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Mémoire Complet CG
Mémoire Complet CG
Mémoire Complet CG
Année universitaire
2019/2020
Présentation
Ce cours est destiné aux étudiants de troisième année LMD, spécialité EGE.
Les études de cas, les exposés et les exercices d’application feront l’objet des
travaux dirigés.
Sommaire
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Chapitre I : Généralités sur le contrôle de gestion
I 1- La notion de contrôle
Selon C Alazard, (2013), : « Contrôler une situation signifie d’être capable de la maîtriser et
de la diriger dans le sens voulu ». Tout contrôle vise à mesurer les résultats d’une action et à
comparer ces résultats avec les objectifs fixés a priori pour savoir s’il y a concordance ou
divergence. Pour une entreprise, le contrôle est compris et analysé comme le respect d’une
norme, c’est un contrôle de régularité. Il participe alors au processus de la gestion.
Au sens anglo-saxon du terme, le contrôle doit être entendu comme étant l’action de maîtriser,
de piloter, c’est-à-dire comme le fait de dominer ou à tout le moins, d’avoir une certaine
emprise sur un système.
Vérifier : pourquoi les coûts ont-ils augmenté ? Pourquoi le budget prévu pour la
publicité d’un nouveau produit n’a-t-il pas été encore dépensé ?
Maîtriser : des actions correctives permettant de revenir vers la situation désirée
(Lorsque la surveillance montre des écarts entre situation réelle et situation désirée).
Contrôler signifie, alors selon Anthony (1965) vérifier, inspecter, surveiller mais aussi
maîtriser, orienter les actions individuelles afin d’atteindre les objectifs que se sont fixés
les organisations. Le contrôle de gestion devient, alors, rétrospectif mais également proactif
Ces changements sémantiques ne sont pas neutres car ils témoignent de l’évolution de la
fonction vers plus d’assistance à l’opérationnel, au stratégique et vers moins de coercition.
La maitrise ne s’exerce pas seulement a un niveau spécifique, mais peut et doit s’étendre à
l’organisation, il s’agit d’un acte de management.
Selon A. Khemakhem (1976), Le contrôle de gestion est le processus mis en œuvre au sein
d'une entité économique pour s'assurer d'une mobilisation efficace et permanente des énergies
et des ressources en vue d'atteindre l'objectif que vise cette entité
Selon H. Bouquin, On conviendra d'appeler contrôle de gestion les dispositifs et processus qui
garantissent la cohérence entre la stratégie et les actions concrètes et quotidiennes.
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Chapitre I : Généralités sur le contrôle de gestion
Une synthèse des définitions est donnée par R.N. ANTHONY (1965), pour qui, le contrôle de
gestion est le processus par lequel les gestionnaires s’assurent que les ressources sont
obtenues et utilisées de manière efficace et efficiente dans la réalisation des objectifs
organisationnels.
Le contrôle de gestion n’est pas une action isolée mais qu’il s’agit d’un processus ;
Le caractère finalisé de ce processus en mentionnant explicitement la notion
d’objectifs
la dimension incitative du contrôle de gestion, sa relation étroite avec la motivation
des responsables.
C’est un processus qui comprend des sous processus qui forment un cycle de quatre phases :
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Chapitre I : Généralités sur le contrôle de gestion
L’efficacité,
L’efficience,
L’économie.
A- L’efficacité
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Chapitre I : Généralités sur le contrôle de gestion
L’évaluation de l’efficacité ne tient aucunement compte des frais de gestion ni des couts de
production.
Exemple : un système de production qui doit fabriquer 10.000 unités/semaine, d’une qualité
donnée, est considéré comme efficace s’il respecte cette norme.
B- L’efficience
Elle représente la capacité de minimiser les moyens mis en œuvre pour atteindre un
Un système de production est efficient s’il produit un nombre donné d’unités, d’une qualité
donnée, au moindre cout. S’il produit au moindre cout, mais sans tenir compte de la qualité, il
est économique., mais pas forcément efficient.
C - L’économie
Est dite économique toute acquisition de ressources qui correspond aux critères suivants :
- Moindre cout ;
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Chapitre I : Généralités sur le contrôle de gestion
Piloter une organisation, c’est à la fois fixer les objectifs, se doter de moyens et prévoir les
régulations assurant l’adéquation objectifs/moyens. Le pilotage s’appuie sur le système
d’information de gestion et sur des outils comme la gestion prévisionnelle (gestion
budgétaire), tableaux de bord … etc.
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Chapitre I : Généralités sur le contrôle de gestion
C- Assurer la convergence des buts des individus avec ceux de l’organisation par l’animation
et la motivation du personnel :
Les systèmes du contrôle de gestion ont pour objectifs de réduire les écarts entre les buts du
personnel et ceux de l’organisation, car l’efficacité du contrôle de gestion dépend de la bonne
compréhension des plans d’actions et de l’adhésion des acteurs aux objectifs de
l’organisation.
Par le dialogue avec les responsables opérationnels qui participent à la définition des objectifs
Le contrôle de gestion répond à une préoccupation majeure qui est la maîtrise de la gestion et
de la coordination des différentes actions. Il permet également de s'assurer de la convergence
des objectifs de chaque responsable opérationnel avec ceux de l'organisation, de suivre les
réalisations, d’aider à la décision et enfin d’adopter des mesures correctives.
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Chapitre I : Généralités sur le contrôle de gestion
La gestion budgétaire permet de planifier les activités de l'entreprise et de mettre en place des
structures décentralisées appelées « centres de responsabilité » et à organiser les échanges
internes entre eux en définissant les prix de cessions.
Enfin, le tableau de bord permet de fournir des informations nécessaires pour le pilotage de la
performance parce qu’il joue plusieurs rôles comme un outil de : contrôle ; dialogue ;
communication ; aide à la prise de la décision et la prévision. Il utilise des indicateurs très
importants pour l'évaluation de la performance d'une part, et des instruments plus significatifs
d'autre part.
Nous allons voir tous ces outils d’une façon détaillée dans les chapitres qui suivent.
Méthodes de calcul des couts, méthode ABC, et ABM, gestion budgétaire et tableaux de
bord
Polyvalent,
À la fois un spécialiste et généraliste (maîtriser les outils pointus, organiser
coordonner les procédures),
Opérationnel et fonctionnel (gérer l’exécution et conseiller les décideurs)
Et enfin technicien et humain (intégrer la dimension technique et gérer les hommes et
les groupes).
Le contrôleur de gestion ne contrôle plus, il conseille, aide à la décision, conçoit des systèmes
d’information, évalue les performances, met en place des indicateurs de qualité.
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Chapitre I : Généralités sur le contrôle de gestion
Dans la plupart des grandes entreprises le choix de la position du contrôle de gestion se fait
entre deux possibilités :
Le rôle du contrôle de gestion dans une PME est identique et tout aussi important dans une
entreprise plus grande. Les outils et les procédures du contrôle de gestion lui sont applicable
en respectant ces spécificités, mais la pratique montre que le contrôle de gestion est peu
formalisé et consiste seulement à agir lorsque des difficultés spécifiques apparaissant. C'est
une gestion par exception des opérations courantes.
La position dans l'organigramme sera fonction du nombre de personnes et des services mis en
place :
Pour Augé B. et NaroG (.2o11, p40), « le contrôle de gestion apporte son expertise et peut
aider à la décision stratégique. De même, il intervient au niveau de la mise en œuvre, de
l’accompagnement et du contrôle des stratégies. Il favorise ainsi une fonction d’alignement
stratégique ».
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Chapitre I : Généralités sur le contrôle de gestion
Augé B. et Naro G (2001), affirment que la comptabilité est sans doute le système
d’information de base du contrôle de gestion. Par contre, le contrôle de gestion repose sur la
comptabilité analytique pour nourrir la comptabilité générale en matière d’évaluation des
stocks et de certains éléments d’actifs ; la comptabilité financière lui apporte à son tour la
plupart des informations dont il a besoin lors de ses analyses. En outre, ils considèrent
l’adoption des normes comptables internationales, de type IAS/IFRS, dans les grandes
entreprises, comme incontournable pour le contrôle de gestion, sur lesquelles il se base lors de
l’élaboration des états financiers et des reportings.
