Bioch23 03-Proteines
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LES PROTEINES
Introduction : Les protéines sont les plus répandues des molécules organiques des cellules, ce
sont des molécules formées d’acides aminés.
La structure globale des protéines ainsi que leur fonction dépendent de la nature des acides
aminés qui leur constituent Les protéines jouent un rôle fondamental dans :
-la structure des tissus
- la reconnaissance cellulaire.
- la catalyse enzymatique.
- l’expression de l’information génétique.
Elles se répartissent comme suit :
Composés
protéiques
Oligopeptides polypeptides
n<9 n> 9
Hétéroprotéines.
Holoprotéines
n>100
NH2
Plus de 300 acides aminés ont été inventoriés : 20 acides aminés constitutifs des protéines
naturelles ou acides aminés standards quelques soient leurs origines, animales, végétales, virales
ou bactériennes ; les autres se trouvent soit à l’état libre (ornithine, citrulline) soit dans de petits
peptides (de 20 acides amines).
1-Classification:
Les a.aminés peuvent être classés en fonction de la nature du radical R ou en fonction de leur
polarité c.à.d, leur tendance à s’interagir avec l’eau.
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a- selon la nature du radical R :
-a.aminés aliphatiques : glycine, alanine, valine, leucine, isoleucine.
-a.aminés hydroxylés : serine, thréonine.
-a.aminés soufrés : cysteine, méthionine.
-a.a dicarboxyliques (acides) et leurs amides : acide aspartique ; asparagine et acide glutamique ;
glutamine
- a.a diamines (basiques) : lysine , arginine, histidine.
- a.a aromatiques : phénylalanine, tyrosine, tryptophane.
- Iminoacide : proline, son NH2 n’est pas libre mais substitué par une partie par sa chaîne latérale.
b- Selon la charge du R :
a.a neutres : (Gly, Ala, Val, Leu, Ile, Ser, Thr, Cys, Met, Phe, Tyr, Trp, Gln, Asn et Pro. ). Leur
pHi varie entre 5et7.
a.a. acides : (Asp, et Glu). Leurs pHi <4.
a.a. basiques : (Arg, Lys, His). Leurs pHi >7.
c- selon la polarité :
- Non ionisables (Gly, Ser, Thr, Asn, Gln, Cys, Tyr).
-a.a polaires {
- Ionisables (Asp., Glu, Lys, Arg, His).
-a.a non polaires hydrophobes : (Ala, Val, Leu, Ile, Trp, Phe, Pro, Met.).
2 Propriétés physiques :
a- Pouvoir rotatoire :
Les a.a à l’exception du glycocolle possèdent au moins un C*, ils sont donc doués d’activité
optique :
-Série : Il existe deux énantiomères: Le L-a.a et le D-a.a.
Les a.a présents dans les molécules protéiques sont des L-stéréo-isomères.
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3-Propriétés chimiques :
*Propriétés dues au COOH :
- Estérification:
-Décarboxylation :
-Formation d’imines :
-Désamination : Par l’acide nitreux. (In vitro)
-Formation d’imines :
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-Désamination par la ninhydrine : Fonction cétone centrale est très électrophile et réagit avec la
fonction amine des acides aminés
-Dansylation :
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4-Ionisation des acides aminés : Les a.a sont amphotères : Ils se comportent comme bases
(Accepteurs de protons) dans un milieu acide et comme acides (Donneurs de protons) dans un
milieu basique ; ils existent donc sous différentes formes.
1er cas : Ionisation d’un a.a neutre :
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Remarque :
1-Au pHi, la solubilité des molécules globalement neutres est minimale, tandis qu’à pH différent
au pHi, elles sont chargées et leur répulsion les maintient en solution.
2-Aucun des acides aminés ne possède de capacité tampon importante dans la zone de pH
physiologique, ils ont des capacités tampon dans les zones proches des valeurs de leur pK. Un seul
acide aminé possède une capacité tampon entre pH 6 et 8 c’est l’Histidine.
3-la fonction thiol de la cystéine et hydroxyle de la tyrosine ne sont que très faiblement acides, à
pH 7 la 1ére est ionisée à environ 8% et la 2éme à environ 0,01%
4-la fonction aminée de la lysine et la fonction quanidinium de l’arginine sont fortement basiques,
elles ne perdent leurs protons qu’à des pH élevés.
a-Electrophorèse :
Dans ce procédé, une goutte d’une solution d’un mélange d’acides aminés est déposée sur une
feuille de papier filtre qui est ensuite humidifiée avec un tampon à pH donné .Les extrémités de la
feuille sont placées dans des bacs contenant des électrodes et un champ électrique de haut voltage
est appliqué. En raison de leurs valeurs différentes de pHi, les aminoacides migrent dans des
directions différentes.
