TTA 207 Mise Jour Février 2021
TTA 207 Mise Jour Février 2021
TTA 207 Mise Jour Février 2021
ÉTAT MAJOR DE
L’ARMÉE DE TERRE
Sous chefferie opérations
aéro-terrestres
TTA 207
Bureau emploi
PRESCRIPTIONS
RELATIVES
AUX TIRS PARTICULIERS
ET À L’EMPLOI DES
ARMES
SYSTÈMES D’ARMES
OU DES MUNITIONS
Numéro du modificatif, de
Titre et pages concernés Date de la mise à jour
l’additif ou de l’erratum
1) Cartouches balle caoutchouc FAL.61 § 31 Les cartouches à 08 décembre 2020
balles. Page 67
3) Grenade à main multi effets, GMR.1025 Grenade à main multi 08 décembre 2020
assourdissante et aveuglante effets, assourdissante et
aveuglante. Pages 214 et 215
4) Grenades à fusil pour FAMAS LG.822 Grenades à fusil pour 08 décembre 2020
et HK 416 F FAMAS et HK 416 F § 5.4
Exécution des tirs page 163 et §
62. Incidents dus à la grenade à
fusil page 164
8) Chargeur pour une cartouche LG.822 § 5.1 Mesures de sécurité 25 février 2021
de lancement (PCL) communes. Page 161
10) Grenade à main multi effets, GMR.1025 § 2.1 Prescriptions 25 février 2021
assourdissante et aveuglante générales de sécurité. Page 214, §
3. Incidents. Page 215
3
PRÉAMBULE
Le TTA 207 est indissociable de la PIA 207 qui définit les mesures de sécurité à appliquer à
l’instruction et à l’entraînement lors de l’exécution des tirs techniques et tactiques.
Sauf autorisation de l’état-major de l’armée de Terre, le tir aux armes autres que celles traitées
dans les fiches de sécurité du TTA 207 est interdit au sein de l’armée de Terre.
- chaque catégorie regroupe les armes dont les caractéristiques d’emploi, les modes de
fonctionnement et les modes de manipulation sont similaires ;
- un personnel formé sur une catégorie d’arme est autorisé à utiliser n’importe quelle arme de cette
catégorie à condition qu’il détienne le CATi 2 correspondant à l’arme.
4
Equipements de protection obligatoires pour les activités de tir.
- Protection de l’ouïe.
Le port d’un dispositif de protection auriculaire est obligatoire pour toute activité de tir et pour tous les
personnels présents sur la zone de l’activité, quelles que soient l’arme et les munitions utilisées (excepté
pour les munitions inertes dites « de manipulation »).
Les casques spécifiques pour engin blindé font office de protection auriculaire.
- Protection de la vue.
Le port d’un dispositif de protection oculaire est obligatoire pour toute activité de tir, quelles que soient
l’arme et les munitions utilisées (excepté pour les munitions inertes dites « de manipulation »).
Lorsque l’arme est équipée d’une lunette, le tireur est autorisé à enlever temporairement son dispositif de
protection oculaire pendant les phases de tir et d’observation (dérogation valable uniquement pour le tir à
distance égale ou supérieure à 25 mètres).
Les protections utilisées doivent satisfaire aux normes OTAN définies dans la STANAG 2920.
Les masques NBC et lunettes binoculaires de type JVN (jumelles de vision nocturne) font office de
protections oculaires lorsqu’ils sont portés pendant le tir.
Modifications.
La PIA 207 et le TTA 207 doivent permettre aux unités de l’armée de Terre de s’entraîner dans les
meilleures conditions. Pour cela, ils doivent être adaptés aux évolutions de l’armement en dotation et des
doctrines d’emploi. Ces modifications pourront être proposées à l’EMAT/B.EMP :
a. qui les proposera à l’EMA pour la PIA 207,
b. qui les approuvera pour le TTA 207.
5
MODIFICATIFS, ADDITIFS, ERRATA… .............................................................................................. 3
PRÉAMBULE ............................................................................................................................................. 4
7
MISS.1224 SA MMP ............................................................................................................... 270
ART.13 ARTIFICES ...................................................................................................................... 279
ART.132 FICHES DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUES ............................................................. 279
ART.1321 ARTIFICES .......................................................................................................... 279
ART.1322 ART ÉCL F4 ......................................................................................................... 281
ART.1323 SIMULATEUR DES FEUX D’ARTILLERIE ET MULTI-EFFETS (SAM) ...... 283
ACM.14 ARME À CARTOUCHES MARQUANTES ................................................................ 289
ACM.141 FICHE DE SÉCURITÉ GÉNÉRIQUE ................................................................. 289
8
FA.1 FUSIL D’ASSAUT
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. RÈGLES D’UTILISATION.
Le port de dispositifs de protection auriculaire est obligatoire pour toute activité de tir quel que soit le type
de munitions.
Le port de dispositifs de protection oculaire est obligatoire pour toute activité de tir à balle réelle. Lorsque
le fusil est équipé d’une lunette, le tireur est autorisé à enlever temporairement son dispositif de protection
oculaire pendant les phases de tir et d’observation (valable uniquement pour le tir à distance égale ou
supérieure à 25 mètres).
Les protections utilisées doivent satisfaire aux normes OTAN. Les masques NBC et lunettes binoculaires
de type JVN font office de protections oculaires lorsqu’ils sont portés pendant le tir.
Les protections auriculaires et oculaires doivent être préparées et stockées à portée de main dans le gilet
de combat.
Approvisionnement.
Maintenir l’arme dans une direction non dangereuse.
Mettre un chargeur garni.
Vérifier le bon accrochage du chargeur.
Chargement.
Maintenir l’arme dans une direction non dangereuse.
Effectuer un mouvement de charge.
Contrôle du chargement.
Maintenir l’arme dans une direction non dangereuse.
Amener le levier d’armement légèrement vers l’arrière.
Vérifier la présence d’une cartouche en chambre, visuellement de jour, au toucher de nuit.
Relâcher le levier d’armement.
Vérifier visuellement que la chambre est bien fermée.
En cas de doute sur le bon approvisionnement de l’arme, retirer le chargeur, vérifier son contenu, remettre
le chargeur et vérifier son bon accrochage.
Remarque : une fois les opérations de sécurité effectuées, l’arme est dite en « STADE 0 ».
L’inspection des armes et des chargeurs est effectuée sous la responsabilité du directeur de tir, en
début et en fin de séance de tir à balles réelles.
De plus, l’inspection de l’armement et des chargeurs est obligatoirement effectuée sous la
responsabilité du chef de l’activité :
avant un exercice tactique où l’on se pointe entre camarades ;
avant une séance d’instruction technique sur l’arme (étude de l’arme, démontage, remontage,
service de l’arme, manipulations opérationnelles) ;
avant une démonstration devant public ;
avant une séance d’entretien de l’armement ;
avant la réintégration en armurerie.
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2.7. CONDUITE À TENIR EN CAS D’INCIDENT DE TIR.
3. RECONDITIONNEMENT.
Les munitions non consommées sont récupérées par un gradé et reversées au cadre chargé des munitions
de l’unité. Les munitions défectueuses sont reversées au cadre chargé des munitions de l’unité.
4. DIVERS.
Certains fusils d’assaut possèdent des caractéristiques qui leurs sont propres et peuvent nécessiter une
gestuelle spécifique pour leur manipulation. Ces aspects sont développés dans les fiches de sécurité
spécifiques des armes.
11
FA.12 FICHES DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUES
FA.121 FAMAS
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1. RÉELLE.
2.3. EXERCICE.
2.4. INERTE.
3. GABARIT DE SÉCURITÉ.
12
4.3 PRINCIPAUX INCIDENTS ET REMÈDES.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
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FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
FA.122 M16
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1. RÉELLE.
Néant.
2.3. EXERCICE.
Néant.
2.4. INERTE.
Néant.
3. GABARIT DE SÉCURITÉ.
Remarques techniques.
Il est impossible de mettre l’arme à la sûreté lorsque le marteau est à l’abattu.
La culasse peut être maintenue mécaniquement à l’arrière, grâce à un verrou de culasse.
Dans le cas où la culasse ne se verrouillerait pas après le contrôle du chargement, appuyer sur le poussoir
d’aide au verrouillage.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
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FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
FA.123 HK 416 F
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1. RÉELLE.
Néant.
2.3. EXERCICE.
Cartouche de 5,56 x 45 mm d’exercice spécifique à utiliser avec les chargeurs de couleur jaune
spécifique.
Les munitions d’exercice 5,56 F4 utilisées pour le FAMAS sont strictement interdites d’emploi avec
le HK 416 F.
Garnir le chargeur de couleur jaune avec des cartouches 5,56 mm BO ou BT est interdit.
2.4. INERTE.
3. GABARIT DE SÉCURITÉ.
Le gabarit de tir élémentaire de sécurité du HK 416 correspond au gabarit normal des matériels de calibre
inférieur à 20 mm (cf. notice sur les infrastructures de tir, tome II) avec une portée maximale de 2 500 m.
Remarques techniques.
Le HK 416 F dispose :
d’un sélecteur de tir dont la position « sûreté » peut être sélectionnée même lorsque le marteau est à
l’abattu ;
d’un arrêtoir de culasse automatique en fin de chargeur, qui est également commandé en verrouillage
et déverrouillage ;
d’un poussoir d’assistance à la fermeture de culasse.
L’arrêtoir de culasse et le crochet de chargeur sont commandés par des leviers ambidextres (accessibles à
droite et à gauche de la poignée pistolet).
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4.1. MESURE DE PRÉSERVATION.
Après approvisionnement du chargeur, vérifier son verrouillage en exerçant une traction sur celui-ci ou
une légère pression sur la plaque de fond du chargeur mais en évitant de réaliser un « TAP » détériorant le
verrou de chargeur et les lèvres du chargeur.
Prioriser la manœuvre du levier d’armement en exerçant une traction simultanée sur les deux commandes
du verrou du levier d’armement.
L’extension du canon ne permet pas d’atteindre la chambre avec le doigt. Les contrôles de chambre vide
effectués lors des opérations de sécurité ou lors des opérations de désarmement de nuit seront donc
réalisés visuellement, en éclairant la chambre avec une lampe blanche.
Forcer le chargement 1
Réarmer et vérifier la
Fermeture incomplète Arme encrassée ou chambre obstruée 1
fermeture
Nettoyer l’arme 1
Chargeur non verrouillé Verrouiller le chargeur 1
Cartouche détériorée Ejecter la cartouche 1
16
INCIDENTS CAUSES REMÈDES NI
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
Le bouchon de tir à blanc pouvant se dévisser lors du tir, l’utilisateur doit contrôler régulièrement le
serrage de sa buse sur son corps et que ses évents sont bien orientés vers le sol.
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FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
FA.124 HK 417
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1. RÉELLE.
Néant.
2.3. EXERCICE.
Néant.
2.4. INERTE.
Néant.
3. GABARIT DE SÉCURITÉ.
Remarques techniques.
La culasse peut être maintenue mécaniquement à l’arrière, grâce à un verrou de culasse.
Dans le cas où la culasse ne se verrouillerait pas après le contrôle du chargement, appuyer sur le poussoir
d’aide au verrouillage.
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4.1. PRINCIPAUX INCIDENTS ET REMÈDES.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
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FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
FA.125 AK 47
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1. RÉELLE.
2.2. EXERCICE.
Néant.
2.3. INERTE.
3. GABARIT DE SÉCURITÉ.
Remarque générale.
La mise en œuvre de l’AK 47 correspond aux règles d’utilisation des fusils d’assaut en service au sein de
l’armée de Terre.
Remarques techniques.
Il faut enlever la sûreté avant le chargement et le retrait de cartouches.
Suivant les versions, la position du levier sélecteur de tir coup par coup et rafale est inversée.
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4.1. PRINCIPAUX INCIDENTS ET REMÈDES.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
21
PA.2 ARME DE POING / PISTOLET AUTOMATIQUE
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. RÈGLES D’UTILISATION.
Approvisionnement.
Maintenir l’arme dans une direction non dangereuse.
Saisir un chargeur avec la main faible, l’introduire dans son logement et le verrouiller.
S’assurer de l’accrochage correct du chargeur par une pression de la paume de la main faible sur la
semelle du chargeur.
Chargement.
Maintenir l’arme dans une direction non dangereuse.
Avant-bras faible contre l’abdomen, saisir la glissière par le haut, entre la paume et les doigts de la main
faible.
Pousser l’arme avec la main forte, le bras faible restant contre l’abdomen, effectuer un mouvement vrillé
vers la droite.
Laisser échapper la glissière.
Contrôle du chargement.
Maintenir l’arme dans une direction non dangereuse.
Reculer la glissière avec la main faible légèrement vers l’arrière.
Vérifier la présence d’une cartouche en chambre, visuellement de jour, au toucher de nuit.
Relâcher la glissière, vérifier son bon verrouillage.
En cas de doute sur le bon approvisionnement de l’arme, retirer le chargeur, vérifier son contenu, remettre
le chargeur et revérifier son bon verrouillage.
NB : Le contrôle du chargement peut également se faire grâce à l’indicateur de chargement (pour les
armes qui en sont dotées), visuellement de jour, au toucher de nuit.
Remise à l’étui.
Les pistolets comportant une sûreté auront la sûreté en place.
Les pistolets comportant un marteau apparent à l’arrière du bloc culasse devront être mis marteau à
l’abattu avant d’être rengainés.
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2.3. OPÉRATIONS DE SÉCURITÉ (RETRAIT DE CARTOUCHE).
Remarque : une fois les opérations de sécurité effectuées, l’arme est dite en « STADE 0 ».
Les opérations de désarmement permettent d’éviter l’usure prématurée des mécanismes. Dans la mesure
du possible, elles sont effectuées dans une caisse de désarmement prévue à cet effet.
Vérifier que l’arme est à la sûreté (si elle en dispose).
Vérifier que l’arme n’est pas approvisionnée.
Introduire le canon dans la caisse de désarmement ou maintenir l’arme en direction non dangereuse.
Tirer la glissière à fond vers l’arrière et l’accrocher sur son arrêtoir.
Vérifier que la chambre et le puits de chargeur sont vides, visuellement de jour, au toucher de nuit.
Renvoyer le bloc culasse vers l’avant.
Appuyer sur la queue de détente.
L’inspection des armes et des chargeurs est effectuée sous la responsabilité du directeur de tir, en début et
en fin de séance de tir à balle réelles.
3. RECONDITIONNEMENT.
Les munitions non consommées sont récupérées par un gradé et reversées au cadre chargé des munitions
de l’unité. Les munitions défectueuses sont reversées au cadre chargé des munitions de l’unité.
4. DIVERS.
Certains pistolets possèdent des caractéristiques qui leurs sont propres et peuvent nécessiter une gestuelle
spécifique pour leur manipulation. Ces aspects sont développés dans les fiches de sécurité spécifiques des
armes.
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PA.22 FICHES DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUES
PA.221 PA-MAC 50
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1. RÉELLE.
Cartouche de 9 x 19 mm OTAN.
Néant.
2.3. EXERCICE.
Néant.
2.4. INERTE.
3. GABARIT DE SÉCURITÉ.
Remarques techniques.
Le PA-MAC 50 possède un marteau apparent, une sûreté mécanique relevable située à l’arrière du bloc
culasse ainsi qu’un indicateur de chargement.
Le marteau ne peut être désarmé (mis à l’abattu) qu’en appuyant sur la détente avec le chargeur sur
l’arme.
25
4.3. CONTRÔLE DE CHARGEMENT.
Mettre la sûreté.
Maintenir l’arme dans une direction non dangereuse.
Retirer le chargeur et le placer dans une poche.
Incliner l’arme fenêtre d’éjection vers le bas, puits de chargeur vers le haut, placer la main faible en
« louche » au niveau de la fenêtre d’éjection.
Tirer la glissière à fond vers l’arrière et l’accrocher sur son arrêtoir (remarque : pendant le tir, le bloc
culasse se verrouille automatiquement à l’arrière en fin de chargeur).
Récupérer le cas échéant, la cartouche éjectée et la placer dans une poche.
Vérifier la chambre et le puits de chargeur, visuellement de jour, au toucher de nuit.
Renvoyer le bloc culasse vers l’avant.
Avant de remettre l’arme à l’étui :
avec la main faible, réintroduire le chargeur dans son logement ;
pointer le canon dans une direction on dangereuse ;
appuyer sur la détente en raccompagnant le marteau vers l’avant ;
retirer le chargeur.
Remettre l’arme à l’étui.
Remettre la cartouche dans le chargeur et ranger le chargeur.
Introduire le canon dans la caisse de désarmement ou maintenir l’arme en direction non dangereuse.
Tirer la glissière à fond vers l’arrière et l’accrocher sur son arrêtoir à l’aide du pouce de la main forte pour
le personnel droitier, du pouce de la main faible pour le personnel gaucher.
Vérifier que la chambre et le puits de chargeur sont vides, visuellement de jour, au toucher de nuit.
Renvoyer le bloc culasse vers l’avant.
Introduire un chargeur.
Appuyer sur la détente tout en raccompagnant le marteau vers l’avant.
Retirer le chargeur.
26
4.6. PRINCIPAUX INCIDENTS ET REMÈDES.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
27
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1 RÉELLE.
Cartouche de 9 x 19 mm OTAN.
Néant.
2.3. EXERCICE.
Néant.
2.4. INERTE.
3. GABARIT DE SÉCURITÉ.
Remarques techniques.
Le PAMAS G1 S possède un marteau apparent à l’arrière du bloc de culasse.
Possibilité de tir en simple action (marteau armé, la pression du doigt sur la détente provoque une seule
action : le lâché du marteau et donc le départ du coup), ou en double action (marteau à l’abattu, la
pression du doigt sur la détente provoque deux actions successives : armé du marteau puis lâché du
marteau et donc départ du coup).
L’arme est équipée d’un levier ambidextre de désarmement permettant de désarmer le marteau sans
appuyer sur la détente.
L’arme ne possède pas de sûreté.
Lorsque l’arme est mise à l’étui (rengainée), le marteau doit être à l’abattu.
Maintenir l’arme dans une direction non dangereuse.
Appuyer sur le levier de désarmement.
28
4.3. CONTRÔLE DU CHARGEMENT.
Introduire le canon dans la caisse de désarmement ou maintenir l’arme en direction non dangereuse.
Tirer la glissière à fond vers l’arrière et l’accrocher sur son arrêtoir à l’aide du pouce de la main forte pour
le personnel droitier, du pouce de la main faible pour le personnel gaucher.
Vérifier que la chambre et le puits de chargeur sont vides, visuellement de jour, au toucher de nuit.
Renvoyer le bloc culasse vers l’avant.
Appuyer sur le levier de désarmement.
29
4.6. PRINCIPAUX INCIDENTS ET REMÈDES.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
30
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
PA.223 GLOCK
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1. RÉELLE.
Cartouche de 9 x 19 mm BO.
Cartouche de 9 x 19 mm subsonique.
2.3. EXERCICE.
Néant.
2.4. INERTE.
3. GABARIT DE SÉCURITÉ.
Remarque technique.
L’arme possède une sécurité de type « safe action » (sécurité de détente, de percuteur et de
verrouillage).
Le GLOCK disposant d’un percuteur lancé, il ne présente pas de marteau, le contrôle du verrouillage peut
être réalisé en exerçant une pression avec la paume de la main faible sur la face arrière de la glissière.
31
4.1. PRINCIPAUX INCIDENTS ET REMÈDES.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
32
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
Revolver modèle MR73 en calibre 357 magnum, 38 spécial, (9 x 19 mm avec clips ½ lune) de la firme
MANURHIN.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1. RÉELLE.
2.3. EXERCICE.
2.4. INERTE.
3. GABARIT DE SÉCURITÉ.
La portée maximale de la cartouche de calibre 357 magnum est de 1 500 mètres en extérieur.
La portée maximale de la cartouche de 38 spécial est de 1 500 mètres en extérieur.
La portée maximale de la cartouche de 9 x 19 mm est de 1 500 mètres en extérieur.
Le gabarit de sécurité correspond au gabarit normal des matériels de calibre inférieur à 20 mm avec une
portée maximale (XM) de 1 500 mètres.
33
4.1. PRINCIPAUX INCIDENTS ET REMÈDES.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
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FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
Revolver modèle 586 en calibre 357 magnum, 38 spécial, de la firme SMITH & WESSON.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1. RÉELLE.
2.3. EXERCICE.
2.4. INERTE.
3. GABARIT DE SÉCURITÉ.
La portée maximale de la cartouche de calibre 357 magnum est de 1 500 mètres en extérieur.
La portée maximale de la cartouche de 38 spécial est de 1 500 mètres en extérieur.
Le gabarit de sécurité correspond au gabarit normal des matériels de calibre inférieur à 20 mm avec une
portée maximale (XM) de 1 500 mètres.
Le revolver SMITH & WESSON Mle 586 possède un chien apparent à l’arrière de la carcasse.
Il y a deux positions de tir :
en simple action (chien armé, la pression du doigt sur la détente provoque une action : lâché du chien
et donc départ du coup) ;
en double action (chien à l’abattu, la pression du doigt sur la détente provoque deux actions
successives : armé du chien puis lâché du chien et donc départ du coup).
L’arme n’est pas équipée d’un levier de désarmement permettant de désarmer le chien sans appuyer sur la
détente.
L’arme ne possède pas de sûreté.
35
4.1. PRINCIPAUX INCIDENTS ET REMÈDES.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
36
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
Revolver modèle 13 en calibre 357 magnum, 38 spécial, de la firme SMITH & WESSON.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1. RÉELLE.
2.3. EXERCICE.
2.4. INERTE.
3. GABARIT DE SÉCURITÉ.
La portée maximale de la cartouche de calibre 357 magnum est de 1 500 mètres en extérieur.
La portée maximale de la cartouche 38 spécial est de 1 500 mètres en extérieur.
Le gabarit de sécurité correspond au gabarit normal des matériels de calibre inférieur à 20 mm avec une
portée maximale (XM) de 1 500 mètres.
Le revolver SMITH & WESSON Mle 13 possède un chien apparent à l’arrière de la carcasse.
Il y a deux positions de tir :
en simple action (chien armé, la pression du doigt sur la détente provoque une action : lâché du chien
et donc départ du coup) ;
en double action (chien à l’abattu, la pression du doigt sur la détente provoque deux actions
successives : armé du chien puis lâché du chien et donc départ du coup).
L’arme n’est pas équipée d’un levier de désarmement permettant de désarmer le chien sans appuyer sur la
détente.
L’arme ne possède pas de sûreté.
37
4.1. PRINCIPAUX INCIDENTS ET REMÈDES.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
38
FM.3 FUSIL MITRAILLEUR
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. RÈGLES D’UTILISATION.
Approvisionnement.
Maintenir l’arme dans une direction non dangereuse.
S’assurer que l’ensemble mobile est à l’avant en manipulant le levier d’armement.
Contrôle du chargement.
Maintenir l’arme dans une direction non dangereuse.
Effectuer un mouvement de charge afin de s’assurer que l’ensemble mobile est bien à l’arrière.
Chargement par bande :
contrôler la bonne présentation de la munition en tirant légèrement sur la bande.
Chargement par chargeur :
en cas de doute sur le bon approvisionnement de l’arme, retirer le chargeur, vérifier son contenu,
remettre le chargeur et vérifier son bon accrochage.
Remarque : une fois les opérations de sécurité effectuées, l’arme est dite en « STADE 0 ».
L’inspection des armes, des chargeurs et des boîtes est effectuée sous la responsabilité du directeur
de tir, en début et en fin de séance de tir à balle réelles.
De plus, l’inspection de l’armement, des chargeurs et des boîtes est obligatoirement réalisée :
avant un exercice tactique où l’on se pointe entre camarades ;
avant une séance d’instruction technique sur l’arme (étude de l’arme, démontage, remontage,
service de l’arme, manipulations opérationnelles) ;
avant une démonstration devant public ;
avant une séance d’entretien de l’armement ;
avant la réintégration en armurerie.
Procédure à appliquer pour l’inspection des armes et des chargeurs et des boîtes.
Après avoir effectué ses opérations de sécurité, vidé ses chargeurs, réintégré ses munitions et vérifié
qu’aucune munition ne se trouve dans ses pochettes d’équipement ou dans ses poches de vêtement, le
personnel inspecté présente son arme canon vers le sol, puits de chargeur visible, ensemble mobile
maintenu vers l’arrière. Ses chargeurs sont disposés de manière visible dans les portes-chargeurs, lèvres
vers le haut. Il annonce « arme et chargeurs clairs ! ».
40
Une fois les armes, les chargeurs et les boîtes inspectés, le cadre responsable ordonne au personnel de
vérifier qu’aucune munition n’a été oubliée dans les poches des vêtements ou dans les pochettes
d’équipement.
De jour, l’inspection de la chambre et du canon est effectuée à l’aide d’un miroir de visite ou d’une
baguette.
De nuit, les vérifications sont effectuées à l’aide d’une lampe blanche et le canon est inspecté à l’aide
d’une baguette.
Pour les séances d’entretien armement et la réintégration en armurerie, seuls les puits de chargeur et les
chambres sont vérifiés.
Si l’incident se produit lors d’une séquence de tir intensive occasionnant un échauffement très important
des pièces métalliques (200 cartouches en moins de 2 minutes), attendre 3 minutes avant d’entamer la
procédure ci-dessous, afin d’éviter les conséquences d’une auto-inflammation.
3. RECONDITIONNEMENT.
Les munitions non consommées sont récupérées par un gradé et reversées au cadre chargé des munitions
de l’unité. Les munitions défectueuses sont reversées au cadre chargé des munitions de l’unité.
Certains fusils mitrailleurs possèdent des caractéristiques qui leurs sont propres et peuvent nécessiter une
gestuelle spécifique pour leur manipulation. Ces aspects sont développés dans les fiches de sécurité
spécifiques.
41
FM.32 FICHES DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUES
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1. RÉELLE.
Néant.
2.3. EXERCICE.
2.4. INERTE.
3. GABARIT DE SÉCURITÉ.
42
4. DONNÉES PROPRES À L’ARME.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
43
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
Il est interdit d’utiliser des bandes à maillons détachables français de type AANF1.
2.1. RÉELLE.
Néant.
2.3. EXERCICE.
2.4. INERTE.
3. GABARIT DE SÉCURITÉ.
Remarques techniques.
Tir de cartouches d’exercice :
les pièces mobiles doivent être maintenues lubrifiées lors du tir ;
l’emprunt des gaz doit être réglé pour conserver une cadence de tir appropriée ;
afin d’éviter le risque d’auto-inflammation d’une cartouche dans la chambre :
44
4.1. PRINCIPAUX INCIDENTS ET REMÈDES.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
45
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
FM.323 MAG 58
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
Il est interdit d’utiliser des bandes à maillons détachables français de type AANF1.
2.1. RÉELLE.
Néant.
2.3. EXERCICE.
2.4. INERTE.
3. GABARIT DE SÉCURITÉ.
Remarques techniques.
Possibilité d’approvisionner par bande sans ouvrir le couvercle d’alimentation grâce à la languette
métallique d’approvisionnement.
46
4.1. PRINCIPAUX INCIDENTS ET REMÈDES.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
47
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
FM.324 AANF1
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1. RÉELLE.
Néant.
2.3. EXERCICE.
2.4. INERTE.
3. GABARIT DE SÉCURITÉ.
Remarque technique.
Possibilité d’approvisionner par bande sans ouvrir le couvercle d’alimentation grâce à la languette
métallique d’approvisionnement.
48
4.1. PRINCIPAUX INCIDENTS ET REMÈDES.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
49
PM.4 PISTOLET MITRAILLEUR
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. RÈGLES D’UTILISATION.
Approvisionnement.
Maintenir l’arme dans une direction non dangereuse.
Vérifier que la sûreté est mise.
Mettre un chargeur garni.
Vérifier le bon accrochage du chargeur.
Chargement.
Maintenir l’arme dans une direction non dangereuse.
Vérifier que la sûreté est mise.
Effectuer un mouvement de charge.
Contrôle du chargement.
Maintenir l’arme dans une direction non dangereuse.
Vérifier que la sûreté est mise.
Amener le levier d’armement légèrement vers l’arrière (sauf sur le HK MP 5).
Vérifier la présence d’une cartouche en chambre, visuellement de jour, au toucher de nuit.
Relâcher le levier d’armement.
Vérifier visuellement que la chambre est bien fermée.
En cas de doute sur le bon approvisionnement de l’arme, retirer le chargeur, vérifier son contenu, remettre
le chargeur et vérifier son bon accrochage.
Remarque : une fois les opérations de sécurité effectuées, l’arme est dite en « STADE 0 ».
50
2.4. OPÉRATIONS DE DÉSARMEMENT.
Les opérations de désarmement permettent d’éviter l’usure prématurée des mécanismes. Elles sont
effectuées dans une caisse de désarmement prévue à cet effet.
Vérifier que l’arme est à la sûreté.
Vérifier que l’arme n’est pas approvisionnée.
Introduire le canon dans la caisse de désarmement.
Armer et verrouiller la culasse vers l’arrière.
Vérifier que la chambre est vide, visuellement de jour, au toucher de nuit.
Ramener la culasse à l’avant.
Appuyer sur la queue de détente.
Remettre la sûreté.
L’inspection des armes et des chargeurs est effectuée sous la responsabilité du directeur de tir, en début et
en fin de séance de tir à balle réelles.
Une fois les armes et les chargeurs inspectés, le cadre responsable ordonne au personnel de vérifier
qu’aucune munition n’a été oubliée dans les poches des vêtements ou dans les pochettes d’équipement.
De jour, l’inspection de la chambre et du canon est effectuée à l’aide d’un miroir de visite ou d’une
baguette.
De nuit, les vérifications sont effectuées à l’aide d’une lampe blanche et le canon est inspecté à l’aide
d’une baguette.
Pour les séances d’entretien armement et la réintégration en armurerie, seuls les puits de chargeur et les
chambres sont vérifiés.
51
L’arme ne tire toujours pas.
En cas de percussion dans le vide, effectuer un changement de chargeur d’urgence :
maintenir l’arme en direction des objectifs ;
amener et verrouiller la culasse à l’arrière ;
enlever le chargeur ;
effectuer deux mouvements de charge ;
mettre un nouveau chargeur et effectuer un mouvement de charge ;
reprendre le tir si nécessaire.
3. RECONDITIONNEMENT.
Les munitions non consommées sont récupérées par un gradé et reversées au cadre chargé des munitions
de l’unité. Les munitions défectueuses sont reversées au cadre chargé des munitions de l’unité.
52
PM.42 FICHES DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUES
PM.421 HK MP 5
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
Pistolet mitrailleur de 9 mm MP 5.
Pistolet mitrailleur de 9 mm à silencieux démontable MP 5 SD 3 et MP 5 SD 6.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1. RÉELLE.
2.3. EXERCICE.
Néant.
2.4. INERTE.
3. GABARIT DE SÉCURITÉ.
Remarque technique.
Contrôle de chargement par contrôle de la position de la deuxième cartouche en haut du chargeur à double
pile (la 1ère cartouche entrant dans la chambre). La deuxième se trouvant à gauche si la première était à
droite et vice et versa.
En cas d’incident de non départ du coup culasse fermée, percuter à nouveau, mettre l’arme à la sûreté,
retrait du chargeur puis, considérant que la munition ne présente pas de défauts récurrents de délais
d’ignition d’amorce ni d’auto-inflammation canon à température normale d’utilisation :
si le tir précédant l’incident n’a pas été soutenu et que le canon n’est pas brûlant, ouverture de la
culasse et éjection de la munition ;
si le tir précédant l’incident a été soutenu (tir de rafales comme au coup-par-coup rapide) suivant
la durée du tir la montée en température du canon et de la chambre n’étant pas immédiate, vérifier
la température du canon au toucher :
si celui-ci n’est pas brûlant ouvrir la culasse et extraire la munition ;
si celui-ci est brûlant et que la munition a été maintenue chambrée au-delà d’une
minute, le risque d’auto-inflammation est important, attendre le refroidissement du
canon pour ouvrir la culasse et extraire la munition.
53
4.1. PRINCIPAUX INCIDENTS ET REMÈDES.
Tir non conforme à la position du Absence de l’axe d’assemblage Remettre un axe d’assemblage 2
levier sélecteur de tir Mécanisme de détente défectueux Changer la poignée pistolet 2
Augmentation du bruit au départ du
Trous d’évent du SD bouchés Nettoyer les trous d’évent 1
coup
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
54
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
PM.422 UZI
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1. RÉELLE.
Cartouche de 9 x 19 mm OTAN.
Néant.
2.3. EXERCICE.
Néant.
2.4. INERTE.
3. GABARIT DE SÉCURITÉ.
Remarque technique.
Aucun incident particulier identifié au-delà des incidents classiques ci-dessous.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
55
FTLD.5 FUSIL DE TIR À LONGUE DISTANCE
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. RÈGLES D’UTILISATION.
Pour les fusils de tir à longue distance semi-automatiques, les règles d’utilisation sont les mêmes que
celles du fusil d’assaut : se reporter au chapitre 2 de la fiche générique FUSIL D’ASSAUT.
Les sous-chapitres suivants ne traitent que des fusils de tir à longue distance à répétition (culasse calée
verrou fixe).
Approvisionnement.
Maintenir l’arme dans une direction non dangereuse.
Mettre un chargeur garni.
Vérifier le bon accrochage du chargeur.
Chargement.
Maintenir l’arme dans une direction non dangereuse.
Effectuer un mouvement de charge.
Contrôle du chargement.
Maintenir l’arme dans une direction non dangereuse.
Amener la culasse vers l’arrière.
Vérifier la présence d’une cartouche en chambre, visuellement de jour, au toucher de nuit.
Ramener la culasse vers l’avant.
Vérifier visuellement que la culasse est bien verrouillée.
En cas de doute sur le bon approvisionnement de l’arme, retirer le chargeur, vérifier son contenu, remettre
le chargeur et vérifier son bon accrochage.
Remarque : une fois les opérations de sécurité effectuées, l’arme est dite en « STADE 0 ».
56
2.4. OPÉRATIONS DE DÉSARMEMENT.
Les opérations de désarmement permettent d’éviter l’usure prématurée des mécanismes. Elles sont si
possible effectuées dans une caisse de désarmement prévue à cet effet.
Vérifier que l’arme est à la sûreté.
Vérifier que l’arme n’est pas approvisionnée.
Introduire le canon dans la caisse de désarmement.
Amener la culasse vers l’arrière.
Vérifier que la chambre est vide, visuellement de jour, au toucher de nuit.
Ramener la culasse à l’avant.
Enlever la sûreté.
Ramener la culasse vers l’avant tout en appuyant sur la queue de détente.
Remettre la sûreté.
L’inspection des armes et des chargeurs est effectuée sous la responsabilité du directeur de tir, en début et
en fin de séance de tir à balle réelles.
Une fois les armes et les chargeurs inspectés, le cadre responsable ordonne au personnel de vérifier
qu’aucune munition n’a été oubliée dans les poches des vêtements ou dans les pochettes d’équipement.
De jour, l’inspection de la chambre et du canon est effectuée à l’aide d’un miroir de visite ou d’une
baguette.
De nuit, les vérifications sont effectuées à l’aide d’une lampe blanche.
Pour les séances d’entretien armement et la réintégration en armurerie, seuls les puits de chargeur et les
chambres sont vérifiés.
3. RECONDITIONNEMENT.
Les munitions non consommées sont récupérées par un gradé et reversées au sous-officier TAM de
l’unité. Les munitions défectueuses sont reversées au sous-officier TAM de l’unité.
57
FTLD.52 FICHES DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUES
FTLD.521 FRF2
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1. RÉELLE.
Néant.
2.3. EXERCICE.
Néant.
2.4. INERTE.
3. GABARIT DE SÉCURITÉ.
Remarque technique.
Avant le tir s’assurer :
du verrouillage de la lunette ;
du respect du couple arme-lunette ;
de la concordance de l’immatriculation de toutes les pièces de l’arme.
La culasse reste bloquée à l’arrière lors d’un mouvement de charge avec chargeur vide.
58
Si l’arme ne tire toujours pas.
Faire les opérations de sécurité.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
59
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
FTLD.522 FR 12,7
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1. RÉELLE.
La balistique des munitions diffère ce qui impose de maitriser les tables de tir.
Les munitions à balle sous-calibrée (type SLAP) ne sont pas utilisables.
L’emploi de cartouches dont la fonction principale est le traçage, sans être interdit, est déconseillé
(surchauffe des tubes).
Cartouche BO portée réduite (PORED) modèle F2, F2A, F3 pointe balle couleur orange.
2.3. EXERCICE.
Néant.
2.4. INERTE.
3. GABARIT DE SÉCURITÉ.
Selon les conditions météorologiques, le gabarit diffère. Il est donc impératif d’appliquer les prescriptions
particulières du champ de tir utilisé.
Remarque technique.
Avant le tir s’assurer :
du verrouillage de la lunette ;
du respect du couple arme-lunette ;
de la concordance des numéros de la culasse (sur la rallonge du levier d’armement) et de l’arme
utilisée (sur la poutre).
