Bases de Marketing Synthese
Bases de Marketing Synthese
Bases de Marketing Synthese
MARKETING
Table des matières
CHAPITRE 1 - LE MARKETING ET L’ENTREPRISE 3
1. L’ENTREPRISE 3
2. LE MARKETING 4
CHAPITRE 2 - LE CONSOMMATEUR 9
1. QU’EST-CE QU’UN CONSOMMATEUR ? 9
CHAPITRE 3 – L’ENVIRONNEMENT 13
1. INTRODUCTION 13
2. L’ENVIRONNEMENT INTERNE 14
3. L’ENVIRONNEMENT EXTERNE 14
4. MATRICE ET DIAGNOSTIC SWOT 18
CHAPITRE 4 - LA MARQUE 19
1. L’IMPORTANCE STRATÉGIQUE DES MARQUES 19
2. LES COMPOSANTES DE LA MARQUE 19
3. LES FONCTIONS DE LA MARQUE 21
4. LA VALEUR D’UNE MARQUE 22
5. CONSTRUCTION ET ACTIVATION DE MARQUE 22
6. LES STRATÉGIES POUR DÉVELOPPER LES MARQUES 23
CHAPITRE 5 – STRATÉGIE MARKETING SCP 24
1. DÉMARCHE MARKETING 24
2. NOTION DE MARCHÉ 24
3. SEGMENTATION 26
4. CIBLAGE 29
5. POSITIONNEMENT 30
CHAPITRE 6 – P-PRODUIT 32
1. MARKETING OPÉRATIONNEL 32
2. DÉFINITION DU P-PRODUIT 32
3. BIENS ET SERVICES – CLASSIFICATION 32
4. SPÉCIALITÉS LIÉES AUX SERVICES 33
5. ANALYSE DE L’ASSORTIMENT DE PRODUITS 33
6. GESTION DE LA GAMME DE PRODUITS 34
7. LE CYCLE DE VIE DU PRODUIT 34
8. PACKAGING DU PRODUIT 35
9. LE DÉVELOPPEMENT DE NOUVEAUX PRODUITS 36
CHAPITRE 7 – P-PRIX 37
1. DÉFINITION ET INTÉRÊT 37
2. FACTEURS CLÉS DANS LA FIXATION D’UN PRIX 37
3. POLITIQUES P-PRIX 39
4. CONTRAINTES LÉGALES 40
5. ENJEUX ET ÉVOLUTION 40
CHAPITRE 8 – P-PLACE 41
1. DÉFINITION ET INTÉRÊT 41
2. LES FONCTIONS DE LA DISTRIBUTION 41
3. LA LONGUEUR DES CIRCUITS DE DISTRIBUTION 41
4. CHOISIR LA POLITIQUE DE DISTRIBUTION 43
5. LA DISTRIBUTION VIRTUELLE 44
CHAPITRE 9 – P-PROMO 45
1. INTROUDCTION 45
2. RÔLE DE LA COMMUNICATION 45
3. ÉLABORER UNE POLITIQUE DE COMMUNICATION INTÉGRÉE 46
2
CHAPITRE 1 - LE MARKETING ET L’ENTREPRISE
1.
L’ENTREPRIS
E
2
2. LE MARKETING
2.1. QU’EST-CE QUE LE MARKETING ?
Le marketing management est l’art et la science de choisir ses marchés cibles, puis d’attirer, de
conserver et de développer une clientèle en créant, en fournissant et en communiquant une valeur
supérieure à ses clients.
Concepts clés du
marketing
Offre comerciale
Besoin/Désir/
Bien/Service Valeur/Satisfaction/ Marché
Demande
Fidélité
Besoin
Hiérarchie des besoins selon Maslow
Désir Segmentation
Ciblage = choisir les
Identifier des
Désir consommateurs
groupes distincts de
Expression du besoin clients ayant les Segment à potentiel
mêmes désirs. pour l’entreprise.
Demande
4
Biens – Services
Distinction :
Spécificités des biens
Biens: durabilité et tangibilité Biens + Services Services
- Caractéristiques
Tangibilité Durabilité
Intangible
Tangible Durable Périssable
(service)
Importance du Fournitures et
Matières premières Biens d'équipement
marketing stratégique services
La valeur
Savoir ce que les consommateurs considèrent comme ayant de la valeur est essentiel pour créer une
offre. Les éléments de valeur sont classés en 4 catégories et s’appuient sur la pyramide de Maslow.
28
Social impact
Life changing
Emotionnal
Fonctionnal
Éléments fonctionnels
Bien qui fait gagner du temps, simplifie la vie, fait gagner de l’argent, organise, intègre, connecte,
réduit l’effort, évite les soucis, réduit les coûts, bonne qualité, variété, appel aux 5 sens, informe.
Éléments sociaux
Self-transcendence, auto-supériorité ?
Marché
L’ensemble des acheteurs actuels et potentiels d’un produit ou d’un service qui partagent un besoin
ou un désir particulier, susceptibles d’être comblés par des relations d’échange.
28
2.3.SUR QUOI PORTE LE MARKETING
1) Les biens 2) Les services 3) Les événements 4) Les expériences 5) Les personnes
6) Les endroits 7) Les propriétés 8) L’organisation 9) L’information 10) Les idées
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L’appel à davantage de RSE (responsabilité sociétale des entreprises)
Ethique
RSE
Environnemental Social
28
CHAPITRE 2 - LE CONSOMMATEUR
1. QU’EST-CE QU’UN CONSOMMATEUR ?
But du marketing = répondre aux besoins et désirs des consommateurs de façon plus pertinente que
les concurrents.