* Lorsque le pH du milieu est supérieur au pHi, l’a.a est chargé négativement et migrera vers
l’anode.
*Lorsque le pH du milieu est inférieur au pHi, l’a.a est chargé positivement et migrera vers la
cathode.
* Si le pH du milieu est égal au pHi, l’a.a n’est pas chargé et ne peut migrer dans un champ
électrique.
b-Chromatographie échangeuse d’ions:
La chromatographie d’échange ionique est la méthode la plus largement utilisée pour séparer,
identifier et quantifier chaque a.a dans un mélange, elle exploite également les différences de
comportement acido-basiques des a.a.
Dans ce procédé, une colonne de chromatographie est remplie d’une résine synthétique contenant
des groupements chargés. Il existe deux classes de résines échangeuses d’ions :
Les échangeuses de cations et les échangeuses d’anions.
* Colonne échangeuse de cations :
Elle est constituée des groupements anioniques fixés (So3 -), sont d’abord chargés avec Na+.
- Une solution acide (pH=3) du mélange d’a.a à analyser est alors placée sur la colonne et la traverse
lentement.
-A pH= 3, les a.a sont principalement sous forme de cations avec une charge positive nette, mais
différent par leur degré d’ionisation.
Au fur et à mesure que la mixture passe dans la colonne les a.a chargés positivement déplaceront
les ions Na+ liés aux groupements So3- , ceux qui ont :
-un phi très supérieur au pH du milieu, se fixent fortement.
-un pHi intermédiaire au pH du milieu, se fixent moyennement.
-un pHi proche du pH du milieu, se fixent faiblement.
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Pour faire éluer les aa. , on augmente le pH du milieu, dés que ce dernier dépasse le pHi d’un aa.
donné, il se dissocie du SO3- et tombe, ainsi de suite jusqu’à élution totale de tous les aa. .
*Colonne échangeuse d’anions :
C’est le même principe seulement, ce sont les Na+qui sont fixés sur la colonne et qui sont équilibrés
par les SO3- et les aa. doivent être chargés négativement.
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B- LES PEPTIDES
Introduction :
Les a.a peuvent se lier par covalence pour former des peptides. Ils peuvent être des hormones,
des neurotransmetteurs et même des antibiotiques.
1- Définition :
Un peptide est constitué d’un enchaînement d’a.a, chaque fonction acide d’un a.a réagit avec la
fonction amine d’un autre et conduit à la formation d’une liaison peptidique.
-Un dipeptide est formé de 2 a. aminés.
-Un tri peptide est formé de 3 a. aminés
-Les peptides contenant peu d’a.a sont également nommés oligopeptides.
2-La liaison peptidique :
Cette Liaison est stabilisée par résonance et ne peut subir de libre rotation, propriété très
importante dans l’établissement de la conformation tridimensionnelle de la chaîne
polypeptidique d’une protéine.
Les peptides sont nommés dans l’ordre de la séquence de leurs composants en a.a N-terminal
(portant une fonction NH2 libre) :
- Les six atomes du groupe peptidique C -CO–NH–C sont situés dans un même plan
(coplanaire)
- Les atomes de carbones C des a.a sont en position trans par rapport à la liaison peptidique.
Cette propriété est très importante dans l’établissement de la conformation tridimensionnelle de
la chaîne polypeptidique d’une protéine.
3-Nomenclature:
Les unités des a.a dans un peptide sont habituellement appelées des résidus. La lecture d’un
peptide commence à partir de la gauche par le résidu d’a.a qui a son NH2 libre (extrémité N-
terminale) et se termine par le résidu qui a son extrémité COOH libre (Extrémité C terminale).
-Dans une chaîne peptidique lorsque l’enchaînement des a.a est connu, les noms sont séparés par
un trait d’union :
EXP: Ser-Gly-Tyr-Ala.
-Lorsque seule la composition en a.a est connue, les noms sont séparés par une virgule :
EXP: Ser, Gly, Tyr, Ala.
Remarque:
1- Les Peptides ont une faible dimension, on les différencie des protéines donc par le
nombre, la nature et l'ordre dans lesquels les acides aminés qui les composent se
succèdent dans la molécule.
