le Memento de l’Animateur

Deviens incollable !

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 MES INFORMATIONS
Prénom.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Nom.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

N° d’inscription. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Identifiant. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Mot de passe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Ce document est un mémento relatif aux Accueils Collectifs de Mineurs. Un outil

synthétique, lisible, aisé à utiliser et qui aborde l’essentiel des notions à connaître
dans le champ de l’animation volontaire. Il résulte d’un travail collaboratif amorcé par
la Ligue de l’enseignement de Provence Alpes Côte d’Azur.
Dans ce mémento nous nous sommes appliqués à répondre aux principales
questions que vous pouvez ou pourrez vous poser sur l’ensemble de la formation
BAFA. N’hésitez pas à le parcourir plusieurs fois, à le partager. C’est pour vous,
futurs animateurs et animatrices, que ce document a été réalisé. Il se veut être un
outil qui vous donne des repères tout au long de la formation. Il vous accompagnera
dans vos missions d’encadrement auprès des mineurs qui vous seront confiés.
Il n’est en aucun cas figé et peut être modifié. Il sera donc mis à jour régulièrement en
fonction des évolutions réglementaires et des questionnements adressés aux équipes.
Bonne lecture !

3
Objectif
BAFA !

4
 SOMMAIRE
Objectifs de la formation 6
Cursus 7
Stage pratique 8
La Ligue de l’Enseignement OCCITANIE 12

La Laïcité 14
Rôle de l’animateur 15
Connaissance de l’enfant 18
L’enfant et le jeu 26
Droits de l’enfant 28
Autorité, limites, sanctions et punitions 29
Maltraitance 31
Handicap 34
P.S.A.A.D.R.A.F.R.A. 36
Conduite de projets 40
Accueils Collectifs de Mineurs 42
Vie quotidienne 44
Bobologie 45
Conduites à risques 48
Petits Jeux à Risques 50
Règlementation 51
Responsabilités 52

Sites web 60
Lexique 62
Coordonnées D.R.J.S.C.S. D.D.C.S. 72
La Ligue de l’Enseignement dans votre département 73

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OBJECTIFS
DE LA FORMATION

LE BAFA : DÉFINITION
Le BAFA (Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur) est un brevet destiné à
permettre d’encadrer à titre non professionnel, de façon occasionnelle, des enfants et
adolescents en Accueils Collectifs de Mineurs. Le principal texte précisant ses
modalités d’organisation est l’arrêté du 15 juillet 2015. La rénovation du BAFA et du
BAFD vise à réaffirmer que ces brevets aient pour finalité de développer, dans le
cadre d’un engagement social et citoyen, une mission éducative temporaire en
Accueil Collectif de Mineurs.

LES 5 FONCTIONS ET LES 4 APTITUDES DE L’ANIMATEUR

Texte de référence : arrêté du 15 juillet 2015

Les fonctions Les aptitudes

La formation au BAFA a pour objectif de La formation BAFA a également pour
préparer l’animateur à exercer les objectif d’accompagner l’animateur vers
fonctions suivantes (...) le développement d’aptitudes lui
assurer la sécurité physique et permettant :
morale des mineurs, et en particulier de transmettre et de faire partager les
les sensibiliser, dans le cadre de la mise valeurs de la République, notamment la
en œuvre d’un projet pédagogique, aux laïcité ;
risques liés, selon les circonstances aux de situer son engagement dans le
conduites addictives ou aux contexte social, culturel et éducatif ;
comportements, notamment ceux liés à de construire une relation de qualité
la sexualité ; avec les membres de l’équipe
participer, au sein d’une équipe, à la pédagogique et les mineurs, qu’elle soit
mise en œuvre d’un projet individuelle ou collective, et de veiller
pédagogique en cohérence avec le notamment à prévenir toute forme de
projet éducatif dans le respect du cadre discrimination ;
réglementaire des accueils collectifs de d’apporter, le cas échéant, une réponse
mineurs ; adaptée aux situations auxquelles les
participer à l’accueil, la mineurs sont confrontés.
communication et au développement
des relations entre les différents acteurs
encadrer et animer la vie quotidienne
et les activités
accompagner les mineurs dans la
réalisation de leurs projets.

6
CURSUS

ÉTAPE 1
La session de formation générale
La session de formation générale vous permet d’acquérir les notions de
bases pour assurer les fonctions d’animation et dure 8 jours. La validation de
cette première session vous permettra d’obtenir la qualité d’animateur
stagiaire.
DATE :
18 mois

ÉTAPE 2
Le stage pratique
Le stage pratique doit permettre la mise en œuvre des acquis et
l’expérimentation. Il doit être réalisé sur une durée de 14 jours effectifs
minimum, en 2 séjours maximum dans un accueil collectif pour mineurs

30 mois
(ACM) déclaré DDCS. Le stage pratique doit être envoyé à la DDCS et
validée sur votre espace personnel pour accéder à la 3 ème partie. Durée
minimale d’une période : 4 jours. Accueil périscolaire possible pour 6 jours
effectifs maximum.
DATE LIMITE :

ÉTAPE 3
L’approfondissement ou la qualification
L’approfondissement : d’une durée de 6 jours, cette dernière étape vous
permet d’approfondir vos aptitudes à exercer les fonctions d’animateur sur
une thématique spécifique.
La qualification : d’une durée de 8 jours, la qualification vous permet d’ac-
quérir des compétences dans un domaine spécialisé : voile, canoë-kayak,
activités de loisirs motocycliste, surveillance de baignade.
DATE LIMITE :

L’évaluation
Dans une démarche d’auto-évaluation, vous pouvez établir un bilan personnel à
l’issue de chaque étape, pour préparer efficacement la suivante.
Le jury BAFA
Si toutes les étapes de votre formation sont validées favorablement, votre dossier est
transmis automatiquement au jury à la fin des 3 parties. Les jurys sont organisés, sur
chaque département plusieurs fois par an, par la DDCS.

7
STAGE PRATIQUE

D’une durée de 14 jours minimum, ce Au sein de la Ligue, vous pouvez

stage se déroule en séjour de vacances, déposer une offre sur le site ou contacter
accueil de loisirs, accueil de jeunes ou votre fédération départementale où vous
accueil de scoutisme régulièrement vous êtes inscrit à la formation générale.
déclaré. Il peut également se dérouler Lorsque vous avez trouvé une
dans un accueil de loisirs périscolaire opportunité de stage, renseignez vous
dans la limite de 6 jours effectifs ou 12 sur l’organisme (site internet, projet
demi-journées. Une journée correspond éducatif), prenez contact et rencontrez
à 6h minimum. Il doit s’effectuer dans votre directeur, demandez le projet
les 18 mois suivant le stage théorique. pédagogique.

DÉROULEMENT DU STAGE
COMMENT TROUVER UN
Le stagiaire aura le même rôle qu’un
STAGE PRATIQUE ? animateur BAFA. Ce stage consiste en
Votre recherche de stage pratique une mise en situation de stagiaire au
s’effectue comme une recherche de job cours de laquelle vous devrez mettre en
Étudiant. Il est préférable de commencer application les acquisitions théoriques de
les démarches dès votre entrée en la formation générale. Soyez attentifs
formation. aux responsabilités qui vous seront
Pour la rédaction de votre CV et lettre confiées pendant le stage, elles doivent
de motivation, une aide peut vous être vous permettre d’expérimenter toutes les
apportée par le BIJ ou la Mission Locale. fonctions d’un animateur. Vous devez
Contactez plusieurs organismes : être accompagné par le directeur.
mairies, associations, comités N’hésitez pas à susciter ou provoquer
d’entreprise, accueils de loisirs et de les rencontres formelles ou informelles
vacances. et des entretiens réguliers afin
Vous pouvez également répondre à d’échanger sur vos pratiques, faire part
une offre d’emploi ou de stage. de vos difficultés. Soyez humble,
Il est important de susciter l’intérêt du écoutez les remarques dans le but de
directeur pour votre candidature. progresser. À l’issue de votre stage
Imprimez et fournissez dans chacun pratique, le directeur de l’accueil formule
de vos envois votre certificat de une appréciation motivée sur votre
formation générale imprimé depuis votre aptitude à assurer les fonctions
espace personnel. d’animateur.

8
VALIDATION DU STAGE
À l’issue de chaque période de stage, une appréciation est formulée par le directeur
de l’accueil collectif de mineurs et transmise à la DDCS du lieu de stage pour
validation. Une copie papier de ce certificat pourra vous être délivrée par le directeur.

IMPORTANT
Évitez, tant que faire se peut, les
stages morcelés et privilégiez
les stages en continu à la quinzaine
ou à la semaine.
Vérifiez que votre stage pratique-
est régulièrement déclaré
par l’organisateur de l’accueil
auprès de la DDCS et que vous
êtes bien inscrit sur la fiche
complémentaire.
Ce stage peut être rémunéré
et se dérouler dans le cadre
d’un contrat d’engagement éducatif-
,d’un contrat de travail,
comme bénévole ou volontaire.
Demandez à l’organisateur
quel sera votre statut et, le cas
échéant, renseignez-vous sur
les conditions de défraiement
ou de rémunération.
Assurez-vous d’être néanmoins
couvert par l’assurance de votre
organisateur. Quoi qu’il en soit
un contrat doit exister (contrat
d’animateur au pair, de bénévolat-
, etc.).

