L'impact Du COVID-19 Sur L'économie Marocaine: Sous Le Thème
L'impact Du COVID-19 Sur L'économie Marocaine: Sous Le Thème
L'impact Du COVID-19 Sur L'économie Marocaine: Sous Le Thème
Sous le thème :
ATMANI Chayma
CNE: M130035880 Mr.RACHIDI Molay Ali
EL YOUSSEFI Asmae
CNE: M141001417
HAJJAJI Asmae
CNE: M120073159
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Remerciement
Nous tenons tout d’abord à adresser nos remerciements les plus sincères à notre professeur
encadrant Mr RACHIDI MOLAY Ali, qui a bien voulu diriger ce travail en effectuant
plusieurs relectures avec une attention particulière. Sa disponibilité et son soutien nous a
beaucoup apporté dans la réalisation de ce projet.
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Liste des abréviations :
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ONMT L’Office National Marocain du Tourisme
OMS Organisation Mondiale de la santé
IATA Association International du Transport Aérien
PME Petites et Moyennes Entreprises
USA United States of America
CCPPC La Conférence Consultative Politique du Peuple Chinois
AMO Assurance Maladie Obligation
NRF La National Retrait Fédération
UNICEF Fonds des Nations unies pour l'enfance
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Résumé :
L'économie marocaine fait face à une année 2020 extrêmement difficile et compliquée. La
crise provoquée par le choc Covid19 est unique, multicanale, et fondamentalement différente
des crises précédentes. Elle altère le système de production par un double choc d'offre et de
demande, amplifié, passé, par une crise de confiance. Alors que 2020 touche à sa fin, il est
important de faire un bilan. Cette crise, qui permettra à de mieux poser les défis et les enjeux
de politique économique des années à venir, devant le bilan lourd. En conséquence, plusieurs
approches ont été déployées pour fournir des ordres de grandeur approximatifs de l'impact de
la crise sur l'activité économique et les équilibres macroéconomiques et sociaux.
Nos analyses s'accordent sur l'ampleur de la crise et montrent une forte contraction de
l'activité économique, de près de 7%, principalement due à l'impact des mesures de
confinement et à la gravité de la contraction de la demande étrangère. La répartition du choc
par région est inégale et indique une exposition plus élevée de régions du pays où le secteur
informel joue un rôle important, une faible part du secteur public de est active principalement
le tourisme et l'industrie manufacturière. Ainsi, les pertes économiques les plus importantes
devraient être observées dans les zones de Casablanca-Settat, Tanger-Tétouan-Al-Hoceima et
Marrakech-Safi, tandis que les zones les moins touchées, éventuellement par Dakhla-Oued
Ed-dahab, Guelmim-Oued Noun et Laâyoune Sakia el-Hamra.
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Sommaire
Remerciement.
Liste des abréviations.
Résumé.
Introduction générale.
Chapitre 1 : La pandémie du COVID 19 et l’économie mondiale.
Section 1 : La pandémie du COVID-19.
Section 2 : les effets du COVID-19 sur l’économie mondiale.
Chapitre 2 : l’économie marocaine à l’ère de la crise de COVID19.
Section 1 : Implication de la pandémie sanitaire sur l’économie marocaine.
Section 2: les effets instaurés par l’Etat marocaine pour remédier les effets du COVID-
19.
Chapitre 3 : Etude de cas, l’impact de COVID-19 sur le secteur touristique au Maroc.
Conclusion général.
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Introduction Générale
La pandémie de Corona virus 2019 (covid19) est une maladie infectieuse provoquée par un
virus de la famille des coronaviridae, qui sont responsables d’infections digestives et
respiratoires chez l’Homme et l’animal .Un nouveau Coronavirus a été identifié à Wuhan date
du 17 novembre 2019.Alors Wuhan devient un foyer épidémique majeur.
Les symptômes les plus fréquents : la fièvre, toux, fatigue, et perte de l’adorât ou du
goût.
Les symptômes moins fréquents : maux de gorge, maux de tête, courbatures, diarrhée.
Les symptômes graves : difficulté à respirer ou essoufflement, perte de motricité ou
état confusionnel.
Les personnes risquées sont les personnes âgées et ceux qui ont une faible immunité .les
moyens de préventions pour éviter la propagation de l’épidémie selon l’organisation mondiale
de la santé sont :
Cette pandémie a été la principal cause d’une crise sanitaire qui a pousser l’État à prendre des
décisions rapides pour éviter la propagation du virus .par conséquent, ces décisions ont
entraîné un déclin de l’économie marocaine.
L'économie marocaine a traversé une année 2020 plus difficile. La crise provoquée par le
choc COVID-19 est unique. Elle est essentiellement dissemblable des crises précédentes. Le
système de production est dû à des chocs d'offre et de la demande, et une crise de confiance.
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Alors que l’année 2020. Bien que toute l'attention se porte désormais sur les aspects sanitaires
de cette crise, celle-ci n'a pas encore dévoilé tous ses secrets, mais la phase post-coronavirus
viendra tôt ou tard. Nous devons être pleinement préparés à relancer avec succès l'économie 8
marocaine avec moins de pertes. Cela comprend d'abord l'inventaire et l'évaluation des
dommages collatéraux causés par la pandémie dans chaque département, car si certains
départements peuvent reprendre rapidement leurs activités et remonter la pente après la
pandémie, d'autres départements auront beaucoup plus de mal à reprendre leur travail, par
exemple en voyage.
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Chapitre I : La pandémie du COVID 19 et l’économie mondiale :
Introduction :
La pandémie de COVID-19 est une pandémie d'une maladie infectieuse émergente appelé la
maladie corona virus 2019 ou COVID 19(acronyme anglais de coronavirus disease 2019). Le
monde considère cette pandémie comme un évènement catastrophique, aussi qu'une urgence
mondiale car elle a engendré des dégâts graves sur plusieurs secteurs, il est apparu la première
fois à Wuhan en Chine.
Au premier trimestre 2020, au regard de sa forte propagation dans le monde la Covid-19 est
requalifié en pandémie par l’OMS. Selon le rythme de propagation de cette pandémie dans le
monde et dans le temps est typique à une fonction exponentielle et devrait attirer l’attention
des autorités dans le monde sur le temps pour l’éradiquer et éviter le pire.
Divers mesure prise par l’état marocaine s’agit de : le confinement, la fermeture des
frontières, l’arrêt des cours scolaire présentielle, le port de masque obligatoire …
1. La pandémie de covid19 :
Le coronavirus parti comme épidémie virale de Wuhan (Hubei) en CHINE au mois de
DECEMBRE 2019, les premiers individus infectés avaient tous été dans un marché de fruits
de mer à Wuhan, le marché a fermé en 1 janvier 2020.
