Tour
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ـ ـش ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ــعـ ـFـ ـ ـة اNي ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ــقـ ـراط ـ䩅دFـ ـ ـة اNلـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـزائـ ـر䐬 ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ــة اN7 ـ ـهـ ـ ـوGل ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ــ䐬ا
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
N ـ ـ ـ ـ ـ ـGـ ـ ــFع ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـF ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـحث ا.Fل و ا䑊ع ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـاF اGـ ـ ـ ـ ـNFـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـع ـ ـ ـ.Fة ا7ا8و
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
– سـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـانGFـ ـ ـ ـ. – ـدNـ ــق ـ ـ ــاF ـ ـ. ـكـ ـ ـ ـ ـ ــر. ب⡊عة أGج ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ــا
Université Aboubakr Belkaïd – Tlemcen –
Faculté de TECHNOLOGIE
MEMOIRE
Présenté pour l’obtention du diplôme de MASTER
En : Génie Mécanique
Sujet
1
SIDI AISSA.N Introduction générale
La maintenance est une activité très négligée dans les pays sous-développés
en général et dans notre pays en particulier.
2
SIDI AISSA.N Introduction générale
I.1. Introduction
Les exigences pour les ateliers propres varient selon leurs fonctions et selon les activités
de maintenance en cours qu'ils soient: mécaniques, électriques, Instrument de contrôle,
auxiliaire, ou une combinaison de ce qui précède. Les directifs indiqués ci-dessous sont
génériques et sont modifiés pour un type particulier de magasin tout dépend le cas échéant.
Hall technologie
5
SIDI AISSA.N Chapitre 1 : Implantation des machines
7 perceuses sensitives ;
2 étaux limeurs ;
4 scies mécaniques ;
3 affûteuses ;
1 compresseur ;
6
SIDI AISSA.N Chapitre 1 : Implantation des machines
7
SIDI AISSA.N Chapitre 1 : Implantation des machines
8
SIDI AISSA.N Chapitre 1 : Implantation des machines
P AF C
P F4 F7 F6
T3
T11 T6
P
T1
T7
AF T10
T12
T9
SC E1 P
T5 T4
P
P
F2
SC P F1
E2
SC
SC
AF
P : perceuse SC : scie
T : tour AF : affûteuse
F : fraiseuse : les machines en pannes
E : étau limeur C : compresseur
9
SIDI AISSA.N Chapitre 1 : Implantation des machines
P6 P4 F5 F1 AF1 T5 T1
P5 E2 P2 F2 T9 T6 T2
AF2
SC3 E1 F3 T10 T7 T3
SC2 F4 P1 T8 T4
P3
SC4 SC1
AF3
P7
10
SIDI AISSA.N Chapitre 1 : Implantation des machines
• Ne jamais faire fonctionner une machine si l’opérateur est en état de fatigue ou sous
l’influence de drogues, d’alcool ou de médicaments.
• S’assurer que les outils de coupe utilisés sont bien affûtés (ex. : Forets, lames).
• S’assurer qu’un poste téléphonique est accessible près de l’atelier et que les numéros
d’urgence sont affichés (ex. : ambulance, pompier, centre antipoison). [5]
12
SIDI AISSA.N Chapitre 1 : Implantation des machines
I.8. Conclusion
Les problèmes d’implantation sont des problèmes complexes qui font intervenir un grand
nombre de données qui concernent à la fois la fabrication :
- Gammes de fabrication des produits,
- Nomenclatures des produits,
- Programme de fabrication de l’entreprise (nombre de produits, fréquence des lots) ;
Et à la fois d’autres domaines :
- Plan des locaux,
- Type et taille de machines,
- Type des moyens de manutentions.
Nous avons vu que suivant le type de production des implantations sont mieux adaptées
que d’autres. Toutefois les implantations en sections homogènes dès que les séries
commencent à être importantes deviennent rapidement inefficaces en ce qui concerne la
circulation des flux.
Aussi faut-il leur préférer la fabrication en îlot pour des pièces ayant des gammes
différentes mais utilisant les mêmes machines et la mise en ligne pour des gammes
sensiblement identiques (avec le même sens de passage aux différents postes).
