Etat Cotiers de L' Afrique Ouest
Etat Cotiers de L' Afrique Ouest
Etat Cotiers de L' Afrique Ouest
Unité-Progrès-Justice
MEMBRE DU GROUPE
KINDO Inoussa
ZOROME Aboubacar
TIAHO Zammani
N’GUYEN V.R.Fatimata
INTRODUCTION
b. Civilisation de l’Ashanti
Religion
Organisation social
Organisation politique
Organisation économique
Art
Conclusion
INTRODUCTION
L’Afrique de l’Ouest est une région terrestre couvrant toute la partie
occidentale de l’Afrique sud saharienne. Elle comprend approximativement les
pays côtiers au nord du golfe de Guinée jusqu’au fleuve Sénégal, les pays
couverts par le bassin du fleuve Niger ainsi que les pays de l’arrière-
pays sahélien.
Apogée
Le royaume a connut son apogée entre le XVIIe siècle et le XVIIIe siècle.
Les Yorubas furent très touchés par la traite négrière. Les côtes du Nigeria
devinrent, au XVIIIe siècle, le lieu d'une intense activité de traite alimentant
le commerce triangulaire mise en place par les puissances occidentales et
s'appuyant sur les chefferies locales.
Au début du XIXe siècle, l’empire yoruba d’Oyo dominait nombre d’États
yorubas et le Dahomey, en 1748 à 1820. Le cœur de l'empire était situé entre
les fleuves Ogun et Osun.
Déclin
Vers 1820, l’abolition de la traite fit perdre l’essentiel de ses revenus au royaume
d’Oyo. Celui-ci fut alors en prise à des intrigues politiques et à des rivalités avec les
États environnants, induites par l'enjeu des marchés d'esclaves entretenus par la
traite, et se disloqua après une série de défaites militaires. Les différentes provinces
du royaume prirent donc leur indépendance tour à tour. Indépendantes, toutes les
provinces que dirigeait l'Oba se faisaient la guerre incessamment. À l'ouest, le
Dahomey attaqua en 1823 des villages placés sous la protection du royaume d'Oyo.
b. Civilisation d’Oyo
Religion
La religion yoruba est pratiquée comme dans tous les États yorubas. À Oyo la
divinité Ogu était vénérée. La civilisation Yoruba (Yorouba) est une civilisation
urbaine composée de cités-Etats, partageant une langue et une religion (riche
panthéon, sociétés secrètes, sacrifices humains) communes, et qui se signale
par un commerce et un artisanat florissants
Organisation social
Le roi portait le titre de Yalafin. Le royaume était divisé en provinces toutes
dirigées par un Oba, qui remettait l'impôt et les taxes au roi. Selon leur
tradition, les Yoruba ont pour ancêtre Oduduwa, d'ascendance divine, et qui
aurait vécu au VIe siècle à Ifé. La très ancienne et prestigieuse cité d'Ifé reste
ainsi la ville sainte où réside l'Oni (chef religieux). Même si la capitale politique
des Yoruba sera Oyo. Elle est le siège de l'Alafin (chef politique), et de l'Ogboni
(un sénat qui détient les vrais pouvoirs et est composé de notables et de
représentants de différentes corporations organisées en guildes).
Organisation politique
Organisation économique
Les Yorouba sont des agriculteurs habiles, et des commerçants
remarquables. Le cœur de l'empire était situé entre les fleuves Ogun et Osun.
Dans sa partie orientale, l’ensemble yoruba était divisé en plusieurs royaumes
« frères », dont ceux d’Ife et du Benin. Les Yorubas de l’Est s'étaient
développés dans les forêts humides grâce au commerce classique, tandis que
ceux de l’Ouest s'étaient étendus dans les savanes du Nord et vers le littoral,
autour du commerce d’esclaves.
Art
Le caractère sacré de l'oba se marquait par les cérémonies très
complexes du couronnement (sacrifices humains, manducation du coeur
de son prédécesseur...) et par l'étiquette sévère qui l'entourait d'un
réseau d'interdits tels qu'il était pratiquement reclus et n'apparaissait en
public que très rarement et toujours voilé. L'oba était choisie par le
Conseil parmi les descendants du héros civilisateur, la primogéniture
n'intervenant que très exceptionnellement : le fils aîné était très souvent
sacrifié sur le lit mortuaire de l'oba défunt. Le rôle du roi était
essentiellement d'accomplir les rites nécessaires au bien-être moral et
matériel de l'Etat.
2. Évolution de et civilisation d’Ifé
a. Évolution’ Ifé
Origine (date, lieu, peuple
Ife (en yoruba Île-Ife) est une vieille cité yoruba située au sud-ouest du Nigeria.