Le contrôle de gestion apporte son aide dans la prévision des ventes, l’élaboration des budgets
de ventes et commerciaux, la conception de tableaux de bord en vue d’une animation de la
force de vente ou également le calcul des coûts commerciaux. Il peut ainsi jouer un rôle
stratégique pour le privilège qu'il offre en matière de calcul de la rentabilité par comptes
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Chapitre I : Généralités sur le contrôle de gestion
Les entreprises pratiquent aujourd’hui ce que l’on appelle le contrôle de gestion social qui met
à la disposition des directeurs des ressources humaines toute une batterie d’outils : tableaux de
bord et indicateurs sociaux, budget des frais de personnel, analyse et contrôle de la masse
salariale, etc.
D’après Burlaud A., Langlois G., Bringer M., Bonnier C,(2010) P21-22., le contrôle de
gestion contribue au découpage de l’entreprise en entités plus ou moins autonomes. Il mesure
ainsi la performance des activités de l’entreprise et également celle des responsables de ces
activités...
Selon Cuyaubère T. et Muller J, (2004), il n’est pas toujours facile de clarifier les frontières
entre les domaines respectifs du contrôle de gestion et des différents types de contrôle. La
multitude de formes de contrôle conduit souvent à une confusion de ceux-ci avec le contrôle
de gestion.
Selon l’Ordre des Experts Comptables français cité par Alazard C. et al (.2013), le contrôle
interne constitue : « l’ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de l’entreprise. Il a pour
but, d’un côté, d’assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de
l’information, de l’autre, l’application des instructions de la direction et de favoriser
l’amélioration des performances. Il se manifeste par l’organisation et la mise en place des
méthodes et procédures de chacune des activités de l’entreprise pour maintenir la pérennité de
celle-ci ».
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Chapitre I : Généralités sur le contrôle de gestion
XI2-L’audit interne :
L’Institut français des auditeurs et contrôleurs internes, définit l’audit interne comme étant :
une activité autonome d’expertise, ayant pour objectif d’assister le manager pour le contrôle
de l’ensemble de ses activités. L’audit doit aussi fournir un avis sur l’efficacité des moyens de
contrôle à la disposition des dirigeants. Il est ainsi considéré comme un contrôle destiné à
évaluer l’efficacité des autres contrôles. Le terme « interne » indique l’appartenance du
contrôleur à l’entreprise, mais l’audit peut être aussi externe... (Korib N,2019).
Löning H. et al, (2013), identifient deux modes de coopération qui existent entre l’audit
interne et le contrôle de gestion: -Tout d’abord, le contrôle de gestion agit dans les intervalles
de temps qui séparent deux missions d’audit ; de façon que l’audit assure une analyse précise
d’éventuels dysfonctionnements ou améliorations, tandis que le contrôle de gestion fait en
sorte de régler les dysfonctionnements décelés, jusqu’à la prochaine mission, ou au moins
d’enregistrer de nets progrès. -En second lieu, l’audit interne veille en permanence au respect
des procédures de saisie de données comptables ou physiques. La fiabilité des données
utilisées par le contrôleur de gestion lors de ses analyses dépend donc de la qualité du travail
de l’audit interne.
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Chapitre I : Généralités sur le contrôle de gestion
En définitive, il s’avère que le travail du contrôleur de gestion est plus général et plus
permanent que celui de l’auditeur. Néanmoins, pour l’audit interne, le contrôle de gestion
n’est qu’un service comme les autres, qui doit être régulièrement audité, en vérifiant la
sincérité des budgets, des tableaux de bord et des divers documents systématiques.
(Cuyaubère T., Muller J.(2004p36)
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Chapitre I : Généralités sur le contrôle de gestion
Bibliographie
Alazard C., Sépari S., Destours J., (2010), « Contrôle de gestion, manuel et applications »,
2ème édition, Dunod, Paris.
Antony RN 1965) Planning and Control Systems: A Framework for Analysis. Division of
Research, Graduate School of Business Administration, Harvard University, Boston.
Augé B., Naro G., (2011), « Mini manuel de contrôle de gestion », Dunod, Paris.
Bouin X., Simon F.X., (2004), « Les nouveaux visages du contrôle de gestion, Outils et
comportements », 2ème édition, Dunod, Paris.
Burlaud A., Langlois G., Bringer M., Bonnier C., (2010), « Contrôle de gestion »,
4èmeédition, Foucher, France.
Cuyaubère T., Muller J., (2004), « Contrôle de gestion, Manuel », 7ème édition, Groupe
Revue Fiduciaire,paris.
Korib N ,2019,Le contrôle de gestion dans les activités internalisées Cas de quelques
entreprises algériennes, doctorat en management des organisations , université Abou
bakrbelkaid de Tlemcen sous la direction du professeur Kerzabi, A
Löning H., Malleret V., Méric J., Pesqueux Y., Chiapello E., Michel D., Solé A., (2008), « Le
Contrôle de gestion, organisation, outils et pratiques », 3ème édition, Dunod,.paris
Löning H., Malleret V., Méric J., Pesqueux Y., Solé A., (2013), « Contrôle de gestion, des
outils de gestion aux pratiques organisationnelles », 4ème édition, Dunod, Paris.
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Chapitre II
De la méthode traditionnellede calcul des
coûts à la méthode ABC et ABM
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Chapitre II : De la méthode traditionnellede calcul des coûts à la méthode ABC et ABM
Chapitre II
Il existe par conséquent des charges variables directes (CVD), des charges variables indirectes
(CVI), des charges fixes directes (CFD) et des charges fixes indirectes (CFI).
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Chapitre II : De la méthode traditionnellede calcul des coûts à la méthode ABC et ABM
Par rapport à l’imputation de ces charges ou de ces coûts dans le calcul, nous obtenons
plusieurs types de coûts : Coûts complets, coûts partiels, cout marginal, couts standards, couts
directs, etc…
C'est une méthode axée sur une analyse par produit ou service. Elle propose, à partir d'un
découpage des charges directes et indirectes, une affectation et une imputation de tous les
coûts sur les produits, selon des clefs ou des unités d’œuvre.
L'application de la méthode comporte les étapes suivantes (Hervé Arnaud, Ali Garmilis et
Veronique Vignon p86) :
Affecter les charges directes aux produits permet de déterminer un coût direct.
Pour les matières, il s'agit de valoriser les consommations prélevées sur les stocks,
c'est-à-dire connaitre : les quantités consommées et coût d'achat unitaire.
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Chapitre II : De la méthode traditionnellede calcul des coûts à la méthode ABC et ABM
Pour la main d'œuvre directe, il s'agit de valoriser des temps de travail, c'est-à-dire
connaitre : les nombre d'heures productives et coût horaire de l'heure productive.
Il s'agit d'abord de découper l'entreprise en centre d'analyse. Ce découpage repose sur l'étude
du cycle d'exploitation et permet de regrouper dans un même centre des activités homogènes.
On distingue trois types de centres d’analyse (Hervé Arnaud, Ali Garmilis et Veronique
Vignon, p91) :
Il reste cependant des charges qui sont à la fois indirectes par rapport aux produits et par
rapport au centre d'analyse. Elles sont communes à plusieurs centres c'est le cas des loyers,
des dépenses de chauffage, des consommations d'électricité...pour imputer ces charges aux
centres, on a recours à des clefs de répartition qui doivent être les plus réalistes possibles sur
le plan économique (par exemple, loyer au prorata de la surface occupée par chacun des
centres, dépenses de chauffage et d'électricité au prorata du cubage...
Il s'agit d'imputer le coût des centres principaux au coût des produits. Cela se fait grâce à
l'utilisation de l'unité d'œuvre. Rappelons que l'unité d'œuvre a une triple fonction (Hervé
Arnaud, Ali Garmilis et Veronique Vignon, p93) :
C'est l'unité de mesure de l'activité d'un centre d'analyse de ressources, et donc les
variations de coûts d'un centre.
