Vieciel Rapport Soutenance
Vieciel Rapport Soutenance
Vieciel Rapport Soutenance
RAPPORT DE STAGE
Licence Professionnelle Qualité-Hygiène- Sécurité- Environnement et
Développement Durable
3eme Année
Présenté et soutenu à la Faculté des Sciences et techniques le : 30/03/2024
Par
TUTEUR EN ENTREPRISE
DIRECTRICE ACADÉMIQUE :
COMPOSITION DU JURY
Président : NGAKEGNI-LIMBILI Adolphe Christian, Maitre de Conférences
CAMES, Université Marien N’GOUABI
Membres : MBEMBA Kiélé Molingo épouse BOUTOUKANAKIO, Maitre de
Conférences CAMES, Université Marien N’GOUABI
LOUZAYADIO MVOUEZOLO Raison Félicien, Maitre-Assistant
CAMES, Université Marien N’GOUABI
Dédicaces
A mon père NZABA Jean Luc et ma mère MANZEMBA NDOUNDOU Alida, pour
tous les apports et bienfaits ;
A mes grand parents MANZEMBA Thomas et BAYIMINA Moïsette pour le soutient
A ma défunte grand-mère NGONGO Rose
A ma tante SIASSIA Marie-Nella et son époux BOUITY Jacques, ou j’ai vécu pendant
tout mon cursus universitaire
A mon prestigieux grand frère MANKELE Tony, qui m’a pris sous sa charge pendant
tout mon cursus à l’Université
A mes sœurs NZABA Divine, NZABA Lune et NZABA Loane, qui m’ont toujours
apporté un soutien moral, et pour avoir cru en moi.
Aux familles, NZABA, SIASSIA, MANZEMBA et autres.
i
Les remerciements
Mes remerciements vont tout droit vers Monsieur DELLA CORTE Marcello, Directeur
Technique de la Société Green Services, pour avoir accepté de me recevoir à bras ouvert à
Green Services ainsi que de faire le suivi de mon travail.
Une immense gratitude à monsieur Séverin MAFOUTA, pour toutes les archives mis à ma
disposition.
Mes remerciements au secrétaire de Green Services monsieur Gabin MAKOSSO et tout le staff
de Green Services pour la bonne hospitalité que j’ai pu bénéficier.
Mes remerciements à tous nos enseignants, formateurs et les doctorants de la FST pour la
connaissance et le savoir qui nous ont été transmis durant tout le parcours.
Ma gratitude à tous ceux qui, de quelque façon que ce soit, m’ont apporté une aide à titre
personnel ou collectif de près ou de loin pour la réussite de mon stage et du parcours
Universitaire.
ii
LISTE DES ABREVIATIONS
CORAF : Congolaise de Raffinage
AT : Autorisation de travail
HC : Hydrocarbures
iii
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Association de Johny Chancel des Albinos de Brazzaville ...................................... 7
Figure 2 : Organigramme 2023 Green Services ........................................................................ 9
Figure 3 : Organigramme Green Services au sein de la CORAF ........................................... 10
Figure 4 : Casque de sécurité .................................................................................................. 12
Figure 5 : Détecteur à H2S ....................................................................................................... 12
Figure 6 : Lunettes de sécurité ................................................................................................ 13
Figure 7 : Combinaison de sécurité ......................................................................................... 13
Figure 8 : Gants de manutention ............................................................................................. 13
Figure 9 : Chaussures de sécurité ............................................................................................ 14
Figure 10 : Trousse de secours ................................................................................................ 14
Figure 11 : Structure chimique des hydrocarbures pétroliers. Tiré de (Colombano et al, 2008).
.................................................................................................................................................. 15
Figure 12 : Réception des sols contaminés ............................................................................. 19
Figure 13 : Epandage des boues .............................................................................................. 19
Figure 14 : Echantillon des boues d'hydrocarbures................................................................. 20
Figure 15 : Produits biodégradants ......................................................................................... 21
Figure 16 : Solution biodégradante ......................................................................................... 22
Figure 17 : Vidange du bassin ................................................................................................. 24
Figure 18 : plantation des vétivers .......................................................................................... 25
Figure 19 : Bon de validation .................................................................................................. 27
Figure 20 : Permis de travail ................................................................................................... 28
Figure 21 : Sensibilisation sur les types d’extincteurs ............................................................ 29
Figure 22 : Check-list mini chargeuse..................................................................................... 31
Figure 23 : Planning de nettoyage ........................................................................................... 33
Figure 24 : Extincteurs à poudre ............................................................................................. 34
Figure 25 : Géomembrane ....................................................................................................... 40
Figure 26: Réutilisation du sol ................................................................................................ 40
Figure 27 : Bocaux de prélèvement......................................................................................... 40
Figure 28 : Déversement des ergofito sur le sol traité............................................................. 40
Figure 29 : Bac de stockage des déchets d'hydrocarbure de la CORAF ................................. 41
Figure 30 : Dépôt des substances biodégradantes ................................................................... 41
iv
SOMMAIRE
INTRODUCTION .................................................................................................................... 1
ANNEXES ............................................................................................................................... 40
v
INTRODUCTION
La production à long terme et l’utilisation des dérivées pétrolières dans le monde ont causé une
large contamination des sols, des nappes phréatiques, des sédiments, des eaux surfaciques, et
de l’air. La nécessité de remédier à cette situation a permis la conception et le développement
d’un nombre important de technologies et de traitements.