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 MES NOTES
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LA LIGUE
DE L’ENSEIGNEMENT

Depuis plus de 150 ans, la Ligue de l’Enseignement a pour but, au service de

l’idéal laïque, démocratique et républicain, de contribuer au progrès de
l’éducation sous toutes ses formes. Reconnue d’utilité publique, elle est un
partenaire incontournable de l’École Publique : accompagnement à la scolarité
de groupes d’élèves, accompagnement de projets, outils pédagogiques pour
les enseignants, classes de découvertes, etc. Dans le domaine socioculturel,
elle fédère 27 000 associations... Dans le domaine sportif, elle inclut 2
fédérations : l’USEP et l’UFOLEP (sports en temps scolaire et extrascolaire).
Avec un important secteur vacances (Vacances Pour Tous), la Ligue permet
également à des milliers d’enfants, de jeunes et de familles de partir chaque
année en séjour. Enfin, elle possède une habilitation nationale de Ministère de
la Jeunesse et des Sports et organise de nombreuses formations: BAFA, BAFD,
CQP, BAPAAT, BPJEPS, etc.

12
UN MOUVEMENT D’ÉDUC’POP’
Permettre à chacun d’accéder, tout au long de sa vie, à l’éducation, la culture, les
loisirs et le sport afin d’exercer pleinement sa citoyenneté. Tel est le projet de la Ligue
de l’Enseignement depuis 1866. Aujourd’hui, la Ligue réunit des hommes et femmes
qui agissent au quotidien au sein d’un important réseau d’associations locales contre
les inégalités et les discriminations pour construire une société plus juste, plus
solidaire, fondée sur la laïcité comme principe du « vivre ensemble » et garant des
valeurs de la République.

NOTRE PROJET ÉDUCATIF

Voté en 2015, il repose sur ces 6 valeurs :

émancipation
laïcité
sociale

diversité solidarité
égalité engagement

démocratie citoyenneté

LA LIGUE DE L’ENSEIGNEMENT
RÉGION PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR
La Ligue de l’Enseignement est implantée sur tous les territoires et organisée sous
formes de fédérations départementales. La Ligue en région OCCITANIE regroupe les
fédérations de 13 départements autour d’actions communes, comme la formation des
animateurs et directeurs d’ACM.

13
LA LAÏCITÉ

Dans notre pays il existe plusieurs LA LAÏCITÉ

religions mais aucune n’est favorisée.
Chacune d’elle peut exprimer son Il n’existe pas de définition officielle de la
opinion. La loi permet aux religions de laïcité. On en répertorie des centaines.
s’organiser comme elles veulent. La laïcité est un principe, celui de la
Chacun a le droit d’écrire ou de dire séparation des Églises et de l’État. Le
mot « laïcité » fait référence à l’unité du
ce qu’il veut, dans le respect de la loi
peuple, en grec le mot « laos », et se
et des autres. C’est le principe de la
fonde sur trois exigences indissociables :
laïcité.
la liberté de conscience, irréductible à la
seule « liberté religieuse », qui n’en est
LA LIBERTÉ qu’une version particulière ;
Art. 4 de la Déclaration des Droits l’égalité de traitement de tous les
de l’Homme de 1789 citoyens quelles que soient leur
convictions ;
La liberté consiste à pouvoir faire tout ce la visée de l’intérêt général comme seul
qui ne nuit pas à autrui. Ainsi, l’exercice
raison d’être de l’État.
des droits naturels de chaque Homme
n’a de bornes que celles qui assurent La laïcité ne refuse donc pas les
aux autres membres de la société la religions, elle renvoie néanmoins leurs
jouissance de ces mêmes droits. Ces revendications à la sphère privée. Ces
normes ne peuvent être déterminées que revendications peuvent porter sur :
par la Loi. les pratiques religieuses
les signes et tenues vestimentaires
LA LIBERTÉ DE CONSCIENCE la nourriture
la santé
La notion de « liberté de conscience » est les activités
souvent mal comprise : elle ne se limite le calendrier et les fêtes
pas à la liberté de pensée, mais inclut
aussi la liberté d’expression. Ces
définitions mettent en lumière l’existence
de deux sphères distinctes :
la sphère privée : qui relève de l’intime
;
la sphère publique : dans laquelle la Dans le cadre de structures
liberté d’expression se voit imposer des laïques, tout prosélytisme religieux
limites légales au nom de la protection et/ou politique est interdit.
des libertés fondamentales ou des
personnes.

14
RÔLE DE L’ANIMATEUR

Je réponds aux
5 fonctions
de l’animateur. Ma démarche
éducative
Je suis conscient(e)
est en cohérence avec
de ma mission éducative.
le projet pédagogique
Je transmets des
et le projet éducatif.
valeurs. Mes animations sont ludiques,
éducatives et adaptées
à l’âge et aux besoins

du public.
Je veille et
je contribue à
l’épanouissement de
l’enfant. Je crée un espace Je suis disponible
ludique et prévenant où à chaque instant, réactif.
l’enfant se sent bien et prend Je m’adapte aux situations
plaisir à jouer. Je suis une en toute conscience
référence immédiate, un de mes limites.
repère pour chaque J’ai la volonté de me
enfant. perfectionner.

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 MES NOTES
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CONNAISSANCE DE L’ENFANT

Peut-être

Mais

Non?

Et si...

Un être global
L’enfant a ses propres besoins, en fonction de son âge, de sa propre évolution. Il
n’est pas morcelable : le développement physiologique, psychologique, social,
affectif, culturel, forme un tout indissociable, l’évolution de l’un dépendant de tous les
autres.
Un être qui n’appartient qu’à lui-même
L’enfant ne peut être considéré comme un bien de l’adulte. Il a des droits (cf.
Convention Internationale des Droits de l’Enfant). Il a le droit notamment, au respect
de sa personne en fonction de ses besoins et de ses différences (physique,
religieuse, origine sociale, etc.).
Un être social
L’enfant naît, grandit et vit dans un milieu agissant. Il se transforme dans un tissu de
relations aux autres. Il évolue en prenant en compte l’ensemble des situations
physiques, affectives, morales et intellectuelles qu’il perçoit. Il vit différents systèmes
de relation (famille, école, amis, centre de vacances, etc.). Il est donc important qu’il
se repère dans un cadre de vie
.

18
LES 3-6 ANS
Développement physique
Acquisition de bases très nombreuses
en fonction des individus.
et diverses.
L’enfant découvre progressivement, Les petits disposent d’une capacité de
explore et exploite les possibilités (et les concentration limitée (15 min. max.).
limites) de son corps. Ils n’appréhendent pas la notion de
Amélioration de l’équilibre, de la temps ni d’espace.
locomotion, de la dextérité. Développement
Latéralisation et coordination en
acquisition progressive (complète vers 6
social/affectif
ans). Il ne joue pas encore avec les autres, il
Dominance latérale marquée avant 3 joue seul à côté des autres. Il crée ses
ans. propres règles.
Grand besoin de mouvement : Sa recherche va principalement vers
multiplication des exercices, exploration l’adulte.
de l’environnement. L’égocentrisme et l’instabilité du
Plus largement, il va développer ses 5 caractère constituent un obstacle à la
sens. socialisation.
Gros besoin de sommeil et de repos Vers 4-6 ans :
(environ 12h30 vers 3 ans). Il se fatigue La différence entre les filles et les
vite mais récupère vite. Il ne gère pas sa garçons va s’affirmer.
fatigue. Apparition de la pudeur.
Importance du doudou (qui est un lien
Développement intellectuel vers l’univers familial).
Période de découverte. Il fait pour la Besoin de tendresse.
« première fois ». Premier âge
questionneur (l’âge du « c’est quoi, ça
? »).
Acquisition du langage, passage de la
Jeux
pensée intuitive à la pensée réfléchie. Univers magiques et merveilleux,
Période de la crise d’opposition (l’âge univers de la ferme, jeux
du « non ») : affirmation de soi (entre 3 et symboliques (« on dirait que... »).
4 ans), puis période d’imitation (jeux Grande importance des coins
symboliques). (coin voiture, coin dînette, etc.).
À partir de 4 ans, le raisonnement Jeux de motricité.
s’élabore. Jeux de mimétisme (jouer à la
Accède à la maîtrise des différences maîtresse, etc.).
et des ressemblances.
Le développement du langage varie

19
LES 6-9 ANS
Développement physique Développement
Croissance rapide, affinage au niveau social/affectif
sensorimoteur. Période de socialisation. Les jeux à
Amélioration de la dextérité et de la règles participent à l’apprentissage de la
précision. vie en société.
Prise de conscience du schéma L’enfant intègre petit à petit les valeurs
corporel. morales de l’adulte.
Besoin de tester ses possibilités. Se Affirmation de la personnalité.
dépense beaucoup. Apparition du « meilleur copain ».
Période dite de latence. Séparation garçon/filles dans leurs choix
Les besoins en sommeil diminuent. d’activités de jeux. Apparition du leader.
Apparition ou accroissement des Goût du risque.
différences entre les filles et les garçons.
Premières dents qui tombent.
Développement intellectuel Jeux
C’est le passage de l’imaginaire au Jeux d’équipe, à règles
concret. simples : jeux de classification, de
L’enfant a donc besoin de rêver, sériation, jeux faisant appel à des
créer, explorer, manipuler, imiter opérations numériques ou à
(notamment l’adulte). raisonnement concret, histoires,
Il développe ses capacités à lire, activités de découvert,
écrire, compter.
expérimentations, activités
Passage au raisonnement logique.
manuelles et d’expression.
Il aime mener ses projets à leur terme
Notion de compétition.
(construction).
Augmentation de la capacité
d’attention.
Grande curiosité, soif de comprendre.
Notion de bien et de mal.