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Chapitre II : De la méthode traditionnellede calcul des coûts à la méthode ABC et ABM
Chaque centre d'analyse opérationnel principal produit une activité quantifiable par un
nombre d'UO. Chaque produit consomme pour sa réalisation un certain nombre d'UO dans
chacun des centres.
Connaissant le coût total des centres principaux, ainsi que le nombre total d'unités d'œuvre
produites, on peut déterminer le coût d'une UO par le rapport suivant :
Dernière étape, la valorisation du nombre d'unité d'œuvre « consommées » par chaque produit
par le coût de l'unité d'œuvre de chacun des centres permet l'imputation des charges indirectes
au coût des produits.
Après avoir d'une part affecté les charges directes aux produits et d'autre part imputé les
charges indirectes via le « transit » dans les centres d'analyse, on détermine le coût de revient
complet d'un produit.
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Chapitre II : De la méthode traditionnellede calcul des coûts à la méthode ABC et ABM
I221-Répartition secondaire
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Chapitre II : De la méthode traditionnellede calcul des coûts à la méthode ABC et ABM
MO directe………………. 10 000
• 1850 x5 = 9250
• 25000X0,10 = 2500
Coût unitaire
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Chapitre II : De la méthode traditionnellede calcul des coûts à la méthode ABC et ABM
Les charges fixes sont considérées comme un tout indissociable, et donc seules les charges
variables sont ventilées dans le calcul du produit
A- Appréciation de la méthode
Elle se base sur des éléments essentiels du raisonnement à court terme car elle permet :
la comparaison facilitée
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Chapitre II : De la méthode traditionnellede calcul des coûts à la méthode ABC et ABM
B- Limites de la méthode
C’est le volume ou la valeur des ventes à partir duquel (de laquelle) une activité est rentable.
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Chapitre II : De la méthode traditionnellede calcul des coûts à la méthode ABC et ABM
B-Exemple
Données
Charges variables 90
Point mort
Coût variable 90
S.R = CF / M s CV
Le coût direct est composé des CF et des CV qui sont directement affectables au domaine
concerné.
I321-Appréciation de la méthode
Cette méthode permet d’éviter des travaux de répartition longs et toujours contestables. Elle
doit être appliquée avec pragmatisme au regard de l’interprétation du caractère direct ou
indirect de la charge.
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Chapitre II : De la méthode traditionnellede calcul des coûts à la méthode ABC et ABM
Exemple
Une entreprise réalise des séries de 100 unités dont les coûts se présentent selon le tableau ci-
après :
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Chapitre II : De la méthode traditionnellede calcul des coûts à la méthode ABC et ABM
ce que pourrait espérer l’entreprise, compte tenu des moyens dont elle dispose.Afin de
pouvoir exercer son pouvoir de contrôle des résultats de normes de référence, les coûts
préétablis sont des coûts calculés (coût à priori).Ils constituent un système de référence, qui
comparé aux valeurs réalisées, permettent de constater des écarts et d’entreprendre les actions
correctives.
Le système des coûts standards est une application cohérente de la démarche prévisionnelle
qui prépare et facilite l’élaboration des budgets, point de passage obligé de la prévision du
résultat de la période.
Le coût standard est, donc un coût prévisionnel établi à partir d’une étude technique
Ainsi présentés, les coûts standards apparaissent liés à l’organisation du travail qui découpe
en tâches élémentaires le processus de production.
Pour calculer un coût, il ne suffit pas de déterminer des quantités de ressources nécessaires : il
faut les valoriser grâce à l’obtention des prix unitaires de ces ressources
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Chapitre II : De la méthode traditionnellede calcul des coûts à la méthode ABC et ABM
Ce système de calcul des coûts est présenté comme une réponse à l’incapacité de la
comptabilité de gestion traditionnelle à refléter l’évolution des conditions de production dans
l’industrie américaine et, en particulier l’augmentation considérable des charges fixes
indirectes dans les coûts de production qui rend inadaptées les méthodes du direct costing
utilisées. Son but premier est de permettre de calculer un coût de revient complet plus
pertinent. Cette méthode suggère de s’appuyer sur les activités
Cette méthode repose sur l’idée que ce ne sont pas les produits qui consomment les
ressources de l’entreprise mais plutôt les activités. Les diverses activités de l’entreprise sont
utilisées par les produits.
Selon Bescos et Mendoza (1994, p 41), « l’ambition de l’ABC est d’obtenir une affectation
plus pertinente basée sur l’étude des relations entre les produits, les activités et les
ressources».
Dans cette approche, le principe général est que les ressourcesengagées par l’entreprise
permettent de réaliser des « activités», qui sont-elles mêmes consommées par les produits.
Selon Lebas(1991) : « une activité est définie par un ensemble d’actions ou de tâches qui ont
pour objectifs de réaliser, à plus ou moins court terme, un ajout de valeur
La méthode ABC consiste à calculer le coût de revient et de retrouver les véritables causes de
variation des coûts.L’ABC devrait réconcilier les tenants des coûts complets et
les tenants des coûts partiels, elle a donc pris le meilleur de chaque méthode : un coût complet
d’une part, pertinent d’autre part, pour une meilleure orientation des choix stratégiques (Choix
de gamme, Fabrication ou sous-traitance, etc.) et des politiques de fixation des prix de
vente.(Bouin X., Simon F.X,2004).
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Chapitre II : De la méthode traditionnellede calcul des coûts à la méthode ABC et ABM
Le management par les activités est perçu comme un développement, une amélioration de la
méthode ABC.
On peut définir l’ABM comme une méthode de management de l’entreprise qui doit permettre
un pilotage de l’organisation dans le but d’améliorer la performance par des démarches de
progrès continu. Cette méthode s’appuie sur le découpage de l’entreprise par activité assez
similaire à celui défini par la méthode ABC.
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Chapitre II : De la méthode traditionnellede calcul des coûts à la méthode ABC et ABM
Bibliographie
Bescos PL, Mendoza C (1994), Le management de la performance, Editions Comptables
Malesherbes, Paris.
Bouin X., Simon F.X., (2004), « Les nouveaux visages du contrôle de gestion, Outils et
comportements », 2ème édition, Dunod, paris.
Lebas M. (1991), “ Comptabilité analytique basée sur les activités, analyse et gestion des
activités ”, Revue Française de Comptabilité, n°226, septembre, pp. 47-63
Lorino P. (1991), Le contrôle de gestion stratégique. La gestion par les activités, Dunod, Paris
https://www.scribd.com/document/341178152/Controle-Et-Strategie-Henri-BOUQUIN P1-9.
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Chapitre III
Les outils prévisionnels du contrôle de gestion :
Planification et gestion budgétaire.
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Chapitre III Les outils prévisionnels du contrôle de gestion :Planification et gestion budgétaire
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Chapitre III Les outils prévisionnels du contrôle de gestion :Planification et gestion budgétaire
Il représente sur un horizon de deux à trois ans les modalités pratiques de mise en œuvre de la
stratégie. Le plan opérationnel correspond donc, au chiffrage à moyen terme (trois ans en
général) des objectifs du plan stratégique, déclinés entre les centres de responsabilités.
Le budget est donc la traduction financière des plans d’action Prévus en fonction des objectifs
généraux et des moyens disponibles de l’entreprise ou l’organisation.
La base annuelle est la plus fréquente mais un découpage plus fin (Mois – Trimestre) est
souvent pratiqué.
Coordination et de communication ;
Gestion prévisionnelle ;
Délégation et motivation.
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Chapitre III Les outils prévisionnels du contrôle de gestion :Planification et gestion budgétaire
I32-Categqries de budgets :
-le classement au sein de chaque ensemble budgétaire et le choix des propositions retenues.
A2-Le budget des approvisionnements et des stocks : Ce budget concerne les quantités de
matières achetées... Son établissement dépend de la politique d’approvisionnement, de la
spéculation, de la capacité de stockage, de la capacité de financement du stock...
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Chapitre III Les outils prévisionnels du contrôle de gestion :Planification et gestion budgétaire
A4-Le budget du personnel : pour le construire, il faut tenir compte des facteurs de
productivité, du temps d’adaptation en cas de renouvellement du produit, du taux
d’absentéisme, etc.
