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1
Préface
Le présent ouvrage est conçu à l’intention des étudiants de la première année des Classes Préparatoires
aux Grandes Ecoles de l’IMSP en particulier mais aussi aux étudiants du premier cycle universitaire
scientifique en général.
L’acquisition de nouvelles notions mathématiques ne saurait par ailleurs être complète sans une réelle
manipulation de ces nouveaux concepts de la part de l’étudiant. C’est pourquoi, cet ouvrage conçu et
réalisé par le Cadre de Concertation des Classes Préparatoire de l’IMSP, a le parti pris de proposer une
quantité importante d’exercices corrigés qui ne sont rien d’autre que les travaux dirigés, exercices clas-
siques et devoir des diverses Unités d’Enseignement du programme officiel.
1
.P
Ces exercices vont d’une application immédiate du cours à un approfondissement de certains résultats.
Ils sont un élément fondamental d’assimilation et d’appropriation du contenu du cours et permettrons
au lecteur d’acquérir de nouvelles techniques et stratégies de résolution de problème scientifique. Les
devoirs qui y figurent permettent au lecteur de s’auto-évaluer et de vérifier sa bonne compréhension du
.N
cours en se confrontant aux épreuves des années antérieures.
Rappelons à ce propos que chercher un exercice est en soit très formateur et que c’est justement
H
cette recherche qui fait progresser. En d’autres termes, il n’est guère souhaitable de se précipiter sur la
solution à la première difficulté.
V.
Enfin, nous espérons que cet ouvrage répondra au mieux à l’attente et aux besoins des utilisateurs.
Afin d’en améliorer les prochaines éditions, nous accueillerons avec reconnaissance les remarques,
les critiques, les suggestions et même les encouragements qu’ils voudront bien nous faire parvenir à
l’adresse :imsp3cpi@gmail.com et d’avance nous les en remercions.
Le 3CPI.
F de tous nos enseignants pour la qualité irréprochable des cours qui nous sont dispensés et leur
disponibilité à répondre à toutes nos préoccupations ;
F de toutes l’équipe de rédaction de cet ouvrage pour tous les efforts qui y a été consentis ;
1
.P
F des professeurs Carlos OGOUYANDJOU et Gabriel AVOCEVOU pour le suivi qu’ils nous ont ac-
cordé, au cours de la réalisation de l’ouvrage ;
.N
F des initiateurs de ce projet ;
Initiateur du projet :
? Hans ATACLE
? Florent KOUDOHODE
? Helmut SESSOU
Rédaction :
? Panel AFFOVEHOUNDE
? Stève LANDJELI
? Mark-Land AHOUANSOU
? Mariama MAMA
1
? Fresnel ALAPINI
? Béni ATTA
.P ? Maôz SOUNOUVOU
? Denison YEWADAN-TOGBE
.N
? Yannick HOUSSOU
? Serge ZOLA
? Kévin KPATINVO
H
? Ange TOSSOU
2 MÉCANIQUE DU POINT 79
1
2.1 ÉNONCÉ DES TRAVAUX DIRIGÉS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
2.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS
2.3 ÉNONCÉ DES DEVOIRS . . . . . .
2.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS . . . . .
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92
107
117
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3 ANALYSE I 125
3.1 ÉNONCÉ DES TRAVAUX DIRIGÉS D’ANALYSE 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127
H
4 ÉLECTROCINÉTIQUE 193
4.1 ÉNONCÉ DES TRAVAUX DIRIGÉS D’ÉLECTROCINÉTIQUE . . . . . . . . . . . . . . 195
4.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’ELECTROCINETIQUE . . . . . . . . . . . . 206
4.3 ÉNONCÉ DES DEVOIRS D’ÉLECTROCINÉTIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 226
4.4 SOLUTIONS DE DES DEVOIRS D’ÉLECTROCINÉTIQUE . . . . . . . . . . . . . . . 233
5 PROBABILITÉ I 237
5.1 ÉNONCÉ DES TRAVAUX DIRIGÉS DE PROBABILITÉ I . . . . . . . . . . . . . . . . 239
5.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE PROBABILITÉ I . . . . . . . . . . . . . . 264
5.3 ÉNONCÉ DES DEVOIRS DE PROBABILITÉ I . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 314
5.4 SOLUTIONS DES DEVOIRS DE PROBABILITÉ I . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 323
5
6.3 ÉNONCÉ DES DEVOIR DES STRUCTURE ALGÉBRIQUE . . . . . . . . . . . . . . . 395
6.4 SOLUTIONS DES DEVOIRS DE STRUCTURE ALGÉGRIQUE . . . . . . . . . . . . . 397
7 ANALYSE II 401
7.1 ÉNONCÉ DES TRAVAUX DIRIGÉS D’ANALYSE 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 403
7.2 SOLUTIONS DES TRAVEAUX DIRIGÉS D’ANALYSE 2 . . . . . . . . . . . . . . . . 416
7.3 ENONCES DES DEVOIRS D’ANALYSE 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 446
7.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS D’ANALYSE 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 451
1
.P
8.2.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE LANGAGE C . . . . . . . . . . .
8.2.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE LANGAGE C . . . . . . . . . .
8.2.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE LANGAGE C . . . . . . . . . . . . . . . .
. 490
. 491
. 500
.N
9 ELECTROMAGNETISME ET OPTIQUE GEOMETRIQUE 505
9.1 ELECTROMAGNETISME I . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 507
9.1.1 ENONCES DES TRAVAUX DIRIGES D’ELECTROMAGNESTISME I . . . . . . 507
H
11 CHIMIE 603
11.1 ÉNONCÉ DES TRAVAUX DIRIGÉS DE CHIMIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 605
11.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE CHIMIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 610
1
.P
.N
H
V.
1
.P
de la part des mathématiciens de son
époque, en particulier Kronecker, Poin-
caré, bien qu’il connut et appréciat les
travaux de Cantor, avait de profondes
.N
réserves sur son maniement de l’infini en
tant que totalité achevée. Les accès de
dépressions récurrents du mathématicien,
H
9
a créé les nombres entiers ; le reste est mance notable, mais Cantor aurait préféré
l’oeuvre de l’homme”. Kronecker pen- avoir une chaire dans une université plus
sait également qu’une preuve d’existence prestigieuse, en particulier à Berlin oà u se
d’un objet mathématique satisfaisant à trouvait la meilleure université allemande.
certaines propriétés devait donner une Toutefois, Kronecker se trouvait à la tête
construction explicite d’un tel objet. du secteur de mathématiques à Berlin jus-
En 1879, Cantor obtint une chaire à l’uni- qu’à sa mort en 1891 et il ne souhaitait pas
versité de Halle. Atteindre le plus haut avoir Cantor comme collègue.
rang à l’age de 34 ans était une perfor-
1
.P
.N
H
V.
1
4) x > 0 ⇒ x > 2.
Indidication
1. Preuve par table de vérité.
.P (d) (P ⇐⇒ Q)=⇒R
2. Jean est blond et Julie est brune.
.N
Donner la valeur de vérité puis la
2. Preuve par table de vérité. négation de chacune des propositions
3. Utiliser les notions de réunion et d’in- suivantes :
tersection.
H
1
Exercice 5 Corrigé 3. [ P ⇒ (Q ∧ R) ] ⇐⇒ [ (P ⇒ Q) ∧ (P
1
chacun des cas suivants, les propo-
(b) dans toutes les écuries, tous les
chevaux sont noirs ;
(c) pour tout entier x, il existe un en-
.P sitions citées sont-elles la négation
l’une de l’autre ?
(a) (P et Q) ; (non P et non Q) ;
.N
tier y tel que, pour tout entier z,
la relation z < x implique le rela- (b) (P ⇒ Q) ; (non Q ⇒ non P) ;
tion z < x + 1 ; (c) (P ou Q) ; (P et Q).
H
(d) ∀ > 0∃α > 0(|x − 7/5| < α ⇒ 3. Soit a, b, c des réels. Ecrire la négation
|5x − 7| < ) des propositions suivantes :
(a) a ≤ −2 ou a ≥ 3 ;
V.
1
propositions suivantes (justifier pro-
1
On considère l’assertion :
(f) f prend des valeurs arbitraire-
ment grandes
(g) f ne peut s’annuler qu’une seule
.P (P1 ) : ∀x ∈ I, ∀y ∈ I, ∃a ∈ I, (x ≤ y ≤
a ⇒ f(x) ≤ f(a)).
(a) Des assertions suivantes, identi-
.N
fois
fier celle(s) qui est (sont) logique-
2. Soit f : R → R. Indiquer la différence ment équivalente(s) à (P1 ) et le justi-
de sens entre les deux propositions fier. Pour celle(s) qui ne l’est (le sont)
H
y ≤ a ⇒ f(x) ≤ f(a))).
(b) ∀y ∈ R, ∃x ∈ R, y = f (x) et (A2 ) ∀x ∈ I, ∃a ∈ I, ∀y ∈ I, (x ≤ y ≤ a
∃x ∈ R, ∀y ∈ R, y = f (x) ⇒ f(x) ≤ f(a)).
(c) ∀x ∈ R, ∃M ∈ R, f (x) ≤ M et (A3 ) ∀y ∈ I, ∀xW∈ I, ∃a ∈ I, (f(x)>f(a)
∃M ∈ R, ∀x ∈ R, f (x) ≤ M ⇒ (x>y) (y>a))
3. Soit f une application de R dans R.
(b) Que signifie en langage courant
Nier, de la manière la plus précise pos-
l’assertion (P2 ) : ∀y ∈ I,f(x)>0 ⇒ x
sible, les énoncés qui suivent :
≤ 0. ?
(a) Pour tout x ∈ Rf (x) ≤ 1.
2. Traduire l’énoncé suivant en logique
des prédicats :
(b) L’application f est croissante. L’accusé n’a pu se rendre coupable
du crime que s’il était à New-York à
(c) L’application f est croissante et 18 heures le 1er janvier. Mais il a été
positive. établi à ce moment-là à Washington.
Donc il n’est pas coupable.
1
pair alors n est pair. décomposition si f (x) = x2x+1
2. Soit x un irrationnel positif. Montrer
√
que x est irrationnel.
.P Exercice 21 Corrigé
+x+1
.N
3. Montrer que 2014 ne peut pas s’écrire
comme la somme de deux carrés. 1. Soit (fn )n∈N une suite d’applications
de l’ensemble N dans lui-même. On
définit une application f de N dans
H
1
3. Raisonner par récurrence forte.
Exercice 23 Corrigé
.P Exercice 25 Corrigé
.N
1. Montrer que pour tout entier n > 2,
Soit n un entier naturel. 1 1 1
un = 1 + + + · · · +
— Combien l’équation x+y = n possède- 2 3 n
n’est pas un entier.
H
r
√
q
π
— Combien l’équation x + y + z = n 2 + 2 + · · · + 2 = 2 cos n+1
2
possède-t-elle de triplets solutions
(le nombre 2 apparaissant n fois sous
(x, y, z) dans N2 ?
la racine).
Indidication
— Généraliser au calcul du nombre de
1. Utiliser la récurrence en remarquant
(p + 1)-uplets solutions de x0 + x1 +
que chaque un s’écrit comme le quo-
... + xp = n.
tient d’un entier impair par un entier
Pour cette question, on donnera deux pair.
démonstrations, l’une qui utilise une 2. Utiliser la récurrence.
récurrence et l’autre qui s’appuie sur un
Exercice 26 Corrigé
calcul de dénombrement.
1. Démontrer les énoncés suivants par
récurrence (éventuellement forte) :
Exercice 24 Corrigé
1
P : Si l’entier ( n2 − 1) n’est pas divisible
3. (a) Partager un carré en 4 carrés, puis
en 6, 7, 8, 9 et 10 carrés. .P
par 8, alors l’entier n est pair.
1. Définir la contraposé d’une implica-
tion A ⇒ B, A et B représentant des
.N
(b) Peut-on partager un carré en 3 ou
assertions. Démontrer l’équivalence à
5 carrés ?
l’aide d’un tableau de vérité.
2. Ecrire la contraposée de la proposi-
H
Soit la suite (xn )n∈N définie par x0 = 4 Soient A = {a, b, c}, B = {a, π} avec a,b,c
2
n −3
et xn+1 = 2x
xn +2
des réels distincts .
1. Montrer que : ∀n ∈ Nxn > 3. 1. Décrire les ensembles
a
A\B, B\A, A B, A × B, P(A) ∪
P(B) et P(A ∪ B)
2. Montrer que : ∀n ∈ Nxn+1 − 3 >
3 2. Que peux-tu dire des propositions
2 (xn − 3).
suivantes :
1
p : P(A ∪ B) ⊂ P(A) ∪ P(B)
3).
3. Raisonner par l’absurde.
V.
Indidication
1. Que dire de deux sous-ensembles A Montrer la double inclusion.
et B de E tels que A ∪ B = A ∩ B ?
Exercice 37 Corrigé
2. Soient A, B, C trois ensembles.
Montrer que A ∪ B = A ∩ C ⇔ B ⊂ 1. Soient a et b deux réels tels que
A ⊂ C. a < b. Ecrire le plus simplement
3. Soient A, B, C trois ensembles. possible les ensembles
+∞ +∞
Montrer que [ 1 1 \ 1 1
[a − , b + ] et [a − , b + ]
1
(
A∪B ⊂A∩C n n n n
A∩B ⊂A∩C
⇒B⊂C
Indidication
Exercice 38 Corrigé
1. Montrer que A = B.
V.
1
Exercice 41 Corrigé .P
Soient f un élément de F(E, F ) et g un
élément de F(F , G) (E, F , G des
ensembles non vides). Montrer que :
.N
Soient n et m des entiers naturels non
1. Si g ◦ f est surjective et g injective
nuls.
alors f est surjective.
Montrer que s’il existe une injection ϕ de
En = {1, · · · , n} dans Em = 2. Si g ◦ f est injective et f surjective
H
Utiliser la récurrence.
Exercice 42 Corrigé Soient E, F deux ensembles et f une
application de E dans F .
Soient f : E → F et g : F → G deux 1. S’il existe une application g de F
applications. Montrer les implications dans E telle que g ◦ f = Id E alors f
suivantes : est injective.
2. S’il existe une application h de F
1. Si g ◦ f est surjective alors g est
dans E telle que f ◦ h = Id F alors f
surjective
est surjective.
2. Si g ◦ f est injective alors f est
3. S’il existe deux applications g et h de
injective
F dans E telles que g ◦ f = Id E et f
3. Si g ◦ f est surjective et g est ◦ h = Id F alors f est bijective et g =
injective, alors f est surjective h = f −1 .
4. Si g ◦ f est injective et f est
Exercice 46 Corrigé
surjective, alors g est injective
1
0 si x ∈
/A /A
x 7−→ 1A (x) = et
Montrer que A 7→ 1A est une bijection de
P (E) sur F (E, {0, 1})
.P 0 sinon
1 − 1A : E 7→ R
.N
Exercice 48 Corrigé x 7−→ 1 − 1A (x).
(d)
Soit A une partie d’un ensemble E . On (e) Remarquer que A ∪ B =
H
A4B = (A ∩ B) ∪ (B ∩ A).
1 si x ∈ A
1A (x) = .
0 sinon Exercice 49 Corrigé
Justifier que
On désigne par N* l’ensemble des entiers
(a) 1A ≤ 1B si et seulement siA ⊂ B.
naturels non nuls. Pour toute partie E de
Que peut- on dire des ensembles A et
B si 1A = 1B ? T n ∈ N*, on note λn (E) =
N* et tout
Card(E [[n, 2n]]) et on considère
(b) 1A∩B = 1A .1B . l’assertion P :(∃α ∈ R, ∀n ∈ N, λn (E)≤α).
(c) 1A = 1 − 1A oà u A est le Si pour une partie E de N*, l’assertion P
complémentaire de A dans E. est vraie alors on dit que E est une partie
lacunaire de N*.
(d) si A ∩ B = ∅ , 1AtB = 1A + 1B .
1. (a) Justifier que toute partie finie de
(e) ∀A, B ∈ P(E), 1AtB = 1A +1B −1A . 1B
N* est lacunaire.
2
(f) 1A4B = (1A − 1B ) (b) Donner un exemple de partie
Indidication infinie N* qui est lacunaire.
1
1
1+cosx .
2. Soit E l’ensemble des couples ( I,f )
formé d’un intervalle J de R et d’une
fonction réelle f définie sur I. On
.P
2. Déterminer a en fonction de n.
n
Exercice 53 Corrigé
.N
On considère la suite (un ) définie par :
définie une relation ≤ sur E par :
u0 =0 et ∀ n ∈ N, un+1 = un + n + 1.
(Q) : ( I,f ) ≤ ( J,g ) ⇔ ((I ⊂ J) n−1
(g|I = f )).
X
Calculer (uk+1 − uk ) et en déduire une
H
1
doubles (1−x)2 .
suivantes : 1)
j−1
n X
i
X8 X5
2 j
i 3 , 2)
i=1 j=1
Xn X i
2j , 3)
i=1 j=0
.P
2. En déduire des expressions simples
des sommes
Xn
k
k2 et
Xn
k(−1)k
2k
.
.N
X X X
, 4) 2i+j , 5) ij. k=0 k=0
j=2 i=1
j 16i6j6n 16i<j6n
Exercice 60 Corrigé
Exercice 57 Corrigé
H
1. Justifie que
1 n
∀k ∈ [|0, n|] , k+1
1 n+1
xSy ⇐⇒ (xRy etyRx)
k = n+1 k+1
2. Calculer les sommes suivantes : a) Montrer que S est une relation
n n−1
d’équivalence
k n k n
X X
(−1) , b) (−3) , c)
k k
k=0 k=1 Exercice 61 Corrigé
n n
X n X 1 n
k , d) .
k k+1 k Soit (G, ×) un groupe et H un sous
k=0 k=0
X n groupe de (G, ×) .
3. On pose An = et On définit une relation binaire R sur G
2k
062k6n par :
X n
Bn = . xRy ⇐⇒ x × y −1 ∈ H
2k + 1
062k+16n Montrer que R est une relation
(a) Donne une expression plus d’équivalence et en décrire les classes
simple de An + Bn et de An − Bn . d’équivalence .
1
(a) lorsque l’ordre est total ?
divise y, x, y ∈ E ∗ ) est un ordre
(b) lorsque l’ordre n’est pas total ?
2. Donner un exemple dans l’ensemble
ordonnée (N∗ , |) .
.P partiel sur E.
Exercice 67 Corrigé
.N
Exercice 64 Corrigé
Soit E un ensemble. On note p(E)
Soient R et S deux relations d’ordre total l’ensemble des parties de E. Pour tout
H
1
xδy ⇐⇒ (xRy et yRx).
Montrer que δ est une relation
d’équivalence.
3. Montrer que R permt de définir une
.P classe d’équivalence de a modulo T
est l’ensemble Cl(a) = f (−1) (f (a))
La notation f (−1) désigne l’image
.N
réciproque par f .
relation d’ordre sur les classes
d’équivalences de δ. Exercice 72 Corrigé
Exercice 70 Corrigé
H
1
b) ]3, 4[∪]4, 5[, ou encore ]3, 5[ \ {4} = (P ⇒ Q) ∧ (Q ⇒
c) {4}
d) ] − ∞, 0[∪[2, +∞[
.P = ((qP ∨ Q) ∧ (qQ
= ((P ⇒ Q) ∧ (Q ⇒
.N
q((P ⇐⇒ Q) ⇒ R) = (P ⇐⇒ Q)∧qR
Exercice 2 Enoncé
2. Donnons la valeur de vérité puis la
Exercice 3 Enoncé négation des propositions :
H
propositions :
(a) pas blond
1
⇐⇒ (qP ∨ R) ∧ (qQ ∨ R) langage mathématique s’écrit
((P ∧ Q) ⇒ R) ⇐⇒ (P ⇒ R) ∧ (Q ⇒ R) .P ∀x ∈ Z ∃y ∈ Z ∀z ∈ Z (z < x ⇒ z < x+
la négation est
.N
3.
∃x ∈ Z ∀y ∈ Z ∃z ∈ Z (z < x et z ≥ x+
(P ⇒ (Q ∧ R)) ⇐⇒ (qP ∨ (Q ∧ R))
⇐⇒ (qP ∨ Q) ∧ (qP ∨ R) d) ∃ε > 0 ∀α > 0 (|x − 7/5| <
H
α et |5x − 7| ≥ ε).
(P ⇒ (Q ∨ R)) ⇐⇒ (P ⇒ Q) ∧ (P ⇒ R)
V.
1
6. ∃a ∈ R∗ ∀x ∈ R f (x + a) = f (x) ; Puis
7. ∀(x, y) ∈ R2 (x ≤ y ⇒ f (x) ≤ f (y)) ;
2
8. ∀(x, y) ∈ R (x ≤ y ⇒ f (x) > f (y)) ;
.P A ⇒ B =eA ∨ B
= (eA ↑eA) ↑ (B ↑ B)
.N
9. ∃x ∈ R f (x) 6= 0 ; = ((A ↑ A) ↑ (A ↑ A)) ↑ (B ↑ B)
10. ∀(x, y) ∈ R2 (x 6= y ⇒ f (x) 6= f (y)) ; , et enfin
11. ∀n ∈ N ∃x ∈ R f (x) = n ;
H
1
”Il existe x1 ∈ R et x2 ∈ R tels que
ment vraie (pour tout x de R, le
choix M = x convient).
La deuxième phrase dit que f est
.P x1 ≤ x2 et f (x1 ) > f (x2 )”.
c) La négation est :
.N
majorée sur R. ”l’application f n’est pas crois-
3. Dans ce corrigé, nous donnons une sante ou n’est pas positive”.
justification, ce qui n’était pas de-
mandé.
H
1
≡ ∀x ∈ I,W∀y ∈ I, ∃a ∈ I, (f(x)¿f(a)
troisième est ”(x < y et f (x) ≤
f (y))”. .P ⇒ (x¿y) (y¿a))
≡ ∀x ∈ I, ∀y W ∈ I, ∃a ∈ W
I,
.N
Donc la négation de l’assertion (f (x) > f (a) (⇒ (x¿y)
complète est : ” ∀x ∈ R, ∃y ∈ R (y¿a)))
tels que x < y et f (x) ≤ f (y)”.
≡ ∀x ∈ VI, ∀y ∈ I,W ∃a ∈ I,
H
≡ ∀x ∈ I, W∀y ∈ I, ∃a ∈ I,
1. (a) Identifions justification à l’appui
((x ≤ y ≤ a) f(x) ≤ f(a))
l’assertion (les assertions) qui est
(sont) logiquement équivalente(s) à ≡ ∀x ∈ I, ∀y ∈ I, ∃a ∈ I, (x ≤ y ≤
(P1 ). a ⇒ f(x) ≤ f(a))
(A1 ) ≡ ∀y ∈ I, ∀x ∈ I, ∃a ∈ I, (x ≤ y ≤ (A1 ) ≡ (P1 ) .
a ⇒ f(x) ≤ f(a))
≡ ∀x ∈ I, ∀y ∈ I, ∃a ∈ I, (x ≤ y ≤
(b) Traduisons en langage courant
a ⇒ f(x) ≤ f(a))
l’assertion (P2 ) : ∀y ∈ I,f(x)¿0 ⇒ x
(A1 ) ≡ (P1 ) . ≤ 0.
En langage courant, l’assertion (P2 )
(A2 ) ≡ ∀x ∈ I, ∃a ∈ I, ∀y ∈ I, (x ≤ y ≤ signifie que si un élément de l’en-
a ⇒ f(x) ≤ f(a)) semble de départ (I) a une image
Puisque l’ordre des quantifica- strictement positive par f, alors cet
teurs de différentes natures im- élément est nécessairement négatif.
portent beaucoup on conclut que
1
n2 = 4m2 + 4m + 1 = 2(2m2 + 2m) + 1 L’ensemble A1 contient donc l’un des
est impair.
2. La contraposée, qui dit : ”si y = x
√
est rationnel, alors y 2 = x est ration-
.P autres ensembles, noté Ak1 , de la fa-
mille.
De même, Ak1 contient l’un des autres
.N
nel”, est évidente. ensembles de la famille, noté Ak2 .
3. Montrons que 2014 ne peut pas En notant k0 = 1 et en itérant ce
s’écrire comme la somme de de deux procédé, on construit une famille in-
carrés
H
Raisonnons par l’absurde en suppo- finie d’indices k0 , k1 , ... tels que Ak0 ⊃
sant que 2014 peut s’écrire comme la Ak1 ⊃ Ak2 ⊃ ....
somme de deux carrés. Alors ∃ x, y Par construction, deux indices succes-
V.
⇒y
2
= 4p
02
/y = 2p
d’ensembles distincts deux à deux ex-
2
x +y
2 2
= 2014 ⇒ 4p + 4p
02
= 2014 traits de la famille A1 , ..., An initiale,
2 02
⇒ 4(p + p
⇒ 4 | 2014
) = 2014
(absurde)
ce qui est absurde.
x impair ⇒ ∃ p ∈ N
0
/x = 2p + 1
0
Conclusion : l’un au moins des en-
y impair ⇒ ∃ p ∈ N /y = 2p + 1
2
x +y
2 2
= 2014 ⇒ (2p + 1) + (2p + 1)
0 2
= 2014
sembles A1 , ..., An ne contient aucun
2
⇒ 4p + 4p + 1 + 4p
2 0
02 0
+ 4p + 1 = 2014 des autres.
⇒ 4p + 4p + 4p 2 + 4p = 2012
0 0
⇒ 4p(p + 1) + 4p (p + 1) = 2012
0 0
⇒ (p(p + 1) + p (p + 1)) = 503 (absurde)
car le produit de deux entiers consécutifs est toujours pair donc p(p+1) et p’(p’+1) sont
Exercice 21 Enoncé
pairs donc leur somme est paire et est égale à 503. D’où l’absurdité.
Conclusion : 2014 ne peut pas s’écrire comme la somme de deux carrés.
1
tenue pour λ = 1, et c’est f : x 7−→
1 − x.
2. Soit f une fonction solution du
.P - Conclusion : toute fonction f :
R → R est de manière unique
somme d’une fonction paire g et
.N
problème (s’il en existe). d’une fonction impaire h, définies
Alors, en posant y = 1 − x, on a à partir de f par :
f (1 − y) + (1 − y)f (y) = 2 − y pour f (x) + f (−x)
∀x ∈ R, g(x) = et
H
tout réel y. 2
Ainsi yf (1−y)+(y −y 2 )f (y) = 2y −y 2 f (x) − f (−x)
h(x) =
donc 1 + y − f (y) + (y − y 2 )f (y) = 2
V.
1
soit pi q = 1
(avec q = k−p1 p2 · · · pi−1 pi+1 · · · pr
un nombre entier). Donc pi ∈ Z
.P un+1 = 3.52n+3 + 23n+4
= 25.3.52n+1 + 8.23n+1
.N
et 1/pi = q ∈ Z, alors pi vaut = 25(17p − 23n+1 ) + 8.23n+1
1 ou −1. Et donc pi n’est pas un
= 17(25p − 23n+1 ) = 17q
nombre premier.
Conclusion : par contraposition il On ainsi prouvé que pour tout entier
H
est vrai que N n’est divisible par n, un est divisible par 17.
aucun des pi . 2. - Par récurrence :
V.
1
un = 2u1 un−1 − un−2
= 2cosθcos(n − 1)θ − cos(n − 2)θ
.P
{0, ..., n}, ce qui ramène à (Ep,k ) : x0 + x1 +
... + xp = k avec 0 ≤ k ≤ n.
p
Le nombre de solutions de (Ep,k ) est
k+p par hypothèse.
.N
= (cosnθ + cos(n − 2)θ) − cos(n − 2)θ Le nombre de solutions de (Ep+1,n ) est
= cosnθ donc :
n n
H
On a ainsi prouvé la propriété au rang
X p X p
=1+
n, ce qui achève la récurrence. k+p k+p
k=0 k=1
n
V.
X p+1 p+1
Exercice 24 Enoncé =1+ −
k+1+p k+p
k=1
n+1 n
Notons tout d’abord que l’équation x +
X
X p+1 p+1
y = n possède n+1 couples solutions (x, y) =1+ −
k+p k+p
k=2 k=1
(on donne à x une valeur comprise entre 0
p+1 p+1
et n, et y vaut alors nécessairement n − x.) =1 + −
Pour trouver le nombre de triplets n + p + 1 p+1
(x, y, z) solutions de x + y + z = n, on p+1
=
peut fixer z à une valeur k quelconque de n+p+1
{0, ..., n}. L’équation devient alors x + y = Ce qui démontre la formule au rang p
n − k, qui possède n + 1 − k solutions. + 1 et achève la récurrence.
Le nombre de triplets de N3 solutions de
l’équation x + y + z = n est donc égal à : Exercice 25 Enoncé
1
(n + 1) + n + (n − 1) + ... + 1 = (n +
2
1)(n + 2). On a bien x1 = 1 car
1
X X n = 2m.
x3n+1 + = xn+1 + k
x3n+1 +
n
k=1
c’est-à -dire :
2
(n + 1) 2
= xn+1 +
n(n +
k=1
1)
2
.POn remarque que : un = 1+1/3+1/5+
1
2
1 1
... + 1(2m − 1) + (1 + + + ... + ).
2 3
1
3
.N
4 2 Après réduction au même dénominateur,
1
Après développement, on obtient la somme 1 + 1/3 + ... + peut
x3n+1 − x2n+1 − n(n + 1)xn+1 = 0. 2m − 1
p
Cette expression se factorise en s’écrire oà u p et q sont deux
H
2q + 1
xn+1 (xn+1 + n)(xn+1 − n − 1) = 0. Sa- entiers.
chant que xn+1 > 0, il vient xn+1 = n + 1, D’autre part, l’hypothèse de
V.
1
N, xn > 3. Soit l’hypothèse de
La propriété est donc démontrée par
récurrence.
.P récurrence : (Hn ) : xn > 3 :
• La proposition H0 est vraie car x0 =
4 > 3.
.N
Exercice 27 Enoncé
• Soit n ≥ 0, supposons Hn vraie et
montrons que Hn+1 est alors vraie.
Exercice 28 Enoncé 2x2n − 3
xn+1 − 3 = − 3 =
H
xn + 2
Exercice 29 Enoncé 2x2n − 3xn − 9
xn + 2
V.
1.
5.
A ∩ (A ∩ B) = A ∪ (A ∩ B)
(A ∪ B) ∩ (A ∩ B) ∩ (A ∩
= A ∪ (A ∩ B)
1
(A ∪ (B ∩ B)) ∩ (A ∩
= (A ∪ A) ∩ (A ∪ B)
= E ∩ (A ∪ B)
A ∩ (A ∩ B) = A ∪ B
.P A ∩ (A ∪
(A ∩ A) ∪ (A ∩ B)(A ∪ B) ∩ (A ∩ B) ∩ (A ∩
.N
A
2. 6.
H
A ∪ (A ∩ B) ∩ B = A ∩ (A ∩ B) ∩ B A ∩ B ∩ (A ∩ B) ∪ (A ∩ B) ∪ (A ∩ B) =
V.
= A ∩ (A ∪ B) ∩ B
(A ∪ B) ∩ (A ∩ B) ∪ (A ∩ B) ∪ (A ∩ B) =
A ∪ (A ∩ B) ∩ B = A ∩ B
car A ⊂ (A ∪ B) (A ∪ B) ∪ (A ∩ B) ∪ (A ∩ B) ∪ (A ∩ B) =
(A ∩ B) ∪ (A ∪ B) ∪ (A ∩ B) ∪ ((A ∩ B)) =
3.
(A ∪ B) ∩ (A ∩ B) ∩ (A ∪ B) ∪ (A ∩ B) =
(A∩B)∪(A∩B)∪(A∩B) = A∩(B∪B)∪(A∩B) (A ∩ B) ∪ (A ∪ B) ∪ (A ∩ B) ∩ (A ∪ B) =
(A ∩ B) ∪ (A ∪ B) =
= A ∩ E ∪ (A ∩ B) (A ∪ B)
= A ∪ (A ∩ B)
Exercice 33 Enoncé
= (A ∪ A) ∩ (A ∪ B)
1. Soit A = {a, b, c}; B = {a, π}
(A ∩ B) ∪ (A ∩ B) ∪ (A ∩ B) = A ∪ B
∗A4B = {b, c, π}
∗A×B = {(a, π); (b, a); (b, π); (c, a); (c, π); (a, a)} f (A ∪ ∅) = f (A) + f (∅)
⇒ f (A) = f (A) + f (∅)
A = {{a}, {b}, {c}, {a, b}, {a, c}, {b, c}, ∅, A}
⇒ f (∅) = f (A) − f (A)
B = {∅, B, {a}, {π}}
⇒ f (∅) = 0
A∪B = {∅, {a}, {b}, {c}, {a, b}, {a, c}, {b, c}, A, B
, {π}}
A ∪ B = {a, b, c, π} 2. Montrons que pour tous éléments A et
B de P(E) on a :
P(A∪B) = {{a}, {b}, {c}, {π}, {a, b}, {a, c}, Bf (A ∪ B) = f (A) + f (B) − f (A ∩ B)
, {b, c}, {b, π}, {c, π} A ∪ B = (A\B) ∪ B, donc
1
, A, {a, b, π}, {a, c, π}, {a, c, b}, A∪B, ∅} f (A ∪ B) = f (A\B) + f (B) car
Soit C = E × F (B\A) ∩ A = ∅
On a : (1, 0) ∈ C avec 1 ∈ E et O ∈ F
1+0≤1 f (A ∪ B) = f (B ∩ A) + f (A) (2)
De même , (O, 1) ∈ C avec 0 ∈ E et (1) + (2) donne :
1∈F 2f (A ∪ B) = f (A ∩ B) + f (B ∩ A) +
Donc 1 ∈ E et 1 ∈ F , f (A) + f (B)(3)
Ainsi (1, 1) ∈ C(absurde) A ∪ B = (A4B) ∪ (A ∩ B)
car 12 + 12 ≥ 1 f (A ∪ B) = f (A4B) + f (A ∩ B)
Par conséquent C n’est pas le produit car (A4B) ∩ (A ∩ B) = ∅
cartésien de deux parties de R A4B = (A\B) ∪ (B\A)
= (A ∩ B) ∪ (B ∩ A)
Exercice 34 Enoncé On a : (A ∩ B) ∩ (B ∩ A) = ∅
donc
On a : f (A4B) = f (A ∩ B) + f (B ∩ A)
f (A ∪ B) = f (A) + f (B) f (A ∪ B) = f (A ∩ B) + f (B ∩ A) +
f (A ∩ B) (4)
1
f (A∪B∪C) = f (A)+f (B)+f (C)−f (A∩C)
−f (A ∩ B) − f (B ∩ C) + f (A ∩ B ∩ C)
.P Exercice 36 Enoncé
et A ⊂ A ∪ B.
réciproque est fausse carE ∪F est une
L’hypothèse de l’énoncé implique partie de E ∪ F sans être ni une partie
donc A = A ∩ B = A ∪ B. de E ni une partie de F .
De même, par symétrie, B = A ∩ Si E ⊂ F par exemple, on a P (E) ⊂
B = A ∪ B. On en déduit A = B P (F ) et donc P (E) ∪ P (F ) = P (F ) =
(réciproque immédiate). P (E ∪ F ).
2. Soit x un élément de B. On doit mon- Conclusion :
trer que x est dans C. On a toujours P (E) ∪ P (F ) ⊂ P (E ∪
- Si x est dans A, alors il est dans A∩B F ). Ce n’est une égalité que si E ⊂ F
donc dans A ∩ C donc dans C. ou F ⊂ E.
- Si x n’est pas dans A, il est tout de 2. Un ensemble est une partie de E ∩ F
même dans A ∪ B donc dans A ∪ C. si et seulement si c’est une partie à la
Ainsi x est dans A ∪ C mais pas dans fois de E et de F .
A. Il est donc dans C. Autrement dit, on a l’égalité
Conclusion : on a l’inclusion B ⊂ C. P (E ∩ F ) = P (E) ∩ P (F ).
1
1
général tend vers 0. Mais alors pour
Posons F =
[
i∈I
Ai
!
[ \
i∈I
!
Bi .
.P n
cette valeur précise de n, x n’appar-
1 1
tient pas à [a − , b + ] (puisqu’on
n n
.N
On a bien entendu F ⊂ E. 1
a alors a − > x), donc il ne peut
Réciproquement, soit x un élément de n
E. appartenir à l’intersection demandée.
\
H
1
f (B).
Remarque : l’inclusion réciproque est
fausse.
.P
A ⊂ f (−1) (f (A)) et f (−1) (f (A)) ⊂ A
Soit x ∈ A
.N
Exercice : trouver un contre-exemple.
f −1 (F \ A) = E \ f −1 (A). x ∈ A ⇒ f (x) ∈ f (A)
⇒ f (−1) (f {x}) ∈ f (−1) (f (A))
⇒ A ⊂ f (−1) (f (A))(1)
H
x ∈ f −1 (F \ A) ⇔ f (x) ∈ F \ A
⇔ f (x) ∈/A
/ f −1 (A)
V.