28
L’approche commerciale des entreprises
L’importance du marketing sensoriel :
Marketing visuel : forme, couleur, marque,… Ex : limonade la plus fraiche.
Marketing auditif : bruit d’une portière qui claque, d’un biscuit qui croustille, musique,…
Marketing olfactif : traitement des odeurs par le système limbique, peuvent susciter des
émotions, dissiper le stress, modifier l’humeur. Elles ont un impact sur la mémorisation. Le
marketing olfactif augmente l’achat impulsif.
Marketing tactile : canal sensoriel important, texture, manipulation du produit augmente
la confiance du consommateur et favorise l’achat, ambiance thermique,…
Marketing gustatif : test de produits alimentaires dégustations en magasins et distribution
d’échantillons, goût étroitement lié à l’odorat variation d’une culture à l’autre mais les
saveurs sont porteuses d’émotions et de souvenirs
L’environnement = autres
stimuli :
Économiques
Technologiques
Politiques
Culturels
La psychologie du consommateur :
Les facteurs psychologiques (endogènes) :
Motivation : toute pulsion ou tout sentiment incitant à agir d’une certaine manière afin de
satisfaire ses besoins.
Perception : processus conscient et inconscient du comportement par lequel un individu
reçoit, sélectionne et interprète les stimuli de son environnement.
• Mécanismes affectant la manière dont un stimulus est perçu : attention sélective
(effet visuel) , distorsion sélective (déformation de la réalité) , rétention sélective
(mémorise que ce qui lui semble intéressant)
Apprentissage : tout changement dans les pensées, les réactions ou le comportement global
du consommateur, que ce changement soit le résultat de l’expérience ou même de l’intuition
Expérience de Pavlov : théorie du conditionnement classique
Principe de généralisation : stimuli semblables au S.C. provoquent la même
réponse.
Application marketing :
o Renforceur positif :
Renforcement de la consommation
Marketing de fréquence
La fidélité à la marque
o Renforceur négatif (utiliser les éléments négatifs d’une situation pour mettre
en avant notre produit et les avantages pour résoudre la situation)
Mémoire : processus qui récupère les informations et les stocke durablement pour qu’elles
soient disponibles en cas de besoin.
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Les facteurs sociaux (exogènes) :
Groupes :
D’appartenance (relations directes influence directe)
o Primaire : famille, amis, entreprise, école
o Secondaire : scouts, clubs sportifs, associations
De référence
o Pas de liens directs avec l’individu mais transmettent des modèles de
comportement (adolescents, écolos,…) (impact sur le comportement
ça aura un impact sur notre consommation)
Leaders d’opinion
o Expertise, communication, influence
Famille :
Parents (famille d’orientation)
o Influence sur les attitudes envers religion, politique, économie +
ambitions ( impact sur notre comportement d’achat)
Conjoint et enfants (famille de procréation)
o Influence la plus durable et la plus profonde
o Influence sur les achats
Statuts et rôles : Les consommateurs évoluent et leurs rôles aussi.
Enquêtes quantitatives :
But : répondre à la question « combien ? »
Moyen : sondages
Questions fermées ou QCM
Large échantillon
Durée : courte
Le profil de consommation -
La persona
C’est quoi ?
Personne fictive qui représente un groupe cible (permet de mieux visualiser qui est notre cible)
Se voit assigner une série d’attributs qui enrichissent son profil pour mieux exprimer les
caractéristiques du groupe cible.
Les équipes créent ainsi des scénarios d’utilisation d’un produit ou d’un service, définissent
une stratégie de positionnement, de promotion ou de distribution.
Objectifs
Réussir à se mettre à sa place, de pouvoir s’en faire une représentation
mentale et de s’imaginer sa manière de penser, de se comporter
Trouver une solution à ses problèmes via le produit ou service
Dans l’optique de bien comprendre les besoins du consommateur. (mission en plus
dans notre plan d’action !)
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CHAPITRE 3 – L’ENVIRONNEMENT
1. INTRODUCTION : Le système d’information marketing
L’IMPORTANCE DE L’INFORMATION
Exemple de menaces / opportunités de l’environnement : nouvelle lois sociales, crise économique, exigence croissante des clients,
taxe écologiques, concurrence
Analyse de Opportunités?
lace innovation, prix des matières premières,… Prise de Stratégies et
l’entreprise Informations
décision plans marketing
LES SOURCES D’INFORMATIONMenaces ?
Un SIM associe des hommes, des équipements et des procédures en vue de rassembler, trier et diffuser
des informations utiles, nécessaires et pertinentes aux responsables marketing, pour les aider à
prendre leurs décisions. SIM = système d’information marketing.
Un panel : échantillon permanent auprès duquel on collecte des informations à intervalles réguliers :
Panels de consommateurs (ménages)
Panels de distributeurs (POS)
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2. L’ENVIRONNEMENT INTERNE
Forces et faiblesses de l’entreprise. (Voir slides ils ont changé et ils sont précis !)
3. L’ENVIRONNEMENT EXTERNE
P olitique
E conomique
S ociodémographique/culturel
T echnologique
E nvironnemental
L égal
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LES CLIENTS
Mesure du marché potentiel & son évolution
Comprendre le comportement des consommateurs
Caractéristiques du consommateur :
Les facteurs culturels : la culture et sous-culture, la classe sociale
Facteurs sociaux : la famille, les amis, l’entourage,…
Facteurs personnels : l’âge et le cycle de vie, la profession et la position économique, la
personnalité, le style de vie et les valeurs
LES FOURNISSEURS
Fournissent les ressources nécessaires à l’entreprise pour produire des biens et des services
(matières premières, énergie, équipements, capitaux, main d’œuvre,…)
Analyse de :
Nombre de fournisseurs
Audit interne (prix, réputation, fiabilité, flexibilité, innovations, …)
Environnement immédiat du fournisseur
DISTRIBUTEURS
= intermédiaires de marché qui ont des contacts directs avec les consommateurs
Partenaires financiers
Médias
Administration et pouvoirs publics
Grand public
Groupes d’intérêt
CONCURRENTS
Position concurrentielle ?