B2-Le budget d’investissement : lié aux objectifs à moyen et long terme de l’organisation,
ce budget recense les engagements à court terme qui découlent des projets d’investissement.
I33-Composantes du budget :
Le budget des ventes va récapituler les prévisions relatives au produit des ventes et aux coûts
spécifiques de la fonction commerciale (publicité, transports, rémunération des représentants
et autres intermédiaires…)
L’entreprise :
• peut se procurer des informations auprès de certains organismes spécialisés (ONS, CCI, les
sociétés privées d’études économiques…) ;
• doit s’informer sur l’intensité de la concurrence en identifiant ses concurrents, leurs points
forts et faibles ;
• doit s’efforcer à avoir des informations sur le besoin et les aspirations des consommateurs
(études de marché, enquête de satisfaction,)
en quantités,
en valeur.
En tenant compte :
La budgétisation des ventes doit être aussi fine que possible. Cela signifie que pour chaque
produit il faut définir :
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Chapitre III Les outils prévisionnels du contrôle de gestion :Planification et gestion budgétaire
Par période.
Il s’agit d’un budget contenant toutes les charges inhérentes à l’opération de vente :
– publicité
– promotion
– Parrainage, mécénat….
– Emballage / expédition
– Service après-vente
Moyens matériels de production dont les possibilités d’extension sont étudiées dans le
budget des investissements.
Il s’agit de définir les capacités de production des unités de production par rapport aux
machines utilisées, les capacités et le rendement des travailleurs en plus des techniques mises
en œuvre.
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Chapitre III Les outils prévisionnels du contrôle de gestion :Planification et gestion budgétaire
Une partie fixe, indépendante du niveau prévisionnel d’activité (salaire mensuel d’un chef
d’atelier ou d’un contremaitre, par exemple)
commande,
livraison,
règlement.
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Chapitre III Les outils prévisionnels du contrôle de gestion :Planification et gestion budgétaire
Une fois les quantités nécessaires déterminées pour l’exercice à venir, il restera la partie
gestion des approvisionnements qui regroupe essentiellement deux fonctions : la fonction
achats et la fonction stockage.
De plus : toutes dépenses entraînées par la constitution du stock ainsi que les conséquences
de leur surabondance ou de leur insuffisance (analyse financière)
La direction générale
La direction informatique
• Le contrôle de gestion
• L’audit interne
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Chapitre III Les outils prévisionnels du contrôle de gestion :Planification et gestion budgétaire
• La recherche et le développement
Volumes de ventes
Investissements
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Chapitre III Les outils prévisionnels du contrôle de gestion :Planification et gestion budgétaire
I341-Definition
A-La gestion budgétaire
C’est un mode de gestion à court terme qui englobe tous les aspects de l’activité de
l’entreprise dans un ensemble cohérent de prévisions chiffrées : les budgets.
B-Le contrôle budgétaire est donc une fonction partielle du contrôle de gestion. Il est
constitué par le calcul des écarts.
Les actions correctives tendent à rapprocher le réel des précisions assimilé au souhaitable.
C-Correctives et apprentissage
Réaliser un effort systématique d’information portant sur les objectifs, les politiques et les
résultats de l’exploitation.
Assurer la formation des collaborateurs en vue d’améliorer la compétence des cadres et des
exécutants.
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Chapitre III Les outils prévisionnels du contrôle de gestion :Planification et gestion budgétaire
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Chapitre III Les outils prévisionnels du contrôle de gestion :Planification et gestion budgétaire
Exemple
Consommation 1500
Prix observés 52
Ecart global :
[1500-1400]*50 = 5000
[52-50]*1500 = 3000
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Chapitre III Les outils prévisionnels du contrôle de gestion :Planification et gestion budgétaire
• Ecart de rendement
• Ecart de capacité
Ecart de rendement
Il permet de mesurer le niveau de productivité de la période au regard du standard. Il mesure
l’efficience, c’est à-dire la comparaison entre les heures effectives et les heures standards
correspondant à la production effective.
Bibliographie :
Bouquin H., (1992), « La maitrise des budgets dans l’entreprise », Edicef, Vanves Augé B.,
Naro G., (2011), « Mini manuel de contrôle de gestion », Dunod, Paris.
Cuyaubère T., Muller J., (2004), « Contrôle de gestion, Manuel », 7ème édition, Groupe
Revue Fiduciaire, Paris
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Chapitre IV : Le Tableau de Bord
Outil de pilotage
47
Chapitre IV : Le Tableau de Bord outil de pilotage
Pour piloter et mesurer la performance de l'entreprise, les managers ou les décideurs ont
besoin des indicateurs synthétiques qui sont regroupés sous forme de tableau de bord. –
Selon Claude ALAZARD et Sabine SEPARI (2013) « Un tableau de bord est un ensemble
d'indicateurs organisés en système suivis par la même équipe ou le même responsable pour
aider à décider, à coordonner, à contrôler les actions d'un service. Le tableau de bord est un
instrument de communication et de décision qui permet au contrôleur de gestion d'attirer
l'attention du responsable sur les points clés de sa gestion afin de l’améliorer ».
On peut conclure que le tableau de bord est un outil qui répond mieux aux besoins d'un
pilotage rapide, permanent sur un ensemble de variables tant financières, quantitatives que
qualitatives.
Permettre de contrôler en permanence les réalisations par rapport aux objectifs fixés
dans le cadre de la démarche budgétaire.
Attirer l'attention sur les points clés de la gestion et sur leur dérive éventuelle par
rapport aux normes de fonctionnements prévues.
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Permettre de diagnostiquer les points faibles et de faire apparaître ce qui est anormal
et qui a une répercussion sur le résultat de l’entreprise. (Claude ALAZAD et Sabine
SEPARI, page : 634).
Le tableau de bord utilise des outils de dialogue et de communication pour atteindre les
objectifs fixés par l'entreprise parmi ces outils :
Le tableau de bord, dès sa parution, doit permettre un dialogue entre les différents
niveaux hiérarchiques.
Il doit permettre au subordonné de commenter les résultats de son action, les
faiblesses et les points forts. Il permet des demandes de moyens supplémentaires ou
des directives plus précises.
Le supérieur hiérarchique doit coordonner les actions correctives entreprises en
privilégiant la recherche d'un optimum global plutôt que des optimisations partielles.
En attirant l'attention de tous sur les mêmes paramètres, il joue un rôle intégrateur, en
donnant à un niveau hiérarchique donné, un langage commun. (Claude ALAZAD et Sabine
SEPARI ,2013, page : 600)
Le tableau de bord est un ensemble d'indicateurs peu nombreux (cinq à dix) conçus pour
permettre aux gestionnaires de prendre connaissance de l'état et de l'évolution des systèmes
qu'ils pilotent et d'identifier les tendances qui les influenceront sur un horizon cohérent avec la
nature de leurs fonctions. Sa définition relève de la mission du contrôleur de gestion qui devra
le négocier avec l'utilisateur Abdelhamid EL GADI ; page : 32
L'état du système et son évolution constatée sont-ils normaux, par référence à l'état et
à l'évolution souhaitée ?
Les délégations s'exercent-elles dans les conditions d'efficacité désirées ?
Cela va-t-il durer ?
49
III- les instruments du tableau de bord
Le contenu du tableau de bord est variable selon les responsables concernés, leur niveau
hiérarchique et les entreprises. Pourtant, dans tous les tableaux de bord des points communs
existent dans :la conception générale.et dans les instruments utilisés.
La maquette d'un tableau de bord type fait apparaître quatre zones (Claude ALAZARD,
Sabine SEPARI, 2013, p595).
Rubrique 1
· Indicateur A
· Indicateur B
Rubrique 2
La zone « résultats réels » ces résultats peuvent être présentés par période ou/et cumulés. Ils
concernent des informations relatives à l'activité : (Nombre d'articles fabriqués ; Quantités de
matières consommées ;Heurs machine ;Effectifs, etc.).