Au Congo, les industries pétrolières utilisées par des entreprises comme CORAF, ENI,
TOTAL Energies ont connu un niveau de développement tel qu’elles sont à l’origine de la
production des déchets industriels profondément néfastes pour la santé publique.
Depuis le début de ses activités en 1982, la société CORAF qui a toujours stocké ses déchets
d’hydrocarbures sur son site dans une géo-membrane et sans traitement préalable causant ainsi
une pollution d’une partie de ses sols. Pour les besoins d’amélioration de protection de
l’environnement et de la santé humaine, en 2014, le Ministère des Hydrocarbures a
recommandé à la société CORAF, de se doter d’un centre de traitement écologiquement
rationnel de leurs déchets d’hydrocarbures qui parvenait à saturation. C’est dans cette
perspective que, la société CORAF s’est dotée en 2015 d’un centre de traitement biologique de
déchets, dont le maître d’œuvre est la société Green Services.
1
Spécialisé principalement dans le traitement éco-compatible des déchets en provenance des
procédés industriels et pétrochimiques, conformément aux normes actuelles en vigueur, elle
s’oriente également vers la promotion de la l’agriculture biologique.
Implantée depuis le 17 Avril 2013 à Pointe-Noire au Congo Brazzaville, Green Services fait
partie des entreprises incontournables du paysage congolais. Il importe de noter que c’est une
première en Afrique centrale qu’un centre traite les boues d’hydrocarburées de façon organique
en n’utilisant aucun enfouissement, ni incinération [1]. Et fort de cet atout, la firme s’est en
effet donnée pour but de séduire non seulement au niveau national mais aussi au niveau
international.
Le présent document s’intéressera aux traitements des déchets hydrocarburés provenant des
services de la CORAF et ses impacts associés. Plus spécifiquement, comment la société Green
services s’y prend pour gérer les sols pétroliers, les différentes étapes du traitement des boues,
les avantages de cette méthode de traitement, et le devenir de ces déchets après traitement.
Afin de rendre compte de manière fidèle et analytique les quatre mois passés au sein de Green
Services, il apparait logique de présenter au préalable l’entreprise et son secteur d’activité, puis
d’envisager le cadre du stage à savoir, la culture de Green Services, comme moteur dans la prise
de décision. Enfin, il sera précisé les différentes tâches et missions que j’ai pu effectuer et les
qualités professionnelles et personnelles que j’ai pu en tirer.
2
I. L’ENTREPRISE ET SON SECTEUR D’ACTIVITE
I.1. secteur : La protection de l’environnement
3
politiques écologistes apparaissent. A la fin des années 60, des pas significatifs pour la
protection de l’environnement été faits. La Suède est à l’origine de l’initiative pour la mise en
place d’une conférence mondiale des Nations Unies sur l’environnement. L’initiative avait pour
but de sensibiliser et définir les problèmes environnementaux qui nécessitent une coopération
internationale. L’Assemblée générale des Nations Unies adopte la résolution 2398 le 3
décembre 1968 qui prévoit la convocation d’une conférence mondiale sur le milieu
environnemental. S’ouvre alors une période de travaux préparatoires réalisée par les
gouvernements, les organisations internationales et les ONG pour aboutir, en juin 1972, à la
Conférence des Nations Unies sur l’environnement à Stockholm. Cette conférence est la
première d’une série de sommets appelés les Sommets de la Terre. Le deuxième sommet a eu
lieu à Rio en 1992 et le troisième à Johannesburg en 2002. Un quatrième est prévu à Paris en
2012.
La devise de la conférence de Stockholm était « une seule Terre ». Elle a rassemblé pas moins
de 6000 participants. 113 Etats y avaient participé, 700 observateurs y avaient été envoyés, 400
organisations non gouvernementales y étaient représentées et environ 1500 journalistes étaient
présents. A partir de ce moment, le thème de la protection de l’environnement devient une
préoccupation internationale.
A l’issue des discussions, la Déclaration de la Conférence des Nations Unies sur
l’Environnement, plus communément appelée Déclaration de Stockholm, fut adoptée le 16 juin
1972. Il en ressort la recommandation de créer, au sein de l’ONU, un secrétariat qui
centraliserait l’action en matière d’environnement et réaliserait la coordination entre les
organismes des Nations Unies ; le Programme des Nations Unies pour l’Environnement
(PNUE) voit le jour au cours de l’année 1972. Par ailleurs, la Déclaration de Stockholm pose
les fondements du concept de développement durable, qui sera consacré dans le Rapport
Brundtland des Nations Unies en 1987. Par sa résolution 2994 (XXVII) du 15 décembre 1972,
l’Assemblée générale a proclamé le 5 juin Journée mondiale de l’environnement en vue de
sensibiliser davantage l’opinion publique à la nécessité de protéger et d’améliorer
l’environnement [2].
La France en 2007, a été la première instance réunissant Etat, société civile, collectivités,
employeurs et salariés, pour protéger l’environnement [3].
