Chapitre1 Techniques de Linformation Et de La Communication
Chapitre1 Techniques de Linformation Et de La Communication
Chapitre1 Techniques de Linformation Et de La Communication
Le mot technique signifie les méthodes et les procédés d'un métier, d'un art tandis que le terme
technologie désigne l'étude de ces méthodes et de ces procédés. Par ailleurs, les technologies de
l'information et de la communication désignent des procédés et des méthodes employés pour traiter
l'information et pour communiquer. Pour de nombreux spécialistes du domaine des TIC, il est clair que
les outils qu’offrent ces technologies favorisent l’interactivité et par conséquent facilitent l’acquisition
de compétences nouvelles. En ce sens qu’elles aident à l’organisation des connaissances, au travail en
collaboration, à la gestion de l’apprentissage et à la réalisation de projets personnels. Tout cela mène
progressivement l’élève ou l’apprenant à une réelle autonomie.
Synthèse
En définitive, la synthèse des dimensions «communication», «information» et «technologies» permet
de définir les TIC comme étant un domaine qui regroupe à la fois les technologies utilisant de plus en
plus l’informatique, par le biais de laquelle l’informations est traitée puis transmise. L’avantage
principal des TIC est qu’elles permettent l’organisation des savoirs, le travail en groupe, la réalisation
des projets et la résolution de problèmes, d’où la pertinence de leur application à l’enseignement ou à
l’éducation.
Nous ne pouvons évoquer les TIC sans parler de la formation à distance qui, durant toute son histoire,
n’a jamais cessé de s’approprier les moyens de communication de masse (les mass médias), ce jusqu’à
l’apparition des TIC.
On peut résumer l’apport immédiat des NTIC en quatre points essentiels :
Compression de temps ;
Compression de l’espace ;
Compression de l’information stockée ;
Flexibilité d’usage.
Cette contribution des NTIC à la création de valeur ajoutée prend aujourd'hui plusieurs formes: intranet,
internet, messageries, forums, workflow, bases de données partagées, datamining, édition multimédia,
service à la clientèle, etc…
2. Histoire de la formation à distance
L’enseignement à distance a une longue histoire : les cours privés par correspondance existaient
déjà au XIXème siècle. Les organismes spécialisés sont apparus au début du XXème siècle, dès 1909
en Australie. Le CNED a été fondé en 1939. D’autres organismes similaires ont été créés jusque dans
les années 60 dans différents pays, aux antipodes ou en Europe du nord. Ces organismes d’enseignement
à distance avaient essentiellement pour objectif de préparer les personnes qui ne pouvaient suivre
physiquement les cours de l’enseignement secondaire préparatoires aux examens, notamment le
baccalauréat.
La deuxième phase a commencé au début des années 70 avec la création de l’université ouverte
de Grande-Bretagne. Il existe actuellement dans le monde un grand nombre d’universités ouvertes de
taille variables. Dans tous ces établissements d’enseignement supérieur, les formations se déroulent en
totalité ou partiellement à distance, en opposition avec les établissements classiques où tous les
enseignements sont dispensés en présence (en face à face). En revanche, les universités ouvertes
disposent des mêmes infrastructures (facultés, conseils…) et développent les mêmes missions
(laboratoires de recherche, certifications) que les universités traditionnelles.
On a pu constater une hybridation (mélange) progressive des moyens de formation utilisés. Cette
hybridation affecte le mode (présence, distance), les supports (texte, vidéo, cassette, cédérom) et les
moyens de distribution (courrier, télévision). En matière d’accompagnement, un glissement s’est opéré
de la correction des devoirs à une approche hybride centrée sur les contenus mais aussi sur la prise en
charge de l’apprenant, notamment par le biais du tutorat. Il est à noter que les médias ont été utilisés
dans le domaine de l’EOAD au fur et à mesure de leur apparition.
Dès 1958, les physiciens ont été parmi les premiers à utiliser l’ordinateur dans le cadre de
l’enseignement. Les QCM sont également utilisés dans les facultés de médecine depuis longtemps.
L’enseignement programmé et assisté par ordinateur s’est développé jusqu’au début des années 80.
Toutefois, cette forme d’enseignement ne résolvait pas tous les problèmes et différentes techniques ont
ensuite été mises en œuvre :
- un modèle constructiviste de l’apprentissage avec une approche liée aux simulations, aux jeux
d’entreprise ou aux systèmes de diagnostics ;
- des logiciels spécifiques ;
- des progiciels pour les apprentissages ;
- l’intégration de l’information sur des supports de type cédérom.
Avant l’apparition d’Internet, il y avait donc déjà une diversification des méthodes et des modes
d’utilisation de l’informatique dans la formation.
L’EOAD (Enseignement Ouvert et À Distance) est le mariage de l’enseignement ouvert et de
l’enseignement à distance. En formation initiale, l’EAOD permet aux personnes qui ne peuvent être
présentes physiquement aux cours de les suivre. Il faut noter le rôle croissant des TIC dans l’EOAD.
Une bonne partie des ressources, des recherches et des expérimentations consacrées à l’EOAD s’effectue
dans l’enseignement supérieur en raison de l’autonomie et de la motivation du public et du lien existant
entre le monde professionnel et l’enseignement supérieur. Son évolution se traduit par une amélioration
de la communication et par des évolutions qualitatives, étudiants et enseignants ayant désormais de
nouveaux rôles. Une fois les cours diffusés sur Internet, le professeur peut se concentrer davantage sur
l’animation, l’approfondissement des connaissances, etc.
La FOAD (Formation Ouverte et À Distance) participe à la formation continue des adultes en
répondant à différents besoins en matière de qualification professionnelle, de perfectionnement et
d’accompagnement des évolutions professionnelles. Elle regroupe trois sortes de public : des personnes
qui font une démarche individuelle, des grandes entreprises qui souhaitent créer des universités
d’entreprise et des PME-PMI dont l’accès à la formation est limitée et pour lesquelles la FOAD constitue
une solution intéressante pour des raisons organisationnelles et financières (réduction des déplacements
et des frais qu’ils engendrent, pas de frais d’infrastructures). La FOAD intéresse ces différents publics
par son ouverture : suivi de modules adaptés à leurs besoins spécifiques, méthodes pédagogiques
valorisant l’expérience des stagiaires.
Pour améliorer les compétences des salariés dans le domaine des TIC, il existe trois approches :
la formation, l’aide sur le poste de travail ou l’adaptation des logiciels. On peut jouer sur l’une ou l’autre
de celles-ci. La frontière entre elles est toutefois de plus en plus floue : la formation est une approche
parmi d’autres. Selon le type de public, les avantages du type d'assistance choisi diffèrent.