1
Soit y ∈ B
donc f −1 ({y}) ⊂ f (−1) (B)
y ∈ B ⊂ F ⇒ ∃x ∈ E, f (x) = y car f
.P y = f (x) oéu x ∈
x∈ /A⇒x∈A
⇒ f (x) ∈ f ({A E)
/ A(f est bijective)
.N
A
est surjective ⇒ y ∈ f ({E )
f (A)
Alors il existe x ∈ E tel que f (x) ∈ B Donc y ∈ {F ⇒ y ∈ f ({A E)
On a donc x ∈ f (−1) (B) c’est-à -dire f (A)
d’oéu {F ⊂ f ({A E ) (2)
f (x) ∈ f (f (−1) (B)) De (1) et (2) , si f est bijective , alors
H
1
On procède par récurrence sur m ≥ 0. Si 3. On suppose g ◦ f surjective et g injec-
m = 0 , on a alors Em = ∅ et En = ∅( en
effet , si En 6= ∅, l’ensemble f(En ) est alors
non vide et contenu dans l’ensemble vide ,
.P tive.
Soit y un élément de F . Soit z son
image par g.
.N
ce qui est impossible) ; donc n = 0 Puisque g ◦ f est surjective, il existe x
Supposons le résultat acquis pour m ≥ dans E tel que z = (g ◦ f )(x).
0 . Soit ϕ une injection de En dans Em+1 . On peut donc écrire z = g(y) et z =
H
f (x).
induit une bijection de En−1 dans Em (la
Ainsi tout y dans F possède un
restriction de ϕ à En−1 ) et n − 1 ≤ m, soit
antécédent x par f : l’application f est
n ≤ m + 1 ∗ ϕ(n) 6= m + 1 et dans ce cas en
surjective.
désignant par Φ l’application de Em+1 dans
lui mêeme définie par 4. On suppose g ◦ f injective et f surjec-
Φ(ϕ(n)) = m + 1, Φ(m + 1) = ϕ(n) tive.
et Φ(k) = k pour k ∈ Em+1 /{ϕ(n), m + Soient y et y0 deux éléments de F tels
1}, l’application Φ ◦ ϕ est injective de En que g(y) = g(y0 ).
dans Em+1 (composée de deux injections Puisque f est surjective, il existe x,
puisqueϕ est injective et ϕ est bijective) x0 dans E tels que y = f (x) et y0 =
avecΦ ◦ ϕ(n) = m + 1, ce qui nous ramène f (x0 ).
au cas précédent. On en déduit (g ◦ f )(x) = (g ◦ f )(x0 ),
puis x = x0 car g ◦ f est injective.
Il en découle y = y0 , ce qui prouve
Exercice 43 Enoncé
l’injectivité de g.
1
est surjective.
2. On suppose g ◦ f injective et f surjec-
tive.
.P f bijective =⇒ f −1 ◦ f ◦ h = f −1 ◦ IdF
=⇒ h = f −1 (2)
.N
Soient y et y 0 deux éléments de F tels De (1) et (2), on a g = h = f −1 .
que g (y) = g (y 0 ). Exercice 47 Enoncé
Puisque f est surjective, il existe x,
x0 dans E tels que y = f (x) et y 0 =
H
1
f (b) ∈ / f (A) donc f (b) 6= f (a)
=⇒ A = B car f (A) = (B) = z
=⇒ f est injective. f (b)
Donc f (A ∩ B) = f (A) ∩ f (B) =⇒
.P
D’où ∀ (a; b) ∈ E 2 , a 6= b =⇒ f (a) 6=
1
b) Justifions que 1A∩B = 1A .1B .
1A∩B : E 7→ R
.P x 7−→ 1A∪B (x) =
Soit x ∈ E
1 si x ∈ A ∪ B
0 sinon
.N
( Si x ∈ A ∪ B alors x ∈ A ou x ∈ B
1 si x ∈ A ∩ B Si x ∈ B(x ∈ A car A ∩ B = ∅)
x 7−→ 1A∩B (x) =
0 sinon Donc 1B (x) = 1 = 1B (x) + 1A (x)
Soit x ∈ A ∩ B
H
Si x ∈ A, (x ∈/ B car A ∪ B = ∅)
1A∩B (x) = 1 = 1A (x).1B (x) Donc 1A (x) = 1 = 1A (x) + 1B (x)
Si x ∈
/ A∩B Si x ∈ A ∪ B, alors 1A∪B (x) = 1 =
V.
er
1 cas ( 1A (x) + 1B (x)
1A (x) = 1 Si x ∈
/ A∪B
Si ∈ A \ B
1B (x) = 0 Si x ∈
/ A ∪ B; alors x ∈ / A et x ∈
/B
et on a : 1A (x).1B (x) = 0 1A (x) + 1B (x) = 0 = 1A∪B (x)
2e cas Donc ∀x ∈ E et A ∩ B = ∅, On a :
1A∪B = 1A + 1B
( ∈B\A
Si
1B (x) = 1
et on a : 1A (x).1B (x) = e) 1A∪B (x) = 1A (x) + 1B (x)
1A (x) = 0 A ∪ B = A ∪ (B \ A)
0 1A∪B = 1A + 1B\A
3e cas : x ∈(E A ∪ B B = (B \ A) ∪ (A ∩ B)
1A (x) = O 1B = 1B\A + 1A∩B
On a : et on a :
1B (x) = 0 1B\A = 1B − 1A∩B
1A (x).1B (x) = 0 D’oà u 1A∪B = 1A + 1B − 1A∩B
Donc ∀x ∈ / A∩B 1A∪B = 1A + 1B − 1A .1B
1A (x).1B (x) = 1A∩B (x)
1
\
⇒ Card(( Ek
Soit A une partie finie de N*, avec
Card(A)=m. T
λn (A) = Card(A T[n , 2n]).
Ainsi, Card(A [[n, 2n]]) ≤
.P ⇒ λn (
m
\
Ek ) ≤ λn (Ek )
k=1
.N
k=1
min(Card(A), Card([[n, 2n]])).
T Comme Ek est une partie lacu-
Donc, Card(A T 2n]]) ≤
[[n,
naire de N* alors ∃ αk ∈ R,
Card(A) soit Card(A [[n, 2n]])
H
≤ α) avec α = m.
Ainsi,Tλn ( mk=1 Ek ) ≤ αk .
On en déduit que A est lacunaire. m
D’où k=1 Ek est lacunaire.
Par conséquent, toute partie finie
de N* est lacunaire.
(b) Démontrons que m
S
k=1 Ek est la-
(b) Donnons un exemple de partie in-
cunaire.
finie N* qui est lacunaire.
( m
S T S T
E
k=1 k ) [[n, 2n]] = T k [[n, 2n]])
(E
Soit A = 2k, k ∈ N* une partie Sm
Ainsi,
Pm (Card( T k=1 Ek ) [[n, 2n]]) ≤
infinie de N*.
k=1 Card(E Sk m [[n, 2n]])
Démontrons que A estTlacunaire. T
Donc (Card( Pmk=1 E k ) [[n,T2n]]) ≤
Comme Card(A [[n, 2n]])
α avecSα = k=1 Card(Ek [[n, 2n]])
≤ min(Card(A),T Card([[n, 2n]]))
D’où m k=1 Ek est lacunaire de N.
alors Card(A [[n, 2n]]) ≤
Card([[n, 2n]]). T
Ainsi, Card(A [[n, 2n]]) ≤ n + 1. Exercice 51 Enoncé
On déduit que λn (A) ≤ n + 1.
Exercice 52 Enoncé
Donc ∃ α ∈ R, (∀n ∈ N∗, λn (A) ≤
1
à E \A, aucun souci non plus, leurs images
par h sont leurs antécédents par g, qui ne
peuvent pas être égaux s’ils sont différents.
.P Exercice 53 Enoncé
1
n−1
La somme
nul :
X
(uk+1 − uk ) est télescopique
k=0
donc on a pour tout entier naturel non
.P (c)
n
X
k=2
k+1
k k
(k + 1)! (k + 1)!
1
=
1
(k + 1) − 1
(k + 1!)
1
=
.N
n−1
− = −
X (k + 1)! (k + 1)! k! (k + 1)!
(uk+1 − uk ) = un − u0 Ainsi , donc
k=0
n−1
H
X n(n + 1) n n
un = (uk+1 − uk ) + u0 = ,
X k X 1 1
2 = −
k=0 (k + 1)! k! (k + 1)!
∀n ∈ N∗ . k=2 k=2
V.
Exercice 55 Enoncé
Écritures à l’aide de factoriel :
Yn Y n
1. Déterminons a et b. 1. k k = 1 × 2 × 3 ×
1 a b 1 (a+b)x+a
x(x+1) = x + x+1 ⇐⇒ = k=4 k=1
x(x+1)
( x(x+1) n
Y
a+b=0 k
Par identification on a : . n n
n!
a=1
Y Y k=1
k donc k= =
( 1×2×3 6
a=1 k=4 k=4
Ce qui conduit à n n
! n !
b = −1 Y Y Y
2. k2 = k k = (n!)2
2. Calculons les sommes : k=1 k=1 k=1
1
= 363 i2
k=1
=
Yn
(2k + 1)
Y
!
(2k) donc
.P
= (1 × 3 × 5 × ... × (2n + 1))(2 × 4 × 6 × ..... × 2n)
! n = 363 ×
8(8 + 1)(2 × 8 + 1)
6
i=1
.N
= 74052
k=1 k=1
H
2.
2n+1
V.
Y
n
k
Y k=1 (2n + 1)!
(2k + 1) = n =
2n (n)!
Y n X
i n i
!
k=1 (2k)
X X X
2j = 2j
k=1 i=1 j=0 i=1 j=0
n
X i+1
2 −1
=
i=1
2−1
Xn
2i+1 − 1
=
Exercice 57 Enoncé i=1
X n n
X
i
=2 2 − 1
i=1 i=1
n
2 −1
=2 2× −n
2−1
Calculons les sommes doubles : = 2n+2 − n − 4
j=2
j i=1 = (1 − 1)n formule de N
n
=0
X 1 j(j − 1)
=
j=2
j 2
n
1X
= (j − 1)
2 j=2
(b)
n−1
1 X
= j
2 j=1
1
n−1 n
n(n − 1)
X
n k n
4.
=
4 .P X
k=1
(−3) k
k
=
=
k=0
Xn
(−3)
k
− (−3
(1)n−k (−3)k
n
−
.N
n
n X k
X X k=0
i+j
2 = 2i+j = (1 − 3)n − (1 + (−3)n )
16i6j6n i=1 j=i
= (−2)n − (−3)n − 1
H
Exercice 58 Enoncé
V.
n
(c)
1
1. Justifions que ∀k ∈ [|0, n|] , k+1 k =
1 n+1
n+1 k+1
Soit k ∈ [|0, n|] n X n
X n n−1 n
k = n car k =
1 n 1 n! k k−1 k
= k=0 k=0
k+1 k k + 1 k!(n − k)! n
X n−1
1 (n + 1)n! =n
= k−1
n + 1 (k + 1)k!(n − k)! k=0
n
1 (n + 1)! X n−1 n−1
= =n car
n + 1 (k + 1)!((n + 1) − (k + 1))! k−1 −1
k=1
1 n+1 n−1
= X n−1
n+1 k+1 =n
k
k=0
n−1
2. Calculons les sommes : = n2
1
X
eikx
=
3. Expressions plus simples
(a)
n
n
.P =
e
k=0
(n+1)ix
eix −1
−1
(x 6= 0)
.N
X X
An + Bn = + (n+1)ix (n+1)ix
− (n+1)ix
2k 2k + 1 e 2 e 2 −e 2
062k6n 062k+16n
n = ix
ix ix
X n e2 e2 −e 2 −
=
H
k
(n+1)x
(n+1)ix
k=0
sin 2 e 2
= 2n = ix
sin x2 e 2
V.
X n X n sin (n+1)x
An − Bn = = − 2 (n)ix
2k 2k + 1 = sin x e 2
062k6n 062k+16n
2
X n X
sin (n+1)x n
= (−1)2k + (−1)2k+1
2 (n)x
2k = 2k + 1 cos + isin
062k6n 062k+16n x 2
n sin 2
X n
= (−1)k Par identification on a :
k
k=0 (n+1)x (n)x
sin 2 cos 2
=0 A=
sin x2
(b) Déduction
(n+1)x (n)x
(n+1)x (n)x
( sin + 2 + sin − 2
An + Bn = 2n =
2 2
⇐⇒ 2sin x
A − Bn = 0 2
( n ( x
An = Bn An = 2n−1 sin(nx + ) 1
⇐⇒ = 2 +
n n−1 x
2An = 2 An = 2 2sin( 2 ) 2
Pn (1) = n + 1
Montrons que pour tout x 6=
1
n+1 n
1, Pn0 (x) = nx −(n+1)x +1
.
(1−x)
Soit x ∈ R tel que x 6= 1
n+1
2
=
(1 − x)2 xSy ⇐⇒ (xRy et yRx)
Montrons que S est une relation
V.
d’équivalence
2. Déduction
⇒Réflexivité
R étant réflexive , on a : xRx; ∀x ∈ E
n n+1
Donc xSx, S est donc réflexive. (1)
⇒ Symétrie
X X
k2k = (k − 1)2k−1
k=0 k=1 Soient x, y ∈ E
n+1
X n+1
X Montrons que S est symétrique. Ceci re-
k−1 k−1
= k2 − 2 vient à montrer que xRy ⇒ yRx
k=1 k=1 Supposons xSy
n+1
0 1X k xSy ⇐⇒ xRy et yRx
= Pn+1 (2) − 2 ⇐⇒ yRx et xRy
2
k=1
xSy ⇒ ySx
n2n+1 − (n + 1)2n + 1 1 n+1
2donc −S1 est une relation symétrique .(2)
= − 2
(1 − 2)2 −1
2 ⇒2Transitivité
= n2n+1 − (n + 1)2n + 1 − 2n+1 +Soient
1 x, y, z ∈ E
n+1 n
= (n − 1)2 − (n + 1)2 + 2 Supposons que xSy et ySz
1
⇒Réflexivité
∀x ∈ G, x.x−1 = eG ∈ H car H est un sous-
.P Exercice 63 Enoncé
.N
groupe de G, donc xRx, R est réflexive.
Montrons que R est une relation
⇒Symétrie d’ordre
Soit x, y ∈ G
H
1
Si l’ordre est total, tous les ySz
éléments de A ∪ B sont compa- .P
Mais ce n’est pas nécessairement une
rables, donc il en aura forcément relation d’ordre total.
un plus grand élément. Par En effet, définissons par exemple la re-
.N
conséquent A ∪ B admet un plus lation S par xSy, yRx.
grand élément et Alors la relation T devient la relation
d’égalité sur E (c’est bien une relation
H
lation d’ordre.
b) Lorsque l’ordre n’est pas total En effet, définissons par exemple la re-
Tous les éléments ne sont pas lation S par xSy, yRx.
comparables. Ainsi A ∪ B peut Alors la relation T devient la relation
ne pas admettre un plus grand universelle (car R est totale) et n’est pas
élément. antisymétrique (du moins si E contient au
moins deux éléments distincts.)
2. Exemple : dans (N∗ , |)
Exercice 66 Enoncé
A = {2, 4, 8}; max A = 8
- Si f est strictement croissante, alors
B = {3, 9}; max B = 9 elle est injective. En effet soient a, b deux
éléments distincts de E, avec par exemple
max(A ∪ B) n0 existe pas
a<b (l’ordre sur E est total).
L’hypothèse sur f implique f (a)<f (b) et
Exercice 65 Enoncé
donc f (a) 6= f (b).
1
C’est une relation d’ordre, mais partiel
car {a} et {b} ne sont pas comparables.
Soit f l’application de E dans N qui à
toute partie de X associe son cardinal.
.P a, b, c, ab, ac, bc, abc les cardinaux des
sous-ensembles délimités comme in-
diqué ci-dessous.
.N
Elle est strictement croissante car si A ⊂
B ⊂ X, avec A 6= B alors Card(A) <
Card(B).
Pourtant f n’est pas injective car par
H
Exercice 67 Enoncé
On a ainsi :
Exercice 68 Enoncé Card(A∆B) = a + ac + b + bc,
Card(B∆C) = b + ab + c + ac,
Exercice 69 Enoncé Card(A∆C) = a + ab + c + bc
Par hypothèse,
( il existe deux entiers m
1. On note f l’application de N×N∗ dans Card(A∆B) = 2m
R définie par f (m, n) = m/n . et n tels que
Card(B∆C) = 2n
Avec cette notation (m, n)R(p, q), f (m, n) = Or on remarque que :
f (p, q).
La réflexivité, la symétrie et la transi-
tivité sont alors évidentes. Card(A∆B) + Card(B∆C) = (a + ac + b +
R est donc une relation d’équivalence. + (b + ab + c + ac)
Remarque : Le résultat est faux si on = (a + c + ab + bc) + 2(b + ac
∗ 2
remplace N × N par N . = Card(A∆C) + 2(b + ac)
tive.
Conclusion : R est une relation Donc δ est symétrique. (2)
∗Transitivité
Soit x, y, z ∈ E
d’équivalence. xδy et yδz ⇐⇒ (xRy et yRx) et (yRz et zRy)
R est une relation binaire réflexive et transitive donc
xRy et yRz =⇒ xRz (a)
zRy et yRx =⇒ zRx (b)
De (a) et (b) on a xRz et zRx ⇐⇒ xδz. Par conséquent δ est transitive. (3)
Exercice 70 Enoncé De (1) , (2) et (3) on conclut que δ est une relation d’équivalence.
3. Montrons que R permet de définir une relation d’ordre sur les classes d’équivalence de δ
Soit (ẋ; ẏ) ∈ (E/S)2
ẋδ ẏ ⇐⇒ xRy
Vérifions que δ est une relation d’ordre.
1. Vérifions que T est une relation R étant réflexive et transitive alors δ est réflexive et transitive. ∗Antisymétrique
Soit (ẋ; ẏ) ∈ (E/S)2
d’équivalence
∗Réflexivité ẋδ ẏ et ẏδ ẋ =⇒ xRy et yRx
=⇒ xδy
Soit x ∈ E =⇒ ẋ = ẏ
1
xRx ⇐⇒ xRx ou xRx
Exercice 71 Enoncé
⇐⇒ xT x .P
1. Montrons que R est une relation
d’équivalence
.N
D’où T est réflexive.
∗Réflexivité
∗Symétrie
Soit f ∈ F (E, E)
Soit x, y éléments de E
Soit ϕ = IdE , IdE ∈ S (E)
H
xT y ⇐⇒ xRy ou yRx
⇐⇒ yRx ou xRy f ◦ IdE = IdE ◦ f ⇐⇒ ∃ϕ ∈ S (E) , f ◦ ϕ =
V.
⇐⇒ yT x ⇐⇒ f Rf
Soit xT y et yT z D’où R est réflexive. (1)
∗Symétrie
Soit (f, g) ∈ (P (E, E))2
xT y et yT z =⇒ (xRy ou yRx) et (yRz ou zRy)
=⇒ [(xRy) ∨ (yRx)] ∧ [(zRy ∨ (yRz))]
=⇒ [(xRy) ∧ (zRy)] ∨ [(xRy) ∧ (yRz)] ∨ [(yRx) ∧ (zRy)]
∨ [(yRx) ∧ (yRz)]
f Rg ⇐⇒ ∃ϕ ∈ S (E) , f ◦ ϕ = ϕ ◦ g
=⇒ xT z ∨ [(xRy) ∧ (zRy)] ∨ [(xRz) ∧ (zRx)]
⇐⇒ ∃ϕ ∈ S (E) , ϕ ◦ g = f ◦ ϕ
=⇒ xT z ∨ [(xRy) ∧ (zRy)]
−1
gRf =⇒ g = ϕ ◦ (f ◦ ϕ)
xT z ∨ [(zRy) ∧ (yRx)] =⇒ xT z ∨ zRx
−1
=⇒ xT z =⇒ g = ϕ ◦f ◦f
−1 −1 −1
=⇒ g ◦ ϕ =ϕ ◦f ◦ ϕ◦ϕ
1
écrit la réciproque de sa négation,
Soient P , Q, Ret S quatre lettres de pro-
positions.
1. Montrer par disjonctions des cas
.P donner sa valeur de vérité (justi-
fication à l’appui).
.N
Exercice 2Corrigé
que la proposition A0 : (((P ⇒
Q)∧qQ) =⇒qP ) est une tautologie.
Soient A, B, et C trois parties d’un en-
2. On suppose que les lettres de propo-
H
(a) Montrer que f est injective si et Soient E et F deux ensembles (non vides),
seulement si A∪B = E. A, B des parties de E et f une application
(b) Montrer que f est surjective si et de E dans F . Montrer que :
seulement si A∩B = φ. 1. A ⊂ B ⇒ f (A) ⊂ f (B).
(c) Que représente la famille {A, 2. f est injective si et seulement si f (A ∩
B} lorsque f est bijective ? B) = f (A)∩f (B).
Déterminer dans ce cas la bijec-
3. f est bijective si et seulement si f ({A
E)
1
tion réciproque f −1 de f . f (A)
Second devoir
.P = {F .
Exercice 4Corrigé
.N
Exercice 1Corrigé
On définit sur R la relation : xRy ⇐⇒ x3 -
y3 = 3(x - y).
Soient P (N) l’ensemble des parties de N. 1. Montrer que R est une relation
H
1
et B = (P ∨ Q) ∧ (Q ∨ R) ∧ (R ∨ P ).
(a) Justifier que les propositions (P ∨
R) ∨ (P ∧ R) et (P ∨ R) sont
équivalentes.
.P n ≥ 10 ⇒ 2 ≥ (1 + n1 )3 .
(b) Déduire par récurrence que pour
tout entier n ≥ 10, 2n ≥ n3
.N
(b) En utilisant la distributivité de
3. Soit n ∈ Z . Prouver par contraposée
∧ par rapport à ∨ déduire que
l’implication
les propositions A et B sont
H
(P ∧ Q) ∨ (R ∧ S) (x + y)2 − 2xy)
Année académique 2018-2019
1
k=2
k=1
(b) Déduire, en factorisant la fraction
k. .P Exercice 1Corrigé
.N
k 3 +1 3n(n+1) 1- Soit I un intervalle de R et f : I →
k 3 −1 , que Pn = 2(n2 +n+1) . R une fonction définie sur I à valeurs
n
X réelles. On considère l’assertion (P1 ) :
2. Démontrer que k!(k 2 + k + 1) =
∀ x ∈ I, ∀ y ∈ I, ∃ a ∈ I, (x ≤ y ≤ a ⇒
H
k=1
(n + 1)!(n + 1) − 1. f(x) ≤ f(a))
3. Déterminer l’expression simple (a) Des assertions suivantes, préciser
V.
1
n
pable du crime ; n : l’accusé est à Na- k
titiongou à 18heures le 1er Janvier ;
l : l’accusé est à Lokossa à 18heures le
1er Janvier.
.P (b)
X
k=2
n
((k + 1)!)
.N
Y 1
(a) Traduire E en logique des propo- (1 + )k
k
sitions k=1
n X
k−1
il un enthymème? Justifier votre
X i
réponse. i=1
k
k=2
V.
1
(b) (∃x ∈ I, ((f (x) = 0) ∧ (g(x) = card(E) = n ∈ N∗ . Déterminer en
0))) ≡ ((∃x ∈ I, f (x) = 0) ∧ (∃x ∈
I, g(x) = 0)) n’est pas valide. (On
pourra utiliser la question 1.)
.P fonction de n :
(a) la somme Sn =
X n
k!(k 2 + k + 1).
.N
3. On considère l’assertion (P1 ) : ∀x ∈ k=1
n
I, ∀y ∈ I, ∃a ∈ I, (x ≤ y ≤ a =⇒ Y 1
(b) le produit Pn = (1 − ).
f (x) ≤ f (a)) 2k + 1
k=1
Des assertions suivantes, préciser
H
celle(s) qui ne l’est (le sont) pas, Soit E un ensemble non vide de P(E) l’en-
écrire les négatons. semble des parties de E.
D1 : ∀x ∈ I, ∀y ∈ I, ∃a ∈ I, (x ≤ 1. Soit (A, B) ∈ (P(E))2 .
y =⇒ (y ≤ a =⇒ f (x) ≤ f (a))),
(a) Montrer que (A ⊂ B ⇐⇒
D2 : ∀x ∈ I, ∃a ∈ I, ∀y ∈ I, (x ≤ y ≤
P(A) ⊂ P(B)).
a =⇒ f (x) ≤ f (a)),
D3 : ∀y ∈ I, ∀x ∈ I, ∃a ∈ I, (f (x) > (b) A-t-on P(A) ∪ P(B) = P(A ∪ B) ?
f (a) =⇒ (x > y) ∨ (y > a)). Justifier votre réponse.
2
4. Que signifie en langage courant l’as- 2. Soit (A, B) ∈ (P(E)) . On pose
sertion P2 : ∃a ∈ R, ∀x ∈ I, f (x) = a. A∆B = (A ∪ B)\(A ∩ B) et on définit
Donner sa négation. sur P(E) une relation R par :
ARB ⇐⇒ (A∆B est une par-
Exercice 2 tie finie de E ayant un nombre pair
d’éléments).
Soient E et F deux ensembles non vides et Montrer que R est une relation
f une application de E vers F . d’équivalence.
1
Premier devoir
Exercice 1Enoncé
.P S’il ne pleure pas et n’est pas
heureux ou bien ne chante pas
alors il ne boit pas du lait
.N
3. perdre ; obtenir une victoire
1. Montrons par disjonction des cas que (a) En langage de logique mathématique
la proposition est tautologique la proposition A2
H
2. (A ∪ B) ∩ (B ∪ C) ∩ (C ∪ A) = (A ∩ B) ∪ (B ∩ C) ∪ (C ∩ A)
∀x1 , x2 N,x1 6= x2 .
on a : (A ∪ B) ∩ (B ∪ C) = B ∪ (A ∩ C) et en notant
D = (A ∪ B) ∩ (B ∪ C) ∩ (C ∪ A) on a D = ((B ∩ C) ∪ (A ∩ B)) ∪ (C ∩ A) x1 6= x2 =⇒ x1 > x2 ou x1 < x2
car (A ∩ C) ∩ (C ∪ A) = A ∩ C puisque (A ∩ C) ⊂ (A ∪ C) Donc
D = (A ∩ B) ∪ (A ∩ C) ∪ (C ∩ A) Si x1 > x2 on a ϕ(x1 ) > ϕ(x2 ) car ϕ
3. (A ∪ B)∆(A ∪ C) =Ā∩(B∆C)
1
Notons K = (A ∪ B)∆(A ∪ C) est strictement croissante.
K = (A ∪ B) \ (A ∪ C) ∪ (A ∪ C) \ (A ∪ B)
= (A ∪ B) ∩ (Ā ∩ C̄) ∪ (A ∪ C) ∩ (Ā ∩ B̄)
= ((Ā ∩ C̄ ∩ A) ∪ (Ā ∩ C̄ ∩ B)) ∪ ((Ā ∩ B̄ ∩ A) ∪ (Ā ∩ B̄ ∩ C))
= φ ∪ (Ā ∩ (B ∩ C̄) ∪ (Ā ∩ (C ∩ B̄))
.P Si x1 < x2 on a ϕ(x1 ) < ϕ(x2 ).Dans
tous les cas on a toujours
ϕ(x1 ) 6= ϕ(x2 ).D’où le résultat.
.N
= Ā ∩ (B ∩ C̄) ∪ (Ā ∩ (B̄ ∩ C))
= Ā ∩ ((B ∩ C̄) ∪ (B̄ ∩ C))
= Ā ∩ ((B\C) ∪ (C\B))
2. (a)Montrons que f injective ⇔ A ∪
K = Ā ∩ (B∆C)
B=E
4. (A ∩ B)∆(A ∩ C) = A ∩ (B∆C)
• Supposons que f est injective
H
Notons J = (A ∩ B)∆(A ∩ C)
1
que A ∩ B = φ
(c)Lorsque l’application est bijective
on a :A ∩ B = φ et A ∪ B = E Ainsi
(A,B) forme une partition de E.
.P {0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8}
(b)Minorants de A
{1} et φ
.N
(c)inf{A} = {1} et sup{A} =
D’après la première partie de la ques- {0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8}
tion 2)a) la bijection réciproque de f
est l’application :
H
Devoir 2
1. Soit x ∈ R
Exercice 1Enoncé Prouvons par contraposée que ∀ >
0, |x| ≤ ⇒ x = 0
1. Prouvons que (P (N ), ⊆) est un en- Supposons que x 6= 0
semble partiellement ordonné. x 6= 0 alors |x| > 0
{1, 2} P (N ) donc P (N ) est non |x|
Prendre = >0
vide.Pour tout A P (N ), A ⊆ A.Alors 2018
la relation ⊆ est réflexive . On a bien |x| > .D’où le résultat.
Soit A,B P (N ) tels que A ⊆ B et
B⊆A
2. Montrons par récurrence que ∀n ≥
(A ⊆ B et B ⊆ A) ⇒ A = B π
Alors ⊆ est antisymétrique. 1, xn = 2cos( n+1 ). Soit Pn la propo-
2
Soit A, B, C P (N ) tels que A ⊆ B et sition√à démontrer.
π
B ⊆ C.On a bien A ⊆ C.Donc ⊆ est x1 = 2 = 2cos( ). Alors P1 est vraie.
4
transitive. On note que pour tout n > 1, xn+1 =
1
φ = f (φ)
Montrons que :
Exercice 3Enoncé
.P = f ({x} ∩ {x0 })
= f ({x}) ∩ f ({x0 }) car f (A ∩ B) = f (A)
= {f (x)} ∩ {f (x0 )}
.N
= {f (x)} car f (x) = f (x0 )
1. A ⊂ B ⇒ f (A) ⊂ f (B)
Supposons que A ⊂ B φ = {f (x)}
H
1
f (x) = f (a) a)(x + 2a).Dans ce cas la classe
On a f (x) − f (a) = x3 − 3x − a3 + 3a =
(x − a)(x2 + ax + a2 − 3)
Donc xRa ⇔ x = a ou P (x) = 0, où
.P
d’équivalence de a est {a, −2a}
-Si |a| < 2 et a 6= ±1 alors la
classe d’équivalence de a contient
.N
1
P (x) = x2 + ax + a2 − 3 exactement
p 3 éléments
p :{a, 2 (−a +
1
Le discriminant de P est ∆ = a2 − 3(4 − a2 )), 2 (−a − 3(4 − a2 ))}
Premier devoir
V.
Exercice 1Enoncé
Exercice 2Enoncé
n
Y k3 + 1
1. Pn = .
k3 − 1
k=2
k=2
n+1
Y
k
k=3
= n−1 n
X
k!(k 2 + k + 1) =
Y
k 2. Démontrons que
k=1 k=1
n−1
Y (n + 1)!(n + 1) − 1.
(n + 1)n × k
1
k=3
=
1×2×
n−1
Y
k=3
k
.Pn
X
2
n
X
k!(k 2 + k + k − k +
.N
n(n + 1) k!(k + k + 1) =
=
2 k=1 k=1
n
n X
2
X
X n(n + 1) = k!(k + 2k + 1) −
Or k = d’où
H
2 k=1 k
k=1 n n
n n X X
Y k+1 X
= (k + 1)!(k + 1) −
= k.
V.
k−1 k=1 k=
k=2 k=1
n+1 n
(b) Déduisons, en factorisant la frac- X X
3 3n(n+1) = k!k − k!k
tion kk3 +1
−1 , que Pn = 2(n2 +n+1) . k=2 k=1
k 3 +1 (k+1)(k 2 −k+1)
k 3 −1 = (k−1)(k 2 +k+1) . = (n + 1)!(n + 1) − 1
n
k3 + 1 Y
Ainsi Pn = =
k3 − 1
k=2
n 2 n
Y (k + 1)(k − k + 1) Y k + 1
= × D’où le résultat.
(k − 1)(k 2 + k + 1) k−1
k=2 k=2
n 2
Y k −k+1
.
k2 + k + 1
k=2
Posons A(k) = k 2 − k + 1 et 3. Déterminons l’expression simple
B(k) = k 2 + k + 1. en fonction de n, de Xn =
n k
A(k + 1) = (k + 1)2 − (k +
XYp k
k × ik .
2
1) + 1 = k + 2k + 1 − k − 1 + k=1 i=1
1
= k! − k!
k=2
= (n + 1)! − 1
k=1
.P Exercice 3Enoncé
.N
Année académique 2020-2021
Devoir 1
H
Exercice 1Enoncé
(a + b)n+1 = (a + b)n (a + b)
V.
1
n
(n + 1)
k=0
.P Pn =
= Qn
k=1 k
(n + 1)n
n!
.N
D’où Pn+1 est vraie
∗
Par conséquent ∀n ∈ N
(a + b)n = nk=0 Cnk ak bn−k
P
Exercice 2Enoncé
H
1. Négation
V.
(a) ∀x ∈ Z, ∃y ∈ N, ∀z ∈ Z, x ≤
2. y2 ∧ y ≥ z
(b) ∃a ∈ Z, ∃b ∈ N∗ , ∀q ∈ Z, ∀r ∈
Z, a 6= bq + r ou b ≤ r < 0
n k
Y 1
Pn = 1+ 2. Valeur de vérité
k
k=1
n k ”∃x ∈ R∗ , ∀y ∈ R∗ , ∀z ∈ R∗ , z =
Y k+1 xy” :fausse
=
k Permutons les quantificateurs
k=1
Qn
(k + 1)k ”∀y ∈ R∗ , ∀z ∈ R∗ , ∃x ∈ R∗ , z = xy”
k=1
= Qn k est vraie
1k
”∀y ∈ R∗ , ∃x ∈ R∗ , ∀z ∈ R∗ , z = xy est
fausse
”∀z ∈ R∗ , ∃x ∈ R∗ , ∀y ∈ R∗ , z = xy”
Posons i= k+1 est fausse
Si k=1 ; i=2
1
? Surjectivité
Propriété de l’injectivité.
(b) Supposons que f est bijective
Soit y ∈ f (A)
.P f est une application
On a f (A) = f (A). En particulier,
pour A = φ, on a :
.N
Puisque f est bijective f (φ) = f (φ)
On a alors y ∈ f (A) ⇔ ∃!x ∈ f (E) = φ
A/ = f (x) avec x ∈ A f (E) = E
Par conséquent , f est bijective
H
x∈A⇔x∈ /A
x∈/A⇔y∈ / f (A) ⇔ y ∈ f (A) Donc f est bijective si et seule-
Donc y inf (A) =⇒ y ∈ f (A) ment si f (A) = f (A)
V.
1. Vrai ou faux
1
?1er Cas : n pair soit n=2k
f (x) = y ⇔ n + 1 = y ⇔ n =
y−1∈Z
n et f(n) sont de parités
.P sixième terme de a suite )
y+1∈Z
P5 = {E}
n et f(n) sont de parités Pn k
(Bn )n≥0 ; Bn+1 = k=0 Cn bk
différentes alors n est unique.
V.
(Nombre de Bell)
n=3 et B3 = 5, d’où le résultat.
(c) Déterminons l’expression de f ◦ f (c) Faux
f ◦ f (n) = f [f (n)] = f (n) + Z ∈ P(R)
(−1)f (n) N ∈ P(R)
?1er cas : n pair Card(Z = Card(N)) = +∞
Si n=2k,alors f(n)= 2k+1 donc R⊂Z
f ◦ f (n) = 2k + 1 − 1 = 2k
(d) Faux
?2e cas : n impair ie n=2k+1
-La relation ”a divise b” sur Z n’est
alors f(n)=2k donc
pas symétrique ni antisymétrique
f ◦ f (n) = 2k + 1 − 1 = 2k
mais
elle est antisymétrique sur N
D’où ∀n ∈ mathbbZ, f ◦ f (n) = 2k 2 divise 4 et 4 ne divise pas 2
Déduisons f −1 -
-2 divise divise 2 et +2 divise -2 ma
f est bijective alors f ◦ f (n) =
IdZ (n) 2. ∀(A, B) ∈ P(E)2 , E 6= φ, (A ⊂ B et
f −1 ◦ f ◦ f = f −1 ◦ IdZ Card(A) = Card(B)) =⇒ A = B
1
j=2
1. Sommes et produits
.P =
1X
2 j=2
n
j−1
.N
?S1 n−1
1X
= j
2 j=1
1 n(n − 1)
H
n = ×
X 1 n 2 2
S1 = n(n − 1)
k+1 k S2 =
k=0
4
V.
n
X 1 n+1
=
n+1 k+1
k=0
n ?P1
1 X n+1
=
n+1 k+1
k=0 n
n+1 Y
1 X n+1 P1 = (2k + 1)
=
n+1 k k=1
k=1 Q2n+1
n+1
! k
= Qnk=1
1 X n+1
= −1 k=1 2k
n+1 k
k=0 (2n + 1)!
1 =
2n nk=1 k
Q
S1 = (2n+1 − 1)
n+1 (2n + 1)!
P1 =
2n n!