Dans cette perspective des principaux enjeux environnementaux mondiaux, et en faisant un
bilan des engagements pris par les pays développés et par les pays en développement, les cartes
réalisées à partir de l’état des ratifications au début de l’année 2008 montrent que ces
conventions ont été ratifiées par la quasi-totalité des pays [4].
4
I.1.2. Le secteur économique aujourd’hui
Les enjeux environnementaux, tels que la pollution, les gaz à effet de serre et les changements
climatiques etc, ont pris une intensité croissante. Les pays les moins développés y sont
particulièrement sensibles du fait de leur faible résilience. Mais de nombreuses catastrophes
n’ont pas de frontières et le réchauffement de la planète concerne en premier chef les pays
industriels, et concernera fortement les pays émergents tels la Chine ou l’Inde quant à leur
cause, mais la terre entière quant à leurs conséquences [5].
En 2011, un sondage de l’ADEME paraissait, indiquant que les jeunes entre 15 et 18 ans
étaient plus sensibles et plus concernés par l’environnement. À cette époque, déjà 79 %
des jeunes interrogés estimaient que le réchauffement climatique était dû aux actions de
l’Homme, contre 68 % de la population en moyenne. Et 66 % pensaient déjà que les
conséquences du dérèglement climatique se feraient sentir sur les conditions de vie de
nombreuses populations, contre 52 % de la population globale… [6].
Aujourd’hui, les deux tiers des nouveaux textes législatifs en Europe proviennent des
règlements et des directives européennes, qui sont élaborés en fonction de critères
de développement durable. Ils portent notamment sur l'accès à l'information environnementale,
l'étiquetage environnemental, le droit du public et des marchés à disposer d'informations sur la
politique environnementale des grandes entreprises. Les divers ministères concernés
(hydrocarbures, environnement, etc.) ont doté le pays de tout un arsenal juridique (lois,
réglementations et textes) visant au traitement des boues et terres contaminées par les
hydrocarbures. Avec cette illustration, les chercheurs s’accordent à dire que la protection de
l’environnement regorge encore en son sein plusieurs secteurs d’activités économiques peu ou
pas encore exploités et pouvant déboucher à une possibilité à plusieurs métiers futuristes [6].
5
I.2. L’entreprise par rapport au secteur
Green Services est une société à responsabilité des droits congolais qui évolue dans le secteur
de la protection de l’environnemental et qui se spécialise dans le traitement biologique, le
nettoyage industriel et le service à l’environnement. Elle s’est implantée au Congo Brazzaville
plus précisément dans l’arrondissement 1 de Pointe Noire dans la 76 avenue Gustave Ondziel
au centre-ville, a réellement commencé ses activités en 2015 à partir de l’appel d’offre gagné
qui est son premier contrat. Elle qui a proposé une solution de Landfarming (bio remédiation),
traitement biologique des déchets via un consortium de bactéries, non toxiques, aptes à la
dégradation des hydrocarbures. Le traitement des boues a débuté en 2015. Ces bactéries
proviennent de la société BEA de la République de Saint-Marin.
En République du Congo, Antérieurement les déchets étaient soit incinérés, soit enfouis, ce qui
ne faisait que déplacer le problème sans l’éliminer. La bio remédiation ou traitement biologique
des boues hydrocarburées et des sols contaminés par les hydrocarbures s’avère être une
alternative pour éliminer les polluants toxiques des différents milieux naturels pour assurer une
protection de l’environnement durable. Cette méthode est approuvée par les instituts de
recherche de la République du Congo et de la République de Saint Marin.
6
I.2.2. L’entreprise aujourd’hui
Green Services est caractérisé au départ par un capital de dix millions de francs CFA
(10.000.000FCFA).
Dans les années 2021 celui-ci est passé à vingt-deux millions de francs CFA
(22.000.000FCFA) ;
Pour connaitre par la suite une augmentation par les associés à quarante et quatre
millions de francs CFA (44.000.000FCFA)
Elle est certifiée ISO 9001 vs 2015 ainsi que ISO 14001 vs 2015. Elle s’est aussi lancée dans la
recherche agronomique des cultures c’est le cas du Ricin, en collaboration avec ENI ; signé
pour le développement de la filière biocarburants dans les pays d’Afrique Centrale, le projet
devrait générer 90 000 emplois d’ici à 2030 dans ses engagements pour soutenir des initiatives
de transition énergétiques, et vise à établir une structure de recyclage des plastiques dont elle a
obtenu l’étude d’impact environnemental et social en sigle (EIES), mais aussi dans la vente des
matériaux pour l’environnement.
Dans sa politique RSE (responsabilité sociétale des entreprises), elle a réalisé un forage de
150m de profondeur pour donner de l’eau potable à la population environnante au bio centre au
village de Tandou Mboma ; aide l’association de Johny Chancel des Albinos de Brazzaville en
faisant venir une équipe de médecins étrangers pour effectuer des opérations sur le cancer de la
peau qui est une maladie très grave et nuisible qui touchant particulièrement les Albinos.