13
Chapitre II:
Généralités sur les
machines-outils
SIDI AISSA.N Chapitre 2 : Généralités sur machines-outils
II.1. Introduction
En mécanique industrielle, la fabrication d'une pièce à partir d'une quantité de matière
livrée sous forme de produits semi-finis (tôles, barres, etc.) requiert la mise en Suvre d'un
ensemble de techniques. L'une d'entre elles est l'usinage, c'est-à-dire un enlèvement de
matière par un outil coupant. L'usinage d'une pièce se décompose en une succession
d'opérations, définies par la gamme d'usinage établie par le bureau des méthodes à partir du
dessin de définition issue du bureau d'études. L'usinage traditionnel s'effectue, en
respectant les règles de la coupe des métaux, sur des machines-outils classiques ou
automatisées.
Les tours parallèles du type SN 40 sont des machines de caractère universel
considérable et de précision de travail.
Les tours de la série SN sont destinés, en premier lieu, à la fabrication en petites séries
ou à la fabrication par pièces séparées, et aux ateliers de réparation.
Le rendement du tour est maximum à l’usinage des pièces par la méthode du tournage
rapide grâce à la vitesse augmentée (plus de 3000 tr/min).
15
SIDI AISSA.N Chapitre 2 : Généralités sur machines-outils
- Tour en l'air ;
- Tour vertical ;
- Tour multibroche.
- Tour à commande numérique [8]
Notre étude sera consacrée au tour parallèle SN 40, et cela dû au choix limité au niveau de
notre atelier qui comporte que des machines de tour parallèle.
II.2.2. Présentation du tour parallèle TOS TRENCIN SN40C
II.2.2.1. Description générale du tour SN40C
Le tour série SN40C illustré par la photo de la figure II.2 est destiné à la fabrication de la
petite série et aux ateliers de réparation. Il permet presque toutes les sortes d’usinage.
16
SIDI AISSA.N Chapitre 2 : Généralités sur machines-outils
17
SIDI AISSA.N Chapitre 2 : Généralités sur machines-outils
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SIDI AISSA.N Chapitre 2 : Généralités sur machines-outils
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SIDI AISSA.N Chapitre 2 : Généralités sur machines-outils
20
SIDI AISSA.N Chapitre 2 : Généralités sur machines-outils
21
SIDI AISSA.N Chapitre 2 : Généralités sur machines-outils
Pour assurer la coupe dans des conditions optimales, il faut choisir une vitesse de
coupe optimale donnant une rugosité minimale (bon état de surface) et qui doit:
Préserver l’arête tranchante et le bec de l’outil.
Réduire le temps d’usinage
Elle dépend principalement :
De la matière constituant l’outil
De la matière de la pièce à usiner
Du type du travail.
Du mode de travail, et de la lubrification.
Elle est obtenue soit à partir de tableau, soit à partir d’abaques de coupe.
On peut déterminer la fréquence de rotation « N » à afficher sur la machine soit
par :
Calcul N = (1000Vc) / ( D) ;
Lecture d’abaques de coupe.
Vitesse de coupe Vc, elle dépend de plusieurs
facteurs :
- Matière d’outil.
- Matière de la pièce.
- L’opération d’usinage.
Vitesse d’avance Va, Avance par tour a
Le choix de l’avance permettant d’assurer une coupe
optimale dépend essentiellement : Figure II.6 : Avance de coupe
• Du type de l’opération (ébauche, finition).
22
SIDI AISSA.N Chapitre 2 : Généralités sur machines-outils
a²
R=
8r
Va= a x N
Profondeur de passe
La profondeur de passe notée P en (mm), correspond à la longueur de l’arête de coupe
engagée dans la matière, dans le cas de la coupe orthogonale, et à la différence entre le
rayon de la pièce avant et après usinage, dans le cas du tournage. La profondeur de coupe
est toujours mesurée perpendiculairement à la direction de l’avance et non pas suivant
l’arête de l’outil. [12]
P= (D-Do)/2
II.3. Fraisage
Le fraisage est un procédé d’usinage
dont le rôle primordial est l’obtention
de surfaces planes de forme concave
ou convexe. L’outil employé pour
effectuer ce travail est la fraise.
L’enlèvement des copeaux s’effectue
grâce à la combinaison du
mouvement de rotation de la fraise et
le mouvement d’avance de la table.
L’usinage des pièces au fraisage se
fait sur des machines-outils appelées
fraiseuses.