2- En plus de la liaison peptidique, reliant les acides aminés, un deuxième type de liaison
covalente se forme entre deux éléments (ou résidus) cystéine, le pont disulfure. Ces
liaisons se forment par oxydation d'une fonction thiol et la réaction est réversible, elle
s'ouvre par réduction. 2 R-SH R-S-S-R + 2 e- + 2 H+
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Ces liaisons se forment entre deux chaînes différentes, ce qui aura des conséquences sur la
structure, ou créent un pont dans une même chaîne. On note alors la cystéine Cys (en majuscule)
et on relie les deux S par un trait.
3- Dans un peptide une liaison pseudo-peptidique (liaison peptidoїde) : Est une liaison qui
s’engage entre le COOH ou le NH2 du C et un autre COOH ou NH2 du radical ou une
autre molécule, ex. : Glutathion (NH2 Glu-Cys-Gly COOH.) :
NH2-CH-CH2-CH2-CO—NH-CH-CO—NH-CH2-COOH
COOH CH2
SH
Liaison Liaison
peptidoїde peptidique
5-propriétés acido-basiques :
Les peptides possèdent les mêmes propriétés acido-basiques que les a.a simples. Seules les
fonctions aminées et carboxyles situées aux extrémités N et C terminales s’ionisent, en plus de
la chaîne latérale si elle possède des groupements ionisables.
6-Classification des peptides :
IL existe 3 principales classes des peptides : -Les peptides linéaires, les peptides cycliques et les
peptides semi-cycliques.
A- Les peptides cycliques :
Cas ou l’extrémité N terminale est reliée par une liaison peptidique à l’extrémité C terminale
Peptide sans extrémité
Ex.: Gramicidine S (10 AA, présence d’acides aminés de la série D)
Cette molécule d’origine bactérienne présentant une activité antibiotique :
B- Les peptides semi - cycliques :
Cas ou une extrémité forme une liaison peptidique avec un radical de la chaîne d’acides aminés
Molécule avec une seule extrémité.
Ex. : Bacitracine A, molécule d’origine bactérienne, présentant une activité antibiotique
(12AA, présence d’ornithine, présence d’une liaison peptidoide.).
7-Méthode d’étude d’un peptide de séquence inconnue :
Elle est réalisée en 2 principales étapes :
- Détermination de la composition en a.a
- Détermination de la séquence en a.a
7-1-La composition en a.aminés :
L’évaluation qualitative et quantitative des résidus d’a.a dans un peptide impose tout d’abords la
rupture de la séquence par hydrolyse des liaisons peptidiques, puis la séparation et le dosage des
groupes de résidus obtenus.
La rupture des liaisons peptidiques qui permet d’obtenir des a.a à l’état libre est réalisée par
action d’un acide fort à chaud=HCL 6 N à 105° pendant des périodes variant de 24 à 72 heures
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Dans ce cas, la glutamine et l’asparagine sont transformées en ac. Glutamique et en ac.
Aspartique avec libération d’ammoniac et le tryptophane est détruit, Signalons qu’à l’inverse,
l’hydrolyse alcaline par chauffage conduit à la destruction de tous les a.a excepté le tryptophane.
7-2-La séquence en a. aminés :
La séquence des a.a est l’ordre dans lequel ils sont liés, elle est réalisée en 2 principales étapes :
-Détermination des a.a Net C terminaux.
-Détermination des a .a intra-chaines.
7-2-1- Extrémité N terminale :
L’a.a N Terminal est mis en évidence par des méthodes chimiques et enzymatiques :
*Méthode chimique :
Réaction de Sanger : 2,4 dinitrofluorobenzene (DNFB) + les fonctions -aminés des a.a
2,4 dinitrophényl-pep (dérives jaunes). Lorsque ces derniers composés sont soumis à
une hydrolyse avec HCL 6 N, toutes les liaisons peptidiques sont hydrolysées mais la liaison
entre la fonction 2,4 – dinitrofluorobenzene et la fonction amine de l’acide aminé N terminal
reste stable d’où l’identification de ce dernier a.a.
Réaction d’Edman:
Le phénylisothicyanate (PITC) réagit avec la fonction aminée N-terminal pour donner un
complexe qui, après action d’un acide dans des conditions douces libère une phénylthihy-
dantoine.
Le grand avantage de la méthode d’Edman est que la chaîne polypeptidique reste intacte et peut
être récupérée et soumise à un autre traitement avec le PITC.
*Méthode enzymatique :
Ce sont des exopeptidases qui coupent à partir de l’extrémité N- Terminale.
