Mathematics">
Lacets
Lacets
Lacets
Définitions
Commençons par préciser les notions de lacet tracé sur un
espace et de déformation. Comme on travaille avec des
espaces topologiques, on ne considère que des applications
continues.
Un chemin dans X X est une application continue γ : I → X
γ : I → X. Un lacet de point base x ∈ X x ∈ X un chemin γ γ tel
que γ(0) = γ(1) = x γ(0) = γ(1) = x. On note Ω(X, x) Ω(X, x)
l’ensemble des lacets de X X basés en x x.
γ0 (2t) si t ∈ [0, 12 ]
{ γ1 (2t − 1)
γ0 ∗ γ1 (t) =
si t ∈ [ 12 , 1] .
{ [ ] 1
γ 0(2t) si t ∈ 0,
2
γ 0 ∗ γ 1(t) =
γ 1(2t − 1) si t ∈ [ ]
1
2
,1 .
¯
⎯⎯⎯
Si γ γ est un chemin, on note γ γ le chemin parcouru en sens
inverse, c’est à dire le chemin t ↦ γ(1 − t)t ↦ γ(1 − t).
Enfin, on note cx c x le lacet constant de point base x x.
Regarder sur
Analysis Situs. Chemin inverse.
Regarder sur
PLUS DE VIDÉOS
Plus de vidéos
0:16 / 0:58
Analysis Situs. Concaténation et homoto…
Regarder sur
Regarder sur
Analysis Situs. Chemin neutre.
Regarder sur
Définition
Le groupe π1 (X, x)π 1(X, x) est appelé groupe
fondamental de X X en x x.
Exemples
Pour tout n ≥ 1 n ≥ 1, π1 (ℝn , 0) = {0}π 1(R n, 0) = {0}
. En effet si γ γ est un lacet de ℝn R n basé en 0 0 alors
H: I×I ⟶ ℝn
(s, t) ⟼ (1 − s)γ(t)
H: I×I ⟶ Rn
(s, t) ⟼ (1 − s)γ(t)
est une homotopie reliant γ γ à c0 c 0. Donc tout lacet est
homotope au lacet constant.
ψδ : π1 (X, x) ⟶ π1 (X, y)
⎯⎯
⎯
[γ] ⟼ [δ ∗ γ ∗ δ]
ψδ : π 1(X, x) ⟶ π 1(X, y)
¯
[γ] ⟼ [δ ∗ γ ∗ δ]
est un isomorphisme.
Démonstration
Définition
On dit qu’un espace connexe par arcs est 1 1-connexe si
son groupe fondamental est trivial, c’est-à-dire si tout lacet
de cet epsace est homotope à un lacet constant.
Exemple
L’espace ℝn R n est 1 1-connexe.
Remarque
La terminologie 1 1-connexe est peu fréquente ; la plupart
des auteurs préfèrent utiliser le syntagme simplement
connexe. Nous profitons de ces deux termes pour
distinguer (provisoirement) nos deux approches du
groupes fondamental :
Morphismes induits
Soit x ∈ X x ∈ X et f : X → Y f : X → Y une application
continue. On définit l’application
F((X, x0 )) = π1 (X, x0 )
et
F(f : (X, x0 ) → (Y, y0 )) = f∗ : π1 (X, x0 ) → π1 (Y, y0 ).
Démonstration
C.Q.F.D
Exemples
Le groupe fondamental du tore de dimension n ,
T n = S1 × ⋯ × S1 est ℤn .
Le groupe fondamental du tore plein D2 × S 1 est ℤ .
Démonstration
δs : [0, 1] ⟶ Y
t ⟼ H(st, x).
[0, 1] × [0, 1] ⟶ Y
⎯⎯⎯⎯⎯
(s, t) ⟼ δs ∗ H(s, γ(t)) ∗ δs
⎯⎯
⎯
relie f (γ) et δ ∗ g(γ) ∗ δ.
Cette homotopie est décrite dans l’animation suivante.
Analysis Situs. Invariance par homotopie.
Regarder sur
Corollaire
Si f : X → Y est une équivalence d’homotopie alors f∗
est un isomorphisme. Deux espaces ayant le même type
d’homotopie ont donc des groupes fondamentaux
isomorphes.
Exemples
L’anneau A = {(x, y) ∈ ℝ2 , 14 ≤ x 2 + y2 ≤ 4} se
rétracte par déformation sur le cercle unité. Son groupe
fondamental est donc ℤ . Par conséquent l’anneau et le
disque unité ne sont pas homéomorphes.
Analysis Situs. Rétraction d'un anne…
Regarder sur
Regarder sur
Groupoïde fondamental
On peut « oublier » le point base en définissant un objet plus
général appelé groupoïde fondamental. Formellement un
groupoïde est une catégorie dont les objets forment un
ensemble et dont tous les morphismes sont inversibles.
L’espace des classes d’homotopie de chemins à extrémités
fixées possède naturellement un structure de groupoïde
πX :