Célèbre pour ses têtes en terre cuite et en bronze, alliant la perfection
classique à un étonnant réalisme, Ife a donné naissance entre
les XIIe et XVe siècles à l'une des civilisations les plus originales d'Afrique noire.
Ife est la ville centrale de la mythologie yoruba. Elle est considérée comme le
berceau de l'humanité et le centre du monde. Selon la mythologie d'Ife la ville
aurait été fondée par le Dieu mineur Oduduwa qui fut le premier Ooni (titre
royal propre à Ife). La mythologie Yoruba aurait pu se constituer pour appuyer
la légitimité du nouvel État.
Apogée
Toutefois, le prestige lié à l’apogée de sa civilisation allait se maintenir dans
toute la région. Oyo et de Benin sont les deux grands empires dont la
puissance succédera à
celle d’Ife. Leurs souverains se prétendront être des descendants d’Oduduwa
et à Benin, se feront couronner par le souverain d’Ife.
Déclin
Au 14ème et au 15ème siècle, le royaume d’Ife comme puissance économique
s’était affaibli. La première raison était peut-être les dégâts d’une épidémie qui
aurait emporté une partie de sa population, notamment celle des auteurs des
portraits figuratifs les plus célèbres de cette civilisation. Un second facteur
serait l’émergence d’autres puissances régionales. Celles-ci, comme le futur
empire yoruba d’Oyo allait récupérer une partie du marché des objets précieux
symbolisant le pouvoir.
c. Civilisation d’Ife
Religion
L'expérience monarchique d'Ife s'exporte avec son cadre culturel. L'adé ilèkè,
qui est une couronne de perles de verre symbole du pouvoir royal, se retrouve
dans la plupart des monarchies de la région. Le royaume de Kétou par exemple
est fondé par un prétendu descendant d'Oduduwa. En tout 7 à 20 royaumes
selon les sources composent le monde yoruba dans la première moitié du
deuxième millénaire de notre ère.
Organisation économique
Ife est le centre économique d'une région agricole où se cultivent
principalement l'igname, le manioc, le maïs, le tabac et le coton. Ce dernier
étant aussi à la source d'une importante industrie de tissage de vêtements. Ife
est également à cette époque un centre africain majeur de production du verre,
et en particulier de perles de verre. Les déchets de la production verrière,
constitués de parties de creusets recouverts de verre fondu, seront
au XIXe siècle recherchés par les habitants de la région bien que l'origine de
ces déchets soit à l'époque oubliée .
Art
Ogun, Dieu du fer et de la guerre, y occupe une place importante. On sait grâce
à l'archéologie que le peuplement de cette aire semble très ancien. Mais ce
n'est qu'au début du IIe millénaire que des évolutions dans le domaine de la
métallurgie auraient permis une explosion du rendement agricole et un
phénomène rapide d'urbanisation
c. Civilisation du Benin
Religion
Comme de nombreux peuples de la région, les Edos ont pour culture de
prestige celle de leurs voisins Yorubas. Cette influence est aisément
perceptible dans la sphère de la religion, et notamment dans le nom des
divinités edos. Alors que certains d’entre eux ne semblent pas avoir été
empruntés au yoruba, d’autres semblent clairement l’avoir été.
Organisation social
Organisation politique
L'étendue du Royaume varie selon les époques, mais une compilation de
sources européennes du XVIIIe siècle indique qu'il était limité à l'ouest par le
royaume d'Ardra dont la capitale était Allada (situé dans l'actuelle république
du Bénin), au sud par la mer ainsi que les pays d'Overry et Calabar.
Organisation économique
Le royaume contrôlait également l'essentiel de la rivière de Bénin et la zone
marécageuse constituée de multiples ruisseaux. La rivière et ses bras
constituaient le point d'entrée des marchands européens qui y faisaient du
commerce autour de quatre villes ou villages sur la rivière : Bododo (actuel
Bobi au Nigeria), Gwato (actuel Ughoton), Arebo qui correspond soit
à Sapele soit à Arogbo, ainsi qu'une ville que les Hollandais appelaient Meiberg
Art
La tradition rapporte que lors de la première dynastie, sous le règne d’Erhe,
furent introduites des traditions comme la sculpture du bois, le travail du cuir,
la charpenterie.
Le roi portait la couronne simple, ede, colliers (adigba), des bracelets de
chevilles faits de perles (eguen), l’éventail en cuir rond (ezuzu) et le tabouret
plat quadrupède (agba). L’épée ada semble déjà avoir été utilisée, mais
simplement pour l’autel des ancêtres. Les têtes d’ancêtres sculptées en bois y
étaient également trouvées.