1
g(N) = {0, 1, ...., 9}
g n’est pas surjective car g(N) 6= N
Par contraposée on a g ◦ f non surjec-
.P
3. Montrons que
?Card(A ∪ B) = Card(ϕ(A ∪ B))
.N
tive
Card(ϕ(A ∪ B)) = Card(ϕ(A)) +
Card(ϕ(B)) = Card(ϕ(A) ∩ ϕ(B))
Exercice 3Enoncé
Card(ϕ(A ∩ B)) ≤ Card(ϕ(A) ∩ ϕ(B))
H
1
.P
.N
H
V.
MÉCANIQUE DU POINT
1
des objets sur Terre et des corps célestes
.P
sont gouvernés par les mêmes lois natu-
relles ; en se basant sur les lois de Ke-
pler sur le mouvement des planètes, il
.N
développa la loi universelle de la gravi-
tation.
H
Isaac Newton (4 janvier 1643 G - 31 dont on donne ci-après les énoncés tels
mars 1727 G, ou 25 décembre 1642 J qu’ils sont enseignés de nos jours :
- 20 mars 1727 J) est un philosophe, - Principe d’inertie
mathématicien, physicien, alchimiste, as- - Principe fondamental de la dynamique
tronome et théologien anglais, puis britan- - Principe des actions réciproques
nique. Figure emblématique des sciences, On appelle parfois cette dernière loi la
il est surtout reconnu pour avoir fondé la loi d’action réaction mais ce vocabulaire
mécanique classique, pour sa théorie de est susceptible de prêter à confusion (voir
la gravitation universelle et la création, en principe des actions réciproques).
concurrence avec Gottfried Wilhelm Leib-
niz, du calcul infinitésimal. En optique, Dans le langage courant, la Mécanique
il a développé une théorie de la couleur est le domaine de tout ce qui produit
basée sur l’observation selon laquelle un ou transmet un mouvement, une force,
prisme décompose la lumière blanche en une déformation : machines, moteurs,
un spectre visible. Il a aussi inventé le véhicules, organes (engrenages, poulies,
79
courroies, vilebrequins, arbres de trans- lité onde-corpuscule. Cependant le génie
mission, pistons, etc.). de la mécanique de Newton était de
simplifier beaucoup, ce qui contribua au
Aujourd’hui, ses trois lois du mouve- développement des recherches dans le do-
ment, mises à mal par le développement maine de la mécanique classique, où la
de la thermodynamique au xixe siècle, masse s’identifie à la matière et où l’on
sont dépassées par la mécanique relati- suppose une continuité parfaite.
viste d’Einstein et le principe de la dua-
1
.P
.N
H
V.
1
OC. M (x; y; z) et ~u le vecteur unitaire
4. Calculer les moments des vecteurs
−→ −−→
AB et BC par rapport au point O.
.P −−→ −−→
porté par OM tels que OM = r~u.
−−→
Calculer div~u, div~r et grad( 1r ).
.N
Exercice 2 Corrigé
2. On donne A ~ = xz 2~i − y 2~j + 2x2 y~k, cal-
~ et rotA.
culer div A ~
Dans un repère orthonormé cartésien
(O;~i; ~j; ~k), on considère trois vecteurs
H
Exercice 5 Corrigé
v~1 (3; −2; 1), v~2 (−1; 4; −2), v~3 (x; y; z) où x, y
et z sont des nombres réels. Soit le double
Soit la fonction scalaire f (x, y, z) = 2x2 −
V.
1
constantes r = r0 exp(θ) avec une vitesse angulaire
1. Déterminer la vitesse ~v .P
dθ
et ω = dt constante. On prendra θ = 0 à l’ins-
l’accélération ~a du mobile. On tant t = 0.
précisera leurs modules et leurs di- 1. Calculer les composantes de la vitesse
.N
rections. ~v et de l’accélération ~a.
En déduire l’expression du rayon de 2. Calculer le rayon de courbure de la
courbure Rc de la trajectoire. trajectoire.
H
1
3. Déterminer l’accélération ~a du mobile la particule est à l’origine des coordonnées
.P
et calculer sa norme en fonction de θ. avec une vitesse nulle. Déterminer les
4. En déduire que ~a est porté par le vec- composantes des vecteurs accélération, vi-
−−→
.N
teur position OM et donner son ex- tesse et position de de la particule.
−−→
pression en fonction de OM et r = Exercice 14 Corrigé
−−→
||OM ||.
−−→
H
5. Montrer que dtd (OM ∧ ~v ) = ~0. Toboggan aquatique (les parties I. et II.
sont indépendantes)
Exercice 12 Corrigé
V.
1
2. Appliquer le principe fondamental de
la dynamique et faire la projection sur
(~ur ) et (~uθ ). On obtient ainsi deux re-
lations permettant de déterminer le
.P
Une particule se déplace dans le champ de
forces
.N
module V = rθ̇ de la vitesse et le mo- F~ = 25 ~
6 yi + (z − x)~j + (2z 2 − x)~k
dule R de la réaction du toboggan en suivant la trajectoire définie par les
fonction de θ. équations
H
2θ̇, montrer que : θ̇ = 2gr (1 − sin θ). les longueurs étant en mètres et le temps
En déduire les expressions (fonctions en secondes.
de θ) de V (θ) et R(θ).
1. Calculer la puissance reçue par la par-
4. Montrer qu’au point M1 (où la ticule à l’instant t.
~ ~ 2
réactionqR(θ1 ) = 0), on a : sin θ1 = 3
2. Quelle est la position de la particule
2
et V1 = 3 gr. lorsque cette puissance est minimale ?
II. Deuxième phase du mouvement 3. Calculer le travail fourni par le champ
Le point matériel M effectue à de forces entre les instants t1 = 0s et
présent un mouvement de chute libre t2 = 2s.
(pas de frottement), qui se termine
par une réception en H sur un plan Exercice 16 Corrigé
d’eau d’équation : y = 0.
5. Donner les composantes du vecteur Un champ de forces est donné par :
1
champ de forces est donné par :
~ ~ ~ .P
estimant qu’il aura assez d’élan en O pour
Dans un repère orthonormé (O; i, j, k), un passer par le fossé, par du point A sans
vitesse initiale (VA = 0). Le référentiel
.N
d’étude est le terrestre considéré comme
F~ (x, y, z) = −2xy~i − x2~j + z 2~k
galiléen et le skieur est assimilé à un
~
1. Montrer que F dérive d’une énergie point matériel M de masse m. L’origine
potentielle U (x, y, z). du repère choisi est en O.
H
Exercice 18 Corrigé
1
toire et montrer que c’est un cercle
lides et la vitesse V0 en O est plus
faible que prévue. On appelle f la
valeur de la force de frottement
.P
dont le centre C est sur l’axe (Ox) et
dont le rayon R = 1m.
.N
constante sur AO qui s’oppose au 2. Exprimer le vecteur vitesse V~ .
mouvement. Préciser sa direction par rapport à la
(a) Exprimer le travail WAO de cette trajectoire. Donner la valeur V de la
vitesse V~ du point M et montrer que
H
force entre A et O.
le mouvement est uniforme.
(b) Que peut-on dire de la variation
de l’énergie mécanique ∆Em = 3. Exprimer le vecteur vitesse angulaire
V.
1
propre w0 et de la période propre T0 .
I. La masse m est en équilibre(fig. b)
1
3. On fixe la valeur de x0 telle que :
sur un axe Ox vertical dirigé vers le haut,
l’origine O correspondant à la position
d’équilibre du plateau.
.P x0 = −2Xe .
(a) Exprimer l’abscisse
l’accélération ẍ(t).
x(t) et
.N
(b) En considérant comme système
uniquement la masse m posée
sur le plateau, faire un bilan
H
1
les trois types de mouvement pos-
6. Déterminer l’expression des constantes
X1 et X2 en utilisant les conditions
initiales.
.P sible en fonction de la valeur de α
et représenter l’allure des graphes
x(t) correspondant. Que se passe-
.N
Exercice 23 Corrigé t-il au bout d’un temps suffisam-
ment long ?
Une masse m, considérée comme ponc- 3. Le point M est maintenant soumis
H
tuelle, repose sur un plan horizontal. Elle à une force supplémentaire de type
est accrochée à l’extrémité d’un ressort de sinusoidal : F~ = F.~u avec F =
raideurk, de longueur à vide l0 , l’autre
V.
F0 cos ωt.
extrémité étant fixe par rapport au plan. (a) Exprimer la nouvelle équation
On repère la position de la masse par rap- différentielle à laquelle obéit
port à sa position O d’équilibre(voir fi- x(t). La solution de cette nou-
gure) velle équation différentielle
est la somme de l’équation
différentielle sans second
membre qui correspond à un
régime transitoire(voir question
On repère la position M de la masse m à la précédente) et d’une solution
−−→
date t par OM = x~u. A t = 0, on écarte la particulière qui correspond au
masse de x0 = Xm et on lâche sans vitesse régime permanent. En régime
initiale. permanent, l’amplitude est de la
1. La masse peut se déplacer sur forme x(t) = X0 cos(ωt + φ) et
le plan horizontal sans frottement. la vitesse v = V0 cos(ωt + ϕ). On
Déterminer l’équation horaire x(t) du utilisera la notation complexe :
1
la nature en fonction de l’énergie
dépend de k, m, α et ω.
(d) Donner l’expression de X0 en
fonction de F0 , m, λ = m α
, ω0 et
.P mécanique Em .
Exercice 25 Corrigé
.N
ω.
Montrer que si l’oscillateur est 1. Soit une particule de masse m sou-
faiblement amorti (pour α < mise à une force centrale :
√
2km), l’amplitude passe par un F~ = (−k/r2 )~er avec k > 0
H
de ω0 . Donner l’expression de ωm .
déduire que la constante des aires
(e) Déterminer l’expression de tan(φ) est C = r2 θ̇
où φ représente le déphasage de
(b) On pose u = 1/r, établir l’expres-
x(t) par rapport à F .
sion de la force F~ en fonction de
(f) En utilisant (b) et (d) déduire m, C, u et la dérivée seconde de
l’expression de V0 en fonction de u par rapport à θ.
α
F0 , m, λ = m , ω0 et ω.
(c) Montrer que la trajectoire de la
Que se passe-t-il pour ω = ω0 ?
particule est une conique dont l
Quel nom porte ce phénomène ?
équation en coordonnées polaires
Donner l’allure de la courbe V0 =
est r(θ) = P/(1 + e cos θ). On
f (ω).
précisera les expressions de P et
Exercice 24 Corrigé e.
(d) Établir l’expression de l’énergie
On considère une particule de masse m mécanique de la particule en
soumise à une force centrale fonction de k, P et e.
1
(~u, ~uθ ) base polaire dans le plan du
h =
−12
8, 85.10 F/m
6, 62.10−34 J.s ; ε0
1
0
E = 12 mṙ2 + E 0 (r) avec
E (r) = −(K/r) + (mC /2r ) 2 2
1
mes(AB; BC) = 124 0 AB = (4 cos θ − sin θ)~eρ − (cos θ +
3. Soit V ce volume
−→ −−→ −→
V = |OA.(OB ∧ OC)|
−−→
.P 4 sin θ)~eθ .
−→ −→ −→ −→
2. Calcul de OA.AB et OA ∧ AB :
.N
Application numérique : OB ∧ • Dans la base cartésienne (~i; ~j) :
−→ −→ −→ −→ −→
OC(−1; 6; −3), V = 20u.v OA.AB = 2 et OA ∧ AB = −9~k.
−→
4. Calcul des moments des vecteurs AB • Dans la base polaire (~eρ ; ~eθ ) :
−−→ −→ −→ −→ −→
H
1
2
−−→ 1 5. f (x, y, z) = x2z+y2
grad( r ) = −(x2 +y 2 +z 2 )−(3/2) (x~i+
y~j + z~k)
−−→ 1
grad( r ) = − r~r3
.P df (x, y, z) = −2z 2 xdx+ydy
(x2 +y 2 )2 +
Exercice 7 Enoncé
2zdz
x2 +y 2
.N
2. Calcul de la divergence et du rotatio-
nel de A ~:
1. Le vecteur vitesse ~v s’obtient
~ y, z) = xz 2~i − y 2~j + 2x2 y~k
A(x, en dérivant le vecteur position
H
~ = z 2 − 2y
div A −−→
~ = 2x2~i − (4xy − 2xz)~j OM par rapport au temps et le
rotA
vecteur accélération en dérivant
V.
1
~v = Rθ̇~eθ + hθ̇~ez On a donc v1 = ||v~1 || = 1, 13m/s.
~a = −Rθ̇2~er + Rθ̈~eθ + hθ̈~ez
(b) Montrons le système
On calcule
√ :
2 2
√ v = θ̇ R 2+ h (m/s) =⇒
.P
3. Rayon de courbure correspondant à la dat
√
v = 0, 8 t2 + 1 et aτ = dv
= √0,8t .
.N
dt t2 +1
2
aτ =qθ̈ R2 + h2 (m/s ) a2n = v 2 /Rc = a2 − a2τ =⇒ Rc = a2v−a2
τ
1 dv
~v = θ̇ RRC ~τ ; aτ = dt =
√
θ̈ RRC (m/s 2 1. Composantes de la vitesse ~v et de
√ ).
Ainsi, ~a = θ̈ RRC ~τ + Rθ̇2~n 2 l’accélération ~a.
−−→
De 1 et 2, on a : OM = r~e = r0 eθ~er
−−→ r
( √ ~v = dOM = r0 ωeθ (~er + ~eθ )
~v = RRc θ̇~τ dt
√ 2
~a = d~ v
dt = 2r0 ω e ~
2 θ
eθ
~a = RRc θ̈~τ + Rθ̇ ~n
(~τ ; ~n) étant la base de Frenet. 2. Rayon de courbure Rc de la trajec-
toire.
Exercice 8 Enoncé p
~a = aτ ~τ + an~n =⇒ a = q a2τ + a2n et
4
1. Nature de la trajectoire a2n = (v 2 /Rc )2 d’où Rc = a2v−a2 .
τ
1
v = vx2 + vy2 = 2akt(m/s). On
constate que v = f (t) donc le mou-
vement n’est pas uniforme.
3. Composantes tangentielles et nor-
.P ~a = −2θ
~a = ( −2
2
r OM
3 )
+2~ 4θ ~
(1+θ2 )3 i − (1+θ2 )3 j
−−→
−−→
5. Montrons que dtd (OM ∧ ~v = ~0)
.N
males
( de l’accélération :
aτ = dv d − −→ d− −→ −−→ d
dt = 2ak (OM ∧ ~v ) = OM ∧ ~
v + OM ∧ dt ~v
~a = dt dt
d − −→ −−→
2 2
an = Rv c = va = a(2kt)2
dt (OM ∧ ~ v ) = ~v ∧ ~v + OM ∧ ~a
H
dt
1. La trajectoire du mobile M est para-
bolique d’équation x = (1/4)y 2 − 1. Exercice 12 Enoncé
2. Vitesse ~v du mobile :
−−→ −−→
~v = dOM dOM dθ
dt = dθ dt
3
t = θ + θ3 =⇒ dt = (θ2 +1)dθ =⇒ dθ
dt =
1
1+θ2
2θ
vx = 1+θ2
Ainsi, ~v = 2 et v =
vy = 1+θ 2
vz = 0
q
vx2 + vy2 + vz2
Application numérique : v =
√ 2 (m/s) On associe deux repères pour l’étude du
1+θ2
mouvement de M . Le premier cartésien de
1
3. Composantes
( et module de ~a :
d~v
~a = dt =
q
ax = −Rω 2 cos θ
ay = −Rω 2 sin θ
et .P
1. Bilan des forces :
-le poids du tobbogan : P~ = m~g =
.N
a = a2x + a2y −mg~uy
~ = R~ur normale au to-
-la réaction R
a = Rω 2 (m/s2 )
boggan (frottements négligeables).
4.
2. D’après le principe fondamental de la
H
5. dynamique, on a :
Exercice 13 Enoncé P~ + R~ = m~a =⇒ ~a = 1 (P~ + R).
m
~
V.
1
Déduction des expressions V (θ) et Pour tout calcul bien fait, on trouve
R(θ)
V = Rθ̇ =
p
2gr(1 − sin θ)(m/s) et
.P M10 H = 0, 297.r
On a donc : OH = OM10 + M10 H =
r cos θ1 + 0, 297.r = 1, 0426.r
.N
g
R= m (3 sin θ − 2)(N )
Exercice 15 Enoncé
H
~ 1 ) = ~0 =⇒
4. Au point M1 , on a : R(θ
g 2 1. Puissance reçue par la particule à
m (3 sin θ1 − 2) = 0 ⇐⇒ sin θ1 = 3 car
l’instant t :
V.
g
m 6= 0. −−→
P = F~ .~v avec ~v = dOM ~ ~ ~
En remplaçant sin θ1 dans
q V (θ), on dt = 3i + 4tj + k
Pour tout calcul bien fait, on
obtient facilement V1 = 23 gr(m/s)
trouve :P = 19t2 − 19t + 8(W )
II- Deuxième phase du mouvement.
2. P = Pmin =⇒ dPdtmin = 0 =⇒ t = 0, 5s
5. V~1 = V1 (sin θ1~ux − cos θ1~uy ) Donc, la particule est au point
q √ A(1, 5; 0, 5; −1, 5)
~
V1 = 3 gr( 3 ~ux − 35 ~uy )
2 2
1
R R
∆Ec = RW (F )~ W (f ) = kydx + kxdy
∆Ec = dw
∆Ec = F~ .d~r
R
R −−→
∆Ec = −gradf.d~r
.P • Sur OA
(OA) : y = 0 =⇒ dy = 0
.N
RA
WOA (f~) = O kydx = [kyx]A
RB
∆Ec = − A df O = 0J
∆Ec = f (A) − f (B) avec A −→ t = π • Sur AB
et B −→ t = 3π/2. (AB) : x = a =⇒ dx = 0
H
Détermination de f: RB
WAB (f~) = A kxdy = [kxdy]B
x ∂f A =
−2x(y − 1) − ze = ∂x 2ka J
2
−− →
F~ = −gradf =⇒ −4y − x = ∂y ∂f
V.
2
−e + (1/2) = ∂f
x
∂z • Sur OC
d’où (OC) : x = 0 =⇒ dx = 0
2 x 2 2 1 ~) = C kxdy = [kxdy]C = 0J
f (x, y, z) = x −ze −2y −x y+ 2 z+cte
R
W OC ( f O O
x
A
= −1
A t = π, ~r(π) = yA = 0 =⇒ • Sur CB
zA = π (CB) : y = 2a =⇒ dy = 0
RB
π π W ( ~
f ) = B
f (A) = 1 − e + 2 CB C kydx = [kydx]C =
2ak(xB − xC ) = 2ka2 J
xB = 0
A t = 3π/2, ~r(3π/2) = yB = −1 • Sur OB
zB = 3π/2 (OB) : y = 2x =⇒ dy = 2dx
RB RB
3π 3π W ( ~
f ) = kydx +
=⇒ f (B) = − 2 − 2 + 4 OB
RB O O kxdy =
4k O xdx = 4k[ 21 x2 ]B 2
O = 2ka J
Ainsi, ∆Ec = 5π π
4 − e + 3 = 5, 769J
1
Exercice 19 Enoncé
ay = 0
az = −g
=⇒ V~ =
.N
-la réaction normale(pas de frotte-
ments) du sol : R~ N = RN ~ux Vx = Vox = Vo
Le système est conservatif, pas de frot- Vy = Voy = 0 =⇒
tements donc l’énergie mécanique se Vz = −gt + Voz = −gt
H
conserve : Em = cte.
x = Vo t + xo = Vo t
2. zM = R(1 − cos θ) et Ep = mgz + cte, y = yo = 0
V.
1
0 donc CM ⊥ V~ AN : ∆l1 = 0, 05m
a = 1m/s2
5. Représentation :
.P
2. (a) On n’introduit pas de forces de
frottement de type fluide car ces
forces n’interviennent que si le so-
.N
lide est en mouvement. Le solide
est en équilibre et sa vitesse est
nulle. Il ne peut donc qu’avoir des
H
posée à ~ux .
(b) La force résultante f~ s’ajoute
au bilan.La nouvelle condition
d’équilibre donne :
~ N + f~ = ~0. Par projection
P~ + T~ + R
sur (Ox), on a :
mg sin θ − k∆l2 − f = 0 ⇐⇒ f =
mg sin θ − k ∆l2 1
Exercice 21 Enoncé AN : f = 0, 25N .
II. La masse m est en mouve-
I. La masse m est en équilibre(fig.b) ment(fig.c)
1. Étude du système et calcul de ∆l1
Système : La masse m 3. D’après le principe fondamental de la
Référentiel : terrestre supposé ga- dynamique, on a : P~ + T~ + R~ N = m~a.
liléen Par projection sur l’axe (Ox), on a :
1
5. Epp = −mgx sin θ(J) vement sous la forme : ẍ + ω 2 x =
6. Epe = 21 k(∆l1 + x)2 .
7. Em = Epp + Epe + Ec
Em = 12 mẋ2 + x(−mg sin θ + k∆l1 =
.P 0. Il s’agit d’un oscillateur harmo-
nique.
q
(c) ω = mk ; AN : ω = 10rad/s
.N
0) + 21 k∆l12 + 21 kx2
(d) x(t) = Xm cos(ωt + φ)
Em = 12 mẋ2 + 21 k∆l12 + 12 kx2
(e) A t = 0s, Xm = x0 =⇒ Xm cos φ =
H
xo
8. Les frottements étant inexistants, le
ẋ = 0 =⇒ −Xm ω sin φ = 0 =⇒
système est conservatif. L’énergie
sin φ = 0 =⇒ φ = 0 =⇒
V.
mécanique se conserve.
cos φ = 1 =⇒ Xm = x0
Em = cte =⇒ dtd Em = 0
En conclusion, x(t) = x0 cos ωt(m)
9. dtd Em = mẍẋ + k ẋx + 0 3. (a) x(t) = −2Xe cos ωt(m) et ẍ(t) =
d k
2Xe ω 2 cos ωt(m/s2 )
dt Em = ẋ(mẍ + kx) = 0 =⇒ ẍ + m x = (b) Bilan des forces : P~ = −mg~ux ; la
0 car ẋ 6= 0. ~ = R~ux
réaction du plateau R
On obtient ainsi l’équation différentielle
l’application du principe fonda-
recherchée.
mental de la dynamique et sa pro-
Exercice 22 Enoncé jection sur (Ox) donne :
R(ẍ) = m(ẍ + g)(N )
I. R(t) = m(2ω 2 Xe cos ωt + g)(N )
1. Étude du système à l’équilibre : (c) R = 0 ⇐⇒ cos ωt = − 2ω2gXe
Référentiel terrestre galiléen ; AN : R = 0 =⇒ cos ωt = − 12 =⇒
Bilan des forces : Le poids P~ = m~g = ωt = 2π3 =⇒ t = 0, 21s
−mg~ux de la masse ; la tension T~ = La réaction s’annule à l’instant
1
tour à l’équilibre sans oscillations
e−λt (−X1 ω sin ωt + X2 ω cos ωt) = 0
A t = 0, ẋ = 0 =⇒ −λX1 + X2 ω =
0 =⇒ X2 = ωλ x0 .
.P mais moins rapidement que dans
le régime critique.
Dans tous les cas, on observe le
.N
passage du régime transitoire au
Exercice 23 Enoncé
régime permanent, ce qui traduit
le retour à l’équilibre (x = 0) au
1. Système : masse m ; Référentiel ter-
H
1
dans l’équation différentielle Exercice 24 Enoncé
mẍ + αẋ + kx = F0 cos(ωt), on
obtient :
.P −→
L O (M )
−−→
1. LO (M ) = OM ∧ P~ = mOM ∧ ~v
d− →
= m[ d− −→
OM ∧ ~
v
−−→
+
−−→ d
OM ∧ dt ~v ]
.N
dt dt
X0 ejφ (−mω 2 + jαω + k) = F0 ⇐⇒ d −→ −−→
dt ‘LO (M ) = m~ v ∧ ~v + OM ∧ (m~a = F~ )
F0 = [m(ω02 − ω 2 ) + j(αω)]X̃0 car d− → ~ −→
dt LO (M ) = 0 d’où LO (M ) est un vec-
k = mω02 teur constant.
H
On a : LO (M ) = mOM ∧ ~v = mC ~ où
X0 = |FZ̃|0 d’où ~ est un vecteur constant.
C
F0 /m ~ =−
C
−→
OM ∧ ~v
X0 = √ 2
(m) ~ = r~er ∧ (ṙ~er + rθ̇~eθ )
(ω0 −ω 2 )2 +λ2 ω 2 C
~ = r2 θ̇~k =⇒ C = r2 θ̇
C
dX0 F0 d − 12
• dw = m dw A avec A = (ω02 − C = cte =⇒ dtd C = dtd r2 θ̇ = 0 =⇒
2 2 2 2
ω ) +λ ω r(2ṙθ̇ + rθ̈) = 0
dX0
r 6= 0 =⇒ (2ṙθ̇ + rθ̈) = 0 d’où
dw = Fm0 [− 21 (2(−2ω)(ω02 − ω 2 ) + ~a = (r̈ − rθ̇2 )~er . L’accélération ~a de la
2λ ω)A− 23 ]
2
particule est donc réduite à sa compo-
dX0
sante radiale.
dw = 0 ⇐⇒ ω = 0 ou ω 2 =
2 3.
ω02 − λ2 √
2
ω > 0 =⇒ α < 2km correspon- • Énergie cinétique :
dant à un oscillateur faiblement Ec = 12 mv 2
−−→
amorti. OM = r~er = u1 ~er
• Em = 0 =⇒ e = 1 donc la trajectoire
• Énergie potentielle :
rot ~ = 0 =⇒ F~ = −−
F
−→
gradEp =⇒
est une parabole.
(
k ∂ • Em > 0 =⇒ |e| > 1 donc la trajectoire
− r2 = − ∂r Ep
1 ∂
=⇒ Ep = − kr + cte est une hyperbole.
0 = − r ∂θ Ep k
• Em = − 2P =⇒ e = 0 donc la trajec-
Par convention, Ep (∞) = 0 =⇒ cte =
toire est un cercle.
0 d’où k
Ep = − kr = −ku(J) • − 2P < Em < 0 =⇒ 0 < e < 1 donc la
trajectoire est une ellipse.
1
• Em = Ec + Ep soit Em = 12 mC 2 [( du 2
dθ ) +
u2 ] − ku(J)
4. D’après le principe fondamental de la
dynamique, on a : F~ = m~a
.P Exercice 25 Enoncé
4π0 r2 =⇒ (v 2 = 4π0 mr )
2
toire est une conique de paramètre n2 h2 q2
P = mC
2 De 1 et 2, = ⇐⇒
k , d’excentricité e = P u0 et
4π 2 m2 r2 4π0 mr
2
0 n 2
dont l’équation en coordonnées po- r = hπmq 2
1
r2 5. Ec = 12 mv 2 avec ~v = ṙ~er + rθ̇~eθ =⇒
K = GMT m
−
→ −
→
2. dtd LO (M ) = 0 donc LO (M ) est un vec-
teur constant. Le moment cinétique
.P v 2 = ṙ2 + r2 θ̇2
d’où Ec = 21 m(ṙ2 + r2 θ̇2 ). C = r2 θ̇ =⇒
θ̇ = rC2
.N
de la masse m par rapport au point O 2
En conclusion, Ec = 21 m(ṙ2 + Cr2 )(J).
reste donc constant au cours du mou-
6. E = Ec + Ep . Les frottements
vement.
sont inexistants, donc le système est
Déduction
H
1
boule de billard.
Exercice 28 Enoncé
.P Exercice 29 Enoncé
.N
1. La conservation des vecteurs quan-
H
(Oy) du repère, on
a:
p1 = sin θ2
(
p0 = p1 cos θ1 + p2 cos θ2 p0 sin θ2 cos θ1 +sin θ1 cos θ2
⇔
0 = p1 sin θ1 − p2 sin θ2 p2 = sin θ1
p 0 sin θ cos θ +sin θ cos θ
2 1 1 2
2. Déduction :
m1 v sin θ
m
= v2 sin θ2 avec v1 et v2 les vecteurs vitesses respectifs des particules P1 et P2
2 1 1
après choc.
√ √ v
p1 p m
3. (a) = √6 2√ = 0, 968 ; p2 = √ 6 √ = 0, 684 et m1 = 2 v2
p0 3 6+ 2 0 3 6+ 2 2 1
p1 sin θ2 sin θ2
(b) p0
= sin θ2 cos θ1 +sin θ1 cos θ2
= sin(θ +θ = sin θ2
1 2)
p2 m1 v2 sin θ2 v2 sin θ2 v
p0
= sin θ1 et m = v sin θ = π = tan θ2 v2
2 1 1 v1 sin( −θ2 ) 1
2
p1 p m
(c) p0
= 0 ; p2 = −1 et m1 = 0
0 2
1
en fonction de m, g, h, r et θ.
2. Combien de temps aurait-il mis en
marchant directement de A vers C à
la vitesse v1 = 6km/h ?
.P (b) On notera VM la vitesse du point
M dans la position repérée par θ.
Écrire l’énergie mécanique totale
.N
3. Dans quelle direction aurait-il dû par-
Em (A) en A et Em (M ) en M .
tir ? Donner l’angle en degrés que fait
cette direction avec l’axe Ouest-Est. (c) Le système est-il conservatif ? En
déduire une relation entre Em (A)
H
1
Pour toute valeur de l’angle θ, la
réaction F existe : ∀θ, F (θ) ≥ 0.
Pour quelle valeur évidente de θ
la réaction F est-elle minimale ?
.P On étudie le mouvement d’un satellite
artificiel de la terre dans le géocentrique
supposé galiléen. On néglige les autres in-
.N
En déduire la valeur minimale teractions que la force de gravitation entre
que doit avoir l’altitude h du la terre et le satellite. On note MT la masse
point A pour que le chariot réalise de la terre, RT son rayon, m la masse du
le looping sans quitter la piste.
H
lite.
Exercice 1 : Corrigé
(Système de
particules) 1. Établir la conservation du moment
cinétique du satellite par rapport à la
On considère un système de N parti- terre.
cules en mouvement dont les interactions
mutuelles sont régies par le principe de 2. En déduire que le mouvement du sa-
l’action et de la réaction. tellite est plan.
3. Montrer que cela permet de définir
1. Montrer que le centre de masse se une constante des aires C dont on no-
comporte comme un point matériel tera l’expression.
de masse totale M et soumis à une 4. On suppose que le satellite est en
force extérieure égale à la somme des orbite circulaire autour de la terre.
forces extérieures s’exerçant sur cha- Montrer que son mouvement est uni-
cun des particules. forme.
1
samment faible pour que la trajectoire
soit quasi-circulaire. Dans ces condi-
.P
correspondant. Cette force reste suffi- l’action et de la réaction.
tions, les relations entre les différents 1. Montrer que le centre de masse se
.N
énergies restent valables et la varia- comporte comme un point matériel
tion ∆r du rayon de la trajectoire est de masse totale M et soumis à une
faible devant le rayon r. Déterminer force extérieure égale à la somme des
H
1
9. En déduire que l’énergie mécanique
tellite est plan.
3. Montrer que cela permet de définir
une constante des aires C dont on no-
.P du satellite diminue sur une
révolution d’une quantité ∆Em qu’on
explicitera.
.N
tera l’expression. 10. Calculer sur une révolution le travail
4. On suppose que le satellite est en Wf de la force de frottement en fonc-
orbite circulaire autour de la terre. tion de α, m, v et T0 .
H
Montrer que son mouvement est uni- 11. En déduire que ∆r = −4παr2 .
forme.
12. Quel est par conséquent l’effet de la
V.
1
2. Calculer le rayon de courbure de la
trajectoire.
3. Le point M décrit la même spirale
.P
II- La masse m est en mouvement (fig. c)
On néglige à présent les forces de frotte-
ment solide
.N
On tire sur la masse de X0 = +5cm et on
ρ = ρo .exp(θ) mais cette fois-ci c’est
lâche, à l’instant t = 0, sans vitesse initiale.
la vitesse linéaire v qui est constante.
Étude du système (on néglige aussi les
Comment varie alors la vitesse angu-
forces de frottement visqueux avec l’air).
H
1
particules
sur une meme droite horizontale et que le (c) Le point M est repéré, dans le plan
choc est parfaitement élastique. où s’effectue le mouvement, par ses co-
V.
(a) En dérivant directement cette rela- La trajectoire de M est une conique pa-
→
−
tion vectorielle de A donner l’expression ramètre p et d’excentricité e.
→
−
de ddtA . Donner l’expression du paramètre p et de
En utilisant les résultats précédents, l’excentricité e en fonction de Lo , m, k et
→
−
montrer que le vecteur A est constant. A.
→
−
Sans faire de calcul, monter que A est 4. Relation entre énergie et excentricité e
dans le plan du mouvement. (a) L’énergie potentielle dont dérive la
→
−
On peut choisir alors de prendre le vec- force F (r) a pour expression Ep = −k r .
teur unitaire →
−
u z de la base cartésienne du Donner l’expression de l’énergie
repère suivant ce vecteur : mécanique totale E en fonction de m, v, k
1
→
−
A = A~uz
→
− −−→
(b) Effectuer le produit scalaire A .OM que :
.P
et r.
→
− →−
(b) Exprimer A2 = A . A et montrer
.N
→
− −−→
en remplacant les vecteurs A et OM par 2 2 2
2Lo
A2 = k 2 (1 + v kL2 o − mkr )
leur expression dans la base (~u, ~uθ ) et
monter la relation : (c) Exprimer A2 en fonction de l’énergie
H
L2o
A .OM = m − kr
trer qu’on retrouve la classification des co-
(c)Quelle est l’autre expression possible niques obtenues en fonction du signe de
→
− −−→
du produit scalaire A .OM faisant appa- l’énergie :
raitre l’angle θ que font entre eux ces deux
— e > 1 ⇔ E > 0 : hyperbole
vecteurs.
(d) En déduire que r peut se mettre — e = 1 ⇔ E = 0 : parabole
sous la forme : — e < 1 ⇔ E < 0 : ellipse
Année Académique : 2019 - 2020
1
(ox, oy). .P
un plan rapporté à un repère orthonormé Un second solide S2 de masse m1 = 100g
situé à h = 1m au-dessus de S1 sur l’axe
1. Déterminer le paramètre α pour que du ressort, est laché sans vitesse initiale.
.N
ce champ dérive d’une énergie poten- À l’instant initial t = 0 les deux solides
tielle Ep . S1 et S2 entrent en collision et restent ac-
2. Calculer la fonction énergie poten- coler.
Calculer le raccorcissement maximal subi
H
tielle Ep .
par le ressort.
Exercice 2
V.
1
O de la masse m.
(b) Démontrer la relation (théorème
du moment cinétique) :
−→
.P (b) En utilisant la définition du mo-
ment cinétique LO qui est une
grandeur constante au cours du
.N
dLO −−−−→ −−→ −→ → − mouvement (voir I.2.d).
= MO ( F ) = OS ∧ F
dt (c) En exprimant le vecteur
→
−
accélération a en coordonnées
(c) Comment nomme t-on la gran-
H
−−−−→
−→
− polaires et en appliquant le
deur MO ( F ). Donner sa valeur principe fondamental de la dy-
dans le cas présent. namique, montere alors que
V.
1
→
− une température absolue de 300K
1. Montrer que la force F (r) exercée
par la Terre sur le satellite en orbite
circulaire est une force centrale qui
.P avec K = 1, 38.10−23 J.K −1 . Calculer
l’énergie cinétique Ece d’une molécule
de dioxygène qui s’évaderait de la sur-
.N
dérive d’une énergie potentielle Ep face terrestre (vitesse Ve ).
telle que : Ep = − GmMr
T
(avec comme
Données :
origine de l’énergie potentielle celle
Nombres d’Avogadro : N = 6, 02.1023 mol−1
H
tale du satellite (en fonction de Comparer ces deux énergies cinétiques Eca
v, m, G, MT , RT , et h). et Ece . Que peut-on en déduire ?
1
−−→ 1. (a) Epp (A) = mgh(J) et Epp (M ) =
Les composantes de BC se détermine
de la même manière en considérant
bien sûr les angles entre les
.P mgR(1 − cos θ)(J).
(b) Em (A) = Ec (A) + Epp (A) =
.N
différentes directions correspondants mgh(J) car Ec (A) = 0J
aux quatre points cardinaux. Pour Em (M ) = 21 mVM2 +mgR(1−cos θ).
tout calcul bien fait, on trouve :
−−→ −→ (c) Les frottements sont inexistants,
BC(0; −6) d’où AC(8, 485; 2, 485) soit
H
1
Exercice 1 : Enoncé
(Système de
particules)
.P d’un système de particules se com-
porte comme un point matériel de
masse totale M et soumis à une
.N
force extérieure égale à la somme des
1. Soit un système de N particules Ai forces extérieures exercées sur l’en-
identiques ou non, de masses respec- semble des particules.
tives mi .
