EL 3 Reprise Élèves
EL 3 Reprise Élèves
EL 3 Reprise Élèves
Introduction
Colette a 35 ans lorsqu’elle écrit « Le dernier feu », qu’elle publie ensuite dans le recueil Les Vrilles
de la vigne. Elle vient de vivre une séparation douloureuse avec Willy, son premier mari, et connaît
à nouveau l’amour avec Missy, dont on devine le nom derrière le M. de la dédicace. L’écriture et la
plongée dans le passé sont donc pour Colette des apaisements salvateurs. L’extrait que nous allons
étudier célèbre donc à la fois la femme aimée, l’enfance et le printemps naissant. Tout commence
avec une banale conversation entre les deux amantes à propos de la couleur des violettes.
[LECTURE]
Nous verrons de quelle manière l’écriture poétique de Colette parvient à faire ressurgir le bonheur
d’un souvenir d’enfance tout en célébrant la beauté d’un modeste élément naturel. Notre explication
se déroulera en 3 temps : tout d’abord les l.1 à 8 nous feront assister à un dialogue amoureux ; puis
dans les l.9 à 16 nous serons plongés dans la contemplation du tableau de l’enfance retrouvée ; enfin
le texte se clôt des l.16 à 21 avec une ode aux violettes.
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Transition à faire :
Transition à faire :
Conclusion :
Dans cet extrait particulièrement poétique et lyrique, Colette célèbre à la fois le bonheur d’aimer et
le bonheur de retrouver des impressions d’enfance, grâce à la vue mais surtout à l’odorat qui la
ramènent des années en arrière, dans son enfance bourguignonne. Elle y célèbre aussi la beauté
étrange et la force de ces petites fleurs qui, comme elle, renaissent après un dur hiver (métaphore du
divorce).
Cette expérience de mémoire involontaire, Marcel Proust la décrit magistralement dans un épisode
Du côté de chez Swann, alors qu’il trempe une madeleine dans une tasse de thé.