Aminopeptidase : Elle hydrolyse les liaisons peptidiques au niveau du CO de tous les a.a N
Terminaux ayant un NH2 libre.
Prolinase : spécifique de la proline, libère celle-ci lorsqu’elle se trouve à l’extrémité N-terminale.
7-2-2-Extrémité C - Terminale :
*Méthode chimique :
L’hydrazinolyse : Consiste à traiter le peptide par l’hydrazine à 100°c, les liaisons peptidiques
sont rompues et les acides aminés apparaissent sous forme d’hydrazides sauf l’a.a C-Terminal
dont le groupement carboxylique libre n’est pas attaqué.
*Méthode enzymatique ;
La carboxypeptidase A : Extraite du pancréas, elle attaque les liaisons C terminales, sauf celles de
la glycine et les a.a basiques (lysine, Arginine et Histidine).
La carboxypeptidases: spécifique de la lysine, arginine et histidine.
La prolidase : spécifique de la proline si celle-ci se trouve à l’extrémité C-terminal
6-2-3-Détermination des a. a intra chaînes :
Elle est réalisée par différentes méthodes
*Méthode chimique :
-Le bromure de cyanogène (CNBR) est le plus utilisé, il provoque la rupture de la liaison
peptidique lorsque le CO est attaché à la méthionine.
-le mercaptoéthanol : clive le pont dissulfure.
SYS SYS
S 2(HS-CH2-CH2OH) SH + S-CH2-CH2OH
S SH S-CH2-CH2OH
SYS SYS
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Sous l'action de l'acide performique : HCOOOH, les ponts disulfures sont coupés et transformés
en acides sulfoniques.
*Méthode enzymatique :
Ce sont des endopeptidase :
- La trypsine : enzyme pancréatique, elle coupe spécifiquement du côté CO de lysine ou arginine
cette enzyme est inactive si pro. se trouve après Arg, ou Lys.
-La chymotrypsine : Elle hydrolyse la liaison peptidique lorsque le CO est apporté par tyrosine
tryptophane et phénylalanine à condition qu’ils ne soient pas suivis d’une pro.
-Thermolysine : Elle coupe la liaison peptidique lorsque le NH est apporté par leucine et
isoleucine à condition qu’ils ne soient pas précédés d’une pro.
8- Les peptides d’intérêt biologique:
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On peut isoler de différentes souches de Bacillus :
- la famille des tyrocidines, décapeptides cycliques comprenant une D-Phe et l'ornithine
(homologue à 5 carbones de la lysine)
- la bacitracine A est un peptide à 12 aminoacides dont trois appartiennent à la série D
(Glu, Asn, Phe) et dont un est un dérivé, l'ornithine.
Les peptides fongiques
La moisissure Penicillium produit la pénicilline qui est un dipeptide de deux dérivés
d'aminoacides :
d. Peptides immunomodulateurs
Le champignon micromycète Tolypocladium sécrètent des métabolites secondaires dont une
famille de peptides antifongiques, les cyclosporines, qui sont des immunosuppresseurs utilisés
dans les transplantations d'organes.
C- LES PROTEINES
Introduction :
Les protéines sont des macromolécules de poids moléculaire très élevé, par hydrolyse elles
produisent des acides aminés. Seulement 20 types d’acides aminés sont rencontrés lors de
l’hydrolyse des protéines.
La plus importante et la plus grande classe de protéines sur le plan biologique est celle des
enzymes.
Les protéines possédant diverses autres fonctions importantes.
1/Composition et classification :
-Selon leur composition, les protéines peuvent appartenir à deux groupes différents: Les
holoprotéines et les hétéroprotéines.
a- Holoprotéines : ne fournissent par hydrolyse acide que des acides aminés (simples).
b- Hétéroprotéines : libèrent en plus des acides aminés d’autres composés organiques ou
inorganiques. La partie non protéique est appelée groupement prosthétique.
Selon la nature de ce groupement on distingue les lipoprotéines et les chromoprotéines.
-Selon leur forme, elles peuvent être divisées en deux grandes catégories : Fibreuses et
globulaires
a/Protéines fibreuses : rapport axial (Longueur/Largeur) est supérieur à 10.
Ce sont des molécules insolubles dans l’eau, allongées avec des chaînes polypeptidiques étendues
le long d’un axe au lieu d’être enroulées en une forme globulaire.
La plus part des protéines fibreuses ont un rôle structural ou de protection.
Parmi les protéines fibreuses deux catégories prédominent : Les kératines et les collagènes.