La culasse reste bloquée à l’arrière lors d’un mouvement de charge avec chargeur vide.
1
Munition dite de référence : le réticule de la lunette est gravé d’après la balistique de cette munition.
2
Il existe dans les stocks une cartouche perforante incendiaire dont la pointe est de couleur « noir et bleu ».
60
5. CONDUITE À TENIR EN CAS D’INCIDENT DE TIR.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
3
Rallonge du levier d’armement montée à l’envers.
Tout cet ensemble est monté « collé freiné » (frein filet faible). Cet incident ne peut survenir que si la boule du levier
d’armement s’est dévissée et que lors du revissage la rallonge d’armement a été mal positionnée (méplat doit être sur
le dessus).
61
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
Fusil à répétition de tireur d’élite longue distance CADEX SHADOW CDX 40 calibre 10,33 mm x
77/408 CHEYTAC.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
RÉELLE.
Néant.
EXERCICE.
Néant.
INERTE.
Néant.
3. GABARIT DE SÉCURITÉ.
Le gabarit de sécurité du calibre .408 correspond au gabarit du fusil de calibre 12,7 mm pour tireur d’élite
avec une portée maximale (XM) de 7 100 mètres, une portée maximale des ricochets (XMR) sur la
capitale de 5 375 mètres et une XM réduite à 4 000 mètres avec des conditions météorologiques
particulières de vent latéral maximal de 10 m/s et de vent longitudinal maximal de 20 m/s (cf. notice sur
les infrastructures de tir, tome II).
62
4.3. PRINCIPAUX INCIDENTS ET REMÈDES.
Dans tous les cas, effectuer les opérations de sécurité décrites au § 4.2.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
63
FAL.6 FUSIL À ÂME LISSE CALIBRE 12
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
C’est une arme d’épaule à usage spéciale pour le combat rapproché permettant :
en usage premier de combattre un ennemi par un tir rapide jusqu’à une distance approximative de
100 mètres ;
en usage secondaire d’effectuer certaines actions spécifiques (signalisation, incendiaire,
dégondage …).
2. RÈGLES D’UTILISATION.
Sur les armes de la catégorie FAL à répétition ou semi automatiques, le magasin cylindrique de munition
(chargeur) ne peut être dissocié de l’arme. Il convient donc d’être particulièrement attentif à tous les
mouvements d’armé. Tout mouvement de charge entraîne la mise en place d’une munition dans la
chambre. Le FAL est toujours considéré comme chargé tant que le magasin n’est pas vide et que la
culasse n’est pas partiellement ou totalement bloquée en arrière (sauf pour la position de stockage).
Approvisionnement.
Maintenir l’arme dans une direction non dangereuse.
Garnir le magasin cylindrique planchette élévatrice vers le haut en tenant l’arme à 45° vers le sol.
Chargement.
Maintenir l’arme dans une direction non dangereuse.
Pour le FAL semi-automatique, saisir le levier d’armement et exécuter un mouvement de charge complet
et énergique.
Pour le FAL à répétition, saisir la pompe et effectuer un mouvement complet vers arrière puis vers
l’avant.
64
Contrôle du chargement du FAL à répétition.
Mettre la sûreté.
Maintenir l’arme dans une direction non dangereuse.
Contrôler la présence ou non de cartouche dans le magasin tubulaire en tournant l’arme pour regarder du
côté de la planchette élévatrice.
Saisir la pompe avec la main faible.
Amener l’ensemble mobile légèrement vers l’arrière et contrôler visuellement la chambre (de nuit avec les
doigts de la main faible).
Ramener l’ensemble mobile complètement vers l’avant à l’aide de la pompe et contrôler le verrouillage de
la culasse.
Remarque : une fois les opérations de sécurité effectuées, l’arme est dite en « STADE 0 ».
Les opérations de désarmement permettent d’éviter l’usure prématurée des mécanismes. Elles sont si
possible effectuées dans une caisse de désarmement prévue à cet effet.
Vérifier que la sûreté est mise.
Maintenir l’arme dans une direction non dangereuse.
Appuyer sur le verrou de la barre de mécanisme.
Vérifier que la chambre est vide.
Vérifier que le magasin est vide.
Ramener la culasse à l’avant.
Percuter.
Remettre la sûreté.
L’inspection des armes et des munitions est effectuée sous la responsabilité du directeur de tir, en
début et en fin de séance de tir à balle réelles.
65
De plus, l’inspection de l’armement et des munitions est obligatoirement effectuée sous la
responsabilité du directeur de séance :
avant un exercice tactique où l’on se pointe entre camarades ;
avant une séance d’instruction technique sur l’arme (étude de l’arme, démontage, remontage,
service de l’arme, manipulations opérationnelles) ;
avant une démonstration devant public ;
avant une séance d’entretien de l’armement ;
avant la réintégration en armurerie.
Une fois les armes et les bandoulières inspectées, le cadre responsable ordonne au personnel de vérifier
qu’aucune munition n’a été oubliée dans les poches des vêtements ou dans les pochettes d’équipement.
De jour, l’inspection de la chambre, du canon et du magasin est effectuée après un retrait de la culasse par
un contrôle visuel du canon côté chambre.
De nuit, les vérifications sont effectuées à l’aide d’une lampe blanche.
2.6.1. CONDUITE À TENIR EN CAS D’INCIDENT DE TIR POUR LES FAL À RÉPÉTITION.
66
Si une cartouche est placée à l’envers, forcer avec la main faible sur la planchette élévatrice pour monter
la cartouche à hauteur de la fenêtre d’éjection, basculer l’arme sur le côté pour évacuer la cartouche,
relâcher la culasse.
Si aucun défaut n’est constaté à part une culasse ouverte, refermer vigoureusement avec la pompe pour
verrouiller la culasse.
2.6.2. CONDUITE À TENIR EN CAS D’INCIDENT DE TIR POUR LES FAL SEMI-
AUTOMATIQUES.
Le tir de cartouches en caoutchouc sur une personne est formellement interdit, le projectile
devenant létal à moins de 5 mètres.
67
3.2. LES CARTOUCHES À GRENAILLE.
Les cartouches à grenaille du FAL se divisent en deux catégories suivant la grosseur des projectiles :
les chevrotines ;
les plombs.
Manipulation.
Exercice.
Marquante peinture en cal 38.
Signalisation.
Incendiaire.
Gaz CS.
Dites « non-létales ».
Démolition.
À effet terminal réduit (utilisation limitée aux forces spéciales).
Lors de l’emploi de la cartouche 12 x 70 mm type KAVIAR SLUG à effet terminal réduit, le port
des équipements suivants est obligatoire :
pour tous, paire de lunettes de protection balistique et casque jusqu’à 50 mètres ;
pour tous, protection auditives jusqu’à 25 mètres ;
pour le tireur, port des gants de combat et d’une tenue de combat longue.
Après chute de l’arme ou incident (balle coincé dans le canon), le tir est interdit. L’interdiction ne
peut être levée qu’après inspection de l’arme de niveau NTI 2.
La vérification de la chambre et du canon est à effectuer à la suite de toute difficulté
d’introduction.
Le GES des FAL entre dans la catégorie des matériels de calibre inférieur à 20 mm – tirs tendus sur
objectifs terrestres défini dans la notice sur les infrastructures de tir, tome II :
pour les cartouches à grenaille de plombs, chevrotine, KAVIAR SLUG et balles FIER : XM de
1 000 m et XMR de 750 m ;
pour les cartouches BRENNEKE balle bronze et cartouches balle plomb rayé pointe creuse : XM
de 1 500 m et XMR de 1 125 m ;
pour les cartouches de dégondage et inertes, aucun gabarit n’est nécessaire.
5. RECONDITIONNEMENT.
Les munitions non consommées sont récupérées par un gradé et reversées au cadre chargé des munitions
de l’unité.
Les munitions défectueuses sont reversées au cadre chargé des munitions de l’unité.
68
FAL.62 FICHES DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUES
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1. RÉELLE.
2.3. EXERCICE.
Néant.
2.4. INERTE.
Néant.
3. GABARIT DE SÉCURITÉ.
Pour mémoire.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
69
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
Cartouche « dégondage ».
Cartouche « Gaz CS longue distance ».
Le tir de nuit ne doit s’effectuer que sur courte distance, sauf avec un dispositif particulier de vision
nocturne ou un dispositif d’éclairement adaptable à l’arme.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
70
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
Cartouche « dégondage ».
Cartouche « Gaz CS longue distance ».
Le tir de nuit ne doit s’effectuer que sur courte distance, sauf avec un dispositif particulier de vision
nocturne ou un dispositif d’éclairement adaptable à l’arme.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
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FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
Cartouche « dégondage ».
Cartouche « Gaz CS longue distance ».
Le tir de nuit ne doit s’effectuer que sur courte distance, sauf avec un dispositif particulier de vision
nocturne ou un dispositif d’éclairement adaptable à l’arme.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
72
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
Cartouche « dégondage ».
Cartouche « Gaz CS longue distance ».
Le tir de nuit ne doit s’effectuer que sur courte distance, sauf avec un dispositif particulier de vision
nocturne ou un dispositif d’éclairement adaptable à l’arme.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
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FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
Le tir de nuit ne doit s’effectuer que sur courte distance, sauf avec un dispositif particulier de vision
nocturne ou un dispositif d’éclairement adaptable à l’arme.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
74
AC.7 ARME DE BORD COLLECTIVE
Les tirs sous tourelle peuvent s’effectuer soit au pas de tir, soit lors de parcours collectifs :
à la mitrailleuse lourde ou légère montée en coaxiale ou en superstructure, ou sur tourelleau télé-
opéré ;
au canon mitrailleur monté en coaxial ;
au canon mitrailleur monté en superstructure ou en tourelle ; au canon d’un calibre égal ou
supérieur à 20 mm ;
au lance-grenades automatique sur tourelleau télé-opéré.
Outre les prescriptions relatives aux armes collectives, l’exécution des tirs à la mitrailleuse lourde ou
légère nécessite l’application de mesures de sécurité particulières.
Tous les tirs doivent être exécutés sur des champs de tir homologués en respectant les prescriptions
des régimes.
Avant les périodes de tir, le personnel est préparé par son unité à l’exécution de sa mission de tir dans le
but :
d’attirer l’attention des intéressés sur les règles de sécurité et sur les causes les plus fréquentes
d’accident ;
d’entraîner les équipages à l’exécution des opérations de tir.
Le tir aux températures extrêmes nécessite de la part du sous-officier de tir et d’armement de l’unité
élémentaire ou du chef de chaque engin blindé une vérification de la ou des jauges des liens élastiques des
canons, éventuellement un recomplètement ou une purge partielle de ceux-ci conformément aux notices
techniques des différents matériels.
75
3. DANGERS PRÉSENTÉS PAR LES TIRS À BORD DES ENGINS BLINDÉS (EB).
L’ignorance ou la négligence des exécutants peuvent être à l’origine de deux catégories d’accidents.
Certains de ces matériels peuvent présenter des particularités de fonctionnement délicates qui peuvent être
à l’origine d’accidents graves si les mesures de sécurité prescrites ne sont pas appliquées.
Certaines charges propulsives peuvent avoir été altérées à la suite de conditions de stockage défectueuses.
Les trajectoires des projectiles tirés avec de telles charges présentent alors des anomalies qui les rendent
dangereuses.
Les mesures de sécurité intérieure ont pour but de préserver le personnel participant à l’exercice de tir
contre les dangers :
présentés par le tir des armes qu’il sert, sécurité immédiate ;
résultant des tirs des armes tirant à proximité, sécurité rapprochée.
Tous les tirs effectués avec des munitions ayant une vitesse initiale supérieure ou égale à 750 m/s ainsi
que les grenades pour lance-grenades automatique sont exécutés dans les conditions réglementaires du
service de l’arme sans précaution particulière.
Les tirs de munitions dont la vitesse initiale est inférieure à 750 m/s, ne doivent être exécutés que lorsque
l’équipage se trouve à l’intérieur de l’EB, ouvertures fermées, notamment pour :
l’obus explosif OE Emp MF 1 des canons de 90 F1, F2, F3, surtout par pluie très dense ;
l’obus O EM F1 du canon 105 F1.
Toutefois, afin de permettre l’observation des tirs, le volet du chef d’engin, peut rester ouvert. Cette
mesure n’est pas applicable pour les tirs effectués à l’obus explosif.
Le port du casque est obligatoire.
76
4.4. MESURES DE SÉCURITÉ EXTÉRIEURE.
Outre les prescriptions relatives aux armes collectives, l’exécution des tirs aux armes de bord sous tourelle
nécessite l’application de mesures de sécurité particulières :
les mesures concernant la manipulation des munitions et les sécurités immédiate et rapprochée
doivent être appliquées ;
les véhicules sont placés sur le pas de tir sur une même ligne perpendiculaire à la capitale de tir, y
compris les engins blindés ne tirant pas, gardés en réserve ou disponibles sauf pour les parcours
de tir et manœuvres à tir réel où les EB ne sont pas forcément alignés et ceux gardés en réserve
peuvent se trouver sur la base de départ ;
pour les parcours de tir ou manœuvres à tir réel avec imbrication d’EB et de personnel débarqués
ou placés en tireur en superstructure présents sur la même zone de tir, les distances de sécurité
sont les suivantes :
30 mètres quand il s’agit d’un EB d’un calibre supérieur ou égal à 40 mm ;
15 mètres quand il s’agit d’un EB d’un calibre inférieur à 40 mm ;
chacun des engins doit être muni d’un jeu de fanions ou d’un système visuel qui permet à tout
instant au directeur de tir de connaître l’action en cours.
L’officier de sécurité.
Pour le tir des engins blindés, la désignation d’un officier de sécurité est recommandée. Elle est
obligatoire à partir de trois engins. Il vérifie en particulier la direction des tourelles et l’inclinaison des
tubes par rapport aux objectifs possibles dans son secteur. Sur ordre du directeur de tir, il distribue et
récupère les clés lasers pour les engins qui en sont dotés.
En outre, il est chargé de :
faire respecter la discipline sur le pas de tir en tout ce qui concerne la stricte observation des
mesures de sécurité immédiate ou rapprochée ;
surveiller la manipulation des munitions et le chargement de celles-ci à bord des engins blindés ;
passer, sur l’ordre du directeur de tir, l’inspection des armes avant et après le tir ;
en liaison avec le personnel qualifié ou les membres de l’équipage, résoudre rapidement un
incident de tir survenant sur un engin blindé si l’équipage n’y parvient pas ;
prendre le commandement des moyens d’intervention mis à la disposition du directeur de tir.
Disposant d’un moyen en liaison avec le directeur de tir et les chefs d’engin (ou le tireur quand il est
seul), il peut intervenir directement pour faire cesser les tirs en cas d’incident ou lorsque les mesures de
sécurité ne sont pas appliquées.
77
L i a i so n
Organisation des liaisons, schéma type :
NOTA : les liaisons téléphoniques ne sont pas obligatoires lorsqu’une station recueil existe.
Les vérifications avant le tir sont passées par le directeur de tir ou par l’officier de sécurité.
Elles comportent les opérations suivantes :
vérification de l’arme et des munitions :
examen du bon état, de la propreté et de son montage ;
contrôle de son bon fonctionnement et de ses réglages éventuels ;
contrôle de son montage correct sur son berceau, affût ou logement ;
examen de l’état des bandes et de la qualité des munitions ;
vérification auprès de l’équipage du bon fonctionnement de l’optique :
fonctionnement du système de pointage, de celui des organes de visée et de télémétrie ;
simbleautage/harmonisation des armes et de l’optique utilisée pour le pointage ;
vérification des organes annexes :
vérification du fonctionnement de la ventilation et ou des systèmes d’extraction des gaz ;
contrôle de l’absence de corps étranger entre le puits et le panier de tourelle ;
examen de l’état des freins de tir et récupérateurs.
Les modalités d’exécution de ces opérations de contrôle sont décrites dans les notices et guides techniques
et d’entretien propres à chacune des armes considérées.
Le directeur de tir s’assure avant l’exécution des tirs :
de l’évacuation de la zone dangereuse par le personnel ;
du bon fonctionnement de son ou de ses réseaux radio ;
de ses liaisons avec le personnel de sécurité, de manutention et d’intervention.
Dans le cas particulier du tir en roulant avec le VBCI, le chef d’engin doit contrôler avec les moyens à sa
disposition les actions du tireur, en particulier, le pointage correct de son arme. En cas d’erreur ou de
doute, il doit se substituer au tireur en prenant en charge la tourelle avec son palonnier. Dans l’urgence, il
peut actionner le bouton « coup de poing » d’arrêt d’urgence pour arrêter complètement le fonctionnement
de la tourelle.
Lorsque les tirs s’effectuent à partir d’armes extérieures à la tourelle, le servant peut être seul à bord.
Si le pilote est à bord, il doit conserver son volet fermé.
L’équipage ne peut quitter l’engin blindé que sur l’ordre du directeur de tir.
Le directeur de tir donne ses commandements par radio.
Le chef d’engin, sauf ordre contraire, donne ses commandements par interphone. Il place un fanion rouge
ou il active un dispositif lumineux (lumière rouge) sur la tourelle pour faire connaître que l’arme de bord
exécute un tir. Il le remplace par un fanion vert ou il active un dispositif lumineux (lumière verte) lorsque
le tir est terminé et les mesures de sécurité prises. En cas d’incident, il place un fanion jaune ou active un
dispositif lumineux (lumière orange) sur la tourelle. Ces actions sont exécutées par le tireur lorsque le
chef d’engin est absent.
L’utilisation des « warning » des EB est possible. Activer les « warning » indique que l’EB engage une
séquence de tir. Les « warning » éteints signifient que les mesures de sécurité sont prises.
Cette action par convention au sein des CETIA peut être couplée par l’utilisation de l’avertisseur sonore
de l’EB (sirène …).
Après le tir.
Le chef d’engin ou le tireur (lorsque le chef d’engin est absent) :
fait procéder par l’équipage aux opérations de sécurité et de contrôle ;
surveille l’exécution de ces opérations dont les modalités sont incluses dans les documents
techniques (MAT ou fiches de sécurité) propres à chacune des armes considérées ;
veille à ce que personne n’entre ou sorte de l’EB sans autorisation ;
annonce « Tir terminé – Sécurité vérifiée » ;
place un fanion vert sur la tourelle ou active un dispositif lumineux (lumière verte).
79
Incidents de tir.
La plupart des incidents de tir peuvent être évités si l’arme et ses accessoires sont convenablement
entretenus.
Armes d’un calibre inférieur à 20 mm.
Se conformer aux notices techniques des différents matériels.
Se reporter aux fiches de sécurité spécifiques.
Armes d’un calibre supérieur ou égal à 20 mm, à l’exclusion du LGA 40 (cf. AC.728).
Le tireur :
abandonne le système de mise de feu ;
conserve l’arme dans la direction des cibles ;
annonce à son chef de bord « Incident de tir ».
Se conformer aux notices techniques des différents matériels.
Le chef d’engin (ou le tireur lorsque le chef d’engin est absent) :
annonce « Incident de tir, je règle » ;
fait attendre (attend) 30 secondes ;
fait réarmer (réarme) puis tirer (sauf pour les canon de 105 mm et de 120 mm) ;
si un nouveau raté se produit, attendre 10 secondes puis réarmer et tirer ;
si le coup ne part toujours pas, attendre 3 minutes.
A l’issue de ce délai, deux postures :
Arme à une température normale.
Le chef de bord fait ouvrir la culasse et sortir la munition. La résolution de l’incident s’effectue :
soit en suivant les prescriptions réglementaires correspondant à chaque type de matériel et en
respectant les délais énoncés ci-dessus en vue de parer à un long feu ;
soit en faisant appel à du personnel spécialisé après avoir mis l’arme « au bleu » et en avoir
rendu compte au directeur de tir.
Arme très chaude.
Un canon est considéré comme à température très chaude à partir du premier coup de canon.
Le chef de bord fait mettre l’arme à la sûreté et la garde dans une direction non dangereuse. Il rend
compte au directeur de tir et peut évacuer l’engin blindé jusqu’à ce que le matériel soit refroidi 1. Après
refroidissement du matériel, décharger la pièce et mettre la munition pour destruction par du personnel
qualifié. Une cartouche restée longtemps dans un tube très chaud est dangereuse et ne doit pas être tirée
ou conservée.
L’inspection des armes après le tir est passée obligatoirement soit par l’officier directeur de tir, soit par
l’officier de sécurité.
Modalités d’exécution :
l’autorité responsable de l’inspection commande « Inspection des armes ».
le chef d’engin :
fait mettre la sûreté ou engager le système de sûreté ;
s’assure que l’arme est désapprovisionnée ;
vérifie que la chambre est vide ;
signale les détériorations qui pourraient être constatées ;
s’assure qu’aucune détérioration ne s’est produite sur l’arme ou la tourelle au cours du tir ;
vérifie qu’aucune cartouche et aucun déchet de tir ne reste dans le véhicule ;
place un fanion vert ou active un dispositif lumineux (lumière verte) ;
l’autorité responsable de l’inspection :
inspecte les déchets de tir et les munitions non utilisées ;
s’assure que le sous-officier chargé des munitions procède immédiatement à leur
récupération.
Les mesures de sécurité à prendre vis-à-vis des projectiles non éclatés et des débris contenant une matière
explosive sont précisées dans la PIA 207 Chapitre 3 Section IV - Destruction des engins dangereux.
1
Exprimé en minutes, le temps de refroidissement d’un tube très chaud est de l’ordre de 30 secondes par calibre
exprimé en millimètres (ex : pour le canon de 120 mm, un délai de 60 minutes soit 1 heure) sauf pour les canons de
20 mm et de 25 mm pour lesquels il faut attendre un délai de 30 minutes.
80
8. PRÉCAUTION À PRENDRE DANS L’EMPLOI DES LASERS.
Se conformer aux prescriptions de la PIA 207 Chapitre 3 Section III - Utilisation du laser.
9. TIRS DE NUIT.
En plus des prescriptions de la PIA 207 Chapitre 1 Section VI - Tir de nuit, certaines mesures
particulières doivent être respectées pour les tirs de blindés de nuit.
Il est interdit de faire participer à des tirs réels de nuit du personnel qui n’a pas encore exécuté
les différents tirs réels de jour prévus par le programme d’instruction
et suivi une instruction préalable au tir de nuit.
9.2. BALISAGE.
Les engins blindés doivent être équipés à l’arrière d’un dispositif de cohésion luminescent ou lumineux
permettant leur identification immédiate par le directeur de tir.
Le directeur de tir doit pouvoir disposer d’une source lumineuse suffisante, éventuellement de fortune,
pour éclairer en cas d’incident grave tout ou partie du pas de tir.
En outre, le lieu de stockage des munitions en attente de chargement doit pouvoir être éclairé et se trouver
à plus de 30 mètres en arrière des engins blindés.
Outre les opérations décrites dans les paragraphes concernant les tirs effectués de jour, l’autorité
responsable vérifie le bon fonctionnement de l’éclairage des organes de visée.
Les balisages limitant les zones d’objectifs mobiles ou fixes doivent pouvoir être matérialisés avec les
moyens d’aide à la vision utilisés.
81
AC.72 FICHES DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUES
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1. RÉELLE.
Cartouche BO BT PORED.
2.3. EXERCICE.
Néant.
2.4. INERTE.
3. GABARIT DE SÉCURITÉ.
4. RÉFÉRENCES.
5. RÈGLES D’UTILISATION.
A l’instruction, le tir est interdit depuis un véhicule équipé d’un coupe câble.
82
5.1. OPÉRATIONS DE PRÉPARATION ET DE VÉRIFICATION.
Approvisionnement.
Pour les armes qui en sont dotées s’assurer que la sûreté est mise.
Couvercle fermé :
maintenir l’arme dans une direction non dangereuse ;
introduire la languette d’introduction de la bande dans le couloir d’alimentation ;
tirer la languette jusqu’à ce que la première cartouche ait franchi le cliquet de retenue de bande ;
effectuer un mouvement de charge et appuyer sur le déclencheur de culasse pour ramener la
culasse à l’avant.
Couvercle ouvert :
maintenir l’arme dans une direction non dangereuse ;
ouvrir le couvercle d’alimentation ;
placer la première cartouche sous le tracteur–abaisseur en appui contre les butées de cartouche ;
fermer le couvercle.
Chargement.
Maintenir l’arme dans une direction non dangereuse.
Effectuer un mouvement de charge et appuyer sur le déclencheur de culasse pour ramener la culasse vers
l’avant.
Reprise du tir.
Verrouiller le déclencheur de culasse.
Retirer si besoin la sûreté.
83
5.4. OPÉRATIONS DE SÉCURITÉ (OU RETRAIT DE CARTOUCHE).
Remarque : une fois les opérations de sécurité effectuées, l’arme est dite en « STADE 0 ».
L’inspection des armes est effectuée sous la responsabilité du directeur de tir, en début et en fin de séance
de tir à balles réelles.
Procédure à appliquer pour l’inspection des armes :
après avoir effectué ses opérations de sécurité, réintégré ses munitions et vérifié qu’aucune
munition ne se trouve dans ses pochettes d’équipement ou dans ses poches de vêtement, le
personnel inspecté présente son arme culasse maintenue vers l’arrière ;
le cadre responsable vérifie dans l’ordre :
1. la chambre (chambre vide) ;
2. le canon (absence de corps étrangers) ;
une fois l’arme inspectée, le cadre responsable ordonne au personnel de vérifier qu’aucune
munition n’a été oubliée dans les poches des vêtements ou dans les pochettes d’équipement ;
de jour, l’inspection de la chambre et du canon est effectuée après un retrait de la culasse par un
contrôle visuel de la chambre puis du canon côté chambre à l’aide d’une baguette introduite côté
bouche ;
de nuit, les vérifications sont effectuées après un retrait de la culasse par un contrôle visuel de la
chambre et du canon côté chambre à l’aide d’une baguette en plaçant une lumière blanche côté
culasse ;
pour les séances d’entretien armement et la réintégration en armurerie, seule la chambre est
vérifiée.
6. RECONDITIONNEMENT.
Les munitions non consommées sont récupérées par un gradé et reversées au sous-officier TAM de
l’unité. Les munitions défectueuses sont reversées au sous-officier TAM de l’unité.
7. INCIDENTS.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
86
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1. RÉELLE.
2.3. EXERCICE.
Néant.
2.4. INERTE.
3. GABARIT DE SÉCURITÉ.
4. RÉFÉRENCES.
5. RÈGLES D’UTILISATION.
A l’instruction, le tir est interdit depuis un véhicule équipé d’un coupe câble.
87
Vérifier la concordance des numéros d’immatriculation (canon, glissière, boîte de culasse, culasse et
verrou de culasse : pièces maîtresses de la suppression du réglage de feuillure).
Vérifier que le montage de l’arme correspond au sens d’alimentation notamment en vérifiant la continuité
de la rainure de la pièce d’aiguillage sur la culasse.
Approvisionnement :
pour les armes qui en sont dotées, s’assurer que la sûreté est en place :
couvercle fermé :
maintenir l’arme dans une direction non dangereuse ;
introduire la languette d’introduction de la bande dans le couloir d’alimentation ;
tirer la languette jusqu’à ce que la première cartouche ait franchi le cliquet de retenue de
bande ;
effectuer un mouvement de charge et appuyer sur le déclencheur de culasse pour ramener
la culasse vers l’avant ;
couvercle ouvert :
maintenir l’arme dans une direction non dangereuse ;
ouvrir le couvercle d’alimentation ;
placer la première cartouche sous le tracteur abaisseur en appui contre les butées de
cartouche ;
fermer le couvercle.
Chargement :
maintenir l’arme dans une direction non dangereuse ;
effectuer un mouvement de charge et appuyer sur le déclencheur de culasse pour ramener la
culasse à l’avant.
Reprise du tir :
verrouiller le déclencheur de culasse ;
retirer si besoin la sûreté.
88
5.4. OPÉRATIONS DE SÉCURITÉ (OU RETRAIT DE CARTOUCHE).
Remarque : une fois les opérations de sécurité effectuées, l’arme est dite en « STADE 0 ».
L’inspection des armes est effectuée sous la responsabilité du directeur de tir, en début et en fin de séance
de tir à balle réelles.
Procédure à appliquer pour l’inspection des armes :
après avoir effectué ses opérations de sécurité, réintégré ses munitions et vérifié qu’aucune
munition ne se trouve dans ses pochettes d’équipement ou dans ses poches de vêtement, le
personnel inspecté présente son arme culasse maintenue vers l’arrière ;
le cadre responsable vérifie dans l’ordre :
1. la chambre (chambre vide) ;
2. le canon (absence de corps étrangers) ;
une fois l’arme inspectée, le cadre responsable ordonne au personnel de vérifier qu’aucune
munition n’a été oubliée dans les poches des vêtements ou dans les pochettes d’équipement ;
de jour, l’inspection de la chambre et du canon est effectuée après un retrait de la culasse par un
contrôle visuel de la chambre puis du canon côté chambre à l’aide d’une baguette introduite côté
bouche ;
de nuit, les vérifications sont effectuées après un retrait de la culasse par un contrôle visuel de la
chambre et du canon côté chambre à l’aide d’une baguette en plaçant une lumière blanche côté
culasse ;
pour les séances d’entretien armement et la réintégration en armurerie, seule la chambre est
vérifiée.
6. RECONDITIONNEMENT.
Les munitions non consommées sont récupérées par un gradé et reversées au sous-officier TAM de
l’unité. Les munitions défectueuses sont reversées au sous-officier TAM de l’unité.
7. INCIDENTS.
89
7.2. PRINCIPAUX INCIDENTS ET REMÈDES.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
90
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1. RÉELLE.
Le système est prévu pour être utilisé avec des munitions assemblées au moyen de maillons standard de
type M9 (l’emploi de maillons M2 entraîne inévitablement des incidents de tir).
Les munitions à balle sous calibrée (SLAP) ne sont pas utilisables dans la mitrailleuse de calibre 50 M2
HB C.R.C. F1.
2.3. EXERCICE.
Néant.
2.4. INERTE.
3. GABARIT DE SÉCURITÉ.
4. RÉFÉRENCES.
MAT 40 001.
MAT 41 800.
5. RÈGLES D’UTILISATION.
Cette fiche concerne uniquement le tir ou la manipulation des munitions désignées ci-dessus. Pour les
armes intégrées en superstructure d’un engin et télé-opérées se référer également à la fiche sécurité « tir
sous tourelle ».
91
5.1. OPÉRATIONS DE PRÉPARATION ET DE VÉRIFICATION.
Opérations de vérification :
vérifier que l’arme est propre et lubrifiée, canon sec ;
procéder au contrôle de la mise de feu et de la feuillure à l’aide des calibres ;
vérifier l’état du câble du système de réarmement manuel ;
s’assurer que les pièces mobiles sont à l’avant ;
refermer le couvercle de l’arme ;
s’assurer que le bac récolteur est vide.
92
Reprise du tir :
en mode télé-opéré : basculer l’interrupteur « 127 A/S » sur la position « ARME » ;
en mode secours : enlever la sûreté de la commande manuelle de tir.
Remarque : une fois les opérations de sécurité effectuées, l’arme est dite en « STADE 0 ».
L’inspection se fait sur l’emplacement de tir, les armes étant à poste et maintenues en direction des
cibles :
de jour, l’inspection de la chambre et du canon est effectuée après un retrait de la culasse par un
contrôle visuel de la chambre puis du canon côté chambre à l’aide d’une baguette introduite côté
bouche ;
de nuit, les vérifications sont effectuées après un retrait de la culasse par un contrôle visuel de la
chambre et du canon côté chambre à l’aide d’une baguette en plaçant une lumière blanche côté
culasse.
6. RECONDITIONNEMENT.
Les munitions non consommées sont récupérées par un gradé et reversées au sous-officier TAM de
l’unité. Les munitions défectueuses sont reversées au sous-officier TAM de l’unité.
7. INCIDENTS.
93
L’arme ne tire pas en mode secours :
maintenir l’arme dans une direction non dangereuse ;
attendre 3 minutes ;
ouvrir le couvercle d’alimentation ;
retirer la bande ;
accrocher l’ensemble mobile en position arrière ;
examiner l’arme et les étuis pour découvrir la cause de l’incident.
Le tireur peut armer, la bande Bande mal alignée Réaligner les cartouches 1
n’avance pas Levier d’alimentation
Changer le levier d’alimentation 2
défectueux
Changer le coulisseau, ou le
Coulisseau détérioré cliquet d’entraînement, ou le 2
ressort de cliquet
Cartouche gonflée ou
Changer de cartouche 1
déformée
Chambre sale ou corps
Nettoyer la chambre 1
étranger dans la chambre
Ressort de gâchette faible ou
Changer le ressort de gâchette 1
Pas de décrochage cassé
Mettre la gâchette en place ou la
Gâchette coincée, usée 1
changer
Pas d’accrochage de la Changer les éléments défectueux
rallonge du percuteur sur le (ressort, gâchette, rallonge de 2
bec de gâchette percuteur)
Ressort de percussion faible
Changer la rallonge de percuteur 2
ou cassé
Le décrochage a lieu, le coup ne
part pas Percuteur défectueux Changer le percuteur 1
Amorce défectueuse Changer de cartouches 1
Incidents arrêtant le tir
Couvercle ouvert Fermer le couvercle 1
Bande ou munition
Changer la bande 1
défectueuse
La bande n’avance plus Levier d’alimentation
Changer le levier d’alimentation 2
défectueux
Coulisseau défectueux Changer le coulisseau 2
Tracteur défectueux Changer le tracteur 2
94
INCIDENTS CAUSES REMÈDES NI
Ressort de percussion cassé Changer la rallonge de percuteur 2
La bande avance cartouche non
Percuteur détérioré Changer le percuteur 1
percutée
Levier de détente déformé Changer le levier de détente 2
Autres incidents possibles
Levier de détente faussé Changer le levier de détente 2
La bande ne s’arrête pas quand on Ressort de gâchette faible ou
Changer le ressort de gâchette 1
abandonne la détente cassé
Gâchette coincée, usée Changer la gâchette 2
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
95
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
Mitrailleuse calibre 50, 12,7 mm M2 HB installée sur tourelleau télé-opéré Kongsberg M 151 Protector.
Mitrailleuse calibre 50 à changement rapide de canon (CAL50 M2HB CRC EB et son kit : 11 54 81 N1)
installée sur tourelleau télé-opéré Kongsberg M 151 Protector.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1. RÉELLE.
Toute munition autorisée pour les mitrailleuses 12,7 mm M2HB ou mitrailleuses 12,7 mm CRC F1 et
dont les tables de tirs sont intégrées dans la version du logiciel.
Toute munition autorisée pour les mitrailleuses 12.7 mm M2HB ou mitrailleuses 12,7 mm CRC F1 et
dont les tables de tirs sont intégrées dans la version du logiciel.
2.3. EXERCICE.
Néant.
2.4. INERTE.
3. GABARIT DE SÉCURITÉ.
4. RÉFÉRENCES.
5. RÈGLES D’UTILISATION.
Ces règles sont applicables lors de l’utilisation du système en mode télé-opéré. Il existe un mode secours,
c’est-à-dire quand les moteurs électriques sont débrayés. Dans ce cas le tireur utilise les organes de tir et
de visée de la mitrailleuse et le règles de sécurité à appliquer sont celles décrites dans la fiche spécifique
de l’arme.
A l’instruction, le tir est interdit depuis un véhicule équipé d’un coupe câble.
96
MIT 50 M2 HB.
Vérifier la concordance des numéros d’immatriculation (canon, glissière et boîte de culasse, culasse et
verrou).
Vérifier que le montage de l’arme correspond au sens d’alimentation notamment en vérifiant la continuité
de la rainure de la pièce d’aiguillage sur la culasse.
Réaliser le réglage de la feuillure et de la mise de feu :
ne pas se satisfaire des repères de feuillure gravés et peints en blanc sur le support de canon et le
renfort de canon qui ne sont qu’un moyen d’alerte de visualisation de la feuillure ;
le réglage de la feuillure et de la mise de feu doit être vérifié par le directeur de tir ou son
représentant et devra être répété à intervalles réguliers pendant la séance de tir ;
ces réglages sont impératifs en cas de changement de canon.
Approvisionnement :
maintenir l’arme dans une direction non dangereuse ;
s’assurer que les sécurités ne sont pas outrepassées ;
mettre l’interrupteur « ARM/SAFE » sur « SAFE » ;
L’utilisation de la position de rechargement (F4) qui place l’arme à 11h00 n’est possible que si
l’arme reste dans le secteur de tir.
Chargement :
maintenir l’arme dans une direction non dangereuse ;
commander un mouvement de chargement au DCP (CHG) ;
sélectionner une cadence de tir (bouton RATE) ;
placer l’interrupteur « ARM/SAFE » sur la position « ARM » ;
le message « ARMED » apparaît sur l’écran du DCP ;
l’arme est prête au tir.