20
LES 9-12 ANS
Développement physique Développement
Ralentissement de la croissance, social/affectif
l’enfant grandit moins vite qu’entre 6 et 8 Besoin d’une référence, un modèle
ans, ce qui fait que l’enfant est à l’aise auquel se comparer.
dans son corps. Vie sociale intense. Grande importance
Très dynamique. de la « bande ».
Il aime les activités physiques, les Les garçons et les filles ont toujours des
jeux de plein air, et a besoin d’espace. centres d’intérêt différents.
Apprentissage et acquisition rapide de Découverte du sexe opposé.
nombreux automatismes. Début du rejet des normes adultes.
Il se fatigue car il a du mal à canaliser
son énergie (il a néanmoins la capacité
de « dépasser » sa propre fatigue).
Jeux
Développement intellectuel Jeux tactiques, de ballons, projets
L’enfant prend conscience de la à plus long terme, l’activité a un
notion de «temps» (succession sens.
d’événements, simultanéité, intervalles Préparation de l’activité, grands
entre deux événements, etc.). jeux.
La pensée logique est complètement
aboutie. Il acquiert l’esprit critique.
Il a une vue plus générale des choses.

21
LES 12-15 ANS
Développement physique problème malgré l’intérêt que chacun
porte à l’autre.
Bouleversement physiologique.
Phase pré-pubère : période de Se rassure à l’intérieur du groupe. A
croissance par bonds successifs, au besoin de plaire.
Période d’anxiété et d’instabilité, due aux
niveau de la taille et du poids.
transformations physiques.
Développement des organes
Identification très forte, recherche d’un
génitaux, apparition des règles.
modèle.
Apparition des caractères sexuels
Recherche de la vie hors des cadres
secondaires.
antérieurs (école, famille).
Le décalage entre filles et garçons
Fuite dans la rêverie et l’imaginaire.
s’affirme chaque jour en peu plus.
Besoin d’un(e) confident(e), période des
Energie limitée, fatigue rapide.
Difficultés motrices : gestes gauches, amitiés durables.
maladresse.
Développement intellectuel
Jeux
Avènement de la pensée abstraite et
Jeux symboliques permettant
de la logique formelle (libération vis-à-vis
à chacun de s’affirmer à l‘intérieur
du concret et de l’actuel).
du groupe.
Raisonnement hypothético-déductif.
Capacité à se projeter dans l’avenir. Sport et compétition.
Esprit de contradiction. Recherche du Jeux de stratégie, jeux de
société.
pourquoi.
Jeux sportifs, jeux d’opposition.
Développement
social/affectif
Le jeune affirme un peu plus sa
personnalité. Il a besoin d’indépendance
et se détache de la vie familiale.
L’entente entre les deux sexes pose

22
LES 15-17 ANS
Développement physique (pas forcément vraie) et de la façade
Petit à petit, ralentissement puis face aux autres.
achèvement de la croissance. Le corps Période d’anxiété et d’instabilité du aux
va prendre ses caractères définitifs. transformations physiques, à sa position
Les transformations ne s’effectuent dans la société.
pas en même temps pour tous les Besoin d’amour sexué et sensuel,
adolescents (décalage garçons/filles, d’amitiés solides et d’indépendance
mais aussi différences du rythme totale.
pubertaire à l’intérieur de chaque sexe). Maladresse dans le rapport garçons/
filles.
Développement intellectuel Fuite dans l’imaginaire.
Notion de liberté.
Affirmation intellectuelle.
L’adolescent s’adonne à toutes sortes
de constructions théoriques et
philosophiques. Jeux
Possibilité de se représenter ce qu’on
Importance de la musique, de la
n’a pas vécu directement. danse, et toujours des jeux
Développement d’adresse,de rapidité,
d’observation. Jeux relationnels
social/affectif
et sensitifs impliquant la
Passage du statut social de l’enfant confiance en l’autre.
au statut social de l’adulte. Besoin de temps libres.
Construction de l’image de soi-même

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 MES NOTES
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L’ENFANT ET LE JEU

Définition
« Le jeu est une activité volontaire accomplie dans certaines limites fixées de temps et
de lieu, suivant une règle librement consentie mais complètement impérieuse,
pourvue d’une fin en soi, accompagnée d’un sentiment de tension ou de joie et d’une
conscience d’être autrement que dans la vie courante .»
J. Huizingua, historien néerlandais et auteur de Homo Ludens, 1938.
Apprentissages fondamentaux
Jouer est indispensable à la construction de l’enfant et à son intégration dans la
société. Le jeu est le prétexte pour l’acquisition des apprentissages fondamentaux :
Le savoir : le jeu avec l’adulte est une occasion unique d’apport de connaissances
dans tous les domaines.
Le savoir-faire : La pratique, la mise en œuvre et le geste.
Le savoir-être : Apprentissage d’un comportement lui permettant de s’intégrer
dans le monde à travers le respect des règles.

LES APPORTS DU JEU POUR L’ENFANT

Le jeu enrichit globalement la croissance de l’enfant et favorise l’apprentissage.
Il construit le fondement des compétences intellectuelles, sociales, physiques et
affectives nécessaires pour réussir à l’école et dans la vie.
Le jeu a un rôle dans la construction de la personnalité. À travers les différents
types de jeux qu’il aura exercés, le jeune enfant construira au fur et à mesure sa
personnalité, en s’affirmant de plus en plus face aux autres, forgeant ainsi son
identité.
Le jeu participe à la construction du savoir. Il se présente souvent comme un
problème à résoudre ou un comportement à améliorer. L’enfant y est actif et se
construit ses savoirs. Le jeu est un comportement exploratoire.
Le jeu est facteur de socialisation. Il est un processus d’interaction entre l’enfant
et son milieu. Le groupe de jeu va briser le comportement égocentrique du jeune
enfant en lui faisant prendre conscience qu’il se situe par rapport aux autres et les
autres par rapport à lui.
Le jeu est source de motivation. Dans le jeu, l’enfant est actif : il est mobilisé et
tombe donc moins vite dans la lassitude et l’ennui. L’enfant éprouve du plaisir en
jouant.
Le jeu et l’imaginaire. Ils sont étroitement liés. Le premier a pour support le
second. Le jeu propose des ruptures avec le réel, les contraintes de l’entourage de
l‘enfant ou encore ses angoisses et suppose donc un pouvoir de liberté créatrice.

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Différentes postures de l’animateur
Le « faire jouer » : l’animateur propose une activité, l’organise, en expliquant les
règles, apporte le matériel nécessaire. Il impose à l’enfant les règles du jeu, les règles
d’une partie de cache-cache par exemple.
Le « donner à jouer » : l’animateur met à disposition un cadre, du matériel pour
susciter des idées de réalisation spontanées chez l’enfant.
Le « laisser jouer » : l’animateur est en retrait. Il n’impose rien à l’enfant qui est
laissé « maître » de son jeu.
Le « jouer avec » : l’animateur joue avec l’enfant, un moment de partage.
Différents types de jeux*

*Liste non exhaustive.

Privilégiez certains types de jeu en fonction des caractéristiques de votre public. Tous
ces jeux ont un point commun : la notion de plaisir !

27
DROITS DE L’ENFANT

Le 20 novembre 1989, l’ONU adopte EXTRAITS

à l’unanimité le texte de la Convention DE LA CONVENTION
relative aux Droits de l’Enfant. Tous les INTERNATIONALE
États ou presque y ont adhéré, faisant de
ce document le traité des Droits de
DES DROITS DE
l’Homme le plus largement ratifié L’ENFANT Art. 28
(Excepté la Somalie et les États-Unis).
L’enfant a le droit à l’éducation basée
La Convention est un ensemble de sur l’égalité des chances.
normes et d’obligations universellement
Art. 31
acceptées et non négociables. Elle
définit des droits et des libertés L’enfant a le droit aux loisirs et de
essentielles fondées sur le respect et la participer librement à la vie culturelle et
dignité et de valeur de chaque individu. artistique.
Ces droits fondamentaux participent au Aujourd’hui en France, il existe une
développement harmonieux de chaque justice spécifique pour les mineurs qui
enfant et le protège en matière de santé, protège en cas de danger ou les
d’éducation et de services juridiques, sanctionne en cas d’acte délictueux.
civils et sociaux. Comme pour les adultes, les droits des
enfants sont associés à des devoirs :
L’ENFANT A DONC LE DROIT D’ÊTRE
respect de l’autre, des institutions, et
ÉDUQUÉ, SOIGNÉ, DE S’AMUSER, plus globalement de la Collectivité au
D’APPRENDRE ET DE S’EXPRIMER. sens large.