H
Ainsi,
P −−→ P −→ de masse :
mi GAi = ~0 ⇐⇒ mi GO + ~ri = R~ + ~r0 =⇒ ~vi = ~v + ~v 0
i i
P −−→ ~ est le moment cinétique des N
mi OAi = ~0 d’où Si L
particules, alors on a successivement :
−→ P mi − −→
OG = P mOA ~ P
i
i
L = i mi~ri ∧ ~vi
Soit R~ = − →
OG le vecteur position du
~ = P (R
L i
~ + ~r0 ) ∧ mi (~v + ~v 0 )
i P i ~
−−→ ~
L
P ~ ∧ ~v + i mi R ∧ ~vi0 +
centre de masse du système ; r~i = OAi P = 0 i mi RP
le vecteur position de la ième i mi~ri ∧ ~v + i mi~ri0 ∧ ~vi0
P par- ~ = MR
L ~ ∧ ~v + R ~ ∧ P mi~v 0 + ~v ∧
ticule de masse mi ; M = mi la i i
0 0 0
P P
masse totale de toutes les particules. i m ~r
i i + i m ~
r
i i ∧ ~
v .
i P
On a :
P 0
Par ailleurs, i mi~ri = i mi (~ri − R) ~
P
m ~r0 = i mi~ri − i mi R
P P ~
P Pi i i0 ~ ~
~ = mi~ri . ~
On a : R M Pi mi~r˙i0 = M R − M R = 0 =⇒
Supposons que la ième particule est i mi~ri = ~0.
soumise à des forces extérieures de On en déduit que :L ~ = MR ~ ∧ ~v + R
~∧
1
EcP = 1 2 1 02
car 5. Expression de V = f (G, MT , r)
2Mv + i 2 mi vi
0
~v . i mi~vi = 0.
Deuxième théorème de Koenig
L’énergie cinétique totale d’un
.P On aq
V = GMT
r (m/s)
2
: F~ = m~a =⇒ GMr2T m = m Vr d’où
.N
6. Expressions des énergies :
système de particules est égale à
Ec = 21 mV 2 soit Ec = GM2rT m (J)
la somme de l’énergie cinétique du −−→
centre de masse et des énergies F~ = −gradEp soit Ep = − GMrT m (J)
H
Em = Ec + Ep soit Em = − GM2rT m
Em = −Ec et Em = 21 Ep
Exercice 2 : Enoncé
(Trajectoire
quasi-circulaire d’un satellite-Freinage 8. Ep (r + ∆r) = − GM Tm
r+∆r = −GMT m(r +
dans l’atmosphère.) ∆r)−1 = − GMrT m (1 + ∆r r )
−1
1
somme des travaux des forces non
conservatives appliquées entre ces
deux instants soit :
∆Em = Wf ⇐⇒ GM2r T m∆r
=
.P
dr = −2α 2πr
dr = −2α GM
T0 rdt =⇒
q
√ r .rdt =⇒
T
.N
2 dr = −2α R GM√ T rdt =⇒
−αmv 3 T0 = −αv 2 R r dr0
vT −2α GMT .t =⇒
r0 r0 =
0 √
√
q
On a : v = GMT 2
=⇒ v = r et GMT √ √
r r √= r0 − α GMT .t soit K =
v = 2πr
T0 . −α GMT .
H
1
Forces : poids P~ = m~g ; réaction nor-
male du support R~N , tension du res-
sort T~ , pas de frottement
Condition d’équilibre : P~ +T~ +R~N = ~0.
.P Ainsi x(t) vérifie l’équation différentielle
de l’oscillateur harmonique.
Calculons ω0 et T0
ω02 = mk = 0,1
10
= 100 ⇒ ω0 = 10rad.s−1
.N
Repère (O, x, y) : P~ = m~g =
T0 = 2π m
p
mg sin θ.u~x −mg cos θ.u~y ; R~N = RN u~y ; ω0 = 2π k = 0, 628s
= = 0, 05m =
k 10 Avec x(0) = X0 = Xm cos ϕ et ẋ(0) =
5cm −ω0 Xm sin ϕ = 0,
2. ∆l2 = ∆l1 /2 on obtient :
(a) Pour un équilibre, la vitesse est x = X0 cos ω0 t = 5 cos 10t
nulle. Les forces de frottement III-Mouvement de m avec frottement vis-
fluide n’interviennent que si le queux
système est en mouvement. Il ne
peut donc y avoir que des forces 1. Équation différentielle du mouve-
de frottement solide. La masse ment de m
aurait tendance à descendre donc On a f~v = −α~v = −αẋ~ux . On obtient
la force f est opposée à u~x . alors
(b) Il faut donc ajouter mg sin θ − k(∆l1 + x) − αẋ = mẍ ⇒
f~ = −f u~x et T~ = −k∆l2 u~x = α
ẍ + m ẋ + ω02 = 0
−k ∆l2 1 u~x = − 12 mg sin θu~x ω02 = mk = 0,1
10
= 100
Suivant Ox : Soit ω0 = 10ẍ + 12ẋ + 100x = 0
1
.P
.N
H
V.
ANALYSE I
1
l’Italie. Il y meurt de tuberculose, à l’âge
.P
de 39 ans, dans le village de Selasca sur le
lac Majeur, et est inhumé dans le cimetière
de Biganzolo à Verbania.
.N
Dans sa thèse, présentée en 1851, Rie-
mann met au point la théorie des fonc-
H
né le 17 septembre 1826 à Breselenz, état qui portent son nom, notamment la sphère
de Hanovre, mort le 20 juillet 1866 à Se- de Riemann. Il approfondira cette théorie
lasca, hameau de la commune de Verba- en 1857, en faisant progresser la théorie
nia, Italie, est un mathématicien allemand. des fonctions abéliennes.
Influent sur le plan théorique, il a apporté
de nombreuses contributions importantes Lors de sa soutenance d’habilitation,
à l’analyse et à la géométrie différentielle, en 1854, orienté par Gauss, il donne
certaines d’entre elles ayant permis par un exposé, intitulé Sur les hypothèses
la suite le développement de la relativité sous-jacentes à la géométrie (Uber die
générale. Hypothesen welche der Geometrie zu
Grunde liegen), qui jette les bases de la
Bernhard Riemann tient ses premiers géométrie différentielle. Il y introduit la
cours en 1854, et fonde la géométrie bonne façon d’étendre à n dimensions les
riemannienne. Promu professeur à l’uni- résultats de Gauss lui-même sur les sur-
versité de Gottingen en 1857, il reprend faces. Cette soutenance a profondément
la chaire de Dirichlet après la mort de changé la conception de la notion de
125
géométrie, notamment en ouvrant la voie de Riemann. Intéressé par la dynamique
aux géométries non euclidiennes et à la des fluides, il jette les bases de l’analyse
théorie de la relativité générale. des équations aux dérivées partielles de
type hyperbolique et résout un cas parti-
On lui doit également d’importants tra- culier de ce qu’on appelle maintenant le
vaux sur les intégrales, poursuivant ceux problème de Riemann en introduisant les
de Cauchy, qui ont donné entre autres ce invariants de Riemann.
qu’on appelle aujourd’hui les intégrales
1
.P
.N
H
V.
Soient x et y deux nombres rationnels tels 1. Soit A une partie non vide et bornée
√ √
que x et y soient irrationnels. de R et B = {|x − y|} tel que
√ √
Démontrer que x + y est irrationnel. (x, y) ∈ A2
Indidication (a) Justifier que B est majorée
Raisonner par l’absurde. (b) On note δ(B) = sup(B). Montrer
que sup(A) − inf(A) = δ(B)
Exercice 2 Corrigé
2. Soit α et β deux réels strictement
positifs.On considère l’ensemble E
Soit A une partie non vide et majorée de
défini par :
R. On suppose que la borne supérieure M
de A vérifie M = sup(A) > 0. Montrer nβ + mα
E= , (n, m) ∈ N∗2
1
qu’il existe un élément de A strictement mnβα
positif.
Indidication
Utiliser le théorème de la caractérisation
.P (a) Prouver que E possède un plus
grand élément et que E est
minoré.
.N
de la borne supérieure.
(b) En utilisant la propriété
Exercice 3 Corrigé d’Archimède, prouver que
inf(E) = 0
H
Exercice 6 Corrigé
On considère dans R l’ensemble :
n+m Les ensembles suivants sont-ils majorés ?
A={ , n, m ∈ N∗ }
n + 3m minorés ? Si oui, déterminer leur borne
- L’ensemble est-il majoré ? inférieure, leur borne supérieure et dire
- L’ensemble est-il minoré ? s’il s’agit du minimum et du maximum
- L’ensemble admet-il un plus grand A= [2, +∞[
élément ?
B= x ∈ R/x2 < 2
- L’ensemble admet-il un plus petit
C= n1 ; n ∈ N∗
élément ? n o
- Montrer que sup(A) = 1 et inf (A) = 31 . 1 1
D= n − p ; (p, n) ∈ N ∗2
1
{a + b, a ∈ A, b ∈ B} de R. Montrer que
1
Exercice 16 Corrigé
2. Montrer que cette suite est
croissante. Que peut-on dire de la
suite (tn )n ?
.P 1. Montrer que toute suite de Cauchy
d’éléments de N est stationnaire.
.N
3. Montrer que la suite (γn )n définie par 2. Donner un exemple de suite bornée
γn = tn − 6 est géométrique. En mais divergente.
déduire la limite de la suite (tn )n .
3. Trouver une suite réelle admettant de
H
1
suite (un ) n’a pas de limite.
Exercice 20 Corrigé
.P
G0 = O
Gn+1 = bar(Gn ; 2), (A; 1), (B; 1).
.N
Soit Hn = 1 + 21 + ... + n1 . On appelle (xn ; yn ) les coordonnées de Gn .
1. En utilisant une intégrale, montrer que 1. Montrer que G1 , G2 et G3 sont
pour tout n > 0 : alignés.
H
Posons u2 = 1 − 1
et pour tout n ≥ 3. Exercice 24 Corrigé
22
1 1 1
un = (1 − )(1 − )...(1 − ) Soit (un ) une suite croissante.
22 32 n2
. Calculer un . En déduire que l’on a 1. On suppose qu’il existe une suite
1 extraite de (un ) qui diverge. Montrer
lim un = . que (un ) diverge.
n→∞ 2
3CPI © IMSP/UAC 2021-2022
2. On suppose qu’il existe une suite définies par récurrence un+1 = un1+λ
+λvn
et
extraite de (un ) qui converge. un +µvn
vn+1 = 1+µ soient adjacentes. Les suites
Montrer que (un ) converge. (un )n et (vn )n sont-elles convergentes ?
Indidication Exercice 27 Corrigé
1. Montrer que (un ) n’est pas majorée
en procédant par l’absurde. Soit a et b deux réels strictement positifs.
2. Montrer que (un ) est majorée en On considère l’ensemble A défini par :
procédant par l’absurde. 1 1
A={ + , (m, n) ∈ N∗ 2 }
ma nb
Exercice 25 Corrigé 1. Prouver que A possède un plus grand
élément et que A est minoré.
On considère une droite graduée (∆) 2. En utilisant la propriété d’Archimède,
d’origine O. On considère les suites de prouver que A admet 0 pour borne
points (Gn )n∈N et (Hn )n∈N définies ainsi : inférieure.
1
*G0 = O ;
*Pour tout n entier naturel, Gn+1 est le
barycentre de (Gn ; 3), (Hn ; 3)
*H0 a pour abscisse 1 ;
.P Exercice 28 Corrigé
1. Prouver l’inégalité de
Cauchy-Schwarz.
.N
*Pour n entier naturel, Hn+1 est le
barycentre de (Gn ; 3), (Hn ; 2). 2. En déduire que pour tout entier
On appelle gn et hn les abscisses naturel non nul n, pour tout
(x1 , ..., xn ) ∈ Rn et pour tout
H
(a) ( xi ) ≤ n(
est une suite géométrique de raison i=1 i=1
r = −15 ;
v v v
u n u n u n
uX uX uX
-La suite (sn )n telle que (b) t (xi + yi )2 ≤ t x2i + t yi2
(sn )n = gn + hn est une suite i=1 i=1 i=1
constante ; Indidication
-Les deux suites convergent vers la 2 Exploiter l’inégalité de Cauchy.
même limite.
Exercice 29 Corrigé
2. Les suites (gn ) et(hn ) sont-elles
adjacentes ? Justifie clairement ta 1. Rappeler la définition d’une suite de
réponse. Cauchy dans R.
Exercice 26 Corrigé On considère la suite (xn )n≥1 de
terme général
n
Trouver la condition sur les réels
X sin(2k 3 − 6k + 1)
xn =
u0 , v0 , λ ≥ 0 et µ ≥ 0 pour que les suites k(k + 1)
k=1
1
décroissante de nombres réels positifs
convergeant versP 0. Soit (Sn )n≥1 la suite
définie par Sn = nk=1 (−1)k+1 ak et les
suites extraites (un ) et (vn ) de la suite (Sn )
.P On pose λ = g(1). Déterminer pour
tout x ∈ R, g(x) en fonction de λ et
de x.
On pourra poser f = ln g.
.N
telles que un = S2n et vn = S2n+1 .
Exercice 32 Corrigé
1. Prouver que (un ) est croissante et que
(vn ) est décroissante.
H
1
un ≤ vn pour tout n ≥ 1. F (t) = √ ds
2s − s 2
1
3. En déduire que la suite (un ) est et on pose
majorée et conclure. −π π
ψ(x) = F (1 + sinx), ∀x ∈] ; [.
4. Prouver que les suites (un ) et (vn ) 2 2
convergent vers la limite a et la suite 1. Déterminer F 0 (t) pour 0 < t < 2.
(Sn ) converge. 2. Calculer ψ(0) et puis montrer que
ψ 0 (x) = 1 pour tout x ∈] −π π
2 ; 2 [.
Exercice 31 Corrigé
3. En déduire une expression simplifiée
de ψ(x).
Soit f : R → R une fonction continue telle
4. Quelle est la valeur deZ
que Z 2 2
1 1
√ ds = lim− √ ds ?
f (x + y) = f (x) + f (y), ∀x, y ∈ R 1 2s − s2 t→2 1 2s − s2
1
Exercice 34 Corrigé
1
a+b √ √
a≤
2
≤b et a≤ ab ≤ b
1
suites suites (Un )n∈N et (Vn )n∈N ont le
et
b0 = 12
an+1 = an + 3bn , n ∈ N
.P même comportement
5. Démontrer que la suite (Wn )n∈N∗
définie par
.N
4 n
X 1
1. Démontrer que la suite (an − bn ) est Wn = est convergente
k2
k=1
une suite géométrique dont on
H
1
2. En déduire que l’on a : posant
Xn
pk ln qk ≤
k=1
n
X
pk ln pk
k=1
.P ∀ (x, y) ; (x0 , y 0 ) ∈ R2 : (x, y) ≤∗ (x0 , y 0 )
si x = x0 et y ≤ y 0
(a) Montrer que ≤∗ est une relation
.N
Exercice 48 Corrigé d’ordre sur R2
(b) Soit (x, y) ∈ R2 . Représenter
1. Montrer que pour tout x, y ∈ R , on graphiquement l’ensemble des
H
1
(b) Démontrer que (Un ) n’admet pas
de limite lorsque q = −1.
4. Récapitule suivant les valeurs de q,
lim Un .
.P ]0, ln2[
i. Montre que
∀n ≥ 0, bn ∈]0, ln2[
.N
n→+∞
5. Soit a ∈] − 1, 1[ calcule lim an et ii. Montre que la suite bn est
n
n→+∞ convergente et trouve sa
déduis que lim a2 = 0 limite.
n→+∞
H
Exercice 52 Corrigé ak
bn = k=1 . Montre que si(an )n∈N∗
n
1. Soit n un nombre entier naturel. converge vers l ∈ C , alors la suite
Démontrer en utilisant la définition (bn )n∈N∗ aussi converge vers l.
de la limite d’une suite que : 2. Montre que si la suite (an+1 − an )n∈N∗
lim nnsin(n)
2 +2 = 0 converge vers alors l ∈ C , alors la
n→+∞
lim (n2 + (−1)n n) = +∞ suite ( ann )n∈N∗ converge vers l.
n→+∞
n
lim n−1 =1 3. Supposons que la suite (an )n∈N∗ est
n→+∞
lim n2 (3 − sin(n)) = +∞ une suite à terme strictement positif.
n→+∞ Montre que si la suite ( aan+1 ) converge
√ n
2. Étudie dans chaque cas la suite vers l > 0, alors suite ( an )n∈N∗
n
1
2. Montre que : ∀n ∈ N, suivantes lorsque n tend vers +∞ :
a2n+1 − an an+2 = (−1)n .
3. Établir que ( aan+1
trouve sa limite.
n
)a≥1 converge et
.P (a) 1 + n1
q
n
(b) 1 + (−1)√
n
−1
.N
n
k=0 k=0
n
X 3. Soit (Vn )n∈N , une suite dont la limite
(−1)k Cnk ak = −a2n .
V.
(b) ∀n ∈ N,
est zéro.Supposons que
k=0
vn + v2n = ◦( n1 )
Exercice 55 Corrigé (a) Démontre que que pour tout
n ≥ 0 et pour tout p ≥ 0 , on a :
On considère les suites (an ) et (bn ) définie p
X
par
( : |vn | ≤ |v2k n + v2k+1 n | + |v2p+1 n |
a0 = 1 k=0
a = an +2b n
, ∀n ∈ N
( n+1 3 (b) Déduis que vn = ◦( n1 )
bo = 12
an +3bn
bn+1 = 4 , ∀n ∈N Exercice 57 Corrigé
1. Démontrer que la suite (an − bn ) est
une suite géométrique dont on 1. (a) Démontre que deux suites
précisera le premier terme et la adjacentes sont convergentes et
raison. ont même limite
1
pas à Q
(b) Un =
n
X
k=1
1
k+n
et Un =
2n
X1
k
k=1
.P Exercice 60 Corrigé
k=1
k 2 (1 + k)2
k=1 3. u0 = a > 0, v0 = b > a et
Vn = Un + 3n1 2 un+1 = un +v 2
2 , vn+1 = 1 + 1
n
un vn
1. Soit x ∈ R tel que |x| < 1 et ( un )n≥1 Vérifier les relations de comparaison
une suite réelle définie par suivantes et donner
les limites
n ln n √1
X xk 1. n =◦ n
un =
k n2 ln n 1
k=1 2. 2n = ◦ n4
(a) Montre que ∀m ≥ 1, 10n 3 −n
3. n! = ◦
|un+m − un | ≤ |x|
n+1
√2
1−|x|
4. 10n = ( 4 n! n
3)
(b) Montre que ( un )n≥1 est une suite 2 n 3
de Cauchy.Cette suite converge 5. n2 2n = ◦ 56
√
6. (ln n)4 n = ◦ n2 ln(ln n)
t-elle ?
1
Exercice 1 Enoncé Exercice 3 Enoncé
√
⇒ x = r2 − 2r y + y
√ 2
⇒ y = y+r2r−x
√ Exercice 4 Enoncé
(absurde car y est irrationnel)
Exercice 2 Enoncé
On considère dans R l’ensemble
Montrons qu’il existe un élément de A
strictement positif. n+m
D’après le théorème de la caractérisation A={ , n, m ∈, N? }
n + 3m
de la borne supérieure, on a :
= sup(A) ⇐⇒
M - 1 majore A.
n+m
∀ x ∈ A, x ≤ M - ∀n, m ∈ N? , 0≤ n+3m ; donc 0 minore A.
∀ > 0, ∃x ∈ A/ M − < x ≤ M -Vérifions si A admet un plus grand
En prenant = M on a : M − M < x ≤ M élément.
0 < x ≤ M ⇐⇒ x > 0. D’où il existe un Supposons que A admet un plus grand
élément de A strictement positif. élément.
1
2 qui plus plus est élément de
1. (a) Justifions que B est majoré. A est
une partie non vide et bornée de
R
.P B)
A.Ainsi, inf A = minA = 2.A n’admet
pas de borne supérieure.
B =] −
√ √
2, 2[. 0 ∈√B donc B est √
.N
Soit (x, y) ∈ A2 .On a :
( (
non vide. inf B = − 2 et sup B = 2
inf A ≤ x ≤ sup A inf A ≤ x ≤ sup A
inf A ≤ y ≤ sup A
=⇒
− sup A ≤ −y ≤ − inf A maxB et minB n’existent pas.
=⇒ inf A − sup A ≤ x − y ≤ sup A − inf A
=⇒ −(sup A − inf A) ≤ x − y ≤ sup A − inf A
C) ∀n ∈ N∗ , n1 ≤ 1 ∈ C donc
H
=⇒ |x − y| ≤ sup A − inf A
maxC = sup C = 1
∀nN∗ , 0 ≤ n1 donc 0 minore C.
Par suite sup A − inf A est un majorant de B
(b) Montrons que δ(B) = sup A − inf A
B est une partie non vide et majoré de R, d’où l’existence de sup B
Soit ε > 0 donné. D’après la propriété
V.
Soit ε > 0
ε
x ∈ A Alors sup A − < x ≤ sup A (1)
2
(2)
ε
y ∈ A alors inf A ≤ y < inf A +
2
ε
2
ie − inf A − < −y ≤ − inf A
d’Archimède pour la loi +,
∃n0 ∈ N∗ /n0 ε > 1 donc
(1) + (2) donne sup A − inf A − ε < x − y ≤ sup A − inf A soit
sup A − inf A − ε < |x − y| ≤ sup A − inf A
sup A − inf A est donc le plus petit des majorants de B. Il est la borne
supérieure de B.
∃n0 ∈ N∗ /0 ≤ n10 < ε donc inf C = 0
2. (a) Prouvons que E possède un plus Or 0 ∈ / C donc C n’admet pas de
grand élément et que E est minimum
minoré n o D) 0 = 11 − 11 ∈ D Donc D 6= ∅.
E = mα 1
+ nβ 1
; n, m ∈ N∗ ∀n, p ∈ N∗ , n1 > 0 et p1 ≤ 1 ie − p1 ≥ −1
1 1
α + β ∈E (1) d’où n1 − p1 > −1 donc -1 minore D
∀m, n ∈ N∗ , on a : (1).
1 1 1 1
mα + nβ ≤ α + β D’après la conséquence de l’axiome
1 1
α + β majore donc E (2) d’Archimède, ∀ε > 0, ∃n ∈ N∗ / n1 < ε .
De (1) et (2) E admet un plus Or n1 < ε ⇐⇒ n1 − 1 < −1 + ε
grand élément qui est α1 + β1 On sait que pour p = 1, p1 = 1.D’où
Par ailleurs ∀m, n ∈ N∗ , on a : ∀ε > 0, ∃n ∈ N∗ , p = 1/ n1 − p1 < −1 + ε
1 1
0 ≤ mα + nβ . Donc E est minoré (2)
1
E) ∀n, m ∈ N∗ , on a : 0 < nm+1 n
< 1. 0 et G2 .On montre par absurde qu’il est le
1 sont donc respectivement minorant
et majorant de E.
• Montrons par absurde que 1 est la
.P plus petit des majorants donc
sup G2 = a.
Conclusion On a : a < a + 2b donc
.N
borne supérieure de E.Soit b ∈ R+ un sup G = a + 2b de plus a + 2b ∈ G donc
majorant de E plus petit que 1.ie maxG = a + 2b
∀n, m ∈ N∗ nm+1n
<b<1 • minorant
H
1
f(x) ≥ x > f(b) absurde car x ≤ b et f est
- Vérifions si max(a, b) ≤ sup(A ∪ B)
∀x ∈ A, x ∈ A ∪ B et donc x ≤ sup(A ∪ B)
et par suite sup(A) ≤ sup(A ∪ B).
.P
croissante. (b)
De (a) et (b), on conclut que f(b) = b.
Exercice 9 Enoncé
.N
De même sup(B) ≤ sup(A ∪ B). D’où
max(a, b) ≤ sup(A ∪ B). On a :
Soit f : R → R une application croissante
max(a, b) ≤ sup(A ∪ B)
et A ⊂ R une partie non vide et majorée.
H
sup(A ∪ B) ≤ max(a, b)
Montrons que sup(f (A)) ≤ f (sup A)
D’où sup(A ∪ B) = max(a, b). A ⊂ R, A 6= φ et A est majoré, donc
V.
1
⇒ 2|x| ≤ M1 + M2 Soit a ∈ A et b ∈ B.
⇒ |x| ≤ 12 (M1 + M2 )
⇒ A ∩ C est bornée.
.P
Par définition, inf A ≤ a et inf B ≤ b soit
inf A + inf B ≤ a + b donc A+B est minoré
et non vide, d’où
.N
* sup(inf A, inf C) ≤ inf(A ∩ C) inf A + inf B ≤ inf(A + B). (1)
A et C sont non vides et bornées alors * Montrons que
inf A et inf C existent. De plus A ∩ C est inf(A + B) ≤ (inf A; inf B).
bornée alors inf(A ∩ C) existe. Soit a ∈ A et b ∈ B.
H
Soit x ∈ A ∩ C a = (a + b) − b. Comme a + b ∈ A + B on
x ∈ A ∩ C ⇐⇒ x ∈ A et x ∈ C et donc a : inf(A + B) ≤ a + b.
V.
1
=⇒ x ≤ max {sup A, sup B} supérieure
Donc max {sup A, sup B} est un
majorant de A ∪ B (2)
De (1) et (2), A ∪ B possède une
.P
A 6= ∅ donc λA 6= ∅ λ ∈ R∗+ (1)
Soit x ∈ λA
.N
x ∈ λA =⇒ ∃a ∈ A/x = λa
borne supérieure. =⇒ x ≤ λ sup A car λ > 0 et a ≤ s
Retrouvons cette borne supérieure
max {sup A, sup B} est un majorant Donc λ sup A est un majorant de λA
H
de A ∪ B donc (2)
sup(A ∪ B) ≤ max {sup A, sup B}. De (1) et (2) sup(λA) existent
V.
1
par (γn )n définie par (γn )n = tn − 6
Exercice 13 Enoncé
1
Soit Pn l’assertion ”αn+1 < αn ”.
- (α1 ) = g(α0 ) = 0, 72 = 0, 49,
0, 49 < 0, 7 donc (α1 ) < (α0 ). La
proposition est vraie pour n = 0. (1)
.P un > 0 ⇒ u2n > 0
.N
- Soit n ∈ N. Supposons l’assertion
⇒ u2n + u1n > 0 car 1
>0
vraie jusqu’à l’ordre n et montrons un
⇒ un+1 > 0
qu’elle l’est à l’ordre n + 1.
H
αn < αn−1 ⇒ (αn )2 < (αn−1 )2 suite tous les termes un sont bien
⇒ αn+1 < αn définis.
donc la proposition est vraie à l’ordre
n + 1. (2)
3. Montrons √ par 1récurrence que :
De (1) et (2), on conclut que la suite
|un − 2| < 2n+1 √ √
(αn )n est décroissante.
*√Pour n = 0, |u0 − 2| = √ |1 − 2| =
3. Déduisons que (αn ) converge puis 1
2 − 1 et 20+1 1 1
déterminons sa limite. √ = 2 .1 On a : 2 − 1 < 2
donc |u0 − 2| < 2 . La proposition
0 < αn < 1 et αn+1 < αn ∀n ∈ N donc est vraie au rang n = 0.
(αn )n converge vers 0 ; lim αn = 0. * Soit k un entier naturel quelconque
n→+∞
fixé. Supposons la proposition vraie
Exercice 15 Enoncé jusqu’à l’ordre √
n ( ie
1
∀k ≤ n, |uk − 2| ≤ 2k+1 ) et
1. Déterminons u1 , u2 et u3 . montrons qu’elle l’est aussi à l’ordre
u1 = u20 + u10 = 12 + 1 = 23 n+1.
1
donc la proposition est vraie à l’ordre
n + 1. D’où le résultat.
√
4. Déduisons-en que 2 est la limite
.P 3. Trouvons une suite réelle admettant
de limite mais qui n’est pas une suite
de Cauchy.
Soit la suite (un ) = 5n
.N
d’une suite de √ nombres rationnels.
On a : |un − 2| ≤ 2n+1 1 lim 5n = +∞ et ∀n ∈ N, un ≥ 1
n→+∞
1 donc (un ) est non bornée. D’où elle
lim n+1 = 0 ⇒ ∀ > 0, ∃N ∈
n→+∞ 2 n’est pas de Cauchy.
H
1
N, ∀n > N, | n+1 < 4. Montrons que ∀n ∈ N, 2n ≥ n.
2
Soit √ > 0, ∃N ∈ N, ∀n > N√tel que Soit la fonction
V.
|un − 2| ≤ 2n+1 1
< . D’où 2 est la f (n) = 2n − n = enln2 − n. Étudions
limite d’une suite de nombres cette fonction.
rationnels. Df = [0; +∞[
f (n) = enln2 − n donc f 0 (n) =
Exercice 16 Enoncé ln2enln2 − 1 or ∀n ≥ 0 alors f est
croissante sur [0; +∞[.
lim lim enln2
1. Montrons que toute suite de Cauchy n→+∞ f (n) = n→+∞ n( 2 − 1) = +∞
d’éléments de N est stationnaire. et f (0) = 1
Soit (xn ) une suite de Cauchy à Donc ∀n ≥ 0, f (n) ≥ 0 ⇒ 2n ≥ n.
valeurs dans N. D’où ∀n ∈ N, 2n ≥ n.
(xn ) est une suite de Cauchy, donc Exercice 17 Enoncé
∗
∀ > 0, ∃N ∈ N , ∀n > N, ∀m > N ,
|xn − xm | < . ∀n ∈ N, vn = 31n et wn = 2n
Il revient à montrer que Démontrons que :
∀n > N, ∀m > N, |xn − xm | = 0 - lim vn
n→+∞
1
2G3 G2 + G3 A + G3 B = 0
Conclusion :
lim vn = 0
n→+∞
.P G3 ( 21 7
8 ; 8)
−−−→ 3 1 −−−→ 9 3
G1 G2 ( 4 ; 4 ); G1 G3 ( 8 ; 8 ). On a :
−−−→ 3 −−−→
G1 G3 = 2 G1 G2 alors G1 , G2 et G3
.N
.
− lim wn = +∞ sont alignés.
n→+∞
2. Montrons que pour tout n ∈ N, Gn+1
lim wn = +∞ ⇐⇒ ∀M ∈ R∗+ , ∃N ∈
n’est pas l’image de Gn par
H
n→+∞
N, ∀n > N, |wn | > M l’homothétie de centre I et de rapport
Ainsi |wn > M ⇐⇒ 2n > M En 2.
V.
1
1. On suppose qu’il existe une suite sn = gn + hn est stationnaire.
extraite de (un ) qui diverge.
Montrons que (un ) diverge.
Il s’agit de montrer que (un ) n’est pas
.P sn+1 = gn+1 + hn+1
= 2gn +3hn +3gn +2hn
.N
5
majorée. = 5gn +5hn
5
Supposons que (un )n∈N est majorée sn+1 = gn + hn = sn ∀n ∈ N
c’est-à-dire
donc (sn ) est une suite stationnaire.
H
∃M ∈ R, ∃n0 ∈ N, ∀n ≥ n0 , un ≤ M
-* les deux suites convergent vers la
alors pour toute suite (ϕk ) extraite de
même limite.
(un ), on a : uϕ(k) ≤ M absurde car il −1
V.
1
Soient a, b ∈ R∗+ 1 1
A={
1 1
+ , m, n ∈ N∗ }
ma nb
.P
d’où inf A = 0.
0 ≤ na
na + nb ∈ A
1 1
+ nb <ε
.N
1. Prouvons que A possède un grand Exercice 28 Enoncé
élément et que A est minoré.
Posons M = a1 + 1b 1. Prouvons l’inégalité de
H
1 1
x ∈ A alors ∃ m, n ∈ N/ x = ma + nb - Soit (y1 , y2 , ..., yn ) ∈ Rn
1 1 1 1
n ≤ 1 et m ≤ 1 or b > 0 et a > X n Xn n
X
2
0 alors on a : ( x i yi ) ≤ ( xi yi )2
1 1 1 1 i=1 i=1 i=1
ma ≤ a et nb ≤ b donc Preuve :
1 1 1 1 1 1
ma + nb ≤ a + b soit x ≤ a + b . Soit ϕ : t 7→ ni=1 (xi + tyi )2
P
De plus a1 + 1b ∈ A donc A admet un n
plus grand élément qui est a1 + 1b .
X
ϕ(t) = (x2i + 2xi yi t + t2 yi2 )
Soit x ∈ A. i=1
n n n
∃m, n ∈ N∗ / x = ma 1 1
+ nb > X X X
1 1
0 car ma > 0 et nb > 0. = ( yi2 )t2 +2 xi yi t + x2i
i=1 i=1 i=1
0 est un minorant de A, donc A est
n
minoré. X
-Si yi 6= 0 alors ϕ(t) est un
2. En utilisant la propriété d’Archimède, i=1
prouvons que A admet 0 pour borne polynôme de degré 2.
inférieure. ∀t ∈ R, ϕ(t) ≥ 0 ⇒ ∆0 ≤ 0
1
i=1 i=1 i=1 i=1
D’après l’inégalité de Cauchy on
a:(
Xn
i=1
2
xi yi ) ≤
X n
xi2
n
X
i=1
yi2
i=1
.P n
X
i=1
2
(xi + yi ) ≤ (
v
u n
u
t
i=1
X
2
v
u n
uX 2
xi + t
i=1
yi2 )
.N
v v v
Pour yi = 1 on a : u n
uX
u n
uX
u n
uX
n n n
X
2
X
2
X d’où t (xi + yi )2 ≤ t x2 + t i
( xi ) ≤ xi 1 i=1 i=1 i=
i=1 i=1 i=1
H
n
X Exercice 29 Enoncé
or 1 = n donc
i=1
n n 1. Définition d’une suite de Cauchy
V.
X X
2
( xi ) ≤ n( x2i ) ∀ > 0, ∃n, m > N/ |xn − xm | ≤ .
i=1 i=1
2. Prouvons que pour tout entiers
(b) v v v naturels non nuls m et n tel que m¿n,
u n u n u n
uX uX uX on a
t (xi + yi )2 ≤ t x2i + t yi2
1
i=1 i=1 i=1 |xm − xn | ≤ n+1
n n n n
sin(2k 2 −6k+1)
X X X X
2 2
y|xi2m − xn | = | m
P
(xi + yi ) = xi + 2( x i yi ) + k=1
i=1 i=1 i=1 i=1
Pn sin(2kk(k+1)2
−6k+1)
n n n − k=1 k(k+1) |
2
sin(2k −6k+1)
X X X m
(xi + yi )2 | ≤ | x2i | + 2|(
P
| xi yi )| ≤ n+1 | k(k+1) |
Pm 1
i=1 i=1 i=1 ≤ | k(k+1) |
n Pn+1
m 1 1 1 1
≤ n+1 |( k − k+1 | = n+1 −
X
+| yi2 | m+
1
i=1 ≤ n+1
n n n
xi yi )| 3. Déduisons que la suite (xn ) est de
X X X
2 2
(xi + yi ) ≤ xi + 2|(
i=1 i=1 i=1 Cauchy dans R.
La suite (xn ) est bien de Cauchy dans (−1)2n+3 a2n+2 + (−1)2n+4 a2n+3
R. vn+1 − vn =
a2n+3 − a2n+2
(an )n≥1 étant décroissante donc on a :
a2n+3 ≤ a2n+2 , ∀n ≥ 1 donc
Exercice 30 Enoncé vn+1 − vn = a2n+3 − a2n+2 ≤ 0
soitvn+1 ≤ vn , ∀n ≥ 1. Par conséquent
(vn )n≥1 est décroissante.
1
1. Prouvons que (un ) est croissante et
que (vn ) est décroissante.
*(un )n≥1
.P
2. Écrivons la relation entre
un , vn et a2n+1 .
Soit n ≥ 1.
.N
2n+1
X
vn = S2n+1 = (−1)k+1 ak
un+1 − un = k=1
2n
S2(n+1) − S2n =
H
X
2n+2 2n
= (−1)k+1 + (−1)2n+2 a2n+1
X X
k+1
(−1) ak − (−1)k+1 ak = k=1
vn = un + a2n+1
V.
k=1 k=1
2n
X Prouvons que un ≤ vn pour tout
(−1)k+1 ak + (−1)2n+2 a2n+1 +
n ≥ 1.
k=1
2n
X Soit n ≥ 1.
2n+3
(−1) a2n+2 − (−1)k+1 ak = On a : vn = un + a2n+1 donc
k=1 vn − un = a2n+1 . Par hypothèse, la
(−1)2n+2 a2n+1 + (−1)2n+3 a2n+2 suite (an )n≥1 est positive donc
un+1 − un = a2n+1 ≥ 0 soit vn − un ≥ 0. D’où
a2n+1 − a2n+2 un ≤ vn .
3. Déduisons que la suite (un ) est
Comme la suite (an )n≥1 est majorée.
décroissante donc on a : De ce qui précède, un ≤ vn , ∀n ≥ 1.