Quelle est l’offre des concurrents ?
Quels sont les objectifs des concurrents ?
Quelles sont les stratégies des concurrents ?
Quels sont les 4P des concurrents ?
Quelle cible ?
…?
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ANALYSE DE L’OFFRE EN ETAPES
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A. LEADER
Objectif : rester n°1 doit rester constamment en éveil
B. CHALLENGER
= entreprise ou marque située en 2ème position sur le marché
Qui attaquer ?
Leader
Concurrent de sa taille (en perte de vitesse ou sous-financé)
PME
Le statut quo
C. FOLLOWER
Stratégie : imiter ou innover ?
Se différencier = se démarquer
D. SPECIALISTE =
entreprise qui ne s’intéresse qu’à une petite partie du marché
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CONCILIER L’OPTIQUE CONCURRENCE ET L’OPTIQUE CLIENT
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CHAPITRE 4 - LA MARQUE
1. L’IMPORTANCE STRATÉGIQUE DES MARQUES
La marque c’est un outil de différenciation qui permet de construire une identité ou une promesse
de marque à transmettre au client.
Une marque est un nom, un terme, un signe, un symbole, un dessin ou toute combinaison de ces
éléments servant à identifier les biens ou services d’un vendeur ou d’un groupe de vendeurs et à les
différencier des concurrents.
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2.1.LA POLITIQUE DE MARQUE
Marque produit/individuelle
Marque ombrelle
Marque caution
Marque de distributeur
Produit sans marque
Marque produit/individuelle
= chaque produit est vendu sous un nom de marque différent
Avantages :
Marque du produit ≠ nom de l’entreprise l’entreprise ne lie pas sa réputation au
dessin du produit
Le choix du nom de marque optimal à chaque produit.
Inconvénients :
Coût de communication car pas de synergie entre les marques
Marque ombrelle
= une seule marque ouvrant tous les produits
Avantages :
Réduits les coûts de lancement (pas de recherche de nom, peu de pub)
Ventes élevées si bonne réputation de l’entreprise
Marque caution
= nom de l’entreprise juxtaposé avec des noms de marques individuels
Plusieurs options :
Le nom de l’enseigne du détaillant (ex : Colruyt)
Un nom créé et protégé par le détaillant (ex : Boni)
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2.2. LES EMBLÈMES D’UNE MARQUE
28
4. LA VALEUR D’UNE MARQUE
= le capital marque. Il confère une valeur psychologique et financière à l’entreprise.
Les résultats attendus : action engageante de la part du client ou implication directe comme l’achat.
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6. LES STRATÉGIES POUR DÉVELOPPER LES MARQUES
Inconvénients :
Dilution de la marque
Si elle échoue, l’attitude du consommateur envers les autres produits de la marque risque
aussi de se détériorer
Lien entre le nouveau produit et le positionnement global
Avantages :
Originalité
Recrutement des clients attachés à l’autre marque
Augmenter la visibilité
Contrer un concurrent
Partage des compétences
Différenciation
Partage des coûts
Partage des risques
Inconvénients :
Longueur de la mise en œuvre du risque de partenariat
Risque de cannibalisation du produit d’un des partenaires
Dilution de l’image des marques
Multiplication des alliances nécessairement limitée
Répartition délicate des retombées entre les 2 marques
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CHAPITRE 5 – STRATÉGIE
MARKETING SCP
1. DÉMARCHE MARKETING
Démarche
marketing
Le marketing
Stratégie marketing stratégique
(chapitre 5)
2. NOTION DE MARCHÉ Analyse de
l'environnement
2.1. NOTION DE MARCHÉ DE RÉFÉRENCE (chapitre 3)
Segmentation Diagnostic
Un marché de référence peut s’exprimer de différentes façons : SWOT
En termes de besoins / demande :
Interne Externe
Marché de l’amincissement, marché de la décoration, marché des soins de santé,…
Ciblage Général
En termes de produits / services :
Marché des crèmes solaires, marchés
Forcesdes
et produits laitiers, marché des soft drinks,…
Faiblesses
En termes démographiques
Positionnement : Spécifique
Les femmes, les jeunes, les seniors,…
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2.2. MARCHÉ POTENTIEL TOTAL
Représente le maximum de ventes (en valeur ou en volume) possible sur un marché au cours d’une
période déterminée.
La demande en volume : =
= nombre d’acheteurs potentiels
= quantité moyenne achetée par tête / an
La demande en valeur : =
= prix moyen unitaire ($)
Dans notre exemple, les études montrent qu’en réalité 40% de ces enfants ne lisent jamais.
Marché potentiel réel :
En volume : 0,6 = 2 231 000 0,6 = 1 338 600 livres
En valeur : 0,6 = 13 386 000 0,6 = 8 031 600 euros
Exemple :
Ventes livres 2013 : 100 000 = Q1
Ventes livres 2014 : 120 000 = Q2
(120 − 1) 100 = (1,2 − 1) 100 = 20%
100
(120−100) 100 = 0,2 100 = 20%
100
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3. SEGMENTATION
Segmentation par catégorie de produits. Exemple : marché de l’automobile
Derrière chaque « segment-produit » se cache un consommateur au profil distinct.