97
5.3. EXÉCUTION DES TIRS.
Reprise du tir :
mettre l’interrupteur « ARM/SAFE » sur la position « ARM » pour pouvoir reprendre le tir.
L’utilisation de la position de rechargement (F4) qui place l’arme à 11h00 n’est possible que si
l’arme reste dans le secteur de tir.
Remarque : une fois les opérations de sécurité effectuées, l’arme est dite en « STADE 0 ».
L’inspection des armes est effectuée sous la responsabilité du directeur de tir, en début et en fin de séance
de tir à balle réelles.
L’inspection de jour :
vérifier que l'interrupteur ARM/SAFE est placé sur SAFE ;
ouvrir la trappe tireur pour interdire le mouvement du tourelleau ;
vérifier que l’arme n’est pas approvisionnée, ni chargée ;
vérifier dans l’ordre que la chambre est vide puis le canon et la rainure en « T » ;
vérifier que la boîte à munitions est vide ;
vérifier qu’il n’y a pas de munition dans les paniers récupérateurs.
L’inspection de nuit
les opérations sont identiques à la lumière blanche.
98
6. RECONDITIONNEMENT.
Les munitions non consommées sont récupérées par un gradé et reversées au sous-officier TAM de
l’unité. Les munitions défectueuses sont reversées au sous-officier TAM de l’unité.
7. INCIDENTS.
Au titre du tourelleau :
MAT 4028-36 : guide technique tourelleau télé-opéré sur VAB TOP.
99
7.2. PRINCIPAUX INCIDENTS ET REMÈDES.
Au titre des deux types de mitrailleuses.
INCIDENTS CAUSES REMÈDES NI
Incidents empêchant de commencer le tir
Remonter correctement la pièce
Pièce d’aiguillage mal remontée 1
d’aiguillage
Le tireur ne peut pas armer Bande défectueuse Changer la bande 1
Vérifier les autres cartouches 1
Cartouche oxydée
Changer la bande si besoin 1
Levier d’alimentation défectueux Changer le levier d’alimentation 2
Le tireur peut armer, la bande Changer le coulisseau, ou le cliquet
n’avance pas Coulisseau détérioré d’entraînement, ou le ressort de 2
cliquet
Tracteur défectueux Changer le tracteur 2
La bande n’avance qu’une fois
Ressort du tracteur faible ou cassé Changer le ressort d’appui 2
Cartouche gonflée ou déformée Changer de cartouche 1
Chambre sale ou corps étranger dans
Nettoyer la chambre 1
la chambre
Levier de détente déformé Changer le levier de détente 1
Mise à feu mal réglée Régler la mise à feu 1
Pas de décrochage
Espace de tête trop petit 1
Pas d’accrochage du percuteur sur le Régler l’espace de tête (feuillure)
1
bec de la gâchette
Ressort de gâchette faible ou coincé Changer le ressort de gâchette 1
Mettre la gâchette en place ou la
Gâchette coincée ou usée 1
changer
Ressort de percussion faible ou cassé Changer la rallonge de percuteur 2
Le décrochage a lieu, le coup
Percuteur défectueux Changer le percuteur 1
ne part pas
Amorce défectueuse Changer de cartouches 1
Incidents arrêtant le tir
Bande ou munition défectueuse Changer la bande 1
Levier d’alimentation défectueux Changer le levier 2
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
100
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1. RÉELLE.
2.3. EXERCICE.
Néant.
2.4. INERTE.
3. GABARIT DE SÉCURITÉ.
Obus XM
OEI, OET, OEIT 6 800 m
OX, OXT 6 800 m
OPT 9 000 m
OPT SOC 10 100 m
4. RÉFÉRENCES.
Nettoyer le tube.
Serrer légèrement les vis d’évent.
Huiler légèrement à la burette ou avec une bombe d’huile :
le coin d’appui des béquilles ;
les glissières de la boîte de culasse ;
l’ensemble mobile ;
les ressorts récupérateurs ;
les paliers des étoiles, les pignons et la crémaillère.
Vérifier la fixation de l’arme sur l’affut et l’équilibrage du système.
Vérifier le branchement des équipements auxiliaires :
des câbles électriques ;
du cardan du réarmé ;
de la commande de changement de sens de l’alimentation.
Vérifier fonctionnement des appareils de pointage et du système d’interdiction.
L’état des organes de visée et du projecteur.
Faire le simbleautage arme-optique.
Vérifier l’état du siège et du volet.
Approvisionnement :
maintenir l’arme dans une direction non dangereuse ;
mettre l’interrupteur de tir sur « ARRÊT » ;
mettre le levier de sélecteur de bandes en position intermédiaire ;
ramener la chaîne d’armement en arrière, la verrouiller, (à l’aide de la clé de réarmement) ;
positionner les deux lignes d’étoiles : à l’aide de la clé de manœuvre d’étoiles, amener
successivement chaque étoile en butée sur le cliquet anti-retour ;
laisser la clé dans l’étoile gauche ;
introduire la bande dans le couloir gauche, les maillons dirigés côté arme ;
pousser la bande et faire pénétrer la première cartouche dans l’arme en la poussant par la fenêtre
d’introduction du couloir souple (maintenir la cartouche parfaitement parallèle à l’axe du canon) ;
pousser la seconde cartouche. Lorsque la clé commence à bouger, la tourner vers la gauche tout
en continuant à pousser la bande dans l’arme ;
lorsque la clé est en butée, les trois premières cartouches doivent être dans l’arme (le vérifier en
inversant le sens de la clé ; elle ne doit tourner ni dans un sens ni dans l’autre) ;
procéder de la même façon pour approvisionner le couloir avec une autre bande après avoir
introduit la clé de manœuvre sur l’étoile droite ;
renvoyer l’ensemble mobile vers l’avant (manuellement).
NOTA : l’anneau de début de bande doit être retiré en resserrant les bras du crochet de maillon à l’aide
d’une pince.
Chargement :
maintenir l’arme dans une direction non dangereuse ;
fermeture des volets ;
mettre l’interrupteur de TIR sur marche ;
sélectionner la munition ;
armer ;
une cartouche est en présentation.
102
5.3. EXÉCUTION DES TIRS.
Choisir la munition.
Choisir le mode de tir.
Engager le tir.
« Halte au feu ».
Il s’agit d’une interruption provisoire et immédiate du tir avec mise à la sûreté de l’armement :
maintenir l’arme dans une direction non dangereuse ;
cesser toute action sur le boîtier de détente ;
placer l’interrupteur TIR du pupitre de commande sur « ARRÊT » ;
mettre le levier de changement de l’alimentation sur position intermédiaire ;
mettre la sûreté sur l’arme.
« Cessez le feu » :
placer le levier de changement d’alimentation en position intermédiaire ;
mettre l’interrupteur de tir sur « ARRÊT » ;
mettre l’arme à la sûreté « S » ;
désolidariser le cardan de réarmé ;
ramener la chaîne d’armement en arrière : la verrouiller ;
ouvrir le boîtier d’alimentation en enlevant la broche arrière ;
retirer la ou les cartouches en attente sur le plancher ;
refermer le boîtier d’alimentation ;
dévisser les vis d’embrayage du cliquet anti-retour ;
placer la clé de manœuvre d’étoiles dans la ligne d’étoiles (gauche puis droite) ;
tourner les étoiles en sens inverse et simultanément tirer sur la bande ;
103
retirer les bandes de munitions ;
resserrer les vis du système anti-retour ; enlever la sûreté et renvoyer l’ensemble mobile vers
l’avant ;
rebrancher le cardan ;
réarmer électriquement le canon ;
renvoyer l’ensemble mobile vers l’avant ;
couper le pupitre « TIR éteint » ;
annoncer « Tir terminé, sécurité vérifiée ».
L’inspection des armes est effectuée sous la responsabilité du directeur de tir, en début et en fin de séance
de tir à balle réelles.
Maintenir l’arme dans une direction non dangereuse.
Mettre le levier de changement d’alimentation en position intermédiaire.
Mettre l’arme à la sûreté « S ».
Désolidariser le cardan de réarmé.
Ramener la chaîne d’armement en arrière.
Verrouiller la chaîne à l’aide de la clé de réarmement : l’ensemble mobile culasse se trouve en
position arrière.
Ouvrir le boîtier d’alimentation en enlevant la broche arrière.
Vérifier que la chambre est vide.
Vérifier le canon à l’aide d’une hampe de nettoyage.
Refermer le boîtier d’alimentation.
Renvoyer la chaîne vers l’avant et verrouiller le cliquet.
Enlever la sûreté et renvoyer l’ensemble mobile vers l’avant.
Resserrer les vis du système anti-retour.
Rebrancher le cardan.
Désarmer.
Remarque : une fois les opérations de sécurité effectuées, l’arme est dite en « STADE 0 ».
6. RECONDITIONNEMENT.
Les munitions non consommées sont récupérées par un gradé et reversées au sous-officier TAM de
l’unité. Les munitions défectueuses sont reversées au sous-officier TAM de l’unité.
7. INCIDENTS.
En tourelle :
abandonner le bouton de mise de feu de la poignée de pointage ;
interrupteur MARCHE/ARRÊT TIR sur « ARRÊT » ;
vérifier que le voyant vert est éteint ;
levier de changement de sens de l’alimentation en position intermédiaire.
104
L’arrêt du tir culasse fermée, une cartouche dans la chambre, est accidentel. Dans ce cas, il y a un
risque d’auto-inflammation si le tube est à une température trop élevée.
Afin d’éviter un échauffement excessif du tube, il est recommandé de ne pas tirer plus de 130
cartouches à débit rapide.
Dans le cas contraire, maintenir le canon dans la direction du tir, attendre 30 minutes et faire
abriter le personnel.
105
INCIDENTS CAUSES REMÈDES NI
Attendre 30 secondes puis réessayer
1
le tir
Amorce défectueuse (long feu)
Attendre 3 minutes puis éjecter la
1
cartouche et continuer le tir
Une cartouche se trouve Changer le percuteur, remettre la
dans la chambre Percuteur cassé ou sans clavette 1
clavette
Arme encrassée Nettoyer et huiler l’arme 1
Ressorts récupérateurs affaiblis Arme indisponible 2
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
106
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1. RÉELLE.
2.3. EXERCICE.
Néant.
2.4. INERTE.
3. GABARIT DE SÉCURITÉ.
Obus XM
OEI, OET, OEIT 6 800 m
OX, OXT 6 800 m
OPT 9 000 m
OPT SOC 10 100 m
4. RÉFÉRENCES.
108
poser l’extrémité de la bande sur la rampe d’introduction du couvercle, maillons au-dessus, obus
vers l’avant ;
pousser la bande de façon à la faire descendre dans le couloir souple jusqu’à ce qu’elle vienne en
contact de la ligne d’étoiles ;
actionner la clé de manœuvre des étoiles pour faire tourner la ligne d’étoiles jusqu’à ce que la
première munition vienne au contact de la butée de cartouches (deux bruits de cliquet) ;
s’assurer que le cliquet anti-retour est en prise, la ligne d’étoiles ne doit tourner ni dans un sens,
ni dans l’autre ;
accrocher le couvercle du coffre à munitions avec les deux grenouillères ;
renvoyer la chaîne vers l’avant ;
placer le sélecteur de tir sur « C » et appuyer sur la pédale de mise de feu ;
l’ensemble mobile part vers l’avant, les deux premières cartouches, une de chaque bande, sont
démaillonnées et placées en attente sur les étoiles avant.
Chargement :
maintenir l’arme dans une direction non dangereuse ;
mettre le sélecteur de bande à gauche ou à droite ;
armer ;
mettre le sélecteur de tir sur « S » en attendant le tir ;
une cartouche est en présentation.
Choisir la munition.
Mettre le sélecteur de tir sur « R » (rafale).
Ouvrir le robinet d’utilisation générale de l’hydraulique et à l’aide des poignées, diriger le tube sur la
direction désignée.
Appuyer à fond sur la pédale de mise de feu (1 à 2 secondes) tout en continuant à pointer.
« Halte au feu » :
il s’agit d’une interruption provisoire et immédiate du tir avec mise à la sûreté de l’armement :
maintenir l’arme dans une direction non dangereuse ;
lâcher la pédale de mise de feu ;
mettre le sélecteur de tir sur « S » (sûreté) ;
fermer les robinets d’utilisation générale de l’hydraulique et du poste de commande.
109
5.5. OPÉRATIONS D’INSPECTION DES ARMES.
L’inspection des armes est effectuée sous la responsabilité du directeur de tir, en début et en fin de séance
de tir à balle réelles :
maintenir l’arme dans une direction non dangereuse ;
mettre le levier de changement d’alimentation en position intermédiaire ;
mettre l’arme à la sûreté « S » ;
ramener la chaîne d’armement en arrière ;
verrouiller la chaîne à l’aide de la clé de réarmement : l’ensemble mobile culasse se trouve en
position arrière ;
ouvrir le boîtier d’alimentation en enlevant la broche arrière ;
vérifier que la chambre est vide ;
vérifier le canon à l’aide d’une hampe de nettoyage ;
refermer le boîtier d’alimentation ;
renvoyer la chaîne vers l’avant et verrouiller le cliquet ;
enlever la sûreté et renvoyer l’ensemble mobile vers l’avant.
Remarque : une fois les opérations de sécurité effectuées, l’arme est dite en « STADE 0 ».
6. RECONDITIONNEMENT.
Les munitions non consommées sont récupérées par un gradé et reversées au sous-officier TAM de
l’unité. Les munitions défectueuses sont reversées au sous-officier TAM de l’unité.
7. INCIDENTS.
L’arrêt du tir culasse fermée, une cartouche dans la chambre, est accidentel. Dans ce cas, il y a un
risque d’auto-inflammation si le tube est à une température trop élevée.
Afin d’éviter un échauffement excessif du tube, il est recommandé de ne pas tirer plus de 130
cartouches à débit rapide.
Dans le cas contraire, maintenir le canon dans la direction du tir, attendre 30 minutes et faire
abriter le personnel.
110
7.2. PRINCIPAUX INCIDENTS ET REMÈDES.
111
INCIDENTS CAUSES REMÈDES NI
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
112
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1. RÉELLE.
Cartouche à obus d’exercice avec traceur « OX-T / TP-T » couleur bleue (3).
Cartouche à obus d’exercice avec traceur gabarit réduit « OX-T GABRED / TP-RR » couleur bleue (4).
2.3. EXERCICE.
Néant.
2.4. INERTE.
Bande souple d’obus de manipulation en plastique de couleur orange à maillons détachables utilisable sur
l’AAI (arme VCI sur affut d’instruction).
113
3. GABARIT DE SÉCURITÉ.
Obus XM
OXT GABRED 2 900 m
OEIT 6 300 m
OX, OXT 6 300 m
OFLT 24 000 m
OFLT 5* 13 000 m
*
tirs effectués avec un angle de hausse canon compris entre -6 degrés (110 millièmes) et +5 degrés (90 millièmes).
4. RÉFÉRENCES.
5. RÈGLES D’UTILISATION.
Vérifier les RTR (résultats de tirs de références) en comparant ceux rentrés dans le pupitre commande
tireur (PCT) par rapport à ceux inscrits dans le carnet de tir. S’il y a divergence, la remise en conformité
doit être réalisée sous couvert de l’échelon technique (NTI1).
Vérifier le simbleautage (MAT 40 000 tome 3 – tireur).
Les modes opératoires de simbleautage sont :
simbleautage sur mire en parallèle ;
simbleautage terrain en convergence.
Les éléments du viseur tireur qui font l’objet d’un simbleautage sont :
la voie directe optique ;
la voie vidéo jour grand champ ;
la voie vidéo jour petit champ ;
la voie vidéo thermique grand champ ;
la voie vidéo thermique petit champ ;
le réticule de la caméra thermique en mode autonome ;
le LAM (laser) des voies vidéo.
Vérifier l’harmonisation (MAT 40 000 tome 3 - tireur) :
du MOP ;
de la LUCH (LUnette CHef).
Vérifier que le canon ne présente pas d’anomalies visibles.
Vérifier l’état de propreté du canon (déshuilage, présence de corps étranger) par le directeur de tir.
Vérifier le verrouillage du tube.
114
5.2. DISPOSITIONS DE COMBAT.
Approvisionnement :
maintenir l’arme dans une direction non dangereuse ;
mettre la tourelle sur arrêt ;
vérifier sur l’arme :
que l’index du cadran de visualisation de l’arme est sur la position STOP ;
le verrouillage de la poignée de manœuvre de sélection de couloir d’alimentation dans la
position munitions perforantes ou explosives ;
vérifier sur les couloirs d’alimentation et d’évacuation des maillons ;
vérifier que les broches de fixation sont en place sur l’arme ;
effacer la détente en manœuvrant dans le sens horaire l’actionneur jusqu’à son enclenchement ;
faire tourner l’arme avec la clé de manœuvre dans le sens horaire jusqu’à ce que l’on vienne en
butée, l’index en fin de zone rouge (culasse en position avant) ;
effacer et maintenir le verrou de sécurité long feu (actionneur de réarmement) en manœuvrant
l’actionneur dans le sens horaire ;
remettre en place la détente en agissant sur l’actionneur en sens horaire inverse ;
actionner l’arme à l’aide de la clé de manœuvre jusqu’à la position STOP (la culasse est
accrochée) ;
relâcher l’actionneur de réarmement (ne pas oublier d’enlever la clé) ;
sélectionner une alimentation en basculant la poignée de manœuvre de sélection de couloir
d’alimentation jusqu’à ce que le « touchot » s’enclenche ;
présenter les munitions dans le couloir d’alimentation jusqu’à ce que la première munition vienne
en butée sur l’étoile d’alimentation ;
introduire la clé d’alignement dans son logement ;
appuyer sur la clé et la tourner de deux tiers de tour en respectant le sens de la flèche jusqu’à la
butée (le maillon de la munition mise en position doit sortir) ;
enlever la clé (cette dernière ne s’enlève qu’une fois la munition en place) ;
mettre la tourelle sous tension ;
contrôler l’absence d’alerte sur la conduite de tir ;
mettre l’interrupteur M/A LASER sur position MARCHE ;
contrôler le fonctionnement du système de pointage électrique en site et en direction ;
vérifier la mise en fonction des fins de bande ;
vérifier le bon fonctionnement du tapis convoyeur.
Chargement :
mettre l’interrupteur M/A tir sur la position marche.
Choisir la munition.
Choisir le mode de tir.
Engager le tir.
« Halte au feu ».
Il s’agit d’une interruption provisoire et immédiate du tir avec mise à la sûreté de l’armement :
maintenir l’arme dans une direction non dangereuse ;
mettre l’interrupteur M/A tir sur la position arrêt.
115
« Cessez le feu » :
mettre l’interrupteur M/A de tir sur la position arrêt ;
mettre l’interrupteur M/A pointage sur la position arrêt ;
mettre l’interrupteur M/A tourelle sur la position arrêt ;
vérifier que l’index du canon est sur la position STOP ;
désapprovisionner l’arme (introduire la clé d’alimentation et la tourner dans le sens contraire de la
flèche sur la boîte arrière en guidant le premier maillon et en tirant sur la bande) ;
effectuer les opérations de sécurité.
Opérations de sécurité :
vérifier que l’index du canon est sur la position STOP ;
vérifier que l’arme est désapprovisionnée ;
effectuer en manuel un cycle à vide sur chaque alimentation ;
vérifier l’absence de maillons dans les couloirs d’évacuation et l’absence de munitions dans les
couloirs d’alimentation.
Remarque : une fois les opérations de sécurité effectuées, l’arme est dite en « STADE 0 ».
6. RECONDITIONNEMENT.
Les munitions non consommées sont récupérées par un gradé et reversées au sous-officier TAM de
l’unité. Les munitions défectueuses sont reversées au sous-officier TAM de l’unité.
7. INCIDENTS.
Les procédures à mettre en œuvre lors d’un blocage de l’arme sont décrites dans le MAT de référence.
Ces procédures sont à exécuter quand l’INDEX de l’arme se trouve dans les zones :
ALIMENTATION – INTRODUCTION - TIR – EXTRACTION.
116
7.2. PRINCIPAUX INCIDENTS ET REMÈDES.
Dans le cas d’un incident long feu, l’arme éjecte automatiquement la munition défectueuse après une
pause et poursuit le tir sans intervention du servant.
Néanmoins après deux longs feux consécutifs, le tir est arrêté avec l’index sur « STOP ». Il faut réaliser
un arrêt/marche tourelle et ensuite reprendre le tir.
Se rapporter à la fiche générique tir sous tourelle et au MAT de référence.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
117
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
HK GMG E (grenade machine gun export) installé sur tourelleau télé-opéré Kongsberg M 151 Protector.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1. RÉELLE.
Toute munition autorisée pour le LGA40 GMG et dont les tables de tirs sont intégrées dans la version du
logiciel.
Toute munition autorisée pour le LGA40 GMG et dont les tables de tirs sont intégrées dans la version du
logiciel.
2.3. EXERCICE.
Néant.
2.4. INERTE.
3. GABARIT DE SÉCURITÉ.
4. RÉFÉRENCES.
5. RÈGLES D’UTILISATION.
Ces règles sont applicables lors de l’utilisation du système en mode télé-opéré. Il existe un mode secours,
c’est-à-dire quand les moteurs électriques et le système de réarmement sont débrayés. Dans ce cas, le
tireur utilise les organes de tir et de visée du lance-grenades et les règles de sécurité à appliquer sont
celles décrites dans la fiche spécifique de l’arme.
A l’instruction, le tir est interdit depuis un véhicule équipé d’un coupe câble.
118
5.1. OPÉRATIONS DE PRÉPARATION ET DE VÉRIFICATION.
Approvisionnement :
maintenir l’arme dans une direction non dangereuse ;
s’assurer que les sécurités ne sont pas outrepassées ;
mettre l’interrupteur « ARM/SAFE » sur « SAFE » ;
L’utilisation de la position de rechargement (F4) qui place l’arme à 11h00 n’est possible que si
l’arme reste dans le secteur de tir.
Chargement :
maintenir l’arme dans une direction non dangereuse ;
commander un mouvement de chargement au DCP (CHG) ;
placer l’interrupteur « ARM/SAFE » sur la position « ARM » ;
le voyant « ARMED » s’allume quand l'interrupteur est mis sur cette position et que l’on appuie
sur la palette de prise en charge du palonnier ;
sélectionner une cadence de tir (bouton RATE) ;
l’arme est prête au tir.
119
5.3. EXÉCUTION DES TIRS.
Réaliser les tirs avec le moteur tournant (pour déclencher le tir, le solénoïde nécessite une intensité
électrique minimale).
Reprise du tir :
mettre l’interrupteur « ARM/SAFE » sur la position « ARM » pour pouvoir reprendre le tir.
L’utilisation de la position de rechargement (F4) qui place l’arme à 11h00 n’est possible que si
l’arme reste dans le secteur de tir.
Remarque : une fois les opérations de sécurité effectuées, l’arme est dite en « STADE 0 ».
L’inspection des armes est effectuée sous la responsabilité du directeur de tir, en début et en fin de séance
de tir.
L’inspection de jour :
vérifier que l’arme n’est pas approvisionnée, ni chargée ;
vérifier dans l’ordre que la chambre est vide ;
contrôler le canon à l’aide d’une baguette ;
ouvrir le couvercle de la boîte à munitions et la contrôler.
L’inspection de nuit :
les opérations sont identiques à la lumière blanche.
120
A l’issue le tireur peut procéder aux opérations nécessaires pour la suite de l’exercice (désengager les
arrêts d’urgence, mouvement véhicule, démontage).
6. RECONDITIONNEMENT.
Les munitions non consommées sont récupérées par un gradé et reversées au sous-officier TAM de
l’unité. Les munitions défectueuses sont reversées au sous-officier TAM de l’unité.
7. INCIDENTS.
Au titre du tourelleau :
MAT 4028-36 : guide technique tourelleau télé-opéré sur VAB TOP.
121
7.2. PRINCIPAUX INCIDENTS ET REMÈDES.
En cas de raté de percussion, les grenades sont à détruire en fin de séance. Elles peuvent être
transportées sans risque jusqu’au point de destruction.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
122
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
Mitrailleuse légère d’appui général modèle 1958 installée sur Tourelleau TéléOPéré 7,62 mm (TTOP
7.62).
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1. RÉELLE.
Néant.
2.3. EXERCICE.
2.4. INERTE.
3. GABARIT DE SÉCURITÉ.
Remarques techniques :
possibilité d’approvisionner par bande sans ouvrir le couvercle d’alimentation grâce à la languette
métallique d’approvisionnement ;
tir à blanc : le montage et le démontage du BTB (bouchon de tir à blanc) sur la MAG 58 impose
un passage en atelier NTI 1.
5. RÉFÉRENCES.
6. RÈGLES D’UTILISATION.
Ces règles sont applicables lors de l’utilisation du système en mode télé-opéré. Il existe un mode secours,
c’est-à-dire quand les moteurs électriques sont débrayés. Dans ce cas, le tireur utilise les organes de tir et
de visée de la mitrailleuse et les règles de sécurité à appliquer sont celles décrites dans la fiche spécifique
de l’arme.
A l’instruction, le tir est interdit depuis un véhicule équipé d’un coupe câble.
123
Vérifier la concordance des numéros d’immatriculation (carcasse, canon, ensemble mobile, régulateur et
manchon du régulateur des gaz).
Conformément au MAT 18 531 :
installer la mitrailleuse ;
effectuer le réglage initial.
Approvisionnement :
maintenir l’arme dans une direction non dangereuse ;
mettre l’interrupteur sous cache de sécurité « TIR » sur « INTERDIT » ;
L’utilisation de la position de rechargement qui place l’arme à 11h00 n’est possible que si l’arme
reste dans le secteur de tir.
Chargement :
maintenir l’arme dans une direction non dangereuse ;
commander un mouvement de chargement au pupitre de commande en appuyant sur
« REARM » ;
sélectionner une cadence de tir (limité/libre) ;
mettre l’interrupteur sous cache de sécurité « TIR » sur « AUTORISE » ;
l’arme est prête au tir.
Dès lors que les dispositions de combat sont prises le déplacement du véhicule impose la mise en
place de la sûreté sur l’arme.
Reprise du tir :
mettre l’interrupteur sous cache de sécurité « TIR » sur « AUTORISE » pour pouvoir reprendre le
tir.
L’utilisation de la position de rechargement qui place l’arme à 11h00 n’est possible que si l’arme
reste dans le secteur de tir.
124
si un délai de 3 minutes a bien été respecté depuis le dernier mouvement de charge, sortir par la
trappe ;
effectuer les opérations de sécurité.
Remarque : une fois les opérations de sécurité effectuées, l’arme est dite en « STADE 0 ».
L’inspection des armes est effectuée sous la responsabilité du directeur de tir, en début et en fin de séance
de tir.
L’inspection de jour :
vérifier que l’arme n’est ni approvisionnée, ni chargée ;
vérifier dans l’ordre que la chambre, puis le canon sont vides ;
vérifier que la boîte à munitions et que la goulotte sont vides ;
vérifier qu’il n’y a pas de munition dans le sac récupérateur.
L’inspection de nuit :
les opérations sont identiques à celles effectuées de jour mais réalisées avec une lumière blanche.
7. RECONDITIONNEMENT.
Les munitions non consommées sont récupérées par un gradé et reversées au sous-officier TAM de
l’unité. Les munitions défectueuses sont reversées au sous-officier TAM de l’unité.
8. INCIDENTS.
125
8.2. PRINCIPAUX INCIDENTS ET REMÈDES.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
126
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
NOTA : les prescriptions concernant la mitrailleuse de superstructure (ANF1) sont détaillées dans la
fiche générique de l’arme FM.32 et spécifique FM.324.
Toutes ces armes sont mises en œuvre par l’intermédiaire de la conduite de tir du char Leclerc. Il est donc
impératif que le chef de char et le tireur soient détenteurs des CATi 2, en cours de validité, associés à ses
différents armements.
Les règles spécifiques de sécurité du char Leclerc sont de la responsabilité des utilisateurs.
127
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
3. RÉFÉRENCE.
La préparation technique du char relève de la responsabilité de l’équipage. Toute anomalie devra faire
l’objet d’un compte rendu immédiat au directeur de tir ou à l’officier de sécurité qui décidera de l’aptitude
de l’engin à participer au tir.
Il est de la responsabilité du directeur de tir ou de l’officier de sécurité, s’il en reçoit la délégation, de
procéder aux vérifications et contrôles des organes de sécurité :
propreté des tubes (secs et clairs) ;
composition du CHA (via l’ARO « CHA AFFICHE ») ;
fonctionnement de la ventilation NBC ;
présence et fonctionnement du gyrophare (tir de jour).
Le chef de char, lors de la prise du branle-bas de combat 120 mm, s’assure de la mise en surpression
(allumage fixe du voyant + contrôle du manomètre de pression) du char et en rend compte au directeur de
tir « NBC fixe ».
Pendant le tir :
le chef de char vérifie après chaque chargement le bon fonctionnement du système de surpression.
Au chargement du premier obus, compte rendu du pilote « NBC fixe » + contrôle du manomètre
de surpression. Un contrôle ponctuel du manomètre doit être réalisé pendant le tir ou en cas de
clignotement du voyant NBC au PCAST ;
l’équipage tourelle vérifie ponctuellement le niveau des jauges des freins de tir et des
récupérateurs.
Toute anomalie sur les points décrits ci-dessus entraîne un arrêt immédiat du tir, y compris lors d’une
séquence de tir en roulant.
128
A la fin des tirs, le chef de char :
maintient l’arme en direction dangereuse ou de la capitale de tir ;
fait procéder par l’équipage aux opérations de sécurité et de contrôle ;
surveille l’exécution de ces opérations dont les modalités sont incluses dans les documents
techniques ou fiches de sécurité, propres à chacune des armes considérées ;
bascule l’interrupteur de tir sur « interdit » au pupitre et positionne la sécurité mécanique
de mise de feu sur « interdit », clé laser sur « interdit » et retirée de son logement et arrêt de
la motorisation tourelle (extinction du gyrophare) ;
vérifie qu’il ne reste aucune munition engagée dans la chambre + contrôle par ARO « CHA
AFFICHE » et que le nombre de munitions restant dans le chargement automatique (CHA) est
conforme aux ordres du directeur de tir (ARO « CHA AFFICHE ») ;
fait placer l’arme « au bleu » (au site maximum) ;
veille à ce que personne n’entre ou sorte de l’EB sans autorisation ;
annonce « Tir terminé – Sécurité vérifiée », ainsi que le nombre de munitions restantes dans
l’engin.
Cette inspection est passée par le directeur de tir ou l’officier de sécurité s’il en reçoit la délégation.
Après s’être assuré que la motorisation tourelle est coupée (moyen visuel : gyrophare éteint) :
contrôle, à partir du poste chef de char, les interrupteurs de tir (autorisation de tir + sécurité
mécanique de mise de feu), la clé laser retirée du pupitre», ainsi que l’ARO « CHA AFFICHE »
(pas de munition chargée et nombre restant conforme) ;
sur ordre, le chef de char fait baisser le canon par le tireur à l’aide du PRM (après avoir passé
l’inspection des armes sur la mitrailleuse 12,7 mm si utilisée) ;
à l’aide du plafonnier le chef de char ou le tireur éclaire la chambre afin que l’officier de sécurité
contrôle la vacuité du canon et de la chambre.
5. INCIDENTS.
Dans tous les cas, avant toute intervention pour déterminer les causes de l’incident, il appartiendra au chef
de char de prendre les mesures de sécurités nécessaires et de rendre compte.
129
5.2. PRINCIPAUX INCIDENTS ET REMÈDES.
La majorité des incidents sont associés à des alertes émises par le système à l’équipage. Il appartient alors
à celui-ci de se conformer aux règles d’utilisation du matériel (décrites dans les MAT 4038/8 fascicules 1
et 2) pour régler ces défaillances afin de pouvoir poursuivre le tir.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
130
6. RECONDITIONNEMENT.
Les munitions « décoconnées » seront contrôlées par le sous-officier munitionnaire avant tout
reconditionnement. En cas de détérioration, les munitions concernées feront l’objet d’une destruction
conformément aux prescriptions ci-dessous.
7. DIVERS.
La conduite à tenir est différente si le canon est à température normale ou si le canon est à température
très chaude. Un canon est considéré comme à température très chaude à partir du premier coup de canon.
La destruction des munitions sera réalisée selon les directives fixées par la PIA 207.
1
Exprimé en minutes, le temps de refroidissement d’un tube très chaud est de l’ordre de 30 secondes par calibre
exprimé en millimètres (ex : pour le canon de 120 mm, un délai de 60 minutes soit 1 heure) sauf pour les canons de
20 mm et de 25 mm pour lesquels il faut attendre un délai de 30 minutes.
131
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
Ce chapitre concerne les procédures de sécurité à appliquer après mise à poste de la mitrailleuse. Son
installation doit être conforme aux prescriptions techniques du MAT 4038/8, dans le respect des mesures
de sécurités de la fiche de sécurité (A.C.722).
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2.1. RÉELLE.
2.2. EXERCICE.
Néant.
3. RÉFÉRENCES.
La préparation technique du char relève de la responsabilité de l’équipage. Toute anomalie devra faire
l’objet d’un compte rendu immédiat au directeur de tir ou à l’officier de sécurité qui décidera de l’aptitude
de l’engin à participer au tir.
Il est de la responsabilité du directeur de tir ou de l’officier de sécurité, s’il en reçoit la délégation, de
procéder aux vérifications et contrôles des organes de sécurité :
propreté des tubes (secs et clairs) ;
absence de corps étranger dans le tube par un contrôle à l’aide d’une baguette ;
ouverture de la tape d’évacuation des gaz de la mitrailleuse 12,7 mm ;
fonctionnement du ventilateur d’extraction des gaz de la mitrailleuse 12,7 mm (mise en
fonctionnement par l’interrupteur du « mode forcé ») ;
vérifier présence et fixation du soufflet d’étanchéité extérieur de la mitrailleuse 12,7 mm ;
présence et fonctionnement gyrophare (tir de jour).
Le chef de char, lors de la prise du branle-bas de combat 12,7 mm s’assure de l’avancée de la bande de
munitions ainsi que du retour à l’avant du levier d’armement de la mitrailleuse.
132
Pendant le tir :
le chef de char vérifie après chaque tir le fonctionnement du ventilateur d’extraction des gaz.
Dans le cas contraire, il forcera son fonctionnement par la mise en route permanente de celui-ci à
partir de l’interrupteur sur le boîtier de raccordement électrique.
Toute anomalie sur les points décrits ci-dessus entraîne un arrêt immédiat du tir,
y compris lors d’une séquence de tir en roulant.
Cette inspection est passée par le directeur de tir ou l’officier de sécurité s’il en reçoit la délégation.
Après s’être assuré que la motorisation tourelle est coupée (moyen visuel : gyrophare éteint) :
l’officier de sécurité contrôle, à partir du poste chef de char, l’interrupteur de tir (autorisation de
tir) et la clé laser retirée du pupitre ;
le chef de char, sur ordre, effectue un réarmé électrique (pupitre), couvercle ouvert, en éclairant la
chambre pour que l’officier de sécurité vérifie que la chambre est vide ;
l’officier de sécurité introduit la baguette dans le canon de la mitrailleuse ;
le chef de char effectue un nouveau réarmé électrique, l’officier de sécurité vérifie la présence de
la baguette à travers le canon et dans la chambre de tir (visualisation du lavoir dans la totalité) ;
récupère les munitions non tirées.
À l’issue de cette inspection, l’officier de sécurité rend compte au directeur de tir de la conformité des
engins et, éventuellement, du nombre de munitions non tirées.
133
5. INCIDENTS.
Dans tous les cas, avant toute intervention pour déterminer les causes de l’incident, il appartiendra au chef
de char de prendre les mesures de sécurité nécessaires et de rendre compte.
Les incidents présentés dans la fiche de sécurité de la mitrailleuse ne sont pas repris.
La majorité des incidents sont associés à des alertes diffusées par le système à l’équipage. Il appartient
alors à celui-ci de se conformer aux règles d’utilisation du matériel (décrites dans les MAT 4038/8
fascicules 1 et 2) pour régler ces défaillances afin de pouvoir poursuivre le tir.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
6. RECONDITIONNEMENT.
Les munitions non consommées sont récupérées par le munitionnaire désigné. Les bandes sont
reconstituées, y compris la languette d’introduction et reversées au munitionnaire.
Les munitions défectueuses doivent être reversées au munitionnaire.
DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
134
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
Le système GALIX est composé de pots lanceurs, d’un boîtier de commande et d’une munition. Ce
système est placé à demeure sur un certain nombre d’engins blindés.
2.1. RÉELLE.
2.2. EXERCICE.
2. RÉFÉRENCES.
Les différents guides techniques des engins blindés porteurs du système GALIX sont les documents de
référence.
Cette fiche concerne uniquement le tir ou la manipulation des munitions désignées ci-dessus. Pour le
service de l’arme, l’utilisateur se reportera aux guides techniques et règlements d’emploi.
Toutes les opérations de sécurité sont exécutées sous la responsabilité du chef d’engin.