∀n ≥ 1, an+1 ≤ an , en particulier Alors par transitivité un ≤ v1 , ∀n ≥ 1.
a2n+2 ≤ a2n+1 donc Ainsi la suite (un )n≥1 est majorée.
a2n+1 − a2n+2 ≥ 0, ∀n ≥ 1. Ainsi Conclusion : (un )n≥1 est croissante et
(un )n≥1 est croissante. majorée donc elle est convergente.
1
conséquent (un )n≥1 et (vn )n≥1 f [(q + 1)x] = (q + 1)f (x)
convergent vers la même limite a.
un = S2n et vn = S2n+1 ∀n ≥ 1
(Sn )n≥1 = (S2n )n≥1 + (S2n+1 )n≥0
.P donc ∀x ∈ R, ∀q ∈ N∗ ; f (qx) = qf (x).
.N
f (1) = f (q × 1q ) = qf ( 1q ) or f (1) = α
(Sn )n≥1 = (un )n≥1 + (vn )n≥0
donc qf ( 1q ) = α.
De plus les suites (un )n≥1 et (vn )n≥0
sont deux sous-suites de la suite Déduisons f ( 1q ) en fonction de q et de
α et f ( pq ) en fonction de p, q et α.
H
Exercice 31 Enoncé
f ( pq ) = f (p × 1q )
= pf ( 1q ) si p ∈ N∗
f :R→R = p αq
∀(x, y) ∈ R, f (x + y) = f (x) + f (y) p
f(q) = α pq
1. Montrons que f (0) = 0.
f (x) = f (x + 0) = f (x) + f (0) donc Si p = 0, f ( pq ) = f (0) = 0 et α pq = 0
f (0) = f (x) − f (x) = 0 alors f ( pq ) = α pq .
Montrons que Donc ∀p ∈ N, q ∈ N∗ , f ( pq ) = α pq
∀x ∈ R, f (−x) = −f (x).
f (0) = f (x − x) = f (x) + f (−x) ; or 3. Justifions que
f (0) = 0 donc f (x) = −f (x). f ( pq ) = α pq , ∀(p, q) ∈ Z × N∗ .
2. Déterminons qf ( 1q ) en fonction de α. f ( pq ) = f (p × 1q )
Soit q ∈ N∗ . -Si p ∈ Z+ , f ( pq ) = α pq d’après la
f (1) = f ( qq ) = f (q × 1q ) question précédente.
1−sin2 x
4. Déduisons, justification à l’appui que = √cosx2 x
cos
∀x ∈ R, f (x) = αx.
ψ 0 (x) = cos
cos x
x car x ∈] −π π
2 ; 2[
D’après la question précédente,
∀x ∈] −π ; π
[, ψ 0 (x) = 1
∀p ∈ Z, ∀q ∈ N∗ , f ( pq ) = α pq . 2 2
p 3. Déduisons une expression simplifiée
q ∈ Q ; sachant que Q est dense dans
R et que f est continue sur R alors on de ψ(x) d’après la question
a : f (x) = αx, x ∈ R. précédente.
1
ψ 0 (x) = 1∀x ∈] −π π
2 ; 2 [ donc
5. Déterminons g(x) en fonction de x et
λ, ∀x ∈ R.
f (x) = ln g(x) ⇐⇒ g(x) = ef (x)
.P ψ(x) = x + c, c ∈ R
ψ(0) = 0 ⇒ c = 0 donc
∀x ∈] −π π
2 ; 2 [, ψ(x) = x
.N
⇐⇒ g(x) = eαx 4. Calculons
Z 2 Z 2
g(1) = eα = λ 1 1
√ ds = lim− √ ds.
alors g(x) = λx 1 2s − s2 t→2 1 2s − s2
H
Z 2
Exercice 32 Enoncé 1
√ ds = lim−
1 2s − s2 t→2
V.
= lim− F (t)
Z t t→2
1 = lim F (1 + sin x)
F (t) = √ x→ π2 −
1 2s − s2
= lim ψ(x)
1. Déterminons F’(t) pour 0 < t < 2. x→ π2 −
1
La fonction g : s 7→ √2s−s 2
est Z 2
continue sur ]0; 2[ et F (1) = 0. Donc 1 π
donc √ ds = .
F est la primitive de g qui s’annule en 1 2s − s2 2
1. Exercice 33 Enoncé
F est dérivable sur ]0; 2[.
Soit H une primitive de g. 1. Calculons arcsin(sin( 3π 4 ) et
F (t) = [H(s)]t1 = H(t) − H(1) 2009π
arccos(cos( 3 )).
F 0 (t) = H 0 (t) orH 0 (t) = g(t) donc ∀x ∈ [ −π π
2 ; 2 ], arcsin(sinx) = x
F 0 (t) = √2t−t
1
. sin( 3π π π
4 ) = sin(π − 4 ) = sin 4
2
1
2 ; 2 ], cos y = 1 − sin y or
x ∈ [−1; 1] donc arcsin(x) ∈ [ −π
alors cos2 (arcsin x) =
1 − sin2 (arcsin x) = 1 − x2 car
−π
2 ; 2 ] .P ⇐⇒ x = 0 ou
x = 1 ou x =
Soit S l’ensemble des solutions de
.N
x ∈ [−1; 1] or arcsin x ∈ [ −π −π
2 ; 2 ] donc l’équation.
cos(arcsin x) ≥ √ 0. D’où S = {−1; 0; 1}
cos(arcsin x) = 1 − x2 . 4. Montrons que
-sin(arccos x)
H
x ∈ [−1, 1] donc arccos x ∈ [0; π]. continue et dérivable sur ]-1 ; 1[.
Alors ∀x ∈] − 1; 1[,
sin2 (arccos x) = 1 − cos2 (arccos x) =
g 0 (x) = arcsin0 (x) + arccos0 (x)
sin2 (arccos x) = 1 − x2 car x ∈ 1 1
= √1−x − √1−x = 0. Donc g(x) est
[−1; 1] or arccos x ∈ [0; π] ; 2 2
1
− sin(arcsin(2x − 1))cos(2 arcsin x) dérivable sur ]0; +∞[ en tant que
√ √
=
×
−
2 sin(arcsin x) cos(arcsin x)
cos(arcsin(2x − 1))
(1 − 2 sin2 (arcsin
√ √
√
x))
.P
sin(arcsin(2x −
fonction racine carrée.
∀x ∈]0; +∞[, 1 + x 6= 0, donc la
1))
fonction 1
x 7→ 1+x est dérivable sur
.N
p
= 2 x( 1 − x)( 1 − (2x − 1)2 ) ]0; +∞[ en tant que fonction
− (1√− 2x)(2x −√1) rationnelle. √
= (2 x − x2 )(2 x − x2 ) + (2x − 1)2 Donc la fonction x 7→ 2 x est
1+x
H
√ √
d’où le résultat. 2 x
1+x = 1 ⇐⇒ 2 x = 1 + x ∀x > 0
⇐⇒ 4x = (1 − x)2
⇐⇒ (x − 1)2 = 0
Exercice 34 Enoncé
⇐⇒ x≥0 x−1=0
⇐⇒ x=0
√
2 x
∀x ∈]0; 1[∪]1; +∞[, | 1+x | < 1 donc la
√ √
2 x
2 x fonction x 7→ arcsin( 1+x ) est
f (x) = arcsin( )
1+x dérivable sur chacun des intervalles
]0 ; 1[ et ]1; +∞[.
1. Donnons le domaine de définition Df
Dérivées de f
de la fonction f. 0
∀x ∈]0; 1[∪]1; +∞[, f 0 (x) = √ u (x) 2
Df = √
{x ∈ R/ x ≥ 0, 1 + x 6= √
1−[u(x)]
2 x 2 x
0; | 1+x | ≤ 1} avec u(x) = 1+x .
•x ≥ 0 ⇐⇒ x ∈ [0; +∞[ u est dérivable sur ]0 ; 1[ et sur
•∀x ∈ [0; +∞[, 1 + x 6= 0 ]1; +∞[, on a :
1
En conclusion :
√
3. φ(x) = arctan( x) .P ∀x ∈]0; 1], f (x) = 2φ(x) et
∀x ∈]1; +∞[, f (x) = −2φ(x) + π.
ii. Déduisons-en que si ∆ = f (x)−f (1)
.N
x−1
on a :
2(φ(x)− π4
i. Donnons l’expression de f(x) en * (x ≤ 1) ⇒ ∆ = tan2 [φ(x)]−1
fonctionZ de φ(x). Si x ≤ 1 alors
H
x 2φ(x)− π2
f (x) = f 0 (t)dt ∆ = f (x)−f
x−1
(1)
= √
( x)2 −1
0 2(φ(x)− π )
∆ = tan2 (arctan(√4x))−1 car
-Si x ∈]0; 1[,
V.
∀x ∈ R, tan(arctan(x)) = x.
2(φ(x)− π4
D’où (x ≤ 1) ⇒ ∆ = tan2 [φ(x)]−1
0 1 * x > 1 ⇒ ∆ = − tan2 [φ(x)]−1
4 2(φ(x)− π )
∆=
f (t) = √
t(1 + t) f (x)−f (1) −2φ(x)+π− π2 −2(φ(x)− π4 )
Z x x−1 = x−1 = tan2 [φ(x)]−1
1
f (x) = √ dt D’où x > 1 ⇒ ∆ =
2(φ(x)− π4 )
− tan2 [φ(x)]−1 .
0 t(1 + t)
Z x 1
√ iii. Montrons que :
2 t
= 2× dt tan φ − 1
0 1+t limπ =2
Z x √ 1 φ→ 4 φ − π4
2 t
=2 dt Posons v(φ) = tan(φ).
0 1+t
√ Dv =] −π π
2 ; 2[
= 2[arctan( t]x0
√ v est dérivable sur ] −π π
2 ; 2 [ et
= 2[arctan x − arctan 0] ∀φ ∈] −π π 0 1
2 ; 2 [, v (φ) = cos2 (φ) .
= 2φ(x) − 2 arctan 0 tanφ − tan π4
tanφ − 1
f (x) = 2φ(x) lim = limπ [ ] = ta
φ→ π4 φ − π4 φ→ 4 φ − π4
1
π - sur ]1; +∞[
comme lim φ(x) = φ(1) =
x→1<
lim
φ→ π4
tanφ − 1
=2
4 .P En effet,
−1
√
∀x ∈]1; +∞[, 1 + x > 0, x > 0 donc
∀x ∈]1; ∞[, f 0 (x) = √x(1+x) < 0. Ainsi
.N
φ − π4
f est strictement décroissante sur
d’après la question précédente. ]1; +∞[.
lim tanφ(x) − 1 lim 2 - Limites de f aux bornes de Df
H
x→1< = 2 et φ→ π =1
φ(1) − π4 4 tanφ + 1
. lim = f (0) = 0
x→0>
V.
f (x) − f (1) 1
Donc lim = ∈R √
x→1< x−1 2 2 x
Ainsi f est dérivable à gauche en lim f (x) = lim [arcsin( )] = 0
x→+∞ x→+∞ 1+x
son point d’abscisse x0 = 1 et a
pour nombre dérivé fg0 (1) = 12 . - Tableau de variation de f
-Dérivabilité à droite en x0 = 1 - Traçons le graphe de f .
f (x) − f (1) Étude asymptotique
Calculons lim . lim f (x) = 0 donc la droite
x→1> x−1 x→+∞
−2(φ(x) − d’équation y = 0 est asymptote à la
π
f (x) − f (1) 4)
lim = lim [ ]
x→1> x−1 x→1> tan2 φ(x) − 1 courbe représentative de la fonction
f.
−2 φ(1) − π4 −1-Démi-tangentes :
= lim [ − ]= ∈R
x→1> tanφ(x) + 1 tanφ(x) − 1 2 * A gauche en x0 = 1
Donc f est dérivable à droite en
y = fg0 (1)(x − 1) + f (1) = 21 x +
son point d’abscisse x0 = 1 et a
(Tg ) :
pour nombre dérivé fd0 (1) = −1
2 . x ≤1
1
Donc lim x = +∞ x ∈ [−1; 1].
x→0>
0
∀x ∈ [0; 1[, ψ (x) = √
Exercice 35 Enoncé 1 − x2
On écrit le tableau de variation de ψ et on
V.
1
∀x ∈ [ √ ; √ ], arcsin(2x 1 − x2 ) = 2 arcsinθ x∈] −π ; π [ et on a bien le résultat.
2 2
Soit x ∈ [ √−1 √1
; 2 ], posons
2 √
y = arcsin(2x 1 − x2 ).
.P2 2
Exercice 36 Enoncé
.N
1. Définissons les fonctions
∃!θ ∈ [ −π ;
4 4
π
] tel
√ que x = sin θ
hyperboliques sh et ch.
Alors arcsin(2x 1 − x2 ) = 2 sin θ|cosθ| =
2 sin θ cos θ = sin 2θ sh : R → R
−x
H
x
or comme 2θ ∈ [− π2 ; π2 ], donc y = x 7→ sh = e −e 2
arcsin(sin(2θ)) = 2θ = 2 arcsin x. ch : R → R
x −x
-w(x) = arcsin( √xx2 +1 ). x 7→ ch = e +e
V.
2
Posons g(x) = √xx2 +1 . 2. Simplifions sur leur domaine de
g est dérivable sur R et définition les expressions suivantes :
1
∀x ∈ R, g 0 (x) = √ a) ch(argsh(x))
(x2 + 1) x2 + 1 Soit x ∈ R. Comme ch est
D’après le tableau de variation de g, g est strictement ppositive sur
à valeurs dans ]-1 ; 1[. Comme la fonction R, ch(x) = 1 + sh2 (x) et :
arcsin est définie et dérivable sur ]-1 ; 1[, ch(argsh(x))
p =
alors w est définie et dérivable sur R et 1 + sh2 (argsh(x))
√
1 1 = 1 + x2
∀x ∈ R, w0 (x) = q ×g 0 (x) = 2
1− x
2 x +1 b) th(argsh(x))
x2 +1
Soit x ∈ R. Comme th(x) = sh(x)
ch(x) ,
= arctan0 (x) alors on a :
Par conséquent, ∃C ∈ R tel que sh(argsh(x)) x
th(argsh(x)) = =√
f (x) = arctan x + C. ch(argsh(x)) 1+x
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c) sh(2argsh(x)) x 7→ sh(x) − x est continue et
Soit x ∈ R. En utilisant les dérivable sur R.
x −x
formules d’addition, on a : -∀x ∈ R, f 0 (x) = e +e
2 −1
0
- f (x) = 0 ⇐⇒ x = 0
sh(2argsh(x)) = 2sh(argsh(x))ch(argsh(x))
∀x ∈ R, f 0 (x) ≥ 0 donc est croissante
p sur R. De plus f (0) = 0 et
= 2x 1 + x2
limx→+∞ f (x) = +∞.
d) sh(argch(x)) Alors ∀x ∈ R+ , f (x) ≥ 0 soit
Soit x ∈ [1; +∞[. Comme sh est shx − x ≥ 0 donc shx ≥ x, ∀x ∈ R+ .
positive sur [1; +∞[, alors
4. Montrons que
x2
∀x ∈ ≥ 2.
p
2
sh(x) = ch x − 1 et R, ch(x) 1 +
x2
p Soit g(x) = ch(x) − 2 − 1. Étudions
sh(argch(x)) = ch2 (argch(x)) − 1
p les variations de g.
sh(argch(x)) = x − 12
-Dg = R
1
e) th(argch(x)) − lim g(x) = +∞ et lim g(x) = +∞
Soit x ∈ [1; +∞[.
th(argch(x)) =
sh(argch(x))
=
√
.P x→−∞ x→+∞
2
x
x2 − 1-Les fonctions x 7→ chx et x 7→ 2 sont
.N
ch(argch(x)) x continues et dérivables sur R. Donc
x2
la fonction g(x) = ch(x) − 2 − 1 est
f) ch(argth(x)) continue et dérivable sur R.
x −x
Soit x ∈ R. On sait que : ∀x ∈ R, g 0 (x) = e −e −x=
H
2
2 1
1 − th (x) = ch2 (x) . On en déduit sh(x) − x = f (x)
1 En exploitant la question précédente
que ch(x) = √1−th2 x . Par suite,
V.
ch(argth(x)) = √ 1 on a :
1−th2 (argth(x)) ∀x ∈] − ∞; 0[, g 0 (x) < 0 donc g est
1
= √1−x 2 strictement décroissante sur ] − ∞; 0[.
∀x ∈]0; +∞[, g 0 (x) > 0 donc g est
3. Montrons que ∀x ∈ R+ , sh(x) ≥ x. strictement croissante sur [0; +∞[.
Soit la fonction f (x) = sh(x) − x. g est définie et dérivable sur R et
Étudions les variations de la fonction g(R) = g(] − ∞; +∞[) = [0; +∞[.
f. Donc ∀x ∈ R, g(x) ≥ 0 soit
ex − e−x 2
f (x) = −x ch(x) − x2 − 1 ≥ 0.
2 2
x
e −e −x Ainsi ∀x ∈ R, ch(x) ≥ x2 + 1.
-∀x ∈ R, 2 − x ∈ R donc Df = R
-
Exercice 37 Enoncé
lim f (x) = +∞ et lim f (x) = −∞
x→+∞ x→−∞
1
Soit x un réel et x ≥ 0. Comme variable t = th( x2 ).
1
q
1
π
chx ∈]0; 1[, il existe θ ∈ [0; 2 [ tel que
1
chx = cos θ.
Alors sh(x) = cos2 θ − 1 = tan θ et
.P Si t = th( x2 ), l’équation s’écrit :
5
1 + t2
−4
2t
= 3 ⇐⇒ 4t2 −4t+1 = 0
.N
1−t 2 1−t 2
arctan(sh(x)) = arctan(tan θ) = θ.
D’autre part on a bien : L’unique solution est t = 12 . Alors
1
arccos( ch(x) ) = arccos(cos θ) = θ.
H
x −x x −x
th( x2 ) = 21 ⇐⇒ 2(e 2 − e 2 ) = e 2 + e 2
Par conséquent pour tout
1 ⇐⇒ ex = 3
x ≥ 0, arctan(sh(x)) = arccos( ch(x) ).
⇐⇒ x = ln3
V.
1
Donc
• u0 ≥ 0
• un+1 =
1
2
un +
a
un
≥ 0 car
.Pun+1 −
√
a≤ √
2 a
×
√
(u2n − a)2 (u2n + a)2
4u2n
√ 2
.N
un ≥ 0 et a > 0 (u2n − a)2 1
a
≤ √ × 1+
donc ∀n ∈ N Un ≥ 0 2 a 4 un
(u2n − a)2 1 2
Donc ≤ √ × (2)
2 a 4
H
√
u2n ≥ a ⇔ un ≥ a (u2 − a)2
≤ n√
2 a
V.
√
1
a
5. Si u1 − a ≤ k et pour n ≥ 1
un+1 − un = un + − un montrons que
2 un
√ √
k
u2 + a − 2u2n un − a ≤ 2 a √ 2n−1 : (Pn )
= n 2 a
2un
√
a − u2n • On sait que −
= ≤0 u1 a ≤ k or
√
2un k
k=2 a √ 20
2 a
D’où la suite (un ) est décroissante
donc
3. Déduisons-en que la suite (un )
√ √ √
k
converge vers a u1 − a ≤ 2 a √ 21−1
2 a
4. En utilisant la relation
√ √ P1 est vraie
u2n+1 − a = (un+1 − a)(un+1 + a)
donnons une majoration de • Supposons que Pn est vraie pour
√ √
un+1 − a en fonction de un − a tout n ≥ 1
√ √
k
∀n ∈ N∗ un − a ≤ 2 a √ 2n−1 q!
2 a Or ∀k ∈ N, k! 5! ⇒ N = ∈ N et
p!
comme
1
Exercice 41 Enoncé .P p ∈ Z, M ∈ Z
1
∀q ∈ N∗ , ≤ 1 donc on a
q
.N
N <M <N +1
n n
X 1 X 1 1 N est un entier naturel qui se situe
Soient an = et bn = +
k! k! n.n! entre deux entiers consécutifs : ce qui
k=0 k=0
H
1
En posant y = 1 et x = ε on a : 1 < n0 ε
(
(un )n∈N %
un ≤ v0
(
(vn )n∈N &
On considère les suites (an ) et (bn )
V.
u0 ≤ vn définies par
(vn )n∈N est convergente vers l0 ∈ a0 =1
an+1 = an + 2bn , n ∈ N
R
• Soit wn = vn − un 3
et
wn+1 − wn = vn+1 − un+1 + un − vn
b0 = 12
= vn+1 − vn + un − un+1
an + 3bn
≤ 0 car vn+1 − vn ≤ 0 et an+1 = , n∈N
4
un − un+1 ≤ 0
1. Démontrons que la suite (an − bn )
D’où (wn )n∈N est décroissante est une suite géométrique dont on
Puisque (un )n∈N et (vn )n∈N sont précisera le premier terme et la
adjacentes alors lim wn = 0 raison .
n→+∞
De plus un ≤ vn ⇔ vn − un ≥ 0 1
alors wn ≥ 0 an+1 − bn+1 = (an − bn )
12
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Donc la suite (an − bn ) est une suite
lim tn = t0 = 3a0 + 8b0 = 99
n→+∞
géométrique de premier terme
lim tn = 3l + 8l0 avec
1
a0 − b0 = −11 et de raison . n→+∞
12
lim an = l et lim bn = l0
2. Calculons la limite de la suite
n→+∞ n→+∞
0
l=l
(an − bn ) ?
1 Donc 11l = 99 ⇔ l = 9
< 1 donc lim (an − bn ) = 0 Les deux suites ont pour limites 9.
12 n→+∞
1
n→+∞
an+1 − an ≥ 0, (an )n %
• bn+1 − bn =
an + 3bn
4
− bn =
.P • Si n est impair qn = −1 et
lim qn = −1
n→+∞
Or la limite si elle existe , elle est
.N
1 unique. Donc la suite (qn )n∈N
(an − bn ). Or
4 définie par qn = (−1)n n’admet
∀n N an − bn < 0 donc pas de limite
H
1
k ∈ [[1, n − 1]] k + 1 ≥ 2 et k ≤ n
n
X
k=2
1
k(k − 1)
=
X 1
k−1
−
nX1
k=2
k
n
k=2
.Pdonc k+1
uk+1
uk ≤ 2
1
1
≤ 12 et (1 − nk ) ≤ 1 par suite
.N
n−1 n−1
X 1 X 1 1
= − −
k k n 2. J’en déduire que pour tout
k=1 k=2
1
n−1 n−1 k ∈ [[1, n − 1]] , on a uk ≤ 2k−1
1 1 1
H
X X
=1+ − − Raisonnons par recurrence
k k n (n)
k=2 k=2 Pour k = 1 on a 210 et u1 = n1 = 1,
1
V.
k=1
n Soit f2 (x) = sin x − x + x6
Xn
1 La fonction f2 est définie , continue
=1+ uk or uk ≤ et dérivable sur R en particulier sur
2k−1
k=1 [0, +∞[
n
X 1 ∀x ∈ [0, +∞[ , f20 (x) = cosx − 1 + x2
2
≤1+
2k−1 La fonction f20 est définie , continue
k=1
1 − 21n et dérivable sur R en particulier sur
1
≤1+ R+
1 − 12
≤ 1 + 2(1 −
1
2n
)
.P∀x ∈ R+ ,
f ”2 (x) = − sin x + x = −(sin x − x)
alors f ”2 (x) = −f1 (x) or de ce qui
.N
Remarquons que pour tout
precéde , ∀ x ∈ R+ f1 (x) ≤ 0 donc
1 f ”2 (x) ≥ 0 par suite f20 (x) > 0 ; par
n ∈ N∗ (1 − )<1
2n consequent f2 est décroissante sur
H
R+ , f2 (0) = 0 donc
, par suite (1 + n1 )n < 1 + 2 d’où
(1 + n1 )n < 3
V.
Exercice 46 Enoncé
x3
∀ x ∈ R+ f2 (x) ≥ 0 ⇔ sin x ≥ x −
1. Montrons que pour tout x ≥ 0 , on a : 6
3
3
x − x6 ≤ sin x ≤ x x
⇔x− ≤ sin x
Posons ∀ x ≥ 0 f1 (x) = sin x − x 6
La fonction f1 est définie , continue
et dérivable sur R en particulier sur
[0, +∞[ d’ou de tout ce qui precéde on a bien
∀x ∈ [0, +∞[ , f10 (x) = cos x − 1 pour tout x ≥ 0 , on a bien
3
∀x ∈ [0, +∞[ , cos x ≤ 1 ⇔ x − x6 ≤ sin x ≤ x
cos x − 1 ≤ 0
Donc ∀x ∈ [0, +∞[ , f10 (x) ≤ 0
équivaut á f est décroissante sur 2. Déduisons que la suite un converge
3
[0, +∞[ . On a f1 (0) = 0 , d’ou ∀x ∈ R+ , x − x6 ≤ sin x ≤ x
k k
∀x ∈ [0, +∞[ , f1 (x) ≤ 0 n2 ∈ R+ ; en remplaçant x par n2 on a
1
2n 24n4 2n 1. Prouvons que ln x ≤ x − 1
n + 1 (n + 1)
2n
ona +
1
−
1
24n 4
1
≤ +1≤
2
≤ u n ≤
3
1
+.P 1
2 2n Df = R∗+
Posons f (x) = ln x − x + 1 ,on a
Montrons la croissance de un x −∞ 0 1 +∞
n+1
X k 1−x + | + 0 −
un+1 = sin( )
V.
(n + 1)2 x − 0 + | +
k=1
0
n+1 n f (x) − || + 0 −
X k X k
un+1 − un = sin( )− sin( 2 )
(n + 1)2 n ∀x ∈]0, 1[ f 0 (x) > 0 donc f est
k=1 k=1
X n
k strictement croissante sur ]0, 1[
= sin( ) ∀x ∈]1, +∞ f 0 (x) < 0 donc f est
(n + 1)2
k=1 strictement décroissante sur ]1, +∞[
n
X k 1
− sin( 2 ) + sin( )
n n+1
k=1
n lim f (x) = lim+ (ln x − x + 1)
X k x→0+ x→0
= (sin( ) = −∞
(n + 1)2
k=1
ln x 1
k 1 lim f (x) = lim x( −1+ )
− sin( 2 )) + sin( ) x→+∞ x→+∞ x x
n n+1
= −∞
un est croissante et majorée donc elle
converge
1
pk > 0 donc
.P On a donc a + b ≥ 2 ab
√
et b + c ≥ 2 bc
√
et a + c ≥ 2 ac
.N
qk qk qk qk
ln( )≤ − 1 ⇔ pk ln( ) ≤ pk ( − 1)
pk pk pk pk
n n
X qk X
⇔ pk ln( ) ≤ (qk − pk ) p
H
k=1 k=1
Xn n
X
car pk = qk = 1 3. Déduisons (a + b + c)( a1 + 1b + 1c ) ≥ 9
k=1 k=1
n n
X X 1 1 1
⇔ pk ln qk ≤ pk ln pk (a + b + c)( + + )
a b c
k=1 k=1
1
conséquent R est transitive.
Exercice 49 Enoncé .P Soit x, y ∈ R
Supposons xRy et yRx
On a x = py q et y = rxs avec
.N
Disons si les relations si les relations p, q, r, s ≥ 1
suivantes sont réflexives, symétriques, On obtient xs = yr et xs = ps y sq
antisymétriques ou transitives sur E. Par identification : sq = 1 et 1r = ps
1. Soit (x, y) ∈ Z2 Ainsi p = q = r = s = 1 et x = y.On
H
1
n!
n−2
X
k=0
1
=
n−1
n(n − 1) n(n − 1) n
k=0
=
1
En ramenant la somme à n et en
.P convergent vers la même
limite.On en déduit que la (un )
est convergente et converge vers
cette même limite.
.N
passant à la limite on peut alors 2. Montrons que dans chacun des cas,
n
X k! les suites (un ) et (vn ) sont adjacentes
conclure que lim = 0.En
n!
H
X
aussi,on déduit que k! ∼ n! générales tend vers 0.
k=0
Montrons que e n’est pas
Exercice 57 Enoncé rationnel
On sait que e > 0
1. (a) Preuve du cours Supposons que e est rationnel ie
e = pq avec p ∈ N et q ∈ N∗ .
(b) Vérifions si les suites sont
On a : ∀n ∈, un < e < vn en
adjacentes
particulier
•u2n
uq < e = pq < vq = uq + qq! 1
ie
2n+2 n
X (−1)k X (−1)k qq!uq < pq! < qq!uq + 1
u2(n+1) − u2n = − q
k k X qq!
k=1 k=1 Or Z = qq!uq = ∈ N car
2n+1 k!
(−1) (−1)2n+2 k=0
= + qq!
∈ N et Y = pq! ∈ N
2n + 1 2n + 2 k!
1 Ainsi on a Z < Y < Z + 1 avec
=− <0
(2n + 1)(2n + 2) Y, Z ∈ N.Cela est absurde car il
1
|
m+n
X xk X
k
k=1
m+n
−
n
|x|k
xk
k
|=|
k=1
m+n
m+n
X xk
k
|≤
k=n+1
.P de la dite suite
2. Détermination
∀n ∈ N, | sin( nπ
4 )| ≤ 1
Et 1 + √1n sin( n1 ) tend vers 1 si n
.N
X X
≤ |x|k
k tend vers +∞. Les valeurs
k=n+1 k=n+1
m+n d’adhérences de la suites sont dans
1 − |x|m
X
k n+1
Or |x| = |x| l’intervalle [−1, 1]
H
1 − |x|
k=n+1 On en déduit que la limite inférieure
et 0 ≤ |x| < 1 =⇒ 1 − |x|m ≤ 1 de (un ) est -1 et la suite supérieure
n+1
D’où |un+m − un | ≤ |x|
V.
|x|n+1
0 < |un+m − un | ≤ Exercice 62 Enoncé
1 − |x|
Ainsi ∀ε > 0∃n0 ∈ N∗ /n ≥ n0 =⇒
Exercice 63 Enoncé
|un+m − un | ≤ ε
1
Premier devoir
λA = {λa, a ∈ A}
1
n n! on conclure ?
1. 10 = o( (4/3) n);
2.
3.
3
22n+1+n4
√
ln(2n+√ n )
ln(2n n )
= O(4−n ) ;
∼ √1n .
.P (d) Démontrer que Un = o(Vn )
n
√
n!
3. Justifie que 10 = o (4/3) n
.N
Rattrapage
Exercice 2
Questions de cours
H
dense dans R ?
(a) Justifie que A2 est majorée
2. Quand dit-on qu’une partie V de R est
au voisinage de +∞ ? (b) Prouve que sup(A2 ) = sup(A1 ) −
inf(A1 )
3. Énonce clairement le théorème des
valeurs intermédiaires . 2. Soit α et β deux réels positifs .On
Exercice 1 considère l’ensemble A3 défini par
αm + βn ∗ 2
1. Soit (Un )n∈N et (Vn )n∈N deux suites A3 = , (m, n) ∈ (N )
αβmn
de nombres réels strictement positifs
telles que : (a) Prouve que A3 est minoré et
Un+1 Vn+1 possède un plus grand élément
∃n1 ∈ N/∀n ≥ n1 ≤λ avecλ ∈ [0, 1[
Un Vn (b) En utilisant le théorème d’Ar-
Montrer que (Un ) = o(Vn ) chimède prouve que inf(A3 ) = 0
Année académique 2018-2019
1
suite convergente ? (Justifier votre
Exercice 2Corrigé
1
Un Vn
converge vers l, alors la suite
X
1
n
n
ak
k=1
∗
converge aussi
n∈N
.P Montrer que (Un ) = o(Vn )
2. Application
Soient les suites réelles (Un )n≥2 , (Vn )n≥1
.N
vers l.
et (Wn )n∈N définies respectivement
(b) Montrer que la réciproque est par :
fausse. Un = (ln n)α , Vn = nβ , Wn = an etZn =
H
2. Montrer que si (an )n∈N∗ converge vers n! où α, β et a sont des réels tels que
l1 et (bn )n∈N∗ converge vers l2 alors α > 0, β > 0 et a > 1.
n
V.
X
1
(a) Montrer que Wn = o(Zn )
la suite n ak bn+1−k ∗
converge
k=1
n∈N (b) Calcule
vers l1 l2 . Vn+1
lim
3. Montrer que si (an )n∈N∗ converge vers x→+∞ Vn
X n
l, alors la suite 2n 1 k
C n ak (c) Montrer que :∃ n2 ∈ N/∀n ≥
k=0
∗ n∈N n2 , VVn+1
n
≤ 1+a Wn+1
2a × Wn . Que peut-
converge vers l. on conclure ?
4. On suppose dans cette question que (d) Démontrer que Un = o(Vn )
∗
√
∀n
∈ N , an > 0 et que la suite n n!
3. Justifie que 10 = o (4/3) n
an+1
an converge vers l > 0. Mon-
n∈N
1/n
Exercice 2
trer que la suite an converge
n∈N
vers l. 1. Soit A1 une partie non vide et bornée
de R et A2 = {|x − y| /(x; y) ∈ (A1 )2 }
Rattrapage
(a) Justifie que A2 est majorée
1
n
h(x) = x n! g(x)
.
2. Enoncer clairement la propriété d’Ar-
chimède pour la loi (+) dans R.
3. Formuler un exemple qui prouve que
.P Montrer que pour tout entier naturel
k, h(k) (0) ∈ N.
2. Soit f la fonction définie de [0,1]
.N
Q n’admet pas la propriété de la borne n n
dans R par : f (x) = x (1−x)
n! .
supérieure.
(a) Montrer que ∀k ∈ N et ∀x ∈ [0, 1],
4. Justifier en deux lignes au plus que la on a :
H
Exercice 2 R1 (2k)
fn (y) sin(πy)dy = π2 fn2k (0) −
0R 1 (2k+2)
1
π2 0 fn (y) sin(πy)dy.
Soit a et b deux nombres réels strictements R1
positifs. Les ensembles suivants sont-ils (b) En déduire que 0 fn (y) sin(πy)dy =
n
majorés ? minorés ? Si oui, déterminer leur 2
P (−1)k (
π π (2k)
f 2k)n (0).
borne inférieure , leur borne supérieure et k=0
R1
dire s’il s’agit d’un minimum ou d’un maxi- (c) On pose In := πan 0 fn (x) sin(πx)dx.
mum. En supposant que π 2 =
a ∗ 2
( )
b avec (a, b) ∈ (N ) et
1 ∗ ∗ pgcd(a, b) = 1, justifier que In =
A= √ ; (m, n) ∈ N × N
2 n
m+n n
2 (−b)k an−k f (2k) (0) et que In ∈
P
k=0
et
b
N.
B= (−1)n a + ; n ∈ N∗ . (d) Montrer que 0 < In < πa
n
n n! .
(e) Déduire, en raisonnant par ab-
Exercice 3
surde que π ∈ R − Q.
1
propriétés suivantes : 0
1
f (a) = f (b) =⇒ ∃c ∈
valeurs intermédiaires puis justifier
que l’image d’un intervalle par une
fonction continue est un intervalle.
2. (a) Montrer que toute fonction uni-
.P 0
]a, b[ tel que f (c) = 0
(b) Énoncer clairement le théorème
de Rolle puis en déduire que si g
0
.N
formément continue sur un inter- ne s’annule pas sur ]a, b[ alors il
valle non vide D de R est conti- existe c ∈]a, b[ tel que fg(b)−g(a)
(b)−f (a)
=
0
nue sur D. f (c)
.
H
g 0 (c)
(b) Donner un exemple qui prouve (On pourra appliquer le
que la réciproque de ce résultat théorème de Rolle à la fonction
V.
1
donc pour tout x ∈ A ∪ B ,
⇒ pq < b
Ainsi a < pq < b (4)
De (4), ∃p ∈ Z, q ∈ N∗ , a < pq < b
On a mis la main sur c = pq ∈
.P
max{supA; supB} ≤ sup(A ∪ B) (**)
La relation ≤ étant antisymétrique
alors
.N
sup(A ∪ B) = max{supA; supB}
Q/∀a, b ∈ R, a < c < b
c)A 6= ∅ donc pour tout λ > 0; λA 6=
D’où Q est dense dans R. ∅ (*)
H
a ∈ A ⇒ a ≤ supA
Montrons que supA ≤ supB ⇒ λa ≤ λsupA car λ > 0
A et B sont deux parties non vides et ⇒ x ≤ λsupA
majorées de R. Alors supA et supB
existent. λsupA majore λA (**)
Soit x ∈ A De (*) et (**) sup(λA) existe.
x ∈ A ⇒ x ∈ B car A ⊂ B λsupA est un majorant de λA .
x ∈ A ⇒ x ≤ supB Soit ε > 0 donné par la ca-
Ainsi supB majore A. SupA étant le ractérisation de la borne supérieure ;
plus petit des majorants de A1 , on a ∃a ∈ A, supA − λε < a ≤ λsupA
bien supA ≤ supB ⇒ ∃a ∈ A, λsupA−ε < λa ≤ λsupA
b) A 6= ∅ et B 6= ∅ alors A ∪ B 6= ∅ (1) ⇒ ∃x ∈ λA; λsupA − ε < x ≤
Soit x ∈ A ∪ B 6= ∅ λsupA
A ∪ B 6= ∅ ⇒ x ∈ A ou x ∈ B donc λsupA est bien le plus petit des
Si x ∈ A, x ≤ supA majorants de λA . D’où sup(λA) =
⇒ x ≤ max{supA; supB} λsupA
1
alors maxA2 n’existe pas. ∀n ∈ N∗ , 1 + n5 > 1
Inf A2 et minA2 n’existent pas .
n ∗
*A3 = { mn+1 , (m, n) ∈ N × N }
1 1 1
∗
∀ε > 0, ∃n0 ∈ 1 + n5 , ∀n ∈ N∗
n > n0 ⇒ 1 + n5 < ε + 1
.N
∀m, n ∈ N∗ on a : n ≥ 1 et m ≥ 1
alors 2n ≥ 2 et mn ≥ 1 ⇒ ∀n ∈ N∗ , 1 ≤ 1 + n5 < ε + 1
⇒ 2n − mn ≥ 1 alors 1 est bien le plus grand des mi-
⇒ 2n ≥ mn + 1 norants de A. Ainsi Inf A = 1
H
⇒ mn+1n
≥ 12 1
1 notinA car il n’existe pas d’entier na-
2 minore sans doute A3 et comme
turel non nul n tel que 1 = 1+ n5 . Donc
V.