7
II. CADRE DU STAGE
II.1. Description et structure de l’entreprise et Organisme
La société GREEN SERVES compte aujourd’hui plus de 30 travailleurs qui sont répartis dans
les différents sites de fonctionnement de l’entreprise qui se présentent comme suit :
8
Figure 2 : Organigramme 2023 Green Services
9
II.2. Fonctionnement du service et description du cadre de réalisation du stage
superviseur HSE
manutentionnaires
10
Au sein Green Services, il est aisé de percevoir une interaction constante entre les différents
services décrits plus haut. Tous les chantiers de Green Servuces sont coordonnés par le
responsable HSE qui est en corrélation avec les chefs de site qui est le garant du Chantier. Le
département HSE est directement rattaché à la direction générale
Contenu du fait que mon stage a été exclusivement réalisé au département HSE de Green
Services du site CORAF. La description suivante détaillera uniquement cet environnement.
Le biocentre de la CORAF est sous la responsabilité de Green services ; supervisé par le chef
du département environnemental de la CORAF Mr Alain Mawa suivi de son adjoint Mr Géraud
Ossete en corrélation avec le chef de site de Green Services. La direction est celle qui coordonne
les travaux à effectuer en établissant des programmes, le chef du site est chargé du respect du
délai du programme mis en place ; le superviseur HSE coordonne toutes les activités
manutentionnaires de la société afin de garantir la santé et la sécurité des travailleurs ainsi que
la protection de l’environnement de travail; les manutentionnaires sont chargés d’exécuter les
différentes tâches qui leurs seront demandés. Au sein du site CORAF, toute activité pour être
exercée doit se voir délivrer un permis de travail liés à son activité. A la fin de chaque semaine,
une réunion est organisée avec la direction pour faire un débriefing et mettre en place un plan
d’action pour la nouvelle semaine à venir.
11
III. TRAVAUX EFFECTUES ET APPORTS DU STAGE
Pendant ce stage, j’ai eu l’opportunité de découvrir les avantages et les aléas du métier entant
superviseur HSE d’un site ; de découvrir le métier dans toutes ses facettes comme celui de la
manutention et d’autres activités connexes que j’ai eu à superviser. Avant de détailler les tâches
que j’ai eu à effectuer, il sied de souligner que l’entreprise m’a mis à disposition un certain
nombre d’outils pour mener à bien mes différentes tâches au sein du site.
Afin de mener à bien les différentes tâches qui m’ont été confiées, la société a mis à ma
disposition un certain nombre d’outils indiqués ci-après ; et ce conformément aux exigences de
la norme ISO 45001 vs 2015 et au code du travail congolais qui stipulent que :<< L’employeur
doit prendre toutes les dispositions ou mesures nécessaires ou utiles tendant à assurer la
prévention des risques professionnels.>>
Le casque de sécurité :
Sert à protéger la tête contre les chocs. Le code couleur
dans la CORAF est très important car il permet
d’identifier les responsabilités des utilisateurs. Pour le
service HSE, la couleur de référence est le rouge
12
Lunettes de sécurité :
Combinaisons de sécurité :
Gants en cuir :
13
Chaussures de sécurité :
14
III.2. Les missions du poste occupé
Au cours de ce stage, j’ai eu l’opportunité de découvrir le métier sous toutes ses formes, ce qu’il
apporte à Green Services, la satisfaction personnelle que j’ai pu en tirer et les difficultés
auxquelles j’ai pu faire face. Pour comprendre exactement de quoi il en retourne, je vous
propose une description détaillée de mes missions :
d’hydrogène (H), leur formule brute est CnHm [7]. Ils peuvent être classés en quatre familles
principales qui sont présentes en proportions variables selon leurs origines : les hydrocarbures
saturés (30 à 70 %), les hydrocarbures aromatiques et polyaromatiques (20 à 40 %), les
composés polaires (5 à 25 %) et les asphaltènes (0 à 10 %) [8], sont des produits chimiques très
importants pour l’humanité de par leur abondance ainsi que leurs potentielle en énergie [9].
Figure 11 : Structure chimique des hydrocarbures pétroliers. Tiré de (Colombano et al, 2008).
15
b) Le devenir des hydrocarbures pétroliers dans le sol
A la suite d’un déversement des hydrocarbures au niveau du sol, ceux-ci sont soumis à
différents processus d’altération physique, chimique et biologique qui vont déterminer leur
devenir dans le milieu [10]. Ceci étant, il n’est pas toujours évident de prédire avec certitude le
comportement d’un polluant au niveau du sol, car celui-ci est un grand système dynamique,
complexe, hétérogène et évolutif dans le temps. Ce dynamisme vivant, le plus souvent
caractérisé par des phénomènes abiotiques (évaporation, etc.) et biotiques (biodégradation, etc.)
dépendent beaucoup des propriétés intrinsèques du sol, des conditions environnementales, de
la composition chimique et des propriétés physiques des hydrocarbures. Les phénomènes
biotiques sont ceux qui participent majoritairement à la dégradation des hydrocarbures lourds
tandis que les phénomènes abiotiques agissent plutôt sur les plus légers [11].
Les produits pétroliers du fait de leurs utilisations massives, constituent l’un des groupes les
plus courants de contaminants organiques qui touchent le sol et les aquifères. Ces polluants
induisent des altérations écologiques, principalement la perte d’organismes clés d’une
communauté et la prolifération d’espèces opportunistes au sein des habitats affectés [9].