3.1.DÉMARCHE SCP
Segmentation :
Segmentation
Diviser le marché Ciblage
en segments (car marché hétérogène). Positionnement
Ciblage :
En fonction des objectifs et des ressources déterminés par le directeur de l’activité stratégique, il
faudra choisir le ou les segments que l’on veut atteindre.
Positionnement :
Pour le ou chaque segment visé, donner une image et des avantages différentiels pour se démarquer
des concurrents.
Entreprise
3.2.SEGMENTATION
Activité 1 : COMMENT ? 2
Activité Activité 3
1) Identifier les segments : identifier les groupes de clients ayant des besoins et comportements
homogènes face à un produit donné.
Segmentation Segmentation Segmentation
Définition :
Découper le marché en groupes homogènes de consommateurs qui ont
les mêmes besoins/attentes et réagissent de la même manière au
produit/service. Ciblage Ciblage
Ciblage
28
Les niveaux de segmentation d’un marché :
Marketing de masse
On considère les ressemblances du marché plutôt que ses différences.
Marketing segmenté
On considère les différences du marché plutôt que ses ressemblances.
Segment = un groupe de clients qui partagent les mêmes désirs face au produit/service.
Marketing de niche
Si segments sont de petite taille (exemple : gsm de chantier, chaussures pour diabétiques,…)
Niche = segment étroit aux besoins spécifiques
Marketing personnalisé
Si chaque client est considéré comme unique.
Marketing personnalisé = one-to-one, individualisé
Critères de segmentation :
Permettent de découper une clientèle en segments homogènes à des fins marketing.
Segmentation multicritères :
En général, 2 ou 3 critères de segmentation sont utilisés en même temps. Exemple pour le marché de
la minceur : femmes/hommes (sociodémographiques), style de vie/personnalité (psychographiques),
situation d’achat ou de consommation.
Arbre de segmentation
!! Remarques importantes !!
Une entreprise ne segmente pas son marché selon tous les critères précités. Selon le marché, 1, 2
voire 3 critères de segmentation seront retenus (les plus pertinents).
3) Evaluer les segments : évaluer la valeur de chaque segment en fonction de son attrait général et
de sa cohérence avec les objectifs et les ressources de l’entreprise.
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Critères de
segmentation
Attitude vis-à-vis de
Génération la marque
Revenu
Profession
Niveau d'éducation
Religion
Classe sociale
28
Nationalité
28
4. CIBLAGE
Cibler = choisir parmi le(s) segment(s) le(s) plus attractif(s) pour l’entreprise.
4.2.CHOIX DES SEGMENTS (quelle stratégie de couverture du marché) = 2ème étape ciblage
Approches possibles :
Couverture du marché global (indifférencié)
Ciblage de plusieurs segments
Ciblage de niche/marketing concentré
Marketing individualisé
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5. POSITIONNEMENT
= conception d’un produit et de son image dans le but de lui donner une place déterminée dans
l’esprit du client visé.
Pourquoi se positionner ?
Augmentation de la concurrence (marques et produits)
« Bruit publicitaire »
Goût des consommateurs de plus en plus variés
=> OBJECTIF : construire un avantage différentiel durable pour se différencier des concurrents.
Conséquences du positionnement :
29
Le positionnement : une représentation visuelle des axes de différenciation.
Différentiel sémantique
Carte perceptuelle (mapping)
Formuler un énoncé de
positionnement :
Exemple : « Pour les
responsables d’entreprises
débordés qui ont besoin de
communiquer en permanence,
Blackberry est un téléphone mobile qui permet de gérer ses e-mails de manière plus aisée et plus
rapide que ses concurrents ».
Illustration :
Segment : pour les consommateurs exigeants et esthètes
Marque : les machines Nespresso
Concept : sont conçues pour révéler les saveurs et arômes subtils de nos cafés
Différenciation : afin de leur offrir une expérience complète de consommation de café d’exception
Positionnement vs Image
Positionnement Image
Exemple
Identification : Coca-Cola Light
Public cible : Femme
Catégorie de produit : Sodas
Caractéristiques du produit : Sans sucre, sans calorie
Bénéfices consos : Garder la ligne
Niveau de prix : Moyen
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CHAPITRE 6 – P-PRODUIT
1. MARKETING OPÉRATIONNEL
= ensemble des outils dont l’entreprise dispose pour mettre en œuvre la ou les stratégies choisies
= marketing-mix
= marketing des « 4P » Attention : cohérence entre les 4P
L'entreprise et ses Stratégie : Marketing Politiques : Marketing
2. DÉFINITION
objectifsDU P-PRODUIT stratégique opérationnel
Produit = tout ce qui peut être offert sur un marché de façon à satisfaire un besoin, c.-à-d. :
Un bien
Un service
Une expérience
Un évènement
Une personne (showman)
Un endroit
Une organisation (unicef)
Une idée (campagne de l’état contre la violence, bob, … )
Selon la clientèle
Entreprise bien industriels (B2B)
Particuliers bien de grande consommation (B2C)
Gouvernement biens publics (B2G)
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4. SPÉCIALITÉS LIÉES AUX SERVICES
Intangibilité : accroître la tangibilité pour réduire l’incertitude (ex : avoir des avis avant d’aller
dans un resto)
Indivisibilité : gérer la simultanéité entre production et consommation
Périssabilité : synchroniser l’offre et la demande
Variabilité : améliorer le contrôle qualité
Un personnel qualifié et formé
La codification du processus de prestation
La mesure de la satisfaction du client
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6. GESTION DE LA GAMME DE PRODUITS
Extension
Modernisation
Élagage
L’extension de la gamme
Étendre la gamme = attaquer une partie du marché qu’on ne couvrait pas jusqu’alors :
Extension vers le bas = ajouter un modèle bon marché à une gamme de prestige
Extension vers le haut = « monter en gamme », ajouter un modèle plus haut de gamme
Extension dans les 2 sens = extension vers le haut ET vers le bas
Extension horizontale = ajout de nouveaux produits dans la gamme actuelle, sans étendre le
marché ni vers le haut ou ni vers le bas
Modernisation de la gamme
= « relooking » de la gamme.