Le tir doit s’effectuer personnel embarqué, volets, tapes et portes fermés.
Pour le char Leclerc, le viseur chef doit être dans l’axe du canon.
Pendant le tir, un ou plusieurs observateurs doivent être en mesure de s’assurer du bon fonctionnement de
chaque sous-munition.
Dès que les munitions sont chargées dans les tubes lanceurs, un périmètre de sécurité (constitué par un
cercle de rayon variable en fonction de la munition) doit être interdit à tout personnel en dehors de
l’équipage du blindé (y compris le directeur de tir, les observateurs et le cadre chargé des munitions).
Les périmètres de sécurité associés à chaque munition sont :
Préparation au tir :
stocker et transporter les munitions GALIX dans leur conditionnement d’origine ;
ne pas se servir des trois ergots comme système de fixation de la munition lors d’un éventuel
stockage temporaire de celle-ci ;
stationner le porteur à plus de 4 mètres d’un véhicule équipé radio ;
vérifier qu’il n’y a pas de radar d’artillerie en émission à moins de 250 mètres ;
éteindre les téléphones portables ;
positionner la radio du porteur sur la première puissance d’émission : 0,4 W sur le PR4G VS2 ou
0,28 W (PUI 1) sur le PR4G VS4 ;
ne pas émettre pendant la phase de préparation et de chargement (l’alimentation des postes radio
doit être en position REC) ;
vérifier l’état de propreté des pots-lanceurs (pas d’oxydation, absence de corps étrangers ou
résidus de tir). En cas de défectuosité, interdire le tir ;
tester la mise de feu avec le testeur GALIX ;
interdire le tir sur le pupitre du porteur (voir remarque supra).
3.3. MISE EN ŒUVRE DES MUNITIONS RÉELLES (GALIX 4, GALIX 13, GALIX 19 et
GALIX 46).
Le tir de munitions GALIX réelles doit être effectué sur des champs de tir dans le respect des régimes.
Si la configuration du champ de tir et l’organisation de la séance le permettent, la fonction d’observateur
chargé de vérifier le bon fonctionnement des sous-munitions peut être assurée directement par le directeur
de tir.
Lors d’un tir de munitions GALIX réelles, il faut distinguer trois zones :
la zone de perception de munitions (sur laquelle peuvent être distribuées les autres munitions dans
le cadre d’un tir tactique collectif) ;
la base de départ, où sont chargées les munitions, doit être matérialisée (dès le début des
opérations de chargement, le périmètre de sécurité associé à la munition utilisée doit être interdit
à tout personnel, à l’exception de l’équipage du blindé) ;
la zone de tir.
Avant le tir :
en zone de perception de munitions, le chef d’engin fait récupérer les munitions et les fait mettre
en place dans les coffres de transport ;
le chef d’engin fait déplacer l’engin sur la base de départ ;
pendant le chargement des munitions dans les pots-lanceurs par une seule personne, l’engin est à
l’arrêt et le reste de l’équipage dans l’engin, volets fermés ;
toute manutention de la munition doit s’effectuer avec celle-ci dans un axe parallèle au thorax de
l’opérateur, culot vers le bas et dans une position comprise entre 45° et 60°, par rapport au sol ;
retirer le bouchon de protection arrière de la munition juste avant l’introduction dans le pot-
lanceur ;
éviter tout contact avec le culot de la munition, en particulier avec des objets métalliques
(tournevis, crochet de manutention …) ;
au moment de l’introduction de la munition dans le pot-lanceur, aucune partie du corps ne doit se
trouver devant celui-ci ;
s’assurer que la munition est correctement verrouillée dans le pot-lanceur ;
le chef d’engin fait déplacer le véhicule vers la (ou les) position(s) de tir, sans cadre tactique pour
un tir technique, dans le cadre d’un scénario pour un tir collectif tactique.
136
Pendant le tir :
le tir doit s’effectuer personnel embarqué, volets et rampes fermés ;
après autorisation du directeur de tir, le chef d’engin autorise le tir à son pupitre ;
le chef d’engin déclenche ou fait déclencher le tir ;
le chef d’engin observe le départ des coups.
Après le tir :
le chef d’engin déclenche systématiquement de nouveau le tir ;
le chef d’engin met ou fait mettre hors tension le système ;
le chef d’engin attend 10 minutes avant de se déplacer ;
après autorisation du directeur de tir, le chef d’engin fait mouvement soit vers la base de départ,
soit pour poursuivre l’exercice ;
le chef d’engin fait éventuellement recharger les lanceurs en suivant les prescriptions décrites
dans les paragraphes précédents ;
les déchets de tir et les munitions non consommées sont réintégrés à l’issue du tir en caisse dans
leur emballage d’origine (aluminisé fermé) au munitionnaire.
Lors de tir de munitions explosives antipersonnel GALIX 4, les déchets de tir doivent être retirés des
tubes lanceurs sur la base de départ.
Le tir de la munition fumigène d’exercice GALIX 17 peut être réalisé sur tous les terrains militaires de
manœuvre. Celles-ci peuvent demeurer à poste durant toute la durée de l’exercice.
Rappel : bien qu’étant une munition d’exercice (produit bleu), le GALIX 17 contient des matières actives
pouvant entraîner des blessures en cas d’utilisation en dehors des règles de sécurité et des consignes
générales d’emploi.
La portée d’effets de cette munition est de 80 mètres.
Sa mise en œuvre est dirigée par un directeur d’exercice pouvant être suppléé par un ou plusieurs
observateurs (observation du fonctionnement des sous-munitions) situés hors du périmètre de sécurité.
Après l’exercice :
ramasser les déchets de tir ;
reconditionner les tubes-douilles, après les avoir nettoyés et avoir vérifié leur état (déformation,
plots de contacts détériorés …) et repositionner les bouchons de protection arrière.
137
4.2. TIR DE NUIT.
5. INCIDENTS.
5.1. MUNITIONS RÉELLES GALIX 4, GALIX 13, GALIX 19 et GALIX 46.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié) ; DMO =
directeur de mise en œuvre d’explosifs).
139
INCIDENTS CAUSES REMÈDES NI
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié) ; DMO =
directeur de mise en œuvre d’explosifs.
140
6. DESTRUCTION.
6.1. GÉNÉRALITÉS.
La destruction des munitions sera réalisée selon les directives fixées par la PIA 207.
Le tableau ci-dessous détermine le niveau de qualification nécessaire pour réaliser la destruction :
La destruction de tous les éléments de la munition qui n’ont pas fonctionné doit être réalisée, sans les
déplacer, avec une charge de 250 gr d’explosif par élément à détruire.
Les éléments de la munition à effets réduits qui n’ont pas fonctionné seront détruits en fin d’exercice par
un cadre qualifié dans un puits d’éclatement (cf. PIA 207 Chapitre 3 Section IV - Destruction des engins
dangereux).
Les éléments de la munition instantanés doivent être récupérés en prenant garde de ne pas toucher
la face d’entrée du retard (à protéger éventuellement avec un adhésif).
7. RECONDITIONNEMENT.
Les munitions défectueuses sont remises dans leur emballage d’origine et signalées au dépôt lors de la
réintégration.
Les munitions non consommées et maintenues dans leur emballage d’origine sont réintégrées telles
quelles.
Les munitions non consommées et sorties de leur sachet plastique sont réintégrées dans leur emballage
d’origine.
Les munitions d’exercice GALIX 17 devront être consommées dans un délai assez court car l’enveloppe
principale étant constituée de carton, l’étanchéité n’est pas garantie. Ce manque d’étanchéité aurait pour
conséquence des incidents de tir et des dysfonctionnements de la munition (long feu …).
141
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1. RÉELLE.
La mitrailleuse MAG 58 tire des cartouches de calibre 7,62 x 51 mm OTAN uniquement sur maillons
détachables de type M13.
Les munitions suivantes sur maillons détachables de type M13 peuvent être tirée en bande homogène ou
en bande panachée.
Cartouche 7,62 x 51 mm OTAN étui laiton à balle ordinaire (BO).
Cartouche 7,62 x 51 mm étui laiton à balle traçante (BT).
Cartouche 7,62 x 51 mm à balle perforante (BP).
Néant.
2.3. EXERCICE.
Le tir de la munition suivante est conditionné par l’utilisation d’un bouchon de tir à blanc.
Cartouche 7,62 x 51 mm OTAN étui laiton d’exercice.
2.4. INERTE.
3. GABARIT DE SÉCURITÉ.
4. RÉFÉRENCES.
5. RÈGLES D’UTILISATION.
A l’instruction, le tir est interdit depuis un véhicule équipé d’un coupe câble.
Vérifier les RTR (résultats de tirs de références) en comparant ceux affichés dans le PCT par rapport à
ceux inscrits dans le carnet de tir. En cas de divergence, les valeurs de références sont celles inscrites dans
le carnet de tir. La procédure de calcul des RTR est une opération de niveau NTI1.
Vérifier le simbleautage.
Vérifier l’harmonisation.
142
Sur l’arme.
S’assurer que les pièces suivantes sont sèches :
régulateur à gaz ;
tête de piston ;
intérieur du cylindre à gaz ;
âme et chambre du canon.
Contrôler les numéros d’identification de l’arme.
S’assurer du bon verrouillage des deux canons, pas plus de 8 clics, sinon arme interdite de tir.
Approvisionnement.
Vérifier que le véhicule est sous tension et que la LUCH est sous tension.
Approvisionner l’arme.
Mettre sous tension la tourelle.
Contrôler l’absence d’alertes.
Mettre l’interrupteur M/A pointage sur position marche.
Mettre l’interrupteur M/A LASER sur position marche. Pour un tir à la POC, cette action n’est pas
obligatoire.
Contrôler le fonctionnement du système de pointage électrique en site et en direction.
Vérifier l’état du fin de bande (activé ou inhibé).
Mettre sous tension la VTI.
Mettre l’interrupteur M/A moniteur sur la position marche.
Chargement.
Armer la mitrailleuse en tirant la poignée d’armement intérieure ou le levier d’armement extérieur
(après ouverture du POD).
Mettre l’interrupteur M/A tir sur la position marche.
Dès lors que les dispositions de combat sont prises le déplacement du véhicule impose la mise en place
de la sûreté sur l’arme.
Reprise du tir.
Mettre l’interrupteur M/A tir sur la position marche.
143
5.4. OPÉRATIONS DE SÉCURITÉ (OU RETRAIT DE CARTOUCHE).
Remarque : une fois les opérations de sécurité effectuées, l’arme est dite en « STADE 0 ».
L’inspection des armes est effectuée sous la responsabilité du directeur de tir, en début et en fin de séance
de tir.
L’inspection de jour :
vérifier que l’arme n’est pas approvisionnée, ni chargée ;
vérifier dans l’ordre que la chambre est vide ;
contrôler le canon à l’aide d’une baguette ;
ouvrir le couvercle de la boîte à munitions et le contrôler.
L’inspection de nuit :
Les opérations sont identiques à la lumière blanche.
7. RECONDITIONNEMENT.
Les munitions non consommées sont récupérées par un gradé et reversées au responsable munitions de
l’unité. Les munitions défectueuses sont reversées au responsable munitions de l’unité.
8. INCIDENTS.
144
L’arme ne tire toujours pas.
Maintenir l’arme dans une direction non dangereuse.
Attendre 3 minutes.
Mettre l’interrupteur M/A Tir sur la position arrêt.
Sortir sur le côté du véhicule et ouvrir le POD.
Effectuer les opérations de sécurité.
Résoudre l’incident conformément au tableau récapitulatif du paragraphe 8.2.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
145
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
Le système d’arme engin blindé AMX10 RCR est composé de différents armements :
un canon de calibre 105 mm à âme rayée ;
une mitrailleuse de calibre 7,62 mm ;
un système de défense rapproché mettant en œuvre différentes munitions.
NOTA : les prescriptions concernant la mitrailleuse de superstructure (ANF1 ou MAG 58) sont détaillées
dans la fiche générique de l’arme FM.31 et spécifique FM.323 ou FM 324.
Toutes ces armes sont mises en œuvre par l’intermédiaire de la conduite de tir de l’engin AMX10 RCR.
Il est donc impératif que le chef de char et le tireur soient détenteurs des CATi 2, en cours de validité,
associés à ses différents armements.
Les règles spécifiques de sécurité de l’engin AMX10 RCR sont de la responsabilité des utilisateurs.
146
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
Canon GIAT 105-F2 de type semi-automatique à coin de culasse vertical, pour engin AMX10RCR.
Dénomination commune (CATi 2) : canon de 105 mm pour AMX10 RCR.
Lors de manipulation ou de stockage de munitions de 105 mm, ne pas placer les munitions près de points
chauds (exemple : pot d’échappement).
3. RÉFÉRENCE.
La préparation technique de l’engin relève de la responsabilité de l’équipage. Toute anomalie devra faire
l’objet d’un compte rendu immédiat au directeur de tir (DT) ou à l’officier de sécurité (OS) qui décidera
de l’aptitude de l’engin à participer au tir.
Il est de la responsabilité du DT ou de l’OS, s’il en reçoit la délégation, de procéder aux vérifications et
contrôles des organes de sécurité :
propreté des tubes (secs et clairs) ;
état et fixation du miroir de volée et des manchons anti-arcure ;
état et fixation du frein de bouche ;
fonctionnement de l’extraction des gaz de tir 105 et 7,62 ;
parage correct des jauges du frein de tir et du récupérateur (lien élastique).
Pendant le tir :
Toute anomalie sur les points décrits ci-dessus entraîne un arrêt immédiat du tir.
A la fin des tirs, le chef d’engin fait procéder par l’équipage aux opérations de sécurité et de contrôle :
maintient l’arme en direction de la zone des objectifs.
bascule l’interrupteur de tir autorisé sur « arrêt » au pupitre et fait enlever le
disjoncteur « chargeur prêt », clé laser sur « arrêt » et retirée de son logement ;
surveille l’exécution de ces opérations dont les modalités sont incluses dans les documents
techniques ou fiches de sécurité propres à chacune des armes considérées (AANF1, MAG 58, etc.) ;
vérifie qu’il ne reste aucune munition engagée dans la chambre ;
fait éventuellement (sur ordre) placer l’arme « au bleu » (au site maximum) ;
veille à ce que personne n’entre ou sorte de l’EB sans autorisation ;
147
annonce « Tir terminé – Sécurité vérifiée », ainsi que le nombre de munitions restantes dans
l’engin.
5. INCIDENTS.
Dans tous les cas, avant toute intervention pour déterminer les causes de l’incident, il appartiendra au chef
d’engin de prendre les mesures de sécurité nécessaires et de rendre compte.
La majorité des incidents est associée à un mauvais fonctionnement du système d’arme ou des erreurs de
mise en œuvre de la tourelle par l’équipage. Il appartient alors à celui-ci de se conformer aux règles
d’utilisation du matériel (décrites dans la documentation technique) pour régler ces défaillances afin de
pouvoir poursuivre le tir.
148
INCIDENTS CAUSES REMÈDES NI
Incidents empêchant de commencer le tir
Défaut de chargement
Mauvais chargement Retirer obus et reprendre le chargement 1
de la munition
Incidents arrêtant le tir
Sureté électrique « chargeur prêt » non
enclenchée ;
Autorisation de tir sur pupitre chef non Actionner les interrupteurs et les
Pas de départ du coup mise ; disjoncteurs au pupitre ou sur la BJ1
après mise de feu chef Disjoncteurs sur BJ1 non enclenchés ou 1
ou tireur ont sauté
Remplacer le contacteur d’étoupille
Contacteur de mise de feu du coin de (uniquement si le tube est à température
culasse défaillant normale)
Le chef d’engin :
- fait abandonner la mise de feu ;
- annonce « Incident de tir » ;
Pas de départ du coup
- attend 30 secondes puis fait retirer ;
malgré la vérification
Munition défaillante - attend 10 secondes puis fait retirer ;
du dispositif de mise
Si le coup ne part toujours pas, attendre 3
de feu
minutes. A l’issue de ce délai, selon que la
température du tube est élevée ou non,
retrait de la munition.
Refouler la munition avec le refouloir
Encrassement de la chambre
court de chargement
Fermeture incomplète
1
de la culasse Barre de torsion du coin de culasse
Vérifier l’état de la barre de torsion du
détendue
coin de culasse si besoin la retendre
Pas d’ouverture de la
Système d’ouverture de culasse en
culasse après le départ Ouvrir manuellement le levier de culasse 1
place
du coup
Autres incidents possibles
Mise de feu prolongée : en cas de
maintien prolongé de l’une des mises Respecter le temps d’appui des mises de
Sécurité électrique 1
de feu, le condensateur 120 volts du feu
boîtier exploseur ne peut se recharger
Retour en batterie incomplet : implique
que les amenées de courant de la
Retrait de la douille ou demande
plaque porte-came et du manchon de 1 ou
Sécurité mécanique d’intervention équipe AGC si le problème
culasse ne sont pas en contact (ex : 2
est plus important
douille obstruant le retour en batterie
ou défaut de parage du lien élastique)
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention de l’équipage / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
6. RECONDITIONNEMENT.
Les munitions « décoconnées » seront contrôlées par le sous-officier munitionnaire avant tout
reconditionnement. En cas de détérioration, les munitions concernées feront l’objet d’une destruction
conformément aux prescriptions ci-dessous.
149
7. DIVERS.
La conduite à tenir est différente si le canon est à température normale ou si le canon est à température
très chaude. Un canon est considéré comme à température très chaude à partir du premier coup de canon.
Exprimé en minutes, le temps de refroidissement d’un canon très chaud est de l’ordre de 30 secondes par
calibre exprimé en millimètres.
Une cartouche restée longtemps dans un canon très chaud est dangereuse et ne doit pas être tirée ou
conservée.
La destruction des munitions sera réalisée selon les directives fixées par la PIA 207 édition en vigueur.
150
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2.1. RÉELLE.
2.2. INERTE.
3. RÉFÉRENCES.
MAT 1043.
La préparation technique de l’engin relève de la responsabilité de l’équipage. Toute anomalie devra faire
l’objet d’un compte rendu immédiat au directeur de tir (DT) ou à l’officier de sécurité (OS) qui décidera
de l’aptitude de l’engin à participer au tir.
Il est de la responsabilité du DT ou de l’OS, s’il en reçoit la délégation, de procéder aux vérifications et
contrôles des organes de sécurité :
propreté du tube (sec et clair) ;
absence de corps étranger dans le tube par un contrôle à l’aide d’une baguette ;
fixation correcte du support mitrailleuse et bon verrouillage de l’arme ;
fonctionnement du ventilateur d’extraction des gaz de la mitrailleuse coaxiale.
Le chef d’engin, lors de la prise du branle-bas de combat mitrailleuse s’assure du bon approvisionnement
de la bande de munitions ainsi que du retour à l’avant du levier d’armement de la mitrailleuse par le
chargeur.
Pendant le tir :
le chef d’engin vérifie après chaque tir le fonctionnement du ventilateur d’extraction des gaz de
la mitrailleuse coaxiale.
Toute anomalie sur les points décrits ci-dessus entraîne un arrêt immédiat du tir.
Inspection de jour :
Cette inspection est passée par le DT ou l’OS s’il en reçoit la délégation. Après s’être assuré que
l’hydraulique tourelle est coupée :
le DT ou OS contrôle, à partir du poste chef d’engin, la position « arrêt » de l’interrupteur de
tir (autorisation de tir) et que la clé laser est retirée du pupitre ;
le chargeur, sur ordre, relève le couvercle et le couloir d’alimentation pour que DT ou OS
vérifie que la chambre est vide ;
le DT ou OS introduit la baguette dans le canon de la mitrailleuse ;
le DT ou OS vérifie la présence de l’extrémité de la baguette dans la chambre de tir
(visualisation du lavoir dans sa totalité) ;
récupère les munitions non tirées.
Inspection de nuit :
les opérations sont identiques aidé d’une lumière blanche.
À l’issue de cette inspection, l’officier de sécurité rend compte au directeur de tir de la conformité des
engins et, éventuellement, du nombre de munitions non tirées.
5. INCIDENTS.
Dans tous les cas, avant toute intervention pour déterminer les causes de l’incident, il appartiendra au chef
d’engin de prendre les mesures de sécurité nécessaires et de rendre compte.
Si l’incident se produit lors d’une séquence de tir intensive occasionnant un échauffement très important
des pièces métallique (200 cartouches en moins de 2 minutes), attendre 3 minutes avant d’entamer la
procédure ci-dessous, afin d’éviter les conséquences d’une auto-inflammation.
Les incidents présentés dans la fiche de sécurité de la mitrailleuse ne sont pas repris.
152
La majorité des incidents sont associés à des problèmes de fonctionnement ou à des erreurs de mise en
œuvre de l’arme par l’équipage. Il appartient alors à celui-ci de se conformer aux règles d’utilisation du
matériel (décrites dans le MAT 1043) pour régler ces défaillances afin de pouvoir poursuivre le tir.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention de l’équipage / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
6. RECONDITIONNEMENT.
Les munitions non consommées sont récupérées par le munitionnaire désigné. Les bandes sont
reconstituées, y compris la languette d’introduction et reversées au munitionnaire.
Les munitions défectueuses doivent être reversées au munitionnaire.
153
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
Ce chapitre concerne les procédures de sécurité à appliquer après mise à poste de la mitrailleuse. Son
installation doit être conforme aux prescriptions techniques du MAT 11473 édition 2011, du MAT 1243
édition 2012 et du TCKIT 115244N1 édition 2019, dans le respect des mesures de sécurités de la fiche de
sécurité.
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
Il est interdit d’utiliser des bandes à maillons détachables français de type AANF1.
2.1. RÉELLE.
Néant.
2.3. EXERCICE.
2.4. INERTE.
3. RÉFÉRENCES.
La préparation technique de l’engin relève de la responsabilité de l’équipage. Toute anomalie devra faire
l’objet d’un compte rendu immédiat au directeur de tir (DT) ou à l’officier de sécurité (OS) qui décidera
de l’aptitude de l’engin à participer au tir.
Il est de la responsabilité du DT ou de l’OS, s’il en reçoit la délégation, de procéder aux vérifications et
contrôles des organes de sécurité :
propreté du tube (sec et clair) ;
absence de corps étranger dans le tube par un contrôle à l’aide d’une baguette ;
fixation correcte du support mitrailleuse et bon verrouillage de l’arme ;
fonctionnement du ventilateur d’extraction des gaz de la mitrailleuse coaxiale.
154
4.2. EXÉCUTION DES TIRS.
Le chef d’engin, lors de la prise du branle-bas de combat mitrailleuse s’assure du bon approvisionnement
de la bande de munitions ainsi que du retour à l’avant du levier d’armement de la mitrailleuse par le
chargeur.
Pendant le tir :
le chef d’engin vérifie après chaque tir le fonctionnement du ventilateur d’extraction des gaz de la
mitrailleuse coaxiale.
Toute anomalie sur les points décrits ci-dessus entraîne un arrêt immédiat du tir.
Inspection de jour :
Cette inspection est passée par le DT ou OS s’il en reçoit la délégation. Après s’être assuré que
l’hydraulique tourelle est coupée :
le DT ou OS contrôle, à partir du poste chef d’engin, la position « arrêt » de l’interrupteur de tir
(autorisation de tir) et que la clé laser est retirée du pupitre ;
le chargeur, sur ordre, relève le couvercle et le couloir d’alimentation pour que DT ou OS
vérifie que la chambre est vide ;
le DT ou OS introduit la baguette dans le canon de la mitrailleuse ;
le DT ou OS vérifie la présence de l’extrémité de la baguette dans la chambre de tir
(visualisation du lavoir dans sa totalité) ;
récupère les munitions non tirées.
Inspection de nuit :
les opérations sont identiques aidé d’une lumière blanche.
À l’issue de cette inspection, l’officier de sécurité rend compte au directeur de tir de la conformité des
engins et, éventuellement, du nombre de munitions non tirées.
5. INCIDENTS.
Dans tous les cas, avant toute intervention pour déterminer les causes de l’incident, il appartiendra au chef
d’engin de prendre les mesures de sécurité nécessaires et de rendre compte.
155
Si l’incident se produit lors d’une séquence de tir intensive occasionnant un échauffement très important
des pièces métallique (200 cartouches en moins de 2 minutes), attendre 3 minutes avant d’entamer la
procédure ci-dessous, afin d’éviter les conséquence d’une auto-inflammation.
L’arme ne tire pas :
maintenir l’arme dans une direction non dangereuse ;
le chargeur effectue un mouvement de charge main droite (faire cette opération deux
fois maximum) ;
reprise du tir.
Les incidents présentés dans la fiche de sécurité de la mitrailleuse ne sont pas repris.
La majorité des incidents sont associés à des erreurs de mise en œuvre de l’arme par l’équipage ou à des
problèmes de fonctionnement. Il appartient alors à celui-ci de se conformer aux règles d’utilisation du
matériel (décrites dans le MAT 1243) pour régler ces défaillances afin de pouvoir poursuivre le tir.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention de l’équipage / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
6. RECONDITIONNEMENT.
Les munitions non consommées sont récupérées par le munitionnaire désigné. Les bandes sont
reconstituées, y compris la languette d’introduction et reversées au munitionnaire.
Les munitions défectueuses doivent être reversées au munitionnaire.
156
LG.8 LANCE-GRENADE
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1. RÉELLE.
Munition explosive :
grenade de 51 mm explosive antipersonnel pour lance-grenade individuel modèle F1 (GR 51
EXPL AP LGI F1).
Munition fumigène :
grenade de 51 mm fumigène au phosphore pour lance-grenade individuel modèle F1 (GR 51
FUM PH LGI F1).
Munitions éclairantes :
grenade de 47 mm éclairante pour lance-grenade individuel modèle F1 (GR 47 ECL LGI Mle
F1) ;
grenade de 47 mm éclairante infrarouge pour lance-grenade individuel modèle F1 (GR 47 ECL IR
LGI Mle F1).
Néant.
2.3. EXERCICE.
2.4. INERTE.
Grenade de 51 mm inerte de manipulation pour lance-grenade individuel modèle F1 (GR 51 INE MANIP
LGI F1).
3. GABARIT DE SÉCURITÉ.
4. RÉFÉRENCES.
INF 301/2 C.
INF 401/3.
157
5. RÈGLES D’UTILISATION.
La zone des objectifs des grenades pour LGI doit être dégagée et ne présenter aucune bosse ou trou qui ne
soit parfaitement visible à courte distance.
Les champs de tir pour grenades explosives et fumigènes au phosphore doivent être distincts des champs
de tir pour grenades d’exercice de manière à éviter toute possibilité de méprise.
Le tir tendu au LGI à l’instruction et à l’entraînement est strictement interdit sauf dans les centres
spécialisés du CENZUB, et des CETIAs.
Le tir de grenades réelles au lance-grenade individuel est interdit à l’occasion des parcours de tirs et
manœuvres à tir réel, à l’exception des grenades éclairantes.
La trajectoire de la grenade du lance-grenade individuel doit être libre d’obstacle (branches d’arbre en
particulier).
Le port du casque est obligatoire pour l’ensemble du personnel.
Le tir à partir d’ouvrage bétonné est interdit, car il détériore l’ensemble d’appui au sol.
En cas d’apparition d’aéronef volant bas, le tir doit être stoppé.
Distance de tir
Type de grenade Prescriptions particulières
minimum autorisée
GR 51 EXPL AP LGI F1 200 mètres
GR 51 FUM PH LGI F1 200 mètres Tir interdit en cas de risque d’incendie
F1 (GR 47 ECL LGI Mle F1 GR 47
Sans objet Tir avec l’arme à 45°
ECL IR LGI Mle F1)
GR 51 X MQ LGI F1 100 mètres
Le tir des grenades pour LGI fonctionnant à l’impact est interdit sur sol enneigé.
Mise en œuvre :
prendre la position de tir adaptée ;
vérifier que l’ensemble d’appui au sol ne risque pas de reculer au départ du coup ;
mettre la grenade sur l’embout jusqu’à obtenir une butée franche ;
enlever la sûreté ;
prendre la visée ;
descendre le manchon en gardant la visée jusqu’au départ du coup.
158
Arrêt définitif :
mettre l’arme à la sûreté ;
retirer la grenade pour LGI ;
remettre le bouchon de protection sur la grenade pour LGI ;
remettre la grenade pour LGI dans son emballage.
Tir de nuit :
le tir de nuit des grenades explosives pour LGI et fumigènes au phosphore est interdit ;
les opérations de mise en œuvre et de tir des autres grenades pour LGI s’effectuent dans les
mêmes conditions que de jour ;
les limites du secteur de tir doivent être matérialisées de manière visible (dispositifs luminescents
ou lumineux à feu rouge) ;
les contrôles, inspections d’armes, résolutions d’incidents de tir, s’effectuent en éclairant avec des
lampes à feu rouge ;
6. RECONDITIONNEMENT.
Les grenades pour LGI peuvent être reconditionnées dans leur emballage d’origine lorsqu’elles n’ont pas
été utilisées.
7. INCIDENTS.
En cas de raté de percussion, le tireur annonce « Incident de tir », met l’arme à la sûreté et attend 1
minute en gardant l’arme en direction de la cible avant d’enlever la grenade pour LGI du support de
propulsion.
8. DESTRUCTION DE LA MUNITION.
Selon les prescriptions de la PIA 207 Chapitre 3 Section IV - Destruction des engins dangereux.
159
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
NOTA : le HK416 F version courte, canon de 11 pouces n’est pas compatible du tir des grenades à fusil.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1. RÉELLE.
2.3. EXERCICE.
Grenade à fusil d’exercice fumigène de 40 mm modèle F1 à fumée rouge ou verte (GR FL F1 X FC RG).
Grenade à fusil d’exercice de 40 mm modèle F1 (GR FL X AP AV 40-F1).
2.4. INERTE.
D’identification.
Même couleur et même marquage qu’une munition réelle avec l’inscription « INERTE » sur la grenade et
présence d’un carré apposé à froid.
De manipulation.
Ces munitions sont de couleur orange avec inscription « INERTE » sur la grenade à fusil et présence d’un
carré apposé à froid.
3. RÉFÉRENCES.
4. GABARIT DE SÉCURITÉ.
Le gabarit élémentaire de sécurité des grenades à fusil pour FAMAS et pour HK 416 F sont identiques.
160
5. RÈGLES D’UTILISATION.
Il est interdit de mettre en œuvre simultanément et de disposer au cours d’une même séance d’instruction :
- de grenades à fusil à piège à balle et de tout autre type de grenades à fusil ;
- de cartouches à balle et de cartouches de lancement sans balle.
L’emploi d’un chargeur pour une cartouche de lancement (PCL) est obligatoire à la place d’un chargeur
normal dans le cas d’un tir de grenade à fusil explosive antipersonnel anti-véhicule de 40 mm modèle F1.
Tir courbe.
Le tir par-dessus la troupe de grenades à fusil est interdit en raison des risques de rupture des queues
d’empennage.
Le tir tendu à la grenade à fusil d’exercice sur tout objectif dur (carcasse) situé à moins de 50 mètres est
interdit en raison des rebonds possibles (sauf cas particulier du complexe de tir en zone urbaine du
CENZUB, au CNEC et dans les CETIAs).
Le tir de grenades à fusil réelles autres que les grenades à fusil éclairantes est interdit à l’occasion des
parcours de tir et manœuvres à tir réel (sauf cas particulier du complexe de tir en zone urbaine du
CENZUB, au CNEC et dans les CETIAs où les réceptacles grenades à fusil sont parfaitement matérialisés
et sont interdits à la manœuvre).
La zone des objectifs des grenades à fusil doit être dégagée et ne présenter aucune bosse ou trou qui ne
soient pas parfaitement visible à courte distance.
161
5.2. PRESCRIPTIONS PARTICULIÈRES PAR TYPE DE GRENADE.
Seules les grenades à fusil explosive antipersonnel anti-véhicule de 40 mm modèle F2 avec piège à balle
(GR FL EXPLO AP-AV 40 F2 PAB) et antichar de 58 mm modèle F2 avec piège à balle (GR. FL
EXPLO AC 58 F2 PAB) sont autorisées avec le HK416 F-S.
Tir direct :
Distance de tir
Type de grenade Arme minimum Prescriptions particulières
autorisée
GR FL EXPL AC 58 F2 PAB FAMAS 50 mètres Position couchée interdite
GR FL EXPL AC 58 F2 PAB HK 416 F 75 mètres Lunettes de protection obligatoires
Tir courbe :
Distance de tir
Type de grenade Prescriptions particulières
minimum autorisée
GR FL EXPL AP-AV 40 F1 125 mètres
GR-FL EXPL AP-AV 40 F2 PAB 125 mètres
Position du tireur couché
GR FL FUM 47 F3 125 mètres
Lunettes de protection obligatoires
GR FL F1 X FC RG
65 mètres
GR FL X AP-AV 40 F1
Sur sol enneigé, le tir des grenades à fusil explosives est interdit.
Si une grenade à fusil a été laissée à poste longuement sur le HK 416 F et que durant ce temps elle a subi
des chocs et des frottements, contrôler l’intégrité de l’opercule du fond du tube-douille au contact des
branches du cache-flamme vortex du HK 416 F.
Contrôler avant et après le tir de la grenade, la présence et l’intégrité du ressort de maintien du support de
grenade du canon du HK 416 F.
Au-delà de 50 grenades tirées, contrôler après le tir, le talon du levier d’armement et l’usure des encoches
du verrou du levier d’armement situées sur la carcasse supérieure.
162
5.4. EXÉCUTION DES TIRS.
Mise en œuvre.
Vérifier que l’arme est désapprovisionnée.
Vérifier que le bouton limitateur de rafale est sur la position « 0 » sur le FAMAS.
Vérifier que le sélecteur est sur « S ».
Orienter la fenêtre d’éjection de l’arme vers le sol (cas du tir courbe).
Pour le FAMAS, régler l’arme en fonction du mode de tir et de la distance de l’objectif :
pour le tir courbe alidade à 74° ou 45°, bague coulissante sur la graduation indiquée dans les
tables de tir de la grenade tirée ;
pour le tir direct, bague coulissante enfoncée au maximum.
Sans enlever la goupille de sécurité (pour les grenades qui en disposent) engager la grenade à fond sur
le manchon sans forcer.
Enlever la goupille de sécurité de la grenade (si elle en dispose).
Introduire le chargeur à une cartouche de lancement sans balle ou le chargeur de cartouches à balle
approvisionné à une seule cartouche pour les grenades pièges à balle.
Armer.
Actionner le poussoir d’aide au verrouillage de culasse si le HK 416 F est encrassé.
Prendre la visée en fonction de la configuration du tir.
Mettre le levier sélecteur de tir sur la position coup par coup.
Agir sur la détente tout en restant pointé sur l’objectif.
163
remet la goupille de sécurité en place ;
ôte avec précaution la grenade à fusil du manchon lance-grenade en vue de son
reconditionnement.
pour la grenade à fusil non munie de goupille de sécurité, le tireur :
ôte avec précaution la grenade à fusil du manchon lance-grenade en vue de sa destruction
en fin de séance.
Tir de nuit.
6. INCIDENTS.
Ces incidents sont analogues à ceux que l’on peut constater au tir à balle et se résolvent de la même façon
(se référer aux fiches de sécurité FAMAS et HK416 F, tir à balle).
164
en cas de non fonctionnement à l’impact, elle est détruite en fin de séance par les soins de l’unité,
isolément, et sans être déplacée de la position dans laquelle elle a été découverte en respectant un
délai d’attente de 30 minutes après le non-fonctionnement.
7. DESTRUCTION DE LA MUNITION.
Les munitions réelles n’ayant pas fonctionnées normalement sont à détruire après un délai d’attente de 30
minutes selon les prescriptions de la PIA 207 Chapitre 3 Section IV - Destruction des engins dangereux.
Le directeur de tir doit s’assurer, avant le début de la séance, qu’il dispose :
du personnel qualifié pour la mise en œuvre des explosifs ; s’il possède la qualification de
directeur de mise en œuvre des explosifs à l’instruction, il peut procéder lui-même à sa
destruction ;
des moyens nécessaires aux destructions éventuelles.
8. RECONDITIONNEMENT.
165
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
Lanceur de munitions de maintien de l’ordre type COUGAR tirant des grenades de 56 mm (lanceur
MMO).
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1. RÉELLE.
Néant.
2.3. EXERCICE.
Néant.
2.4. INERTE.
Néant.
3. RÉFÉRENCE.
4. RÈGLES D’UTILISATION.
Cette fiche concerne uniquement le tir ou la manipulation des munitions désignées ci-dessus. Concernant
le service de l’arme, l’utilisateur se reportera aux guides techniques et règlements d’emploi.
166
La position de tir, lanceur à la hanche, est proscrite en raison des risques accrus de tir tendu.
Le fait de relâcher le levier du marteau au cours de l’armé, avant son accrochage en position armé, peut
provoquer de départ du coup si la sûreté n’est pas mise.
Avant l’approvisionnement du lanceur, vérifier que le levier d’armement du marteau n’est pas en position
armé, si c’est le cas percuter à vide.