Figure II.7 : Principe de fraisage
Ces mouvements illustrés par la figure II.8 sont donnés par différents types de machines-
outils qu’on appelle fraiseuses tel que :
- Fraiseuse d’outillage (universel)
- Fraiseuse de production (à programme, commande numérique)
- Fraiseuse spéciale (à reproduire, multibroches,&etc.) [12]
Au niveau de notre atelier seul les fraiseuses d’outillage (universelles) existent. Notre
étude sera consacrée à la fraiseuse universelle FU 110.
23
SIDI AISSA.N Chapitre 2 : Généralités sur machines-outils
24
SIDI AISSA.N Chapitre 2 : Généralités sur machines-outils
II.4. Perçage
Pendant le perçage, la pièce est fixe tandis que l'outil
est animé de deux mouvements continus simultanés, le
mouvement de coupe et le mouvement d'avance suivant
l'axe de l'outil. Le perçage s'effectue sur des machines à
percer appelées perceuses.
Ces mouvements illustrés par la figure II.10 sont
donnés par différents types de machines-outils qu’on
appelle perceuse tel que :
- Perceuse sensitive
- Perceuse à colonne
- Perceuse radiale Figure II.10 : Principe de perçage
- Perceuse multiple à broche fixe
- Perceuse multiple à broches réglables [14]
Au niveau de notre atelier seul les perceuses sensitives existent. Notre étude sera
consacrée à la perceuse PE 16.
25
SIDI AISSA.N Chapitre 2 : Généralités sur machines-outils
26
SIDI AISSA.N Chapitre 2 : Généralités sur machines-outils
II.4.2. Fonctionnement
• un moteur électrique entraîne en rotation une broche dans laquelle est maintenu le foret
par l’intermédiaire du mandrin.
• Le foret est serré dans le mandrin avec une clé de mandrin.
• La descente du foret dans la pièce entraîne une découpe du matériau. Il en résulte un trou
du diamètre du forer. Le trou sera de forme cylindrique.
• La pièce doit être maintenue en place par un montage, il permet de percer la pièce
toujours au même endroit. [13]
II.5. Rabotage
L’usinage des métaux par rabotage s’applique à l’ensemble des opérations de coupe
réalisées sur les étaux limeurs ou machines à raboter.
Ce procédé permet d’obtenir à l’extérieur des pièces des surfaces planes (horizontales ou
verticales) ou profilées à génératrice rectiligne parallèles, à l’aide d’un outil à arête unique
27
SIDI AISSA.N Chapitre 2 : Généralités sur machines-outils
Étau-limeur
Schéma d’une machine simple. (1) Pièce ; (2) Outil ; (3) Etau ; (4) Table ; (5) Chariot ;
(6) Chariot porte-outil ; (7) Coulisseau ; (8) Levier de réglage de la boite des vitesses ;
(9) Système d’avance automatique ; (10) Moteur ; (11) Bâti ; (12) Socle ; (13) Contacteur.
Mouvements de coupe Mc, de retour Mr. [5]
II.5.2. Définition les mouvements de coupe :
Pour l’enlèvement des copeaux, sont nécessaires les mouvements principaux d’avance et
d’approche en profondeur de l’outil
Le mouvement principal ou de coupe(Mc) : sont exécutés par l’outil à raboter. On
distingue la course de travail (d’usinage) et la course à vide. Pendant la course d’usinage
(aller) on enlève le copeau et pendant la course à vide (retour) l’outil revient en arrière sans
enlever de copeaux.
Le mouvement d’avance(Ma) : détermine l’épaisseur du copeau. Pour raboter
horizontalement, la pièce à usiner, fixée, se déplace contre l’outil. Dans le rabotage
vertical, c’est l’outil qu’il faut mouvoir contre la pièce :
Le mouvement d’approche de profondeur (Mp) : sert à régler la profondeur de coupe. On
le produit généralement dans le rabotage horizontal en enfonçant davantage l’outil, dans le
rabotage vertical par le mouvement latéral de l’outil
Figure II.14 : Rabotage : Vc est la même en chaque point de l'arête coupante. [5]
II.5.3. Fonctionnement
Comme pour la table des raboteuses, l’étau limeur a vu évoluer le mouvement du
coulisseau et de la table par des commandes hydrauliques.
