argument 2 : thématiques en lien avec les maux de la société
Exemple : Papa, oublie-moi de Jean- ierre GUINGANE
Jean- ierre GUINGANE : « Le théâtre est le miroir de la société »
Argument 3 : débats publics et contradictoires autour des thématiques
développées dans les pièces : cas du théâtre-forum au Burkina Faso avec
Jean- ierre GUINGANE et rosper KOM AORE
Argument 4 : fonction didactique ou pédagogique.
PARTIE 2 : Apports personnels
- doit être davantage développé pour toucher le maximum de population ;
Exemple : politique de promotion.
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- Le théâtre est un moyen de libération : pour Brecht, c’est une arme de
lutte contre l’injustice sociale, pour la libération des opprimés.
- le théâtre a une origine religeuse qui fait de lui un moyen de purification
les dyonisies, la présence de la théâtralisation dans les rituels africains (fu-
nérailles avec les mimes des parents à plaisanterie), l’exemple de l’ensem-
ble Kotéga qui exploitait une pratique culturelle dans son théâtre.
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Table des matières
Titres Pages
réface.......................................................................................3
Rappel de cours.........................................................................5
Epreuves..................................................................................17
Corrigés ..................................................................................39
69
70
71