La contamination par les hydrocarbures peut affecter les propriétés physiques et chimiques du
sol comme la température et le pH ; elle provoque généralement un environnement anaérobique
en bloquant la diffusion de l’air dans les pores du sol et affecte ainsi les communautés
microbiennes qui y vivent et empêche l’infiltration d’eau qui est nécessaire à la croissance des
plantes [10].
Les hydrocarbures sont susceptibles d’induire l’apparition des cancers chez les organismes qui
leur sont exposés par inhalation, par ingestion ou par contact [12]. Les principaux
hydrocarbures carcinogènes sont représentés par les HAP, actuellement les effets
toxicologiques de tous les HAP sont imparfaitement connus ; toutes fois les données
expérimentales disponibles chez l’animal ont montré que certains HAP pouvaient induire
spécifiquement de nombreux effets sur la santé tels que les effets hépatiques, les systématiques
ou hématologiques immunologiques et des effets sur la reproduction ainsi que des effets
génotoxiques dans le cas du benzo [a] pyrène [9].
16
c) Décontamination des sols pollués aux hydrocarbures
La dépollution peut être mise en œuvre à travers quatre grands types de méthodes, associant
éventuellement la combinaison de plusieurs techniques ; les méthodes physiques, thermiques,
chimiques et biologiques qui peuvent être mises en œuvre ex situ (excavation des sols
contaminés et traitement "hors site" ou "sur site") ou in situ (décontamination sans excavation)
[9].
Il existe trois (3) approches possibles pour traiter les sols contaminés par les hydrocarbures
Les hydrocarbures volatils peuvent être traités par une simple aération du sol
(venting) [14] ;
Les sols contenant des hydrocarbures lourds peuvent être excavés et soit traités sur site
voie biologique, soit éliminé hors site [14] ;
Des confinements physiques peuvent être envisagés dans certains cas particuliers [14]
Il existe plusieurs techniques de traitement de sols pollués par les hydrocarbures. Nous nous
limiterons à ne présenter que le traitement biologique landfarming utilisé au sein de la CORAF
par Green Services.
d) Définition du landfarming
e) Principe du landfarming
Il consiste à étaler des sols pollués sur un support imperméable (géomembrane) sur une faible
épaisseur (40 cm) de grandes surfaces, ce qui permet une interaction entre la matrice polluée et
l’atmosphère. Le but est de favoriser l’aération et donc la dégradation aérobie et permet de
traiter plusieurs catégories de polluant :
- COV
17
- HAP
- Pesticides/ Herbicides
- TPH lourd et léger etc
Green Services dans son bio-centre reçoit de la part de la CORAF les déchets d’hydrocarbure
(essence, kérosène, gasoil léger et du fuel lourd) ainsi que les sables contaminés par les
18
hydrocarbures lors des procédés du raffinage. La livraison du brut au bio-centre se fait par
l’intermédiaire de la société RITA SERVICES. HSE contrôle et supervise la livraison, fait un
rapport au chef de site qui remontera par la suite l’information au niveau de la direction.
Le procédé d’épandage de boues consiste à étaler les sols pollués mélangées à du sable blancs,
à délimiter le bassin rectangulaire en quatre parcelles en quatre parcelles égales ; Ces boues
épandues à la surface du sol sont brassées à intervalles réguliers par des moyens mécaniques
pour créer et stimuler l’activité microbienne aérobie.
- Retournement de chaque parcelle à l’aide des pelles en acier, le sable de ces zones
délimitées sera ensuite bien homogénéisé. (Figure 13)
- Un bocal est attribué à chacune des parcelles
- Pour chaque parcelle le prélèvement se fait en faisant 5 petits prélèvements réalisés dans
chaque quart avec une pelle en acier. L’échantillon obtenu est ensuite conditionné dans
des bocaux en verre hermétiquement fermés. Enfin, une fiche de prélèvement spécifique
d’échantillonnage est rédigée, sur laquelle sont mentionnées la date et l’heure de
prélèvement. Les échantillons sont ensuite acheminés au laboratoire.
20
4. Réceptionner des substances biodégradantes
La livraison des produits de traitement du site de la CORAF se fait deux ou trois fois par mois
selon le besoin du traitement à faire. Le département supervise la réception et établit trois fiches
pour la traçabilité. L’une est remise au chef environnement de la CORAF, l’autre reste au
service et la dernière à la direction.
21
A : Bidon de la mélasse B : phosphore, urée, ergofito C : Aspersion de la solution
22
phosphore et le potassium du sol : Contrairement aux autres engrais azotés, elles
ne brûlent pas les feuilles. [15]
Risques identifiés :
Symptômes liés à l’utilisation :
Danger pour l’environnement : peut causer de l’eutrophisation dans les eaux de surface
confinées en cas de déversement massif. [15]
iii. Ergofito : C’est un groupe de 42 bactéries qui agissent comme médiateur naturelle
biologique de la terre. L’ergofito nettoie l’eau, restaure la nature, élimine les
odeurs, les hydrocarbures et est 100% naturel. Le groupe de bactéries s'occupera
des phosphates, des nitrates et des sulfites sous de nombreuses formes. Tous les
phosphates, l'azote et les sulfites seront utilisés par la bactérie pour construire sa
propre masse corporelle. Le reste sera décomposé en terre végétale et en CO2, ce
qui est bénéfique pour le système environnemental.