Mais aussi des éléments de nature plus qualitative : Taux de rebuts ; Nombre de retours
clients ; Taux d'invendus, etc.
50
A côté de ces informations sur l'activité figurent souvent des éléments sur les performances
financières du centre de responsabilité :
Des marges et des contributions par produit pour les centres de chiffres d'affaires ;
Des montants de charges ou de produit pour le centre de dépenses ;
Des résultats intermédiaires (valeur ajoutée, capacité d'autofinancement) pour les
centres de profit.
La zone « Objectifs » : dans cette zone apparaissent les objectifs qui avaient été retenus pour
la période concernée. Ils sont présentés selon les mêmes choix que ceux retenus pour les
résultats (objectif du mois seul, ou cumulé).
La zone « écarts » ces écarts sont exprimés en valeur absolue ou relative ce sont ceux du
contrôle budgétaire mais aussi de tout calcul présentant un intérêt pour la gestion.
Les instruments les plus fréquents du tableau de bord sont les écarts, les ratios, les graphes et
les clignotants.
A- Les écarts :
Le contrôle budgétaire permet le calcul d'un certain nombre d'écarts. Il s'agit alors de repérer
celui (ou ceux) qui présente (nt) un intérêt pour le destinataire du tableau de bord.
B- Les ratios :
51
En règle générale un ratio respecte les principes suivants :
Un ratio seul n'a pas de signification : c'est son évolution dans l'espace qui est
significative ;
Il faut définir le rapport de telle sorte qu'une augmentation du ratio soit le signe d'une
amélioration de la situation.
La nature des ratios varie selon le destinataire et son niveau hiérarchique.
C- les graphes
Ils permettent de visualiser les évolutions et de mettre en évidence les changements de rythme
ou de tendance. Leurs formes peuvent être sous forme de :
Histogramme.
Graphique en `'camembert''.
D- les clignotants
Ce sont des seuils limites définis par l'entreprise et considérés comme variables d'action. Leur
dépassement oblige le responsable à agir et à mettre en œuvre des actions correctives.
Les formes variées que peuvent prendre les indicateurs ne doivent pas faire oublier l'essentiel.
La pertinence de l'outil tableau de bord tient d'abord aux choix des indicateurs.
Toute la difficulté réside dans leur définition, puisqu'il faut choisir l'information pertinente
parmi la masse des informations disponibles.
Les entreprises ont cherché à améliorer la mesure de leur performance, soit en utilisant de
nouveaux outils d'évaluation de la performance financière, soit en élargissant la performance
à des mesures non financières Berland N. (2009).
La performance a depuis longtemps été mesurée grâce à des indicateurs financiers (Return On
Investment, chiffre d'affaires, résultat...). Le but est de donner une image de l'entreprise qui
52
soit le reflet de la richesse des actionnaires. Les données financières et comptables sont alors
considérées comme des indicateurs avancés de la performance boursière.
Ils sont cohérents avec la pression financière à laquelle sont soumis de nombreux
groupes, tenus de publier leurs résultats sur une base trimestrielle
Les indicateurs financiers permettent la circulation d'informations standardisées au
sein du groupe, ce qui facilite les comparaisons entre filiales
Les indicateurs financiers étant sujets à critique et peu actionnables, un grand nombre
d'auteurs ont proposé de leur substituer ou de les compléter avec des indicateurs non
financiers. Les réflexions sur la place des indicateurs non-financiers ont été relancées
notamment avec le balancedscorecard.
53
La méthode de confection du balancedscorecard diverge de celle du tableau de bord classique.
Là où le tableau de bord classique laisse une place prépondérante à l'adaptation aux conditions
particulière de l'entreprise, le balancedscorecard prescrit quatre axes majeurs d'analyse.
- Part de marché
- Conservation de clientèle
Ces cinq domaines sont liés entre eux par des relations de cause à effet : la satisfaction de la
clientèle permet tout à la fois de conserver les clients existants, d'assurer la rentabilité par
segment et d'acquérir de nouveaux clients ; le maintien des clients existants et le
développement de nouveaux marchés conditionnent la rentabilité et la part de marché.
54
Le perspectif processus interne : L'objectif de cet axe est de prendre en compte
l'ensemble des processus internes, et en particulier l'innovation, la production et le
service après-vente. Identifiant les besoins nouveaux ou latents des clients.
Le perspectif apprentissage organisationnel : Cet axe est celui des moyens
permettant d'atteindre les objectifs de performance définis dans les trois axes
précédents. Ces moyens se déclinent en trois composantes :
V- Du pilotage au reporting :
Le pilotage est le dispositif qui permet aux managers de conduire la gestion de leurs entités
en toute autonomie. Il s’avère que les tableaux de bord constituent un outil de pilotage par
excellence. Dans une stricte perspective de pilotage, le tableau de bord est propre au manager
qui pilote sauf que les informations ne remontent pas jusqu’au sommet de la hiérarchie. Dans
ce dernier cas, c’est la mission du reportingAugé B., Naro G., Le reporting est d’après
Doriath B.,« un ensemble d’indicateurs de résultat, construit a posteriori, de façon périodique,
afin d’informer la hiérarchie des performances d’une unité ».Dans le cadre d’une gestion
décentralisée, il permet la vérification du respect des unités décentralisées de leurs
engagements contractuels. Si le tableau de bord est un outil de pilotage, le reporting est un
outil de contrôle.(Augé B., Naro G)
Le reporting se fait généralement avec une périodicité trimestrielle, mais, sous les pressions
financières qui s’exercent sur les firmes, il a eu tendance à intensifier sa fréquence.
55
Bibliographie
Augé B., Naro G., (2011), « Mini manuel de contrôle de gestion », Dunod, Paris.
www.abhatoo.net.ma/.../Vers%20un%20Pilotage%20Multidimensionnel%20de%20l... -
Doriath B.2008, Dunod, Paris., « Le contrôle de gestion en 20 fiches »,
56
CHAPITRE V : LE BENCHEMARKING
57
CHAPITRE V : LE BENCHEMARKING
Le benchmarking est un ensemble d'actions qui vous aident à évaluer et à comparer vos
produits, méthodes et services à ceux de vos partenaires ou de la concurrence. S'appuyant sur
des métriques spécifiques, le benchmarking permet de trouver les meilleures méthodes pour
s'assurer un avantage concurrentiel. https://www.journaldunet.fr/business/dictionnaire-
economique-et-financier/1198861-benchmarking-definition/
Développé au début des années 1980 par la société Xerox, le benchmarking est une pratique
très plébiscitée. Grâce à cette technique, nous pouvons mesurer les performances de nos
produits, services ou processus par rapport à celles d'un leader du secteur. L'intérêt de cette
analyse est d'identifier les opportunités d'amélioration en interne et d'obtenir suffisamment
d'informations pour accéder aux meilleures pratiques opérationnelles.
Cette évaluation, lorsqu'elle est effectuée convenablement, permet de mettre en lumière les
points forts et les points faibles d'une organisation et d'identifier les grandes lignes de sa
stratégie d'amélioration continue. https://www.tableau.com/fr-fr/learn/articles/what-is-
benchmarking#:~:tex
58
Après la phase d'apprentissage, le benchmarking révèle le niveau de performances à atteindre.
Il permet la mise en pratique d'actions tangibles pour améliorer les activités ayant une forte
incidence sur l'entreprise. Objectif : transformer une idée en un succès commercial.
IV1-En general
59
3-Examinez les tendances. ...
5-Une fois les données collectées, il s'agit de les consigner dans une matrice organisée de
manière à pouvoir les comparer.
Comme nous l'avons vu, la démarche consiste à se référer à l’acteur le plus performant dans le
domaine sous analyse et le prendre comme modèle étalon.
Pour cela, il est nécessaire de comprendre les leviers de performance que l’entreprise de
référence a su actionner, afin de les intégrer dans votre propre organisation pour améliorer vos
pratiques dans un univers concurrentiel mouvant.