Élagage de la gamme
= suppression des poids morts qui consomment inutilement les ressources de l’entreprise
= focus sur les produits les plus rentables
29
En fonction de la forme de cette évolution, on va déterminer dans quelle phase se trouve notre
produit :
Première phrase pré-lancement lancement de la communication, production du produit,
et vu qu’il n’est pas commercialisé, il n’y a pas de bénéfice.
Phase de lancement = commercialisation premières ventes vont apparaitre, courbe de
vente va croitre au fur et à mesure de notre distribution, la notoriété se construit. La courbe
de profit, bien qu’elle soit encore négative, va commencer à monter.
Phrase de croissance on a réussi à tirer une base de consommateur beaucoup plus large,
premier consommateur dans une phase de ré-achat. On va avoir une courbe de profit qui
devient positive, puisque nos investissements sont amortis.
Maturité du produit se caractérise par le fait que nos ventes sont maximales, on a
beaucoup de bénéfice, on atteint notre pleins potentiel. On a atteint un nombre de
consommateur suffisant et des consommateurs fidèle. Mécanique d’achat et ré-achat.
Stratégie de modernisation de la gamme, nouveau produit, on essaie de prolonger la phase
de maturité.
Phase de déclin, perte de vitesse notre marque produit devient moins pertinent.
8. PACKAGING DU PRODUIT
Le conditionnement, ou packaging, est l’ensemble des activités liées à la conception et à la
fabrication de l’emballage du produit.
L’importance du packaging
Les différents niveaux de packaging
Les fonctions du packaging
L’étiquette
L’importance du packaging
Dans FMCG, l’importance du packaging s’explique par :
La généralisation de la vente en libre-service emballage = vendeur silencieux
La nécessité de se différencier des autres offres
Fonctions du packaging
Aspects techniques :
La protection et la conservation du produit : protéger des agressions susceptibles de l’altérer
La commodité d’utilisation se caractérise par une facilité de prise en main du produit, son
versement et son dosage, son utilisation fractionnée
La facilité de transport, de stockage, de rangement et d’élimination
La protection de l’environnement
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Aspects communication :
L’impact visuel
L’identification
La reconnaissance
L’information du consommateur
L’expression du positionnement
L’étiquette
Dénomination de vente
Liste des ingrédients
Date de péremption
…
L’innovation est vitale pour garder la survie de l’entreprise, mais compliquée, car la plupart sont
susceptibles d’échouer. C’est indispensable pour les entreprises qui souhaitent :
Augmenter leurs PDM
Augmenter leur notoriété
Améliorer leur image
Raisons d’échec :
Surestimation de la taille du marché
Produit final
Mal conçu
Mal positionné
Trop cher
Manque de publicité
Ne pas tenir compte des études de marché
Arrive trop tard sur le marché
Avantages du pionnier :
Position très rentable
Notoriété acquise très tôt
Meilleure image
Forte fidélité des clients
Influence les gouts des consos, définit souvent la « norme »
Favorisé par les brevets une avance technologique, le contrat d’exclusivité avec des
fournisseurs
Inconvénients :
Po
Test-produit insuffisant
Mauvais positionnement
Manque de ressources financières
Risque de myopie produit
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CHAPITRE 7 – P-PRIX
1. DÉFINITION ET
INTÉRÊT
Le p-prix c’est la seule variable du mix marketing qui nous rapporte de l’argent. Si on ne fixe pas le
bon niveau de prix, cela va avoir un impact sur notre entreprise.
Coûts
Pour pouvoir dégager un profit, ou atteindre au minimum l’équilibre, une entreprise doit fixer un prix
pour son produit qui couvre ses cours = prix plancher
29
Demande
Le prix psychologique optimum se situe dans une fourchette limitée en haut par un effet de revenu
et en bas par un effet de qualité :
Un prix maximal au-dessus duquel le consommateur n’accepterait pas d’acheter le produit
Un prix minimal au-dessous duquel le consommateur n’accepterait pas non plus de l’acquérir
Déterminer la zone de prix acceptable pour le plus grand nombre de consommateurs = zone
d’indifférence
Prix = indice de qualité = indicateur important quand évaluation du produit difficile à priori
La valeur perçue = la
valeur
que l’acheteur accorde aux différents avantages procurés par le produit.
Le prix sera dès lors + élevé pour un produit meilleur mais l’entreprise doit apporter une valeur
ajoutée qui différencie le produit et permet de justifier un prix plus élevé.
Concurrence
Les consommateurs jugent la valeur d’un produit en fonction des prix observés ailleurs pour un
produit similaire. Le prix est fixé par rapport aux prix des concurrents = prix du marché.
29
3 cas de figures :
S’aligner sur les prix concurrents : si élasticité de la demande est très forte
Pratiquer un prix supérieur : si avantage différentiel au niveau image, qualité… couvrir les
coûts les plus élevé et pour être crédible. Mais l’écart de prix doit être justifié par un écart de
valeur perçue.