Risques identifiés :
Symptômes liés à l’utilisation :
23
- Ingestion : Peu probable. Aucun signe ou symptôme significatif ne permet de supposer
une nocivité quelconque à la suite d’une ingestion. [16].
Les mesures préventives existent pour tous risques identifiés lors des activités de Green
Services.
8. Vidange du bassin :
La procédure pour vider le bassin se fait uniquement après confirmation et vérifications de
l’IRSEN et la CORAF par le biais du ministère des hydrocarbures. Elle est faite par
l’intermédiaire d’un prestataire à l’aide d’une chargeuse, qui a pour but de déplacer le sol traité
dans le bassin et le déplacer dans les espaces affrétés par la CORAF pour la réutilisation de ses
sols.
24
9. Réutilisation des sols contaminés :
Les sols traités sont réutilisés au sein de la CORAF pour la plantation de certaines plantes mais
plus précisément des vétivers. Le vétiver est une plante multifonctionnelle. Elle présente de
multiples intérêts car elle peut être utilisée :
Le vétiver a également la réputation d’être une plante exceptionnelle pour fixer, assainir et
régénérer les sols.
25
10. Normes et réglementations sur le rejet d’hydrocarbure dans la nature :
Il y’a aucune norme au Congo qui nous permet de statuer sur l’état de pollution de ces sols. Des
pays comme le Québec, les Pays-Bas, les U.S.A ont déterminé des valeurs limites
d’hydrocarbures dans les sols. La valeur maximale acceptable est de 1000 mg
d’hydrocarbures/kg de sol dans certains Etats et de 800 mg d’hydrocarbures/kg de sol dans
d’autres. [17]
Dans son code d’hydrocarbure, la république du Congo l’Article 89 stipule ce qui suit: « Le
contracter, ses sous‐traitants et ses prestataires de service sont tenus de réparer les dommages
causés aux personnes, aux biens et à l’environnement sur le territoire de la République du
Congo du fait de leurs activités ».
Toutes les sociétés pétrolières doivent se conformer aux normes internationales et aux lois en
vigueurs dans leurs pays d’origine sur le seuil tolérable des rejets d’hydrocarbures dans la
nature ; Selon la norme internationale, le seuil acceptable est de 0,5% ; à ENI, le seuil en
offshore est de 40 ppm et en onshore est de 20 ppm ; quant à Total Energies, le seuil est de 500
ppm. Le Congo a aussi adopté la méthode de l’union internationale « du pollueur payeur ».
26
III.2.2.2. Signer les bons de validation de travail (AT), et le permis de travail
ii. Permis de travail : C’est un document élaboré par les entreprises afin de mieux
encadrer leurs activités et les risques inhérents. Il définit ainsi les tâches à
accomplir, les dangers associés et les mesures de sécurité à mettre en place. Dans
le site CORAF, l’inventaire des risques de chaque activité est réalisé par eux avec
le prestataire, et ensemble, mettent en place des mesures préventives. Le permis
de travail expire lorsque le prestataire fini son service de prestation.
27
A : Permis de travail à chaud B : Permis de travail à froid
C’est l’une des exigences des normes ISO dans son chapitre 7.3 qui dispose : « l’organisme doit
s’assurer que les personnes effectuant un travail sous son contrôle sont sensibilisées. »
Le quart de sécurité également appelé le toolbox meeting : est une démarche participative, basée
sur la communication et les échanges entre les employés, animée par le HSE.
Il s’agit en effet d’une réunion de quelques minutes (5-10 minutes) organisée une fois toutes
les semaines. C’est un outil qui permet à HSE de :
Pour un HSE, cette démarche fait partie de ses indicateurs clés de performance (kpi) car elle
permet d’évaluer l’efficacité de la sécurité au sein du site, et de mettre en place les actions
28
correctives adaptées aux écarts décelés « théorème du PDCA de Deming ». Elle améliore
également la sécurité du travail et réduit la fréquence des événements indésirables.
En ce qui concerne la création des informations documentées, j’ai mis au point dans notre site,
une check-list de mini chargeuse et un planning d’entretien mettant en jeu le mode d’entretien
et de décontamination du matériel après utilisation.
Durant mon arrivée au chantier de la CORAF, j’ai constaté qu’un nouvel employé était arrivé
deux semaines avant moi en tant que cariste (conducteur de la mini chargeuse), et exerçait dans
le site sans avoir une habilitation, document obligatoire pour les conducteurs engins exerçant
dans le secteur pétrolier. Cela s’explique par le fait qu’il n’avait jamais travaillé au paravent
dans le secteur pétrolier, mais juste dans le domaine du BTP.
29
Ma première mission envers ce nouvel employé fut, a) de procéder à la création d’une check-
list pour la mini chargeuse, suivi b) de la sensibilisation sur l’importance de la check-list et pour
finir, c) d’une demande exprimée à la direction pour que ce dernier subisse une formation du
module XIV vue d’obtenir une habilitation afin d’être conforme aux exigences de la CORAF.
Ce qui fut fait.
Les résultats obtenus par la check-list nous a permis de déceler plusieurs petites anomalies sur
la chargeuse, ce qui a eu pour conséquence, de nous éviter potentiellement des incidents et
accidents, de pouvoir également mettre en place un planning d’entretien de la mini chargeuse.