Pour le virus de COVID19, les premières données indiquent que les enfants sont moins
risqués mais avec l’apparition des variantes<> et <>, un plus grand nombre d’enfants ont du
être hospitalisé pour covid19.
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La symptomatologie de ce virus, les données disponibles semblent indiquer que 80% des
infections sont bénignes ou asymptomatiques, 15% sont graves et nécessitent une
oxygénothérapie, tandis que 5% sont critiques et exigent une assistance respiratoire.
Pour lutter contre cette épidémie, tous les pays ont adopté les mêmes mesures, au niveau
sanitaire, les Etats imposent l’obligation du port du masque, la distanciation sociale, les tests
massifs et mises en quarantaine des contaminés, le confinement, puis l’organisation mondial
de santé valide un vaccin anti COVID19.
Au niveau politique, la promulgation des lois d’urgence et leurs mises en application, tout en
sanctionnant les personnes qui ne las appliquent pas.
Au niveau géographique, d’après les statistiques fournies par les Etats on obtient une
distribution du cas suspectés, contaminés, infectés, morts, guéris…
Source : http://www.worldometers.info/coronavirus/worldwide-graphs/
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Figure (2) : Nombre de cas infectés et de décès liés à la COVID19 dans le monde
Source : https://www.worldometers.info/coronavirus/countries
C’est pour cela, dès que l’épidémie coronavirus est apparue à Wuhan en Chine au mois de
Décembre 2019, très rapidement s’est propagé au reste du monde, le Maroc a commencé à s’y
préparer et dès que le premier cas déclaré officiellement sur son territoire le 2 Mars 2020, il
s’agit d’un marocain vivant en Italie. IL a été hospitalisé à Casablanca, à la vielle de la rentrée
scolaire. Le Maroc a pris rapidement les mesures qui s’imposent, qui ont été prises par les
autres pays, tout en s’inspirant de ses expériences passées et de celles innovantes d’autres
pays.
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Développement de virus dans le Maroc :
Le nombre de cas de COVID19 enregistré entre le 02/03/2020 et le 31/03/2020 est 638, dont
24,9% de cas importé. Le premier cas de transmission locale a été enregistré le 13 Mars 2020,
chez la conjointe d’un cas importé. Suite à la hausse de nombre de cas confirmés un
confinement mis œuvre le 20 Mars 2020.
Le nombre de cas de COVID19 a dépassé aujourd’hui 477 millions, le nombre de décès est
plus de 6 millions avec un nombre de guérisons qui est dépassé 413 millions.
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Royaume du Maroc Ministère de la santé
Enfin la COVID19 qui a surpris une génération qui ne souvient, ou ne se rappelle d’aucune
épidémie de cet ampleur, a tué certes un petit nombre d’être humain en comparaison avec
d’autres épidémies plus mortelles, mais a effrayé tous ceux qui s’en sont sortis indemnes, qui
ne doivent pas oublier ces circonstances et garder en mémoire, afin de préserver une culture
épidémiologie que essentielle, permettant de doubler de vigilance face à la gestion du risque
d’émergence inévitable de nouveaux pathogènes dans le futur.
Chronologie des mesures liées au Covid19 prises par les autorités marocaines :
Le Maroc a enregistré son premier cas de Covid19 le 2 mars 2020 et a rapidement adopté des
mesures très limitées pour empêcher la propagation du virus. Le 20 mars, les espaces
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maritimes et aériens du Maroc sont fermés aux visiteurs, les rencontres et événements
sportifs, culturels et artistiques annulés, les cours en présentiel suspendus dans les écoles et
les universités, la fermeture temporaire des mosquées, la suspension des audiences dans
divers tribunaux britanniques, ainsi que ainsi qu'un certain nombre d'autres mesures décidées
par les autorités compétentes, la réglementation dans les domaines des transports publics et la
fermeture des équipements publics lorsque l'ouverture n'est pas nécessaire.
Le Comité de Veille Economique (CVE), mis en place pour atténuer les impacts économiques
et sociaux de la crise du Covid19, a tenu plusieurs réunions et adopté une série de mesures
spécifiques, qui font l'objet d'accords entre le gouvernement et les institutions concernées
(CNSS, CGEM, etc.).
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Mesures spécifiques concernant les salariés :
Les salariés qui se sont présentés à la CNSS en février 2020 et qui ferment dans une entreprise
en difficulté bénéficieront :
Les salariés pourront également bénéficier du report de remboursement des crédits bancaires
(crédit à la consommation et crédit acheteur) jusqu'au 30 juin 2020. Le formulaire de
demande de report de paiement, à adresser par écrit à la caisse concernée, est disponible sur
simple demande.
A noter que l'obligation du port du masque n'a pas été instaurée au début de la pandémie.
Selon l'avis d'experts nationaux et internationaux, dirigés par l'OMS, la majorité des cas sont
importés et peuvent être facilement détectés, ainsi que leur environnement. Viennent ensuite
des évolutions majeures, qui ont nécessité un changement d'approche, avec l'introduction
d'obligations de masquage :
- Au niveau de la situation épidémiologique dans notre pays, des évolutions inquiétantes sont
survenues, les cas locaux étant devenus majoritaires avec l’apparition de foyers familiaux.
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- Le gouvernement a ainsi veillé à assurer la disponibilité des masques en quantités
suffisantes, avant d’instaurer l’obligation de leur port.
4. L’arrivé du vaccin :
Les vaccins sauvent des millions de vies chaque année, leur mode d’action consiste à
entrainer et à préparer le système immunitaire (défenses naturelles de l’organisme) à
reconnaitre et à combattre les virus et les bactéries qu’ils ciblent.
Dans tous les pays, des autorités de réglementation supervisent la sécurité et l’efficacité des
vaccins avant leur usage à grande échelle. L’OMS coordonne plusieurs entités techniques
indépendantes qui examinent la sécurité des vaccins avant et même après leur mise sur le
marché. Les vaccins dont l’utilisation est validée par l’OMS ont subi des tests et des essais
cliniques rigoureux, qui montrent qu’ils sont sûrs et permettent un contrôle efficace des
maladies. Même si la mise au point des vaccins contre la COVID19 se déroule aussi
rapidement que possible, ils ne pourront obtenir 17 les autorisations réglementaires
nécessaires que s’ils respectent des normes de sécurité et d’efficacité stricte.
L’UNICEF demande de faire vacciner en premier lieu les enseignants, les agents de
protection de l’enfance et les autres travailleurs qui fournissent des services essentiels aux
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enfants, mais c’est juste après la vaccination du personnel en premier ligne et les populations
à haut risque.
Jusqu’à présentes trois doses du vaccin ont été vaccinées dans le monde.
Pour l’instant, plus de 4,55 millions de personnes vaccinés dans le monde, qui
présente 58,8% de la population.