5. INCIDENTS DE TIR.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
6. DESTRUCTION DE LA MUNITION.
Les munitions (grenade avec DPR sans les dissocier) ainsi que les munitions tirées qui n’ont pas
fonctionné seront détruites en fin d’exercice par un cadre qualifié dans un puits d’éclatement (cf. PIA 207
Chapitre 3 Section IV - Destruction des engins dangereux) à l’exception de la munition de la grenade au
CB Mle F4 (classifiée explosive) et grenade DBD 95 après tir et non fonctionnement au sol. Elle sera
détruite sur place par les soins de l’unité après un délai d’attente de 30 minutes avant d’être approchée
et sans être déplacée de la position dans laquelle elle a été trouvée.
7. RECONDITIONNEMENT.
Les munitions non consommées sont réintégrées dans leur emballage d’origine.
167
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
Le tir de grenades de 40×46 mm basse vitesse explosive, fumigène ou marquante d’exercice, utilisée
avec le lance grenade HK269 F, est interdit avec le LBLR GL-06 B&T.
3. RÉFÉRENCE.
Guide technique MAT 20509 approuvé le 16 novembre 2018 par décision n°10667/ARM/STAT/DIR.
4. RÈGLES D’UTILISATION.
Cette fiche concerne uniquement le tir ou la manipulation des munitions désignées ci-dessus.
Avant le début de la séance, le directeur de tir doit s’assurer qu’il dispose :
du personnel qualifié pour la mise en œuvre du lanceur ;
des munitions adéquates pour l’emploi à l’instruction ou à l’entraînement.
Le tir avec le LBLR GL-06 B&T entre 0 et 20 m est interdit, quelle que soit la zone visée.
La visée doit être prise à hauteur de la ceinture de l’objectif visé afin de ne pas heurter le visage et la zone
pelvienne, qui sont des zones interdites de tir avec le LBLR GL-06 B&T.
Le port des protections auriculaires et oculaires est obligatoire.
Le tir avec la cartouche cinétique à létalité réduite BDLR 130 d’ALSETEX est interdit sur objectif
humain (elle est réservée à l’instruction sur cible inerte).
Avant le tir :
déployer la crosse ;
contrôler le verrouillage de la crosse ;
mettre le lanceur à la sûreté ;
régler la bretelle ;
régler la visée mécanique ;
charger le lanceur ;
retirer la sûreté ;
tirer.
168
Après le tir :
mettre le lanceur à la sûreté ;
extraire la douille de la cartouche tirée ;
contrôler le canon afin de s’assurer de l’absence de résidus de tir ;
fermer le tube.
Optionnel : replier la crosse.
5. INCIDENTS.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
169
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
Le LGA (lance grenades automatique) de 40 mm est une arme d’appui. Sa dénomination commerciale est
HK GMG E (grenade machine gun export).
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1. RÉELLE.
Grenade 40 x 53 mm AP/AV haute vitesse type C46 sur bande à maillons M16A2 : douille noire, tête
noire, comprenant une charge creuse et une chemise pré-fragmentée, autodestruction après 14 secondes,
distance d’armement 18 mètres.
Grenade 40 x 53 mm d’exercice traçante haute vitesse C45 sur bande à maillons M16A2 : douille noire,
tête bleue inerte. Après son tir, l’ogive ne présente plus d’effet pyrotechnique, marquant ou fumigène.
2.3. EXERCICE.
Néant.
2.4. INERTE.
3. GABARIT DE SÉCURITÉ.
La distance de tir minimum à l’instruction avec des grenades explosives est de 300 mètres.
Seuls le directeur de tir, le tireur et l’aide tireur ou le chef de pièce peuvent se trouver dans le gabarit de
position. Aucun personnel ne doit se trouver dans un angle de 600 millièmes de part et d’autre du canon.
En cas de non fonctionnement à l’impact, la grenade AP/AV C46 s’autodétruit dans un délai compris
entre 14 secondes et 18 secondes environ (temps moyen constaté de 17 secondes).
4. RÉFÉRENCE.
5. RÈGLES D’UTILISATION.
Un seul servant doit manipuler l’arme. Elle doit toujours être considérée comme chargée avant d’avoir été
inspectée et désapprovisionnée.
L’arme étant armée culasse ouverte, l’ensemble mobile doit être bloqué en arrière à l’aide du frein et la
sûreté doit être mise avant toute manipulation.
170
5.2. OPÉRATIONS DE PRÉPARATION ET DE VÉRIFICATION.
1e méthode :
approvisionnement :
mettre la sûreté ;
vérifier que le couvercle d’alimentation est bien fermé et verrouillé ;
effectuer un mouvement d’armer en tirant manuellement sur la culasse ;
mettre le sélecteur de coup sur « coup par coup » ;
presser la détente et raccompagner la culasse vers l’avant avec la poignée ;
remettre la sûreté : la culasse est à l’avant et le bras d’alimentation du couvercle est
correctement aligné. Surtout ne plus ouvrir le couvercle d’alimentation, car cela aura pour
conséquence de désaligner le bras d’alimentation et de ne plus maintenir la bande ;
insérer la bande de grenades dans le couloir jusqu’à entendre le cliquetis d’accrochage en
s’assurant que la première grenade est insérée du côté de la partie mâle du maillon ;
tirer sur la bande et vérifier que les grenades sont correctement retenues par les cliquets
d’entraînement.
chargement :
tirer le levier d’armement complètement vers l’arrière puis le repousser au maximum vers
l’avant.
2e méthode :
approvisionnement et chargement :
mettre la sûreté ;
tirer le levier d’armement complètement vers l’arrière puis le repousser au maximum vers
l’avant ;
ouvrir le couvercle d’alimentation ;
placer la première grenade au niveau du cliquet de retenue de couloir en contrôlant que le
maillon mâle est en début de bande. La grenade ne doit pas se trouver face au canon ;
fermer le couvercle d’alimentation.
171
Pour tirer :
mettre le sélecteur au coup par coup ou sur rafale ;
faire feu en utilisant la détente ou la commande située sur la poignée droite du berceau.
Opérations de sécurité :
mettre la sûreté ;
si un délai de 1 minute a bien été respecté depuis la dernière mise de feu, ouvrir le
couvercle ;
retirer la bande ;
tirer l’ensemble mobile à l’arrière puis le bloquer à l’aide du frein ;
contrôler visuellement la chambre et le boîtier et retirer les maillons et douilles éventuels ;
refermer le couvercle ;
mettre le sélecteur sur coup par coup ;
retirer le frein ;
maintenir le levier d’armement ;
presser la détente en la maintenant enfoncée puis raccompagner l’ensemble mobile vers l’avant ;
remettre la sûreté.
Remarque : une fois les opérations de sécurité effectuées, l’arme est dite en « STADE 0 ».
Opérations d’inspection.
L’inspection des armes est effectuée sous la responsabilité du directeur de tir, en début et en fin de séance
de tir :
l’inspection de jour :
vérifier que l’arme n’est pas approvisionnée, ni chargée ;
vérifier que la chambre est vide ;
contrôler le canon à l’aide d’une baguette de nettoyage ;
contrôler la boîte à munitions.
l’inspection de nuit :
les opérations sont identiques à la lumière blanche.
Les grenades non consommées sont récupérées dans leurs emballages d’origine.
172
7. INCIDENTS.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
En cas de raté de percussion, les grenades d’exercice et AP/AV sont à détruire en fin de séance. Elles
peuvent être transportées sans risque jusqu’au point de destruction.
173
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
LG.826 MODER
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
Le système MODER, moyen de défense rapprochée, est composé d’un boîtier de tir et enrouleur, d’une
ligne de tir et d’un affût de tir à 3 munitions.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
3. RÉFÉRENCES.
MAT 5239 (notice technique de mise en œuvre du moyen de défense rapprochée MODER).
GEN 47.607 (notice d’emploi du MODER édition 2013).
Cette fiche concerne uniquement le tir ou la manipulation des munitions désignées ci-dessus.
Dès que les munitions sont chargées dans les tubes lanceurs, un périmètre de sécurité doit être interdit à
tout personnel. Les périmètres de sécurité associés à chaque munition sont :
174
Préparation au tir.
Dérouler la ligne de contrôle et de tir jusqu’à la position de tir.
Vérifier le circuit électrique.
Stocker et transporter les munitions GALIX dans leur conditionnement d’origine.
Stationner le porteur à plus de 4 mètres d’un véhicule équipé radio.
Vérifier qu’il n’y a pas de radar d’artillerie en émission à moins de 300 mètres.
Eteindre les téléphones portables.
Vérifier l’état de propreté des pots-lanceurs (pas d’oxydation, absence de corps étrangers ou résidus de
tir). En cas de défectuosité, interdire le tir.
Le tir de munitions GALIX réelles doit être effectué sur des champs de tir dans le respect des régimes.
Il est interdit de laisser la clé de sécurité à poste avant, après ou entre les tirs.
Après le tir.
Les restes de munitions étant encore à poste, le voyant test ligne doit être éteint.
Enlever alors les douilles et procéder à une vérification de ligne avant de recharger.
Les déchets de tir et les munitions non consommées sont réintégrés à l’issue du tir en caisse dans leur
emballage d’origine (aluminisé fermé) au munitionnaire.
175
6. INCIDENTS.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du servant / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié) / DMO
= directeur de mise en œuvre d’explosifs.
7. DESTRUCTION.
7.1. GÉNÉRALITÉS.
La destruction des munitions sera réalisée selon les directives fixées par la PIA 207.
Le tableau ci-dessous détermine le niveau de qualification nécessaire pour réaliser la destruction.
176
Positionnement de la charge
La destruction d’une munition n’ayant pas fonctionné s’effectue en fin de séance, éventuellement après un
court déplacement, avec une charge de 250 gr d’explosif au contact le long du cylindre (cf. photo du
positionnement de la charge).
La destruction de toutes les parties de la munition qui n’ont pas fonctionné doit être réalisée, sans les
déplacer, avec une charge au contact de 250 gr d’explosif, par partie de munition à détruire.
8. RECONDITIONNEMENT.
Les munitions non consommées et maintenues dans leur emballage d’origine sont réintégrées telles
quelles.
Les munitions non consommées et sorties de leur sachet plastique sont réintégrées dans leur emballage
d’origine.
177
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1. RÉELLE.
2.2. EXERCICE.
2.3. INERTE.
3. GABARIT DE SÉCURITÉ.
Note de la STAT à paraître en vue de l’inscription des gabarits dans la notice sur les infrastructures de
tir.
4. RÉFÉRENCES.
Elle comprend :
la connaissance des grenades à fusil et des dispositifs ou des modalités de lancement ;
la mise en œuvre de ces matériels, notamment la visée ;
l’enseignement des règles de sécurité.
5. RÈGLES D’UTILISATION.
Cette fiche concerne uniquement le tir ou la manipulation du LG HK 269 F avec les munitions désignées
ci-dessus.
Les tirs en configuration under barrel interdisent l’approvisionnement et le chargement simultanés des
munitions de 5,56 avec des grenades 40 x 46 mm BV explosives ou fumigènes.
178
5.2. PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES.
Le tireur et le personnel présent à moins de 25 m de la position de tir doivent porter des protections
auriculaires et un casque balistique, le tireur devant porter de plus des lunettes balistiques.
La mise à poste et le tir des grenades à fusil avec le FA HK416 F est interdit
lorsqu’il est couplé avec le LG HK269 F en configuration under barrel.
Le tir des grenades fumigènes et d’exercice est interdit depuis les infrastructures de tirs dédiées au
tir des grenades explosives.
Le tir des grenades explosives et d’exercice est interdit sur objectif dur situé à moins de 100 mètres
du tireur.
Le tir de grenades explosives n’est autorisé que sur les infrastructures de tir dédiées aux tirs des
projectiles explosifs disposant d’un ouvrage spécial décrit dans la notice sur les infrastructures de tir. Ce
tir n’est autorisé qu’entre 100 et 350 mètres.
Le directeur de tir est présent sur l’ouvrage où deux tireurs, au plus, sont en position (sauf cas particulier
du complexe de tir en zone urbaine du CENZUB, au CNEC et dans les CETIAs).
Le tir des grenades explosives en position de tir couchée au sol est interdit.
Le tir de grenades d’exercice marquantes est interdit sur les champs de tir des grenades explosives.
179
o de réglage des organes de visée mécaniques,
o de verrou de la crosse pour son utilisation en configuration stand alone,
o de l’adaptateur sur FA HK 416 F pour son utilisation en configuration under barrel.
Vérifier l’absence de corps étranger dans le canon et la cuvette de tir, contrôler le fonctionnement du
verrou du canon.
Vérifier l’intégrité du lien rendant imperdable le couvre-bouche du HK 269 F.
En configuration stand alone, équiper le HK269 F de sa crosse amovible et de sa poignée tactique et
veiller à ce que la main enserrant la poignée ne soit pas devant la bouche du canon.
Avant le tir :
réaliser le contrôle de sécurité du lance-grenade ;
régler la longueur de la crosse et contrôler son verrouillage ;
régler la longueur de la bretelle d’arme ;
déployer les organes de visée mécanique ;
ôter le bouchon couvre-bouche de la bouche du canon ;
chambrer une grenade.
Pendant le tir :
prendre la visée à l‘aide de la visée mécanique du HK 269 F ;
positionner le levier de sûreté / sélecteur de tir sur la position « feu » ;
presser la détente.
Après le tir :
mettre le lance-grenade à la sûreté ;
déverrouiller le canon ;
extraire la douille de la grenade tirée ;
contrôler le canon afin de s’assurer de l’absence de résidus de tir ;
verrouiller le canon ;
repositionner le bouchon couvre-bouche sur la bouche du canon ;
replier les organes de visée mécanique.
Avant le tir :
réaliser le contrôle de sécurité du lance-grenade et du fusil d’assaut ;
contrôler le verrouillage du lance-grenade sur le fusil d’assaut ;
déployer les organes de la visée mécanique du lance-grenade ;
ôter le bouchon couvre-bouche de la bouche du canon du lance-grenade ;
chambrer une grenade.
Pendant le tir :
prendre la visée à l‘aide de la visée mécanique du HK 269 F ;
positionner le levier de sûreté / sélecteur de tir sur la position « feu » ;
presser la détente.
Après le tir :
mettre le lance-grenade à la sûreté ;
déverrouiller le canon ;
extraire la douille de la grenade tirée ;
contrôler le canon afin de s’assurer de l’absence de résidus de tir ;
verrouiller le canon ;
repositionner le bouchon couvre-bouche sur la bouche du canon ;
replier les organes de la visée mécanique.
180
Arrêt momentané du tir « halte au feu » :
abandonner la queue de détente ;
remettre le LG HK 269 F à la sûreté ;
garder l’arme en direction de l’objectif.
6. INCIDENTS.
NOTA : le mécanisme de détente du HK 269 F est à double action, le percuteur est armé lors de la course
de la queue de détente.
181
INCIDENTS CAUSES REMÈDES NI
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
Les munitions explosives et fumigènes défectueuses sont à détruire après un délai d’attente de 30
minutes selon les prescriptions de la PIA 207 Chapitre 3 Section IV - Destruction des engins dangereux.
182
8. RECONDITIONNEMENT.
Les grenades n’ayant pas été utilisée peuvent être reconditionnées et réintégrées.
Les grenades ayant eu un raté de percussion ne sont pas reconditionnées mais détruites en fin de séance.
183
LR.9 LANCE-ROQUETTE
LR.921 AT4 CS
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
Néant.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1. RÉELLE.
Roquette 84 mm explosive anti-blindé modèle F1 AT4CS (ROQ 84 MM EXPL ABL MLE F1 AT4CS) :
code commandement : 1340-037.
Néant.
2.3. EXERCICE.
2.4. INERTE.
Néant.
3. GABARIT DE POSITION.
Le tir à l’air libre des munitions à tête active s’effectue pièce par pièce à partir d’ouvrage de protection
spécifique.
Dans le cas de tirs simultanés avec des munitions d’exercice, la distance minimale entre deux tireurs doit
être de 10 mètres.
184
4. RÉFÉRENCE.
5. RÈGLES D’UTILISATION.
Avant chaque tir : rassemblés en « zone d’attente » située à au moins 160 mètres en arrière et dans l’axe
du pas de tir, les tireurs sont appelés en « zone munitions » organisée à au moins 150 mètres en arrière et
dans l’axe du pas de tir.
En zone munitions.
La préparation, le contrôle et la perception des munitions se font sous la responsabilité d’un sous-officier.
Le déconditionnement et la vérification de l’état général de chaque munition est du ressort du tireur.
Les contrôles portent essentiellement sur l’état :
général de la munition (détériorations apparentes) ;
des organes de visée ;
du mécanisme de mise de feu ;
des membranes (vérifier notamment sur la partie arrière que la contre-masse ne fuit pas,
c’est-à-dire qu’aucune trace et aucun écoulement de liquide gras n’est décelable).
Le tireur rejoint ensuite le pas de tir sur ordre du directeur de tir. Ce dernier lui indique son emplacement
de tir et l’ordre dans lequel il tirera.
Le tireur doit disposer correctement sa protection auditive fournie avec l’arme.
A son emplacement de tir, le tireur met sa munition en disposition de combat.
Les actions suivantes sont à réaliser :
déplier la poignée avant et la butée d’épaule (épaulière souple) ;
faire coulisser les capots avant et arrière placés sur la partie supérieure du tube à l’avant de
la munition, pour dégager les organes de visée (guidon et œilleton) ;
épauler la munition en la prenant par la poignée avant et par le boîtier de mise de feu en
ayant soin de bien caler l’arme avec l’épaulière ;
retirer la goupille double de sécurité ;
afficher la hausse (si la distance est inférieure à 200 mètres, aucun ajustement n’est
nécessaire) ;
armer : pour cela, déplier, pousser le levier d’armement vers l’avant puis vers la droite en se
servant du pouce ;
viser la cible.
185
5.4. OUVERTURE DU FEU.
Pour indiquer l’autorisation d’ouverture du feu, le directeur de tir commande au geste et à la voix. Le
tireur épaule et effectue les opérations de tir, c’est-à-dire :
appuyer à fond sur la pédale de sécurité du mécanisme de mise de feu et la maintenir en
position ;
appuyer avec le pouce sur le bouton de détente.
En raison des difficultés possibles de communication orale dues au port de la protection auditive, les
tireurs attendant l’ordre de tir ont la tête tournée dans la direction du directeur de tir.
Pour signifier l’arrêt du tir, le directeur de tir double son ordre verbal en croisant les bras tendus à hauteur
du visage.
Arrêt définitif :
remettre le levier d’armement en position SÉCURITÉ et le replier. Replacer la goupille double de
sécurité dans ses logements ;
positionner la hausse en face de la graduation « 200 mètres » et replier les viseurs sans leurs
capots de protection ;
replier la poignée avant et l’épaulière.
Utilisation de l’OB 50 :
vérifier les fixations de la lunette sur l’interface ;
vérifier les fixations de l’interface sur le tube.
Dans tous les cas, la bouche de la munition doit être située au niveau de la fenêtre.
Compte tenu des niveaux de bruit et de toxicité rencontrés, les précautions suivantes seront prises :
laisser la porte de l’espace clos ouverte ;
sortir de l’espace clos entre chaque tir ;
tirer à une cadence de 1 coup toutes les trois minutes ;
porter une double protection auditive dans le cas où le nombre de munitions tirées excéderait 20.
186
En espace clos, la figure 2 donne les zones de sécurité tenant compte des effets arrière et de la pression
acoustique pour une munition dont la bouche est située au niveau de la fenêtre.
7. INCIDENTS.
Conserver le pointage.
Après 3 minutes, refaire la séquence :
vérifier que la goupille double de sécurité est retirée ;
procéder à un désarmement et à un armement avec levier d’armement ;
appuyer sur la pédale de sécurité, puis sur la détente.
Dans le cas d’un nouveau raté, maintenir la munition pointée sur la cible pendant trois minutes.
Puis remettre le levier d’armement en position SÉCURITÉ et replacer la goupille double de
sécurité dans ses logements.
Isoler la roquette. La roquette défectueuse doit être détruite en fin de séance par les soins de l’unité après
avoir suivi les prescriptions de la procédure incident de tir.
7.2. DÉTÉRIORATIONS.
Mécanisme de mise de feu : en cas de détérioration du boîtier de mise de feu, ne pas chercher à faire
fonctionner l’arme. Reverser la munition.
Détérioration de la membrane avant ou arrière : la munition peut être utilisée après s’être assuré qu’il
n’y a pas de corps étranger à l’intérieur du tube.
187
8. DESTRUCTION.
Remarque : les roquettes AT4CS tirées et non explosées à l’impact doivent être détruites par les soins de
l’unité : en cas de non fonctionnement, le tir est immédiatement interrompu :
Tir de jour :
si la roquette se trouve à plus de 150 mètres de la position de tir :
poursuivre le tir ;
détruire la roquette en fin de séance (au plus tôt 45 minutes après l’incident), isolément, et
sans être déplacée de la position dans laquelle elle a été découverte.
si la roquette se trouve à moins de 150 mètres de la position de tir, interrompre le tir pendant 45
minutes (pendant ce temps le personnel présent dans le gabarit de position doit rester à l’abri),
elle est ensuite détruite sans être déplacée de la position dans laquelle elle a été découverte.
Tir de nuit :
repérer la zone d’impact probable ;
si la roquette est tombée à plus de 150 mètres de la position de tir :
poursuivre le tir ;
attendre le lever du jour pour détruire la roquette (au plus tôt 45 minutes après l’incident),
isolément, et sans être déplacée de la position dans laquelle elle a été découverte ;
si la roquette est tombée à moins de 150 mètres de la position de tir :
fin du tir ;
attendre 45 minutes (pendant ce temps le personnel présent dans le gabarit de position doit
rester à l’abri) ;
attendre le lever du jour pour détruire la roquette, isolément, et sans être déplacée de la
position dans laquelle elle a été découverte.
Destruction de la munition :
la munition étant posée au sol, placer 250 g d’explosif sur le levier d’armement et 250 g sur la tête
de percuteur :
9. RECONDITIONNEMENT.
Les munitions non consommées sont réintégrées dans leurs emballages d’origine (emballage primaire et
emballage logistique) par le cadre chargé des munitions de l’unité.
188
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
3. RÈGLES D’UTILISATION.
L’utilisation de munitions à balles traçantes impose de prendre les mesures de protection contre l’incendie
prévues aux régimes des champs de tirs utilisés.
Utilisation de l’OB 50 : vérifier les fixations de la lunette sur l’interface et celles de l’interface sur le tube.
189
5. INCIDENTS DE FONCTIONNEMENT.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
6. RECONDITIONNEMENT.
Les munitions non consommées sont récupérées et comptabilisées par un gradé et reversées au cadre
chargé des munitions de l’unité.
Les munitions défectueuses doivent être réintégrées au cadre chargé des munitions de l’unité.
190
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
LR.923 LRAC 89 MM
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1. RÉELLE.
2.3. EXERCICE
Néant.
2.4. INERTE.
Cette fiche concerne uniquement le tir ou la manipulation des munitions désignées ci-dessus.
191
Aucun obstacle ne doit se trouver à moins de 3 mètres en arrière du tube.
Ces zones sont interdites à toute personne, y compris servants et instructeurs sur le pas de tir.
3.2. PRÉCAUTIONS.
4. INCIDENTS.
En cas de raté au départ du coup, attendre 3 minutes en maintenant l’arme en direction de la cible, le
tireur abandonne la poignée de mise de feu et place sa main droite sur le tube.
Le délai de 3 minutes étant écoulé, le chargeur :
remet la munition en sûreté par mise en place du bouchon arrière (schunt) ;
déverrouille la munition ;
décharge ;
nettoie les contacts de l’arme et les lamelles de contact avant de la munition avec un chiffon
propre et sec ;
vérifie le fonctionnement électrique de l’arme avec l’ampoule de contrôle ;
recharge la munition.
192
Le tireur effectue une nouvelle tentative pour tirer le projectile : s’il y a encore raté de mise de feu,
recommencer les trois premières opérations et remettre les munitions en état de transport (mise en place
du bouchon avant y compris si possible la bande adhésive).
La munition défectueuse est isolée puis détruite par les soins de l’unité en fin de séance de tir (cf. PIA 207
Chapitre 3 Section IV - Destruction des engins dangereux).
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
5. DESTRUCTION DE LA MUNITION.
Doit être détruit par les soins de l’unité toutes roquettes de 89 mm tirées et non explosées à
l'impact : en cas de non fonctionnement, le tir est immédiatement interrompu.
Tir de jour :
si la roquette se trouve à plus de 150 mètres de la position de tir :
poursuivre le tir ;
détruire la roquette en fin de séance (au plus tôt 45 minutes après l’incident), isolément, et
sans être déplacée de la position dans laquelle elle a été découverte.
si la roquette se trouve à moins de 150 mètres de la position de tir, interrompre le tir pendant 45
minutes (pendant ce temps le personnel présent dans le gabarit de position doit rester à l’abri),
elle est ensuite détruite sans être déplacée de la position dans laquelle elle a été découverte.
Tir de nuit :
repérer la zone d’impact probable ;
si la roquette est tombée à plus de 150 mètres de la position de tir :
poursuivre le tir ;
attendre le lever du jour pour détruire la roquette (au plus tôt 45 minutes après l’incident),
isolément, et sans être déplacée de la position dans laquelle elle a été découverte.
si la roquette est tombée à moins de 150 mètres de la position de tir :
fin du tir ;
attendre 45 minutes (pendant ce temps le personnel présent dans le gabarit de position doit
rester à l’abri) ;
1
À l’exclusion de toute matière abrasive.
193
attendre le lever du jour pour détruire la roquette, isolément, et sans être déplacée de la
position dans laquelle elle a été découverte.
Rappel : toutes roquettes ayant fait l’objet d’un raté (incident de tir) sont détruites une par une en fin de
séance et doivent faire l’objet d’une mention sur le bulletin de mouvement munition (BMMU).
6. RECONDITIONNEMENT.
Les munitions non consommées sont récupérées par le cadre chargé des munitions de l’unité et
réintégrées dans leur emballage d’origine.
194
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
LR.924 SDPMAP
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1. RÉELLE.
Système de déminage pyrotechnique pour mine antipersonnel (SDPMAP) ou SST DEMI PY POUR
MiAP.
Néant.
2.3. EXERCICE.
Les munitions employées avec le SDPXMAP sont comprises dans le lot de consommables pyrotechniques
comprenant :
un dispositif simulant la mise de feu de la ligne explosive inerte dans son étui de protection ;
un allumeur de propulseur identique à celui du système de guerre ;
un propulseur avec câbles de traction.
2.4. INERTE.
3. GABARITS DE SÉCURITÉ.
Dans les deux cas, les distances de sécurité pourront être réduites à 30 mètres en arrière du poste de tir si
le personnel est abrité (blindé ou conçu à cet effet).
195
3.2. GABARIT DE TIR ET ZONE DANGEREUSE DU SDPXMAP.
4. RÉFÉRENCES.
5. RÈGLE D’UTILISATION.
La mise en œuvre du SDPMAP réel est soumise à l’attribution d’un certificat d’aptitude au tir (CATi 2),
la formation étant conduite selon les prescriptions de la PFT GEN 3.12.37/6.
Celle-ci impose :
la manipulation du système inerte pour toute la phase théorique ;
un tir avec le système d’exercice ou SDPXMAP pour finaliser la phase pratique.
Le tir au SDPXMAP est obligatoire pour l’attribution du CATi 2 « SDPMAP ».
Direction de la séance.
Le directeur de tir au SDPXMAP ou au SDPMAP réel doit être détenteur du CATi 2 SDPMAP :
pour les tirs multiples : il ne doit veiller qu’à la sécurité de l’unité qui s’entraîne ;
pour les tirs isolés : il peut être le chef de la troupe ou faire le choix de se tenir à proximité du
SDPMAP réel, lorsque la mise en œuvre est contrôlée par un instructeur ou un personnel
d’encadrement. Tous peuvent rester dans la zone de mise en œuvre (ZMO) jusqu’au repli suite à
l’étape 8 de la procédure décrite au § 2.3 du manuel d’emploi, à condition que les chemins et
positions de repli aient été reconnus avec les servants.
Il doit obligatoirement disposer dans l’encadrement d’un personnel titulaire et habilité DMOE ou DTOE
ou posséder lui-même cette qualification, ainsi que les moyens nécessaires aux destructions éventuelles.
S’il n’est pas DMOE ou DTOE, il fait rappeler les consignes sur la ZMO et vérifie la présence du lot de
destruction.
Dans le cadre d’un tir SDPXMAP, il s’assure de la cohérence entre le nombre de lots d’insert, de lots
consommables pyrotechniques et celui de tirs restants du SDPXMAP.
Par mauvaises conditions de visibilité (brouillard, fumigènes), le directeur de tir doit reconnaître au
préalable la zone avant du poste de tir qui doit être dégagée d’obstacles pouvant gêner le déploiement de
la ligne explosive (arbres, bâtis, pylônes et lignes électriques).
En cas de neige, nettoyer les sacs et dégager la zone avant des sacs.
En cas de chute de neige, de pluie verglaçante ou de forte pluie, n’ouvrir les sacs qu’au dernier moment.
6.4. VENT.
Le tir sur l’eau se conçoit pour ouvrir des réseaux de barbelés émergés sur une berge ennemie et/ou
déminer les mines antipersonnel situées dans une très faible profondeur (estimée à 15 cm maximum).
Le poste de tir doit être placé sur un sol ferme et sur ou à proximité de la rive opposée à celle qui est
minée.
La pente naturelle de la berge à l’emplacement du poste de tir doit être compensée pour que le rail de
lancement soit orienté in fine sur le bon site.
Si les obstacles sont sur la berge ennemie : la largeur maximale possible de coupure humide est de 60
mètres (50 mètres de ligne explosive et 12 mètres de corde de tension).
Le propulseur ne doit pas toucher l’eau.
Le tir est autorisé après immersion accidentelle ou temporaire du SDPXMAP ou du SDPMAP réel
(vaguelettes atteignant un système placé au bord de l’eau).
197
Avant la mise en œuvre, les servants vérifient l’étanchéité des poches contenant le système d’allumage
du propulseur, le dispositif de mise de feu de la ligne explosive et l’état d’étanchéité du propulseur.
La fixation du système de déminage doit être conforme à la notice de mise en œuvre. Il ne devra pas
être fixé à un moyen flottant.
Le tir sur sol dur (béton, macadam, métal …) n’est pas recommandé.
Le système doit être protégé de l’exposition prolongée au soleil direct.
Lors des révisions de procédure de mise en œuvre, les manipulations dans une salle doivent être
exclusivement réalisées avec le SDPMAP inerte.
L’utilisation de la notice de mise en œuvre contenue dans les sacs du SDPMAP est obligatoire.
Les SDPMAP ne peuvent être déballés que dans le cadre de leur mise en œuvre.
Le transport du SDPMAP par véhicule chenillé est déconseillé.
Le tir au-dessus des lignes électriques, des arbustes et obstacles non reconnus est interdit.
Le tir en dessous ou à proximité immédiate d’une ligne à haute tension est interdit.
Contrôler l’état des systèmes (vérification visuelle de l’intégrité de l’emballage, de l’état de la ligne
explosive et de son rangement dans les sacs, du connecteur rapide et du support du dispositif de mise de
feu).
Suivre les étapes de mise en œuvre (cf. PFT GEN 3.12.37/6).
Réaliser les opérations de vérifications avant de mettre à feu et annoncer :
« Câbles du propulseur en place ! »,
« Connecteurs rapides en place ! »,
« Dispositif de mise de feu en place ! »,
« Piquet d’ancrage en place ! ».
Vérifier l’état de la ligne explosive inerte (à partir du 7e tir) et du carnet de tir (10 tirs maximum) pour le
SDPXMAP.
SDPXMAP.
Si le lot de consommable d’exercice n’est pas ouvert, réintégrer l’ensemble en cas d’arrêt du tir, sinon
reprendre le tir dès autorisation.
SDPMAP réel.
Si l’étape 6 de la mise en œuvre du système n’est pas réalisée, réintégrer le système en cas d’arrêt du tir.
Sinon, reprendre le tir dès autorisation.
Si l’étape 6 de la mise en œuvre du système est réalisée, poursuivre le tir ou détruire le système.
Munitions.
Les manipulations du SDPXMAP et du SDPMAP réel doivent toujours rester absolument distinctes et
s’effectuer en des lieux différents (cf. PIA 207).
Remarque : une fois les opérations de préparation effectuées, le système est dit en « STADE 0 ».
Remarque : une fois l’amorçage du propulseur réalisé, le système est dit en « STADE 1 ».
Remarque : une fois l’activation du système de déminage réalisée, le système est dit en « STADE 2 ».
En cas d’incident de tir et quel que soit le système considéré, l’utilisateur annonce « Incident de tir » et le
DMOE ou DTOE fait observer un temps d’attente de 30 minutes.
Pendant l’intervention du DMOE ou DTOE, le reste du personnel est à l’abri à 150 mètres ou à 380
mètres pour le personnel n'étant pas sous abris à la condition obligatoire de retirer la plaque support du
propulseur du SDPMAP avant destruction par le DMOE ou DTOE. Si la plaque n'est pas retirée, la
distance est alors de 1000 m pour le personnel n'étant pas sous abris".
SDPXMAP.
MATÉRIEL
INCIDENTS REMÈDES
NÉCESSAIRE
Détacher ou couper les câbles du propulseur
Retirer le propulseur de son rail de lancement
Retirer l’allumeur de son logement
Raté d’allumage du Détruire l’ensemble des éléments défectueux Pétard de 250 gr ou
propulseur Vérifier la destruction de tous les éléments PEM 125 gr
Rendre compte
Poursuite du tir avec un nouveau lot de
consommables ou réintégration du SDPXMAP
Retirer le dispositif de mise de feu de son support
Détruire le dispositif de mise de feu défectueux
Raté d’allumage du
Vérifier la destruction des éléments Pétard de 250 gr ou
dispositif de mise de feu
Rendre compte PEM 125 gr
de la ligne explosive
Poursuite du tir avec un nouveau lot de
consommables ou réintégration du SDPXMAP
199
SDPMAP réel.
MATÉRIEL
INCIDENTS REMÈDES
NÉCESSAIRE
Détacher ou couper les câbles du propulseur
Retirer le propulseur de son rail de lancement
Retirer l’allumeur de son logement
Détruire l’ensemble des éléments défectueux
Et séparément, détruire la ligne explosive en plaçant
Raté d’allumage de
125 gr de PEM sur une concentration de charges Pétard de 250 gr ou
l’allumeur et/ou du
explosives, mais en aucun cas au niveau du PEM 125 gr
propulseur
connecteur rapide ou à proximité (sectionnement
possible de la chaîne explosive). Retirer chaque fois
que possible, le support de lancement du propulseur
Vérifier la destruction de tous les éléments
Rendre compte
Sans déranger le système, procéder à sa destruction
pyrotechnique ou électrique
Raté de fonctionnement
Placer au plus près du premier boudin de la ligne
du système de déminage
explosive une charge de destruction amorcée
(peut aussi provenir Pétard de 250 gr ou
Retirer chaque fois que possible, le support de
d’une défaillance du PEM 125 gr
lancement du propulseur
dispositif de mise de feu
Mettre à feu
de la ligne explosive)
Vérifier la destruction de tous les éléments
Rendre compte
Déclenchement accidentel.
En cas de déclenchement accidentel de la cordelette de traction lors de la mise en œuvre (étape 6), le
personnel qui constate l’erreur crie « Grenade ! ».
S’il n’y a pas d’abri à proximité immédiate, courir 6 pas et se plaquer au sol face au système, à 45° (de
préférence à gauche de l’axe du tir), casque de combat sur la tête. Le délai de 6 secondes est insuffisant
pour se mettre totalement en sécurité avec le système réel. L’instruction technique et le drill aux
manipulations sur le système inerte doivent permettre de ne jamais être exposé à ce danger lié à la
maladresse.
8. OPÉRATIONS DE DESTRUCTION.
200
Retirer le propulseur de son rail avant d’extraire l’allumeur de son logement pour séparer les éléments.
Si les éléments sont transportables, éloigner et procéder à la destruction de l’ensemble défectueux à l’écart
du SDPMAP en plaçant 125 gr de PEM sur le propulseur (sur lequel sera scotché l’allumeur).
Retirer la plaque support du propulseur, afin de diminuer la projection d’éclats métalliques lors de la
destruction (cf. paragraphe 7.4).
Placer au minimum 125 gr de PEM ou un pain de 250 gr sur une concentration de charges explosives,
mais en aucun cas au niveau du connecteur rapide ou à proximité (possibilité de rupture de la chaîne
explosive).
201
Défaillance du dispositif de mise de feu.
202
GRM.10 GRENADE À MAIN
Rappel concernant les mesures de sécurité dans l'emploi des grenades à main :
nécessité d’une stricte application des prescriptions de la PIA 207 et du TTA 207 ;
interdiction absolue de modifier les dispositifs de sécurité des grenades (pré-retrait de la
goupille de sécurité, pose d’élastiques et/ou de languettes de ruban adhésif, adaptation pour
gaucher, etc.) ;
respect scrupuleux des mesures de sécurité pour le stockage, le transport (en véhicule et sur
l’homme) et l’utilisation de ces munitions.