1
2 ∈ A3 on a donc
minA3 = 21 = inf A3 minA n’existe pas.
7 7 10
∀m, n ∈ N∗ , n1 > 0 et m ≥ 1 alors 3 ∈ B car 3 = −1 + 2×1+1 alors B 6= ∅
1 ∀n ∈ N∗ , −1 + 2n+1 10
≤ 73
n +m≥1
⇒ 1 +m1
≤1 Ainsi maxB = 37 = supB
n ∀n ∈ N∗ , −1 + 2n+1 1
≥ −1
1 majore A3
Ainsi -1 minore B. On démontre par
Raisonnons par l’absurde en suppo- la limite de suite (un )n∈N∗ : un =
10
sant qu’il existe un majorant de A3 −1 + 2n+1 en +∞ que
10
plus petit que 1. Soit M ce majorant −1 ≤ −1 + −1 + 2n+1 <ε−1
∀m, n ∈ N∗ , mn+1n
≤M <1 donc −1 = inf B. −1 ∈/ B donc minB
Ainsi ∀m, n ∈ N∗ , n ≤ M mn + M n’existe pas.
⇒ n(1 − mM ) ≤ M En conclusion
⇒ n ≤ 1−mM M
, n ∈ N∗ (absurde) car SupA4 = max{supA, supB}
d’après l’axiome d’Archimède SupA4 = max{6, 37 }
∃n ∈ N∗ / n > 1−mM M
SupA4 = 6
1
∀n ∈ N, un = u0 × (1)n car (un ) Raisonnons par récurrence sur n
suite géométrique de raison 1. Donc
∀n ∈ N, un = u0
lim un = u0
.P Soit Pn : ϕ(n) ≥ n la proposition.
Pour n = 0
ϕ : N → N donc ∀n ∈ N∀, ϕ(n) ∈ N
.N
n→+∞
b) Démontrons que si q > 1 alors alors ϕ(n) ≥ 0 pour tout n ∈ N. En
lim un = +∞ particulier pour n = 0 , on a bien
n→+∞
∀n ∈ N, un = u0 × q n , q > 1. ϕ(0) ≥ 0, ie P0 est vraie.
H
k=0
n 1) ≥ n + 1
X
= 1 + n(q − 1) + k On1)ak n < n + 1 ⇒ ϕ(n) < ϕ(n + 1) car
Cn (q −
k=2 ϕ est croissante sur N
≥ 1 + n(q − 1) Or par hypothèse de récurrence
ϕ(n) ≥ n.
n
Donc lim q = +∞ Ainsi ϕ(n + 1) ≥ n
n→+∞
Et donc lim u0 q n = +∞ ie lim un = Puisque ϕ prend des valeurs dans N
n→+∞ n→+∞
+∞ alors
c) Démontrons que si |q| < 1 alors ϕ(n + 1) > n ⇒ ϕ(n + 1) ≥ n + 1
lim un = 0 donc Pn+1 est vraie. D’où pour toute
n→+∞ fonction ϕ : N → N croissante ϕ(n) ≥
On sait déjà que pour q > 1, lim q n = n.
n→+∞
+∞
1 Si(vn )n∈N est convergente c’est-à-dire
donc comme |q| < 1 alors |q| >1
lim = l ∈ R alors
1 n→+∞
Ainsi lim |q| = +∞ ∀ε > 0, ∃n0 ∈ N, ∀n ∈ Nn ≥ n0 ⇒
n→+∞
1
également vers 0.
Second devoir
3. f : [a, b] → R, a, b ∈ R et a < b
Supposons que f est continue sur [a, b] g : [a, b → R] et g ∈ C
On veut montrer que f est uni- 1. g ∈ C 1 sur [a, b] alors g est continue et
formément continue sur [a, b] ie ∃ > dérivable et sa dérivée g 0 est continue
0, ∀δ > 0, ∃(x, y) ∈ [a, b]2 tel que sur [a, b]
|x − y| < δ et |f (x) − f (y)| ≥ 0 Avec le théorème de la borne atteinte,
En particulier pour δ = n1 , n ∈ on peut déduire que g 0 est bornée.
N∗ , ∃(xn , yn ) ∈ [a, b]2 tel que |xn − Il existe donc M > 0 tel que ∀x ∈
yn | < n1 et |f (xn ) − f (yn ) ≥ ]a, b[, |g 0 (x)| ≤ M
∀n ∈ N∗ , xn ∈ [a, b] Soit x, y ∈ [a, b] tel que x < y
1
Soit g une fonction holdérienne d’ex-
posant α > 1
∀(x, x0 ) ∈ I, |g(x) − g(x0 )| ≤ M |x −
x0 |α ln x|
.P
Par passage à la limite, lim |2 ln 2 +
≤ M ie +∞ ⊆ M
x→+∞
(Impossible)
.N
Pour x 6= x0 ; 4. Vérifions cependant que g est
g(x)−g(x0 ) holdérienne d’exposant α pour tout
| x−x0 | ≤ M |x − x0 |α−1
Par passage à la limite, α ∈]0, 1[
H
1
n! = √
1. 10n = ◦( 4 n )
(3)
Posons an = 10n et bn = (4/3)
an 10n ×(4/3)n
√
(10×4/3)n
n!
n
( 40 n
)
.P bn
=
√
ln(2n n )
n ln 2 × 2 n
√
n
n n ln 2
√
.N
= √ = √ = √3 =
b n n! n! n! √ √ √
r
2 n
n ln(2n ) + n ln(2 n )
√
( 403 ) =
n n ln 2
n! √ √
h
( 403 )
2 n
i
n ln(2n ) + ( n)2 ln(2)
H
= ◦(n!) et >1 n n ln 2
3 3
an 1
an
est convergente et converge =1+ √
bn n √ bn n
vers 0. D’où 10n = ◦( ( 4 n!
)n
)
3
lim an = 1 car lim √1 =0
3 n→+∞ bn n→+∞ n
2. 2n+1 4
=
(4−n ) D’où an ∼ bn .
2 +n
Année académique 2018-2019
1
Premier devoir I=]a,b[ ,on a b−a ∈ R.
Alors d’après la propriété d’Archimède
Exercice 1Enoncé 1
∃q ∈ N*/ b−a <q
⇒ 1 < qb − qa
Exercice 2Enoncé
⇒ 1 + qa < qb
1. Tout intervalle non vide de R contient Posons p=E(qa)+1 ⇒ p − 1 = E(qa)
un intervalle ]a,b[ aveca < b.Posons on a E(qa) ≤ qa < p.
Posons r= pq avec p ∈ Z et q ∈ N*
Alors r∈ Q. 3. Mq la réciproque est vraie.
D’ou Q est dense dans R. Supposons que un → l ∈ R
2. 11 11 11 2
10 ∈ Q, 1< 10 et ( 10 ) < 2. Alors ∀ > 0 ∃n0 ∈ N ; n > n0 =⇒
Alors 11
10 ∈ A. Donc A 6= ∅ . un − l ≤ 2
|un − l| ≤ 2 =⇒
Supposons que 4 n’est pas un majorant un − l ≥ − 2
de A sn = sup{uk |k ≥ n}. (un ) bornée
donc sn existe. Ainsi ∀ > 0 ;
Exercice 3Enoncé
∃k ∈ N, sn − 2 < uk ≤ sn soit
1
sn − 2 < uk
Second devoir
Problème 1Enoncé
.P n0 on a
uk ≤ sn
. Ainsi pour k ≥ n >
sn − 2 < uk
uk − l ≤ 2
=⇒ sn −l ≤
.N
uk − l ≥ − 2
1. Mq (sn ) et (in ) convergent . De même =⇒
Soit En = {uk |k ≥ n}. En+1 = sn ≥ uk
{uk |k ≥ n + 1}. On a En+1 ⊂ En . sn − l ≥ − 2 ≥ −. Par suite
H
n
En+1 ⊂ En =⇒ inf En+1 ≥ De plus (un ) étant bornée alors in
inf En =⇒ in+1 ≥ in donc (in ) est existe donc ∀ > 0 ;∃k ∈ N, k ≥ n ;
croissante. in ≤ uk
in ≤ uk < in + 2 soit .
(un ) étant bornée alors (in ) et (sn ) uk < in + 2
sont respectivement majorée et mi- Ainsi
pour k ≥ n > n0 on a
norée. D’où elles convergent. in ≤ uk
=⇒ in − l ≤ 2 ≤
lim sn et lim in représentent res- uk − l ≤ 2
n→+∞ n→+∞ =⇒ in −l ≤
pectivement la limite inférieure et in + 2 > uk
la limite supérieure de la suite (un ). De même =⇒ in −
uk − l ≥ − 2
2. Mq pour tout n ∈ N, in ≤ un ≤ sn . l≥ −
En = {uk |k ≥ n} in − l ≤
=⇒ |in − l| ≤ .
∀uk ∈ En ; inf En ≤ uk ≤ sup En alors in − l ≥ −
D’où lim un = lim inf un = l (b).
in ≤ uk ≤ sn or uk ∈ En donc ∀n ∈ N, n
in ≤ un ≤ sn . De (a) et (b) on a donc lim un =
n
Déduisons que si lim sup(un ) = lim sup(un ) = lim inf(un ).
1
∃ N1 ∈ N ∀ n > N1 ; |sn − l| ≤ 12 soit
− 12 ≤ sn − l ≤ 21
∃ n1 ∈ N ; n1 > n sn − 12 < un1 ≤ sn
(Caractérisation de sup). On a
.P 1 X
|wn − l| =
n
1X
n
k=1
n0
ak − l
n
.N
X
1
− 2 ≤ sn − l = ak + ak − nl
=⇒ un1 ≥ l − 1 n
sn − 12 < un1 k=1 k=n0 +1
n0
Pour = 14 , 1 X 1 X n
≤ (ak − l) + (a
∃ N2 ∈ N ∀ n > N2 ; |sn − l| ≤ 14 soit
H
n n
k=1 k=n0 +1
− 14 ≤ sn − l ≤ 41 n
Pour n > max(N2 , n1 ) ∃ n2 ≥ n ; sn − 1 1 X
≤ + |ak − l|
V.
1 A n
4 < un2 ≤ sn . On a k=n0 +1
− 41 ≤ sn − l
1 =⇒ un2 ≥ l − 12 ∀ > 0, on a 2A ∈ R
sn − 4 < un2
En itérant la construction de la donc d’après la propriété d’Ar-
sous-suite, nous obtenons une chimède, ∃ n1 ∈ N n1 > 2A .
sous-suite (unk )k de la suite (un )n Donc pour n > n1 on a n >
2A
qui vérifie =⇒ An < 2 . Alors en po-
∀ k ≥ 1 ; unk ≥ 2k−1 1
or d’après sant N = max{n0 , n1 } on a pour
la question 2. on a aussi ∀ k ≥ n>N n
1
1 unk ≤ snk . Ainsi l − 2k−1 ≤ unk ≤ snk . 1
X
|wn − l| ≤ 2 + n ≤ +
D’après le théorème des gendarmes 2 2
k=n0 +1
1 n − n0
nous avons lim(l − k−1 ) ≤ lim unk ≤ ≤ donc ∀ > 0, |wn −
k 2 k n 2
lim snk d’où lim unk = l = lim sup(un ). l| ≤ d’où (wn ) → l.
k k n
Par conséquent lim sup(un ) est (b) Mq la réciproque est fausse.
une valeur d’adhérence et on Soit la suite (an ) définie par
1
.P ≤
1
+
2 n
n−N
X2
k=N1 +1
B|ak − l1 | + |l1 ||
.N
2. Mq si (an )n∈N∗ converge vers l1 et
(bn )n∈N∗ converge vers l2 alors la
Xn
suite n 1
ak bn+1−k converge N1 + 1 ≤ k ≤ n − N2 =⇒ n + 1 − k >
H
∗ n∈N
k=1 N2 donc
vers l1 l2 . n−N
X2 B
n 1
|wn −l1 l2 | ≤ 2 + n +
V.
X
Posons wn = 1
ak bn+1−k 2(B + |l1 |)
n k=N1 +1
k=1 n − N2 − N1
|l1 | ≤ + ≤
(an ) → l1 ⇐⇒ ∀ > 0, ∃ N1 ∈ 2(B + |l1 |) 2 n 2
N, ∀n > N1 |an − l1 | < 4
+ =
(bn ) → l2 ⇐⇒ ∀ > 0, ∃ N2 ∈ 2 2
N, ∀n > N2 |bn − l2 | < 4 D’où (wn ) → l1 l2 .
Puisque (an ) et (bn ) convergent
alors ∃ (A, B) ∈ R∗+ × R∗+ tel que
∗
n ∈ N , |an | ≤ Aet |bn | ≤ B
∀
1 3. Mq si (an )n∈N∗ converge vers l, alors
n N1 (AB + |l1 l2 |) → 0 et n1 (N2 + X n
1 k
la suite 2n converge
1)(AB + |l1 l2 |) → 0 C n ak ∗n∈N
k=0
∗
∃ N3 ∈ N ∀ n > N3 n1 N1 (AB+|l1 l2 |) < vers l.
n
X
2(B+|l1 |) Posons wn = Cnk ak .
1
2n
∃ N4 ∈ N∗ ∀ n > N4 n1 (N2 + 1)(AB + k=0
|l1 l2 |) < 2(B+|l
1 |)
(an ) → l ⇐⇒ ∀ > 0 ∃ n0 ∈ N n >
1
k=0 k−1
k=1 k=1
k
l|Cn . En posant N = max(n1 , n0 ) on
a ∀n > N
|wn − l| ≤ 2 + 21n
Xn
k
Cn ≤
+
.P 1
n ln(a
0 ) →
1
ln ak−1 = (ln an − ln a0 ) → l or
n
0 d’où
1
n ln(a n )
→ ln l
.N
1/n
2 2 par suite a n → l.
k=n +10
H
V.
ÉLECTROCINÉTIQUE
1
.PIl est à l’origine du décret de 1895 qui
confie aux ingénieurs des télégraphes le
.N
contrôle des installations électriques in-
dustrielles.
193
Quelque peu isolé à la fin de sa vie
Jusqu’à sa retraite, il devient alors au sein de l’Administration à cause de
directeur des Ateliers du boulevard son attrait avancé pour la recherche, il
Brune, où il s’occupe des machines fa- est de nos jours bien mieux reconnu. Il
briquant les timbres-poste. meurt le 21 septembre 1926 dans le 13e
arrondissement de Paris.
1
.P
.N
H
V.
1
à celle d’une alimentation domes-
tique dont les fils de section 1mm
sont parcourus par un courant d’in-
tensité 1A.
.P Semi-conducteur
Les semi-conducteurs sont des
matériaux utilises en électronique et
.N
dont la conduction varie fortement avec
Exercice 2 Corrigé
la température ou avec la présence
d’impureté. Dans un semi-conducteur,
Vitesse des porteurs de charge
il existe deux types de porteurs de
H
charge :
On dissout une masse m = 20g de
chlorure de sodium NaCl dans un bac — les électrons, de charge qe = −e, de
V.
1
~j = σ E~ ou σ est une constante
Un conducteur contient ρ charges
mobiles par unité de volume.
1. On appelle ~j le vecteur densité de
.P qu’on calculera en fonction de
µ.
AN : Calculer µ dans le cuivre
.N
courant dans le conducteur, donner
sachant que
l’expression du courant I qui tra-
verse une surface (S) délimitant un σ = 6.105 (Ω.cm)−1 et que la den-
volume V du conducteur. site cubique des électrons libres
H
1
d’un conducteur tronconique de
Exercice 7 Corrigé
1
et d’une résistance R en série. On place
500M W .
Exercice 10 Corrigé .P
une lampe à néon en dérivation sur le
condensateur. La lampe à néon possède
les caractéristiques suivantes :
.N
- quand la lampe est éteinte, sa
Fil non thermiquement isolé
résistance est supposée infinie et quand
Un fil non thermiquement isolé est
elle est allumée, sa résistance r est
parcouru par un courant d’intensité I
faible, mais non nulle,
H
1
pont en shuntant le condensateur
avec une résistance r que l’on cal-
culera.
.P
1. Calculer UEF ,
.N
Exercice 13 Corrigé 2. Calculer l’intensité I0 circulant dans
la branche principale ;
Réseau a deux mailles 3. Calculer l’intensité I 0 circulant dans
H
résistance R3 :
Données : R = 1Ω, E = 5V et E 0 = 3V .
Exercice 15 Corrigé
1
circulant dans le moteur.
1. Théorème de superposition,
1
.P
.N
1. A t = 0, on ferme l’interrupteur K.
— Déterminer l’intensité i(t) dans
H
1
.P
.N
H
1
1. lorsque la cellule est au départ au composé de deux branches comportant
repos (Ke toujours ouvert) ; .P
l’une, une résistance r et une induc-
2. lorsque la cellule est au départ ex- tance L et l’autre, une résistance R et
.N
citée (Ke s’ouvrant à t = 0). un condensateur de capacité C.
Exercice 25 Corrigé
H
1
alimenté par le même générateur.
K étant fermé, le régime perma-
nent précédent est établi. à un ins-
.P
.N
tant que l’on choisira comme nou-
velle origine des temps, on ouvre
l’interrupteur K.
4. Etablir l’equation différentielle
H
i2 = − Er et q = CE.
Déterminer :
6. Déterminer complètement l’expres-
1. la valeur de l’inductance L de la bo-
sion de i2 (t) en fonction de E, R, C,
bine et celle de la capacité C du
et t.
condensateur ;
7. Déterminer, de deux manières
2. l’impédance Z0 = |Z(w0 )| de ce cir-
différentes, l’énergie dissipée par
cuit à la résonance (w = w0 ) ;
effet Joule au bout d’un temps très
long après l’ouverture de l’interrup- 3. la valeur efficace, à la frequence
teur K. f0 des intensités IL et IC dans les
deux branches du circuit ainsi que
Exercice 27 Corrigé celle du courant I débité par le
générateur ;
Z(w)
Etude d’un circuit bouchon 4. le rapport Z(w0)
pour | w−w
w0 | 1
0
1
.P
.N
1. Exprimer la puissance moyenne
H
1
1
I 2, 42.10−7 m/s et
j 0 = = 1.106 A/m2
0
S
.P
v2 = 5ρ3j
1
v2 = 3, 64.10−7 m/s
j > j alors la densité d’une alimen- Les ions N a+ se déplacent dans le
tation domestique est plus grande sens de I tandis que Cl− dans le sens
.N
que celle des semi-conducteurs. contraire.
Exercice 2 Enoncé Exercice 3 Enoncé
H
nN aCl = M m
N ne np = n2i ⇒ np = nnie
H2 O n2i
+
N acl −−→ N a + Cl − j = ne eve + ne evp
2
nN a+ = nCl− j= e(ne ve + nnie vp )
Déterminons ρ1 et ρ2 Posons x = ne et j(x) = e(xve + nxi vp )
2
ρm = VQ avec D = R+ ∗
Pour N a+ 2
j 0 (x) = e(ve + nx2i vp )
ρ1 = VQ or Q = n.e avec n le nombre de
m Posons j 0 (x) = 0
porteurs de charges, n = M N. n2i
m.e.N j 0 (x) = 0 ⇒ e(v e + x2 vp ) = 0 or e 6= 0
ρ1 = V.M avec V = l.S q
vp
ρ1 = m.e.N ⇒ x0 = ni ve
l.S.M
1
j(x0 ) = 3, 7.10−4 A/m2 Exercice 4 Enoncé
lim j(x) = +∞
x→+∞
.PConservation de charges dans un
conducteur
.N
Tableau de variation 1. Z
I= ~
~j.ds
(S)
H
2.
dq
ρ= ↔ dq = ρdv
dv
V.
Q = IT → I = dq
R
dt or Q = (v) dq =
R
(v) ρdV
dq
R dρ R dρ
dt = (v) dt dV donc I = (v) dt dV
Asymptotes 3. (Voir cours)
limx→0 j(x) = +∞ donc la droite
Exercice 5 Enoncé
d’equation x = 0 est asymptote a la
courbe (C). Mouvement de charges
lim j(x) = +∞
x→+∞
2
j(x) e(xve + nxi vp ) −I−
lim = lim
x→+∞ x x→+∞ x 1. D’après le PFD, on a :
j(x)
lim
x→+∞ x
= eve f~e = m~a ⇒ q E
~ = m~a
lim j(x) − eve ne = lim e(xve + q ~
x→+∞ x→+∞
⇒ ~a = E
m
n2i e ~
vp ) − eve = 0 donc la droite ⇒ ~a = E
x m
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−t
R
vx (t) = ax dt v = Ae τ , A ∈ R
vx (t) = me Et + c avec c ∈ R
A t = 0s, v(0) = 0 donc c = 0 Solution particulière : vl = τme E
~
vx (t) = me Et et ~v = me Et On a a t = 0, v0 = 0m/s donc
2. equation du mouvement : m d~ v
dt + τe τe
m
v − eE~ = ~0 A+ E=0⇒A=− E
τ~ m m
Vitesse limite
Au bout d’un certain temps, vl ≈ D’où
cste et ~a = ~0 donc m d~v
dt = 0
~
m ~ ~ ~ donc
~l = τme E τe
τ ve − eE = 0 ⇒ v
−t
v(t) = E(1 − e τ )
v~l = µE~ avec µ = τ e m
m
Dimension de µ et τ
v~l = µE ~ donc [µ] = [v] avec [v] = 3. D’apres −I−, en régime perma-
[E]
−1
LT et nent :
[E] = M LT −2 Q−1
1
[µ] = T M −1 Q et [τ ] = T
3. On sait que ~j = ne~v donc ~j = neµE
~j = σ E~ avec σ = neµ
~ .P ~j = ρ~
vi
= ne v~e
= ne E
τe ~
.N
m
Calculons µ dans le cuivre n.e2 .τ ~
= E
σ m
σ = neµ ⇒ µ = = 4, 41.10−3 sc/kg ~
~j = σ E
ne
H
σ=
m
−II− σm
On a donc τ = ne2
1. equation du mouvement : m d~
v
dt +
m ~ = ~0
v − eE
τ~
2. Régime permanent : Exercice 6 Enoncé
dvx m
m + vx − eE = 0
dt τ
Loi d’ohm
Solution de l’equation sans second Montrons que pour un conducteur
membre : cylindrique, on a
j = σE ⇔ U = V = RI
dvx m ~ ~ ⇔ j = σE or σ = 1 donc
m + vx = 0 ⇔ j = σE ρ
dt τ ~ ⇔j= E
~j = σ E 1
dvx 1 ρ
+ vx − eE = 0 ⇔ R = ρ S ⇔ ρ = RS
l
dt τ l
1
1. La densité de courant est j = nqv
cône en le découpant en rondelles
avec
n = 1, 4.ρ.NA /M (enC/m3) et j =
106 A/m2 ; d’où v = j/nq =
.P (comme un saucisson) d’épaisseur
infinitésimale dL placées en série .
Considérons la tranche de rayon r,
.N
0, 05mm/s. On a bien v << c. située à la distance l de l’extrémité
Puisque j et v sont proportion- de rayon r2 : elle a une forme cylin-
nels, la densité de courant doit drique et sa résistance élémentaire
être de 20A/mm2 pour entrainer les
H
1
avec P = U.I d’où créé par une source de tension conti-
η = 1 − 2ρLJo /U = 0, 993
On peut augmenter le rendement
en augmentant la tension de trans-
.P
nue.
1
Exercice 13 Enoncé
1. Association de résistances
V.
On pose R5 = R2−4
D’après le diviseur de courant, on
a:
1
R2−4
i= 1 η
Req
1 (R3 +R1 )R2−4 +R1 R3
Req = R1 R3 R2−4
R2 et R4 sont montées en série alors
R5 = R2−4 = R2 + R4 qui est en deri- i= ER3
R1 R3 +(R1 +R3 )(R2 +R4 )
vation avec R3 donc
ER3 (R2 +R4 )
1 1 1 R3 + R2 + R4 u = R2−4 i = R1 R3 +(R1 +R3 )(R2 +R4 )
= + =
R2−3−4 R2−4 R3 R3 (R2 + R4 )
Exercice 14 Enoncé
R3 (R2 + R4 )
R2−3−4 = Circuit linéaire
R3 + R2 + R4
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1. Calculons UEF Association des générateurs
Considérons la maille DE’FD Générateur de Thévénin equivalent :
Les dipôles DE et EF sont montés La réalisation du schéma est laissé à
en série donc étudiant
Req = 2R + R = 3R
D’après le diviseur de tension : 1 1 1 −1 R
R
UEF = 3R UDF R T h = R N eq = ( + + ) =
2R 2R R 2
0
D’après la loi des mailles : UDF = E
E E
donc UEF = 3R R
E0 ηN eq = 5η + − η = 4η +
UEF = 13 E 0 = 1V 2R 2R
E
2. Calculons I0 ET h = RT h ηN eq = 2Rη +
4
Le dipôle BC correspond a l’as-
sociation de trois dipôles en Exercice 16 Enoncé
1 1 1 1
dérivation donc : RBC = R + 2R + R =
2
5 R or le dipôle AD est une associa- Théorème de Millman ou la LNTP
1
tion série des dipôles AB BC et CD
donc : RAD = R + RBC + R = 12
La loi des mailles donne
5R
0
.P
1. LN T P en N donne :
VN = 1
E1 E2
R1 + R2 + R3
E3
1 =
.N
1 1
E − RAD I0 − E 0 = 0 ⇔ I0 = E−E RAD = R + R1 + R2 + R3
5(E−E 0 )
12R E1 RR2 R3 + E2 RR1 R3 + E3 RR2 R1
I0 = 0, 83A.
RR2 R3 + R1 R2 R3 + RR1 R3 + RR2 R1
H
3. Intensité I 0 Or VN − VM = Ri et VM = 0 donc
En D, on a IDF = I0 + I 0 . Au niveau
du dipôle DF , on a d’après la loi VN
VN = Ri ⇔ i =
V.
2R
5
Req
1
i= ηeq
2R 1 R + Req
i2 = ( 5 )I0 = I0 = 0, 166A
2R
5 E1 R2 R3 + E2 R1 R3 + E3 R2 R1
i=
i3 = i1 = 0, 33A RR2 R3 + R1 R2 R3 + RR1 R3 + RR2 R1
VB 2 E2 Exercice 19 Enoncé
i1 = =
2R 6R
1
2e Etat : E2 est court-circuité
D’après la LN T P en B1 :
.P Circuit linéaire avec plusieurs
générateurs
Déterminons les courants I1 et I2
.N
E1 E1 pour le réseau :
VB1 = 1 1 1 1 1 =
2R( 2R + + 2R + + R)
6
2R 2R 1. Théorème de superposition
VB1 E1 Etat 1 : E2 = 0 ; η = 0
H
i2 = =
2R 12R
D’après le théorème de superposition,
V.
on a
E1 E2 1 E1
i= + = ( + E2 )
12R 6R 6R 2 D’après la loi des mailles, on a E1 =
E1
3RI1A ⇒ I1A = 3R
Exercice 18 Enoncé D’après la loi des mailles,
E1 = 2RI1A + 2RI 0 ⇒ I 0 = E1 −2RI
2R
1A
Au nœuds A, I1 = I2 − η2
−VA
I1 = E12R ; I2 = VA −V
R
B −VA
; η2 = E22R
On a alors
E1 − VA VA − VB E 2 − VA
D’après le diviseur de courant I2C = = −
1
−1 2R R 2R
1 η = 3 η
2R
1
2R R+ E1 + E2 + 2VB
Loi des mailles : 2RI1C + 2RI 0 = 0 ⇔ VA = 1
4
Loi des nœuds : I1C = I2C + I 0 Au nœuds B, I2 + η − η1 = 0
2RI1C + 2RI 0 = 0 η1 = VRB donc VA −V B
+ η − VRB = 0 ⇔
R
I1C − I2C − I 0 = 0 VA = 2VB − Rη2
1
⇔ I1C =
Des trois états, on a
−1
6
η .P De 1 et 2, on a
VB =
E1 + E2 + 4Rη
6
.N
E1 + E2 + Rη
E1 E2 1 VA =
I1 = I1A + I1B + I1C = − − η 3
3R 6R 6 E1 E2 1
I1 = − − η
H
E1 E2 1 3R 6R 6
I2 = I2A + I2B + I2C =+ − η E1 E2 1
6R 6R 3 I2 = + − η
6R 6R 3
2. Transformation Thévénin↔ N orton
V.
Exercice 20 Enoncé
1
C 0 )U (∞), d’où :
U (∞) = C+C C C 2E2
0 E et E(∞) = 2(C+C 0 ) .
d’où, en posant τ = L
di(t)
dt
,
: τ di(t)
dt + i(t) =
.N
R
CE 2 C E
DeltaE = E(∞)−E(0) = ( −1) R
2 C + C0 Cette équation différentielle
0 linéaire d’ordre 1 admet une solu-
−1 CC
∆E = E2 < 0
H
2 C +C 0 tion de la forme :
La charge du système n’a pas varié, t E
i(t) = Ae− τ + ,
mais son énergie a diminué.
V.
R
3. On calcule l’énergie dissipée dans où la constante d’intégration A se
la résistance R : détermine à l’aide des conditions
Z ∞ Z ∞ 0
E 2t 1 CCinitiales i(0?) = i(0+) = 0, tradui-
ER = Ri2 dt = R( )2 e− τ dt = E 2
0 R 0 2 C +sant
C 0 que le courant à travers l’in-
ductance est une fonction continue
On constate que ER = |∆E| : la du temps :
présence de la résistance permet
la dissipation de l’énergie ER = E t
i(t) = (1 − e− τ ).
|∆E| sous forme d’effet Joule, mais R
la valeur de ER = |∆E| n’est pas Le régime permanent est théoriquement
déterminée par la résistance R qui atteint au bout d’un temps infini et
ne figure d’ailleurs pas dans son ex- l’intensité est alors égale à ilim = E
R ..
pression. L’écart entre la valeur de l’intensité
4. Lorsque la résistance R est nulle, à la date t et sa valeur limite est,
−i(t)
le bilan d’énergie peut se modéliser en valeur relative, égale à ilimilim =
1
où i(t) = C dudt
E = uC (t) + RC
C (t)
, soit en définitive :
duC (t)
+ LC
d2 uC (t)
dt2
.
.P i(t) = (A + Bt)e−w0 t .
Q= = =
R RCw0 R C
E
Il vient, en divisant l’équation i(t) = (1 + w0 t)e−w0 t .
R
V.
précédente par LC :
Les variations de i(t) sont données
d2 uC (t) w0 duC (t)
2
+ +w02 uC (t) = w02 E.1 ci-après :
dt Q dt
Pour qu’aucune surtension n’appa-
raisse aux bornes de l’interrupteur,
il faut que le régime du circuit soit
un régime apériodique :
r
1 L 1
Q= 6 ,
R C 2
4L
Par ailleurs, les conditions de conti-
donc C > R 2 . En dérivant l’équation
nuité à t = 0 donnent : uC (0?) =
différentielle en uC (t), on obtient uC (0+) = 0 et i(0+) = C( dudtC )t=0 =
l’équation différentielle en i(t) : E duC E w0
R donc ( dt )t=0 = RC = 2 E, car
d2 i(t) w0 di(t) QC = 12 . En régime critique, la loi
2
+ + w02 i(t) = 0. de variation de uC (t), solution de
dt Q dt
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l’équation différentielle 1, est de la dangereuse pour des systèmes in-
forme : ductifs parcourus par des courants
importants (moteurs électriques).
uC (t) = (A0 + B 0 t)e−w0 t + E La présence du condensateur à
ce qui, compte tenu des conditions l’ouverture du circuit est une me-
initiales, s’explicite en : sure de sécurité.
1 Exercice 22 Enoncé
uC (t) = E − E(1 + w0 t)e−w0 t .
2
Cellules (R, C) soumises à un échelon
Les variations de uC (t) sont
de tension
données ci-dessous.
1. L’équation de maille E = Ri +
q
C donne par dérivation par rap-
di
port au temps : R dt + Ci = 0, car
i = dq
dt . Cette équation différentielle
1
s’intègre en :
= i(t) = (1 + w0 t)e−w0 t
H
dt C RC E − U0 − t
Ew0 i(t) = e τ
= (1 + w0 t)e−w0 t . R
2
V.
Cette dérivée ne s’annule que pour 2. (a) à tout instant i2 (t) = u1 (t)−u R
2 (t)
,
t tendant vers l’infini, c’est-à-dire donc à l’instant initial : i2 (0) =
que uC,max = E. Aucune surtension 0, car u1 (0) = u2 (0) = U0 .
n’apparait aux bornes de l’interrup- Par ailleurs, la résistance R,
teur. placée entre A0 et A1 est, à tout
instant, parcourue par le cou-
3. En l’absence de condensateur, l’in- rant i1 (t) + i2 (t) = E−uR1 (t) , ce qui
ductance provoque aux bornes donne, à l’instant initial :
de l’interrupteur K une surten-
sion telle qu’il y apparait une E − U0
i1 (0) + i2 (0) = .
étincelle conductrice qui referme R
le circuit. Ainsi, la continuité du Compte tenu de la valeur
courant à travers l’inductance se i2 (0), la valeur initiale de i1 (t)
trouve assurée (contre la volonté s’établit à :
de l’expérimentateur). E − U0
Cette surtension peut d’ailleurs être i1 (0) = .
R
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Pour ce faire, on calcule la
dérivée de i2 (t) :
√
di2 3t
− 2τ 3 5
= e [− (Ae 2τ t
dt 2τ
√
√ √ √
(b) On applique la loi des mailles − 2τ5 t 5 5
t − 2τ5 t
+Be )+ (Ae + Be
2τ )]
à la maille A1 A2 B2 B1 , puis à la 2τ
maille A0 A2 B2 B0 . On obtient : et on détermine la valeur ini-
u1 = Ri2 + u2 et E = R(i1 + i2 ) + tiale de ( didt2 ). De la relation iC1 =
Ri2 + u2 . R didt2 + iC2 , on en déduit :
En notant que i1 = C du dt et
1
di2 1 E − U0
que i2 = C du ( )t=0 = [i1 (0)−i2 (0)] =
dt , on dérive les
2
dt RC Rτ
deux relations précédentes, il
Les constantes d’intégration A
vient : iC1 = R didt2 + iC2 et 0 =
et B sont déterminées par le
R didt1 + 2R didt2 + iC2 .
système des deux équations :
Portant l’expression de i1
1
i2 (0) = A + B = 0 et :√
déduite de la première des
deux relations précédentes
dans la seconde, on obtient
.P (√didt2 )t=0 = −3
5
A = −B = E−U
E−U0
2τ (A − B) = Rτ , ce qui donne
5
2τ (A+B)+ 2τ (A−B) =
dt2 dt 2 − 3t E − U0 5t
i2 (t) = √ e 2τ sinh( )
où τ = RC. 5 R 2τ
V.
1
priment alors le courant i d’après la re-
lation (1).
On obtient :
d2 i
.P
Pour déterminer A et B, on se sert des
conditions initiales. La tension uC aux
bornes du condensateur est continue et
.N
E 1 di di duC le courant i dans la bobine l’est aussi.
= (L +Ri+uC )+C(L +R + ),
R R dt dt dt dt On a donc : à t = 0+, i = 0 et uC = 0.
soit encore : En remplaçant dans (2), il vient :
H
d2 i L di E di di E
LC 2 + (RC + ) + 2i = . E=L (0+) ⇒ (0+) = .
dt R dt R dt dt L
On a : τ = RC = RL , soit LC = τ 2 .
V.
di
Par dérivation de i(t), on obtient : dt =
L’équation à résoudre est donc : t
e− τ [− τ1 (A cos τt + B sin τt ) + τ1 (−A sin τt +
2
2d i di E B cos τt )].
