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Les Soldes Intermediaires de Gestion
Les Soldes Intermediaires de Gestion
Les Soldes Intermediaires de Gestion
Ces "soldes" sont des points de passage "intermédiaires" qui permettent d’analyser la qualité
de la "gestion" d’une société et d’éclairer le compte de résultat.
Certaines entreprises publient d’ailleurs leur compte de résultat sous la forme d’un tableau
de soldes de gestion plutôt que sous la forme comptable classique.
Ventes de marchandises
1) LA MARGE COMMERCIALE encore appelée parfois marge brute, est la différence entre
le montant des ventes de marchandises et le coût d’achat de ces marchandises.
a) La production stockée :
Si les produits d’exploitation proviennent avant tout des ventes de l’entreprise, on leur ajoute
l’augmentation des stocks de produits finis, intitulée "production stockée".
On conçoit bien que, toutes choses étant égales par ailleurs, la société est d’autant plus
riche que ses stocks de produits ont augmenté.
Exemple :
Considérons le travail effectué le 30 décembre 1999 entre 17 et 18 heures par 50 salariés
d'une entreprise industrielle.
A la suite de ce travail, effectué juste avant la clôture des comptes, les stocks de produits
finis vont augmenter et des livraisons pourront être effectuées dès le 2 janvier au matin juste
après l'ouverture du nouvel exercice (2000).
Si le coût de revient de l'heure de travail est de 150 francs (23 €), on cinsidérera que le stock
de produites finis a augmenté, grâce à ce travail de :
50 heures x 150 francs/heure = 7 500 F (1 143,37 €).
Ne pas prendre en compte ce travail, alors que les salaires correspondants sont passés en
charge sur l'exercice 1999, serait une erreur grossière.
(La somme des valeurs ajoutées par les entreprises d’une nation constitue la "production
nationale brute" ou PNB).
C’est d’abord un résultat d’exploitation sur lequel les décisions financières n’ont pas pesé. Il
est en effet calculé avant la prise en compte des considérations financières et fiscales qui
déterminent les montants des impôts et des amortissements.
Enfin, il traduit un flux financier, c’est-a-dire l’importance des liquidités qui ont été dégagées
par l’exploitation.
C’est avec ces liquidités que l’entreprise pourra notamment financer ses nouveaux
investissements mais aussi rémunérer les apporteurs de capitaux (prêteurs et propriétaires).
Il se déduit de l’EBE par soustraction des dotations aux amortissements et provisions et des
autres charges qui n’avaient pas été prises en compte.
On appelle "opérations courantes" les opérations d’exploitation et financières. C’est donc tout
ce qui s’oppose à… l’exceptionnel.
b) Le résultat exceptionnel est fondé sur la distinction courant/ exceptionnel - qui n’est
toutefois pas toujours très facile à appliquer -. Il est calculé de façon spécifique par
différence entre les produits exceptionnels et les charges exceptionnelles (exemples : plus-
value ou moins-value sur cession d’actifs avec, "en charges exceptionnelles", la valeur
comptable des éléments d’actifs cédés et en "produits exceptionnels", le produit des
cessions de ces éléments d’actif).