Conformément à la PIA 207, la mise en œuvre de grenades réelles est soumise à l’attribution d’un
certificat d’aptitude au tir (CATi 2) qui sanctionne l’instruction.
Un CATi 2 est requis pour chaque grenade.
Cette instruction est à la fois technique et tactique. L’instruction technique est conduite selon les
prescriptions des INF 301/2A et INF 401/2/IV.
Elle impose le lancer :
des grenades inertes de manipulation prescrit dans l’INF 301/2A ;
d’une grenade d’exercice offensive.
Ces lancers doivent être réalisés pour l’attribution du CATi 2 « grenades à main explosives offensives,
défensives et à effets particuliers ».
Le commandement peut identifier, au cours de l’instruction initiale, les jeunes recrues qui ne présentent
pas l’aptitude à la fonction de grenadier (prudence, calme et confiance). Le CATi 2 ne leur est alors pas
attribué et tout lancer de grenades à main réelles leur est interdit.
Un champ de tir pour lancer de grenade comprend une base de départ, une position d’attente et un ouvrage
de lancement.
Outre le directeur de tir qui se place à l’ouvrage de lancement et commande l’ensemble de la séance, on
trouve le cadre chargé des munitions, un gradé sur la position d’attente et un gradé sur la base de départ.
Sur ordre du directeur de tir, les fonctions de cadre chargé des munitions et de gradé de la position
d’attente peuvent être tenues par une seule et même personne.
2.3. MUNITIONS.
Les grenades doivent être placées sur la position d’attente, dans l’alvéole prévue à cet effet quand
l’ouvrage en est doté.
Elles sont conditionnées et distribuées sous la responsabilité du cadre chargé des munitions, à raison
d’une ou deux grenades par personne et, au maximum, à deux grenadiers simultanément. Ceux-ci les
transportent dans leurs poches porte-grenades des équipements règlementaires.
203
2.4. ORGANISATION DE LA SÉANCE.
Principe de la NORIA
Avant le lancer des grenades à partir de l’ouvrage de lancement, le directeur de tir fait procéder à un
exercice d’évacuation de l’ouvrage par l’ensemble des grenadiers.
Les déplacements entre base de départ, position d’attente et ouvrage de lancement se font sur ordre du
directeur de tir donné depuis l’ouvrage de lancement. Cet ordre est répété par le gradé de la position
d’attente et celui de la base de départ.
Sur ordre du directeur de tir, le gradé de la position d’attente envoie à l’ouvrage de lancement deux
grenadiers qui viennent de recevoir une ou deux grenades. A leur arrivée à l’ouvrage de lancement, les
grenadiers donnent les grenades au directeur de tir qui les place dans ses poches porte-grenades et leur
rend au moment d’effectuer chaque lancement.
Sur ordre du directeur de tir, les grenadiers G1 et G2 lancent séparément et successivement leur grenade.
Celui qui ne lance pas est accroupi au fond et vers l’avant de l’alvéole. Dès le lancer de la grenade, le
lanceur et le directeur de tir s’accroupissent derrière le parapet de l’alvéole.
Après leur lancer, sur ordre du directeur de tir, les grenadiers quittent ensemble l’ouvrage de lancement et
rejoignent la position d’attente.
Les grenadiers de la série précédente quittent alors la position d’attente et rejoignent la base de départ.
Simultanément, deux futurs lanceurs quittent la base de départ et gagnent la position d’attente.
Si une grenade tombe dans l’ouvrage de lancement, le lanceur saute le parapet et se protège
derrière celui-ci.
Le directeur de tir s’accroupit dans l’autre alvéole avec le second grenadier ou saute le parapet.
Le lanceur non concerné reste accroupi à sa place.
Pendant toute la durée du tir, un fanion rouge est hissé sur la base de départ. Il signale que le champ de tir
est occupé ; personne ne doit y pénétrer sans l’accord du directeur de tir.
Sur la position d’attente, ne peuvent se trouver, au maximum, que les grenadiers indiqués sur le schéma
ci-dessus, le cadre chargé des munitions et un gradé. Le reste de la troupe doit se trouver sur la base de
départ.
204
3. MESURES DE SÉCURITÉ PARTICULIÈRES.
3.1. MUNITIONS.
En aucun cas, et sous aucun prétexte, des grenades d’exercice et des grenades réelles ne doivent être
entreposées dans un même local. Les manipulations de ces deux catégories de grenades doivent
toujours rester absolument distinctes et s’effectuer en des endroits différents.
L’amorçage d’une grenade inerte avec un bouchon allumeur réel est interdit.
Si les grenades réelles ne sont pas livrées en coups complets (amorcées ou non, éléments constitutifs dans
le même emballage), le transport des grenades et des dispositifs d’amorçage entre le dépôt de munitions et
le terrain de lancement, et vice versa, doit s’effectuer séparément. En tout état de cause, les munitions (ou
éléments de munitions) doivent être maintenues dans leurs emballages d’origine.
A l’issue des séances de lancer de grenades, les grenades non utilisées sont remises dans leurs emballages
d’origine.
La grenade est dégoupillée uniquement à l’emplacement du lancer et juste avant le jet. Le levier de
déclenchement, positionné contre la paume de la main, ne doit pas être lâché avant le jet de la grenade. Il
faut éviter de garder longtemps en main une grenade dont le dispositif de sécurité vient d’être enlevé. La
manipulation de grenades ou de bouchons allumeurs réels est interdite en dehors des exercices de lancer,
y compris pendant l’instruction technique. Les démonstrations de mouvement ou de position (position du
lanceur, manière de dégoupiller, amorçage des grenades, etc.) se font avec des éléments inertes.
La tenue du lanceur ne doit pas représenter une gêne dans ses mouvements de lancer.
Conformément à la PIA 207, le port du casque est obligatoire pour lancer des grenades à main, ainsi que
le port d’un dispositif de protection auriculaire (facultatif pour les grenades à main offensive d’exercice).
En outre, le port de poches porte-grenades des équipements règlementaires est obligatoire pour les
grenadiers et le directeur de tir, lors du transport de deux grenades par grenadier.
La zone des objectifs des grenades réelles doit être dégagée (fauchage, nettoyage, etc.) et totalement
visible du lanceur et du directeur de tir. Elle ne doit pas servir au lancement de grenades inertes ou
d’exercice, de manière à éviter les confusions.
3.5. INCIDENTS.
En cas de non fonctionnement d’une grenade à main réelle, le tir est immédiatement interrompu.
Le directeur de tir fait opérer la destruction de la grenade non explosée après 30 minutes d’attente avant
la poursuite de la séance. Tout le personnel reste abrité jusqu’à la destruction de la grenade.
205
4. GRENADES À EFFETS SPÉCIAUX.
Etant donné les dangers présentés par certaines grenades à effets spéciaux (grenades fumigènes au
phosphore et grenades au phosphore), il convient de respecter, lors de leur mise en œuvre, les mesures de
sécurité définies pour chacune d’elles dans les règlements d’armement.
En cas de non fonctionnement d’une de ces grenades1, le tir est immédiatement interrompu.
1
A l’exception des grenades à main fumigènes du type HC.
206
5. CLASSIFICATION DES GRENADES À MAIN.
207
GMR.102 FICHES DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUES
1. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
Cette fiche concerne uniquement le lancer ou la manipulation de la munition désignée ci-dessus ; elle
complète les prescriptions de la fiche de sécurité « lancer des grenades à main ».
De nuit :
le tir des grenades à main d’exercice ne peut être effectué que par des tireurs ayant achevé leur
formation individuelle.
3. INCIDENTS.
En cas de non fonctionnement d’une grenade à main d’exercice, attendre 5 minutes avant de toucher la
grenade.
4. DESTRUCTION.
Les grenades à main d’exercice sont détruites en fin de séance par les soins de l’unité dans un puits
d’éclatement (cf. PIA 207 Chapitre 3 Section IV - Destruction des engins dangereux).
5. RECONDITIONNEMENT.
Les grenades non consommées sont réintégrées dans leur emballage d’origine.
208
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
1. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
Cette fiche concerne les grenades possédant une charge pyrotechnique explosive :
les grenades à main explosives offensives ;
les grenades à main explosives à effets particuliers (dispersion du produit actif par explosion).
Les grenades à dispersion par fumigène sont traitées dans la fiche de sécurité « grenades à main de
maintien de l’ordre ».
Cette fiche concerne uniquement le lancer ou la manipulation des munitions désignées ci-dessus ; elle
complète les prescriptions de la fiche de sécurité « lancer des grenades à main ».
Interdiction de manipuler des grenades à main explosives offensives ou explosives à effets particuliers
pour l’acquisition de savoir-faire dans le cadre de l’instruction.
Interdiction de stocker dans un même lieu des grenades à main d’exercice et des grenades à main
explosives offensives ou à effets particuliers.
Transport séparé des grenades à main explosives et des dispositifs d’amorçage à détonateur, sauf si les
grenades à main explosives sont livrées en coup complet (éviter les chocs).
Interdiction de ramasser une grenade à main explosive tombée accidentellement aux pieds du lanceur,
évacuer immédiatement l’alvéole et/ou se plaquer au sol.
Avant chaque séance, faire une présentation sur les effets du produit actif et la conduite à tenir en cas de
contamination (grenades lacrymogènes).
Tenir compte du sens du vent (grenades lacrymogènes).
Le lancer de grenades à main explosives offensives ou explosives à effets particuliers est interdit de
nuit1.
1
Sauf cas particulier du complexe de tir en zone urbaine du CENZUB et des CETIAs.
209
2.3. LANCER D’INSTRUCTION.
Les grenades offensives peuvent être lancées à partir de l’ouvrage de lancement ou en terrain découvert.
3. INCIDENTS.
Tout le personnel reste couché ou abrité dans les ouvrages de lancement ou d’attente. Si après 30
minutes, il n’est observé aucun dégagement de fumée, le directeur de tir fait procéder à la destruction de
la grenade à main explosive sans la déplacer.
4. DESTRUCTION.
Après un délai d’attente de 30 minutes, une grenade à main explosive offensive ou à effets particuliers
qui n’a pas fonctionné doit être détruite par les soins de l’unité selon les prescriptions de la PIA 207
Chapitre 3 Section IV - Destruction des engins dangereux.
5. RECONDITIONNEMENT.
Les grenades non consommées sont réintégrées dans leur emballage d’origine.
2
Sauf cas particulier du complexe de tir en zone urbaine du CENZUB.
3
Sauf cas particulier du complexe de tir en zone urbaine du CENZUB et aux CETIAs et CNEC.
210
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
1. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
Cette fiche concerne uniquement le lancer ou la manipulation des munitions désignées ci-dessus ; elle
complète les prescriptions de la fiche de sécurité « lancer des grenades à main ».
Interdiction de manipuler des grenades à main explosives pour l’acquisition de savoir-faire dans le cadre
de l’instruction ; utiliser des grenades à main inertes de manipulation.
Interdiction de stocker dans un même lieu des grenades à main explosives et grenades à main d’exercice ;
Transport séparé des grenades à main explosives et des dispositifs d’amorçage à détonateur, sauf si les
grenades à main explosives sont livrées en coups complets (éviter les chocs).
Interdiction de ramasser une grenade à main explosive tombée accidentellement aux pieds du lanceur,
évacuer immédiatement l’alvéole et/ou se plaquer au sol.
Les lancers de grenades explosives défensives sont obligatoirement effectués à partir d’un ouvrage de
lancement dédié.
3. INCIDENTS.
Tout le personnel reste couché ou abrité dans les ouvrages de lancement ou d’attente. Si après 30
minutes, il n’est observé aucun dégagement de fumée, le directeur de tir fait procéder à la destruction de
la grenade à main explosive.
4. DESTRUCTION.
Après un délai d’attente de 30 minutes, une grenade à main explosive qui n’a pas fonctionné doit être
détruite par les soins de l’unité selon les prescriptions de la PIA 207 Chapitre 3 Section IV - Destruction
des engins dangereux.
5. RECONDITIONNEMENT.
Les grenades non consommées sont réintégrées dans leur emballage d’origine.
211
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
1. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
Les grenades à main de maintien de l’ordre sont classées dans deux catégories :
les grenades à dispersion par explosion d’une charge pyrotechnique (GR MA LAC F4, GR MA LAC
Mle 59) qui doivent être employées dans les mêmes conditions que les grenades offensives en raison
des risques dus à la charge explosive (cf. fiche de sécurité grenades à main explosives offensives et
explosives à effets particuliers) ;
les grenades à dispersion par fumigène (brûlage d’une composition fumigène permettant la diffusion
du produit actif) qui sont traitées dans cette fiche.
Dans le cas où celles-ci seraient tirées autrement qu’à la main, il est nécessaire d’associer cette fiche à
celle du lanceur utilisé avec son gabarit de sécurité.
Cette fiche concerne uniquement le lancer ou la manipulation des munitions désignées ci-dessus ; elle
complète les prescriptions de la fiche de sécurité « lancer des grenades à main ».
Interdiction de stocker dans un même lieu des grenades à dispersion par explosion et des grenades à
dispersion par fumigène.
Transport séparé des grenades et des dispositifs d’amorçage, sauf si les munitions sont livrées en coups
complets.
Interdiction de ramasser une grenade tombée accidentellement aux pieds du lanceur.
Port du masque à gaz pour éviter les nuisances dues à l’émission du produit actif.
Avant chaque séance, faire une présentation sur les effets du produit actif et la conduite à tenir en cas de
contamination.
Tenir compte du sens du vent.
212
3.3. MODE OPÉRATOIRE.
Le tir de grenade à dispersion par fumigène ne nécessite pas l’utilisation d’un champ de tir.
Cas particulier.
Lors d’exercice de contrôle de foule avec plastron, le lancement de grenades à dispersion par
fumigène est autorisé. Le ou les grenadiers peuvent tirer leurs grenades au seul commandement de leur
chef tactique.
4. INCIDENTS.
5. DESTRUCTION.
Les munitions tirées qui n’ont pas fonctionné doivent être détruites en fin d’exercice par un cadre qualifié
dans un puits d’éclatement (cf. PIA 207 Chapitre 3 Section IV - Destruction des engins dangereux).
6. RECONDITIONNEMENT.
Les munitions non consommées sont réintégrées dans leur emballage d’origine.
213
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
1. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
1.3. EXERCICE.
Les grenades à main pour milieu clos, par explosion d’une charge pyrotechnique, doivent être employées
dans les mêmes conditions que les grenades de maintien de l’ordre.
Transport séparé des grenades et des dispositifs d’amorçage, sauf si les munitions sont livrées en coup
complets.
Interdiction de ramasser une grenade tombée accidentellement aux pieds du lanceur.
Port de l’ANP pour éviter les nuisances dues à l’émission du produit actif (si additif lacrymogène).
Avant chaque séance, faire une présentation sur les effets du produit actif et la conduite à tenir en cas de
contamination.
Tenir compte du sens du vent.
Ne pas lancer la grenade :
en extérieur à moins de 10 mètres d’une personne ;
en intérieur, milieu ouvert et clos, si une personne se trouve dans la pièce cible.
En milieu intérieur clos, le tireur et le personnel à proximité doivent être abrités par un mur et se trouver
hors du cadre d’une ouverture.
En extérieur et en intérieur avec milieu ouvert, le tireur et le personnel à proximité doivent disposer d’une
position protégée.
Lors de l’emploi de ces munitions, le port des équipements suivants est obligatoire :
pour tous, paire de lunettes de protection balistique et casque jusqu’à 40 mètres ;
pour tous, protections auditives adaptées jusqu’à 100 mètres ;
pour le tireur port des gants de combat et d’une tenue de combat longue.
En phase d’entraînement, du fait de la répétitivité de l’explosion, la protection auditive doit être étendue
jusqu‘à 150 mètres et l’emploi systématique d’une double protection est obligatoire.
Le tir de grenade à main pour milieu clos ne nécessite pas l’utilisation d’un champ de tir.
214
Lors d’exercice en milieu clos avec plastron, seul le lancement des munitions d’exercice est autorisé.
Durant l’exercice, le ou les grenadiers peuvent tirer leurs grenades au seul commandement de leur chef
tactique.
3. INCIDENTS.
4. RECONDITIONNEMENT.
Les munitions non consommées sont réintégrées dans leur emballage d’origine.
215
MO.11 MORTIER
1. GÉNÉRALITÉS.
Cette fiche traite des mesures générales concernant le tir de tous les mortiers tirant des projectiles non
pré-rayés dont la caractéristique est d’avoir des gabarits de sécurité continus. Elle est complétée par des
règles spécifiques à chaque type de matériel détaillées dans les fiches de sécurité correspondantes.
Le tir aux mortiers à âme lisse doit être effectué selon les prescriptions du régime du champ de tir utilisé,
sauf pour le tir réduit dont les conditions d’utilisation sont détaillées dans la fiche de sécurité
correspondante.
L’exécution des tirs à l’instruction et à l’entraînement exige que l’autorité qui assure la direction se voit
attribuer un volume dans lequel seront inclus les volumes dangereux (voir ci-dessous).
En vue de préserver aux exercices avec tirs réels un réalisme minimal, le présent document s’efforce de
laisser une liberté de manœuvre suffisante à l’autorité chargée de l’exercice afin de lui garantir le
maximum d’initiatives compatibles avec la sécurité pour réaliser le montage de ses exercices et de ses
manœuvres.
2. ORGANISATION DE LA SÉCURITÉ.
Le niveau sanitaire à respecter est décrit dans la PIA 207 (Chapitre 1 Section IX Soutien sanitaire du tir).
Niveau sanitaire
Type d’exercice
Sur le lieu de l’activité Sur le camp < 30 minutes
1
2 4
2
2.2. EXÉCUTANTS.
Le niveau de qualification requis pour le chef de groupe mortier est au minimum le BSAT du domaine
combat de l’infanterie complété par une formation de chef de groupe mortier effectuée à l’école de
l’infanterie.
Le niveau de qualification requis pour le sous-officier chef de pièce mortier est le BSAT du domaine
combat de l’infanterie complété par une formation de chef de groupe mortier effectuée à l’école de
l’infanterie ou complété par une formation de chef de pièce en régiment et/ou à l’école de l’infanterie.
Le chef de pièce mortier militaire du rang doit être caporal-chef et avoir été formé chef de pièce en
régiment.
216
2.3. DIRECTION DE L’EXERCICE.
La chaîne sécurité d’un tir avec mortier est constituée d’un directeur de tir, d’un ou plusieurs officiers de
sécurité observatoire et d’un ou plusieurs officiers de sécurité position de tir. Chaque individu, dans
l’exécution de sa mission, est responsable de la sécurité.
Le directeur de tir.
La fonction de directeur de tir est obligatoirement tenue par un officier d’active, un sous-officier titulaire
du BMP 2 mortiers lourds ou BSTAT APM ou un sous-officier BSTAT CBT DEB (combat débarqué)
ayant bénéficié d’un stage d’adaptation spécifique mortier de 2e niveau ou un sous-officier
« instructeur/expert MO 81 mm » (3e niveau) ou un sous-officier chef de section en titre ayant effectué le
stage 4e section ou section d’appui à l’Ecole d’Infanterie (EI).
Il ne doit avoir d’autre mission que de veiller à la sécurité. Il coordonne l’activité des officiers de sécurité
et assure la liaison avec le camp.
Le directeur de tir :
rédige la note de service d’organisation générale et de sécurité ;
prépare et conduit l’exercice en fonction des buts assignés par les programmes d’instruction ;
est en charge de l’organisation générale de la sécurité.
En plus des prescriptions générales de la PIA 207, il lui incombe personnellement de respecter les limites
du volume qui lui a été attribué ;
Dans le cas d’un exercice avec tirs d’une unité isolée (groupe, section), cette fonction doit être assurée par
une autorité d’un niveau supérieur à l’élément considéré.
Il est secondé par des officiers de sécurité avec lesquels il doit être relié par un réseau de transmissions
spécifique.
Pour un exercice de type n°1, il peut cumuler sa fonction avec celle de l’officier de sécurité avant ou
arrière.
3.1. GÉNÉRALITÉS.
Les mesures de sécurité extérieure ont pour but d’assurer la sécurité du personnel qui ne participe pas à
l’exercice et de mettre certaines installations d’infrastructure hors d’atteinte des coups normaux.
Ces mesures sont consignées dans le régime du champ de tir.
Elles interviennent entre autres dans la matérialisation de la zone dangereuse et l’interdiction de ses accès,
les différentes règles d’exécution des tirs, les mesures de prévention et de lutte contre l’incendie ainsi que
la destruction ou la neutralisation des résidus de tir dangereux.
La pénétration dans les volumes dangereux (voir ci-dessous) est interdite à toute personne étrangère au
tir.
217
Sauf stipulation contraire figurant au régime, c’est le directeur de tir qui est responsable de la mise en
œuvre de ces mesures.
Les officiers de sécurité sont chargés d’en contrôler la scrupuleuse exécution.
Définition.
Le tir au mortier crée des volumes dangereux qui comprennent :
les trajectoires des projectiles ent re les pièces et les objectifs ;
les faisceaux des trajectoires associées résultant :
de l’imprécision de la préparation de tir ;
de la dispersion ;
les gabarits de sécurité liés aux armes, aux munitions et aux c harges utilisées qui
comprennent :
les zones dangereuses de position autour des pièces ;
les zones de retombées possibles des projectiles ou des éléments de projecti les
(empennage ...) ;
les zones de danger des munitions ;
la zone de nuisance sonore et lumineuse.
Volume attribué.
Avant un tir mortier, l’officier de tir de garnison ou du camp attribue au directeur de tir un volume qui
comprend :
un ou plusieurs réceptacles ;
une ou plusieurs zones de manœuvre ;
une ou plusieurs zones dangereuses ;
un plafond maximum.
Les réceptacles.
Ce sont des zones à l’extérieur desquelles ne doit se produ ire aucun impact direct malgré :
l’imprécision de la topographie ;
l’imprécision de la préparation du tir ;
la dispersion.
Le plafond maximum.
Les mesures de sécurité aérienne peuvent imposer une flèche maximale .
218
Zones de recherche de position d’unité de tir.
En fonction du régime du champ de tir et des limites du volume attribué, le directeur de tir choisit une ou
plusieurs zones de recherche de position de tir. Ces zones de recherche de position de tir ne doivent pas se
trouver dans une zone dangereuse interdite.
Le plafond maximum.
La flèche liée à la charge maximum utilisée doit être inférieur au plafond maximum.
Calques de sécurité.
L’ensemble de ces zones est représenté sur un ou plusieurs calques approuvés et signés par l’officier de tir
de garnison ou du camp.
Sur ces calques, doivent, en particulier, figurer les éléments de contrôle suivants :
l’identification et le type d’exercice ;
le cadre espace/temps ;
les positions occupées (avant et arrière) ;
les itinéraires à utiliser ;
le type d’arme, la nature des projectiles et le type de fusée ;
les charges autorisées ;
les angles limites correspondant aux charges autorisées ;
le gisement de surveillance ;
les limites des zones d’objectifs et des zones interdites associées à chaque tir
(correspondant à la position des pièces et une zone d’objectifs) ;
les gisements des limites gauche et droite de la zone des objectifs (hors dérivation) ;
la flèche maximale autorisée (calculée à la charge la plus forte et à l’angle le plus élevé) ;
les tempages minimums et maximums correspondant aux limites courtes et longues de la
zone des objectifs pour le tir des projectiles éclairants.
La sécurité extérieure des tirs aux mortiers à l’instruction ou à l’entraînement repose sur le respect
scrupuleux des volumes dangereux.
Celui-ci est assuré par le respect des principes généraux de mise en œuvre de mortiers (qui restent
valables en opération) :
la définition détaillée des opérations à effectuer ;
la répartition précise des tâches ;
la vérification des opérations par un procédé réglementaire différent ;
la vérification, pour chaque position occupée, des éléments de contrôle figurant sur le calque.
219
4. MESURES DE SÉCURITÉ INTÉRIEURE.
4.1. GÉNÉRALITÉS.
Les mesures de sécurité intérieure ont pour but d’assurer la sécurité du personnel participant à l’exercice.
Sauf stipulation contraire figurant au régime, c’est le directeur de tir qui est responsable de la mise en
œuvre de ces mesures. A cet effet, dans les volumes dangereux, il applique strictement le régime intérieur
du champ de tir et les règlements relatifs aux divers matériels et aux instructions sur le tir.
Les officiers de sécurité sont chargés, chacun dans leur zone, d’en contrôler la scrupuleuse exécution.
Les mesures de sécurités particulières à chaque type de matériel sont explicitées dans les fiches de
sécurité correspondantes. Elles comprennent, en particulier, les distances minimales de tir et les
restrictions techniques quant aux charges maximales autorisées.
Principe.
Au cours de l’exercice, à chaque tir correspond une zone interdite particulière qui dépend du type d’arme
et de munition utilisées, de la position des pièces et de la zone d’objectifs. Elle est déterminée par le
directeur de tir en fonction des gabarits donnés dans le la notice sur les infrastructures de tir tome II
(chapitre consacré aux mortiers et annexe 1). Elle est interdite, au moment du tir, à tout personnel non
protégé (voir ci-dessous). Dans tous les cas, la zone d’objectifs proprement dite est interdite à tout
personnel.
Le personnel participant à l’exercice, en particulier celui qui est chargé de la mise en place des tirs, peut
être amené à stationner ou à circuler dans des zones proches des zones interdites. Ce personnel est
désigné par le directeur de tir, qui, compte tenu des tirs à effectuer, définit les zones de stationnement,
les itinéraires à emprunter, les horaires et les modalités d’exécution. Ces renseignements sont notifiés
aux officiers de sécurité.
Observatoires aériens.
Le volume interdit aux aéronefs servant à l’observation est le volume à parois verticales dont la base est
la zone interdite et dont le plafond se situe à une altitude égale à la flèche maximale majorée de 750
mètres.
Principes.
La sécurité du personnel servant les pièces ou se tenant à proximité contribue à la protection face aux
dangers présentés par les tirs à la suite, soit d’une défaillance de la munition ou du matériel, soit d’une
faute humaine.
Les mesures de sécurité reposent sur le degré de sécurité offert par les munitions et les matériels utilisés et
le degré de liberté de manœuvre exigé par le réalisme de l’entraînement.
En effet :
d’une part la combinaison de divers types de matériels, d’obus et de fusées réalise une gamme de
situations plus ou moins favorables quant à la sécurité présentée, à laquelle correspond une série
de mesures plus ou moins contraignantes pour la manœuvre et le tir ;
d’autre part, suivant les buts recherchés, les exercices avec tir exigent à des degrés divers une
certaine liberté de manœuvre permettant un déploiement et un service des pièces réalistes ainsi
que des conditions de tir compatibles avec la rapidité du tir coordonné de plusieurs pièces.
220
Facteurs intervenant dans la déterminati on des mesures de sécurité.
Catégories des obus.
Du point de vue de la sécurité, les obus sont classés en quatre catégories d’emploi (cf. PIA 207).
Catégories des fusées.
En fonction de leur degré de sécurité, les fusées sont classées en trois catégories :
catégorie a : fusées dont la distance d’armement est faible (inférieure ou égale à 45 mètres) ce
qui rend possible le fonctionnement prématuré à la suite :
du mauvais fonctionnement du système de retard ;
d’un impact sur obstacle à la sortie du tube ;
catégorie b : pour mémoire ;
catégorie c : fusées dont la distance d’armement est supérie ure à 45 mètres.
Rest rict ions et interdi cti ons tech ni ques permanent es pour l e tir .
Communes à toutes les munitions.
Sont interdits, à l’instruction et à l’entraînement, (risque de gonflement ou de rupture du tube en cas de
double alimentation) :
les tirs de projectiles non munis de leur jonc ;
les tirs plongeant à un angle inférieur à celui donnant la portée maximale (risque de
blocage de l’obus dans le tube lors du chargement).
Tirs d’efficacité.
Les tirs d’efficacité de plus de 20 coups par pièce sont interdits. En effet, l’échauffement du tube,
provoqué par les tirs, peut entraîner par auto-inflammation le départ prématuré d’un obus ou des
exsudations de matières explosives dans le cas où un obus resterait coincé dans le tube.
Un délai minimum de 15 minutes doit être laissé entre deux tirs d’efficacité pour permettre à la
température du tube de baisser.
fusée V 19 P (F1 A et F1 B).
Vérifier le positionnement de l’indicateur d’armement « point rouge » (référence INF 532).
5. TIR DE NUIT.
Dans le cas du tir de nuit, la reconnaissance de la position de tir doit s’effectuer de jour.
6.1. DÉFINITIONS.
Raté .
Il y a « raté » lorsque le départ du projectile ne se produit pas.
Un raté peut être dû :
à une défectuosité du mécanisme de mise de feu du matériel ;
à une défectuosité de la charge propulsive ;
221
à un arrêt de combustion de la charge propulsive.
Long f eu .
Il y a « long feu » proprement dit, lorsque le départ du projectile ne se produit pas instantanément après la
mise de feu. La durée d’un long feu varie d’une fraction de seconde à plusieurs minutes.
Retard de mi se de f eu .
Il y a « retard de mise de feu » lorsque le fonctionnement du mécanisme de mise à feu est
momentanément entravé par une cause quelconque qui disparaît au bout d’un délai indéterminé.
Un raté n’est pas dangereux en lui-même mais, comme il ne peut être immédiatement distingué d’un long
feu ou d’un retard, il donne lieu aux mêmes précautions jusqu’à ce que l’éventualité d’un départ tardif soit
devenue impossible.
Ces précautions se traduisent essentiellement par un délai d’attente pendant lequel il est nécessaire :
de ne pas se placer devant le t ube ;
de ne pas modifi er l e poi nt age.
Il est interdit de se déplacer avec une pièce chargée.
Pour éviter toute surchauffe du tube, il suffit de respecter les cadences normales d’utilisation des armes.
Tout projectile dont la fusée est armée doit être détruit conformément à la PIA 207.
Tout projectile ayant séjourné dans un tube chaud ou qui a fait l’objet d’un raté particulier, percuté et
n’ayant pas quitté le tube doit être détruit en fin de séance de tir (PIA 207) après avoir suivi la procédure
incident de tir.
Tout projectile animé sur trajectoire (ayant quitté le tube) et retombé hors réceptacle doit être détruit
conformément à la PIA 207.
Pour toutes destructions d’obus, se référer à la PIA 207.
Pour la résolution d’un incident de tir, il y a lieu de se reporter aux fiches de sécurité propres à chaque
arme.
Les exercices avec appui mortier permettent la participation des unités de mortiers aux parcours de tir
collectif et aux manœuvres toutes armes à tir réel.
Le tir par-dessus troupe est interdit avec les munitions empennées lisses.
Le tir latéral est autorisé sous réserve que la progression de la troupe se fasse en dehors du gabarit de
sécurité.
Un tir d’efficacité peut être exécuté d’emblée chaque fois que les conditions requises sont réunies, c’est-à-
dire :
la cohérence de la topographie de l’avant et de l’arrière (EPC inf ou = à 20 mètres, EPD 1 m,
altitude + ou – 5 mètres) ;
les paramètres balistiques et aérologiques sont connus (Vo modifiée et sondage en cours de
validité).
Si l’une de ces conditions n’est pas remplie, le tir doit être mis en place.
222
ANNEXE I
224
ANNEXE II
1
Auxiliaire du directeur de tir, il est habilité à interrompre, en cas d’urgence, le tir de sa propre autorité, avant de lui soumettre
ses remarques.
2
TAD : Transmission Automatique de Données (SIR, SIT, ATLAS...).
225
ANNEXE III
1
Auxiliaire du directeur de tir, il est habilité à interrompre, en cas d’urgence, le tir de sa propre autorité, avant de lui soumettre
ses remarques.
226
N° d’ordre TÂCHES Â EFFECTUER MOYENS
pièces, il fait interrompre les tirs et rend compte. Il contrôle leur
préparation dans les mêmes conditions que celles prescrites précédemment
Il fait regrouper les appoints de charge éventuels à un endroit fixé.
10 Veille à ce qu’aucun personnel ne se trouve dans la zone interdite.
Choisit un emplacement d’où il peut surveiller un maximum de pièces et
11
voir ses adjoints éventuels.
Transmet au directeur de tir :
12
« groupe prêt et vérifié ».
Pendant les tirs
Contrôle que les éléments commandés aux pièces sont dans les limites de
13
sécurité.
Veille particulièrement à ce qu’il n’y ait pas de munition restée dans le
14
tube à la fin d’un tir ou suite à une interruption de tir.
En cas de départ prématuré suite à une auto-inflammation, fait baliser le
projectile et rend compte de sa position au directeur de tir.
15
En cas de raté ou d’obus, non-tirés ayant séjournés dans un tube chaud, les
fait mettre de côté ; ils seront détruit en fin de séance.
Après les tirs
227
MO.112 FICHES DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUES
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2.1. RÉELLES.
Projectile de 81 mm fumigène au phosphore, modèle 1932 (OFUM 81 FA 32) armé de la fusée V19P
F1B.
Projectile de 81 mm explosif en fonte malléable, modèle F1 (OE FM 81 F1) armé de la fusée V19P F1A.
Projectile de 81 mm explosif, modèle F2 (OE 81 F2) armé de la fusée V19P F1A.
Projectile de 81 mm éclairant, modèle F1 (OECL 81 F1) armé de la fusée horlogère FH 81B.
Projectile de 81 mm éclairant, modèle F3 (OECL 81 F3) armé de la fusée horlogère FH 55K.
Projectile d’exercice de 81 mm partiellement lesté et chargé en poudre noire (PLPN), modèle F2 (OX 81
PLPN F2), armé des fusées V19P F1A.
3. RÉFÉRENCES.
Cette fiche concerne uniquement le tir ou la manipulation des munitions désignées ci-dessus. En ce qui
concerne le service de l’arme, l’utilisateur se reportera aux guides techniques et règlements d’emploi.
228
FUSÉES
Charge
Position de Mode de
Munitions Possibilité de maxi Tir de nuit
Sécurité de bouche : batterie percussion
Type Catégorie fonctionnement autorisée
distance armement minimale
dans l’arme
Automatique Oui
OFUM 81 FA 32 V 19 P F1B a 40 m Non1 6 Hors alvéole
commandé Oui
Automatique Oui
OECL 81 F1 FH 81 B c 200 m Non 6 Hors alvéole
commandé Oui
Automatique Oui
OE 81 F1 V 19 P F1 A a 40 m Non1 6 Hors alvéole
commandé Oui
Automatique Oui
OE 81 F2 V19 P F1 A a 40 m Non1 4 Hors alvéole
commandé Oui
Automatique Oui
OECL 81 F3 FH 55 K c 450 m Non 4 Hors alvéole
commandé Oui
Automatique Oui
OX 81 F2 V 19 P F1 A a 40 m Non1 4 Hors alvéole
commandé Oui
1
Mais vérification au préalable impérative par l’artificier du non-armement.
229
4.2. OPÉRATIONS DE SÉCURITÉ EXÉCUTÉES SOUS LA RESPONSABILITÉ DU CHEF DE
GROUPE.
Avant la campagne :
fait une vérification des pièces à l’aide du CO mètre ;
vérifie ou fait vérifier la présence et l’état des joints (changement joints de culasse avant
chaque campagne ou au cours du tir, s’il y a eu déculassage) ;
fait contrôler le serrage des bouchons de percuteur et réaliser le serrage des culasses ;
fait réaliser les tests de percussion.
Avant la campagne :
fait, en particulier, vérifier le bon fonctionnement du ressort amortisseur ainsi que du bloc
sélecteur de mise de feu et contrôle la saillie ou la non saillie du percuteur ;
vérifie le bon état des UC, en particulier la mise en place de la rallonge de levier d’armement.
Avant le tir :
vérifie l’absence d’obstacles devant et au-dessus du tube canon (en site et en direction) ;
contrôle la mise en direction de sa pièce ;
fait mettre le sélecteur sur « S » ;
équipe sa planchette ou son moyen TAD (gisements limites, angles limites, charges) ;
fait reconnaître l’emplacement de stockage des appoints de charge excédentaires ;
fait mettre en place un atelier de munition réglementaire (mise à l’abri de la pluie et du soleil,
mise hors de l’eau des différentes charges).
Pendant le tir :
collationne les commandements de tir ;
contrôle la bonne position du sélecteur de tir ;
s’assure que les éléments commandés et marqués soient à l’intérieur de ses limites de
sécurité ;
contrôle le pointage ;
contrôle le travail de l’artificier et du chargeur-tireur ;
commande et annonce le départ des coups ;
suit la consommation des munitions ;
en cas d’arrêt du tir, il rend compte « Tube vide » ou « Tube approvisionné » ; si le tube est
chargé il fait procéder à l’extraction du projectile.