30
Figure 22 : Check-list mini chargeuse
31
ii. Planning d’entretien : c’est un programme que j’ai mis en place au sein de notre
site CORAF pour pouvoir non seulement entretenir le matériel après utilisation,
la santé et la sécurité des travailleurs, mais aussi des locaux. En effet, pendant des
opérations de dépollution, les équipements du personnel et le matériel sont
souillés par les polluants. Avant de quitter le chantier, ils doivent être
décontaminés pour :
Eviter de propager du polluant sur les zones épargnées (locaux)
Assurer un minimum de confort après chaque session de travail (transport, repas...)
Prolonger la durée de vie des équipements et du matériel,
Limiter la quantité de déchets de type industriels dangereux
Durant mes débuts de stage, les travailleurs se plaignaient de la durabilité que leurs outils de
travail, comme les pelles, brouettes, tuyaux qui mettaient généralement moins d’un an avant de
s’altérer ou prendre de la rouille. Après examen, j’ai fait le constat que la cause n’était pas la
qualité, mais le manque de nettoyage journalier des outils après des travaux dans les boues
d’hydrocarbures ; ce qui accélérait le processus de corrosion des outils. A ceci s’ajoute le fait
que certains travailleurs laissaient dormir parfois des outils dehors, comme des pelles, ce qui
ajouté au vent marin, la corrosion était en accélération croissante. Au début, les convaincre
qu’en nettoyant les outils après une utilisation journalière, était difficile ; mais avec de la
communication et de la sensibilisation sur l’hygiène et la sécurité au travail, les risques et les
conséquences, ils ont fini par s’y mettre.
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Figure 23 : Planning de nettoyage
,
33
III.3. Les tâches périphériques
Au cours de mon stage, j’ai pu effectuer des tâches qui se situent à la périphérie de ma fiche de
poste. Dès lors qu’elles m’ont permis de mieux comprendre l’ensemble des activités au site, il
paraît approprié de s’y attarder. Il s’agit de la supervision, de l’arrosage des vétivers, des
extincteurs et d’aide à l’entretien du biocentre :
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III.4. Apports du stage
Durant ce stage, j’ai beaucoup appris. Les apports que j’ai pu tirer de cette expérience
professionnelle peuvent être regroupés autour de trois idées principales : les compétences
acquises, les difficultés rencontrées et les solutions apportées ainsi que la vie en sociétés.
Durant ce stage, j’ai beaucoup appris. Les apports que j’ai pu tirer de cette expérience
professionnelle peuvent être regroupés autour de trois idées principales : les compétences
acquises, les difficultés rencontrées et les solutions apportées ainsi que la vie en sociétés.
Compétences acquises
Ce stage m’a permis de consolider le lien entre la théorie et la pratique ; plus principalement
sur les enjeux environnementaux auxquels se confrontent le monde actuellement.
Pendant ce stage, j’ai pu développer : l’esprit d’équipe, a) favorisé par la coexistence - on est
plus de dix- sur le terrain, avec des tranches d’âge allant des jeunes aux vieux. b) stimulé
comme un atout pour le maintien et la bonne cohésion du groupe, l’esprit d’écoute, le
leadership, la modération du stress, l’adaptabilité, et la communication.
Cet esprit d’équipe m’a également permis de mieux c) cerner les avantages du développement
durable, et le traitement biologique plus précisément, celui du landfarming ; mais aussi d)
pouvoir développer professionnellement un réseau.
Pendant le stage, j’ai également été confronté tout au début par certaines difficultés pour
lesquelles on finissait souvent par trouver les solutions. Il s’agit de ces quelques difficultés qui
suivent :
- Le temps d’adaptation. Quand je suis arrivé, je me suis installé au bureau qui m’avait été
affecté, avec mon ordinateur et un téléphone sans vraiment savoir quoi faire, car il n’y avait
plus de HSE au site ; donc personne pour m’orienter. Par conséquent, pour occuper mon temps,
je me suis mis à lire pendant ma première semaine, toutes les archives HSE du site. Je me dois
de dire aussi que mon stage ayant coïncidé avec une période ou le traitement biologique
commençait j’ai donc dû apprendre en regardant travailler les manutentionnaires et en leur
posant des questions. C’est ainsi que j’ai été emmené progressivement, à apporter des
modifications sur ce qui était moins bien ou mal fait, sur le site concernant la garantie de la
santé et la sécurité tant du site que des employés.
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La communication : Convaincre les employés de nettoyer leurs matériels de manutention
journalière après utilisations était un des sujets de préoccupation qui se posait sur le site. , Pour
y remédier, la solution que j’ai décidé d’utiliser fut d’animer un toolbox où j’ai parlé de
l’importance des employés et leurs implications dans la gestion du matériel ; les inconvénients
des résidus hydrocarburés sur la santé et la sécurité des hommes ; et les avantages d’une
décontamination afin que tout le groupe prenne conscience, mais ne pas avoir à considérer cette
tâche comme une corvée.
- Les disputes engendrées pour la répartition des tâches, parce que certains employés estimaient
que la répartition de certaines tâches était favorable aux uns, au détriment des autres, nous avons
dû mettre en place pour y remédier, un système de rotation lorsque l’activité ne rassemble pas
tout le monde. Et midi était l’heure retenue pour la rotation.