Le bâti de la machine supporte la table, le coulisseau, et les mécanismes de mouvement
principal et du mouvement d’avance.
Le coulisseau de l’étau-limeur est placé dans un guide et produit le mouvement principal;
il porte en avant la tête porte outil. L’outil à raboter est fixé dans le porte-outil, placé sur
une plaque à charnière.
Le charlot porte-outil peut se déplacer pour raboter des surfaces obliques: il est, dans ce
but, pourvu d’une graduation en degrés.
La tige filetée, située à l’intérieur du coulisseau, sert à régler ¡a course de la machine.
La table sert à fixer à pièce: on peut la déplacer latéralement ou vers le haut, au moyen de
tiges filetées.
L’entrainement principal produit le mouvement de va-et-vient du porte-outil. Le
mouvement d’entrainement de rotation est le plus souvent transformé en mouvement
rectiligne au moyen d’un système bielle-manivelle. [13]
II.6. Conclusion
Nous avons présenté dans ce chapitre une revue générale sur les machines-outils, dont le
but de montrer les différents organes et techniques de chaque machine.
Le développement de l'industrie exige une très bonne connaissance de la technicité de ces
machines, pour cette raison l’intérêt et la nécessité de ces machines dans l’industrie est
indispensable.
29
Chapitre III :
Maintenance et
diagnostic de tour
« SN 40 »
SIDI AISSA.N Chapitre 3 : maintenance et diagnostic de tour SN 40
III.1. Introduction
Le maintien des équipements de production est un enjeu clé pour la productivité des
usines, aussi bien que pour la qualité des produits. C’est un défi industriel impliquant la
remise en cause des structures figées actuelles et la promotion de méthodes adaptées à la
nature nouvelle des matériels.
III.2. Maintenance
III.2.1. Définition de la maintenance
L’opération de maintenance peut se définir comme étant une suite d’actions organisées,
intervenant sur un système et ayant un double objectif.
III.2.1.1. Premier objectif
Rétablir un bien, en état de dysfonctionnement et le replacer en état de fonctionnement,
donc de produire
III.2.1.2. Deuxième objectif
Maintenir ce bien, par une suite d’actions préventives et planifiées, en état parfait de
fonctionnement, donc de produire. En règle générale, le service maintenance doit garder
l’outil de production en état opérationnel, afin d’assurer une production efficace et
maximale. (Bien : machines, système automatisés de production, mécanisme, appareils
divers). [15]
III.2.1.3. De l’entretien à la maintenance
Cette différence de vocabulaire n’est pas une question de mode, mais marque une
évolution de concept. Le terme maintenance est apparu dans les années 1950 aux États-
Unis. En France, on parlait encore à cette époque d’entretien. Il faut tirer une leçon de
l’apparition d’une panne pour mieux réagir face aux aléas de fonctionnement (figure III 1).
Le terme « maintenance » se substituer à celui d’entretien qui signifie alors
maintenance corrective.
Entretien, c’est dépanner, réparer pour assurer le fonctionnement de l’outil de
production.
Entretenir, c’est subir le matériel. [16]
Le schéma suivant présente la relation entre la maintenance et l’entretien par d’autre
exemples de la vie
31
SIDI AISSA.N Chapitre 3 : maintenance et diagnostic de tour SN 40
32
SIDI AISSA.N Chapitre 3 : maintenance et diagnostic de tour SN 40
33
SIDI AISSA.N Chapitre 3 : maintenance et diagnostic de tour SN 40
- Révision générale de la
- Tous les travaux de rénovation, de chaufferie d’une usine.
5éme niveau reconstruction ou de réparation importante, - Réparation d’un engin de
confiés à un atelier central de maintenance ou à levage portuaire
une entreprise extérieure prestataire de services. partiellement endommagé à
la suite d’une tempête.
34
SIDI AISSA.N Chapitre 3 : maintenance et diagnostic de tour SN 40
Appelant :
I : inspection.
P : vérification ou petite révision.
M : échange standard d’un ou plusieurs organes ou une révision moyenne.
G : révision générale.
D’autres chercheurs ont déterminé des formules, permettant de déterminer la structure des
cycles d’entretien pour les diverses machines et industries.