60
Les étapes benchmarking
Source :Les 5 grandes étapes d'un benchmarking par Laurent GRANGER - Mis à jour
le 30/01/2023,Manager G0
61
Choisissez l'entreprise étalon
Il est ensuite nécessaire d'identifier à qui se comparer. Décidez si la référence est à chercher
en interne ou bien en externe. Sélectionnez la (ou les) organisation(s) en adéquation avec
l'action de progrès que vous souhaitez mener. Identifiez et dresser la liste des concurrents clés
en cohérence avec le périmètre de l'étude si votre objectif est de vous appuyer sur leurs
pratiques pour développer des avantages concurrentiels.
Une fois les références identifiées, élaborez un plan de collecte des données. Selon le type de
référence choisie, l’accès aux informations peut se révéler plus ou moins complexe. Important
: les informations recueillies doivent être de type quantitatif . Un processus de benchmarking
s’élabore à partir de données chiffrées. Les moteurs de recherche permettent de trouver de
précieuses informations à condition de bien choisir ses mots clés. Si l'activité en question est
dans le domaine du digital (e-commerce...), il est souvent plus facile de collecter de
précieuses données.
Analysez en détail les résultats des partenaires (ou concurrents) de référence et les
comparer avec vos propres performances. Recherchez les raisons des écarts.
Fixez les seuils de performance à atteindre
À la lumière de l’analyse menée précédemment, fixez des objectifs globaux pour
votre propre organisation.
62
Définissez des objectifs fonctionnels
Déclinez les objectifs globaux en objectifs opérationnels concrets pour les
collaborateurs concernés.
Etape 4 - Mise en oeuvre des actions d'amélioration
De manière générale, la veille concurrentielle implique de collecter des données liées aux
entreprises concurrentes, tandis que le benchmarking implique d'analyser ces données. C'est
en effet ce dernier qui permet à l'entreprise d'analyser sa compétitivité par rapport aux
concurrents.13 juil. 2022
63
CHAPITRE VI :Fiches de TD et corrigés
64
Fiche de TD n 1 en contrôle de gestion sur les couts complets
Exercice d’application
L’entreprise « FLEXIA » est une société anonyme qui est spécialisée dans la production et la
commercialisation de vestes en cuir destinées spécialement à l’exportation. Le comptable de
l’entreprise vous soumet les renseignements afin d’effectuer les travaux ci après.
Les vestes sont coupés dans un atelier « coupe », puis ils passent dans l’atelier « piquage » et
enfin dans l’atelier « finition » ou les ouvriers mettent les boutons et les fermetures à
glissières.
65
Données complémentaires :
– Stock au 1/04/06 :
Travail à Faire :
NB : les sorties sont évaluées au coût moyen unitaire pondéré Retenir deux décimales pour les
calculs
66
Solution de la fiche de TD 1
67
Elément Quantité Prix unitaire Montant
Prix d’achat 5.000 60 300.000
Frais 5.000 22,64 113.200
Coût d’achat 5.000 82,64 413.200
L’inventaire permanent :
Libellés Quantités Prix Montant Libellés Quantité Prix Montant
unitaire unitaire
– Stock I 400 49,7 19.880 – Sorties 4.000 80,2 320.800
– Entrée 5.000 82,64 413.200 – Stock 1.400 80,2 112.280
final
Total 5.400 80,2 433.080 Total 5.400 80,2 433.080
Coût de production :
Elément Quantité Prix unitaire Montant
Charges directes :
–MP
4.000 80,2 320.800
At. coupe
3.500 15 52.500
At. piquage
3.600 8 28.800
At. finition
2.400 7 16.800
Charges indirectes :
4.000 24,65 98.600
At. coupe
3.000 115,26 345.780
At. piquage
3.000 92,13 276.390
At. finition
Coût de production 3.000 379,89 1.139.670
L’inventaire permanent :
Libellés Quantités Prix Montant Libellés Quantité Prix Montant
unitaire unitaire
– Stock I — — — – Sorties 2.400 379,89 911.736
– Entrée 3.000 379,89 1.139.670 – Stock 600 379,89 227.934
68
final
Total 3.000 379,89 1.139.670 Total 3.000 379,89 1.139.670
Coût de revient :
69
https://www.tifawt.com/exercice-comptabilite-analytique/exercice-corrige-
sur-les-couts-complets/
EXERCICE D'APPLICATION1
M. PACIOLI fabrique des VTT. Il évalue ses charges fixes à 22 500 € pour une année.
TRVAIL A FAIRE :
1-Déterminer le nombre de VTT que l'entreprise doit vendre pour atteindre son seuil de
rentabilité.
2-Dans l'hypothèse où l'entreprise fabrique 180 VTT par an (activité régulière sur l'année)
3-A quelle date le seuil de rentabilité calculé plus haut, sera-t-il atteint ?
CORRIGÉ:
70
300 - 75 = 225
TAUX DE MARGE
225 : 300 = 75 %
SEUIL DE RENTABILITE
75% x = 22 500
x = 30 000 €
Y= 0,75x et Y = 22500
Il suffit de tracer ces deux droites et leur point d'intersection est le point de rentabilité...
A 100 VTT le seuil de rentabilite il couvre les charges fixes, pour 180 le bénéfice est calculé
directement sur les 80 en marge sur coût variable...
80 x 225 = 18 000 €
71
Exercice2 sur le seuil de rentabilité
La production mensuelle régulière d’une entreprise est de 4000 unités. Ces articles vendus au
prix unitaires de 250 dhs. Ont un cout variable unitaire de 205 dhs. Les charges fixes
annuelles sont de 1 170 000 dhs .
Travail à faire:
Solution de l’exercice:
Les charges fixes mensuelles (C.F)= 1 170 000 dhs /12 = 97 500 dhs
La marge sur le cout variable (MsCV) = C.A-C.V = 1 000 000 – 820 000 = 180 000 dhs
Donc, le SR est de :
SR en valeur = CA*CF/MsCV = 1 000 000 * 97 500 /180 000 dhs =541 666,67 dhs
72
SR = 6 500 000 dhs —–> X mois
3. Le profit Maximum :
73
Htpp :commerceinternational.centerblog.net/3719872-LE-SEUIL-DE-RENTABILITE-
EXERCICE-D-APPLICATION
Le cout marginal est un coût calculé qui exprime la variation du coût total due à une
augmentation ou à une diminution de la production ou du niveau d’activité.
Composition
Le cout marginal est composé de charges variables majorées éventuellement des coûts fixes
supplémentaires qu’il est nécessaire de supporter pour augmenter la production .
74
Deuxième situation : L’augmentation de la production ou du niveau d’activité entraîne
l’augmentation des charges fixes.
Coût marginal d’une unité = Coût variable unitaire + (Coûts fixes supplémentaires/Nombre
d’unités supplémentaires)
Exercice 1 :
Une entreprise fabrique 2 000 unités d’un produit X qui lui coûtent 1 800 000 de charges
variables et 600 000 de charges fixes. Le prix de vente unitaire du produit X est de 1 680 .
L’entreprise reçoit une commande supplémentaire de 800 unités qui seront vendues au prix de
1 200 la pièce.
Deuxième hypothèse : la fabrication entraîne une majoration des coûts fixes de 40 000 .
Corrigé
Première hypothèse
Coût marginal d’une unité :((900 x 2 800) – (900 x 2 000 + 600 000))/(2 800 – 2 000)= 900 €
Deuxième hypothèse
75
Exercice 2:
Corrigé
Le résultat est positif, il faut donc accepter la commande supplémentaire de 800 unités.
L’optimum technique est le niveau de production pour lequel le coût moyen est minimum, ce
qui procure le maximum de résultat unitaire et donc un maximum de rentabilité. D’un point
de vue mathématique, le coût moyen est minimum lorsque le coût moyen est égal au coût
marginal.
L’optimum économique est le niveau de production qui dégage le profit global maximum.
D’un point de vue mathématique, le profit global est maximum lorsque la recette marginale
est égale au coût marginal.
Exercice 3:
76
L’entreprise vous fournit les éléments suivants :
Corrigé
Optimum technique:
Optimum économique:
77
Le coût moyen et le cout marginal sont représentés sur un même graphique (courbes en U)
pour visualiser leur évolution et représenter l’optimum technique ainsi que l’optimum
économique.