Le vaccin au Maroc :
Depuis l’arrivée des vaccins contre COVID-19 les pays du monde se mobilisent pour acquérir
des doses de vaccin et assurer la vaccination de leur population dans le cadre de la riposte à la
pandémie.
Le vaccin à démontré sa pertinence dans la réduction des décès donc le vaccin contre COVID
représente une opportunité pour assurer une protection individuelle et collective.
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Ce faire vacciner est un moyen de se protéger, cependant l’immunité collective ne serait
possible que si la majorité des personnes vaccinées, un minimum de 80% de la population sur
le territoire national.
Depuis l’apparition des premiers cas du coronavirus au Maroc, afin de protéger la santé et la
sécurité des citoyens, Sa Majesté le Roi Mohamed VI, a donné ses Hautes instructions pour
lancer une compagnie nationale de vaccination massive, dans le but d’atteindre une immunité
collective qui permettra de réduire le nombre des contaminations et de décès dus à cette
épidémie.
Cette prévoit de couvrir des catégories cibles, en commençant par les personnes les plus
exposées à la maladie Covid-19 et à ses complications, à savoir : les professionnels de santé,
le personnel des autorités publiques et des forces Armées Royales ainsi que le personnel de
l’éducation, en plus des personnes âgés de 75 ans et plus.
Ainsi les citoyens et les étrangers résidants au Maroc peuvent prendre leur rendez-vous à
partir du portail web www.liqahcorona.ma, ou en envoyant un SMS au numéro gratuit
« 1717 », aujourd’hui tout citoyen peut accéder facilement au centre de vaccination sans avoir
prendre un rendez-vous.
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Section 2 : les effets du COVID-19 sur l’économie mondiale :
Le coronavirus n’était pas limité dans des effets sanitaires, mais aussi la pandémie a provoqué
un coup de frein de l’activité économique dans le monde entier, la croissance mondiale de
tous les pays a connu une dégradation pour les pays avancés de -8% et les pays en
développement par une diminution de 3%. Cet arrêt brutal a eu des effets négatifs au niveau
international avec la baisse du commerce externe et l’aversion pour l’investissement, dans un
contexte de faible inflation. Le corona a frappé le monde par un taux d’intérêt bas et des
perspectives de croissance sombre. Le COVID19 et les mesures qu’il implique (confinement)
a entrainé des réductions de production, la baisse des recettes fiscaux, l’augmentation des
dépenses (dépistage, soins de santé, etc.) et l’aides des ménages par (transferts, allocations-
chômages, subventions salariales, report de paiements d’impôts, etc.)Aussi pour protéger les
entreprises qui sont les plus touchées contre la perte des revenus, le chômage et la faillit),
comme le soutient le FMI (2020) dans son rapport sur les effets de la covid-19 sur les finances
publiques dans le monde e par (fourniture de liquidités, exonérations fiscales, etc.). Cela
conduit à une aggravation des soldes budgétaires (déficits budgétaires) de la plus part des
pays dans le monde et accroitrait les ratios d’endettements publics de certains (en 2019, la
dette publique représentait 83% du PIB mondiale.
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1. La Chine :
Le covid19 est un choc supplémentaire pour l’économie des grandes puissances, qui ont été
endommagé. La chine (deuxième économie mondiale) était le premier pays à souffrir de
l’impact de la pandémie , là où le coronavirus a apparait pour la première fois et a conduit à
une stagnation des activités économique suite au mesures prise par le paye à savoir la
fermeture des marchés étrangers , l’arrêt temporaire de certaines entreprises et la réduction
des activités des grandes entreprises manufacturières et de commerce de détail .Les
conséquences de la pandémie sont encore pires pour l’économie chinoise , Selon un document
des économistes du FMI, la Chine va souffrir de la diminution de la demande mondiale, qui
est 20 % de l’économie chinoise aussi Selon le rapport de la Confédération des entreprises
de Chine du 6 mars, baisse de revenu de plus de 95 % des 299 grands fabricants. En termes
de consommation, les ventes au détail ont diminué de 20,5 % en janvier et février. Même si la
crise sanitaire la chine est classée parmi les pays rares du monde qui ont dégagé un chiffre
positive du PIB de +2,3% en 2020 explique par (le premier trimestre avec un PIB de -9,7%, le
2eme trimestre PIB de 11,6%, un PIB de 3% pour le 3eme trimestre et un PIB de 2,6% pour le
dernier trimestre) cependant il reste plus bas depuis 44ans.
Source :countryeconomy.com
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En 2021 le PIB trimestriel aux prix de marche est de 0,6%, L’économie chinoise a démonté
sa résilience et sa stabilité, la croissance réelle du PIB en 2021 devrait atteindre les 8,1% à
cause de la faible base de cette année causée par la pandémie.
D’après Fan Gang, l’un des principaux économistes chinois, on peut avoir une reprise
progressive pour la Chine. En effet, selon une étude de Ce future, société chinoise de conseil
en logistique et en transport, 41 % des citoyens souhaitent réduire leurs dépenses par mesure
de précaution en cas d’imprévus futurs, alors que seuls 8 % prévoient de faire davantage de
shopping après l’épidémie. Nonobstant que cette situation est inquiétant pour les entreprises,
la reprise de la Chine apporte malgré tout de l’espoir et de l’optimisme au reste du monde où
la situation évolue rapidement, notamment en Europe et aux États-Unis.
2. Les Etats-Unis :
Exemple de PIB au prix du marché :
Source :countryeconomy.com
Alors que tout le monde essaye de prendre des mesures de protection contre la propagation de
covid19 et ses effets. La volonté de DONALD TRUMP de voir l’économie américaine
fonctionner normalement le pousse à prendre le risque à affirmer le vendredi 13 novembre
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qu’aucun confinement ne serait acté par son administration « nous allons en finir avec le
COVID-19 ».
Cependant même si il n’y avait pas de confinement ou d’arrêt des activités intérieures,
l’économie de l’Amérique a subit un coup dur après dix ans de croissance continue du PIB
américain. Les états unis a connu une récession historique jamais vue depuis 2008 une chute
de 4,8% au premier trimestre un peu plus forte de ce qui est attendu, baisse de 4,3% en 2020
selon une estimation du département du commerce.
Source :countryeconomy.com
En 2021 le premier trimestre a été animé par des évènements inattendus sur plusieurs niveaux.