Incidents de tir :
Si le coup ne part pas, le chef de pièce :
annonce « Incident de tir » ;
commande les opérations à effectuer :
fait mettre à la sûreté ;
fait frapper le tube avec une pièce en bois et fait déclencher à nouveau le mécanisme de
mise de feu (sélecteur sur « C » et tête de sélecteur sur « F »).
230
Si le coup ne part toujours pas le chef de pièce :
fait mettre à la sûreté « S » le bloc sélecteur de mis de feu ;
fait attendre 5 minutes ;
fait procéder aux opérations de déchargement, en s’assurant qu’aucun servant ne passe
devant la bouche du tube, ni ne place une partie du corps devant le mortier :
si le projectile peut être extrait, le chef de pièce :
constate l’état du projectile (dispositif de propulsion) ;
recherche les causes de l’incident et y porte remède conformément au tableau du
§ 4.8 ;
si le projectile ne peut pas être extrait, le chef de pièce :
fait poser le tube au sol en le maintenant impérativement à l’horizontale ;
ne fait en aucun cas démonter la culasse, le mécanisme de percussion ou le bloc
sélecteur de mise de feu ;
fait baliser le tube au sol et dégager la position ;
applique la procédure, conformément au tableau § 4.8.
Interruption du tir.
Afin d’éviter tout risque de double alimentation, ne jamais laisser de munition à poste dans l’arme
entre deux tirs ou deux réglages.
Avant le tir :
vérifie la propreté du tube ;
sur l’ordre du chef de pièce, il vérifie le fonctionnement du sélecteur de tir, la mise de feu et
la saillie ou non-saillie du percuteur à l’aide du porte-empreinte et remet le sélecteur sur
« S ».
Pendant le tir :
à l’énoncé de l’ordre de tir du chef de pièce, il place le sélecteur de tir sur la position tir
automatique « A » ou sur la position tir commandé « C », tête de sûreté en position feu « F » ;
contrôle le projectile ;
saisit le projectile de la main droite à hauteur de la ceinture (port des gants interdit) ;
en tir automatique, il se tient prêt à introduire le projectile dans le tube -canon et annonce
« Chargeur-tireur prêt » ; au commandement « Feu » du chef de pièce il introduit le
projectile dans le tube puis le lâche immédiatement et se baisse en prenant la position de
protection ;
231
Ne jamais laisser le projectile introduit, en attente au bout du tube.
en tir commandé, à l’énoncé du dernier angle, il introduit le projectile dans le tube puis le
lâche immédiatement et se baisse en prenant la position de protection puis rejoint son
emplacement au cordon tire-feu ; au commandement « Feu » du chef de pièce, il actionne le
cordon tire-feu ;
en fin de tir, il met le sélecteur sur la position « S ».
L’artificier :
est responsable de la comptabilité et de la préparation des munitions ;
collationne les ordres relatifs à la préparation des munitions ;
reverse les appoints de charge supérieurs à la charge maximale autorisée ;
met si besoin, la cartouche en place, en l’introduisant à fond dans l’empennage (à la main,
sans moyen extérieur) ;
visse à fond la fusée sans forcer ;
selon le type de fusée en vérifie le non armement :
retire éventuellement la goupille de sécurité ;
affiche le tempage ;
met sur « Feu ».
Dans le cas d’une fusée armée, il rend compte au chef de pièce. Le projectile sera déposé dans la zone de
foulée pour destruction, conformément à la PIA 207.
En cas de non utilisation du projectile, l’artificier doit, avant tout déplacement, procéder au
reconditionnement des divers composants tels qu’ils sont livrés dans leur emballage d’origine.
232
4.8. INCIDENTS DE TIR.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
233
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
Pour le mortier de 81 mm LLR : obus inerte de 81 mm pour système de tir réduit et cartouche de 22 mm
(CART 22 F1A TIRED 81).
3. RÉFÉRENCE.
MAT 1073 : guide technique système de tir réduit mortier de 81 avec relais de percussion.
Les tirs avec projectiles de tir réduit peuvent être exécutés sur un champ de tir dont le régime l’autorise.
Le directeur de tir doit alors se conformer à ce régime.
Les tirs avec projectiles de tir réduit peuvent être exécutés sur tout terrain découvert (exclusivement sur
terrain militaire), dont les accès peuvent être contrôlés, disposant d’une superficie suffisante (voir ci-
dessous) et d’un réceptacle suffisamment meuble. Ce réceptacle doit être distinct des réceptacles pour
obus explosifs, fumigènes ou d’exercice.
L’accès au gabarit de sécurité est interdit à tout personnel ne participant pas à la séance.
Données numériques.
1
X1 : distance minimale de tir.
234
6. MESURES DE SÉCURITÉ.
Le tir avec projectiles de tir réduit est placé sous la responsabilité du seul directeur de tir.
NOTA : NI1 = Niveau d’intervention du tireur / NI2 = Niveau supérieur (personnel qualifié).
6.5. DESTRUCTION.
Le ramassage d’une cartouche de 22 mm de tir réduit (TIRED) tirée et n’ayant pas fonctionné est
strictement interdit (risque de déflagration dans la main).
La cartouche doit être détruite en fin de séance, isolément, après le délai d’attente et sans être déplacée de
la position dans laquelle elle a été découverte (cf. PIA 207).
235
MISS.12 MISSILES
1. GÉNÉRALITÉS.
2. PERSONNEL.
Le tir des missiles est soumis à la présence d’un officier de sécurité missile dans les conditions précisées par
les fiches de sécurité propres à chaque type d’arme.
Cet officier de sécurité missile doit être officier ou sous-officier, chef de section ou de peloton en titre ou
titulaire du BSTAT.
Pour l’infanterie :
les officiers titulaires du stage de spécialisation en formation initiale (ERYX, MILAN, HOT ou
MMP) et du CATi 2 des armes utilisées ;
les sous-officiers AFA 3 MMP ou ACLP pour les tirs MILAN et HOT ou BSTAT APP détenteur
d’une FS1 MMP ;
les sous-officiers titulaires de l’AFA 3 ERYX ou du BSTAT SAP pour les tirs ERYX ;
les instructeurs missiles des CETIAs, et du CIMB et des EMD.
Pour la cavalerie :
stage de spécialisation option « reconnaissance intervention missile (RIM) » en formation initiale
pour les officiers ;
ou BSTAT filière « combat des blindés option RIM » pour les sous-officiers ;
ou stage ACMP module technique ERIAC de 2e niveau sanctionné par l’attribution d’une attestation
de stage pour les officiers et les sous-officiers BSTAT du domaine blindé n’ayant pas suivi une
formation de cursus « RIM ».
Il n’assure, pendant la séance de tir, qu’une fonction de sécurité à l’exclusion de toute fonction
tactique, d’instruction, d’organisation ou de soutien.
Le tir des missiles antichars à l’instruction et à l’entraînement doit être précédé d’une instruction
particulière et d’un certain nombre de tirs effectués sur simulateur dans les conditions précisées dans les
manuels d’emploi de chaque arme.
Cette instruction est sanctionnée par l’attribution d’un CATi 2 propre à chaque type d’arme.
236
3. MUNITIONS.
Les missiles sont livrés en coups complets dans leur emballage logistique ; la manutention des missiles est
soumise aux mêmes règles que les autres munitions.
Le déconditionnement de l’emballage logistique est effectué avant le tir sous contrôle d’un spécialiste de
l’unité.
Le transport des missiles doit être impérativement effectué :
soit en emballage logistique (dépôt munitions/zone RAMu) ;
soit sur rampe/module ;
soit sur les supports prévus à cet effet dans les véhicules spécialisés.
Les gabarits de position sont détaillés dans chaque fiche de sécurité. Ils peuvent être matérialisés sur le
champ de tir.
Pendant le tir, la présence de personnel et de matériel à l’intérieur du gabarit de position est limitée et
détaillée dans les différentes fiches de sécurité.
Afin de garantir la sécurité dans le cas particulier de la formation des futurs instructeurs 3è niveau ERYX,
MILAN et MMP les instructeurs missiles de l’EI sont autorisés (en tant que personnel supplémentaire) à
l’intérieur du gabarit de position durant les tirs.
Protection auriculaire.
Tout le personnel se trouvant à l’intérieur du gabarit de position doit être équipé de protections auriculaires.
Liaison radio.
Le directeur de tir et le (ou les) officier(s) de sécurité missile doivent être en liaison radio permanente.
5. TIRS DE NUIT.
En plus des mesures de sécurité à appliquer pour tous les tirs de nuit (cf. PIA 207), les tirs des missiles la
nuit ne peuvent se faire que sur des champs de tir spécialement aménagés et dans les conditions suivantes :
capitale et limites du secteur de tir matérialisées par des feux (fixes ou clignotants) en lumière
visible et par des balises thermiques ;
directeur de tir et officier(s) de sécurité missile disposant d’un moyen de vision thermique et d’un
moyen de vision par intensification de lumière ;
un officier de sécurité missile par pièce au moment du tir.
237
6. INCIDENTS DE TIR.
Chaque incident est un cas d’espèce ; il convient donc de se référer à la fiche de sécurité, au guide ou à la
notice technique du type de missile utilisé.
Après tout tir de missiles antichars, dans les 48 heures ouvrables qui suivent, le directeur de tir doit rédiger
et envoyer un compte rendu détaillé dans les pages suivantes.
1
Pendant ce délai, le personnel présent dans le gabarit de position doit rester à l’abri. Dans le cas d’un tir à partir
d’engin blindé, si celui-ci ne peut quitter la position, l’équipage doit rester à l’intérieur.
2
Pendant ce délai, le personnel présent dans le gabarit de position doit rester à l’abri. Dans le cas d’un tir à partir
d’engin blindé, si celui-ci ne peut quitter la position, l’équipage doit rester à l’intérieur.
3
Sauf cas particulier du complexe de tir en zone urbaine du CENZUB.
238
COMPTE RENDU DE TIR MISSILES ANTICHARS1
Direction du vent par rapport à l’axe du tir : face arrière droite 1600 ₥ gauche 4800 ₥
Température moyenne (°C) : -40 -30 -20 -10 0 +10 +20 +30 +40 +50
2. RÉSULTATS DU TIR.
CAG :
MMP
N° du Mode Mode Trajectoire Trajectoire
Résultats
LOBL LOAL VTV VTH
missile AC Infra haute basse BUT NON BUT INCIDENT
Nota : lorsqu’une munition atteint son objectif et que la tête militaire ne fonctionne pas, celle-ci doit être
comptabilisée dans les colonnes « BUT » et « INCIDENT ».
1
Ce compte rendu doit être envoyé avec la photocopie du BMMu correspondant (sur laquelle seront reportés les
numéros de missiles) dans les 48 heures ouvrables.
2
Remplir selon la codification réglementaire (voir ANNEXE 4).
239
3. INCIDENTS DE TIR.
MMP
Configuration N° du poste Autotest du
N° du missile Description de l’incident
de la cible2 de tir poste de tir2
4. OBSERVATIONS.
(Préciser ci-dessous ce qui semble utile à l’exploitation des résultats).
5. MISSILES « EN CAS ».
Résultats
N° du CAG N° du lot N° du missile
BUT NON BUT INCIDENT
Date :
DESTINATAIRES :
DGA/DO/UM.HMI - 60 boulevard Général Martial Valin - CS 21623 - 75509 Paris Cedex 15.
EC SIMu-BRT – Rocade EST Échangeur de Guerry – 18021 Bourges Cedex.
STAT/AM-FH/AM4 - avenue de Gribeauval-Satory - CS 90701 - 78013 Versailles Cedex.
Ecoles militaires de Draguignan - EI/DEPI/BES - Quartier Bonaparte BP 400 83007 Draguignan Cedex.
3 Numéro du poste de tir ERYX, du fût MILAN ou de la boîte de commande et sélection HOT.
240
ANNEXE IV
241
2. CODIFICATION « CONFIGURATION CIBLE ».
Cible Code
Fixe à X mètres de distance 10/X
Mobile à X mètres de distance, à une vitesse V km/h 20/X/V
Carcasse de char, X distance en mètres 90/X
1
Pour les HOT, préciser si la munition est intacte ou si la membrane arrière est brûlée.
2
Noter la direction et la distance du point de chute, par rapport à la pièce et à l’axe de tir.
3
Dans la case observation préciser l’aspect visuel du tube : normal ou anormal.
4
La phase départ correspond aux 80 (ERYX), 200 (MILAN) ou 400 (HOT) premiers mètres calculés dans le plan
horizontal du poste de tir.
5
Défaut cumulable éventuellement avec un défaut « vol anormal ».
242
4. CODIFICATION « LARGAGE FIL » (HOT).
Fil Code
Largué normalement 91
Missile sur rampe, pendant un incident du type « non départ » 93
Largué sans cause apparente
Sur trajectoire après S secondes de vol du missile 94/S
Missile sur rampe, pendant un incident du type « non départ » 96
Non largué Malgré un ordre de largage volontaire 97
Après l’impact 98
6. PROTECTIONS PARTICULIÈRES.
Le traceur de nuit infrarouge des missiles MILAN fabriqués avant 1999 contient une petite quantité d’un
matériau très faiblement radioactif : la thorine.
Les revêtements isolants des missiles ERYX-tête réelle fabriqués avant 1999, des missiles MILAN
fabriqués avant 2002 et des missiles HOT-tête réelle fabriqués avant 1999 contiennent de l’amiante
enfermée dans de la résine, ce qui empêche tout risque de dispersion sans action mécanique et limite
considérablement la dispersion de fibres dangereuses en cas de dislocation du missile.
Utilisation normale.
La manipulation et le tir de missiles ainsi que la déambulation sur des champs de tir missiles ne présentent
aucun danger.
Cependant, par mesure de précaution, le personnel (chef de pièce, pourvoyeur ou tireur) effectuant plus de 5
tirs en moins de douze mois de missiles MILAN produits avant 1999 devra porter un masque anti-poussière.
Destruction.
Lors de tir de missiles contenant de l’amiante, le DMO devra être équipé de gants et d’un masque anti-
poussière pour effectuer la destruction de débris de missile disloqué et pour aller au résultat après
pétardement.
Déchets.
La manipulation et le ramassage des déchets de tir sont interdits. Ils doivent faire l’objet de mesures
particulières à prendre par les corps responsables de l’entretien des champs de tir concernés.
243
MISS.122 FICHES DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUES
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
Arme antichar de courte portée ERYX modèle F1 (ARM ACCP ERYX Mle F1) : code EMAT : 1685 11.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1. RÉELLE.
NOTA : ce missile est désigné également par « munition réelle à effet réduit – tête inerte ».
3. RÉFÉRENCES.
Pendant les phases de préparation au tir et de tir, les émissions radio sont interdites à moins de 25 m du
poste de tir.
Le tir des missiles à tête active se fait obligatoirement à terre à partir de l’ouvrage spécial ou de l’espace
clos dédié permettant la protection du chef de groupe, de l’équipe de pièce et du personnel de sécurité.
Le tir des missiles à tête active sur des objectifs situés entre 50 et 100 mètres ne peut se faire que depuis un
espace clos.
Pendant le tir, le gabarit de position (voir ci-dessous) n’est autorisé qu’aux personnes suivantes :
le tireur ;
le chef de pièce ou le chef de groupe ;
l’officier de sécurité missile ;
un observateur.
L’accès du gabarit de position n’est autorisé à d’autres personnes qu’après que les mesures de sécurité aient
été prises.
Z 1 : zone de sécurité arrière, interdite à tout personnel. Pour le tir en espace clos, cette zone est limitée à
l’espace clos.
Z 2 : gabarit de position.
244
Pour un tir de missile à tête active.
Gabarit de position pour le tir de missile ERYX tête inerte entre 50 et 100 mètres
Poste de tir.
Vérifier l’absence de trace de choc.
Vérifier que le levier de sûreté est en position basse.
Contrôler la prise munition et son capot.
Contrôler le crochet de munition.
Vérifier les optiques de la tête de viseur.
Trépied équipé.
Vérifier l’absence de déformation.
Contrôler le libre déploiement des pieds mobiles et le bon fonctionnement de la manette de blocage.
Contrôler le crochet de verrouillage du poste de tir.
Contrôler la libre rotation en gisement du plateau intermédiaire.
Vérifier le libre débattement en site du plateau intermédiaire en tournant la poignée de commande en site.
Munition.
Vérifier visuellement :
l’aspect extérieur du tube ;
l’absence de chocs et de corps étrangers à l’avant du tube.
Vérifier manuellement sur le boîtier de jonction :
l’état des tenons de verrouillage ;
l’état du connecteur électrique en appuyant sur le capot ;
l’état du pion de centrage.
Vérifier visuellement à l’arrière du tube :
l’état de la prise déchirable ;
l’état de la lampe à éclats.
Chargement de la munition.
Action du tireur :
vérifier manuellement que le cran de sûreté est en position basse ;
annoncer « Sûreté » ;
commander « Chargement ».
Action du chargeur :
vérifier la munition ;
charger la munition sur le poste de tir ;
avertir le tireur que le chargement de la munition est terminé.
Déchargement de la munition.
Action du tireur :
vérifier manuellement que le cran de sûreté est en position basse, annoncer « Sûreté » ;
déverrouiller la munition ;
commander « Déchargement ».
Action du chargeur :
saisir la munition, la retirer du poste de tir et la reconditionner.
246
5.2. TIR AVEC TREPIED.
S’assurer qu’il n’y a pas de givre sur les optiques de la tête de viseur ainsi que sur l’oculaire.
S’assurer qu’il n’y a pas de givre sur la lampe à éclats.
Le tir s’effectue à partir d’une position aménagée dédiée. Le personnel présent dans l’espace clos est, à
l’exclusion de tout autre :
le tireur ;
le chef de pièce ou chef de groupe ;
l’officier de sécurité missile.
Le tir est possible avec la lunette thermique de tir MIRABEL en respectant les consignes énoncées dans la
fiche de sécurité sur les mesures générales concernant le tir des missiles antichars sol-sol tirés à vue
directe.
5.6. ORAGE.
247
6. INCIDENTS.
NATURE DE
CONDUITE A TENIR OBSERVATION FAITE CAUSE PROBABLE MESURES A PRENDRE
L’INCIDENT
Ne pas forcer et retirer la munition
Vérifier sur le poste de tir que le
Vérifier l’état du connecteur munition
La munition connecteur est en bon état et qu’aucun
Remettre la munition dans un emballage
force lors de sa élément ne gêne le chargement
unitaire
mise en place sur
L’incident perdure Poste de tir défectueux Changer de poste
le poste de tir
Essayer avec une autre munition Reverser la munition au dépôt dans
L’incident ne se reproduit pas Munition défectueuse
son emballage unitaire
Maintenir la visée Absence du bruit caractéristique au Poignée mise à feu défectueuse Vérifier le poste de tir à l’aide du
Effectuer une deuxième mise à feu déroulement d’une séquence de Défaut de liaison électrique MES
Conserver la visée sur la cible pendant 2 mise à feu poste-munition Détruire la munition
minutes
Non départ
Si le défaut persiste : Vérifier l’état des connecteurs
missile après une
abaisser le volet de sécurité ; Perception du bruit caractéristique Défaut de liaison électrique munition du poste de tir
mise à feu
le verrouiller avec le levier de sûreté ; au déroulement d’une séquence de poste-munition ou Vérifier le poste de tir à l’aide du
quitter la position en laissant le poste en mise à feu Défaut munition MES
place face à la direction du tir ; Détruire la munition
Attendre 45 minutes avant d’intervenir.
Absence du bruit caractéristique au
Défaut de liaison électrique
déroulement d’une séquence de Vérifier le poste avec le MES
Chute phase Quitter la position de tir si le missile est poste-munition
mise à feu
départ du missile tombé à moins de 150 mètres Défaut munition
Pas de mise à feu du propulseur Détruire la munition
sans Attendre 45 minutes avant d’intervenir Défaut du DAP
principal
fonctionnement sur le missile
Perception du bruit caractéristique Point bas important Vérifier le trépied et l’état du sol
de la charge Contrôler s’il y a rupture du fil de
au déroulement d’une séquence de Rupture fil
militaire commande dans les premiers mètres
mise à feu Défaut électronique de guidage Vérifier la poste avec le MES
Fonctionnement du DAP Défaut DAP
Quitter la position de tir si le missile est Défaut tireur Mauvaise posture du tireur
tombé à moins de 150 mètres sans exploser
Attendre 45 minutes avant toute Vol anormal du missile Défaut munition
Sortie de champ Vérifier le poste de tir avec le MES
intervention sur le missile non explosé Fonctionnement du DAP Défaut poste de tir
Contrôler s’il y a rupture de fil de Mauvaise visibilité au travers de Lentilles opaques suite givre ou
Nettoyer les lentilles
commande dans les premiers mètres l’oculaire condensation
248
7. DESTRUCTION DE LA MUNITION.
Les moyens de mise en œuvre pyrotechnique ou électrique réglementaires doivent être utilisés.
Dans tous les cas, ne jamais placer de charge explosive à l’arrière de la charge creuse (extrémité du cône)
afin d’éviter un fonctionnement en « charge creuse ».
Matériel à utiliser.
Pour détruire la charge militaire ainsi que les éléments pyrotechniques annexes, il est recommandé d’utiliser 3
ou 4 charges, en fonction de l’état du missile, reliées entre elles par un cordeau détonant amorcé à l’aide d’un
détonateur électrique ou pyrotechnique.
249
Non fonctionnement de la charge militaire à l’impact.
Les causes possibles de non fonctionnement de la charge militaire à l’impact du missile sont les
suivantes :
impact rasant sur sol meuble (ou neige) n’ayant pas entraîné la fermeture du contact d’ogive, ou
mauvais angle d’incidence sur cible (> 80°) ;
anomalie du circuit haute tension (décodeur, pile missile, etc.) ;
anomalie de fonctionnement de la fusée d’armement (défaut d’armement de la chaîne
pyrotechnique, circuit coupé, etc.) ;
mauvais fonctionnement des charges (circuit ogive coupé, interruption du cordeau détonant) ;
impact du missile avant la distance d’armement (< 50 mètres) ;
rupture du fil de télécommande avant 50 mètres.
Etat de la munition :
1e cas : missile entier.
Dans cette hypothèse, on suppose que toutes les sécurités sont levées, c’est-à-dire :
chaîne pyrotechnique alignée ;
condensateur chargé ;
court-circuit des amorces coupé (après 50 mètres de vol) ;
contacts de pointe déformés « FERME ».
En conséquence, le missile devra obligatoirement être détruit sur place sans transport ni manipulation.
De plus, afin de prévenir également un fonctionnement tardif des éléments pyrotechniques de DSA (Dispositif
de Sécurité Armement) par échauffement dû au propulseur, un délai de sécurité de 45 minutes sera observé
avant de s’approcher du missile.
250
7.3. MUNITION RÉELLE À EFFET RÉDUIT – TÊTE INERTE.
Matériel à utiliser.
Pour détruire la munition réelle à effet réduit – tête inerte, il est recommandé d’utiliser deux charges d’explosif
reliées entre elles par un cordeau détonant. Un bloc d’explosif sera amorcé à l’aide d’un détonateur électrique ou
pyrotechnique.
L’artificier placera la charge de destruction, en évitant au maximum tout mouvement du matériel à détruire,
excepté pour la munition réelle à effet réduit-tête inerte afin de préserver l’infrastructure et/ou la ciblerie.
L’amorçage de la charge de destruction doit être exécuté selon la réglementation en vigueur.
L’artificier sera seul pour effectuer les préparatifs de destruction.
L’emplacement de l’abri devra être choisi de telle sorte qu’il soit latéral par rapport à l’axe longitudinal de la
charge.
Les munitions non consommées sont reconditionnées en emballage unitaire pour leur reversement.
251
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
Arme antichar MILAN modèle F1 (ARM AC MF1 MILAN) : code EMAT : 16 88 20.
Missile léger antichar MILAN à tête active modèle F1 (MIS EAC MLE F1 MILAN) :
code commandement : 14 10 064.
Missile léger antichar MILAN à tête active modèle F2 (MIS EAC MLF F2 MILAN) :
code commandement : 14 10 064.
Missile léger antichar modèle F2A à charges creuses en tandem MILAN (MIS LEG AC MLE F2A CC
TANDEM MILAN) : code commandement : 14 10 065.
Missile léger antichar modèle F3 avec anti-brouillage et à charges creuses en tandem MILAN (MIS LEG AC
MLE F3 CC TANDEM) : code commandement : 14 10 066.
Missile léger antichar MILAN à tête inerte modèle F1 (MIS MILAN LEG AC MLE F1 TET INERT) : code
commandement : 14 10 565.
3. RÉFÉRENCES.
252
L’utilisation du gabarit réduit est précisée dans le régime des champs de tir concernés et est soumise à un certain
nombre de mesures particulières de sécurité détaillées dans cette fiche.
4.2. PERSONNEL.
Equipe de pièce.
Le service de la pièce est normalement assuré par trois personnes : le tireur, le pourvoyeur et le chef de pièce.
TYPE DE TIR
OFFICIERS DE SECURITE MISSILE
GABARIT UTILISE TIR
De jour 1 par groupe
Normal
De nuit 1 par pièce
Réduit Indifférent 1 par pièce
Mesures de sauvegarde.
En cas de trajectoire aberrante, en particulier en cas de sortie de champ ou de rupture de fil, il est nécessaire de
déverrouiller le boîtier de jonction du missile :
en moins de 5 secondes lorsque l’on utilise un gabarit de sécurité normal ;
en moins de 3 secondes lorsque l’on utilise le gabarit de sécurité réduit.
Ce déverrouillage s’effectue sur ordre de l’officier de sécurité missile :
soit manuellement par le chef de pièce (pièce à terre de jour) ;
soit à l’aide de l’outil de déverrouillage à distance (ODD)1. Dans ce cas, il peut être effectué :
soit par le chef de pièce (utilisation du gabarit normal) ;
soit par l’officier de sécurité missile (utilisation du gabarit réduit).
Pendant les phases de préparation au tir et de tir, les émissions radio sont interdites à moins de 25 mètres
du poste de tir.
1
L’ODD est un dispositif mécanique permettant à un personnel situé à quelques mètres du poste de tir de déverrouiller le
boitier de jonction.
253
Missiles à tête inerte.
Mesures à prendre pour les engins blindés :
rampes, portes et kiosques fermés à l’exception de la trappe du tireur ;
équipage embarqué ;
poste de tir verrouillé sur le dispositif de fixation et équipé de l’ODD ;
chef de pièce ou officier de sécurité missile en mesure d’actionner l’ODD.
Mesures à prendre pour les véhicules de combat autre que les engins blindés :
poste de tir verrouillé sur la colonne de tir et équipé de l’ODD ;
chef de pièce ou officier de sécurité missile en mesure d’actionner l’ODD.
zone II (Z2) : sécurité de position ; zone évacuée par tout le personnel à l’exception des servants (tireur,
pourvoyeur, chef de pièce), du chef de groupe et de l’officier de sécurité missile. L’accès à cette zone n’est
autorisé à d’autres personnes qu’après que les mesures de sécurité ont été prises.
Emplacement du personnel :
- emplacement A : tireur.
- emplacement B : chef de pièce.
- emplacement C : officier de sécurité.
- emplacement D : directeur de tir.
- emplacement P : poste de tir.
254
Poste à terre.
255
Missile à tête active sur gabarit RÉDUIT.
256
sur gabarit RÉDUIT :
Poste de tir.
Effectuer le contrôle d’aspect du poste de tir (MAT 1655 ch. V fiche n° 101).
Ensuite, effectuer les opérations suivantes :
régler la hauteur et l’horizontalité du poste de tir en agissant sur les pieds. Pour des raisons de stabilité,
la base de la platine ne doit pas se trouver à plus de 0,16 m du sol dans le cas du tir à terre ;
orienter le poste de tir en direction de la cible ;
diriger le pied portant un repère blanc vers la cible ;
régler le fût sensiblement à l’horizontale ;
relever le volet obturateur de l’optique ;
s’assurer de la propreté de l’objectif ;
vérifier que la sûreté est mise ;
pour les tirs de nuit, ajuster le réglage d’éclairement du réticule ;
s’assurer du bon fonctionnement du doigt de verrouillage ;
vérifier la position du sélecteur jour/nuit.
Munition.
Le directeur de tir doit s’assurer, avant l’exécution du tir, que la munition est du type prévu :
le poste de tir MILAN 3 peut tirer tous les types de munitions ;
les postes de tir MILAN ne peuvent pas mettre en œuvre des munitions MILAN F3.
Effectuer le contrôle d’aspect de la munition (MAT 1655 ch. V fiche n° 103).
257
Chargement de la munition.
A partir du moment où un missile est à proximité du poste de tir, seules les personnes autorisées par le directeur
de tir peuvent rester au voisinage de la pièce. Par ailleurs, elles doivent se tenir en dehors de la zone de sécurité
Z1.
Les opérations suivantes sont alors effectuées, sur ordre de l’officier de sécurité missile :
par le tireur :
vérifier la mise en place de la sûreté sur le poste de tir ;
enlever la main de la poignée de mise de feu ;
par le pourvoyeur :
amener la munition au pas de tir en la portant par sa poignée de transport, horizontalement, ogive à
l’avant ;
retirer l’emballage tactique (bouchons et protecteur du boîtier de jonction) ;
charger la munition en procédant comme suit :
présenter la munition sur le poste de tir en la faisant glisser de l’arrière vers l’avant jusqu’à la
position verrouillée du boîtier de jonction ;
vérifier que le doigt de verrouillage du boîtier de jonction sur le poste de tir est bien remonté ;
vérifier que l’accrochage de la perche est correct.
Dès que cette opération est terminée, le chef de pièce annonce au tireur « Arme approvisionnée ».
Eléments à relever.
A l’occasion de chaque tir, à l’exception du Milan 3, il faut vérifier que la séquence de mise de feu s’est
déroulée normalement en recueillant les renseignements suivants :
bruits caractéristiques de l’allumage du gyroscope ;
bruits caractéristiques de fonctionnement du localisateur.
L’arme et la munition sont utilisables entre – 40°C et + 52°C sans prendre de précautions particulières. Il
convient cependant de noter, qu’aux basses températures, la distance de recul du tube peut atteindre 12 mètres.
Eviter si possible un sol poussiéreux aux abords immédiats du poste de tir. Le nuage de poussière soulevé risque
en effet d’interrompre la liaison infrarouge.
La présence d’une source infrarouge importante (incendie, phare, artifices éclairants, leurres) dans le champ du
localisateur peut perturber le vol du missile pour des munitions antérieures au modèle F3.
En conséquence, pour ce type de missiles, le tir est interdit lorsqu’une telle source se trouve à l’intérieur
du champ de croisière.
La munition n’étant pas parfaitement étanche, il convient de la maintenir, dans la mesure du possible, à l’abri de
l’humidité (éviter en particulier de poser les munitions sur une flaque d’eau ou dans la boue).
258
5.5. TIR DE NUIT.
Le tir est possible sans lunette thermique MIRA dans la mesure où les contours de la cible sont nettement
visibles. Il est néanmoins préconisé d’utiliser de façon générale la lunette thermique de tir modèle F1.
Le sélecteur jour/nuit permet l’éclairage du réticule sans coupure du traceur jour. Pour cela, tirer sur le bouton
du sélecteur pour le déverrouiller et régler l’éclairage du réticule.
En cas de détérioration de l’oculaire, le tir est possible jusqu’à une distance d’environ 500 mètres en utilisant la
visée auxiliaire sur objectif fixe.
6. INCIDENTS.
259
6.2. TABLEAUX DES INCIDENTS.
NATURE DE
CONDUITE A TENIR OBSERVATION FAITE CAUSE PROBABLE MESURES A PRENDRE
L’INCIDENT
La munition
Essayer avec une autre L’incident perdure Poste de tir défectueux Changer de poste
force lors du
munition L’incident ne reproduit pas Munition défectueuse Reverser la munition au dépôt
chargement
Boîtier de jonction froid
Mauvais fonctionnement de la poignée de Vérifier le poste (contrôleur 2e échelon)
Garder la visée pendant 1 Absence du bruit caractéristique du déroulement
mise de feu Essayer la munition avec un autre poste de tir
minute d’une séquence de mise à feu
Pile du boîtier de jonction défectueuse Si le défaut persiste, reverser la munition au dépôt
Actionner 3 fois la mise de Membrane intacte
feu Boîtier de jonction chaud Mauvaise liaison électrique
Vérifier le poste
Si le défaut persiste : Perception du bruit caractéristique au poste/munition
Non départ (contrôleur 2e échelon)
abaisser le levier de déroulement d’une séquence de mise à feu Boîtier de verrouillage défectueux
missile Déposer la munition puis la détruire
sûreté Membrane avant arrachée ou déchirée Electronique de guidage défectueuse
s’éloigner du poste Montée en tension de la pile thermique du
Boîtier de jonction chaud
Après 15 minutes revenir boîtier de jonction insuffisante Vérifier le poste
Absence du bruit caractéristique du déroulement
près du poste et tâter le Mauvaise liaison électrique (contrôleur 2e échelon)
d’une séquence de mise à feu
boîtier de jonction poste/munition Déposer la munition puis la détruire
Membrane intacte
Electronique de guidage défectueuse
Mauvaise liaison électrique Vérifier le poste
Absence du bruit caractéristique du déroulement (contrôleur 2e échelon)
poste/munition
d’une séquence de mise à feu Munition TETIN
Electronique de guidage défectueuse
Après un délai de 15 minutes
Rechercher les débris missiles
Détruire les éléments susceptibles d’être actifs sur place
Chute missile (propulseur, pile missile)
Point bas important Reverser le boîtier de jonction au dépôt
Perception du bruit caractéristique au
déroulement d’une séquence de mise à feu
Rupture fil Munition TETAC
Electronique de guidage défectueuse Après un délai de 45 minutes
Rechercher les débris et détruire sur place les éléments
susceptibles d’être actifs (tête militaire,…)
Reverser le boîtier de jonction au dépôt
Dès la constatation, Défectuosité de la munition Déréglage de
Vérifier le poste (contrôleur 2e échelon)
Sortie de champ déverrouiller le boîtier de l’harmonisation axe optique/axe munition
Si besoin mettre en réparation NTI 2
jonction Electronique de guidage défectueuse
Après un délai de 45 minutes
Non explosion à Rechercher les débris et détruire sur place les éléments
Vol du missile normal sinon = chute missile Défectuosité de la fusée
l’impact susceptibles d’être actifs (tête militaire,…)
Reverser le boîtier de jonction au dépôt
260
7. DESTRUCTION DE LA MUNITION.
Matériel à utiliser.
Les moyens de mise en œuvre pyrotechnique ou électrique réglementaires doivent être utilisés.
Pour la tête militaire, la charge de destruction sera placée dessus à une distance recommandée sur la figure 7-1,
afin d’éviter de faire fonctionner la tête militaire en charge creuse.
missile entier :
destruction de la munition :
8. RECONDITIONNEMENT.
261
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
2.1. ACTIVE.
Missile moyenne portée JAVELIN : code annexe de gestion : 1427-140-0001 MIS CC TAND AC JAVELIN.
3. RÉFÉRENCES.
4.2. PERSONNEL.
Équipe de pièce.
Le service de la pièce est normalement assuré par trois personnes : le tireur, le pourvoyeur et le chef de pièce.
TYPE DE TIR
OFFICIERS DE SECURITE MISSILE
GABARIT UTILISE TIR
de jour 1 par groupe
Normal
de nuit 1 par pièce
Mesures de sauvegarde.
Le missile étant de type « tir et oubli », il n’existe pas de système de sauvegarde. La sauvegarde est toutefois
assurée par le gabarit.
Pendant les phases de préparation au tir et de tir, les émissions radio sont interdites à moins de 25 mètres du
poste de tir.
262
Missiles à tête active.
Tir à terre.
Le tir à terre de missile à tête active s’effectue obligatoirement à partir de l’ouvrage spécial ou de l’espace
clos dédié permettant la protection du chef de groupe, de l’équipe de pièce et du personnel de sécurité.
Le tir des missiles à tête active sur des objectifs situés entre 65 et 100 mètres ne peut se faire que depuis un
espace clos.
Pendant le tir, le gabarit de position (voir ci-dessous) n’est autorisé qu’aux personnes suivantes :
le tireur,
le chef de pièce ou le chef de groupe,
l’officier de sécurité missile.
L’accès du gabarit de position n’est autorisé à d’autres personnes qu’après la prise des mesures de sécurité.
Zones de risques.
Zone 1(Z1) : sécurité de flamme arrière ; zone dégagée de tout personnel, de tout obstacle et de toute matière
inflammable.
Zone 2(Z2) : sécurité de position ; zone évacuée par tout le personnel à l’exception des servants (tireur,
pourvoyeur, chef de pièce), du chef de groupe et de l’officier de sécurité missile. L’accès à cette zone n’est
autorisé à d’autres personnes qu’après la prise des mesures de sécurité.
Emplacement du personnel :
emplacement A : les servants (tireur, chef de pièce) et le chef de groupe,
emplacement B : officier de sécurité missile,
emplacement C : directeur de tir.