Apogée
Il s’enrichit considérablement le royaume atteint son apogée au XIXe siècle
sous le roi Ghezo (1818- 1858) Contraint par les mouvements anti esclavagiste
Ghezo développe l’agriculture et convertit l’économie du Dahomey qui exporte
désormais moins Ouvertement des esclaves et d’avantage de produits
agricoles (maïs, noix de palme…)
Déclin
Le déclin du royaume Dahomey commence en 1892 lorsque le Français
prennent Abomey la capitale du royaume. Pour s’opposer à l’occupation
française le roi Behanzin ordonne l’incendie de la ville qui ravage les palais
royaux. Mais cela ne peut pas empêche les Français de conquérir la ville.
Behanzin doit se réfugier dans l’arrière-pays.
b. Civilisation du Dahomey
Religion
Organisation politique
Sur le plan politique,la puissance du royaume de Dahomey se reposait sur une
organisation centralisée.
Depuis la capitale Abomey, le souverain exerçait son pouvoir absolu sur tout le
pays. Il était assisté par de nombreux ministre de groupes d’espions et avait
une armée bien formée et équipée d’armes à feux.
Les expéditions chez les peuples voisins lui ramenaient beaucoup d’esclaves,
les uns étaient vendus contre les armes d’autres travaillaient dans les
plantations royales, d’autres en fin étaient sacrifiés aux dieux.
La traite des esclaves avait créé une intense rivalité entre Abomey et Oyo
(Ouest d’Abomey en plus de l’armée régulière créa une armée de femmes les
amazones. Le pouvoir d’Abomey qui semblait autocritique et parfois
sanguinaire reflétait la dureté des temps mais la dictature était loin d’être
absolue, les ministres étaient constitués, la tradition suivit, les dieux écoutes.
Organisation économique
L’économie du royaume Dahomey se reposait sur le commerce des esclaves
qui sera relayé par la vente d’huile de palme. Au XVIIe siècle le roi pouvait
vendre des esclaves aux Européens de nombreux marchands travaillaient pour
son compte.Ghozo renforce la police et les douanes pour développer le
commerce de l’huile de palme, la culture du cocotier, du manioc, du maïs, du
tabac et des tomates.L’huile attira les Français qui imposent à Abomey en 1851
une traite de commerce et d’amitié.
Art
Le culte des morts était soumis à la hiérarchie : si les morts étaient pauvre on
les jetaient dans la brousse en pâture aux fauves ; s’il était riche, on lui rendait
de grands honneurs, sa fosse était creusée sous son lit mortuaire et dans un
passé reculé, on égorgeait un enfant sur sa tombe pour apaiser Liba, le gardien
des morts les obsèques des rois étaient accompagnés de massacre.
2. Évolution de et civilisation de l’Ashantis
a. Évolution de l’Ashantis
Origine (date, lieu, peuple)
Mais qui étaient ces redoutables ashanti ?
Dès le 11ème siècle et le 12ème siècle à la lisière de la foret, s'étaient
organisées de petites principautés formées d'akan venus du nord qui
encadrèrent les tributs autochtones dont ils adoptèrent la langue sans doute
comme les compagnons du Jakpa. Ces chefferies étaient formées sur le
commerce de la kola et de l'or.
Après plusieurs marches et conquêtes sous le règne d' Osei toutou, un
conseiller religieux et politique de ce roi, un prêtre animiste « génial » du nom
de Okomfo Anokyé , conçut l'idée d' institutionnaliser l'union des peuples qui
venait de se révéler si efficace lors du regroupement sporadique des clans
comme Mampong ,Nsouta... pour lutter contre l'empire Akwamou , Denkyira
situés entre le borno et le Banda qui s' imposaient comme les puissances
dominantes .
Apogée
Sous le règne d'Oséi Kodjo après deux souverains moins importants l'état fut
réorganise par la centralisation administrative .Il soumet les royaumes
Dagomba et Gondja et commence à attaquer les Fanti et les Akim qui se
coalisent pour lui barrer le contact avec les traitant européens .Ainsi sous
plusieurs rois et en présence des européens et le développement du
commerce de l'or et des esclaves,sous Oséi Bonsou dit <<Baleine>> (1801-
1824) que l'expansionnisme ashanti s'affirme avec éclat qui est du aussi que
les européens n'avaient pas de ligne politique bien définie sur la cote de l'or et
qu'en Europe,ils étaient empêtrés dans les guerres napoléoniennes.