Le PIB de la première économie mondiale selon les projections actualisées des services du
budget du congé (CBD) anticipe une augmentation du PIB de 4,6% en 2021 ,de 2,9%en
2022 de 2,2% en 2023 puis de 2,3% en moyenne en 2024 et 2025 et de 1,7% par an en
moyenne également sur la période 2026 -2031 .Ainsi, avec un plan de relance de 1900
milliards de dollars aux Etats Unis ,des investisseurs et une évolution du cour de pétrole avec
un bond de près de 2,5% , tandis que les actions mondiales atteignaient des niveaux plus
hauts, même si certaines vedettes de Wall Street, comme Tesla, ont cédé du terrain depuis le
1er janvier, cette hausse du pétrole est du profit du dollar canadien et de la couronne
norvégienne, alors que la livre sterling bénéficiait du déploiement rapide des vaccins au
Royaume-Uni. Cela peut permettre une croissance en 2021 avec 5% supplémentaires sur 3
ans (2021, 2022,2023) si le plan de relance est adopté selon les prévisions du fond de
mouvement interne.
3. L’UNION EUROPEENE :
Carte représentatif de la croissance du PIB dans l’union européenne en 2020 :
Selon un rapport publié par le fond monétaire international, l’Europe a connu une profonde
récession causée bien sûr par les conséquences de covid19 .généralement les Etats membre
profondément touchées sont l’Espagne et l’Italie avec (-11 %) et (-8,9 %) pendant la
première vague du printemps , ensuite viennent Croatie (-8,4 %), la Grèce (-8,2 %), la
France (-8,1 %) et le Portugal (-7,6 %). A Malte, (-6,6 %) , L’Autriche a eu une récession
moyenne dans la zone euro avec -6,6 % du PIB réel , pour l’Allemagne, un recul de 4,9 % de
son PIB par rapport à 2019 , ainsi Cinq pays ont un taux de croissance du PIB réel compris
entre -3 % et -1 % : l’Estonie (-2,9 %), la Finlande (-2,8 %), la Suède (-2,8 %), la Pologne
(-2,7 %) et le Luxembourg (-1,3 %)., mais généralement Parmi les 27 Etats membres de
l’Union européenne y a des pays qui ont enregistrer une croissance positive à savoir
l’Irlande qui a enregistré une croissance positive, avec au moins +3,4 % du PIB réel et Le
PIB lituanien de 0,8 % en 2020 il s’agit de la plus faible récession de l’UE alors qu’elle était
parmi les Etat membre avec une forte croissance du PIB (+3,9 % en 2018, +4,3 % en 2019).
Généralement cette situation de l’économie européenne, pourrait s’améliorer au cours de
l’année 2021.
La croissance des PIB des pays de l’UE dépendra de plusieurs facteurs, comme l’efficacité
des plans de relance et la maîtrise de la pandémie.
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On peut conclure que la crise économique actuelle des sociétés est une crise sanitaire, à
partir de cette définition on peut comprendre que lorsqu’on parle d’une crise économique, il
ne faut pas avoir seulement le côté économique et financier mais il faut prendre en
considération le côté sanitaire. Il ne faut pas oublier que cette économie est le cœur de chaque
société donc tout mouvement de cette dernière à un impact sur un ensemble des aspects de vie
en société.
Par exemple, au cours d’une crise économique on obtient une augmentation de chômage et la
naissance des grands problèmes tels que la pauvreté et la précarité. Outre une dégradation des
conditions de vie des sociétés et aussi on a des conséquences immédiates telles que le stress,
l’angoisse pour l’avenir. Au-delà on observe une myriade des conséquences sanitaire
indirectes :la pauvreté induire au risque de mal nutrition, l’apparition des comportement à
risque sur le côté sanitaire ( alcoolisme, tabagisme…).alors les populations pauvres sont
obligés de reporter les dépenses de santé .parfois ,elles ont souffert du mal logement ou la
précarité énergétique.
Exemple 1 de l’allemand :
L’Allemand la quatrième puissance économique mondiale a connu une forte récession depuis
la seconde guerre mondiale, au premier semestre de la pandémie .D’après l’analyse de
l’institut de MUNICH (IFO) qui a présente ses dernière prévision du PIB de 5,2%. Cependant
les exportations ont enregistré une forte progressions de +9% en mai, +14,9% en juin, de
+4,7% en juillet donc le troisième trimestre doit afficher une progression du PIB de 6,6% , à
condition qu’aucun confinement ne sera adopté pour les prochaines années selon les experts .
24
Exemple 2 La France :
Selon une nouvelle note de conjoncture de l’Insee, déclare que le produit intérieur brut du
premier trimestre 2021 en France, Se situerait à environ –4% soit une croissance trimestrielle
de 1%, globalement proche de celui enregistré en 2020. Mais malgré un début d’année
difficile à cause de la propagation de la pandémie, le gouvernement français table sur une
progression de 6% du produit intérieur brut en 2021.
Conclusion:
La pandémie de COVID-19 est une crise sanitaire mondiale qui partit comme épidémie virale
à Wuhan en Chine au mois de décembre 2019.
Le monde à marque cette crise comme événement catastrophique à cause de son impact
négatif sur la santé des citoyens, qu’ils soient jeunes ou âgés, et de son impact sur tous les
secteurs économiques, éducatif, financière .., Les pays du monde a tenté de vaincre cette
pandémie avec un ensemble des mesures préventives pour limiter la propagation de l'épidémie
comme (la porté du masque, le confinement, la fermeture des frontières).
La Maroc est l'un des pays du monde qui n'a pas été épargné par le corona virus, le 2 mars
2020 le Maroc à enregistrer son premier cas de COVID après cette date, le pays souffrait
d'une augmentation du nombre des personnes infectées, un ralentissement au niveau de
croissance, Réduction de la production à l'épidémie est apparue à savoir sous forme de vaccin.
L'OMS et ses partenaires travaillent pour développer et fabriqué des vaccins efficaces pour
lutter contre COVID-19.
Le 15 février 2021 le vaccin à été validé 3 doses. Pendant la période de vaccination le monde
à récupérer tout l'héritage de COVID_19.
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Chapitre II : l’économie marocaine à l’ère de la crise de COVID-19 :
Introduction:
L’économie marocaine est une économie qui repose principalement sur le commerce, la
consommation, le tourisme. Ses secteurs ont été durement touchés par l’impact de la récession
économique liée à COVID-19, ce virus dont ses effets ne se limitent pas sur la santé mais
également sur l’économie en générale. Le Maroc et afin de contenir les effets négative de
COVID-19 à déclarer l’état d’urgence et le confinement sanitaire pour la période du 16 mars à
une date ultérieur, il a pris la décision de fermer les écoles, les restaurants, les hôtels, les
marché.
Plus de deux ans après la pandémie de coronavirus, le Maroc fait face à une crise multiforme.
La pandémie a eu de graves répercussions sur l'économie nationale et sur la structure sociale.
Des mois après le creusement des inégalités, la croissance de la pauvreté et la fin du
confinement le plus long du monde, une partie importante de l'activité économique, sinon
dysfonctionnelle, reste stagnante.