À RETENIR
Le 20 novembre est la date
anniversaire de la Journée
Internationale des Droits de
l’Enfant, c’est aussi l’occasion de
célébrer cet événement.

À SAVOIR
L’UNICEF est garant de
l’application de la convention.
www.unicef.org

28
AUTORITÉ, LIMITES,
SANCTIONS ET PUNITIONS

L’AUTORITÉ
Avoir de l’autorité, ce n’est pas être autoritaire.

AUTORITÉ
Ascendant grâce auquel quelqu’un se fait
respecter, obéir et écouter. Ensemble de qualités
par lesquelles quelqu’un impose à autrui sa
personnalité et sa volonté.
AUTORITAIRE
Qui use de toute l’autorité qu’il
possède sans s’imposer de limites ;
qui ne supporte pas la contradiction.

La question de l’autorité est permanente chez tous les animateurs et animatrices.

Elle se traduit de manières diverses :
établir un cadre juste et adapté, sans être dans un rapport de force ;
mettre en place des règles de vie et défendre en même temps les idées de
participation et de démocratie ;
se faire respecter en tant qu’animateur ou animatrice, tout en respectant l’enfant.

LES LIMITES
Les limites sont définies par le cadre éducatif, le cadre spatial et le cadre temporel.
Elles vont donner à l‘animateur et l’animatrice un cadre nécessaire pour avoir de
l’autorité sans s’imposer personnellement.
Établir des règles de vie
Les règles de vie vont garantir ce que l’on peut ou ne peut pas faire dans les
différents espaces, aux différents moments de la journée, dans nos relations avec les
autres enfants et avec les autres adultes. Elles doivent être mises en place dès le
début de l’intervention, du séjour, de l’accueil. Il faut privilégier les formulations
positives. Par exemple « dans la cour, je peux prendre un ballon et le remettre lorsque
j’ai terminé de jouer avec », « on a le droit de ranger le ballon ».

29
Négocier les règles avec les enfants
Certaines règles de vie sont imposées afin de garantir le cadre de base : règles de
respect des uns et des autres, règles éducatives spécifiques, etc. D’autres règles
peuvent être établies en concertation avec les enfants afin de co-construire le
fonctionnement de leur centre, donc de mieux le respecter. De plus, les règles
peuvent évoluer dans le temps en fonction du comportement des enfants.

LES SANCTIONS

PUNITION
SANCTION
La punition est la peine subie par quelqu’un, elle
La sanction est la conséquence du non-respect
sous-tend une contrainte. Ses synonymes sont
d’une règle
châtiment, correction.

Une sanction pertinente implique qu’un lien doit exister entre le contenu de la
sanction et les effets de la transgression. Une sanction cohérente signifie qu’il y a une
échelle de proportion entre la transgression et le niveau de réparation. Discuter en
équipe des sanctions possibles est le meilleur moyen d’être juste et cohérent vis-à-vis
des enfants. Cela contribue à garantir la sécurité affective de l’enfant, et son
intégration dans le groupe.

30
MALTRAITANCE

L’animateur doit veiller au bien-être de chaque enfant, il est garant de sa sécurité

physique et morale.
L’enfant « maltraité » ou en danger est celui qui est victime de mauvais traitements,
notamment de violences physiques, sévices sexuels, négligences lourdes, cruauté
mentale, ayant des conséquences graves sur son développement physique,
psychique et émotionnel.
Il existe ainsi 4 formes de maltraitance pour lesquelles il faut
rester vigilant :
Physique : se manifestant par des traces de coups, griffures, morsures, brûlures,
hématomes, fractures répétées, claques, enfant secoué.
Psychologique et émotionnelle : isoler un enfant sans lui expliquer, avoir peur de
la nuit, troubles du sommeil, humiliation, moquerie.
Sexuelle : abus et attouchements.
Négligence : ne pas s’assurer du bien-être quotidien de l’enfant (hygiène et
vestimentaire), refuser continuellement les besoin d’un enfant réclamant à aller aux
toilettes ou de la nourriture trop souvent.
Procédure de signalement
Dans l’hypothèse où la maltraitance est liée à la structure d’accueil, en référer au
directeur et/ou à l’organisateur ou le producteur de séjour qui alertera la DDCS.
Comment procéder ?
Le signalement de mineurs en danger, incluant les enfants
maltraités et les enfants en situation de risque, constitue une
obligation légale, à charge de tous les citoyens. Le numéro dédié
est le 119.

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 MES NOTES
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HANDICAP

Un enfant porteur d’un handicap est une enfant comme les autres. Il aime découvrir,
jouer, être en groupe et en société.

Accueillir un enfant porteur de handicap lui permet de s’épanouir dans la diversité,

à partir du moment où la différence n’est pas source d’angoisse et que la sécurité
affective et matérielle soit garantie. En complément de l’école, les accueils collectifs
de mineurs représentent un espace d’apprentissage et de socialisation important.

Avant l’accueil de l’enfant, il faudra veiller à prendre en comptes les conseils des
parents et consulter le PAI (Plan d’Accueil Individualisé) mis à disposition. L’équipe
tout entière est concernée par cet accueil, chacun des membres doit s’assurer du
bien-être de l’enfant.

Certaines structures nécessitent le renforcement d’un aménagement adapté en

fonction du handicap de l’enfant. Si cet aménagement vous semble insuffisant,
n’hésitez pas à en parler à votre directeur.

34
LES BESOINS DE L’ENFANT RECOMMANDATIONS

Être reconnu comme un enfant Observer l’enfant ou le jeune

à part entière au sein du groupe. mineur pour être en mesure de
Vivre des situations favorisant prendre en charge ses besoins
son autonomie et adaptées à ses spécifiques.
capacités. Proposer des animations
Participer à des activités. créatives adaptées, qui puissent
Être respecté. prendre en compte ses capacités
Besoin de stabilité. (son rythme de la journée).
Se sentir en sécurité physique Respecter les normes et les
et affective. Par exemple, qu’il règles de sécurité.
veille à ce qu’il ne soir pas l’objet Exprimer ses questionnements
de moquerie des autres enfants. et les difficultés rencontrées dans
leurs relations auprès du jeune
mineur handicapé.

Être en confiance avec l’équipe Être en confiance avec l’équipe

d’animation. d’animation.
Besoin d’un référent. Besoin d’un référent.

Partager un temps de vacances Mettre en œuvre des actions

ou de loisirs comme et avec tous permettant de répondre à l’attente
les enfants. de l’enfant et de ses parents.
Se mesurer par rapport aux
autres, aux règles.
Prendre du plaisir.

35
P.S.A.A.D.R.A.F.R.A.

P COMME PRÉPARATION
Faire un état des lieux
Quel est le public, ses particularités ?
Quel environnement ?
Quelles sont les contraintes (terrains, zones, dangers, pentes, etc.) ?
Définir des objectifs
Que souhaite-t-on transmettre aux participants ? Du divertissement, du dépaysement,
des valeurs de groupe, un développement de capacités, de l’entraide, de la
compétition, de la dépense physique, etc.
Incontournable
Concevoir un thème et la trame du jeu ? Parfois, le jeu découle du thème, parfois
c’est l’inverse.
Définir les rôles de chacun.
Réfléchir à la répartition des participants. S’il y a des équipes, se mettre d’accord
sur leur composition et pourquoi.
Lister au fur et à mesure ce qu’il y a à faire.
Se répartir les tâches et travailler en équipe.
Utiliser la suite PSAADRAFRA pour structurer la préparation.

S COMME
SENSIBILISATION
Phase pré-animation
C’est une phase qui se déroule AVANT l’animation en elle-même : la veille, quelques
heures avant, durant la semaine avec un nouvel indice chaque jour, etc.
Objectifs
Créer l’envie de participer à cette animation. Susciter l’intérêt, motiver.
Transmettre les informations importantes : jour, heure et lieu de RDV. Lancement
de l’imaginaire (intrigue), tenue particulière si besoin, etc.
Supports possibles
Écrit : affiche, lettre, e-mail, journal, colis, invitation, etc.
Oral : annonce radio, coup de fil, saynète, etc.

36
 A COMME AMÉNAGEMENT
C’est une phase à ne pas négliger pour transporter les joueurs dans l’imaginaire.
Sécuriser aussi les lieux : les choisir, les repérer, les délimiter, neutraliser les
éventuels dangers.
Organiser la mise en place matérielle de l’aménagement : qui s’en occupe ? quand
?

A COMME ACCUEIL
L’accueil, c’est la prise en charge du groupe et le lancement de l’animation :
Qui accueille le groupe ? Où ? Quand ?
Comment le jeu débute-t-il ? Qui explique les règles ?
S’assurer que tout le monde est là, voit ce qu’il se passe, entend et comprend.

