Elle Était Déchaussée Réel
Elle Était Déchaussée Réel
Elle Était Déchaussée Réel
CONCLUSION :
Pour conclure , nous avons montré comment cette rencontre entre le poète et la
mystérieuse jeune fille permet de célébrer la nature . Ici il ‘agit d’une forêt bucolique et
enchantée présente dans « Aurore » livre symbolisant la joie et la jeunesse dans Les
Contemplations . Cette rencontre amoureuse du poète avec une jeune fille féérique
symbolise l’alliance de l’humain et la nature . Ainsi l’union entre le poète et cette jeune fille
symbolise la création poétique , œuvre humaine s’inspirant de la nature divine .
Le poète n’apparaît qu’au vers 3, il est souligné par le pronom personnel tonique « moi » qui
débute le vers , ainsi que le pronom personnel « je » positionner après la césure . Le verbe
de mouvement dans la proposition subordonnée relative « qui passait par là » s’oppose à
l’immobilisme de la jeune fille. Ainsi, le poète apparaît comme un promeneur au cœur de la
nature. Le verbe de perception « voir » suivi du nom « fée » décrit la fascination de Victor
Hugo lorsqu’il aperçoit la jeune femme , l’apparition est décrite comme étant onirique qui
est renforcé par le modalisateur « je crus »
Au vers 6 , la jeune femme est représentée par la métonymie « beauté » . Ici il est question
de la femme aimée , mais on peut y voir aussi une référence à la beauté artistique
recherchée par les artistes .
La 2ème invitation au vers 7 , est une reprise de la première au vers 4. Cette invitation
amoureuse est évoquée par la périphrase « c’est le mois ou l’on aime » qui peut faire
référence au mois de Juin , mois de la douceur de vivre . Ce qui fait de la nature une amie et
un complice de l’amour .
L’anaphore de « veux-tu » aux vers 7 et 8 ( 3ème invitation ) , constitue une demande
emphatique , combinée avec le pronom personnel pluriel « nous » qui uni les deux êtres . Le
complément circonstanciel de lieu « sous les arbres profonds » , évoque un lieu sombre et
isolé , un lieu plus intime dans la nature.
Le 3ème quatrain est dédié à la jeune femme , souligné par l’anaphore du pronom personnel
« elle » aux vers 9 et 10 . Celle-ci ne s’adresse toujours pas au poète , mais elle répond par
des gestes lents , traduits par les verbes au passé simple « Elle essuya ses pieds » et « elle
me regarda ».
Enfin arrive le dénouement . Au vers 14, la description à l'imparfait est rompu avec un passé
simple qui imite la fusion physique des deux amants « Je vis venir à moi ». L'allitération en «
v » ( consonne fricative ) produit comme un doux son de frottement , celui des pas de la
jeune fille .
Au vers 15 « La belle fille heureuse, effarée et sauvage » cette énumération avec 4 adjectifs
décrit la jeune femme : sa beauté naturelle , son enjouement, sa nature libre et farouche. Le
participe présent « riant » au vers 16 participe aussi à l'élaboration de cet aspect enjoué de
la jeune femme . Celle-ci paraît plus fantaisiste que réelle , semble libre , profitant de la
nature et accepte rapidement l'invitation sensuelle qui lui a été adressée.
Elle était déchaussée