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1. Au niveau de PIB :
La Banque africaine de développement et l'Organisation internationale du travail ont mené
conjointement une étude pour analyser les impacts et formuler des recommandations.
Le gouvernement poursuit les réformes annoncées dans le plan de relance économique lancé
en juillet 2020 et soulignées dans le nouveau modèle de développement publié en mai 2021.
Ces réformes comprennent notamment la réforme des entreprises publiques et l'accès
universel à l'assurance maladie et à la réduction familiale (programme de transferts
monétaires). En outre, le Fonds Mohammed VI a été créé pour catalyser l'investissement privé
à travers :
2. AU NIVEAU DE LA CROISSNCE :
GRAPHIQUE DES INDICATEURS MACROECONOMIQUES 2021-2023 :
En 2020 Le Maroc s’achemine vers la plus faible croissance des 20 dernières années, selon le
haut-commissaire au plan l’économie marocaine à été durement aggravé par la crise sanitaire
covid19 elle a connu une baisse de 7% en 2020 le PIB du premier trimestre s’est établie à
0,1% contre 2,8% une année auparavant ,le deuxième trimestre a connu une régression de
13,8% et 7,2% et 5,5% pendant le 3eme et le 4eme trimestre . Dans le même sens le HCP
informe que la valeur ajoute agricole à connu un recul de 4,5% en 2020 alors qu’il estime
une augmentation pour les années prochains avec 11% en 2021 et 4% , 4,7% en 2022 et 2023
selon le projet de loi de finance comme si affichiez ci-dessus dans le graphique . De son cote
le secteur d’activité non agricole sa valeur ajoute à connu une baisse de 6,4% en 2020 au lieu
d’une hausse de 3,8% et 2,9% en 2019 et 2018.
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Généralement, au niveau du secteur non agricole, les activités les plus impactés par la
pandémie auraient été celles fortement dépendantes de la demande extérieure, notamment
avec les pays européens il s’agit du secteur touristique et ses activités d’industries,
mécaniques, textile, commerce, transports.
En 2021, la reprise sera marquée au Maroc que dans les pays comparables. Selon le HCP le
premier trimestre de 2021, l’activité économique progressivement de 0,5% mais de manière
hétérogène, après quatre trimestres de baisse successive. Dans le même sens BANK AL
MAGHRIB prévoit une croissance de 5,3% grâce à la bonne compagne agricole estimée à 95
millions de tonnes de céréales et une valeur ajoutée de plus 17,6% et pour le secteur non
agricole il prévoit une croissance de 3,5% suite au plan de relance de 120 milliards, pour la
banque africaine et d’après son dernier rapport publié le 12 mars 2021 la croissance du
produit intérieur brute réel marocain devrait rebondir à 4,5% en 2021 , une reprise qui sera
soutenue principalement par la relance de l’agriculture ,du tourisme, de l’hôtellerie et de la
restauration.
En 2022 et selon un rapport publié mardi 6 avril, du Fond monétaire internationale anticipe
une croissance de 4,4% Contrairement aux anticipations et prévisions de 5,2% annoncée par
le ministre de l’économie finance avec la réforme de l’administration lors du dernier comité le
2 avril 2021, et celle de 5,3% publier par le gouverneur de Bank Al-Maghreb le 23 mars
2021. Ces dernières prévoient une meilleure saison agricole et un déroulement favorable de la
campagne de vaccination contre la COVID19 ,mais ils n’ont pas pris en considération le
chômage qui devrait se situer à 10,5% en 2021, en baisse par rapport à 11,9% en 2020, contre
9,7% en 2022 , ainsi à l’égard de l’inflation et selon l’institution financière basée à
Washington qui a connu une hausse pour 2020 à 0,6% contre 0,2% d’après un rapport publié
en octobre pour 2021, elle devrait se situer à 0,8% avant de grimper à 1,2% en 2022.
Concernant Le solde du compte courant du Maroc le rapport semestriel du FMI il s’est
établie à -2,2% en 2020, à -3,8% en 2021 et -4% en 2022.
29
Selon l’étude deux tiers des TPM entreprises du royaume ont connu une diminution du
chiffre d’affaire de plus de 15%, au premier semestre de 2020. Cette situation a abouti à la fin
de 2020, la perte de 430000 emplois en parallèle avec 2019 et une hausse de sous-emploi.
4. La Consommation :
A titre d’exemple ,le transport aérien est parmi les services qui souffrent des mesures de
précaution appliquée et la baisse de la demande, D’après l’Association internationale du
transport aérien IATA, la pandémie Pourrait entraîner au Maroc des pertes de l’ordre de 4,9
millions de passagers en moins et un manque à gagner de 728 M USD, bien évidement le
transport routier et ferroviaire ont été touchés par la crise suite à l’interdiction dans
l’ensemble de la circulation des véhicule , alors que le transport international des
marchandises s’opère, pour le moment, comme à l’accoutumé, certains opérateurs relèvent
une hausse des prix variant entre 50% et 75% au niveau du transport routier .
30
TABLEAU REPRESENTATIVE DES INDICES DE PRIX EN 2021 :
Légumes -0,6%
Fruits et viandes
En 2021, selon le HCP, l’indice des prix à la consommation a connu une hausse de 0,1% à
la fin de janvier 2021, ainsi l’indicateur d’inflation sous-jacente aurait connu à la cour du
mois de janvier 2021 une hausse de 0,2% par rapport au mois de décembre 2020 et de 0,4%
par rapport au mois de janvier 2020. Ces variations est le résultat de la stagnation de l’indice
des produits alimentaires et la hausse de l’indice des produits non alimentaires. En
comparaison avec janvier 2020, l’indice des prix à la consommation a enregistré le mois
janvier 2021 une stagnation qui résulte de la diminution de l’indice des produits alimentaires
de 0,8% et la hausse de celui des produits non alimentaires de 0 ,6%. Au Maroc, les hausses
les plus importantes de l’indice des prix à la consommation ont été enregistrées :
31
5. AU NIVEAU COMMERCIALE
Suite à la pandémie de COVID19 qui a touché tous les secteurs (tourisme, transport, textile,
télécom…) la croissance de la valeur ajoutée devrait afficher une baisse de 20% Selon des
prévisions de la Délégation de l’Union européenne au Maroc.
Secteur commerciale ; le Maroc attend une baisse de 20% des volumes totaux de biens
échangés, équivalant à une perte de 2,6 millions tonnes chaque mois à partir de mars 2020,
selon une étude de CFG Bank, et une baisse de la facture énergétique grâce au déclin des
cours du pétrole. En effet, la crise va impacter le commerce extérieur du Maroc qui
représente 32% de PIB.