Avant de faire les calculs nécessaires pour déterminer le structure des cycles d’entretien
pour notre machine (fraiseuse verticale) il est indispensable de donner la définition des
constituants de la structure (inspection, petite révision,&etc.). [15]
III.2.5.1. Inspection
Inspecter consiste non seulement à déterminer l’état dans lequel se trouve une machine-
outil, mais à ajuster, réparer ou changer les pièces usées, c'est-à-dire :
Corriger les situations pouvant conduire à des pannes ou à de graves détériorations
Eviter que la machine se trouve dans une telle situation.
Les inspections peuvent être accompagnées de petites révisions.
III.2.5.2. Petite révision
Changement de pièces, réglage d’organes, nettoyage de distributeurs d’huile, suppression
de coups sur les glissières, examen des paliers et portées. Ces broches réglage de tension
des courroies, entretien des freins&etc.
Le cout doit être inférieur à 10% de la valeur de la machine.
III.2.5.3. Révision moyenne
Cout inférieur à 30% du prix de la machine :
Grattage des coulisses, changement de broche, de vis de manSuvre ou de leurs écrous,
roulements,&etc.
On peut compter une révision moyenne pour deux petites.
III.2.5.4. Révision générale
Tout est démonté et examiné : c’est une remise à neuf, les appareillages électriques et des
groupes d’organes peuvent être remplacés.
Le cout doit être inférieur à 70% de prix d’une nouvelle machine.
35
SIDI AISSA.N Chapitre 3 : maintenance et diagnostic de tour SN 40
III.3.2. Démarche
Pour garantir un résultat acceptable, la réalisation d’une AMDËC doit avant tout s’inscrire
dans une démarche d’analyse du système. En effet, celle-ci aura permis d’identifier les
fonctions, les contraintes d’utilisation et d’environnement, les paramètres critiques à mettre
sous contrôle et sur lesquels les analyses types AMDEC porteront. Ainsi le périmètre sur
lequel 1’AMDEC doit être réalisé sera identifié. Une fois ce périmètre établi, on identifie
(de manière systématique) les modes de défaillance potentielles. On peut se baser sur
l’expérience acquise ou, selon les domaines, sur des référentiels définissant les modes de
défaillance <type= à prendre en compte.
Par la suite on identifie pour chaque mode de défaillance:
- Sa (ses) cause(s) ;
- Son indice de fréquence (classe d’occurrence) ;
- Ses effets ;
- Son indice de gravité (classe de sévérité) ;
- Les mesures mises en place pour détecter la défaillance ;
- Son indice de détection (classe de probabilité de détection) ;
- Sa criticité :
La criticité = (indice de fréquence) x (indice de gravité) x (indice de détection)
- Dans certaines applications, on utilise les probabilités au lieu des indices.
On traitera en priorité les causes des modes dc défaillance présentant les plus fortes
criticités. [17]
III.3.2.1. Défaillances
Définition : par défaillance on entend simplement qu’un produit, un composant
ou un ensemble:
-ne fonctionne pas;
-ne fonctionne pas au moment prévu;
-ne s’arrête pas au moment prévu;
-fonctionne à un instant non désiré;
-fonctionne, ¡nais les performances requises ne sont pas obtenues.
Mode de défaillance : le mode de défaillance est la forme observable du
dysfonctionnement d’un produit ou d’une opération du système étudié.
Il ne faut pas confondre entre la défaillance et le mode dc défaillance car on aura la
défaillance à cause de la mode de défaillance.
Un mode de défaillance doit répondre aux caractéristiques suivantes:
- Il est relatif à la fonction étudiée.
- Il décrit la manière dont le système ne remplit plus sa fonction.
- Il s’exprime en termes physiques précis (court-circuit...).
Il existe 5 modes génériques de défaillance :
- perte de la fonction.
- fonctionnement intempestif.
- démarrage impossible.
- arrêt impossible.
- fonctionnement dégradé.