Observation : certaines difficultés ci-après, sont restées sans solution, elles concernent :
La vie en société a été très éducative. Au cours de ces mois passés dans le cadre de ce stage,
j’ai ainsi pu observer avec attention comment s’articule le management d’une société
environnementale, apprendre comment interagissent les différents départements de Green
Services. Par ailleurs, les relations humaines entre les différents employés de la société,
indépendamment de l’activité exercée par chacun d’eux, m’a beaucoup appris sur le
comportement à avoir en toute circonstance.
J’ai été très sensible au soutien mutuel exprimé par le personnel, envers ma modeste personne,
en me considérant comme l’un des leurs. Attitude qui s’est également traduite dans le travail au
quotidien par une solidarité que j’ai particulièrement appréciée notamment dans l’échange non
dissimulé dans les informations nécessaires à mon travail, du moins celles dont j’avais besoin.
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CONCLUSION ET PERSPECTIVE
Pour conclure ce rapport, il sied de dire que ce stage fût particulièrement valorisant et
enrichissant pour moi. Il m’a permis i) de découvrir le monde d’une entreprise située dans un
domaine de l’environnemental avec ses exigences, ii) de comprendre comment alterner le
travail en équipe et le travail en total autonomie et ainsi, mettre en application les acquis de mes
deux ans de formation HSE ; iii) d’engendrer un maximum d’expérience professionnelle pour
ma future carrière professionnelle.
Autres avantages tirés de ce stage : il m’a permis d’avoir des connaissances sur la pollution des
sols et l’importance de bien faire le choix sur le traitement des sols ainsi que les impacts des
hydrocarbures dans l’environnement et les mesures de sécurité associées, sur le code du travail,
sur le code des hydrocarbures ainsi que les normes et lois en vigueur en république du Congo.
Beaucoup de travail reste à faire au sein du Biocentre pour le traitement des déchets
d’hydrocarbures ; et au vu des déchets produits chaque année par la raffinerie, il est nécessaire
d’envisager l’augmentation de la capacité de traitement et élargir la surface du Biocentre.
« Pour s’améliorer, il faut changer. Donc pour être parfait, il faut changer souvent » Winston
Churchill. C’est dans cette perspective que je dirais que malgré le fait que Green Services soit
un pilier important de l’environnement, il y’a quand même des pistes à améliorer :
- Se doter d’un pH mètre au sein du biocentre CORAF pour que les employés suivent
l’efficacité du traitement, tout en contrôlant le pH avant, pendant et après celui-ci (le
traitement).
- Présence d’un HSE au sein du site
- Communication claire et précise entre le top management et les employés du site, car la
plupart se contente juste des tâches, mais ne connaissent pas la vision et les objectifs de
l’entreprise, la dimension même du bac de traitement et sa profondeur.
- Améliorer les conditions du bureau HSE.
- Installer la connexion internet pour encourager la recherche.
Les travaux de recherches ont été réalisés avec ma propre connexion.
Mais cela dit, je dirais que Green Services est dans la bonne voie lorsqu’on observe ses bienfaits
pour sa participation dans la protection de l’environnement, notamment par ses certifications
en ISO 9001 et ISO 14001.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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engrais-bio/
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conventions internationales sur l’environnement : état des ratifications et des engagements des
pays développés et des pays en développement.
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par le développement durable Revue internationale et stratégique 2005/4 (N°60).
[7] : Fattal P. (2008). Pollution des cotes par les hydrocarbures. Presse universitaire de Rennes
498p
[8] : Soltani M. (2004). Distribution lipidique et voies métaboliques chez quatre souches Gram
négatif hydrocarbonoclastes, variation en fonction de la source de carbone. Thèse de doctorat
de l’université de Paris. 284p.
[9] : AOUCI Nouara et KANOUN Safia (2020). Effet de la pollution du sol aux hydrocarbures
sur la germination, le taux de survie et la croissance de Pistacia lentiscus L. Mémoire de fin
d’études. Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou Faculté des Sciences Biologiques et
des Sciences Agronomiques
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[12] : Girard, J.C., Walter, C, Rémy, J.C., Berthelin, J. and Morel, J.L., (2005). Sols et
environnement. Dunod (Sciences Sup Coll.), 832 p
[13] : Solano S. F., Marchal R., Vandecasteele J.P.(2001). Biodegradation of gasoline in the
environment: from overall assessment to the case of recalcitrant hydrocarbons. Oil&Gas
Science And Technology-Revue D IFP Energies Nouvelles.56. (5): 479-498.
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SOLS POLLUES PAR LES HYDROCARBURES AU SEIN DE LA SOCIETE DE LA
CONGOLAISE DE RAFFINAGE (CORAF), MEMOIRE pour l'obtention du diplôme de
Master des Sciences et Techniques, UNIVERSITE MARIEN N’GOUABI Faculté des Sciences
et Techniques
[16] : https://blog.vegenov.com
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[17] : Lecomte P, (1998). Les sites pollués : Traitement des sols et des eaux souterraines.
Lavoisier, Tec et Doc. Paris, 204p
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ANNEXES
Figure 25 : Géomembrane
40
Figure 29 : Bac de stockage des déchets d'hydrocarbure de la CORAF
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