D’après une étude de CFG Bank, une baisse de 20% des volumes totaux de biens échangés
est attendue, équivalant à une perte de 2,6 millions tonnes chaque mois à partir de mars 2020.
En parallèle et étant donné la mauvaise récolte céréalière actuelle, le pays est contraint
d’importer massivement des produits de première nécessité comme le blé ou le maïs.
32
et de la communication » et d’autre part, à la baisse des ventes dans le « commerce de gros de
biens domestiques », ainsi selon le HCP dans une note d’information Les commandes prévues
pour le premier trimestre 2021 seraient d’un niveau inférieur à la normale selon 34% des
chefs d’entreprises, précise la même source, ajoutant que l’emploi connaîtrait une stabilité des
effectifs selon 74% des grossistes ‘OMC a fait de nouvelle estimation prévoyant une
progression, de 8% des échanges commerciaux de marchandises, ces prévisions vont être
réalisées si est seulement si le dépoilement du vaccin covide19 est généralement tout au long
de l’année, ainsi sont conditionne par une réduction des disparités régionale, une
augmentation du commerce des services qui restent faible. Généralement le Maroc avait
actionne vite et forte, dont le cote santé et protection des ménages, mais pour les perspectives
commerciale c’est l’évolution de COVID-19 qui constituent la plus grande menace, soit par
l’apparition de nouvelle variantes ou par le retard de vaccination.
6. TOURISME :
La Confédération nationale du tourisme (CNT) a évalué l'impact de la crise
COVID-19 à MAD 34,1 Md de perte en termes de chiffre d'affaires touristiques en
2020 et de MAD 14 Md de perte en termes de chiffre d'affaires pour l'hôtellerie,
pour une chute globale de près de 6 millions de touristes (-98%), qui occasionneront
une perte totale de 11,6 millions de nuitées.
Pas moins de 500 000 emplois et 8 500 entreprises seraient menacés, dont des
entreprises d'hébergement touristiques classées, des entreprises de restauration
touristique, des agences de voyages, des sociétés de transport touristique et des
sociétés de location de voitures.
La banque CFG a, pour sa part, estimé les effets d’une baisse des arrivées
touristiques à 39% en 2020 (soit 5 millions de touristes en moins) et des nuitées à
30% par rapport à 2019, en supposant que la contre-performance des touristes
étrangers serait partiellement compensée par la performance des touristes nationaux.
SECTION 2 : les effets instaurés par l’Etat marocaine pour remédier les effets du
COVID-19:
Le Maroc est l’un des rares pays au monde à avoir réagi rapidement et pris les mesures
nécessaires pour soutenir les secteurs d’activité et les Entreprises les plus touchés par la
pandémie de COVID-19. Le comité de surveillance économique a mis en place un certain
nombre de mécanismes immédiats de planification fiscale, sociale et financière.
33
1. Mesures financières :
Le 15 Mars, le Roi MOHAMMED VI donne ses ordres pour la création d’un fond spécial,
concernant la gestion de la crise sanitaire. Le fond doté d’une enveloppe de MAD 10 MDH, à
partir du budget général et alimenté par la suite par des dons privés et des entreprises. Au 23
Mars 2020 le fonds comptait plus de MAD 23,5 MDH de contributions apportés.
2. Mesures économiques :
Sur le plan de la politique monétaire, la Banque centrale marocaine a décidé le 17 mars
de réduire son taux directeur de 25 points de base à 2% afin de soutenir l’activité
économique.
Un Comité de Veille Economique (CVE) a également été créé. Celui-ci est présidé par le
Ministère de l'Economie, des Finances et de la Réforme de l'Administration et composé
des ministères en charge de l'Intérieur, des Affaires Etrangères, de l'Agriculture et
Pêche, de la Santé, de l'Industrie, du Tourisme et du Travail, de la Banque Centrale, du
GPBM (Groupement Professionnel des Banques Marocaines), de la CGEM
(Confédération Générale des Entreprises du Maroc), de la FCCIS (Fédération des
Chambres d'Industrie de Commerce et de Services) et de la FCIA (Fédération des
Chambres d'Artisanat).
Les TPE, PME et activités professionnelles en difficulté peuvent demander le report des
crédits bancaires jusqu'à fin juin 2020 ainsi qu’une ligne supplémentaire de crédit de
fonctionnement octroyée par les banques et garantie par la Caisse centrale de garantie
(CCG) a été aussi activée.
3. Mesures sociales :
Les salariés relevant des employeurs en difficulté, en arrêt d'activité, affiliés à la Caisse
Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), bénéficieront d'une indemnité forfaitaire
mensuelle de 2000 dirhams nets en plus du bénéfice des prestations relatives à
34
l'assurance maladie obligatoire et aux allocations familiales pendant la période allant du
15 mars au 30 juin 2020.
Cette indemnité leurs sera versée par le Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du
coronavirus. Ces salariés pourront également bénéficier du report de remboursement des
échéances des crédits bancaires, à savoir le crédit à la consommation et le crédit acquéreur
jusqu'au 30 juin 2020.
5. Mesures fiscales :
Les entreprises dont le chiffre d'affaires annuel de 2019 est inférieur à 20 M MAD de
dirhams, peuvent, si elles le souhaitent, bénéficier d'un report de dépôt des déclarations
fiscales jusqu'à fin juin avec une suspension des contrôles fiscaux et des avis à tiers-détenteur
(ATD) jusqu'au 30 juin 2020.
Conclusion :
Si le Maroc réussit à maintenir les taux de pollution à des niveaux gérables, le principal défi
est désormais la reprise économique. Remettre tel ou tel secteur sur les rails, créer des emplois
et attirer des investissements font priorités du pays.
En cette phase de reprise, le Maroc semble désormais vouloir s’impliquer davantage dans le commerce
mondial. Avec la pandémie à court de budgets publics et les dépenses prévues en 2021, le Maroc
pourrait envisager de lever des fonds à l’international au cours de l’année prochaine. En raison de la
fragilité de la situation sociale et des risques qui y sont associées, les nouvelles politiques sociales que
le pays veut lancer semblent prioritaires et nécessitent des moyens considérables.
35
Chapitre III : Etude de cas : l’impact de COVID-19 sur le secteur touristique au
Maroc :
Introduction :
Au Maroc, comme ailleurs, le tourisme est un moyen efficace de conflit territorial, même si
les pressions varient d'un endroit à l'autre. Sa présence devient de plus en plus envahissante,
se manifestant non seulement dans la consommation de la boulimie dans les espaces naturels
et agricoles, mais aussi dans les déséquilibres causés par les activités existantes et les
changements sociaux et professionnels et la structure par âge de la population locale.
La relation entre le tourisme et les autres utilisations des terres devient de plus en plus
incohérente, notamment en raison des retards et du manque de gestion efficace de l'utilisation
des terres. L'insuffisance de la réglementation et ses effets négatifs s'expliquent par le conflit
entre les collectivités locales et les intérêts généraux.