36
SIDI AISSA.N Chapitre 3 : maintenance et diagnostic de tour SN 40
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SIDI AISSA.N Chapitre 3 : maintenance et diagnostic de tour SN 40
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SIDI AISSA.N Chapitre 3 : maintenance et diagnostic de tour SN 40
Pour diminuer l’indice de criticité on va agir sur les indices dc gravité, fréquence et
détection par les actions suivantes :
- Pour la boite vitesse : Contrôle + changement des éléments défaillants
- Pour le moteur électrique : Changement des fusibles
- Pour le system hydraulique : Nettoyage + Changement de lubrifient
- Pour le système de réglage: assurer la lubrification
III.4. CONCLUSION
La maintenance est une partie cruciale dans le domaine de l’industrie afin de garantir une
bonne durabilité et stabilité de production, plusieurs méthodes ont été mises en place pour
organiser, standardiser et optimiser la procédure. L’AMDEC comme étant l’une des
méthodes universelles de diagnostic les plus fiables et convenance pour notre travail a été
choisi pour accomplir notre tâche.
39
Chapitre IV:
Réparation et
l’entretien du tour
SN 40
SIDI AISSA .N Chapitre 4 : Réparation et l’entretien du tour SN40
IV.1. Introduction
L'entretien et la réparation sont l'ensemble des actions qui garantissent le bon
fonctionnement et la durée de vie de la machine
Le but de ce chapitre est de réaliser une réparation et l’entretien au tour du type SN 40
(T9) cette opération permet de réduire les pertes de production et améliore le rendement de
la machine et la durée de vie
41
SIDI AISSA .N Chapitre 4 : Réparation et l’entretien du tour SN40
42
SIDI AISSA .N Chapitre 4 : Réparation et l’entretien du tour SN40
61
(75) couvercle + vis ;(76) rondelles + vis ;(73) et (74) pignons ;(72) circlips + rondelle +
vis ;(71) pièce ;(61) roulements ;(62) circlips.
Figure IV.2 : les éléments constituent de la boite de vitesse [19]
B: les leviers de vitesses avec [(40), (39)], [(51), (52), (53)], [(49), (50)], (54), [(25),
(35)], [(27). (28)], (26), (23), [(32), (33)] et [(37), (46)].
Pour le démontage des leviers de vitesses, on suit les séquences numérotées sur le schéma
suivant :(les figures IV.7 et IV.8)
Desserrage de la goupille de levier [(40), (39)] et retirement du levier ;
Retirement du guide de levier [(51), (52), (53)] ;
Desserrage des vis des axes [(49), (50)] et retirement des axes et du débrayeur
(54) ;
Desserrage de la goupille de guide de levier [(25), (35)] et retirement du levier
[(27). (28)] avec l’axe (26) ;
Desserrage des vis (23) des axes [(32), (33)] et retirement les axes et du débrayeur
[(37), (46)] ;
39 40 51 52 53 49 50 39
25 35 27 28 26 23 32 33 37 46
Démontage pour :
- Changement de goupille
- Changement de circlips.
- Nettoyage des axes.
(39)+(40) levier ;
(54) débrayeur ;
(27)+(28) levier ;
(26) axes ;
(37)+(46) débrayeur.
(1) couvercle + vis ;(2) pignons ;(3) axes ;(4) coque ;(5) vis.
Figure IV.4 : La pompe à huile 44
SIDI AISSA .N Chapitre 4 : Réparation et l’entretien du tour SN40
Démontage pour :
- Nettoyer de roulement(54).
- Changer de joint(55).
- Changement du circlips(56).
54
55 56
(59) Couvert + vis ;(56) circlips ; (58) bague ; (55) joint ;(57) bague ;(54) roulement.
Figure IV.5 : Les éléments de la poupée fixe
IV.3.2. Réparations sur les circuits électromécaniques
Lors du dépannage ou d’une réparation d’un système automatisé, il est fréquent que l’on
ait à réaliser des tests et contrôle de continuité, de présence de la tension ou encore de la
consommation du courant sur le circuit électrique du système.
On prendra, pour thème d’étude, la défaillance d’un tour parallèle SN 4O d’un atelier de
Hall technologique.
La défaillance constatée par notre travail est la suivante :
Tableau IV.1. Causes des pannes électromécaniques
Défaut Cause du défaut Procédé de réparation
Le moteur électrique Fusion des fusibles FU. Remplacement des fusibles
MA1 ne répond pas. Les relais de protection FA défectueux.
déclenché. Enclenchement des relais de
Blocage des sécurités protection.
Vérifier les soupapes de
sécurité.
Vérifier les arrêts
automatiques
Branchement Coupure de conducteur. Vérifier le circuit de
électrique Câble : amorces de rupture branchement électrique
défectueux ou déformations Vérifier les circuits des
Défauts dans les circuits des contacteurs.
contacteurs KM.