Déclin
Cependant les anglais avaient décidé d'en finir. Ils commencèrent à rationner
la distribution de leurs comptoirs en faisant les échanges avec les hollandais
si bien que la zone occidentale était néerlandaise et la zone orientale,
britannique. Ainsi certaines des frictions ethniques furent éléminés, mais les
Fanti occidentales alliés des anglais s'estimèrent abandonnés à la merci des
Hollandais. Ils tentèrent de se réorganiser tant contre les Hollandais que contre
les Ashanti, car l'un deux, John Aggrey se proclamait roi de son clan et rejetait
toute juridiction britannique ;les autres créèrent une confédération pour
laquelle ils élaborèrent la constitution de Mankesim en 1871 avec un roi-
president élu, un parlement, un pouvoir judiciaire et une administration
financière et scolaire.
a. Civilisation de l’Ashanti
Religion
Les prêtres ashanti sont presque divinisés et en permanence en connexion
avec l'au-delà dont ils peuvent instantanément décrypter les messages divins.
Les Ashanti croient qu'il existe sept âmes qui correspondent à chaque jour de
la semaine. Ainsi, on donne le nom du jour de la semaine au bébé qui vient de
naître.
Au point de vue de la réincarnation, l'âme repart vers le Créateur tandis que le
principe masculin réside chez les ancêtres et c'est le lien par le « sang » qui
est transmis par le ventre de la mère. Un enfant peut devenir une personne
identique sans vraiment l'être par rapport à un défunt (souvent l'enfant porte le
nom et prénom du défunt.
Organisation social
Jusqu'au XVIIIe siècle la société ashanti ne possédait pas d'instituions
Étatiques centralisées : chaque division constituait une entité Politique
autonome, fréquemment en guerre avec ses voisines. Au début du XVIIIe
siècle, Osei Tutu, de Kumasi, réunit de vive force les principales divisions en
une sorte d'État fédéral qui, respectant. L’organisation traditionnelle interne de
chaque division, la généralisa en même temps au niveau de l'ensemble
ashanti. Le stade de développement économique et social atteint à l'époque ne
permet pas, en fait, l'introduction de formes politiques nouvelles : la structure
de l'autorité.
Organisation politique
L'unité de l'ensemble politique s'exprime avant tout dans l'ordre militaire :
l'asantéhéné, le roi, peut faire appel aux forces de toutes les provinces. L'unité
se base d'ailleurs sur des croyances religieuses communes. Le fondateur du
royaume, Osei Tutu, reçut du ciel, brutalement déchiré au cours d'un orage, le
siège d'or, garant de sa puissance ; celui-ci devint le reposoir des âmes des
ancêtres royaux et de celles du peuple ashanti tout entier, le symbole de l'unité
du pays et de la permanence de l'État, réaffirmées périodiquement au cours
des rituels qui lui sont consacrés.
Organisation économique
L’Empire Ashanti continua de prospérer grâce au commerce de l’or, de la noix
de cola ainsi que de quelques produits manufacturés
(orfèvrerie principalement) avec les États voisins du Dahomey, d’Oyo,
du Benin, du Songhaï et des Cités-États Haoussas. Les Européens
commencèrent également à installer des comptoirs négriers sur les côtes
notamment les Portugais à Elmina. La traite négrière dans le cadre
du commerce triangulaire a contribué à la puissance économique de l’Empire,
mais elle a également détruit sa proto-industrie naissante. En 1740 : le royaume
de Bono a été un des principaux producteurs d'or.
Art
Les Ashanti ont élaboré une civilisation raffinée, dont témoigne un art très
riche. L'or et le bronze dominent, fondus à cire perdue, martelés ou repoussés,
ou modelés en minces feuilles sur des bois sculptés. Bijoux et masques d'or,
récipients rituels et objets décoratifs en bronze en sont les pièces marquantes.
Les plus célèbres objets de bronze sont les poids à peser la poudre d'or,
plaques à décoration géométrique, rondes-bosses représentant des animaux,
le décor de la vie quotidienne, des personnages.
Conclusion
À la fin du XIXe siècle, les colons britanniques repoussèrent les attaques du
Dahomey sur Oyo, ainsi que celles des Peuls, et imposèrent leur domination
définitive sur les pays Yorubas en 1897. Dans sa partie orientale, l’ensemble
yoruba était divisé en plusieurs royaumes dont ceux d’Ife et du Benin. Les
Yorubas de l’Est s'étaient développés dans les forêts humides grâce au
commerce classique, tandis que ceux de l’Ouest s'étaient étendus dans les
savanes du Nord et vers le littoral, autour du commerce d’esclaves.