τ 2 + 2τ + 2i = .(4)
dt dt R à t = 0+, on a donc :
On remarque que w02 = τ22 et τ2 = wQ0 , i(0+ ) = 0 = A + 2R E
soit Q = √12 > 12 ; on doit donc obtenir di + E A
dt (0 ) = L = − τ + τ B
1
1
en générateur de Thévenin.
Norton (soit η1 = Re11 , R1 ), puis en re-
groupant les deux résistances R1 et R2
en Req = RR11+R R2
2
et enfin en transfor-
mant le générateur de Norton (η1 , Req )
.P
On obtient donc :
0
Eeq = 1
e1
+
e2
R1 + R2
1 =
e1 + e2 ( R
1 + ( R1
R2 )
)
1
= 78mV.
.N
R1 R2 R2
en générateur de Thévenin. Lors de l’inhibition, l’équation
R1 R2
On obtient donc : Req = R1 +R2 et différentielle vérifiée par u(t) est :
Eeq = e1 R1R+R2
. La constante de temps du
H
2 0
du circuit est τ e = Req C. Pendant la Req C + u = Eeq
dt
désexcitation, le circuit est celui-ci :
dont la solution est de la forme :
V.
0 −t
u(t) = Eeq + Aexp( ).(1)
τ
• Lors du retour à l’état de repos,
l’équation différentielle vérifiée par u(t)
est :
du
R1 C + u = e1 .
dt
Elle admet, pour t > 5ms, une solution
de la forme :
−t
u(t) = e1 + Bexp( ).
τ
Sa constante de temps est τ 0 e = R1 C. • Pour déterminer la réponse du neu-
τ 0e R1
Donc τ e = 1 + R2 = 5, d’où R1 = 4R2 et rone, il suffit de déterminer les valeurs
Eeq = 14mV. de A et B dans les deux cas proposés en
• Lors de l’inhibition, le circuit utilisant la continuité de la tension aux
électrique équivalent est : bornes du condensateur.
1
l’inductance ne joue aucun rôle, le
2. à t = 0, le condensateur est chargé
sous la tension u(0) = Eeq = 14mV ,
d’où A = −64mV.
Pendant l’inhibition :
.Pcourant est continu et a pour inten-
sité I = E R . L’inductance impose la
continuité du courant, c’est-à -dire
.N
de dudt , et donc a fortiori celle de la
t tension u :
u(t) = 78 − 64exp(− ) du 1 1
2 t
= e− τ [(− A+wB) cos wt+(− B−wA)
H
(u en mV et t en ms). à t = 5ms, on dt τ τ
a u(5) = 72, 7mV . Au début du re- Soit, à t = 0 : E = E + A ⇒ A = 0
tour à l’état de repos, on a : (continuité de u)
V.
1
Um ≈ E(1 + )
RCw
(4.7)
1
≈ E(1 + )
102 × 10−13 × 109
(4.8)
Um ≈ 100E
(4.9)
3.
1
Exercice 26 Enoncé
si r = R et R2 = CL ,
r
.N
1. • A t = 0+ par continuité de i
dans la bobine i1 (0+ ) = i1 (0− ) = 0 ; E E − t t E
i= + (e RC − e− RC ) =
par continuité de q aux bornes du R R R
H
2
L ddt2q + (R + r) dq q
dt + C = 0 ou encore
soit i2 (0+) = E R ; enfin i(0+) = 2
A
− RC + B = EL ⇒ + RC E 1
R + B = L or
E
A la fréquence propre (w = w0 ),
1 1
R2 C = L l’impédance du circuit bouchon est
t
E − RC
donc B = 0 et i2 (t) = − R e . réelle et vaut Z0 = rQ2 = 80kω
7. Première méthode 3. A la fréquence propre (w = w0 ),
L’énergie dissipée l’est dans les les valeurs efficaces des intensités
deux résistances R = r dans les différentes branches du
Z ∞ Z ∞ 2
2E − 2t circuit s’établissent a :
wJ = 2Ri22 (t)dt = e RC dt = CE 2
0 0 R E E E
IL = p ≈ = = 25µA
Deuxième méthode r2 + (Lw0 )2 Lw0 rQ
L’énergie dissipée provient de
1
et
l’énergie stockée initialement dans
la bobine et le condensateur :
Jw = −(w + w ) (4.10)
C L
.P IC = Cw0 E =
E
rQ
= 25µA
.N
2
1 1 q (0) Ces intensités sont presque égales
= ( Li22 (0) + ) (4.11)
2 2 C en valeur efficace donc en am-
1 E 2 1 C 2E 2 plitude mais elles présentent, par
= L + (4.12)
H
Exercice 27 Enoncé π
2.
Etude d’un circuit bouchon L’intensité du courant principal,
c’est a dire l’intensité débitée par la
1. Le facteur de qualité Q du circuit
source, vaut :
donné par l’énoncé est :
Lw0 1 E E
Q= = I= = = 125nA.
r rCw0 Z0 rQ2
1
en notant w0 = √LC la pulsation On remarque que ces intensités
propre. sont liées par la relation : IL = IC =
rQ
Il en résulte que : L = w0 =64µH et QI.
1
C = rQw 0
= 400pF. 4. Au voisinage de la fréquence
2. L’impédance complexe Z(w) du cir- propre, |w−ww0
0|
1, on a r Lw0
cuit est : et par suite :
1
(r + jLw) jCw r + jLw Z(w) r + jLw jrCw0
Z(w) = 1 = 2
. =
r + jLw + jCw 1 − LCw + jrCw 2
Z(w0 ) (1 − LCw ) + jrCw r + jLw0
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Z(w) jrCw 12. En dérivant l’expression précédente
= = .
Z(w0 ) (1 − LCw2 ) + jrCw 1 + j 1r (Lw − par1 rapport
Cw ) à R et en annulant le
On considère le terme 1r (Lw − Cw
1
. Il numérateur, on obtient R0 = L1 w et
E02
est possible de lui donner une ex- P max = 2R0 .
pression plus simple au voisinage 3. L1 = Rw0 = 38mH ; Pmax = 2017W
de la fréquence propre, en notant : soit Pmax ≈ 2kW.
δw = w − w0 (avec δw w0 ) : 4.
1 1 w w0 δw p
(Lw − = Q( − ) ≈ 2Q . E02 + E04 − 4P12 (L1 w)2
r Cw w0 w w0 R1 = = 16Ω
2P1
En définitive, il vient :
Remarque : On a pris la racine
Z(w) 1 1
= = . supérieure à R0 de l’équation du se-
Z(w0 ) 1 + j 1r (Lw − 1
Cw ) 1 + 2jQ δw
w0 cond degré en R1 , issue de 1.
Z(w)
Dès que δw 1
w0 = 2Q , on a | Z(w0 ) | =
√1 .
2
5. Pour que le courant et la ten-
sion soient en phase il faut que
1
δw 1
Ainsi pour w0 < 400 1, on a
|Z(w)| > Z(w2
)
√0 .
Y =
1
+ jCw +
1
.N
voisinage de la fréquence f0 (d’où jL0 w R1 + jL1 w
son nom de circuit T bouchon t’). R1 1 L1 w
= +j[Cw− −
Exercice 28 Enoncé R12 + (L1 w)2 L0 w R12 + (L1 w)2
H
1 L1
D’où C = L0 w2 + L0 (R12 +(L1 w)2 ) = 106µF.
Puissance absorbée en régime va-
riable Exercice 29 Enoncé
V.
1
dus w0 U0 w2U 2
(us )t=0+ = 0.
• us (0) = 0 ⇒ w2w−w
•
dus
0
2
0
2 U0 + A = 0.
.P i(t) =
dt
C=C
2
sin w0 t+C 0 0 t cos2
1
− mτv .
1. Écrire l’équation du mouvement de
→
−
l’électron soumis au champ E et à
→
−
.P
1. Transformation des modèles de
Thévénin en celles de Northon ,puis
appliquer la loi des nœuds .
.N
la force de frottement f .
2. Intégrer l’équation et montrer 2. Transformation Northon-Thévénin
que qu’un régime permanent peut du circuit à gauche de AB (circuit
sans résistance 2R)utilisant les as-
H
s’établir.Donner la dimension et la
signification physique de τ . sociations de générateur
3. Théorème de superposition sans
3. Représenter l’évolution temporelle
V.
1
l’équation différentielle la plus
pour t ≥ 0.
5. Préciser sans calcul la valeur
.P
simple permettant de calculer i(t) On considère un circuit formé de l’as-
sociation en série d’un générateur de
tension idéale de f.é.m E d’une bo-
bine réelle d’inductance L et d’une
.N
de i(0+ ) écrire alors l’expression
résistance interne r,et d’un interrupteur
générale de i(t)pourt ≥ 0
K.
6. Écrire l’expression de la puissance
1. Déterminer l’expression du courant
H
1
.P
Année académique 2018-2019
Exercice 1
:Circuit RL en régime Exercice 2
:Circuit RLC série
H
transitoire
On considère un circuit RLC série
On considère le circuit ci contre com- alimenté par une tension sinusoidale
V.
1
3 2 2 Partie B
1. Calculer numériquement la
Un générateur de tension
√ de force résistance équivalente Re qui dis-
électromotrice e(t) = E0 2 sin(ωt) et siperait la même puissance.
V.
1
→
− 3. Théorème de superposition sans
la force de frottement f .
2. Intégrer l’équation et montrer
que qu’un régime permanent peut
.P utiliser les transformations de
générateurs.
Exercice 3
.N
s’établir.Donner la dimension et la :Équilibrage de la tension
signification physique de τ . de deux condensateurs
3. Représenter l’évolution temporelle On considère un condensateur parfait
C1 ,chargé à la valeur initiale U0 .Au
H
1
2. On souhaite annuler dans le cou-
résistance R entre t = 0s et t = ∞
7. Comparer cette expression à la
différence des énergies remarquées
.P rant traversant le générateur ,les
effets du régime transitoire lié à la
fermeture de l’interrupteur K.Pour
.N
à la question 3 − c .Cette expression
cela,on place en parallèle sur la bo-
dépend-t-elle de R .Commenter ce
bine un condensateur de capacité C
résultat.
en série avec une résistance R .
H
:Régime transitoire
apériodique (b) En déduire les valeurs de C et
R à choisir pour un tel nouveau
comportement du circuit .
Exercice 3
:Régime transitoire
pseudo-périodique
On considère les cellules suivantes
(R, C)soumises à un échelon de ten-
sion .À t = 0− , les condensateurs sont
déchargés. On ferme alors l ?interrup-
teur K.
On considère le montage ci contre
1. Établir l ?équation différentielle en modélisé par une bobine réelle (L, R)
i1 en série avec un condensateur réel ini-
2. Déterminer les conditions initiales tialement déchargé . On ferme K à
i1 (0+ ) et didt1 (0+ ). t = 0s ,le circuit est alors branché
1
sation propre ω0
(a) U ,tension aux
condensateur.
bornes
1
de R et I0 . Déduire que P dépend siperait la même puissance.
aussi de X
3. On suppose que l’impédance est
une résistor de résistance R (X = 0)
.P
2. Exprimer l’admittance complexe Y
du dipôle AB
.N
3. Comment doit être la partie imagi-
.
naire de Y lorsque la dipôle a un
Montrer que P = P(R) passe par
comportement purement résistif ?
un maximum . Calculer la valeur
Exprimer Re en fonction de R, L et C
H
ment résistive.
ω = 314rad/s
4. Le cœfficient de surtension du cir-
4. Dans le circuit précédent on insère
cuit oscillant est Q = lω
R.
une bobine idéale d’inductance L =
0.1H (a) Exprimer C et L en fonction de
(a) Calculer la puissance moyenne Re , Q et f
P 0 (R) dissipée dans le résistor . (b) Calculer L et C pour Q = 16
1
m
dvx m
+ vx = 0 ⇐⇒
dt τ
dvx 1 .P −t
+ vx = 0 ⇐⇒ v = Ae τ A ∈ R
dt τ Exercice 2 Enoncé
.N
τe
Solution particulière : vl = m E.
On a à t = 0s, v0 = 0m/s donc
τe τe 1. Si on applique la Loi des Nœuds
A+ E =0⇒A=− E
m m en Termes de Potentiels aux nœuds
H
−t
v(t) = E(1 − e τ ) générateur de Northon
m e1 VB −VA e2 VB −VA −VA
+ VB R
. 2R + 2R − R + R +η+
VB −VA
Montrons qu’un régime permanent 2R =0
peut s’établir .
−VB
τe Soit VA2R (1 + 2 + 2 + 1) = e1
2R − eR2 + η
lim vx (t) = E VA −VB
t→+∞ m Or i = 2R
Un régime permanent peut donc
s’établir 1 e1 e2
D’où i = 6 2R − R +η
τ est en seconde(s) et est la
constante de temps. 2. En effectuant deux transformations
3. Évolution temporelle de la vitesse Générateur de Thévenin→Générateur
de Norton, on obtient deux
schémas équivalents au montage :
e1 2R× R
Avec ηeq = 2R − eR2 + η et Req = 2R+ R2 =
2
2
Montrons que le 5R
1
R 1 R
− Lr t
Second devoir
Exercice 1 Enoncé
.P i(t) = i1 (t) + i2 (t) = R − E
Re
t
E − RC
E
R
R
h dt√
2C
E r E t E r E
E 5
√
5
i − e− L t + e− RC = 0 ⇒ e− L t = e
3. i1 (t) = − √1 sh 3t
− RC R R R R
R ch 2RC t 5 2RC t exp
E E
⇒ = et −
V.
Exercice 2 Enoncé R R
⇒ R = r et C =
1. expression du courant i(t) E = Ul +
Ur
di
E = L dt
t Exercice 3 Enoncé
i(t) = Ae− τ + Er avec τ = Lr
A t = 0s, i(0) = 0 donc
A + E = 0 ⇒ A = − Er 3- i(t) = E
1 + − cos τt + sin τt exp − τt
t t 2R
i(t) = Er (1 − e− τ ) = Er − Er e− τ Er :
Régime permanent .
E − τt E E
re : Régime transitoire. 4- Oui U = 2 I = − 2R
PROBABILITÉ I
1
naturels. Il établit une loi des grands
.P
nombres très générale et donne une
nouvelle et brillante méthode de
démonstration basée sur l’inégalité
.N
énoncée par Bienaymé et démontrée par
lui-même.
H
237
résultats sur la fonction indicatrice d’Eu- russe.
ler. Une part importante de ses travaux
a concerné les probabilités, et c’est ainsi Ses travaux ont surtout concerné les
qu’il reste connu pour les polynômes probabilités et les approximations, et
qui portent son nom. Il les introdui- ont débouché sur les polynômes qui
sit dans un article sur la mécanique portent son nom. Cela va entre autres
qui reprenait l’ensemble de ses trou- l’amener à étudier les polynômes ortho-
vailles à l’issue de sa vie. Nombre de gonaux. En 1852 il démontre le pos-
ses articles seront écrits en français et tulat de Bertrand. Puis avec son ami
publiés dans le journal de Crelle. A la Bienaymé, il développe une théorie mo-
fin de sa carrière, Tchebychev se voulait derne des probabilités.
mathématicien international plutôt que
1
.P
.N
H
V.
n
Exercice 1: Corrigé n(n + 1)
X
3. Montre que k = . Cal-
2
k=1
n
X n
X
1. Etablir les identités cule k(k − 1) et déduis k2.
n
n1
n2 k=1 k=1
a) Akn1 An−k
n2 k = n! k n−k
b) np mp = m n n−m
n−p Exercice 3: Corrigé
n1 n2 n n1 +n2 −n
k n−k k n1 −k
c) n1 +n2
= n1 +n2
n n1 1. On note, pour j ∈ N et m ∈ N∗ ,
m
2. Etablir l’identité (si1 ≤ k ≤ n) Tj (m) =
P
kj
k=1
n−1
n X j (a) Montrer que
=
1
k k−1 m
j=k−1
Tj (m)
.N
j=0
a) (b) En déduire une formule de
n récurrence sur n permettant de
X n k k calculer Tn (m)
k n n = nn1 (n1 + n2 )n−1
H
k 1 2
k=0 (c) Montrer que, pour tout
b) n ∈ N∗ , Tn (m) est un polynôme
V.
n
X
n k k de degré n+1 en m qui s’annule
k(k − 1) n n = en 0 et −1
k 1 2
k=0
2. Etablir, pour n ∈ N∗ , les identités :
n(n − 1)n21 (n1 + n2 )n−2
a)
n
X n
k (−1)p = 0
Exercice 2: Corrigé p=0
p
b)
1. En utilisant une situation concrète n
X n
n
X n
avec les dénombrements, montre la = = 2n−1
k+1
2j 2j + 1
formule de pascal Cn+1 = Cnk + Cnk+1 j=0 j=0
k=p
1
Snj = 0 si j ou n n’appartiennent pas à 3
N∗ ou j > n.
1
1. Que valent Sn et Sn ? n
.P (X,Y )∈P(E)×P(E)
n
Exercice 7: Corrigé
k
P j n
j Sn = k
j=1
Soit E un ensemble non vide de n
V.
1
Exercice 9: Corrigé
X
Cpq Sn,q
1
est un ensemble de quatre cartes x2 < ... < xp ?
de même valeurs, un full est un en-
semble de cinq cartes dont trois ont
la même valeur et les deux autres
.P
2. De combien de façons différentes
peut-on choisir p entiers (x1 , x2 , ..., xp )
dans [|1, n|] de façon à ce que x1 ≤
.N
une même autre valeur) x2 ≤ ... ≤ xp ?
b) qui ne comporte ni 2 cartes 3. De combien de façons différentes
au moins de la même valeur, ni 5 peut-on choisir p entiers (x1 , x2 , ..., xp )
H
cartes dont les valeurs se suivent, dans [|1, n|] de façon à ce que
ni 5 cartes d’une même des 4 cou- x1 + x2 + ... + xp ≤ n ?
leurs ?
4. En déduire l’égalité
V.
1
tus sont identiques ?
(a) Combien de plaques pouvons- nombre de fois où chaque boule est
nous former, sachant que l’on apparue. Trouver le :
V.
1
éléments pris dans E
On note :
–B0 l’évènement aucune boule
noire n’est obtenu au second tirage
.P ii. Idem sachant que P appa-
rait une seule fois
.N
Exercice 21: Corrigé
–B1 l’évènement on a obtenu une
seule boule noire au second tirage
On considère 2 urnes notées respec-
H
(a) Calculer P (B0 /A0 ), P (B0 /A1 ) et boules noires , 2 boules blanches et 2
P (B0 /A2 ) boules vertes.
(b) Calculer P (B0 ) et calculer P (B1 ) 1. On considère l’expérience (ε1 ) sui-
et P (B2 ) vante : On tire simultanément 2
4. On considère l’évènement R il a boules de l’urne U , on note leur
fallu exactement les 2 tirages pour couleur, puis on les remet dans
que les deux boules noires soient l’urne U
tirées de l’urne . Calculer P (R). (a) Calcule la probabilité d’obtenir 2
boules de même couleur.
Exercice 20: Corrigé Soit n ∈ N, n ≥ 2. On répète n fois
l’expérience (ε1 ).
(b) Détermine la probabilité d’obtenir
1. E = {A1 , A2 , B1 , B2 , B3 , O}. Trouver k fois 2 boules de même couleur
le : lors de ces n tirages dans l’urne U,
(a) nombre de permutations de E k ∈ [|0; n|].
1
rage dans l’urne U les 2 boules sont On effectue deux expériences
.P
de même couleur. On désigne par aléatoires successivement. L’ensemble
Bi : l’évènement l’urne U est vide des résultats possibles de la 1ère
après le ième tirage, i ∈ N∗ . épreuve est noté Ω1 et celui de la 2nde
.N
(a) Calculer P (B1 ), P (B2 )etP (B3 ). Ω2 . On suppose que ces résultats sont
au plus dénombrables. On note P1 ({x})
(b) Montre que P (Bn ) = a(1 −
la probabilité que x soit le résultat de
a)n−2 , ∀n ≥ 2.
H
U2 = 0
expérience aléatoire.
n−2
Un+1 = λr + sUn , ∀n ≥ 2, 2. Montre que l’application P définie
r 6= s
sur (Ω1 × Ω2 ) par P ({(x1 ; x2 )}) =
λ n−2 n−2
Montrer que Un = r−s (r −s ) P1 ({x1 }) × P2 ({x2 }) est une probabi-
4. On considère une nouvelle lité sur Ω1 × Ω2 .Quand est ce qu’il
expérience (ε3 ) : On tire au ha- est légitime d’utiliser P pour décrire
sard et simultanément 2 boules l’ensemble des 2 épreuves succes-
dans l’urne V Si les 2 boules sives ?
sont de même couleur, on les retire 3. Soit A1 ⊂ Ωi , i ∈ {1; 2} et Ci
de l’urne V, si non on les repose l’évènement : Ai est réalisé au
et on recommence jusqu’à ce que cours de la i-ième expérience i ∈
l’urne soit vide. On désigne par {1; 2}. Décrire C1 , C2 et C1 C2 comme
b la probabilité de l’évènement C : des sous ensemble de Ω1 × Ω2 et
au premier tirage dans l’urne V, trouve une relation entre leurs pro-
les 2 boules tirées sont de même babilités.
1
sables). On définit l’application réelle X production.
sur Ω par X(a) = 1, X(b) = 2, X(c) = 3.
1. Soit P une probabilité sur (Ω, A),
peut-on définir la loi de probabilité
.P
1. Dans cette question, on modélise
l’expérience en ne tenant pas
compte de l’ordre.
.N
de X ? (a) Définir l’univers correspondant.
2. Si la probabilité P est définie sur (b) Soit Ak , k ∈ [|0; m|] l’évènement :
(Ω, A) par P({c}) = 1 et si on définit le nombre de pièces tirées
H
1
E à 3 éléments 2. Déterminer, en précisant à partir
(b) Trouver le nombre de parties de
E à 3 éléments et contenant 4
.P de quelles hypothèses, la probabi-
lité de trouver, dans un groupe de
n personnes choisies au hasard, au
.N
2. A = {A, B, C, D, E}, B = moins deux personnes ayant leur
{1, 2, · · · , 7} anniversaire le même jour. Calculer
(a) Trouver le nombre de par- une valeur approchée de cette pro-
babilité pour n = 23, n = 41 et n =
H
1
prend 6 doses au hasard
(a) Trouver la probabilité pour
qu’il n’y ait aucun homme
(b) Trouver la probabilité d’obtenir
.P
a. Quelle est la probabilité
prenne 6 doses d’herbicide ?
qu’il
.N
2 hommes et 3 femmes. b. Quelle est la probabilité qu’il
prenne au moins 2 doses d’herbi-
2. On répartit 10 oeufs indiscernables
cide ?
dans 3 paniers discernables.
H
1
Il a décidé de tirer au sort 10 noms sur
Exercice 34: Corrigé .P
la liste du personnel.
Montrer qu’il y a environ une chance sur
quatre de trouver autant d’hommes que
.N
Monsieur Dubouchon pêche à la ligne
de femmes dans la commission ainsi
dans son étang où ne vivent que trois
formée.
carpes et sept touches.Il a décidé de
pêcher jusqu’à ce qu’il ait pris quatre
H
ordre) et qu’ils aient tous des poids d’un magasin en libre service contient
différents, déterminer la probabilité de cent baguettes dont x seulement sont
chacun des événements aléatoires sui- fraiches, les autres étant l’invendu de la
vants : veille.
1. A l’un des quatre poissons pris est 1. Madame N est la première cliente
une carpe de la journée. Elle choisit au hasard
k baguettes. Quelle est la probabi-
2. B l’un au moins des quatre poissons
lité pk (m) que m d’entre elles soient
pris est une carpe
fraiches ?
3. C le premier poisson pris est une
2. Si Madame N n’est pas la première
carpe
cliente de la journée et si n ba-
4. D le second poisson pris est une guettes (n ≤ 100 − k) ont déjà été
carpe achetées(toutes choisies au hasard)
5. E les deux premiers poissons pris avant son arrivée,qu’est devenue la
sont des carpes probabilité pk (m) ?
1
100 remet dans la même poche toute clef
m=
X
i=1
iP(Ai )
.P
essayée sans succès. Un cambrioleur
probabiliste a remarqué que le vigile
emploie la seconde méthode quand, et
.N
Exercice 37: Corrigé seulement quand, il a trop copieuse-
ment arrosé son repas, ce qui se produit
Une enquête a montré qu’en Bor- de façon aléatoire avec une probabilité
H
vait que 70% des cancers bronchiques du vigile et très pressé d’en finir, puisse
chez la femme apparaissent chez une agir sans risque quand il a constaté que
fumeuse, contre 30% seulement chez la porte n’est pas encore ouverte après
une non-fumeuse, alors que ces propor- la k-ième tentative
tions chez l’homme sont respectivement
90% et 10%. Un journaliste de Klow Exercice 39: Corrigé
matin concluait son commentaire de
l’enquête en affirmant qu’une fumeuse
Un étudiant se rend tous les jours
avait moins de risque de contracter ce
à l’université, distante de 5km de son
cancer qu’un fumeur.
domicile. Il fait le trajet à vélo à une
1. Sur quoi ce journaliste a-t-il vrai- vitesse de 30 km/h. Mais sur son par-
semblablement basé sa conclu- cours, il rencontre 4 feux de signali-
sion ? sations. Pour chaque feu la probabilité
2. Savoir que la proportion de fu- qu’il soit vert est égale à 2/3, et la pro-
meurs est six fois plus élevée babilité qu’il soit orange ou rouge est
1
Pn : les variables aléatoires
répartition de la variable
aléatoire X. Tracer la courbe
représentative de cette fonc-
.P X1 ; X2 ; ...; Xn ont la même loi que
N1 .
(a) Calculer E(Sn )
.N
tion.
(b) Montrer que Pn ∀n ∈ N∗ .
(b) On suppose que l’étudiant part
Exercice 41: Corrigé
de chez lui 12 minutes avant
le début des cours. Calculer la
H
1
k=0 k!
dividu dans ce village et on désigne par permutation de En n’ait aucun point fixe
S l’évènement être atteint du Sida est
n
et par C l’évènement être atteint du X (−1)n
pn = , donc que le nombre
cancer . k!
k=0
1. Calcule la probabilité que l’individu de permutations sans points fixes de En
est n! × pn
(a) soit atteint du sida et du cancer.
1. (a) 4 personnes assises sur 4
(b) soit atteint du Sida unique-
chaises se lèvent puis se ras-
ment.
soient aléatoirement. Quelle est
(c) soit atteint du cancer unique- la probabilité qu’aucune per-
ment. sonne ne se rassoit sur la même
(d) ne soit atteint ni du cancer, ni chaise.
du sida. (b) Dans un hôtel on distribue 5
2. Déduis-en la probabilité que l’indi- clefs à 5 clients pour entrer
vidu choisi soit atteint du cancer. dans leur chambre : chaque
1
Exercice 45: Corrigé
.P
1. On lance une pièce de monnaie 5
fois de suite indépendamment et
on note dans l’ordre l’apparition de
.N
1. Une urne I contient 2 boules rouges pile ou face : pr (pile) = 2/3.Quelle
et 4 boules noires, une urne II est la probabilité qu’un lancer com-
contient 4 boules rouges et 2 boules porte deux pile exactement.
H
1
boules discernables : on arrête dès que
l’on tire une boule déjà obtenue aupa-
ravant. On note X le nombre de tirages.
.P Exercice 49: Corrigé
1
l’espérance de Y. 2. On suppose de plus que le nombre
4. On pose : Z = X − Y . Détermine la
loi de Z et vérifie que Z⊥Y .
.Pd’objets produit en une heure par A
est une variable aléatoire Y qui suit
une loi de Poisson de paramètre
.N
Exercice 51: Corrigé λ = 20. On considère la variable
aléatoire X représentant le nombre
On lance deux dés équilibrés, on note d’objets défectueux produit par la
chaîne A en une heure.
H
max(U1 , U2 ). variance de Y .
1. Donner la loi de X. En déduire E(Y ). (b) Soient k et n deux entiers natu-
2. Exprimer X + Y en fonction de U1 rels, déterminer la probabilité
et U2 . En déduire E(Y ). conditionnelle P (X = k|Y =
3. Exprimer XY en fonction de U1 et n).(On distinguera les cas k ≤ n
U2 . et k > n).
4. Calcule E(X − Y ). (c) En déduire, en utilisant le
système complet d’évènements
Exercice 52: Corrigé (Y = i)n∈N , que X suit une loi de
Poisson de paramètre 2.
On considère une entreprise de
construction produisant des objets Exercice 53: Corrigé
sur deux chaînes de montage A et
B qui fonctionnent indépendamment
1
Y la variable aléatoire nombre de 2. Que représente pour une série sta-
lancers effectués. Déterminer la loi
de probabilité de Y .
.P tistique la variance de la loi de pro-
babilité associée ?
3. Calculer P(X = 30) si X est une va-
.N
Exercice 54: Corrigé
riable aléatoire de loi H(n, N1 , 100)
telle que E(X) = 10, 2 et E(X 2 ) =
Une population E est constituée de
108, 8.
N individus, N1 d’entre eux étant d’un
H
type T.
Après avoir fixé un entier n de [|1, N1 |] Exercice 57: Corrigé
V.
1
1
[(q + p)n + (q − p)n ].
pose que les joueurs jouent 5 par-
ties indépendantes et on note X le
nombre de parties gagnées par le
.P 2
(b) Montrer que
pr(”X est pair”) =
1
[1 + (q −
.N
joueur 1. 2
p)n ].
(a) Déterminer la loi et l’espérance
de X : 2. On suppose que X et Y sont VA
binomiales indépendantes de pa-
H
r
2. Un canal de transmission véhicule
X n m n+m
= , avec
des 0 et des 1 : à chaque seconde k r−k r
k=0
la convention st = 0 si t¡0 ou t¿s.
le chiffre transmis a une probabi-
lité p = 0 :2 d’être modifié en son 4. Montrer que X+Y est une VA bino-
contraire. On note X le nombre de miale de paramètre (n+m,p).
changements en 10 secondes.
(a) Déterminer la loi et l’espérance Exercice 60: Corrigé
de X :
(b) Calculer la probabilité que le Une société imprime N tickets, dont
chiffre reçu soit identique au 1% sont gagnants : elle les vend par lots
chiffre émis au bout de 10 se- de 10 : On note X le nombre de tickets
N
condes. gagnants dans un lot.
1. (a) Donner la loi de XN et calcu-
Exercice 59: Corrigé
ler la proportion des lots qui
1
On considère que le test est po-
1. Sur une autoroute il y a en
moyenne 2 accident par jours : on
suppose que le nombre d’accidents
.P sitif si la probabilité d’obtenir
au hasard un résultat au moins
aussi bon est inférieure à 5% :
.N
est un processus de Poisson. Cal- autrement dit l’étudiant réussit
culer la probabilité qu’il y ait plus le test si pr(X ≥ 4) < 5% sous
d’un accident : (i) par jour (ii) par l’hypothèse H0 . Qu’en est-il ici ?
heure
H
1
évènements puis donner la loi de
Exercice 64: Corrigé .P probabilité de X.
4. On lance indéfiniment une pièce
.N
Lors d’un jeu,un joueur mise 10F . Il de monnaie équilibrée et on
peut gagner 20F ,15F ,5F ou ne rien appelle X le rang du premier pile
gagne. Une étude statistique a établit obtenu.On associe à cette épreuve
qu’un joueur gagne :20F une fois sur 6 ; l’univers
H
∗
15F une fois sur 4 et 5F une fois sur 3. Ω = {P, F }N =
Soit X la variable aléatoire qui prend {(Un )n≥1 , Un = {P, F }}
V.
1
n
P (Sn > ) ≤ exp(−t + t2
2
i=1
a2i ).
.P Exercice 68: Corrigé
i=1
5. Soit Z une variable aléatoire réelle uniforme discrète de paramètre
discrète admettant une variable σ 2 n ;c’est-à-dire que pour tout
V.
1
(a) Détermine dans ce cas la loi
I Une urne contient une boule
blanche et une boule noire.
.P de probabilité de X.
(b) Vérifier si V ar(X) existe.
.N
On effectue indéfiniment des (c) Calcule P (X > n), n ∈ N∗ .
tirages avec remise de l’urne et on II- Soit n ∈ N∗ . On définit les réels
désigne par X la variable aléatoire (pi )1≤i≤2n−1 par :
qui est égale au rang de la
H
(
première boule blanche tirée. ∀i ∈ [|1, n|], pi = λi
(a) (a) . Détermine la loi de ∀i ∈ [|n + 1, 2n + 1|], pi = λ(2n − i)
V.
1
suppose que les Xi sont
indépendantes et de loi celle
trouvée à la question 1).
.P mathématique et la variance
de X.
Partie B
.N
(a) Détermine la fonction de On effectue une série illimitée de
répartition de Z. tirages avec remise d’un jeton dans le
sac S.
(b) Déduis-en que pour
On désigne par Y la variable aléatoire
H
1
X
alors Y la variable aléatoire Z = (−1) .
indiquant le nombre de boules
tirées lorsqu’on obtient la
première blanche, et prenant par
.P2. Déterminer la loi de probabilité de
Z. Retrouver alors l’espérance
mathématique de Z.
.N
convention la valeur 0 lorsqu’on ne
Exercice 75: Corrigé
tire aucune boule blanche.
On pourra considérer les
Soient p un nombre réel de l’intervalle
H
P (X ≥ n + 1) = p × P (X ≥ n) pour tout
blanche” et An :”les n premiers
entier naturel non nul n.A partir de la
tirages n’amènent aucune boule
fonction de répartition FX de X .On
blanche” .
définit la suite réelle (u)n∈N∗ telle que
(a) Préciser l’ensemble des valeurs un = FX (n) pour tout entier naturel non
possibles de la variable nul n.
aléatoire Y . 1. (a) Trouver une relation liant un+1
(b) Démontrer que pour tout et un pour tout entier naturel
entier k tel que non nul n.
k−1
k 6= 1, P (Y = k) = p (1 − P ) (b) En déduire l’expression de un
n
avec p = b+n . en fonction de n.
(c) En déduire la valeur de 2. En déduire la loi de probabilité de
+∞
X X.Reconnaitre une loi usuelle.
P (Y = k)
k=1
3. Enonce la nouvelle propriété que
(d) En déduire la valeur de cet exercice évoque.
1
c) En calculant les deux membres
Solution 1: Enoncé
1. a) On a :
.P on obtient le même résultat
n!(n1 + n2 − n)!
×
.N
n k!(n − k)!(n1 − k)!(n2 + k − n)!
Akn1 An−k
n2
k
n1 !n2 !
n1 ! n2 ! n!
= (n1 + n2 )!
H
n1 n2
vante :
= n! (Pn ) : pour tout k compris entre 1 et
k n−k n−1
n j
P
b) On a : n, on a k = k−1 .
j=k−1
n p n! p! Initialisation : On prend n = 1,
=
m m p!(n − p)! m!(p − m)! alors nécessairement k = 1, et on
n! a
=
(n − p)!m!(p − m)! X 0
1 j 0
et = = =1
1 k − 1 0
n n−m n! j=0
= ×
m n−p m!(n − m)! et la propriété est donc vraie au
(n − m)! rang 1.
(n − p)!(p − m)! Hérédité : Supposons la propriété
n! vraie au rang n. Soit k tel que 1 ≤
=
(n − p)!m!(p − m)! k ≤ n + 1.
1
k=0
n
k−1
=
n−1
X j
k−2
j=k−2
, .P Binôme de Newton
En dérivant
.N
Alors f 0 (x) = n(x + n2 )n−1
n−1 n−1
n+1 X j X j n
n k−1 n−k
= +
X
k k−1 k−2 = k x n2
j=k−1 j=k−2 k
H
k=1
n−1
X j j puis en dérivant une seconde fois
= +
k−1 k−2 f 00 (x) = n(n − 1)(x + n2 )n−2
V.
j=k−1
k−2 n
+ X n k−2 n−k
k−2 = k(k − 1) x n2
k
n−1 k=2
X j+1 k−2
= + a) En particulier
k−1 k−2
j=k−1
f 0 (n1 ) = n(n1 + n2 )n−1
Formule de Pascal n
X n k−1 n−k
Par changement d’indice de som- = k n1 n2
k
mation et puisque k−2 k−1
k=1
k−2 = k−1 = 1,
on obtient et en multipliant par n1
n n
n+1
X
j
k−1
X n k n−k
= ( + nn1 (n1 +n2 )n−1 = k n1 n2
k k−1 k−1 k
j=k k=0
1
2
Solution 2: Enoncé
.POn sait que
n
X
k=p
k=1
Ckp = Cn+1
p+1
.N
1. Montrons la formule de Pascal Pour p = 1 on a
k+1 n
Cn+1 = Cnk + Cnk+1 X
n! n! Ck1 = Cn+1
2
Cnk + Cnk+1 = (k+1)!(n−k−1)! + (k)!(n−k)! k=1
n!(n−k)! n!(k+1)!
