Approximation - Uniforme 09 2013
Approximation - Uniforme 09 2013
Exercice 1
sin2 nx
Soit (fn ) la suite de fonctions définies sur l’intervalle I =] − π, π[ par fn (0) = 0 et fn (x) = si x 6= 0.
n sin x
Étudier la convergence simple puis uniforme de la suite (fn ) sur I.
Exercice 2
Soit (fn ) la suite de fonctions définies sur I = [0, π/2] par fn (x) = cosn x sin x.
1. Montrer que la suite (fn ) converge uniformément, sur I, vers la fonction nulle.
2. Pour n ∈ N, on pose gn = (n + 1)fn . Montrer que, pour tout δ > 0, la suite (gn ) converge uniformément,
sur [δ, π/2], vers la fonction nulle.
Z π/2
3. Vérifier que lim gn (t) dt 6= 0.
n→+∞ 0
Exercice 3
Soit k un réel positif et (fn ) une suite de fonctions k-lipschitziennes définies sur [0, 1] et à valeurs dans R.
On suppose que (fn ) converge simplement vers une fonction f . Montrer que f est k-lipschitzienne et que la
convergence est uniforme.
Exercice 4
Soit p un entier naturel non nul. On considère les suites de fonctions définies sur Mp (R) par :
n n
M Mk
X
fn (M) = Ip + et gn (M) = (où Ip désigne la matrice identité d’ordre p).
n k=0
k!
1
Exercice 5
Soit (Pn )n∈N une suite de polynômes convergeant uniformément sur R vers une fonction f . Montrer que f est
une fonction polynôme. (Ind. Utiliser le critère de Cauchy uniforme).
1. Montrer que toute fonction continue par morceaux sur [a, b] à valeurs dans R est limite uniforme, sur
[a, b] d’une suite de fonctions en escalier.
2. Montrer que Iλ (f ) tend vers 0 lorsque λ tend vers +∞. (Ind. Établir le résultat pour une fonction en escalier,
puis passer au cas général par approximation).
2
1. Calculer explicitement Bn (f ) et prouver le résultat dans les trois cas particuliers
suivants
:f
est la fonction
n n n−1
x 7→ 1, f est la fonction x 7→ x, f est la fonction x 7→ x2 . (Ind. Une formule : = .)
k k k−1
2. On suppose maintenant f quelconque et on fixe ε > 0.
(a) Vérifier que, pour tous x ∈ [0, 1] et n ∈ N∗ ,
n
!
n k k
X
f (x) − Bn (f )(x) = x (1 − x)n−k f (x) − f .
k=0
k n
(b) Montrer, en utilisant le théorème de Heine, qu’il existe un réel η > 0 ayant la propriété suivante :
k k
∗
si x ∈ [0, 1], n ∈ N et k ∈ J1, nK sont tels que x − 6 η alors f (x) − f 6 ε.
n n
k k
(c) On note I(x) = k ∈ J0, nK, x − 6 η et J(x) = k ∈ J0, nK, x − >η .
n n
!
n k k
∗
X
i. Montrer que, pour tous x ∈ [0, 1] et n ∈ N , x (1 − x)n−k f (x) − f 6 ε.
k∈I(x)
k n
∗
ii. Montrer que, pour tous x ∈ [0, 1] et n ∈ N ,
n
! !
n k k 2 kf k∞ X n k k 2
X
x (1 − x)n−k f (x) − f 6 x (1 − x) n−k
x − .
k∈J(x)
k n η 2 k∈J(x) k n
(d) Déduire, en utilisant les résultats des questions précédentes, que la suite (Bn (f ))n∈N∗ converge
uniformément, sur [0, 1], vers f .
Ce qui donne une autre preuve du théorème de Weierstrass.