Fixer un prix plus bas : si positionnement de prix bas (ex : Colruyt). Choix tactique pour
stimuler les ventes, bloquer le lancement de produits concurrents, défendre des parts de
marché menacées.
3. POLITIQUES P-PRIX
Nouveau produit
Ajustement de prix
Nouveau produit
Lorsqu’une entreprise décide de lancer un nouveau produit, elle a le choix entre 2 politiques P-prix
différentes :
Prix de pénétration
Prix d’écrémage
Prix de pénétration
Le prix de pénétration consiste à fixer un prix bas de façon à conquérir rapidement une partie
importante du marché. Il privilégie le développement des volumes vendus et de la part de marché
par rapport à la rentabilité à CT. À utiliser si :
Marché sensible au prix
Coûts de production et de distribution unitaires doivent baisser fortement quand le volume
s’accroit
Barrière à l’entrée
Prix d’écrémage =
consiste à fixer un prix de vente élevé et donc à dégager une marge importante rapidement avec le
projet de diminuer progressivement le prix de vente afin d’en élargir la diffusion. Objectif de
rentabilité, puis de volume. À utiliser si :
Nombre suffisant de clients prêts à acheter le produit à ce prix
Coûts de fabrication pas trop importants en cas de faibles volumes
S’assurer que les concurrents ne puissent pas pénétrer trop facilement sur le marché et venir
casser les prix
Positionnement du produit compatible avec un prix élevé
29
Avantages et inconvénients du prix de pénétration et d’écrémage
Ajustement de prix
Prix promotionnels
Prix discriminatoires = fixer des prix différents pour un même produit, sans que cela soit
justifié par un écart de coûts.
4. CONTRAINTES LÉGALES
Pas de prix discriminatoire : chaque détaillant est en droit de bénéficier des mêmes prix que
les autres. La discrimination est autorisée si le vendeur peut prouver qu’il support des coûts
différents en fonction des points de vente ou si un détaillant lui offre des services
supplémentaires.
Pas de prix imposé : un producteur ne peut contraindre ses revendeurs à appliquer un prix
de détail. Il a le droit d’indiquer un prix conseillé mais il ne peut refuser un détaillant qui
souhaiterait fixer son prix de manière indépendante.
Pas de tarification mensongère : un vendeur ne peut annoncer des prix ou des réductions qui
induisent le client en erreur, ou qui ne reflètent pas la réalité.
Transparence sur les prix : mis en œuvre d’une tarification permettant au client de
comprendre facilement combien il va payer.
5. ENJEUX ET ÉVOLUTION
Pression à la baisse du prix
Tendances en matière de prix :
Low-cost, hard discount, MDD vs “premiums”
Partage de biens (ex: AirBnB)
Internet
Les vendeurs peuvent :
Suivre les comportements des clients et adapter leur offre les cookies
Réagir très rapidement aux évolutions des prix des concurrents
Donner accès à des tarifs avantageux à certains clients en fonction de leur historique de
vente avec la marque
Les acheteurs et vendeur peuvent négocier les prix sur des sites d’enchères.
29
CHAPITRE 8 – P-PLACE
1. DÉFINITION ET
INTÉRÊT
Apporter les biens aux bons clients, avec le bon assortiment, au bon endroit, en quantité suffisante,
au bon moment, et avec les services nécessaires à leur vente ou à leur consommation.
Avantages :
Réduire la charge de travail pour le producteur et pour le consommateur
Plus grande efficacité
Inconvénients :
Perte de contrôle pour le producteur
Augmentation de la complexité du circuit
Risque de conflits (buts, rôles et rétributions)
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Circuit direct
= producteur client final
Choix du producteur de jouer le rôle de « distributeur »
Surtout dans les économies rurales
Nouvel essor
Pourquoi ?
Nécessité technique, commercial ou économique :
peu de clients mais de taille importante
produits sur mesure
produits avec installation et maintenance
Choix stratégique :
se libérer du pouvoir des intermédiaires et ainsi rehausser sa marge bénéficiaire et
retrouver le contact avec le marché
volonté de mieux contrôler l’expérience du client
profiter de l’essor du e-commerce ou de la vente à domicile
Formes variées :
La vente à distance : un intermédiaire spécialisé dans la vente en ligne achète les produits de
producteurs et les met en vente sur sa plateforme.
Les franchises : commerçants indépendants qui achètent les produits des producteurs (avec
lequel ils ont un contrat) et les mettent à disposition des clients.
Réseaux succursalistes du commerce intégré : fonction de grossistes et détaillants
Réseaux de commerce associé : pas totalement intégré (chaque point de vente appartient à
un commerçant indépendant).
Pourquoi ?
Complexité de traiter avec de nombreux petits points de vente indépendants
Logistique (ex : livraison)
Administratif (ex : facturation)
Circuit considéré comme cher pour le consommateur : accumulation de marges bénéficiaires
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4. CHOISIR LA POLITIQUE DE DISTRIBUTION
Étudier les critères de choix d’un circuit de distribution
L’image du point de vente et les services offerts par le point de vente doivent être en cohérence avec
le positionnement des produits de la marque. 2 possibilités :
Imiter la politique de distribution des concurrents
Se différencier
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Le nombre de points de vente
En fonction du degré de couverture du marché visé par le producteur, 3 possibilités de distribution :
Distribution intensive
= le plus grand nombre de points de vente
Intensive possible. Objectifs :
Sélective Exclusive
Assurer une exposition optimale des marques
Facilité la tâche au consommateur
Souvent pour les « convenience goods » (nourriture, produits d’entretien) : achat courant et
fréquent, produits de première nécessité, importance du prix avantageux, en vente dans des
magasins de masse ou de proximité et rotation rapide et faibles marges bénéficiaires.