Il est admis que, partout dans le monde, le tourisme a été parmi les secteurs les plus touchés
par la crise sanitaire de 2020. Étant l’unique produit de consommation pour lequel le
consommateur doit se déplacer pour consommer sur le lieu de production, l’interruption
brutale des circulations nationales et internationales s’est traduite par un arrêt de l’activité. Or,
le manque à gagner est très important, surtout pour des pays comme le Maroc où l’activité a
un poids considérable dans l’économie et la société.
Le Maroc est un pays connu mondialement par sa diversité culturel spéciale et spécifique, vue
sa position géographique, ses villes impériales et son climat ce qui lui donne une importance
36
et une valeur très intéressante qui se traduit tout d’abord par la capacité de crée la richesse
puisque il constitue une partie de PIB avec un pourcentage de 8% à 10% du PIB du pays, ainsi
le tourisme contribue à la création d’emploi et contribue au développement des emplois local
en générant des flux importante de devises, bien évidement le tourisme constitue une
opportunité d’affaires pour les entrepreneurs et un levier de développement des infrastructure.
Le secteur stratégique de l'économie est confronté à une baisse des recettes en devises. Le
secteur a eu une chute de 60 % de ses recettes depuis le début de l’année. D'après les
dernières statistiques, le secteur a eu un coup de frein au niveau de sa valeur ajoutée de 7% au
37
premier trimestre 2020 contre une augmentation de 2,9 % en 2019, malgré le déconfinement,
le secteur de tourisme n'a pas arrêté d'afficher des retraites importantes au niveau des recettes.
Lors du 2éme trimestre le secteur touristique a connu une baisse de 71,7%, soit une perte de
11,1 Mds de DH. Au terme de premier semestre de 2020, ce recul est de 33,2% ou de 11,1
Mds de DH.
Au niveau du secteur aérien qui le Maroc est parmi les pays qui ont pris la décision de
suspendre les vols en prévenance et à destination de plusieurs pays ; une décision qui a
influencé négativement avec une baisse au mois de janvier 2021 de -68,4% contre -69,4% un
mois plus tôt et -81,2% en novembre 2020.
Autre secteur sinistré, le secteur touristique, certaines agences de voyage qui avaient entre 30
et 20 réservations par jour avant la crise de covid19 , alors qu’aujourd’hui enregistrent entre 1
et 2 réservations par semaine dans le même sens Fatiha El Jafri, responsable département
tourisme de Tam Voyages DMC, décrit une situation désastreuse : «Pour l’heure, nous
recevons entre 1 à 2 réservations par semaine. Sachant qu’avant la crise, nombre de
réservations oscillait entre 30 à 40 par jour. Notre équipe était tout le temps prise à cause du
business corporate de l’agence avant la pandémie, Pire encore, le nombre de réservation de la
part des entreprises tourne autour de deux par mois. Notre interlocutrice évoque également les
conditions draconiennes pour quitter le Maroc et se rendre en France. Ce qui ne favorise guère
les voyages d’affaires. «Par exemple, un de mes clients qui était juste en transit en France
pour se rendre aux USA, a eu du mal pour partir de l’Hexagone. Les autorités exigent un
motif impérieux pour la sortie».
38
Pour le trafic du fret aérien, il enregistre un repli de 35,6% à fin janvier 2021. Du côté du
trafic des ports gérés par l’ANP, même tendance baissière: -7,7% en janvier 2021 en raison
d’un trafic des exportations à -12% et des importations à -5,1%.
1.3. Les mesures prises par l’Etat Marocaine pour injecter les dégâts de la crise pour
le secteur touristique :
La pandémie de Covid19, qui gangrène le secteur du tourisme depuis deux ans, réaffirme la
nécessité d'un développement touristique prenant en compte les enjeux du développement
durable. Cependant, cette approche, très présente dans Vision 2020, est rarement mise en
œuvre sur le terrain, ce qui peut montrer de réels bénéfices, notamment dans le tourisme
culturel.
Premièrement, Présenter un test PCR négatif effectué 72h avant l’embarquement pour
les plus de 11 ans.
Deuxièmement, une réservation confirmée dans un établissement hôtelier En 2020.
Ce n’est pas un secret pour personne que tous ceux qui travaillent dans le tourisme au Maroc
ont peiné et tendu de mars à maintenant, de nombreux établissement hôteliers ferment leurs
portent face au manque de tourisme mais actuellement, la situation au Maroc est meilleure
par rapport aux pays d’origine de ses visiteurs, en termes de nombre de cas, d’évolution de
39
contagion et de mesures de sécurité. Il y a quelques mois, des installations de test COVID-19
ont ouvert dans les grandes villes , la ex-ministre de tourisme Nadia Fettah a indiqué que la
visite de ZurabPololikashvili, secrétaire général de l’organisation mondiale du tourismes
‘inscrit dans le cadre des travaux préparatoires de la 24ème Session de l’Assemblée Générale
de l’OMT qui sera tenue pour la première fois à Marrakech au courant du 4ème trimestre
2021, un message qui a donner de l’espoir à la communauté touristique international et
national, la ministre a mis en relief aussi que le secteur touristique au Maroc, a bénéficié d’un
contrat programme qui a été signé le 06 Aout 2020 ainsi que d’un avenant signé le 06 Janvier
2021 et qui a permis de soutenir ce secteur durement touché par cette pandémie inédite qui
n’a épargné aucune destination dans le monde entier ainsi la contribution active du Maroc aux
initiatives de l’OMT portant sur la formation et l’éducation dont notamment les travaux du
Comité de l’OMT pour la formation en ligne dans le Secteur du Tourisme « Tourisme Online
Education » sachant que le Maroc constitue aux côtés du Kenya, un membre représentant le
continent africain, au sein de ce comité, eu égard à son important rôle en matière de formation
hôtelière et touristique.
De son côté, Polikashvili a noté le Maroc est une excellente destination à promouvoir et un
modèle dans le secteur du tourisme. Il a ajouté aussi que la rencontre de Marrakech sera
l'occasion de discuter de l'avenir du secteur touristique durement touché par la crise sanitaire,
et que les États membres de l'organisation et les représentants du secteur privé seront invités à
y répondre présent.
