Les Bases Théoriques en Analyse Du Discours
Les Bases Théoriques en Analyse Du Discours
Les Bases Théoriques en Analyse Du Discours
discours
Introduction
Le discours voit son évolution dans les années soixante avec les sciences
du langage et la linguistique avec sa propre méthodologie qui relève d’une
complexité du discours .Malgré leur divergences théorique elle se rapproche
dans la mesure où elle étudie le texte en rapport à ses conditions de production
qui est considérer comme discours. Certains auteurs conçoivent le discours de
manière différente en fonction de leurs études ; la linguistique de Saussure se
base sur l’étude de la langue en tant que système de signe avec pour opposition
langue /parole qui converge en contrastant société / individu ces termes exclus
directement le discours. Charles Bally lui réhabilite la parole en ouvrant la
recherche entre le locuteur, son discours et le contexte. Ainsi que Guillaume qui
se base sur la notion de l’acte du discours qui apporte plus de précision sur le
locuteur qui est différent de celle de Saussure. Propp qui s’intéresse aux
ensembles discursifs des textes pour une réorganisation syntaxique et
sémantique .Quant à Benveniste vise à introduire de nouveau thème dans la
linguistique qu’on appelle analyse du discours qui suscitera plusieurs questions.
1.2-Discours et texte
Fuchs définit le discours comme un objet concret produit dans une
situation spécifique sous l’effet de détermination extralinguistique (social,
idéologique). Le discours devient oral et étudie les textes écrits. La linguistique
offre un large champ de définition sur le terme du discours. Michel Arrivé le
définit comme une extension de la linguistique, une extension de la grammaire
textuelle vers une unité transphrastique faisant référence à la cohérence
discursive ou textuelle. Ainsi la grammaire étudie la cohérence des énoncés dans
le discours. La linguistique de l’énonciation à apporter une nouvelle
perspective dans la production du discours à la fois verbale et non verbale .C’est
en ce moment qu’elle ne s’intéresse plus au contenu mais a la manière dont il est
exprimé. Compris en connaissance du contexte d’emploi le texte renvoi aux
données culturelles qui comprennent trois fonctions que sont : la fonction
propositionnelle qui s’applique aux mots ; la fonction illocutoire et la fonction
perlocutoire qui est le but visé.
De part ces définitions nous pouvons dire que le discours consiste à
étudier les comportements communicatifs par l’interaction de contraintes et des
choix de l’énonciateur. Le discours est considéré comme un ensemble d’énoncés
dans leur dimension interactive, leur pouvoir d’action sur autrui et leur
inscription dans une situation d’énonciation comprenant le locuteur,
l’allocutaire, le moment et le lieu d’énonciation .Nous pouvons remarqué après
notre parcours qu’il est difficile de donner une définition au discours car chaque
chercheur la perçoit de différente manière, à cet effet nous pouvons dire que
cette diversité se situe au niveau de la linguistique du discours qui n’est pas
seulement une discipline mais une approche entretenant des liens scientifiques .
Selon Todorov le discours n’est pas une entité homogène mais plutôt
une entité traversé par la présence de l’autre, le discours entre en interaction
avec le discours d’autrui lorsqu’il se dirige vers son objet .Selon Juli a Kristeva
insère le concept d’intextualité affirmant que chaque mot est un mot sur mot
adressé au mot elle soutient également que le mot appartient au dialogue en
terme de sens textuel Genet lui introduit la transsexualité qui permet d’analysé
les discours littéraires et développe cinq caractéristiques de relations textuelle
qui sont l’intertextualité, partextualisation, la metatextualisation ,
l’architextualité et l’hyper textualité Maingueneau met en avant le terme de
réinvestissement à celui de transformation ou il distingue deux catégories
opposées la captation et la subversion qui marque l’opération discursive de
réinvestissement . Ducrot lui faut une distinction entre le sujet parlant, locuteur
et énonciateur .Jacqueline Authier- Revuz aborde les notions de dialogisme et
polyphonie sous forme d’hétérogénéité montées et constitutives.
1.3.5- L’approche sociolinguistique
La sociolinguistique est une partie de la linguistique qui traite des
relations entre langage, culture et société. Certains auteurs comme Gumperz ,
Labov , Goffman et Bourdieu s’investissent sur cette étude .
1.3.5.1-La sociolinguistique interactionnelle de
Gumperz : une approche interprétative du discours
Gumperz dans son approche sociolinguistique se focalise
sur la perception des signes de surface et l’interprétation. L’interprétation et
l’effet de communication sont les éléments sur lesquels il s’appuie .Sa théorie
consiste à désigner l'ensemble des éléments linguistiques transmis par la voix,
par des gestes et qui renvoient à des codes de langage précis, comme la langue
des signes qui agissent dans un discours fondé.
1.3.5.2- L’approche varitionniste de Labov
Labov appréhende la langue comme une activité sociale qui fait appel à
des variables sociales que sont : la variable stylistique et la variable sociale. Il
identifie aussi deux types de règle de discours : les règles d’interprétation et des
règles de mise en séquences conversationnelles.
1.3.5.3- Bourdieu : les rituels sociaux
La théorie de Bourdieu se concentre sur la relation entre la
manière d’être d’un individu et les attitudes des acteurs politiques présents dans
le discours.
Conclusion
En sommes nous avons exploré plusieurs théories d’analyses du discours
qui nous on permit de comprendre comment analyser un discours orale comme
écrit.