Risque de projections suite à l’allumage du propulseur principal :
le personnel présent dans cette zone doit porter des protections auditives,
le personnel présent dans cette zone doit porter des protections oculaires, excepté le tireur.
Zone 3(Z3) : risque de projections suite à l’allumage du propulseur principal ; le personnel présent dans cette
zone doit porter des protections auditives et oculaires.
Zone 4(Z4) : risque de projections suite à l’allumage du propulseur principal ; le personnel présent dans cette
zone doit porter des protections oculaires.
263
4.5. OPÉRATIONS ET VÉRIFICATIONS PRÉLIMINAIRES.
Poste de tir.
Lors de la séquence de tir, le poste de tir doit être obligatoirement alimenté par la pile BA 5590/U.
Effectuer l’autocontrôle et le contrôle d’aspect du poste de tir (manuel d’utilisation du SA JAVELIN).
Laisser le sélecteur du poste de tir sur la position « Marche ».
Ensuite effectuer les opérations suivantes :
mettre en place l’interface munition sur le trépied ;
régler la hauteur et l’horizontalité du trépied.
Munitions.
Effectuer le contrôle d’aspect de la munition (manuel d’utilisation du SA JAVELIN) :
effectuer le contrôle d’aspect du tube ;
retirer le bouchon avant ;
vérifier l’état de l’autodirecteur ;
remettre le bouchon avant ;
vérifier le système de verrouillage du poste de tir ;
vérifier la prise ;
vérifier la fixation du Battery Coolant Unit (BCU) et son état (témoin de couleur blanc) ;
vérifier le circuit souple ;
vérifier le bouchon arrière et sa membrane.
Chargement de la munition.
A partir du moment où un missile est à proximité du poste de tir, seules les personnes autorisées par le
directeur de tir peuvent rester au voisinage de la pièce. Par ailleurs, elles doivent se tenir en dehors de la
zone de sécurité Z1.
Les opérations suivantes sont alors effectuées, sur ordre de l’officier de sécurité missile :
par le chef de pièce :
apporter la munition au pas de tir en la portant par sa poignée de transport, horizontalement,
ogive vers l’avant ;
poser la munition au sol, le dispositif d’accrochage du poste de tir accessible ;
enlever le cache du connecteur sur la munition ;
par le tireur :
vérifier que le sélecteur du poste de tir est sur la position « Marche »,
sur ordre, il charge la munition en procédant comme suit :
présenter le poste de tir au-dessus de la munition, en faisant coïncider les guides du poste de
tir avec ceux de la munition ;
faire glisser le poste de tir de l’arrière vers l’avant jusqu’à la position verrouillée du boîtier
de jonction ;
vérifier que le doigt de verrouillage du boîtier de jonction sur le poste de tir est bien remonté.
Dès que cette opération est terminée le tireur annonce « Arme approvisionnée ».
264
Départ du coup et vol du missile.
Sur ordre de l’officier de sécurité missile, le chef de pièce donne l’ordre de tir au tireur.
Le tireur effectue les opérations suivantes :
identifie l’objectif ;
active le missile ;
sélectionne « trajectoire haute » (TOP) ou « trajectoire directe » (DIR) ;
centre l’objectif dans le viseur ;
ajuste les repères de la fenêtre d’accrochage autour de la cible ;
verrouille l’autodirecteur sur l’objectif ;
effectue la mise de feu.
Le chef de pièce peut suivre l’ensemble de la séquence sur un écran déporté (non fourni avec le
système d’arme) connecté à la sortie vidéo du poste de tir.
Éléments à relever.
A l’occasion de chaque tir, il faut vérifier que la séquence de mise de feu s’est déroulée normalement en
recueillant les messages qui apparaissent à l’intérieur de la lunette poste de tir.
Les conditions à remplir pour que la séquence de tir se déroule nominalement sont :
mise sous tension du poste de tir (tension pile correcte) ;
liaison correcte entre le poste de tir et la munition ;
établissement d’un contact électrique ;
la sélection de l’accrochage d’une cible dans l’image de l’auto directeur ;
la pression du bouton de mise de feu ;
la réalisation sans défaut du transfert du logiciel et de l’autotest du missile ;
l’activation correcte du gyroscope ;
le déverrouillage du missile dans le tube et l’allumage du propulseur de lancement.
S’assurer qu’aucun obstacle ne gêne pendant le suivi de l’objectif, durant la phase d’acquisition. S’assurer
qu’il n’y a pas d’obstacle haut sur la trajectoire du missile au départ du coup.
S’assurer qu’aucun obstacle ne gêne pendant le suivi de l’objectif, durant la phase d’acquisition. S’assurer
qu’il n’y a pas d’obstacle haut sur la trajectoire du missile au départ du coup.
S’assurer de la stabilité du trépied.
Éviter les devers importants (tolérance admise jusqu’à 10°).
L’arme et la munition sont utilisables ente - 32° C et + 49° C. Par très basse température (à partir de - 18° C)
protéger les batteries du froid. Vers 49° C, l’autonomie de la batterie du poste de tir est d’environ 30 minutes, la
durée de refroidissement de la caméra de vision thermique peut être proche de 3 minutes 30.
Éviter si possible un sol poussiéreux aux abords immédiats du poste de tir. Un nuage de poussière peut se
soulever à l’arrière du tube de lancement et du missile et entraîner des projections de matière sur les servants.
La munition n’étant pas parfaitement étanche, il convient de la maintenir, dans la mesure du possible, à l’abri de
l’humidité (éviter en particulier de poser les munitions sur une plaque d’eau ou dans la boue).
Lorsque le plafond est inférieur à 150 mètres, le tir en mode « trajectoire haute » est interdit.
Le tir par temps d’orage est interdit.
265
5.6. NUIT.
Le tir est possible avec la lunette thermique intégrée, le délai de refroidissement de la lunette varie de 2 minutes
30 à 3 minutes 30 en fonction de la température ambiante.
Le tir s’effectue à partir de la position aménagée dédiée. Le personnel présent dans l’ouvrage est :
le tireur,
le chef de groupe,
l’officier de sécurité missile.
A l’exclusion de toute autre personne.
Il est recommandé de ne pas tirer plus de deux munitions pour un même tireur, par période de 8 heures
consécutives en espace confiné.
6. INCIDENTS.
266
6.2. TABLEAUX DES INCIDENTS.
NATURE DE
INDICATION MESURES A PRENDRE
L’INCIDENT
Poste de tir CLU BIT
Réessayer d’accrocher une cible
défectueux FAILURE
Mettre le poste de tir sur « ARRÊT »
MISSILE BIT
Missile défectueux Remplacer la munition
FAILURE
Reprendre le tir
Relâcher la commande de l’AD et la mise de feu et garder l’arme en
direction de l’objectif
Refaire une séquence de tir, si non départ passer à l’étape 3
Mettre le poste de tir sur arrêt (étape 3)
Poser l’ensemble poste de tir-munition au sol avec les poignées du poste
de tir orientées vers le haut, munition dirigée vers la cible (étape 4)
S’assurer que la zone arrière reste dégagée en permanence
Désolidariser le poste de tir de la munition et contrôler les prises poste de
Non départ de
MISFIRE ou tir et munition
missile
clignotant Remettre le poste de tir sur la munition
Pas d’activation
Refaire une séquence de mise de feu
Si non départ répéter étapes 3, 4 et 9
Désolidariser le poste de tir de la munition et stocker celle-ci à une
distance de 25 mètres de la position de tir (la munition sera réintégrée à
l’issue) (étape 9)
Verrouiller le poste de tir sur une nouvelle munition
Reprendre la séquence de tir
En cas d’un nouvel échec remplacer le poste de tir
Relâcher la commande de l’AD et la mise de feu
Garder l’arme en direction de l’objectif pendant 5 minutes
Mettre le poste de tir sur arrêt
Non départ de
HANGFIRE Poser l’ensemble poste de tir-munition au sol avec les poignées du poste
missile
clignotant de tir orientées vers le haut, munition dirigée vers la cible
Activation missile
S’assurer que la zone arrière reste dégagée en permanence
Déconnecter le poste de tir de la munition
Détruire la munition en fin de séance
En cas de non explosion à l’impact, quitter la position de tir et attendre 45
minutes
Chute du missile
A l’issue rechercher les débris du missile
avant la cible
Faire détruire sur place, par du personnel qualifié, les éléments
Avant 150 mètres
susceptibles d’être dangereux (autodirecteur, propulseur, DSA, charge
avant, charge principale)
En cas de non explosion à l’impact, localiser la zone où est tombé le
Chute du missile missile
avant la cible Reprendre le tir
Au-delà de 150 Faire détruire sur place, après un délai de 45 minutes, par du personnel
mètres qualifié, les éléments susceptibles d’être dangereux (autodirecteur,
propulseur, DSA, charge avant, charge principale)
7. DESTRUCTION DE LA MUNITON.
Matériel à utiliser.
Les moyens de mise en œuvre pyrotechnique ou électrique réglementaire doivent être utilisés.
Pour la tête militaire, la charge doit être placée dessus à une distance recommandée sur la figure 7.1, afin
d’éviter de faire fonctionner la tête militaire en charge creuse.
FIG 7.1
Les charges doivent être disposées conformément à la figure ci-dessus et reliées entre elles. Les moyens de mise
en œuvre pyrotechnique ou électrique règlementaire doivent être utilisés.
Il faudra attendre 45 minutes avant d’accéder aux morceaux du missile. La destruction se fera sur place sans
déplacement des éléments.
Le matériel à utiliser pour la destruction sera identique à celui listé ci-dessus.
FIG 7.2
268
Les charges doivent être disposées conformément à la figure ci-dessus et reliées entre elles :
avant du tube : trois charges de 250 gr ;
au centre : deux charges de 250 gr ;
à l’arrière du tube : deux charges de 250 gr.
Les moyens de mise en œuvre pyrotechnique ou électrique règlementaires doivent être utilisés.
8. RECONDITIONNEMENT.
Les missiles non utilisés pour le tir sont remis en emballage tactique puis dans leur emballage logistique avant
d’être réintégrés au dépôt de munitions.
269
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
MISS.1224 SA MMP
1. DÉSIGNATION DE L’ARME.
2. DÉSIGNATION DE LA MUNITION.
Missile moyenne portée MMP à tête active : code annexe de gestion : 1427-141-0001 MMP.
3. RÉFÉRENCES.
Il existe deux champs de tir MMP en métropole, à Canjuers et à Suippes. Chaque champ de tir dispose d’un
gabarit de sécurité spécifique, calculé par rapport à la zone d’objectifs.
Le tir du missile MMP à Suippes est autorisé uniquement avec la mise en œuvre du moyen d’analyse terrain
(MAT) ; à Canjuers le tir est possible sans le MAT :
gabarit missile tête active à Canjuers ;
gabarit missile tête active à Suippes.
L’utilisation du gabarit est précisée dans le régime des champs de tir concernés et est soumise à un certain
nombre de mesures particulières de sécurité détaillées dans cette fiche.
4.2. PERSONNEL.
Équipe de pièce.
Le service de la pièce est normalement assuré par trois personnes : le chef de pièce/tireur, le chargeur, le chef de
groupe.
NOTA : dans le cas du MMP, l’officier de sécurité est le seul habilité à autoriser le tir de la munition « en
cas ».
Il est recommandé :
de limiter à 5 le nombre de tirs par jour, dans un espace ouvert, par tireur du fait de la toxicité des gaz de
propulsion ;
de ne pas tirer plus de trois munitions pour un même tireur par jour en espace confiné.
Mesures de sauvegarde.
Le missile étant de type « tir et oubli avec homme dans la boucle », il existe un système de sauvegarde, assurée
par le MAT.
270
Le MAT surveille et détecte la défaillance du système d’arme pouvant entraîner une sortie missile du gabarit de
sécurité. Dès détection d’une défaillance ou dès sortie du gabarit, le MAT commande le déclenchement de la
neutralisation missile. De plus, il est connecté à un boitier de neutralisation manuel pouvant être déclenché par
l’officier de sécurité.
A B C
5m
60°
Z1
Z2
30°
271
Tir à partir d’un espace confiné.
Le tir s’effectue à partir d’un ouvrage dont les caractéristiques minimales sont : empreinte au sol 3 m x 3 m,
hauteur 2,5 m avec deux ouvertures.
A B C
60° 60°
3m
Z1
Z2
3m
D
Zones de risques.
Zone 1 (Z1) : sécurité de flamme arrière ; zone dégagée de tout personnel, de tout obstacle et de toute matière
inflammable.
Zone 2 (Z2) : sécurité de position ; zone évacuée par tout le personnel à l’exception des servants, du chef de
groupe et de l’officier de sécurité missile. L’accès à cette zone n’est autorisé à d’autres personnes qu’après la
prise des mesures de sécurité.
Emplacement du personnel :
emplacement A : le chef de pièce/tireur,
emplacement B : le chargeur et/ou le chef de groupe,
emplacement C : officier de sécurité missile STAT,
emplacement D : directeur de tir.
Risque de projections suite à l’allumage du propulseur principal :
le personnel présent dans cette zone doit porter des protections auditives,
le personnel présent dans cette zone doit porter des protections oculaires, excepté le tireur.
Poste de tir.
Lors de la séquence de tir, le poste de tir doit être obligatoirement alimenté par la batterie BT-70791BE.
Effectuer le contrôle d’aspect du trépied :
déployer le trépied (leviers de verrouillage supérieurs puis inférieurs) ;
régler la hauteur et l’horizontalité du trépied.
Effectuer le contrôle d’aspect du poste de tir :
verrouiller le poste de tir sur le trépied ;
vérifier la bonne stabilité du poste de tir sur son trépied ;
contrôler le témoin d’humidité ;
ouvrir le cache objectif et nettoyer les optiques avec un chiffon non pelucheux si nécessaire ;
vérifier que le cache de sécurité est en position sûreté ;
s’assurer que la ligne de visée ne rencontre pas d’obstacle.
272
Munitions.
Effectuer le contrôle d’aspect de la munition :
contrôler le témoin d’humidité ;
vérifier l’aspect du tube ;
vérifier l’intégrité des protecteurs des boîtiers de jonction et de verrouillage et du harnais ;
vérifier la présence des tampons de calage ;
vérifier l’état des diabolos ;
vérifier l’absence de ballottement au chargement de la munition et l’intégrité de l’opercule à l’arrière de
la munition ;
retirer les bouchons ;
vérifier l’état du dôme de l’autodirecteur ;
nettoyer l’autodirecteur avec un chiffon non pelucheux si nécessaire ;
remettre les bouchons avant le transport de la munition vers la position de tir.
Chargement de la munition.
A partir du moment où un missile est à proximité du poste de tir, seules les personnes autorisées par le directeur
de tir peuvent rester au voisinage de la pièce. Par ailleurs, elles doivent se tenir en dehors de la zone de sécurité
Z1.
Les opérations suivantes sont alors effectuées, sur ordre de l’officier de sécurité missile :
par le chef de groupe ou chargeur :
apporter la munition au pas de tir en la portant par sa poignée de transport, horizontalement,
autodirecteur vers l’avant ;
poser la munition au sol.
par le chef de pièce/tireur :
retirer le cache optique ;
vérifier que le cache de sécurité est en position sûreté ;
mettre le poste de tir sous tension ;
régler la dioptrie de son oculaire ;
vérifier l’apparition de l’image caméra et l’absence de pannes affichées sur l’écran de restitution ;
mettre la lunette thermique en marche si nécessaire ;
effectuer les réglages de l’image des voies TV et IR ;
vérifier la capacité restante de la batterie sur l’écran de restitution.
sur ordre, le chef de groupe ou chargeur charge la munition en procédant comme suit :
au préalable le tireur maintien fermement le PDT en site positif maximal ;
présente la munition au-dessus des ferrures du poste de tir, en la tenant par la poignée de transport ;
fait coulisser les diabolos de la munition vers le bas et l’arrière dans les rails de guidage des
ferrures du PDT jusqu’au verrouillage ;
vérifie que le senseur de verrouillage tactile du boîtier de jonction sur le poste de tir est bien
remonté ;
dès que cette opération est terminée le tireur annonce « Arme approvisionnée ».
273
maintenir le réticule au centre de l’objectif jusqu’à l’apparition de l’image de l’autodirecteur ;
si nécessaire, redésigner l’objectif ;
effectuer la mise de feu.
Le chef de pièce/tireur peut suivre l’ensemble de la séquence sur un écran déporté (non fourni avec le
système d’arme) connecté à la sortie vidéo du poste de tir.
Éléments à relever.
A l’occasion de chaque tir, il faut vérifier que la séquence de mise de feu s’est déroulée normalement en
recueillant les messages qui apparaissent à l’intérieur de la lunette poste de tir.
Les conditions à remplir pour que la séquence de tir se déroule nominalement sont :
mise sous tension du poste de tir (tension pile correcte) ;
liaison correcte entre le poste de tir et la munition ;
le bon déroulement de l’indicateur d’avancement de la séquence de tir suite à l’activation missile ;
l’absence de panne IM ou panne MIS ;
la sélection de l’accrochage d’une cible dans l’image de l’autodirecteur ;
la pression du bouton de mise de feu ;
le déverrouillage du missile dans le tube et l’allumage du propulseur de lancement.
L’arme et la munition sont utilisables entre - 32°C et + 71°C. Par très basse température (à partir de - 18°C)
protéger les batteries du froid.
Éviter si possible un sol poussiéreux aux abords immédiats du poste de tir. Un nuage de poussière peut se
soulever à l’arrière du tube de lancement et du missile et entraîner des projections de matière sur les servants.
Il convient de la maintenir, dans la mesure du possible, à l’abri de l’humidité (éviter en particulier de poser les
munitions dans une flaque d’eau ou dans la boue). Retirer les bouchons de protection juste avant le tir.
Lorsque le plafond est inférieur à 600 mètres, le tir en mode trajectoire haute est INTERDIT.
5.4. NUIT.
Le tir est possible avec la lunette thermique intégrée, le délai de refroidissement de la lunette varie en fonction
de la température ambiante.
6. INCIDENTS.
274
6.2. TABLEAUX DES INCIDENTS.
7. DESTRUCTION DE LA MUNITION.
Les moyens de mise en œuvre pyrotechnique ou électrique réglementaire doivent être utilisés.
Dans tous les cas, ne jamais placer de charge explosive à l’arrière de la charge creuse (extrémité du cône)
afin d’éviter un fonctionnement en « charge creuse ».
275
7.2. POSE DE CHARGE.
Destruction du missile.
Matériel à utiliser.
Pour détruire la charge militaire ainsi que les éléments pyrotechniques annexes, il est recommandé d’utiliser 3
pains d’explosif reliés entre eux par un cordeau détonant amorcé à l’aide d’un détonateur électrique ou
pyrotechnique.
Le missile devra obligatoirement être détruit sur place sans transport ni manipulation. De plus, un délai
de sécurité de 45 minutes sera observé avant de s’approcher du missile.
Les charges doivent être disposées sur le missile conformément au schéma ci-dessous :
un pain (n°1) de 250 gr à 280 mm de la face avant du missile MMP et orienté à 45° face à une
gouverne (entre l’autodirecteur et la liaison optique) ;
un pain (n°2) de 250 gr à 460 mm de la face avant du missile MMP ;
un pain (n°3) de 500 gr à 750 mm de la face avant du missile MMP après les premières gouvernes.
Un délai de sécurité de 45 minutes sera observé avant d’accéder aux morceaux du missile.
Dans tous les cas, la destruction se fera sur place, sans déplacement des éléments, sauf pour le propulseur
principal s’il est retrouvé seul et que sa combustion est complète.
On utilisera un pain d’explosif par élément actif.
Dans le cas d’utilisation de pains d’explosif plastique, ceux-ci seront sommairement modelés au profil de la
pièce à détruire.
276
Destruction de la munition complète.
Dans ce cas, le missile dans son emballage tactique peut être déplacé.
Matériel à utiliser.
Pour détruire la charge militaire ainsi que les éléments pyrotechniques annexes, il est recommandé d’utiliser 4
pains d’explosif reliés entre eux par un cordeau détonant amorcé à l’aide d’un détonateur électrique ou
pyrotechnique.
Mise en place des charges explosives.
Les éléments dangereux du missile à détruire sont :
la charge avant ;
le propulseur principal ;
la charge principale ;
l’éjecteur.
Les charges doivent être disposées sur l’emballage tactique conformément au schéma ci-dessous :
un pain (n°1) de 250 gr à 280 mm de la face avant de la munition MMP et orienté à 45° de la
poignée de portage (sur la charge avant entre l’autodirecteur et le boîtier de verrouillage) ;
un pain (n°2) de 250 gr à 460 mm de la face avant de la munition MMP au niveau du diabolo côté
boîtier de jonction ;
un pain (n°3) de 500 gr à 750 mm de la face avant de la munition MMP au niveau du diabolo le
plus éloigné du boîtier de jonction ;
un pain (n°4) de 250 gr à 1070 mm de la face avant de la munition MMP, au niveau du bouchon
opposé à l’autodirecteur.
277
7.3. PROTECTION DE L’ARTIFICIER.
Éloignement du personnel à la distance de sécurité minimale de 150 mètres derrière un abri naturel (fossé ou
trou individuel) ou abri artificiel (blockhaus, remorque, char, blindé …).
8. RECONDITIONNEMENT.
Les munitions non utilisées pour le tir sont remises en emballage tactique (poses des bouchons), dans une
housse aluminisée puis dans leur emballage logistique (conteneur) avant d’être réintégrées au dépôt de
munitions.
278
ART.13 ARTIFICES
ART.1321 ARTIFICES
Cette fiche concerne uniquement l’utilisation, la manipulation ou la destruction des munitions désignées ci-
dessus.
L’utilisation des artifices est assujettie à une instruction préalable. Cette instruction ne doit pas donner lieu à
l’attribution d’un CATi 2.
Interdiction de :
stocker des artifices dans un même lieu que des munitions réelles ou d’exercice ;
modifier les caractéristiques d’un artifice ;
démonter un artifice ;
repositionner sur un artifice son sceau de sécurité, si celui-ci a été armé sans avoir été percuté.
Opérations préliminaires.
Le directeur d’exercice devra veiller :
à ce que tout le personnel devant manipuler des artifices soit formé à leur mise en œuvre ;
à ce que l’exploseur utilisé (pour le tir d’artifices dotés d’une mise de feu électrique) soit conforme à
la réglementation.
1
Utilisation des munitions CENTAURE autorisée uniquement dans les centres, formations et systèmes pour lesquels elles
ont été qualifiées.
2
Dans tous les cas, respecter scrupuleusement les directives des éventuels manuels techniques fournis avec les munitions
ou leur lanceur.
279
Mode opératoire.
Il est impératif de respecter les prescriptions ci-après :
pour la mise en œuvre, se conformer strictement à la notice d’emploi de l’artifice (fournie dans
l’emballage de transport ou sous forme de pictogramme sur celui-ci) ;
pas d’émission radio dans un rayon de 25 mètres autour des artifices à mise de feu électrique durant
la phase de branchement à l’exploseur.
Tir (de jour ou de nuit3) lors de séance de tir réel.
Lors de séance de tir réel, la mise en œuvre et le tir des artifices doivent être réalisés par du personnel
préalablement formé (tir d’instruction) et destiné uniquement à cette fonction.
3. INCIDENT4.
4. DESTRUCTION.
Quelles que soient les informations portées sur les notices d’emploi présentes dans chaque emballage, afférentes
à la conduite à tenir en cas de raté, les munitions qui n’ont pas fonctionné sont détruites en fin d’exercice par un
cadre qualifié dans un puits d’éclatement (cf. PIA 207 Chapitre 3 Section IV - Destruction des engins
dangereux).
5. RECONDITIONNEMENT.
Les munitions non consommées et sorties de leur emballage étanche sont réintégrées dans leur emballage
d’origine.
Les délais maximum de réutilisation de ces artifices sont propres à chaque type et doivent être scrupuleusement
respectés.
3
Emploi des artifices de simulation de 56 mm CENTAURE interdit de nuit.
4
Dans tous les cas, respecter scrupuleusement les directives des éventuels manuels techniques fournis avec les munitions
ou leur lanceur.
5
Avec les éventuels outils d’extraction de munitions fournis dans les lots de mise en œuvre.
280
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
L’utilisation des artifices est assujettie à une instruction préalable. Cette instruction ne donne pas lieu à
l’attribution d’un CATi 2.
Interdiction de :
mettre en œuvre l’artifice depuis l’intérieur d’un véhicule ;
démonter le bouchon de protection du tube de l’artifice ;
repositionner sur un artifice un sceau de sûreté de substitution ;
masquer les marquages d’un artifice ;
tirer les artifices à une température supérieure à 63°C.
Opérations préliminaires.
Le directeur d’exercice devra veiller à ce que :
tout le personnel devant manipuler des artifices soit formé à leur mise en œuvre ;
le personnel présent dans un rayon de 10 m est porteur de protections auditives ;
les artifices, étant d’apparence identique, aient été discriminés en fonction de leur emploi.
Mode opératoire.
Pour la mise en œuvre, se conformer strictement au mémento des artifices éclairants à main F4.
Les artifices proposent trois configurations d’utilisation :
de stockage et transport : les artifices sont conservés à minima dans leur emballage tactique ;
de tir et de port : les artifices sont sortis de leur emballage tactique, ou celui-ci est ouvert, et leur
sceau de sûreté est ôté ;
de sécurité : les artifices défectueux (non départ du coup après percussion) sont sécurisés par
l’utilisateur en procédant à leur mise en sécurité (procédure décrite dans le mémento utilisateur).
En amont de leur utilisation, il est impératif de respecter les consignes ci-après :
déconditionner les artifices de leur emballage individuel tactique ;
ôter le ruban adhésif faisant fonction de sceau de sûreté de ces artifices.
3. INCIDENT.
En cas de raté au départ du coup, attendre 30 secondes, en maintenant l’artifice dans une direction non
dangereuse. À l’issue de ce délai d’attente, procéder à la mise en configuration de sécurité de l’artifice
défectueux (procédure précisée dans le mémento d’utilisation des artifices éclairants à main F4) en vue, soit de
sa destruction, soit de son reversement.
NB : cette configuration de sécurité est identifiable et différenciable de celles de tir et de port, que l’artifice soit
à la sûreté ou qu’il soit armé des autres configurations précisées supra.
En cas de départ du coup, mais de blocage de l’artifice dans le tube de propulsion, déposer l’artifice au sol et
s’en éloigner le temps de la combustion du pot éclairant.
281
4. DESTRUCTION.
Les munitions qui n’ont pas fonctionné sont détruites en fin d’activité, par un cadre qualifié, dans un puits
d’éclatement (cf. PIA 207 - chapitre 3 - section IV - Destruction des engins dangereux).
5. RECONDITIONNEMENT.
En s’assurant au préalable qu’il est en configuration de stockage et transport, un artifice non consommé et sorti
de son emballage tactique est remis dans son emballage logistique (caisse métallique) et conservé dans le
magasin munitions de la formation pour une durée limitée à 6 mois. Au-delà de cette période, il devra être
détruit.
282
FICHE DE SÉCURITÉ SPÉCIFIQUE
1. DÉSIGNATION DU SYSTÈME.
Le simulateur des feux d’artillerie et multi-effets (SAM) est destiné à simuler les effets sonores et lumineux des
tirs d’artillerie fusants et percutants, ainsi que les effets fumigènes. Conçu pour une utilisation lors des exercices
d’entraînement au combat en zone urbaine, il peut également être mis en œuvre en terrain ouvert.
Le système est composé d’un lanceur de 16 ou 32 coups, d’un boîtier de commande et de contrôle et de
cartouches.
Le SAM n’utilise que des cartouches d’exercice simulant les effets sonores et lumineux :
cartouche fumigène blanc M31 – CFu B ;
cartouche fumigène jaune M31 – CFu J ;
cartouche fusante M31 – CF ;
cartouche percutante M30 – CP ;
cartouche infanterie M30 – CI.
3. RÉFÉRENCE.
MAT 23 727 : guide technique sur l’utilisation du lanceur de simulation multi-effets, approuvé par décision
n°10 033/STAT/DIR du 17/01/2012.
Cette fiche concerne uniquement l’utilisation, la manipulation ou la destruction des munitions désignées ci-
dessus. L’utilisation des artifices est assujettie à une instruction préalable. Cette instruction ne doit pas donner
lieu à l’attribution d'un CATi 2. En ce qui concerne le service de l’arme, l’utilisateur se reportera au guide
technique.
L’opérateur doit impérativement rester à vue directe des lanceurs dès lors qu’ils sont armés, pendant le tir et tant
que les lanceurs n’ont pas fait l’objet des mesures de sécurité en fin de tir.
Pour toute opération de mise en œuvre, l’opérateur doit être muni de gants, de lunettes de protection et de
protections auditives.
L’usage de téléphone portable est formellement interdit en présence de munitions et lors de la mise en œuvre et
de l’utilisation du SAM.
Pendant le tir :
respecter et faire respecter le gabarit de sécurité ;
respecter les consignes de température d’emploi des munitions (de - 19°C à + 39°C).
Après le tir :
désarmer le lanceur à l’aide du BCC avant de le manipuler ;
en cas d’incident de tir, respecter les consignes de sécurité mentionnées dans le guide technique ;
isoler les munitions ayant fait l’objet d’un incident de tir en vue de leur élimination.
5. INTERDICTION DE TIR.
Il est formellement interdit de mettre en œuvre et d’utiliser le SAM dans les conditions suivantes :
en cas d’orage ;
sous une ligne électrique ;
à l’intérieur d’un local (instruction ou entraînement en zone urbaine) ;
en environnement électromagnétique non approprié (voir NOTA ci-dessous) ;
en présence de personnel dans le gabarit de sécurité ;
en présence d’obstacle susceptible de perturber le tir (cartouche fusante) ;
en milieu inflammable ou en période de sécheresse (directives de commandement) ;
en l’absence de vue directe sur le SAM ;
de manière générale, en cas de tout autre événement ou configuration susceptible de présenter un
risque potentiel pour le personnel, le matériel, l’infrastructure et l’environnement.
NOTA : l’utilisation du SAM est à proscrire à proximité de radars, d’antennes de forte puissance ou de relais de
télécommunications.
D’une manière générale, l’utilisation en environnement électromagnétique particulier doit faire l’objet de
vérifications de compatibilité du niveau de rayonnement avec les tolérances de l’appareil.
284
La mise en œuvre des postes radio en usage dans l’armée de Terre dans un environnement d’exercice avec
déploiement du SAM doit faire appel à l’intelligence de situation, à savoir :
hors exercice, la mise en œuvre des postes radio est interdite en présence de munitions, ainsi qu’au
moment de la mise en œuvre et de l’utilisation du SAM ;
en cours d’exercice, pour ne pas dénaturer l’animation par la simulation des feux, il appartient à
l’opérateur (à vue directe des lanceurs) de veiller à ce que tout déclenchement (accidentel ou non) des
munitions à poste dans le SAM soit sans danger, cela revient à s’assurer que tout personnel (équipé ou
non d’un poste radio) est en dehors du gabarit de sécurité.
L’incident de tir correspond à une absence de réponse d’une ou de plusieurs cartouches à la sollicitation de la
mise de feu déclenchée par l’opérateur. Il est identifiable de la manière suivante :
directement par l’absence de réponse à une demande de mise à feu, à partir du BCC, alors que toutes les
vérifications préalables ont été réalisées, que le système n’indique aucun défaut particulier et qu’il n’y a
aucun doute sur les conditions de portée radio ;
indirectement par la présence sur le lanceur d’une cartouche ou d’un nombre de cartouches non-tirées
supérieur à celui indiqué par le BCC, après interrogation de l’état des lanceurs et dans des conditions
nominales de communication radio.
En cas d’incident de tir (une ou plusieurs cartouches), désarmer le lanceur à l’aide du BCC et ne pas approcher
le lanceur avant 15 minutes. Aucun personnel ne doit stationner dans le gabarit de sécurité.
Après ces 15 minutes, mettre le lanceur hors-tension.
Tout en maintenant en permanence le lanceur dans une direction non dangereuse, retirer prudemment la (ou les)
cartouche(s) suspecte(s).
Mettre à l’écart la (les) cartouches(s) incriminée(s) et appliquer les procédures en vigueur relatives à
l’élimination des artifices ayant fait l’objet d’un incident de tir (cf. PIA 207 Chapitre 3 Section IV - Destruction
des engins dangereux).
285
7. TABLEAU DES INCIDENTS.
Redémarrage
N° Anomalie Causes Solutions
nécessaire
Vérifier les loquets de fermeture.
Un (ou plusieurs) loquet(s) de fermeture n’est (ne sont)
ATTENTION : les 4 loquets du SAM32 et les 2 du X
pas fermé(s)
Le SAM passe en mode désarmé 30 SAM16 doivent être fermés
secondes après démarrage
Inclinaison du SAM > 15° Mettre le SAM en position horizontale X
1
Auparavant la DEL de statut a émis un La plaque d’armement n’est pas reconnue. La puce
Remplacer la plaque d’armement non-reconnue
flash de couleur verte toutes les électronique de la plaque d’armement ou l’antenne du X
secondes avec une plaque d’armement reconnue
lanceur est défectueuse. La puce n’est pas programmée
L’antenne RFID est défectueuse Contacter le personnel de maintenance
La plaque d’armement est mal positionnée sur le Repositionner la plaque d’armement exactement à
lanceur la verticale
La plaque d’armement n’est pas dans la position Repositionner la plaque pour juxtaposer le
Un loquet de fermeture ne se verrouille appropriée (inversion de sens de 180°) détrompeur avec l’emplacement prévu à cet effet
2
pas La plaque d’armement est chargée avec des cartouches
Utiliser le type de cartouches appropriées
inappropriées
Le mécanisme de fermeture des loquets est sale Nettoyer le loquet
Le lanceur a été déplacé et son inclinaison est > 15° Mettre le SAM en position horizontale X
Le SAM entre en mode désarmé en
3
opération Le SAM a été placé en mode « Désarmé » par
Redémarrer le SAM X
l’utilisateur
Un (des) loquet(s) de fermeture est (sont) ouvert(s) Fermer ce (ces) loquet(s) X
286
Redémarrage
N° Anomalie Causes Solutions
nécessaire
Réduire la distance de communication (rester hors
gabarit de sécurité du lanceur) et éviter, autant que
possible, les obstacles à la communication entre le
BCC et le lanceur (végétation, murs, objets
Erreur de communication
métalliques…)
Rétablir la communication (appuyer sur
Aucune communication entre le « Rafraîchir » dans le mode « Prêt au tir » ou
6
lanceur et le BCC appuyer sur le bouton « État »)
Le SAM passe en mode désarmé 30 Aucune munition reconnue Recharger les plaques d’armement X
secondes après démarrage
9
Auparavant la DEL de statut émet une
Erreur SAM Contacter le personnel de maintenance
couleur verte continuellement
Mettre le lanceur hors tension et reconnecter le
Le SAM est allumé X
chargeur
Mesurer la tension en sortie du chargeur
L’accumulateur du SAM ou BCC ne L’accumulateur ou le chargeur du BCC est défectueux X
10 (5 V). Changer l’accumulateur ou le chargeur
peut être rechargé
Mesurer la tension en sortie du chargeur (12 V CC).
L’accumulateur ou le chargeur du SAM est défectueux Changer le chargeur ou contacter le personnel de X
maintenance
287
Redémarrage
N° Anomalie Causes Solutions
nécessaire
Un (des) loquet(s) de fermeture n’est (ne sont pas)
Ouvrir le (les) loquet(s)
ouvert(s)
Le chargement des plaques Erreur dans le transfert des informations de
Réessayer la programmation
11 d’armement ne peut pas être programmation
programmé L’antenne RFID ou son lecteur est défectueux Contacter le personnel de maintenance
8. RECONDITIONNEMENT.
Les munitions non consommées et sorties de leur emballage étanche sont réintégrées dans leur emballage d’origine.
288
ACM.14 ARME À CARTOUCHES MARQUANTES
Les armes utilisées pour ce type de munitions devront être identifiées, reconnaissables et uniquement
dédiées à ces munitions tant que le kit est en place.
Sur le plan de la sécurité, les munitions d’exercice marquantes doivent être considérées comme des
munitions réelles à effet réduit.
L’ensemble des participants doit être obligatoirement équipé, soit de protections adaptées spécifiques à l’emploi
de ces munitions, soit des effets suivants :
une coquille de protection pelvienne ;
un casque avec visière pare-éclat ou des lunettes de protection ;
un protège-cou de type « col roulé » ;
des lunettes de protection pour les observateurs et les instructeurs.
Pour tous les participants, instructeurs, contrôleurs, personnel impliqués dans l’instruction ou la démonstration,
les manches doivent être obligatoirement baissées et les gants de combat portés.
3. ZONES DE SÉCURITÉ.
Une zone de sécurité de 200 m doit border la zone d’exercice mais si la nature ou l’infrastructure de cette zone
d’exercice interdit toute projection dangereuse dans un secteur donné, la zone de sécurité peut être ramenée dans
ce secteur au périmètre de cette infrastructure.
289