Distribution sélective
= sélection des points de vente. Objectifs :
Développer de bonnes relations professionnelles avec les membres du circuit
Espérer un effort de vente plus vigoureux que la moyenne
Bonne couverture de marché et une meilleure maîtrise de leur réseau pour un coût inférieur
à la distribution intensive
Souvent pour les « shopping goods » (vêtements, chaussures, articles ménagers) : fréquence d’achat
moins grande mais achats qui demandent comparaison et réflexion.
Distribution exclusive
= un ou plusieurs détaillants des droits de vente dans un secteur commercial. Objectifs :
Bénéficier d’un effort de vente plus appuyé
Conserver un meilleur contrôle sur les prix, promos, offres de financement et services
Améliorer l’image de marque
Autoriser des marges plus élevées
Souvent pour des « speciality goods » (produits de luxe, voitures…) : produits de haute qualité, prêt à
faire des déplacements pour l’acquérir et prêt à faire l’effort financier nécessaire.
5. LA DISTRIBUTION VIRTUELLE
L’environnement technologique apporte de nouvelles opportunités.
L’e-commerce = vente de produit sur Internet (≠ marketing en ligne).
Importance de l’élaboration soignée du site.
2 types d’entreprises :
Les entreprises 100% Internet = « pure players » (ex : Amazon)
Les entreprises alliant Internet et des canaux de distribution traditionnels = « click and
mortar » (ex : Yves Rocher)
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CHAPITRE 9 – P-PROMO
1.
INTROUDCTI
ON
Communication marketing = moyens employés par une entreprise pour informer et persuader les
clients actuels et potentiels sur les marques, les produits et les services qu’elle commercialise.
Politique de communication = décider quoi dire, à qui, comment le dire, à quelle fréquence, avec
quel budget et avec quels outils ?
2. RÔLE DE LA COMMUNICATION
Les
Les médias et les supports
annonceurs
•• Médias : presse,qui
Les entreprises télévision, affichage, radio, cinéma, Internet (ou tout autre
communiquent
canal de communication)
• Support : titre spécifique au sein d’un média (ex : RTBF pour la télévision)
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L’environnement évolutif de la communication
Impact de l’évolution des TIC
Forte exposition aux messages commerciaux :
Aujourd’hui, on estime qu’un citadin est exposé à 3000 voire 5000 messages
commerciaux par jours (films publicitaires, métro, bars, tables de café,…)
Multiplication des supports de communication
Il faudrait :
Arrêter le marketing d’interruption et penser marketing de permission et de l’attention
(=inbound marketing)
Augmenter l’engagement des consommateurs
Étape 3 : message
Trois questions :
Que dire ?
= contenu du message
Comment le dire ?
= stratégie créative
Message informationnel : attributs et bénéfices liés au P/S
Message transformationnel : bénéfices ou images non liés au P/S = messages émotionnels
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Étape 4 : canaux de communication
Le choix des médias repose sur la meilleure combinaison de média en termes de :
Couverture = audience (% d’individus exposés au message au cours de la campagne)
Répétition = fréquence (nombre de fois qu’un individu est, en moyenne, exposé au message)
Impact désiré (valeur qualitative d’un message sur un support donné, ex : impact cinéma)
Sélectivité
Publicité
Objectifs commerciaux = publicité de vente (selling).
Vise à susciter les achats à CT
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Les relations publiques
= tout programme ayant pour but d’améliorer l’image de l’entreprise auprès de ses différents
interlocuteurs.
Objectifs :
Aider au lancement de nouveaux produits
Accroître l’intérêt pour une catégorie de produit
Influencer des cibles spécifiques
Défendre des produits qui ont rencontré des problèmes
Construire une image institutionnelle qui rejaillira positivement sur les produits
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Le référencement
Techniques marketing sur les moteurs de recherche
2 grandes techniques de référencement, selon que l’annonceur rémunère ou non le
moteur de recherche :
o Référencement payant (SEA) = liens sponsorisés : l’annonceur paie pour que
ses messages soient visibles lors d’une requête d’un internaute sur les
moteurs de recherche (facturation au clic)
o Référencement naturel (SEO) = lorsque l’annonceur réalise des efforts
spécifiques pour faire en sorte que ses messages soient référencés
naturellement (sans payer) par le moteur de recherche maximiser la
visibilité du site sur les moteurs de recherche
Les displays
Insertion payante de messages publicitaires sur le web
2 indicateurs évaluent l’efficacité du display :
o L’audience sur site sur lequel le display est hébergé
o Le taux de clic sur l’annonce
Différentes formes :
o Les bannières
o Les vidéos publicitaires
o Les interstitiels : écran publicitaire de transition, qui apparait lors du passage
d’une page web à une autre.