L’optimum technique est atteint au point d’intersection de la courbe du coût moyen et de celle
du coût marginal.
78
https://public.iutenligne.net/gestion/comptabilite-de-cout
gestion/antraigue_januario/partie5_calcul_ana_cout_833-S3/sansmenu/GEST-P05-
R04/Pdf/04.pdf cout marginal
Application n 1 :
qualifié par poste utilisant un outillage d’une valeur d’origine de 500 € HT,
tiques, chacune d’elles servie par deux ouvriers qualifiés ; la valeur d’origine
79
d’une machine est de 25 000 € HT ; amortissement linéaire sur 5 ans.
Les gammes d’opérations sont les suivantes (il s’agit des temps d’emploi ou de
de présence. Compte tenu des congés payés, des jours fériés et chômés, on estime
Les coûts de sortie des magasins des matières premières et fournitures consommées
tie des emballages utilisés sont estimés à 0,45 € HT pour un tube X et 0,25 € HT
pour un tube Y.
Le coût de l’énergie utilisée pour les machines de l’atelier vide-fermeture est évalué
Le taux horaire des ouvriers qualifiés est de 10 E par heure de présence ; celui des
80
manutentionnaires du stade conditionnement s’élève à 8 E par heure de présence.
Travail a faire
Corrigé
(hors temps improductifs tels que le temps d’installation au poste de travail, de régla-
Le temps de présence ou temps d’activité est le temps pendant lequel tous les facteurs
81
82
Application n 2 :
Une Entreprise est spécialisée dans la fabrication d’appareillage électrique de mesure, par
assemblage de différentes composantes de l’extérieur.
a) pour les modèles les plus courants (M1 et M2) la nomenclature des composants
Après assemblage, les appareils font l’objet d’un contrôle dans un atelier spécialisé.
b) les gammes de fabrication prévoient les taux de main d’œuvre directe nécessaire dans le
centre d’assemblage
83
Corrigé :
84
T emps productif : 4830 x 0.9 = 4347 Heures
85
Christelle BaratayCONTRÔLEDE GESTION EXERCICES 93 CORRIGÉS
Exercice N° 1
L’entreprise « ABC » a une production mensuelle considérée comme normale de 250
pièces. Etablie sur cette base de production, la fiche de coût de revient prévoit par unité de
produit fini : 10 Kg de matière première à 120 € le Kg.
Or, pour ce mois,
•La fabrication des pièces a utilisé 2160 Kg de matière première ;
•Le coût d’achat d’un Kg de matière première a été de 124 € ;
•La production a été de 200 pièces.
Travail à faire
1. Calculer l’écart économique sur matière première utilisé pour la production des
200 pièces.
2. Analyser cet écart global en valorisant l’écart sur quantité au coût préétabli et
l’écart sur coût au niveau des quantités réelles.
Corrigé de l’Exercice N° 1
86
1. Calcul de l’écart global sur matières premières
L’écart économique global sur matières premières se calcule en utilisant la formule
suivante :
Ecart économique sur matière première = Coût réel constaté – Coût préétabli de la
production réelle
= (Qr x Cr) – (Cp x Q*p)
Avec :
•Q*p = Quantité préétablie de matières premières adaptées à la production réelle.
(1) 2000 Kg c’est la quantité préétablie de matières premières qu’il fallu prévoir pour la
production réelle de 200 pièces. Cette quantité est égale à :
La production réelle x Consommation unitaire préétablie pour une pièce produite.
2000 Kg = 200 pièces x 10 Kg par pièces produites
2. Analyse de l’écart économique sur matières premières
L’analyse de l’écart économique sur matière première consiste à décomposer l’écart
omique global en deux écarts : un écart sur coût et un écart sur quantité.
Ecart économique sur matière première = Ecart sur Quantité + Ecart sur Coût
= Cp (Qr – Q*p) + Qr (Cr - Cp)
Avec :
Q*p = Quantité préétablie de matière première adaptée à la production réelle.
Application numérique
Ecart sur quantité = 120 x (2160 – 2000) = 8 640 € (Défavorable).
Ecart sur coût= 2160 x (124 – 120) = 19 200 € (Défavorable).
Ecart économique sur matière première = 8 640 + 19 200 = 19 200 € (Défavorable).
Schémas d’ensemble
87
Avec :
Qr : Quantité réelle consommée de matières premières.
Q*p : Quantité préétablie de matières premières adaptées à la production réelle.
Cr : Coût d’achat unitaire réel d’un Kg de matières premières.
Cp : Coût d’achat unitaire préétabli d’un Kg de matières premières.
Exercice N° 2
Le budget mensuel des charges indirectes de l’atelier A de l’entreprise « XYZ » prévoit
pour une production normale de 6000 unités :
•Des charges fixes de 18 000 €
•Des charges variables de 22 800 €
La nature de l’unité d’œuvre retenue pour ce centre d’analyse est l’heure machine.
L’activité normale de l’atelier A est de 300 heures machine par mois.
Pour le mois de mai les charges indirectes se sont élevées à 39 250 pour une activité de
250 heures machine et une production de 5500 unités.
Travail à faire
1. Calculer le coût préétabli de l’unité d’œuvre.
88
2. Déterminer le coût préétabli des unités d’œuvre imputé à la production réelle et
le coût réel des unités d’œuvre.
3. Calculer l’écart global entre le coût préétabli imputé à la production réelle et le
coût réel.
4. Analyser cet écart global en :
•Ecart sur budget ;
•Ecart sur activité ;
•Ecart sur rendement.
Solution 2
1. Calcul du coût préétabli de l’unité d’œuvre
Le coût préétabli de l’unité d’œuvre dans le centre d’analyse A se calcul en utilisant la
formule suivante :
89
Coût préétabli des unités d’œuvre imputé à la production réelles
Quantité préétablie des unités d’œuvre adaptée à la production réelle = Rendement standard x
Production réelle
Avec :
Ar : Activité réelle du centre
Ap : Activité préétablie pour obtenir la production réelle
Cur : Coût unitaire réel de l’unité d’œuvre
Cup : Coût unitaire préétabli ou standard de l’unité d’œuvre
Calculons l’activité préétablie pour obtenir la production réelle.
Ainsi, on peut résumer les calculs dans le tableau suivant :
(1) 275 heures représentent l’activité préétablie de l’atelier A pour obtenir la production
réelle. Comment ?
La production réelle du mois est de 5500 unités.
La production préétablie ou normale est de 6000 unités.
Pour obtenir les 6000 unités il faut une activité normale de 300 heures machines dans
l’atelier A donc 1 unités nécessite 0,05 heures machines (c’est le rendement standard =
300/6000). Ainsi pour produire 5500 unités il faut 0,05 heures machines x 5500 =
275 heures (Activité préétablie pour obtenir la production réelle).
3. Calcul de l’écart économique sur charges indirectes de l’atelier A
90
91
92
https://pdfprof.com/PDF_Doc_Telecharger_Gratuits.php?q=-25PDF22946-
exercice+sur+les+ecarts+controle+de+gestion
bibliographie
https://pdfprof.com/PDF_Doc_Telecharger_Gratuits.php?q=-25PDF22946-
exercice+sur+les+ecarts+controle+de+gestion
Htpps:commerceinternational.centerblog.net/3719872-LE-SEUIL-DE-RENTABILITE-
EXERCICE-D-APPLICATION
https://www.tifawt.com/exercice-comptabilite-analytique/exercice-corrige-sur-les-couts-
complets/
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BIBLIOGRAPHIE
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Liste Bibliographique :
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2ème édition, Dunod, Paris.
Antony RN 1965) Planning and Control Systems: A Framework for Analysis. Division of
Research, Graduate School of Business Administration, Harvard University, Boston.
Augé B., Naro G., (2011), « Mini manuel de contrôle de gestion », Dunod, Paris.
www.abhatoo.net.ma/.../Vers%20un%20Pilotage%20Multidimensionnel%20de%20l... -
Cuyaubère T., Muller J., (2004), « Contrôle de gestion, Manuel », 7ème édition, Groupe
Revue Fiduciaire,paris.