*Les kératines :
-Les kératines α: ce sont les protéines qui constituent les ongles, la corne, les cheveux, la laine
et la peau.
-Les kératines β: elles ont permis la description de la structure; ce sont les constituants des
fibres des araignées, du vers à soie, des écailles et des griffes des oiseaux et des reptiles.
*Les collagènes : chez l’homme, le collagène est le principal composant de la trame fibreuse des
os, des cartilages, des tendons, de l’œil et du derme.
b/ Protéines globulaires: Rapport axial de 3 à 4.
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Dans les protéines globulaires, les chaînes polypeptidiques sont étroitement enroulées en une
structure compacte, sphérique ou globulaire.
Les protéines globulaires sont habituellement solubles dans les systèmes aqueux et diffusent
rapidement, la plus part ont une fonction dynamique.
Presque toutes les enzymes sont des protéines globulaires comme le sont les protéines de
transport, les anticorps et les protéines de stockage de nutriments.
2/Liaisons intervenant dans la structure spatiale des protéines:
Liaison disulfure : (ou pont disulfure)
Liaison forte qui s’établit entre les fonctions thiols de deux cystéines, appartenant soit à la même
chaîne peptidique, soit à deux chaînes différentes.
Liaison ionique : (ou saline).
Liaison non covalente (donc plus faible) qui s’établit entre un radical chargé positivement (-
NH3+ ou = NH2+ par ex.) et un radical chargé négativement (- COO- par ex.), liant ainsi soit deux
parties d’une même chaîne peptidique soit deux chaînes différentes
Liaison hydrogène :
Liaison non covalente, se forme lorsque sont à proximité l’un de l’autre ; d’une part un atome
d’hydrogène lié à un azote ou à un oxygène et d’autre part un doublet électronique non partagé
d’un autre azote ou d’un autre oxygène.
Liaison hydrophobe :
Un certain nombre d’acides aminés ont une chaîne latérale hydrophobe non polaire (Ala, Val,
Leu, Ile, Phe) ces chaînes latérales ainsi repoussées ont tendance à se rapprocher, ce qui permet
ainsi des interactions entre différentes parties d’une chaîne peptidique (ces interactions sont de
type forces de van-der-waals).
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3-3/Structure tertiaire :
Elle désigne la façon dont les chaînes polypeptidiques sont enroulées et courbées dans les
trois dimensions pour former les structures compactes et extrêmement enroulées des protéines :
c’est la conformation tridimensionnelle complète du polypeptide. Elle est stabilisée par des
interactions de type non covalente (électrostatique, interactions hydrophobe) et des ponts
disulfures:
Les protéines globulaires, qui constituent la plus part des protéines biologiquement actives
possèdent cette structure tertiaire. Elles peuvent être constituées de plusieurs chaînes, mais
peuvent aussi ne comporter qu’une seule chaîne polypeptidique ayant par endroits des zones en
hélice α. Les chaînes latérales polaires sont souvent groupées en surface.
3-4 /Structure quaternaire :
C’est l’association de plusieurs monomères, les liaisons qui unissent ces sous unités sont des
liaisons non covalentes.
Ex.: L’hémoglobine contient 4 sous unités (structure tétramérique).
La plus part des enzymes cellulaires sont des oligomères constitués par l’association de petit
nombre de sous unités identiques.
A faible force ionique, on observe un effet dissolvant (Salting-in ) tandis qu’à force ionique
éléveé au contraire on assiste au relargage, c-à-d à la précipitation des molécules protéiques
(Salting-out ) . Les ions du milieu en quantité énorme par rapport aux forces ioniques de la
protéine, entrent en compétition avec celle-ci et entrainent sa déshydratation.
* Influence des solvants organiques :
Les protéines sont insolubles dans les solvants organiques : L’éthanol, le méthanol et
l’acétone peuvent être utilisés pour précipiter les protéines ; on peut éviter la dénaturation en
opérant à très basse température (4°c).
Donc la préssion partièlle de l’O2 et le pH sont les 2 facteurs importants qui régulent le
fonctionnement de l’hémoglobine dans son transport de l’O2.
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Différentes liaisons chimiques :
Structure fibreuse :
Structure globulaire :
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Structures secondaires des protéines :
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pt iso
pKa – pKa -
Nom Formule Symbole
COOH NH3+
elect
glycine ou
Gly 2,4 9,8 6,06
glycocolle
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Tryptophane Try 2,4 9,4 5,9
acide
Asp 2,0 10 2,8
Aspartique
acide
Glu 2,1 10 3,2
Glutamique
20
21