L’e-mailing
Permet d’envoyer un message à de multiples destinataires pour un coût minime par
rapport au courrier classique
L’impact peut être mesuré à travers les taux d’ouverture et de clic
Menaces : les dispositifs antispam
Pour maximiser l’impact des emails, il faut qu’ils soient :
o Ciblés
o Pertinents
o Envoyés au bon moment
Le marketing en ligne
Avantages :
o Capacité d’envoyer des messages personnalisés à chaque internaute
o Améliorer le ciblage marketing :
Le ciblage comportemental : cible en fonction de l’historique de
navigation de l’internaute et de son historique d’achats en ligne
Le ciblage contextuel : cible en fonction de ce que l’internaute
recherche ou en fonction des contenus que l’internaute visionne
o Possibilité de tracer l’impact
de l’efficacité
o Cout d’entrée réduit PME y ont accès
o Marketing de la permission : les conso choisissent les marques qui les
contactent et les pubs qu’ils souhaitent voir
Inconvénients :
o Internautes peuvent fermer ou refuser la plupart des messages commerciaux
o Résultats d’une campagne peuvent être surévalués (faux clics par des robots)
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Le marketing par les médiaux sociaux
Permettent aux individus d’échanger des textes, images,… entre eux et avec entreprises
Grande diversité de médias sociaux que l’on peut regrouper en 3 types de plateformes :
o Les communautés en ligne et les forums : un outil précieux pour les entreprise car :
L’implication dans une communauté virtuelle de marque renforce
l’engagement affectif envers la marque
Conjugué à l’intensité de la participation, il favorise la fidélité à la marque
Cela permet aux entreprises de connaître les perceptions des clients et de
leur diffuser des informations.
o Les blogs :
De nature très diverses : destinés aux proches ou une large audience
Rassemblent des individus partageant des centres d’intérêt communs
Les bloggeurs à succès = leaders d’opinion.
Les entreprises créent leurs propres blogs et/ou essaient de se retrouver sur
les blogs les plus influents
o Les réseaux sociaux
Le owned media sur les réseaux sociaux correspond aux pages FB, comptes
Twitter, etc. que les entreprises détiennent
Le paid média correspond aux publicités des marques sur les réseaux sociaux
Le earned média fait référence aux actions des internautes (partages, likes)
Le marketing mobile
Forme particulière de marketing en ligne via smartphone et tablettes
Le marketing direct
Tout message transmis directement aux clients/prospects en vue d’obtenir une réponse
et/ou une transaction
Caractéristiques :
o Absence d’intermédiaire entre la marque et le client
o Une double fonction : communication et/ou vente
o Attente d’une réaction rapide du client
Les outils :
o Le mailing
o Le marketing par catalogue
o Le marketing téléphonique
o Les grands médias
o Le téléachat
o La télévision interactive
Les objectifs :
o Identifier des prospects pour préparer le travail de la force de vente
o Renforcer les bonnes relations avec les clients
o Rappeler une offre en cours aux clients
o Faire venir les clients dans les POS
o Conformer les clients dans un achat récent
Les avantages :
o Sélectivité et pertinence de la cible et du moment de contact + d’attention
o Favorise le cross-selling et la montée en gamme
o Moins visibles par les concurrents
o Calcul précis de l’impact et de la rentabilité des opérations
o La combinaison avec d’autres outils de communication permet d’augmenter les
effets d’une campagne du marketing direct
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Le marketing de base de données
Il faut connaitre ses clients les entreprises collectent des informations qu’elles
rassemblent dans des bases de données
Une base de données clients = ensemble structuré d’informations accessibles et
opérationnelles sur la clientèle et les prospects, que l’on utiliser pour les qualifier, leur
vendre un produit et/ou maintenir une relation commerciale
Ce marketing consiste à construire, consolider et utiliser des bases de données à des
fins de prospection, de transaction et de construction de la relation client
Le risque est de se noyer dans le big data
Vente
Toute conversation orale avec un ou plusieurs acheteurs
Forme la plus ancienne du marketing personnalisé
Objectifs :
o Persuader le consommateur d’acheter
o Obtenir du feed-back du consommateur
o Procurer au haut niveau de service au consommateur
o Faire connaitre des produits
Bouche-à-oreille
BAO = transmission d’informations, de jugements ou recommandations de personne à
personne
o Par voie orale ou offline : en face à face ou par téléphone
o Par voie électronique ou online : emails, réseaux sociaux
Les entreprises utilisent le BAO à des fins commerciales
2 formes spécifiques :
o Marketing viral : cherche à stimuler le BAO électronique en encourageant les
conso à diffuser sur Internet des messages audio, vidéo et écrits
o Buzz : organiser des opérations ou des évènements originaux qui génèrent un
fort intérêt du public et des média, et stimule le bouche à oreille
Diffusion très rapide de l’info et arrêt brutal
Avantage : couverture médiatique gratuite
La méthode est basée sur les ressources disponibles évaluer les revenus, déduire les dépenses et
prendre une partie des fonds restants. Il faut voir le pourcentage du chiffre d’affaires, l’alignement
de la concurrence et la méthode fondée sur les objectifs et les moyens.
Au sein de chaque média choisi, il faut sélectionner le ou les supports dans lesquels le message sera
inséré. Dans les supports retenus, on définit les emplacements à acheter et le calendrier d’insertion
des messages = la programmation des messages dans le temps :
La programmation globale : détermine comment le budget pub doit être réparti sur l’année
La microprogrammation : répartit les contacts pub sur une courte période en vue d’obtenir le
meilleur impact
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La répartition géographique détermine si la campagne est internationale, nationale, locale,…
Il faut prendre en compte le coût que représente la production de plusieurs publicités pour différents
média ou formats, calculer le coût que chaque support demande pour atteindre 1000 personnes et
classer les supports en fonction de leur affinité avec la cible, l’attention de l’audience, la qualité
éditoriale du support et du CPM le plus bas à impact égal.
La communication intégrée ou 360° = un plan d’ensemble qui évalue les rôles respectifs des
différents outils de communication et les combine pour atteindre cohérence et efficacité. Chaque
outil de communication augmente l’impact des autres.
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