Lebas M. (1991), “ Comptabilité analytique basée sur les activités, analyse et gestion des
activités ”, Revue Française de Comptabilité, n°226, septembre, pp. 47-63
Lorino P. (1991), Le contrôle de gestion stratégique. La gestion par les activités, Dunod, Paris
Löning H., Malleret V., Méric J., Pesqueux Y., Chiapello E., Michel D., Solé A., (2008), « Le
Contrôle de gestion, organisation, outils et pratiques », 3ème édition, Dunod,.paris
Löning H., Malleret V., Méric J., Pesqueux Y., Solé A., (2013), « Contrôle de gestion, des
outils de gestion aux pratiques organisationnelles », 4ème édition, Dunod, Paris.
Korib N ,2019,Le contrôle de gestion dans les activités internalisées Cas de quelques
entreprises algériennes, doctorat en management des organisations , université Abou
bakrbelkaid de Tlemcen sous la direction du professeur Kerzabi, A
https://www.scribd.com/document/341178152/Controle-Et-Strategie-Henri-BOUQUIN P1-9.
https://www.tifawt.com/exercice-comptabilite-analytique/exercice-corrige-sur-les-couts-
complets/
https://public.iutenligne.net/gestion/comptabilite-de-cout
gestion/antraigue_januario/partie5_calcul_ana_cout_833-S3/sansmenu/GEST-P05-
R04/Pdf/04.pdf cout marginal
www.ommerceinternational.centerblog.net/3719872-LE-SEUIL-DE-RENTABILITE-
EXERCICE-D-APPLICATION
https://pdfprof.com/PDF_Doc_Telecharger_Gratuits.php?q=-25PDF22946-
exercice+sur+les+ecarts+controle+de+gestion
96
Table des matières
Présentation ............................................................................................................................ I
Sommaire .............................................................................................................................. II
Chapitre I Généralités sur le contrôle de gestion .....................................................................2
I- Histoire et concept général du contrôle de gestion ...........................................................2
I 1- La notion de contrôle ................................................................................................2
I 2- évolution du contrôle de gestion ................................................................................2
II- Organisation du contrôle de gestion :..............................................................................3
III- Définitions du contrôle de gestion .................................................................................3
IV- Le contrôle de gestion comme processus (composantes du CG) ....................................4
V- Objectifs du contrôle de gestion : ...................................................................................5
VI - Les missions du contrôle de gestion .............................................................................7
VII- les outils du contrôle de gestion ...................................................................................9
VIII- Rôle et profil du contrôleur de gestion : ......................................................................9
IX- La position de contrôle de gestion dans les entreprises. ............................................... 11
IX1- Dans les grandes entreprises .................................................................................. 11
IX2- Dans les PME........................................................................................................ 11
X-Contrôle de gestion et autres fonctions de l’entreprise ................................................... 11
X1-Contrôle de gestion et stratégie ................................................................................ 11
X2-Contrôle de gestion et finances ................................................................................ 12
X3-Contrôle de gestion et comptabilité ..........................................................................12
X4-Contrôle de gestion et marketing .............................................................................12
X5-Contrôle de gestion et gestion des ressources humaines. ..........................................13
XI-Contrôle de gestion et les autres formes de contrôle : ................................................... 13
XI1-Le contrôle interne : ............................................................................................... 13
97
XI2-L’audit interne :......................................................................................................14
XI3- contrôle de gestion et contrôle interne ................................................................... 14
XI4- contrôle de gestion et audit interne : ......................................................................14
Bibliographie .................................................................................................................... 16
Chapitre II ............................................................................................................................ 18
De la méthode traditionnellede calcul des coûts à la méthode ABC et ABM ......................... 18
I-Méthodes de calcul des coûts : (comptabilité de gestion) ................................................ 18
I1-Typologie des charges ou des couts ...........................................................................18
I11-Les charges directes : .............................................................................................. 18
I12-Les charges indirectes : ........................................................................................... 18
I13-Les charges fixes : ................................................................................................... 18
I14 -Les charges variables : ........................................................................................... 18
I2-calcul des coûts complets ou prix de revient ................................................................. 19
I21 cout complet basé sur la méthode des centres d’analyse ...........................................19
I211 - Affectation des charges directes aux produits : .................................................... 19
I212 - Répartition des charges indirectes dans les centres d'analyse : ............................. 20
I213 - Du coût du centre principal au coût complet des produits : .................................. 20
I22- Exemple de calcul du cout complet ........................................................................ 22
I222-Données pour Calcul du coût du produit ................................................................ 22
I223-Calcul du Coût du produit ..................................................................................... 23
I224-Critiques du cout complet ...................................................................................... 23
I3- Les coûts partiels ......................................................................................................... 23
I31- La méthode du coût variable et seuil de rentabilité ................................................. 24
I311- Coût variable ........................................................................................................ 24
I312- Le seuil de rentabilité ou point mort ..................................................................... 25
I32- Les coûts directs :................................................................................................... 26
I321-Appréciation de la méthode ................................................................................... 26
I4- Le cout marginal ..........................................................................................................27
I5- Les couts standards ou préétablis ................................................................................. 27
I51- Description de la méthode des coûts standards ....................................................... 28
I52-Les buts de la méthode des couts standards ............................................................. 28
II- La méthode ABC : Une nouvelle méthode de calcul des couts ......................................29
III Du costing ABC au pilotage ABM ............................................................................... 30
Bibliographie .................................................................................................................... 31
Chapitre III Les outils prévisionnels du contrôle de gestion : .............................................. 33
98
Planification et gestion budgétaire ........................................................................................ 33
I -Le cadre global de la planification d’entreprise .............................................................. 33
I1-Le plan stratégique .................................................................................................... 33
I2- Le plan opérationnel................................................................................................. 33
I3- Les budgets .............................................................................................................. 34
I31- Objectifs du budget : .............................................................................................. 34
I32-Categqries de budgets : ........................................................................................... 35
I321-Le Budget Base Zéro (BBZ) :................................................................................ 35
I322- budgets déterminants et budgets résultants ........................................................... 35
A-Les budgets déterminants : ........................................................................................ 35
B-Les budgets résultants : .............................................................................................. 36
I33-Composantes du budget : ........................................................................................ 36
I331 -Le budget des ventes ............................................................................................ 36
I332 Le budget de production ........................................................................................ 38
I333 Budget des approvisionnements .............................................................................40
I334- Le budget des centres administratifs ..................................................................... 41
I335 Budget des charges du personnel ...........................................................................42
I336 -Budget des investissements .................................................................................. 42
I337 Le budget de trésorerie .......................................................................................... 42
I34 Gestion et contrôle budgétaire ................................................................................. 43
I341-Definition.............................................................................................................. 43
I342- Les différentes étapes du contrôle budgétaire ....................................................... 43
I343- Les conditions d’efficacité du contrôle : ............................................................... 44
I344 Les modalités du contrôle budgétaire ..................................................................... 44
Bibliographie :............................................................................................................... 46
Chapitre IV : Le Tableau de Bord outil de pilotage ........................................................... 48
I -Définition du tableau de bord......................................................................................... 48
II- Les rôles du tableau de bord. ........................................................................................ 48
II1-Le tableau de bord est un instrument de contrôle et de comparaison : ....................... 48
II2- Le tableau de bord est un outil de dialogue et de communication : .......................... 49
II3- Le tableau de bord est un outil d'aide à la décision et à la prévision : ....................... 49
III- les instruments du tableau de bord............................................................................... 50
III 1- la conception générale. ......................................................................................... 50
III 2- Les instruments utilisés ........................................................................................ 51
IV-Les indicateurs du Tableau de Bord pour la mesure de la performance des entreprises . 52
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IV1- Les indicateurs financiers : .................................................................................... 52
IV2- Les indicateurs non financiers : .............................................................................53
V- Du pilotage au reporting :............................................................................................. 55
chapitre V le benchemarking…………………………………………………………………56
Chapitre V fiches de TD et corrigés………………………………………………………….58
Fiche de TD n1 sur les couts complets………………………………………………………64
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