D COMME DÉROULEMENT
C’est le corps de l’animation. La composition du groupe et la gestion de l’espace :
Le groupe peut évoluer entier, ou être composé d’équipes, ou encore les joueurs
évoluent individuellement.
Y-a-t-il déplacement dans l’aire de jeu ? Si oui, comment l’organiser ?
Définir les activités proposées, sans perdre de vue le respect du matériel, les
contraintes et les objectifs fixés.
Penser à l’articulation entre les différentes activités.
Lier tout cela à l’histoire.
Quelles-sont les fonctions de chaque animateur durant le jeu ?

R COMME RYTHME
Le rythme doit monter crescendo au début de l’animation, pour atteindre le
sommet durant la phase centrale du déroulement, et redescendre (retour au calme)
en fin d’animation.
Cette courbe est à adapter aussi aux objectifs fixés.

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 A COMME ANIMATION
C’est le côté théâtral, la tenue du personnage.
Chaque animateur a un rôle bien défini et ne doit jamais en sortir.
Prévoir la sécurité, l’encadrement permanent du groupe.

F COMME FIN
Comment se finit le jeu ? Quand une équipe a trouvé le trésor ? Quand le gong
retentit ?
Que se passe-t-il à la fin du jeu ? Comment est fat le retour au calme ? comment le
groupe est accompagné vers le retour à la réalité ?
Et si une équipe termine en avance ?
Et si le trésor n’est jamais trouvé ?
Et si le temps passe trop vite et qu’on doit terminer le jeu alors que l’énigme n’est
pas résolue ?

R COMME RANGEMENT
Remettre les lieux en l’état initial
Ranger le matériel utilisé.
Qui le fait ?
Quand ?

A COMME ANALYSE ET ÉVALUATION

Analyser son action, c’est mettre en évidence les points forts et les points à
améliorer. C’est mettre l’accent sur ce qu’il y aurait à rectifier lors d’une prochaine
animation.
C’est le point de départ pour progresser.

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 MES NOTES
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CONDUITE DE PROJETS

LA PYRAMIDE DES PROJETS

Voici la pyramide des différents projets que l’on peut rencontrer dans le domaine de
l’animation. Ceux-ci sont indépendants mais répondent communément à une
transversalité dans les actions.

Projet éducatif
Élus, maires, responsables d’associations, etc.
Projet pédagogique
Directeur (+ animateurs pour la partie fonctionnement
de la structure).
Projet d’animation
Un groupe, une équipe d’animation
= plusieurs séances.
Projet d’activité
Un animateur
= 1 séance.

L’équipe de direction d’une structure peut demander un projet d’animation ou

d’activité par écrit. Si pour les animateurs leurs projets sont clairs dans leurs esprits,
ceux-ci doivent être formalisés et rédigés afin que toute personne puisse en prendre
connaissance et en comprendre son articulation de manière claire et précise.

40
LES ÉTAPES D’UN PROJET D’ANIMATION
Phase 1 : la collecte d’information
Les objectifs du projet pédagogique.
Les caractéristiques du public (âge, nombre, besoins, particularités, envies, etc.).
L’environnement (ville, campagne, mer, montagne, etc.).
Les moyens (humains, matériels, locaux, financiers, etc.).
Phase 2 : la concrétisation de l’idée
Définir les objectifs de mon projet (fil conducteur pour les animateurs).
Définir les critères d’évaluation du projet.
Choisir un thème (fil conducteur pour l’enfant).
Identifier différents types d’activités ou d’actions permettant la mise en place du
projet par ordre logique et progressif pour répondre aux objectifs définis.
Identifier les rôles de chacun.
Organiser le projet dans le temps, faire un échéancier.
Lister le matériel nécessaire (ce que j’ai, ce que dois me procurer).
Phase 3 : La mise en œuvre du projet
L’animateur accompagne les enfants et les jeunes dans la réalisation des activités
et des actions.
L’animateur veille au bon déroulement du projet et réajuste si nécessaire.
Phase 4 : la fin du projet
Mettre en valeur la production ou l’action de l’enfant.
Évaluer le projet en fonction des critères d’évaluation définis en amont.
Reprendre les objectifs fixés et déterminer leur degré d’atteinte.
Refaire un lien avec les objectifs du Projet Pédagogique pour savoir si le projet y a
répondu.

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ACCUEILS COLLECTIFS DE MINEURS

AVEC HÉBERGEMENT SANS HÉBERGEMENT

Accueil de Loisirs Accueil de Loisirs
à partir de 7 mineurs 7 à 300 mineurs
sur une durée de 4 nuits minimum 2h/jour minimum sur une durée de
Encadrement : 14 jours et plus
- 6 ans : 1 animateur pour 8 enfants Encadrement extrascolaire :
+ 6 ans : 1 animateur pour 12 enfants - 6 ans : 1 animateur pour 8 enfants
+ 6 ans : 1 animateur pour 12 enfants
Séjour court
Encadrement périscolaire :
à partir de 7 mineurs Sans PEDT
sur une durée de 1 à 3 nuits »»- 6 ans : 1 animateur pour 10
Encadrement : ne peut être inférieur à 2 enfants
personnes »»+ 6 ans : 1 animateur pour 14
enfants
Séjour spécifique Avec PEDT
à partir de 7 mineurs de 6 ans et plus »»- 6 ans : 1 animateur pour 14
sur une durée de 1 nuit minimum enfants
activités particulières : séjours »»+ 6 ans : 1 animateur pour 18
sportifs, linguistiques, artistiques et enfants
culturels, rencontres européennes de
jeunes, chantiers bénévoles, etc. Accueil de Jeunes
Séjour de vacances en 7 à 40 mineurs de 14 ans et plus
sur une durée de 14 jours et plus
famille Conditions d’encadrement définies
Les jeunes partent en vacances dans par une convention entre
une famille pour une durée déterminée. Il l’organisateur et la DDCS.
n’y a pas d’équipe d’encadrement en
dehors de la famille elle-même.
2 à 6 mineurs
sur une durée de 4 nuits minimum

42
ATTENTION !
Il existe une réglementation particulière concernant les accueils de scoutisme.

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VIE QUOTIDIENNE

Avant de démarrer un séjour, chaque Les douches et la gestion du linge.

membre d’équipe doit connaître : Le rangement des chambres, des lieux
l’organisation de chaque moment de communs.
la vie quotidienne ; L’argent de poche.
le rôle de chaque animateur lors de Les temps libres.
ces différents moments. Les temps d’activités.
La communication aux familles : courrier,
La vie quotidienne rassemble tous les gestion du téléphone, des portables, des
moments qui rythment la vie d’un accueil photos, blogs et sites internet, etc.
et représente une part de travail très
importante pour les animateurs. Ce moment doit être adapté au type
d’accueil :
Quel que soit l’âge des enfants, le type l’accueil du matin ;
d’accueil, la structure, l’organisation de la le départ du soir ;
vie quotidienne doit être abordée en le départ et le retour.
travail d’équipe avant le début du séjour
Tous ces moments doivent être
et doit faire partie du projet pédagogique.
organisés de manières à répondre aux
La vie quotidienne, c’est la objectifs adaptés à la tranche d’âge des
possibilité pour chaque enfants et en cohérence avec les
objectifs éducatifs de l’organisateur du
individu de :
séjour.
respecter son rythme de vie (sommeil,
temps calmes) ; Quel que soit l’âge des enfants,
développer son autonomie (se servir l’animateur doit être garant du bon
à table, s’habiller, etc.) ; déroulement de la vie quotidienne. Les
prendre des responsabilités (temps moyens qu’il mettra en place pour ce
libres, gestion de l’argent de poche, etc.) faire, seront différents en fonction de
; l’âge des mineurs.
favoriser le vivre ensemble (respect
Afin de garantir le bien-être des enfants
des règles, partage de tâches, etc.).
dont il a la charge, l’animateur devra
Chaque moment de la avant tout être attentif et observer
journée doit être pensé l’ensemble des signes explicites et
implicites (mal-être, plaintes auprès des
Le lever, le coucher.
L’accueil. adultes, conflits ou différends entre les
Le repas : petits déjeuners, collations, enfants, enfants restant à l’écart, etc.).
déjeuners, goûters, dîners.
La sieste, le temps de repos
L’hygiène et la santé : traitement
médicaux, soins, bobo.

44
 BOBOLOGIE
Le traitement des traumatismes sans gravité, plus communément appelé la
« bobologie », représente la très grande majorité des soins apportés en ACM. Deux
sujets sont régulièrement générateurs de questions d’un point de vue réglementaire :
le contenu de la pharmacie et l’administration de médicaments.

LE CONTENU AÏE ! LES MÉDICAMENTS

DE MA PHARMACIE
-
Numéros d’urgence . Il faut savoir qu’un médicament ne peut
N° du centre et du Directeur. N° des être administré à un mineur sans
services de secours : Pompiers, prescription -médicale Lorsqu’un mineur
SAMU, Police, Centre Anti-Poisons. Un suit un traitement, son responsable
moyen de communication : portable, carte légal doit fournir, en plus des
téléphonique, argent, etc. médicaments, l’ordonnances médicale
(l’autorisation du seul responsable légal
n’est en aucun cas suffisante). On peut
également appeler le 15 (SAMU) pour
avoir une autorisation.