4. Les mesures prise par l’Etat marocain pour soutenir le secteur touristique :
La frontière marocaine a été fermée en janvier de l'année dernière et le ministère du
Tourisme a annoncé un plan d'intervention d'urgence de 2 milliards de dirhams alors
que les opérateurs se préparaient à une deuxième année de catastrophe. Il s'agit de cinq
actions phares : prolongation de la rémunération fixe par la CNSS au premier trimestre
2022, report des cotisations sociales de 6 mois, mise en place d'un moratoire avec une
échéance bancaire pouvant aller jusqu'à 1 an (hôteliers et voyagistes), Le versement
par l'Etat des taxes professionnelles payées par les hôteliers en 2020 et 2021, et enfin
les subventions de l'Etat au secteur hôtelier pour un total de 1 milliard de dirhams.,
Selon Abdelaziz Samim, ce dernier recours est la base pour préparer les touristes à
revenir au mieux après la fermeture de l'hébergement il y a deux ans.
En réponse à une question centrale à la Chambre des conseillers sur "le plan d’urgence
pour le soutien du tourisme et les mesures prises dans les secteurs du tourisme, de
l'artisanat, de l'économie sociale et solidaire”, la ministre FATIMZEHRA-Ammor a
40
souligné que le ministère, par le biais de l'Office National Marocain du Tourisme
(ONMT), a élaboré un programme basé sur des partenariats avec des voyagistes
internationaux tels que Global Caravan et FTI Touristik et des compagnies aériennes à
l’instar de Ryanair, EasyJet et Transavia, ainsi que sur divers moyens de promotion
marketing, notamment des plateformes numériques.
La nouvelle ministre a précisé que 35 accords ont été conclus avec 15 partenaires
pour assurer une forte reprise du tourisme et une affluence de touristes étrangers après
l'ouverture des frontières. Elle a également fait part de la préparation d’une campagne
de communication pour promouvoir mondialement la destination “Maroc” à travers
des spots publicitaires qui démarrera dès le retour des touristes étrangers.
41
Conclusion générale :
Au début de notre mémoire nous avons présenté le virus ou bien Covid-19 comme une
épidémie virale qui était déclenchée premièrement en chine exactement à WUHAN en
décembre 2019 et qui s’est rapidement propager Au pays du monde entière en 2020 pour
pouvoir toucher un membre très élevé des Personnes plus de 25 millions des individus.
Le 2 mars 2020 ce virus a été rentré en Maroc pour toucher plus de 8000 cas confirmés.
Pour lutter contre le virus le Maroc prendre plusieurs mesures prises d’urgence pour faire face
au risque. L’OMS, L’économie mondiale l’a considéré comme une pandémie, Le Royaume
du Maroc ne fait pas exception à ce processus est apprise plusieurs mesures pour la sécurité
générale des citoyens
Mesures concernant les salariés, Mesures spécifiques pour les PME et TPME …
Ainsi pour lutter contre Covid-19 L’OMS et ses partenaires fabriquent de vaccin efficace pour
sauver des millions de vies et combattre le virus et les bactéries.
Au Maroc sa Majesté le roi Mohamed six a donné ses hautes instruction pour lancer une
campagne de vaccination, le 24 décembre le gouvernement marocain a lancé d’Avoir
commandé 65 millions de vaccin chinois pour le lancement de vaccination cible 25 millions
des personnes.
Covid-19 A marqué des effets négatifs sur l’économie mondiale au niveau du PIB : À la
Chine, les États-Unis, l’Allemagne, la France etc…
Mais le Maroc a réagi rapidement et pris les mesures nécessaires pour soutenir les secteurs
d’activités.
42
Enfin le secteur touristique parmi les secteurs qui ont une grande importance pour
l’augmentation du PIB avec une grande importance pour l’augmentation du PIB avec un
pourcentage de 8% à 10% ainsi le tourisme contribue au développement des emplois locaux.
Mais aussi il est impacté par le covid19 dans la diminution des recettes de l’Etat en raison de
la baisse de l’activité, la hausse des taux d’intérêt, la chute des cours de phosphate est l’arrêt
du tourisme et la perte de 34.1 MAD en terme de chiffre d’affaires touristique.
L’Etat marocaine elle a pris des mesures pour soutenir le secteur touristique.
Intervention d’urgence de 2 milliards de dirhams alors que les opérateurs prépare une
deuxième année de catastrophe.
Les accords prennent par la nouvelle ministre avec 15 partenaires concernant la reprise de
tourisme.
43
Bibliographie :
Ouvrage :
Site web :
file:///C:/Users/user/Downloads/Impacts-e-conomiques-du-Covid-19-au-Maroc-au-26-
03-2020.pdf.
http://www.worldometers.info/coronavirus/worldwide-graphs.
Source :
44
Table des matières
Introduction Générale .........................................................................................................................7
Chapitre I : La pandémie du COVID 19 et l’économie mondiale : .......................................................9
Section 1 : La pandémie du COVID-19 : .........................................................................................9
1. La pandémie de covid19 : ....................................................................................................9
2. Description de virus Essai de COVID19 (au niveau national) : ............................................. 11
3. Les mesures prises d’urgence. ........................................................................................... 13
4. L’arrivé du vaccin : ................................................................................................................ 16
Section 2 : les effets du COVID-19 sur l’économie mondiale : ...................................................... 19
1. La Chine : ........................................................................................................................... 20
2. Les Etats-Unis : .................................................................................................................. 21
3. L’UNION EUROPEENE :....................................................................................................... 23
Chapitre II : l’économie marocaine à l’ère de la crise de COVID-19 :................................................ 26
Section 1 : Implication de la pandémie sanitaire sur l’économie marocaine :.................................. 26
1. Au niveau de PIB : .............................................................................................................. 27
2. AU NIVEAU DE LA CROISSNCE : .......................................................................................... 28
3. Au niveau des TPME: ......................................................................................................... 29
4. La Consommation : ............................................................................................................ 30
5. AU NIVEAU COMMERCIALE ............................................................................................... 32
6. TOURISME : ....................................................................................................................... 33
SECTION 2 : les effets instaurés par l’Etat marocaine pour remédier les effets du COVID-19: ...... 33
1. Mesures financières :......................................................................................................... 34
2. Mesures économiques : ..................................................................................................... 34
3. Mesures sociales : ............................................................................................................. 34
4. Mesures commerciales et douanières : .............................................................................. 35
5. Mesures fiscales : .............................................................................................................. 35
Chapitre III : Etude de cas : l’impact de COVID-19 sur le secteur touristique au Maroc : .................. 36
1. Description du secteur touristique au Maroc et l’implication de COVID-19 : ......................... 36
1.1. Présentation du secteur touristique au Maroc : ............................................................. 36
1.2. Impact de COVID-19 sur le secteur touristique marocain : ............................................. 37
1.3. Les mesures prises par l’Etat Marocaine pour injecter les dégâts de la crise pour le
secteur touristique : .................................................................................................................. 39
4. Les mesures prise par l’Etat marocain pour soutenir le secteur touristique : ...................... 40
Conclusion générale :........................................................................................................................ 42
Bibliographie :................................................................................................................................... 44
45