45
SIDI AISSA .N Chapitre 4 : Réparation et l’entretien du tour SN40
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SIDI AISSA .N Chapitre 4 : Réparation et l’entretien du tour SN40
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SIDI AISSA.N Chapitre 4 : Réparation et l’entretien du tour SN40
:les pièces
d’usure de la
machine
48
SIDI AISSA .N Chapitre 4 : Réparation et l’entretien du tour SN40
Tour parallèle UN
TOS SN 40 Tableau des pièces d’usure Atelier
Désignation Dénomination Ensemble Quantité
ISO 2339-A dxl 3St Goupille conique Boite vitesse 1
L= mm
OR Joint torique Boite vitesse 1
Dxdxa
PN Joint plat Boite vitesse 1
90,5x104x2
49
SIDI AISSA .N Chapitre 4 : Réparation et l’entretien du tour SN40
5.4. Semestrielle
- Vidanger les boîtes de vitesse de la machine-outil.
- Vérifier et nettoyer les distributeurs d’huile.
5.5. Annuelle
- Vérifier l’état des pignons dans les boîtes de vitesse. Vérifier également l’état des
différents roulements et au besoin, n’hésitez pas à les remplacer.
- Contrôler et ajuster le jeu dans les parties mécaniques en mouvement (liaison vis-
écrou des chariots, glissières des chariots, positionnement de la vis-mère...).
- Contrôler le niveau de la machine et ajuster sa position si nécessaire. Vérifier dans le
même temps le serrage des écrous à chaque pied.
- A l’aide d’un cylindre de contrôle prit entre pointes ou en chariotant une pièce, vérifier
le parallélisme de l’axe de la broche avec le banc.
- Couvrir les machines-outils graissées pendant les vacances.
IV.5.6. Graissage
D’après le schéma de graissage (figure IV.13), le tableau IV.4.a montré le plan de
graissage annuel des éléments suivants :
Boite de vitesse.
Poupée fixe.
Boite de filetage.
Chariots.
50
SIDI AISSA .N Chapitre 4 : Réparation et l’entretien du tour SN40
Points de lubrification
Heures de
travaille
51
Conclusion Générale
52
Conclusion Générale
Parmi l’optimisation des moyens de production est de les maintenir en bon état de
fonctionnement pour éviter les temps d’arrêt qui coûteraient très chers pour l’entreprise.
Une mauvaise maintenance peut envoyer une entreprise directement à la faillite.
Pour toutes ces raisons, ce projet présente une application directe de la maintenance
appliquée. Par le billet de ce projet, on a pu réparer une machine-outil dans le hall de
technologie qui est le tour SN 40. Cette machine était en panne depuis plus de dix ans. En
plus de la formation appliquée sur la réparation des machines, ce travail nous a permis
d’avoir une satisfaction sur un bon travail de la maintenance des moyens de fabrication.
En perspective, nous espérons que toutes les machines-outils qui sont actuellement
en pannes dans le hall de technologie seront réparées. Avec cette vision des choses, nous
participerons à Suvrer à bâtir une maintenance appliquée qui aura sans doute un impact
positif sur l’économie nationale de notre pays.
53
Bibliographie
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Résumé
Résumé
La maintenance est l'un des éléments les plus importants pour les entreprises qui souhaitent
réussir et dominer l'économie locale et internationale, en particulièrement la compétition
économique pour la qualité et la quantité. Pour cette question, nous avons tacklé le sujet de
l'importance de la maintenance.
Dans cette étude, nous avons commencé par un aperçu des machines-outils, après on a choisi
la machine tour «SN 40».
Nous avons discuté des interventions nécessaires à la maintenance, ça nous a permis de
développer un plan de maintenance de la machine étudiée pour obtenir le maximum de
production et d'éviter les arrêts brusques.
Abstract
The maintenance is one of the most important elements for companies wishing to succed and
dominate the economics locally and internationally, especially at the time of economic
competition for quality and quantity. For this matter we shed light on the importance of
maintenance.
In this study we began with an overview of tool machines, after that we choose lathe machine
« SN 40 ».
We discussed the required interventions for maintenance, it allowed us to develop a map of
maintenance for the studied machine to get the maximum production and avoid the sudden
stops.
ملخص
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