Désinfection LES ACCIDENTS EN ACM

- Bien moins fréquents que les

Antiseptique mouillant non coloré, traumatismes sans gravité vus au
compresses stériles, pansements, dessus, les accidents mettant en danger
sparadrap, gants à usage unique, gel la santé des mineurs existent malgré
antiseptique pour mains, sérum tout en ACM En la matière la
physiologique pour le nez et les yeux. réglementation n‘impose pas un
. comportement type à adopter. Chaque
personne agira en fonction de la
situation et de ses compétences.
- Maintien
- Tissu blanc propre dans un sac, bande, -
. La procédure fondamentale à respecter
bande élastique, sparadrap.
est la suivante : protéger, alerter, secourir.
En France, trois numéros d’appel
Autres... d’urgence gratuits sont à votre disposition
24h/24 :
Ciseaux à bouts ronds, pince à épiler Le 15SAMU : pour les urgences
pour ôter les échardes, mouchoirs en médicales
papier, sucre (hypoglycémie), carnet et le 18Pompiers : pour les incendies et
crayon couverture de survie crème solaire, les accidents sur la voie publique ;
un sac plastique pour les déchets, le registre le 17Police : pour les troubles de l’ordre
d’infirmier. public.
-

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 MES NOTES
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CONDUITES À RISQUES

L’adolescence, période de bouleversements physiologiques, cognitifs et

psychosociaux rend les jeunes vulnérables aux conduites addictives, en apaisant les
tensions internes et externes ressenties à cet âge. C’est également une période faite
d’expériences multiples. Cette phase du développement de l’individu représente une
situation à haut risque sanitaire, psychologique et social.
Les conduites à risques désignent un répertoire de comportements très difficiles les
uns des autres avec une mise en danger plus ou moins volontaire de soi.
La prévention est l’affaire de tous. Elle s’inscrit dans une démarche citoyenne. Ne rien
faire ou ne pas s’exprimer face à des comportements que l’on estime défavorables à
la santé peut être compris comme un cautionnement. La prévention ne vise pas à
empêcher tous les comportements, mais tend plutôt à les modifier.

LES CONDITIONS ADDICTIVES

« L’addiction est un processus dans lequel est réalisé un comportement qui peut avoir pour
fonction de procurer du plaisir et de soulager un malaise intérieur, et qui se caractérise par
l’échec répété de son contrôle et sa persistance en dépit des conséquences négatives. »
Addiction avec produits
Les produits licites (tabac, alcool, etc.) : la vente ou l’offre gratuite à des
mineurs est strictement interdite par la loi !
Les produits illicites (cannabis, drogues dures, sédatifs, excitants,
hallucinogènes, etc.) : la consommation de ces produits peut entraîner des
dommages irréversibles !
Addiction sans produits
Au cours de la dernière décennie, de nouvelles problématiques addictives ont émergé
en rapport avec la croissance exponentielle d’Internet. La question de l’addiction aux
nouvelles technologies se pose particulièrement à l’adolescence. Plusieurs utilisations
de l’outil informatique peuvent donner lieu à des conduites pathologiques d’abus ou
de dépendance :
la dépendance cyber-relationnelle (facebook, twitter, instagram, snapchat, etc.)
le cybersexe
les jeux vidéos
la cyberdépendance dépensière (passer son temps sur Ebay et les sites discount
pour chercher des promotions)
le cybermassage (amasser d’importantes quantités de contenus)
le FOMO (Fear Of Missing Out : peur de manquer un évènement, une présence au
bon moment)

48
LES AUTRES CONDUITES À RISQUES
Les violences
La violence est une des conduites à risque rencontrée quotidiennement par les
jeunes. Elle peut être dirigée contre soi (automutilation, tentative de suicide, etc.) ou
contre les autres (humiliation, brimade, intimidation, racket, bagarre).
Parfois, ces violences prennent la forme de jeux :
le jeu des cartons rouges : ai signal donné, un groupe d’enfants frappe un élève au
hasard
le jeu de la mort subite : un groupe d’enfants désigne le matin une couleur au
hasard, l’enfant qui porte des vêtements de cette couleur sera humilié et frappé
Les comportements dangereux
Comportement sur la route : vitesse excessive, conduite imprudente, courses,
rouler sans ceinture ou sans casque, etc.
Pratique de sport extrême sans l’accompagnement d’un professionnel : acrobatie
urbaine, saut à l’élastique, parachutisme, alpinisme, plongeon et nage en eau libre,
surf, kite surf, etc.
Rapports sexuels non-protégés
Au niveau de la sexualité, les adolescents sont en découverte et cherchent avidement
la nouveauté et les expériences. La spontanéité et l’instabilité des rapports sexuels
peuvent les amener dans des situations très délicates :
absence de protection face aux infections sexuellement transmissibles
violences et actes non-désirés
grossesses non-désirées
Les numéros utiles

FIL SANTÉ JEUNESSE 0 800 235 236

Écoute, information, orientation concernant les questions relatives à la santé mentale et
physique des adolescents de 10 à 25 ans.
JEUNES VIOLENCES ÉCOUTE 0 808 807 700
Service téléphonique régional face aux violences scolaires, injures, racket, harcèlement.

ADALIS (ADDICTIONS DROGUES ALCOOL INFO SERVICE)

Drogues 0 800 23 13 13 - Alcool 0 980 980 930 - Cannabis 0 980 980 940
JOUEURS INFO SERVICE 09 74 75 13 13

49
PETITS JEUX À RISQUES

QU’EST-CE QUE C’EST ?

Certains jeux peuvent avoir pour objectif d’amuser l’auditoire en se moquant d’un
enfant utilisé comme victime. L’enfant peut se sentir humilié et se retrouver dans un
état de stress. Ce genre de jeux favorise la notion de « bouc émissaire », il n’apporte
aucun intérêt pédagogique.
Les petits jeux à risques sont à bannir dans la mesure où ils ne garantissent pas la
sécurité physique, affective et morale des mineurs. Nous pouvons les retrouver sous
différentes formes :
les jeux qui font peur
les jeux qui blessent
les jeux qui humilient
Veillez toujours à la manière dont vous menez le jeu jusqu’à la fin. Et réfléchissez à
tous les objectifs des jeux que vous proposez y compris ceux que vous trouvez sur
Internet ou aux autres supports. Une activité classique peut se transformer en jeu à
risque à cause de la façon dont l’animateur va mener le jeu.
Ces petits jeux à risques que l’on peut retrouver sous d’autres formes de dérives type
«bizutages» peuvent être joués entre enfants, entre adultes et enfants, ou bien entre
adultes.
EXEMPLE
Jeu mené la 1ère fois : une personne a les yeux bandés, on lui fait faire un
parcours avec des chaises et tirer dans une balle avec une personne qui la
guide.
 Objectifs pédagogiques : coopération, solidarité, repérage dans l’espace, etc.
Jeu mené la 2ème fois : on enlève toutes les chaises et la balle après avoir bandé
les yeux d’une autre personne.
 Intérêt : rire, se moquer, il n’y a donc pas d’objectif pédagogique.

RECONNAÎTRE UN PETIT JEU À RISQUE

Il n’y a pas de liste. Ce qui différencie un «jeu» d’un «jeu à risque», c’est la façon dont
il va être mené et détourné de son objectif initial. Lorsque vous cherchez de nouveaux
jeux dans les livres spécialisés ou sur les sites Internet, ayez un œil critique. Tout ce
qui est proposé ne présente pas toujours un intérêt pédagogique et on peut parfois
trouver des jeux à risques. Ils existent parce que 90 % des enfants s’amusent.
Lorsqu’un animateur met en place ce type de jeu ou laisse faire, il n’assure plus ses
fonctions

50
RESPONSABILITÉS

RESPONSABILITÉ CIVILE
Il y a responsabilité civile quand une
personne (physique ou morale) doit
réparer un dommage subi par une autre
personne. Chacun est responsable des
dommages qu’il occasionne ainsi que
des dommages occasionnés par
quelqu’un ou quelque chose qu’il a sous
sa responsabilité (mineurs, animal,
véhicule, etc.). La responsabilité civile se
mesure à la gravité du préjudice subi et
elle est réparée par une indemnisation.
Seul le risque en responsabilité civile
peut être couvert par une assurance
(chaque organisateur d’ACM doit en
souscrire une). CE QUE DIT LA LOI
EXEMPLE Tous les acteurs des ACM
Un enfant tombe d’une chaise sur peuvent engager leur
laquelle il était monté et se blesse. responsabilité civile et pénale, et
Des dommages sont constatés. La parfois les deux en même temps.
responsabilité civile de l’organisateur
est engagée.
EXEMPLE
RESPONSABILITÉ PÉNALE
Vous organisez une baignade dans
Il y a responsabilité pénale quand une une zone non aménagée et non
personne (physique ou morale) commet surveillée, sans avoir la qualification
une infraction aux règles de droit. La nécessaire et sans l’accord du
responsabilité pénale est du ressort des directeur. Un enfant échappe de
tribunaux et cours d’assises : elle se justesse
mesure d’après la gravité de l’acte et elle à la noyade  c’est une INFRACTION
est sanctionnée par une peine (amende, (pas de dommage). Vous pouvez
contravention, emprisonnement, etc.). La être condamné pénalement pour avoir
responsabilité pénale d’une personne ne mis en danger les mineurs et pour
peut être couverte par une assurance. avoir manqué à une obligation de
C’est celui qui commet l’acte qui engage prudence. D’autre part, vous
sa responsabilité pénale. encourez également une sanction
administrative.

51
RÉGLEMENTATION

En séjour de vacances et accueil de loisirs :

⋅⋅1 animateur pour 8 enfants de - 6 ans
⋅⋅1 animateur pour 12 enfants de + 6 ans

En accueil périscolaire (sans PEDT)

:1 animateur pour 10 enfants de - 6 ans
⋅⋅1 animateur pour 14 enfants de +6 ans

En accueil périscolaire (avec PEDT) :

⋅⋅1 animateur pour 14 enfants de - 6 ans⋅⋅
1 animateur pour 18 enfants de + 6 ans

Dans tous les cas : au moins 50 % des

animateurs titulaires du BAFA ou équivalent et 20 %
maximum sans qualification

DÉPLACEMENT À PIED
Hors agglomération
À gauche de la route si les enfants marchent en file indienne, à droite de la route
lorsque le groupe est plus important et que les enfants sont en rang 2 par 2. La
longueur maximum du groupe est de 20 mètres, avec une distance de 50 mètres
entre chaque groupe si il y en a plusieurs pour que les véhicules puissent se rabattre.
En agglomération
Marcher calmement sur les trottoirs en évitant les attroupements et sans causer
aucune gêne ou aucun danger.
Traverser la route
S’assurer qu’il est possible de le faire.
Respecter la signalisation.
Emprunter les voies réservées.
Obligatoirement prendre les passages piétons s’ils sont à moins de 50 mètres

52
TRANSPORT EN CAR
Le chef de convoi
Un animateur est désigné par le directeur comme chef de convoi. Il s’assure de la
conformité du transport et veille à son bon déroulement.
Pendant le transport
Pointer les enfants au départ et après chaque arrêt
Placer un animateur près de chaque issue de secours.
Placer les enfants sensibles au mal des transports à l’avant.
Informer les enfants des règles de sécurité.
Tout le monde reste assis, attache sa ceinture et range son éventuel sac.
Temps de repos du chauffeur
4h30 de conduite maximum.
Interruption de 45 min ou des pauses de 15 min minimum.
Durée de conduite journalière de 9h (ou 10h 2 fois/semaine).

TRANSPORT EN MINIBUS
Un minibus pour 9 personnes n’est pas un transport en commun. La présence d’un
animateur en plus du chauffeur n’est pas obligatoire. Elle est à apprécier en fonction
du trajet et du comportement des enfants.

TRANSPORT EN TRAIN
Quelques conseils
Il n’existe pas de règlementation particulière. Les taux d’encadrements habituels
s’appliquent. Prévoir :
un rôle pour chaque animateur
un signe distinctif pour chaque animateur
le listing des enfants, la trousse de secours, de l’eau et un peu de nourriture.
Pendant le transport
Se déplacer aux extrémités du wagon.
Accompagner les enfants lors de leurs déplacements à bord du train.
Profiter du trajet pour discuter avec les enfants, proposer des jeux calmes.
S’organiser pour la descente des enfants et des bagages.

53
DÉPLACEMENT À VÉLO
Encadrement
Pas de modification des taux d’encadrement, mais petit groupe conseillé.
Conseils
Repérer le parcours.
Vérifier le matériel.
Vérifier les capacités des enfants.
Rappeler les règles de déplacement en groupe.
Matériel
Casque adapté à l’enfant.
Tenue vestimentaire adaptée au vélo.
De nuit, gilet de haute visibilité.
Trousse de secours et fiche sanitaire.
Kit de réparation.
Moyen de communication.
Eau.
Etc.

SKI ET DISCIPLINES
ASSO-CIÉES
Encadrement
Pas de modification du taux
d’encadrement. L’animateur doit savoir
skier et accompagner son groupe en ATTENTION !
toutes circonstances. S’il s’agit d’activité
de loisirs, tout membre de l’équipe peut Les activités ayant pour finalité le
l’encadrer. Si l’activité est un cours visant jeu ou le déplacement et ne
une progression, il faut un diplôme présentant pas de risque
d’État. spécifique peuvent être
encadrées par tout membre de
Conseils
l’équipe pédagogique. Certaines
Vérifier les capacités des enfants. activités possèdent une
Rappeler les règles de déplacement réglementation spécifique par
sur les pistes. exemple, si elles dépendant
Matériel d’une fédération sportive ou sil
elles présentent un risque
Casque recommandé, tenue adaptée. particulier.
Moyen de communication

54
ÉQUITATION
L’activité est une approche de l’animal et une découverte de l’activité au pas.
Encadrement
1 animateur pour 8 enfants + 1 accompagnateur supplémentaire majeur de l’équipe.
Déroulement
Dans un lieu clos.
Dans un lieu ouvert à condition que les équidés soient tenus en main par
l’encadrant.
Dans les autres cas, il faut un encadrant spécialisé.

BAIGNADE
Encadrement
1 animateur pour 5 enfants de - 6 ans
1 animateur pour 8 enfants de + 6 ans
En piscine et baignade aménagée ou surveillée
L’activité se fait sous la surveillance d’un encadrant diplômé d’État. La présence de
maîtres nageurs ne dispense pas les animateurs de leur obligation de surveillance.
En dehors des piscines et baignades aménagée
Pour les - 14 ans : la présence d’un animateur titulaire du Brevet de Surveillant de
Baignade ou équivalent est obligatoire.
- 12 ans : matérialiser la zone par des bouées reliée par un filin
12 à 14 ans : baliser la zone
Pour les + 14 ans :
Encadrement par une personne majeure membre de l’équipe
Obligation de surveillance
Nombre d’enfants dans l’eau :
20 enfants maxi dans l’eau pour les - 6 ans
40 enfants max dans l’eau pour les + 6 ans

55
CAMPING
Sous tentes
L’hébergement sous tente dispose de la même réglementation que dans les autres
structures. Renseignez-vous concernant l’organisation de la vie quotidienne !
L’hébergement sous tente pour les enfants de 4 à 6 ans doit rester exceptionnel.
Le camping est interdit dans les cas suivants :
à - 500 mètres d’un monument historique
à - 200 mètres d’un point d’eau capté pour la consommation
sur les rivages de la mer
sur les routes et voies publiques
dans les sites classés
Bivouac
Il se fait de manière temporaires, du coucher du soleil à son lever, sur une seule nuit
avec un campement léger.

LOCAUX
Les - 6 ans
Garçons et filles peuvent être hébergés dans les mêmes chambres dans les séjours
de vacances.
Les + 6 ans
L’organisation des locaux (chambres et sanitaires) doit permettre une utilisation
distincte pour les garçons et pour les filles.

56
Les chambres
Les lits superposés doivent posséder la mention « ne convient pas aux enfants de
moins de 6 ans ». Il est souhaitable de ne pas dépasser 6 lits par chambres.

CUISINE
Préparations
Les enfants peuvent élaborer des préparations culinaires. Ils doivent respecter les
conditions d’hygiène et de sécurité. Prévoir :
le nettoyage des plans de travail
la propreté du matériel
le lavage des mains
Évitez les préparations peu stables (mousse au chocolat, crème anglaise, chantilly,
mayonnaise, etc.).
Échantillons
Des échantillons de 50g à 100g doivent être conservés pendant 5 jours à + 3° après
le service.

CONSEILS TABAC
La réglementation des ACM a Il est interdit de fumer dans tous
pour objectif premier de renforcer les lieux affectés à un usage
la protection et la sécurité des collectif. Cela inclut les espaces
mineurs. extérieurs, les cuisines et leurs
Vous devez connaître les annexes.
conditions d’organisation et de
pratique d’une activité quand
vous l’encadrez et quand vous
travaillez avec un encadrant
extérieur. Pensez à vous
renseigner auprès de votre
directeur sur la réglementation.
N’oubliez pas qu’elle évolue ! Il
est donc utile de vous tenir à jour.

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 MES NOTES
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 SITES WEB
Ligue Animation
http://www.ligueanimation.org
Que vous soyez directeur, animateur, cuisinier ou tout simplement motivé ou qualifié
pour travailler dans l’animation, ligueanimation peut vous aider ! Pour cela, il vous
suffit de vous rendre de créer un compte dans la rubrique « candidat », de valider le
lien envoyé sur votre boîte mail, puis de remplir votre CV à partir du formulaire.
À partir de votre espace personnel, vous pourrez consulter des offres d’emploi et y
postuler, et permettre à de nombreux directeur ou organisateurs d’y accéder pour
vous recruter.
Jeunesse en Plein Air
http://www.jpa.asso.fr/
La Jeunesse en Plein Air est une confédération laïque d’organisations qui agit pour
un projet de transformation social fondé sur des valeurs de laïcité, de solidarité, et de
citoyenneté. Une partie «ressources» présente des dossiers documentaires sur
diverses thématiques, en lien avec des questions de société dont les enjeux se
posent également dans les accueils collectifs de mineurs.
Journal de l’animation
http://www.jdanimation.fr/
Un site, mais surtout un journal mensuel. Chaque mois, consultez tout ce qui se dit,
se fait et se prépare autour de l’animation volontaire et professionnelle. Dans chaque
numéro, des dossiers pratiques, des fiches d’activités opérationnelles, des conseils et
des offres d’emploi.
Laïcité
http://www.laicite-educateurs.org/
Associations d’éducation populaire complémentaires du service public d’éducation,
les Ceméa, les Francas et la Ligue de l’enseignement souhaitent, en créant ce site,
aider l’ensemble des éducateurs à mettre en œuvre, dans l’école comme dans la cité,
une laïcité qui apprenne à vivre ensemble, au sein de la République, dans le respect
réciproque des personnes quelles que soient les convictions philosophiques,
religieuses ou politiques de chacun, tout en favorisant l’appropriation des valeurs
collectives sur lesquelles se construit un destin commun.

60
Les Droits de l’enfant
http://www.droitsenfants.com/
Toutes les références, toute l’actualité, tous les textes importants pour bien
comprendre les droits de l’enfant.
Comité National d’Information sur la Drogue
http://www.cnid.org/
Le CNID a pour but d’informer les élus, le gouvernement, l’opinion public pour
stimuler l’émergence d’une volonté politique contre les drogues telles que le
cannabis, la cocaïne, le crack, l’ecstasy, le LSD, etc. Ce site présente des articles,
des dossiers, des références d’ouvrages ou rapports incontournables, la législation en
vigueur, un glossaire et un espace de questions réponses ouvert à tous.
La législation accessible à tous
http://www.legifrance.gouv.fr/
Cette présentation succincte du droit français n’a en rien l’ambition de l’exhaustivité
de la rigueur universitaire. Son objet est de donner aux internautes peu familiers du
système juridique français quelques clés leur permettant de s’orienter plus
rapidement au sein des données juridiques diffusées sur legifrance.

61
 LEXIQUE
Les titres, brevets et diplômes
BAFA Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur
BAFD Brevet d’Aptitude aux Fonctions de Directeur
CQP Certificat de Qualification Professionnelle
BAPAAT Brevet d’Aptitude Professionnelle d’Assistant Animateur Technicien
BEES Brevet d’État d’Éducateur Sportif
BNSSA Brevet National de Sécurité de Sauvetage Aquatique
BPJEPS Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport
BSB Brevet e Surveillant de Baignade
PSC1 Prévention et Secours Civiques de niveau 1
MNS Maître-nageur Sauveteur AS Assistant.e
Sanitaire
Les dispositifs
CEE Contrat d’Engagement Éducatif
CLAS Contrat Local d’Accompagnement Scolaire
PAI Projet d’Accueil Individualisé
PPS Projet Personnalisé de Scolarisation
ASE Aide Sociale à l’Enfance
Les structures
ACM Accueil Collectif de Mineurs
BIJ Bureau Information Jeunesse
CIDJ Centre d’Information et de Documentation Jeunesse
CIJ Centre d’Information Jeunesse
CREPS Centre Régional d’Éducation Populaire et de Sport
CRIPS Centre Régional d’Information et de Prévention du Sida
MJC Maison des Jeunes et de la Culture PIJ Point Information
Jeunesse

62
Les institutions
DDCS Direction Départementale de la Cohésion Sociale
DRJSCS Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion
Sociale INJEP Institut National de la Jeunesse et de l’Éducation Populaire
UNICEF United Nations Children’s Fund : association humanitaire pour la survie et la
protection des enfants dans le Monde.
Les projets dans l’animation
PA Projet d’Activité (ou d’Animation)
PE Projet Éducatif
PP Projet Pédagogique
PEDT Projet Educatif Territorial
Divers
CJN Cadier Judiciaire National
JPA Jeunesse en Plein Air

Cette liste n’est pas

exhaustive, n’hésite pas
à la compléter dans tes

pages de notes !

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 MES CHANTS
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 COORDONNÉES
LA DRJSCS OCCITANIE
La Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale est
l’échelon régional du Ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports.
DRJSCS Occitanie - 3, avenue Charles Flahault - 34094 Montpellier
Cedex 5
Tél. 09 70 830 330 - www.occitanie.drjscs.gouv.fr

LA DDCS DE VOTRE DÉPARTEMENT

La Direction Départementale de la Cohésion Sociale à l’échelon départemental du
Ministère de la Ville de la Jeunesse et des Sports. L’inspecteur départemental dirige
le jury BAFA et valide vos certificats de stage. Contactez la DDCS de votre
département pour tous problème dans votre cursus.

Direction Départementale
9 rue du Lt Paul Delpech
de la Cohésion Sociale
09 - Ariège BP 130 05 61 02 43 00
et de la Protection des Populations
09003 Foix cedex
(DDCSPP)

Direction Départementale
Cité administrative
de la Cohésion Sociale
11 - Aude Place Gaston Jourdanne 04 34 42 91 00
et de la Protection des Populations
11807 Carcassonne
(DDCSPP)

Direction Départementale
9 rue de Bruxelles
de la Cohésion Sociale
12 - Aveyron BP 3125 05 65 73 52 00
et de la Protection des Populations
12031 Rodez cedex 9
(DDCSPP)

1120 Route de Saint-

Direction Départementale
Gilles
30 - Gard de la Cohésion Sociale 04 30 08 61 20
BP 39081
(DDCS)
30972 Nimes Cedex 9

Direction Départementale 1 place Saint Etienne

31 - Haute-
de la Cohésion Sociale CS 38 521 05 34 45 34 45
Garonne
(DDCS) 31038 Toulouse cedex

72
 Direction Départementale
de la Cohésion Sociale Place de l’ancien foirail
32 - Gers 05 62 58 12 50
et de la Protection des Populations 32020 Auch cedex 9
(DDCSPP)

Rue Serge Lifar

Direction Départementale
CS 97378
34 - Hérault de la Cohésion Sociale 04 67 41 72 00
34184 Montpellier Cedex
(DDCS)
4

Direction Départementale
de la Cohésion Sociale 304 rue Victor Hugo
46 - Lot 05 65 20 56 00
et de la Protection des Populations 46000 Cahors
(DDCSPP)

Direction Départementale Cité Administrative

de la Cohésion Sociale Quartier des carmes
48 - Lozère 04 30 11 10 00
et de la Protection des Populations BP 134
(DDCSPP) 48000 Mende

Direction Départementale Cité administrative

65 - Hautes de la Cohésion Sociale 10 rue Amiral Courbet
05 62 46 42 20
Pyrénées et de la Protection des Populations BP 41 740
(DDCSPP) 65017 Tarbes cedex 9

66 - Direction Départementale 16 bis cours

Pyrénées de la Cohésion Sociale Lazare Escarguel 04 68 35 50 49
Orientales (DDCS) 66020 Perpignan

Direction Départementale Cité administrative

de la Cohésion Sociale 18 avenue Maréchal
81 - Tarn 05 81 27 50 00
et de la Protection des Populations Joffre
(DDCSPP) 81013 Albi cedex 9

Direction Départementale
140 avenue Marcel Unal
82 - Tarn-et- de la Cohésion Sociale
BP 730 05 63 21 18 00
Garonne et de la Protection des Populations
82013 Montauban cedex
(DDCSPP)

73
 LA LIGUE DANS VOTRE
DÉPARTEMENT

Fédération de l’Ariège : 13, rue du Lt Paul Delpech - 09 000 Foix

Tél: 05.61.02.80.02.

Fédération de l’Aude : 22 rue Antoine Marty - BP 21065 - 11 870

Carcassonne cedex

Tél: 04.68.11.43.00.

Fédération de l’Aveyron : 2, rue Henri Dunant - BP 518 - 12 005 Rodez

cedex

Tél: 05.65.77.36.05.

Fédération du Gard : 49, avenue Jean Jaurès - 30 900 Nîmes

Tél: 04.66.36.31.31.

Fédération de la Haute-Garonne : 43 Chemin de la Garonne- CS 12441 -

31085 Toulouse cedex 2

Tél: 05.62.27.91.20.

Fédération du Gers : 36, rue des Canaris - BP 20587 - 32 022 Auch

cedex 9 –

Tél: 05.62.60.64.34.

Fédération de l’Hérault : Immeuble Édouard VII - 22 rue de Claret - 34

070 Montpellier –

Tél: 04.67.04.34.80.

Fédération du Lot : 21, rue Victor Hugo - 46 000 Cahors –

Tél: 05.65.22.68.21.

Fédération de la Lozère : 10-12 rue des Clapiers - 48 000 Mende –

Tél: 04.66.49.00.30.

74
 Fédération des Hautes-Pyrénées : 1, rue Miramont - 65 000 Tarbes –

Tél: 05.62.44.50.50.

Fédération des Pyrénées Orientales : 1 rue du Commandant Doutres -

66 000 Perpignan

Tél: 04.68.08.11.14.

Fédération du Tarn : 11, rue Fonvieille - 81 000 Albi –

Tél: 05.63.54.10.09.

Fédération du Tarn-et-Garonne : 109, bd Alsace-Lorraine - BP 108 -

82 000 Montauban –

Tél: 05.63.63.04.

Cet outil pédagogique est conçu et diffusé par la Ligue de l’enseignement.

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