Cnk Cnk+1
H
+ = [(n+1)−(k+1)](k+1)! n
k+1
X n(n + 1)
Cnk + Cnk+1 = Cn+1 ⇒ k=
2
k=1
2. Déduisons que pour tout (n, p) ∈ N2
n n
X
X p+1
Cnk = Cn+1 · Calculons k(k − 1) et déduisons
k=p k=1
n
Raisonnons par récurrence sur n X
k2
· Pour n = 0 on a p = 0 car (n, p) ∈
k=1
N2 et p ≤ n n
X
X 0 On sait que Ckp = Cn+1
p+1
= C00 = 1 k=p
k=0 Pour p = 2 on a :
0+1 n
C0+1 =1 X
alors la relation est vraie à l’ordre Ck2 = Cn+1
3
k=2
n=0 (n+1)!
· Supposons que la relation soit ⇒ C22 + C32 + C42 + ... + Cn2 = 3!(n−2)! ⇒
n! (n+1)n(n−1)(n−2)!
vraie pour un certain n(n ≥ 1 + 3 + 6 + ... + 2(n−2)! = 6(n−2)!
1
k=1 k=1
n+1
X n+1 j tire
(k + 1) = k
j 1
j=0 Tn (m) = [(m + 1)n+1 − 1
n+1
, donc n−1
n
X n+1
X
n+1 j − Tj (m)]
(k + 1)n+1 − k n+1 = k j=0
j
j=0
j
ceci permettant de calculerTn (m)
et en connaissant T0 (m), · · · , Tn−1 (m).
m m n
!
n + 1 (c) A partir de T0 (m) = m,
X X X
n+1 n+1
[(k+1) −k ] = k j on retrouve facilementT (m) =
j=0
j 1
k=1 k=1 m(m + 1)
On peut intervertir les somma- 2
tions et l’on obtient La relation de récurrence peut
m
encore s’écrire, si n ≥ 2,
X
[(k + 1)n+1 − k n+1 ] 1
Tn (m) = [(m+1)n+1 −(m+1)
k=1 n+1
3CPI © IMSP/UAC 2021-2022
n−1
Solution 4: Enoncé
X n+1
− Tj (m)]
j=1
j
On montre alors par récurrence
1. Une grille est déterminée par le
que Tn est un polynôme de
sous-ensemble des cases blanches.
degré n + 1 admettant pour ra-
Le nombre de grilles est donc le
cines 0 et -1.
nombre de parties d’un ensemble à
C’est vrai si n = 1. Supposons la
100 éléments, soit 2100
propriété vraie jusqu’à l’ordre
n − 1. Alors les polynômes Tj 2. C’est le nombre de permutations de
s’annulent en 0 et en −1 et 40 éléments donc 40 !
le polynôme(m + 1)n+1 − (m +
1). Donc Tn s’annule aussi en
Solution 5: Enoncé
0 et en −1. Par ailleurs tous
ces polynômes sont de degrés
distincts, et le plus grand des On note Snj le nombre de surjections
1
degrés est n + 1. La somme est
de degré n + 1. La propriété
est donc de degré n+1. La pro-
.P
différentes que l’on peut former d’un
ensemble à n éléments sur un ensemble
à j éléments. Par convention, on pose
Snj = 0 si j ou n n’appartiennent pas à
.N
priété est donc vrai au rang n. Il
en résulte qu’elle est vraie pour N∗ ou j > n.
tout entier n ≥ 1 Notons Fp un ensemble à p éléments, et
2. a) En appliquant la formule du f une surjection de Fn dans Fj
H
1
la somme précédente,on en déduit j=1
Snk = k n −
k
X
k j
S
j n
.P
On peut écrire
dn n
dxn
[f (x)] =
.N
j=1
" k #
n−k−1
4. Soit Fn = {x1 , · · · , xn−1 , xn } et Fn = d d X
n−k−1
aj (k)f n−j (x)(f 0 )j (x)
{x1 , · · · , xn−1 } On peut obtenir une dx dx j=1
H
j j−1 k
Snj = j(Sn−1 + Sn−1 )
X
+ aj (k)jf n−j (x)(f 0 )j (x)
j=1
5.
k
a) On démontre la propriété par
X
= aj (k)(n − j)f n−j−1 (x)(f 0 )j+1 (x)
récurrence sur k, le nombre n étant j=1
1
ak+1 (k+1) = (n−k)ak (k) = (n−k)Akn = Ak+1
La propriété est donc vraie au rang
.Pn
et aussi
X1
1−k 1 1
(−1) k
k
= 1 = Sn1
.N
k + 1. Alors elle sera vraie si 1 ≤ k ≤ k=1
n. En particulier, si k = n, On suppose que 2 ≤ j ≤ n.
dn n X n Alors, en appliquant l’hypothèse de
[f (x)] = aj (n)(ex + 1)n−j ejx . récurrence, on a
H
dx n
j=1
j
Mais on a aussi, en développant par j
X j
Sn−1 = (−1)j−k k n−1
V.
la formule du binôme, k
k=1
n j−1
X n
j−1
f (x)n = (−1)n−k ekx j−1
X
j−1−k n−1
k et Sn−1 = (−1) k
k=0 k
k=1
donc En appliquant la question 4),
n
dn n X n j
(−1)n−k k n ekx
[f (x)] = X j
dx n k Snj = j (−1)j−k k n−1
k=1 k
k=1
b) En calculant la valeur en zéro dans j−1 !
les deux expressions précédentes,
X j − 1
+ (−1)j−1−k k n−1
on obtient k
k=1
n j
X n
j j−1
(−1)n−k k n = an(n) = Ann = n!
X
j−k n−1
k =j (−1) k −
k=1 k k
k=1
ce qui donne la formule voulue. +j n
1
Snj =
j
X
k=1
(−1)j−k k n
j
k
.PSn,p = Sn,n = n!
∗p=1
.N
On a donc montré que, si 1 ≤ k ≤ n, Sn,1 = 1
j
X j
Snj = (−1)j−k n
k
H
k ∗p=2
k=1
Il existe 2n applications de En dans
ce qui est la propriété au rang n. La E2 dont seules deux ne sont pas sur-
V.
1
X
(1 − 1)p =
donc
p
X
k=0
Cnp (−1)k or (1 − 1)p = 0
(−1)k Cpk = 0
.P ensemble Eq de Ep à q éléments. On
a Cpq possibilités pour faire ce choix.
Ensuite il faut construire une sur-
.N
k=0
jection de En dans Eq . On a Sn, q
4. Montrons que si 0 6 k 6 q 6 p on a surjections possibles. D’où il y a
q−k
Cpq Cqk = Cpk Cp−k Cpq Sn,q applications possibles.
H
p! q!
Cpq Cqk = × p
q!(p − q)! k!(q − k)!
V.
X
7. Déduisons que p = n
Cpq Sn,q
p!
= q=1
(p − q)!k!(q − k)! Pour construire une application de
p! (p − k)! En dans Ep , il suffit de choisir un
= ×
k!(p − k)! (p − q)!(q − k)! sous-ensemble de Ep à q éléments
q−k
Cpq Cqk = Cpk Cp−k (q ∈ [|1, p|]) puis construire une sur-
jection de En dans Ep . Le nombre
5. Déduisons que d’application possible est pn =
p
X p
(−1)q Cpq Cqk = 0
X
· si 0 6 k < p on a Cpq Sn,q
q=k q=1
p
X p
X q−k
(−1)q Cpq Cqk = (−1)q Cpk Cp−k
q=k q=k
Posons i = q − k on a : p
X
Xp Xp−k 8. Montrons que Sn,p = (−1) p
(−1)k Cpk k n
q q k
(−1) Cp Cq = (−1)i+k Cpk Cp−k
i
k=1
q=k i=0 On a :
1
Sn,p = p(Sn−1,p + Sn−1,p−1 ) 2
Soit a ∈ [|1, n|] et b ∈ [|1, p|] son
image.
· Il y a p possibilité de choisir b
.P = p!p(
Sp+1,p =
p+1
2
p(p + 1)!
)
.N
2
· Il faut chercher maintenant le
nombre de manière de choisir les · Montrons que Sp+2,p = p(3p+1) 24 (p+2)!
images des n − 1 autres éléments On a :
H
1
Fn+1 en faisant varier j de 1 à n + 1. ∞ n
!
Donc
n+1
αn+1
n
.P
αn+1 = 1 +
1X 1 X n i
e k! i=1 i
k=1
On reconnait la formule du
k
.N
X
= αn+1−j binôme,donc
j=1
j − 1
∞
1X 1
n+1
n
αn+1 = 1 + ((k + 1)n − 1)
e k!
X
= αn+1−j
H
k=1
j=1
n − j + 1 ∞ ∞
1 X (k + 1)n 1 X 1
En posant i = n + 1 − j on trouve, =1+ −
e k! e k!
V.
n k=1 k=1
X n
αn+1 = αi En changeant d’indice dans la
i
i=0 première somme, et en remarquant
2. Si n est fixé, la série de terme ∞
X 1
général uk = k n /k! converge.En ef- = e − 1,
k!
fet k=1
n
(k + 1)n k! on obtient
uk+1 1 k+1
= = ∞
uk (k + 1)! k n k+1 k 1 X kn e−1
αn+1 =1+ −
et ceci tend vers 0 quand k tend e (k − 1)! e
k=2
vers l’infini. La règle de d’Alembert ∞
assure la convergence de la série. 1 X kn 1
= +
On démontre la formule de e (k − 1)! e
k=2
récurrence. Si n = 1, on a Finalement
∞ ∞ ∞ ∞
X k X 1 X 1 1X
= = =e αn+1 =
k! (k − 1)! k! e
k=1 k=1 k=0 k=2
1
cartes sont de même couleur,
la main contient la dame de coeur.
Il reste à choisir une dame parmi 3,
un coeur parmi 12, et la dernière
carte parmi 36 ce qui fait 3 × 12 × 36
.P les ensembles B et C sont in-
clus dans A, et donc
.N
| A (B ∪ C) |= A− | B ∪ C |
= 1296 possibilités. - la main ne
contient pas la dame de coeur. On . D’autre part
choisit 2 dames parmi 3, ce qui fait | B ∪ C |=| B | + | C | − | B ∩ C |
H
3
2 = 3, possibilités,
2 coeurs parmi
12 . Donc
12, ce qui fait 2 = 66 possibilités,
et la dernière carte parmi 36. On a | A (B∩C) |=| A | + | B∩C | − | B |
V.
donc
+|C|
3 × 66 × 36 = 7128 . Pour A, on choisit
13
5 valeurs
parmi 13. Il y a 5 = 1287 pos-
possibilités. Le résultat final est
sibilités. Puis pour chaque va-
donc 1296+7128 = 8424 possibilités.
leur, on choisit une des quatre
2. (a) La main est donc de la forme cartes de cette valeur, ce qui fait
AAABC, où A, B, C sont des va- 45 possibilités. Donc
leurs deux à deux distinctes. On
13
choisit tout d’abord la valeur A | A |= 45 = 1317888
de la première carte. Il y a 13 5
possibilités. On choisit 3 cartes Pour B, on choisit la première
de cette valeur parmi 4. Il y a carte de la série, il y a 9 pos-
4
3 = 4 possibilités. On choi- sibilités (lorsque la première
sit ensuite deux autres valeurs carte est le 9, la dernière est
parmi les 12 restantes. Il y a le roi). Puis pour chaque valeur,
1
cartes se suivent et sont de
même couleur. On choisit la
couleur, il y a 4 possibilités, et
pour chaque couleur il y a 9
.PLe nombre cherché est donc
n+p−1
n+p−1
.N
=
possibilités. Donc p−1 n
| B ∩ C |= 36. 2. Si n ≥ 2, notons an le nombre de
façons d’écrire un ensemble Fn de
H
Finalement
n éléments comme réunion de 2
| A (B∪C) |= 1317888+36−9216−5148 sous-ensembles disjoints non vides.
V.
1
1
bn = ((2 + 1)n − 1) − ((1 + 1)n − 1)
2
1
= (3, − 1) − (2n − 1),
.P
f ((xk )) = f ((x0k )) ⇒ ∀k ∈ [|1, p|], xk + k − 1
⇒ xk = x0k
1
Solution 15: Enoncé
2. (a) Tirage(5,12) : 12
5
Solution 16: Enoncé (b) Tirage(2,5) suivi de ti-
rage(3,7) : 52 × 73
1
(c) Tirage(2,3) : 32
expérience
CardΩ = C62 = 15 p(B0 ∩ A2 ) = 52
L’évènement A0 revient à tirer les • Calculons :
V.
2. Déduction =
90
A0 , A1 , A2 forment un système 8
p(B1 ) =
complet d’évènements de Ω. 15
Alors :p(A0 ) + p(A1 ) + p(A2 ) = 1 donc
1
p(A2 ) = 15
3. a) Calculons : ∗p(B2 )
•p(B0 |A0 ) B0 , B1 et B2 forment un système
B0 ∩ A0 revient à tirer dans un complet d’éléments de Ω0
1
premier temps 2 rouges parmi p(B2 ) = 1 − p(B0 ) + p(B1 ) = 15
1
Soit pk cette probabilité
1. E = {A1 , A2 , B1 , B2 , B3 , O}
(a) Nombre de permutations de E :
6!
.P pk = Cnk pk (A) × (1 − p(A))( n − k)
.N
1 2
= Cnk ( )k ( )n−k
(b) Nombre de permutation E 3 3
qui conservent la partition 2n−k
pk = Cnk n (k ∈ [|0, n|])
({A1 , A2 }, {B1 , B2 , B3 }, {O}) :3!2!1! 3
H
{A, B, · · · , Z} 1 = 1 − ( 32 )n
λ
3. Montrons que Un = r−s (rn−2 − sn−2 ) d) Déduction
Raisonnons par récurrence p(D2 ) = 0
λ
Pour n = 2 on a U2 = 0 r−s (r0 − s0 ) = p(Dn+1 ) = bp(Bn ) + (1 − p)p(Dn )
λ
0 Donc U2 = r−s (r2−2 − s2−2 ) or p(Bn ) = a(1 − a)n−2
Soit n ≥ 2 fixée p(Dn+1 ) = ab(1 − a)n−2 + (1 −
λ
Supposons que Un = r−s (rn−2 − sn−2 ) p)p(Dn ) d’après la question 3 on
λ déduit que
et montrons que Un+1 = r−s (rn−1 −
λ
sn−1 ). On a : p(D ) = r−s (rn−2 − sn−2 ) avec
n
λ = ab
Un+1 = λrn−2 + sUn r =1−a
1
λ
s=1−b
= λrn−2 + s( (rn−2 − sn−2 ))
=
λrn−1−λs
r−s
n−1
r−s
.P b)n−2 )
e) Calculons
ab
p(Dn ) = b−a
X
((1 − a)( n − 2) − (1 −
p(Dn )
.N
λ
Un+1 = (rn−1 − sn−1 ) n>2
r−s
X n
X
p(Dn ) = lim p(Dk )
H
λ n−2 n→+∞
d’où ∀n ≥ 2 on a Un = r−s (r − n>2 k=2
sn−2 ) Xn
ab
4. Soit ΩV l’univers associé à = lim [(1 − a)k−2
V.
n→+∞ b−a
k=2
l’expérience (ε3 ) n
ΩV = {2N ; 2B; 2V } ab X
= lim (1 − a)k−2 −
n→+∞ b − a
a) Calculons b k=2
b = C32 = 15
1
ab 1 − (1 − a)n−
6 = lim ×
n→+∞ b − a 1 − (1 − a)
b) Calculons :
•p(D2 ) = 0 b
= lim [1 − (1 − a)n−1 ]
• p(D3 ) = b × a n→+∞ b − a
(
c) Démonstration b a |1 − a|
= − car
D’après la formule de la proba- b−a b−a et|1 − b
bilité totale X
p(Dn ) = 1
n>2
p(Dn+1 ) = p(C ∩ Dn+1 ) + p(C ∩ Dn+1 )
= p(C) × p(Dn+1 |C) + p(C) × p(Dn+1Solution
|C) 22: Enoncé
p(Dn+1 ) = bp(Dn+1 |C) + (1 − b)p(Dn+1 |C)
1
X
Posons SN = n 2 Pn
donc X et Y n’ont pas même loi.
2n
.N
2 n=2 (n + 1)(n − 1)
N N
1. Calculons Pn 1 X 1 X 1
Pn = F (n + 1) − F (n)n ∈ N∗ = + +
2 n=2 n + 1 n=2 n − 1
H
• Pour n = 1 N −1
P1 = F (2) − F (1) or F (1) = 0 et 1 X 1 1 1 1
1
= +2 + + +1+
F (2) = 1 − 1(2) = 12 2 n N N +1 2
V.
n=3
P1 = 21 N
X −1
1 1 1
• Pour n > 1, SN = 2 + 2 − +
n=3
n N N +1
1 1 lim SN = +∞
Pn = 1 − − (1 − ) N 7→+∞
n(n + 1) n(n − 1) Alors E(X 2 ) n’existe pas d’où V(X)
−1 1 n’existe pas.
= +
n(n + 1) n(n − 1)
1 1 1 Solution 25: Enoncé
= ( − )
n n−1 n+1
2 Solution 26: Enoncé
Pn =
n(n + 1)(n − 1)
1
2. (a) Nombre de parties à 5 éléments
contenant
2 éléments de A et 3
5 7
de B : 2 3
.P 61 0.
La probabilité de l’événement :
A2 = ne pas obtenir d’as en
.N
lançant 4 dés , est, par le même
(b) Nombre de parties à 5 éléments
raisonnement que dans a), le
contenant
au plus
2 éléments nombre
de A : 0 5 + 1 4 + 52 73
5 7 5 7
510
H
1
moins deux as est alors
L’ensemble A3 des couples ne
contenant pas 2 as possède 352 5
éléments et sa probabilité vaut
.P C 550
p4 = P((A4 ∩B4 ) ) = 1 50 ≈ 0, 9987.
6
.N
C’est ce dernier événement qui
3525
P(A3 ) = 25 est donc le plus probable.
36
2. On suppose que l’année a 365
jours, et on considère que les
H
1
√ Pour la valeur a, on a deux cartes
zn =
(365e−1)365 2 × 365π
p
((365 − n)e−1 )365−n 2 × (365 − n)π
.P
parmi 4, soit 42 de même pour b
Pour la valeur de c il y a 4 possibi-
lités. Donc
.N
365−1+1/2
1 365
× = e−n | B |=
1 4 3
4 = 1098240
365 365 − n 3 2
On trouve les valeurs approchées et
H
1
(a,b). Il y a A213 possibilités.
On choisit 3 autres valeurs
lités.
12
parmi
les 12 restantes. Il y a 3 possibi-
.P et
| H |= 40
P(H) ≡ 0, 000015.
.N
Pour la valeur a, on choisit 3 cartes
4
parmi 4, soit 3
Pour la valeurs de b on choisit 2
H
4
cartes parmi 4,soit 32 . Donc Solution 30: Enoncé
2 4 4
| E |= A13 = 3744
V.
2 3 1. Ω = combinaisons de 5 par
10,équiprobabilité, | Ω |= 10
et 5
1
+( 1 doseherbicide)], soit
P (0) =
6
8
6 = 0, 0007
20
1 5
.P Alors
P ({c}) = 1 − P ({a, b}) =
3
4
.N
P (1) = 12 8
6
= 0, 017 P ({b}) = 1 − P ({a}) − P ({c})
20 3
Probabilité recherchée = 1 − < 0,
1-(0,017+0,07)=0,9976 2
H
= P (A)P (B C ) − P (A ∩ B C ) On a alors
En permutant les rôles de A et B on 1
P (A) = p1 =
a aussi 2
1
P (B C ) = p0 =
P (A∩B)−P (A)P (B) = P (B)P (AC )−P (B∩AC ) 6
Enfin en appliquant cette formule à donc
1
AC et B C , on a aussi
P (AC ∩ B C ) − P (AC )P (B C )
.P P (B) = 1 − P (B C ) =
|Ω| = A410
Solution 34: Enoncé
V.
1
n
3. Pour l’événement G, on cherche le et k sont fixes, n1 et n2 sont grands et
nombre de cas où les poids des 4
poissons sont ordonnés en crois-
sant. Choisir un quadruplet de pois-
.P n1
n1 + n2
proche de a. Ici n1 + n2 = 2n, et
donc a = 1/2, n = 10 et k = 5, donc
.N
p(A) s’approche par
sons, dont les éléments sont rangés
suivant l’ordre croissant des poids, 10 1
b= ≈ 2, 246
revient à choisir un ensemble de 5 210
H
1
100 100
1 X
et on en déduit
x−j
m
x
j
=
x
m
x−m
j
.P =
X
i=0
P (Ai ) −
k n k n
Ce qui donne
z−m 100−x−k+m
n
!
X j n−j Solution 37: Enoncé
p0k (m) = 100−k
j=0 n
x 100−x
m k−m 1. Il a sans doute comparé les propor-
× 100 tions 70% et 90%
k
Mais la somme 2. Notons C l’événement avoir un can-
n z−m 100−x−k+m cer , F être une femme , H être un
j n−j
X
100−k
homme , Φ fumer , et traduisons les
j=0 n pourcentages donnés sous forme
est celle des coefficients de la loi de probabilités conditionnelles. On
hypergéométrique H(n, x − m, 100 − a
k) et vaut donc 1. On retrouve alors 1 4
p0k (m) = pk (m) P (C/F ) = , P (C/H) = ,
10000 10000
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7 Si 1 ≤ k ≤ 9, notons Ak l’événement
P (Φ/F ∩ C) = ,
10 utiliser k clefs sans avoir la bonne et B
9 l’événement avoir trop arrosé le repas .
P (Φ/H ∩ C) = La probabilité cherchée est
10
De plus pk = P (B/Ak )
P (Φ/H) = 6P (Φ/F ) et on calcule par la formule de Bayes.
On veut comparer P (C/F ∩ Φ) et P (Ak /B)P (B)
pk =
P (C/H ∩ Φ). P (Ak /B)P (B) + P (Ak /B C )P (B C )
On a
On a P(B) = 1/10. Par ailleurs, lorsque
P (C ∩ F ∩ Φ le repas est bien arrosé, le vigile effec-
P (C/F ∩ Φ) =
F ∩Φ tue un tirage avec remise, chacune des k
clefs a la même probabilité 9/10 d’être
P (Φ/F ∩ C)P (F ∩ C
= mauvaise, donc
1
P (F ∩ Φ
=
P (Φ/F ∩ C)P (C/F )P (F )
P (Φ/F )P (F )
.P P (Ak /B) =
9k
10
Si le vigile est sobre, il effectue un ti-
.N
P (Φ/F ∩ C)P (C/F ) rage sans remise, la j-ième clef a une
=
P (Φ/F probabilité (10-j)/(10-j+1) d’être mau-
Le même calcul donne vaise, sachant que les j-1 précédentes
H
l’étaient, donc
P (Φ/H ∩ C)P (C/H)
P (C/H ∩ Φ) = 9 8 10 − k 10 − k
P (Φ/H) P (Ak /B C ) = ... =
V.
10 9 10 − k + 1 10
D’où
P (C/F ∩ Φ) Alors
P (C/H ∩ Φ) 19 k
1010 9k−1
P (Φ/F ∩ C) P (C/F ) P (Φ/H) pk = k = k−1
= 9 1 10 − k 9 9 + 10k − k10
P (Φ/H ∩ C) P (C/H) P (Φ/F ) +
10 10 10 10
On obtient donc
P (C/F ∩ Φ) 7×1×6 7 Solution 39: Enoncé
= = >1
P (C/H ∩ Φ) 9 × 4 × 1 6
1
Raisonnons par récurrence
Pour
X 1
(−1)
n = 1 on a :
1+1
X1 .P
p(∩Aj ) = 12 p(A1 ) = p(A1 )
b) Calculons P (∪j∈J )Aj
P (∪nj∈J Aj ) =
n
.N
j=1
X X
k=1 k+1
p(∪n−1 A ) = p(A )
(−1) p(∩i∈I Ai )
i=1 1 1 k=1 I⊂[|1,n|];CardI=k
Donc la relation est vraie pour Card(∩i∈I;CardI=k A
n=1 P (∪ i∈I;CardI=k A i ) =
H
CardΩ
Pour n = 2 (n − k)!
n P (∪i∈I;CardI=k Ai ) =
X
(−1) n+1
X
p(∩j∈J ) = p(A1 ) + n!
V.
n
P (∪j∈J Aj ) =
k=1 J⊂[|1,2|] n
X k+1
X (n − k)!
(−1)
p(A2 ) − p(A1 ∩ A2 ) k=1 I⊂[|1,n|];CardI=k
n!
n
p(∪2i=1 Ai ) = p(A1 ∪ A2 ) = p(A1 ) + k+1 (n − k)!
X X
= (−1)
k=1
n! I⊂[|1,n|]
p(A2 ) − p(A1 ∩ A2 ) =
n
X k
Cn (−1)
k+1 (n − k)!
n!
La relation est vraie pour n = 2. n
k=1
n
X (−1)k+1
P (∪j∈J Aj ) =
Supposons que la relation est vraie k=1
k!
X (−1)k+2
=1+
k=1 J⊂[|1,n+1|]]J=k k=1
k!
p(∩j∈J Aj ) =1+
n
X (−1)k+2
k=1
k!
1
b) Soit atteint du Sida uniquement
L’évènement décrit est S ∩ C .P Solution 43: Enoncé
1
rer dans l’urne II” '
(a) On a
pr(II|R) =
pr(II ∩ R)
.P 0.9471 − 0.8846
Pour p = 0.01 on obtient
pr(I|A) ' 0.152, pr(I|A) ' 0.999
.N
pr(R)
5 2 2 1 3
et 1. (a) pr(a) = 2 × 3 × 3
pr(R|II) = , pr(R|I) = n
3 3 364
pr(b) = 1 −
donc 365
2 n−1
pr(II|R) = 1 5
3 2. (a) pr(Ωn ) =
6 6
(b) n−1
1 4
αp2 (b) pr(A ∩ Ωn ) =
pr(II|R) = 6 6
(1 − α)p1 + αp2 ∞
P 1
(c) pr(A) = pr(A ∩ Ωn ) =
2. (a) On a n=1 2
3. (a) pr(A ∩ B) = p et pr(A)pr(B) =
150
pr(A|I) = ' 0.9375 (p + q)(p + r) = p2 + rp + pq + qr
160 Comme p + q + r + s = 1 on ob-
et tient pr(A)pr(B) = p(1 − s) + qr
322 donc l’égalité si et seulement
pr(A|I) = ' 0.9471 qr − ps = 0
340
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(b) Si A et B sont indépendants Notons X(Ω) = {x1 , · · · , xn } et Y (Ω) =
alors : y1 , · · · , yp }
Si U est inclus dans Ω, remarquons
pr(A ∩ B) = pr(B) − pr(A ∩ B) que puisque l’événement {x ∈ U } est
1
tiré k − 1 boules distinctes, donc
1) =
n − (k − 1)
.P
il en reste n − (k − 1) non encore P(X ∈ U ou X ∈ V ) = P(X ∈ (U ∩ V ))
tirées : pr(X > k − 1|X > k −
etc . . .
donc pr(X > k) = 1. On a
.N
n
Qk Akn
j=2 pr(X > j|X > j − 1) = k P(X ≤ 0 ou X ≥ 0)
n
Ank−1 = P(X ≤ 0) + P(X ≥ 0)
H
Cas n = 4 :
{X ≤ 0} ou {X ≥ 0} = Ω
k 2 3 4 5
pX (k) 16/64 24/64 18/64 6/64 et
{X ≤ 0} et {X ≥ 0} = {X = 0}
2. Raisonnement par équiprobabilité.
On effectue k tirages avec remise, donc
donc |Ω| = n4 L’événement {X = k}
est l’ensemble des suites formées 1 = P(X ≤ 0) + P(X ≥ 0) − P(X = 0)
de k − 14 boules distinctes parmi n ce qui donne la formule voulue.
suivies d’une boule déjà obtenue
2. En calculant la probabilité de
parmi ces k − 1 : il y en a donc
l’événement contraire, on a
(k − 1)Ak−1
n
P(x ∈
/ A) = 1 − P(x ∈ A)
X
Solution 48: Enoncé =1− P(X = x)
x∈A
1
aléatoires, on a (formule des pro- P (Y = k) = 2 + =
babilités totales)
n
X
.P n
2. • CalculonsE(Y )
n n2
.N
P(Y = y) = P(X = xi et Y = y)
n
j=1 X
E(Y ) = kP (Y = k)
X k=1
= P(X = x et Y = y) a n
H
X X
x∈X(Ω) = kP (Y = k) + kP (Y = k)
k=1 k=a+1
5. l’événement {X ∈ A et Y ∈ a n
V.
1
n∈N lim SN =
La fonction x 7→
1
(1−x)2 =
XN
nxn−1
1
est dérivable
1−x
sur ] − 1, 1[ alors ∀x ∈] − 1, 1[ on a : .P N 7→+∞ p
n∈N n∈N
X
2
n(1 − p)( 1 − p)Pn−1
X
=p (Y = k) = P (Y = k|X = n) × P (X =
n∈N∗
V.
n∈N
2
p +∞
1
= =
X
(n + 1)p2 (1 − p)n
[1 − (1 − p)]2 n+1
n=k
X
(n + 1)p2 (1 − p)n = 1 +∞
X
2
n∈N P (Y = k) = p (1 − p)n
n=k
2. Montrons que E(X) existe
N
X On pose N = n − k, on a n = N + k
Posons SN = nP (Xn )
+∞
n=0 X
2
N
X P (X = k) = p (1 − p)n+k
SN = n(n + 1)p2 (1 − p)n SN = n=0
n=0 +∞
X
2 k
XN = p (1 − p) (1 − p)n
p2 (1 − p) n(n + 1)(1 − p)n−1 n=0
2 k
n=1
1
= p × p1 (1 − p)
Soit x ∈]−1, 1[. La fonction x ∈ (1−x) 2
1
i) ∪ (U1 > i; U2 = i)
P (X = i) = P (U1 = i; U2 = i) + P (U1 = i; U2 > i) + P (U1 > i; U2 = i)
= P (U1 = i) × P (U2 = i) + P (U1 = i) × P (U2 > i) + P (U1 > i) × P (U2
=
1
36
+
1
6
×
6−i
6
+
6−1
6
×
1
6
.P = i)
Un objet produit par Aest
soit défectueux, soit non
défectueux. Ainsi X suit la loi
de Bernoulli dont la probabi-
.N
13 − 2i
P (X = i) =
36
6
X 11 + 18 + 21 + 20 + 18 + 6 47 lité de succès p est la proba-
E(X) = iP (X = i) = =
i=1
2. Exprimons X + Y en fonction de U1 et U2
36 18
bilité qu’un objet de A soit
X + Y = U1 + U2
Déduisons E(Y ) E(X + Y ) = E(X) + E(Y )
défectueux p = 0.1. Donc ∀k ∈
H
3. Expression de XY en fonction de U1 et U2
• Si k > n (X = k|Y = n) = ∅
V.
XY = U1 × U2
Calculons E(XY )
E(XY ) = E(U1 U2 ) = E(U1 ) × E(U2 ) car U1 |= U2 donc E(XY ) = 49
4
P (X = k|Y = n) = 0
• Si k ≤ n
Solution 52: Enoncé
P (D) = P (D ∩ EA ) + P (D ∩ EB ) P (X = k) = P (X = k, Y = n) + P (X = k, Y 6= n)
X M
k k20 exp (−20)
n−k
au i-ème lancer et ne pas tirer un 6
n
= C (0.1) (0.9) ×
n=k
n
n!
aux (i-1) lancers précédents ,donc
M
X 0.1 k n! n n
= ( ) × × (0.9) × 20 ×
1 5 i−1 5i−1
n=k
0.9 k!(n − k)!
exp (−20)
P (Y = i) = ( ) = i
M
X
n!
0.1 k exp (−20) XM
18n
6 6 6
P (X = k|Y = n)P (Y = n) = ( ) ×
0.9 k! (n − k)!
n=0 n=k
L’événement {Y = 5} est la
Posons m = n − k on a :
XM
0.1 k exp (−20) MX−k
18n
réunion de deux événements in-
P (X = k|Y = n)P (Y = n) = ( ) k×
n=0
M
X
0.9 k! n=0 m!
2k exp (−20)
compatibles :
lim P (X = k|Y = n)P (Y = n) = ×
M 7→+∞ k!
n=0
k
2 exp(−2)
(a) 1) tirer un 6 au 5-ième lancer et
exp −18 = D’où X P(2)
k!
ne pas tirer un 6 aux 4 lancers
54
Solution 53: Enoncé précédents de probabilité 5
6
1
(b) ne pas avoir obtenu de 6 sur les
1. Si l’on prend pour Ω l’ensemble des
quadruplets {P, F }4 , on a
.P 55
5 lancers , de probabilité 5
On a donc
6
.N
|Ω| = 24 54 55 54
P (Y = 5) = 5 + 5 = 4
6 6 6
On a alors X(Ω) = {0, 1, 2}.
Il y a une seule manière d’avoir On peut vérifier que la somme
H
1
P (X = 2) = Solution 54: Enoncé
16
Cherchons le nombre de manières
de ne pas avoir de séquence pile- 1. Pour calculer P (Ak−1 ), on se trouve
face. Les F doivent sortir avant les dans la situation d’une loi hy-
P. Il y a 5 cas possibles pergéométrique H(k − 1, N1 , N ) et
donc
{X = 0} N1
N −N1
n−1 k−n
P (Ak−1 = pn−1 = N
= {F F F F, F F F P, F F P P, F P P P, P P P P }
k−1
Donc Après k-1 tirages, il reste N-k+1 in-
5
P (X = 0) = dividus et N1 − n + 1 individus de
16
Alors type T , donc
5 N1 − n + 1
P (X = 1) = 1−P (X = 0)−P (X = 2) = P|Ak−1 (Bk ) =
8 N −k+1
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2. On a alors (b) pr(X(1/24) > 1) ' 0, 003
1
× restriction à En − I est sans point
(N − N1 − k + n)!N !
pn−k
= pour k = 0, 1, . . . , 10
Solution 57: Enoncé k!
Lorsque n est grand et k petit de-
V.
1
E(X1 ) − E2 (X1 ).
Posons K = k − 1
Si k = 1; K = 0
Si k = +∞; K = +∞ Ainsi
.P
Evaluons E(X1 (X1 − 1)).
k∈N∗ K=0 +∞
1 2 X
=p 3
=p k(k − 1)xk−1 ain
[1 − (1 − p)] (1 − x)
V.
k=2
p +∞
= X
p E[X1 (X1 − 1)] = p k(k − 1)(1 − p)k
= 1 (b) k=2
+∞
De (a) et (b) ,(k, P (X1 = k)) est X
= p(1 − p) k(k − 1)(1 − p)k−2
la loi de X1 .D’où X1 G(p)
k=2
1
b) Démontrons que E(X1 ) = p et 2
V ar(X1 ) = 1−p = p(1 − p)
p2 . [1 − (1 − p)]3
2(1 − p)
=
X p2
E(X1 ) = kp(1 − p)k−1
k∈N∗ Par conséquent :
V ar(X1 ) = 2(1−p) 1 1
X
=p k(1 − p)k−1 p2 + p − p2 =
2−2p+p−1
k∈N∗
p2
1
k=0 k=0
X
= P (X1 = j) × P (X2 = k − j)
E(X1 ) = λ
V ar(X1 ) = E(X12 )
− E (X) 2
.P j∈[|0,1|]
=e
k∈N
j! (k − j)!
j∈[|0,1|]
2
+ E(X) − E (X) X λj1 λk−j k!
V.
−λ1 −λ2 2
k =e ×
−λ λ j!(k − j)! k!
X
= k(k − 1)e + E(X) j∈[|0,k|]
k!
k∈N k
2 −λ1 −λ2
X 1 j j k−j 0
− E (X) =e Ck λ1 λ2 d où
j=0
k!
X λk−2
= λ2 e−λ +E(X)−E2 (X) (λ1 + λ2 )k
−λ1 −λ2
(k − 2)! P (X1 + X2 = k) = e ( )
k∈N k!
Par identification à la loi de
= λ2 + λ − λ2 Poisson , on en déduit que :X1 +
V ar(X1 ) = λ X2 P(λ1 + λ2 ).
X n
b) Montrons que X1 + X2 P(λ1 + c) Démontrons que Xi
λ2 ) n
i=1
(X1 + X2 )(Ω) = N
X
P( λi ).
Soit k ∈ (X1 + X2 )(Ω). k peut i=1
toujours s’écrire sous forme de Raisonnons par récurrence .
1
X
Yn + Xn+1 P( λi ) d0 où On sait que etx ≤ 12 (1 − x)e−t +
n+1
X
Xi P(
Xn+1
λi )
i=1
.P 1 t
2 (1 + x)e ,pour x
et |X| ≤ 1, donc X(Ω) ∈
∈ [−1, 1]
n 2 2
−t
e et
X
P( λi ) = (1 − E(X)) + (1 + E(X
i=1 2 2
V.
t −t
e +e
=
Solution 65: Enoncé 2
= ch(t)
E(etX ) ≤ ch(t)
1. Soit t ∈ R et x ∈ [−1, 1]. Montrons
que
Montrons que E(etX ) ≤ ch(t) ≤
etx ≤ 12 (1 − x)e−t + 12 (1 + x)et t2
e2.
Posons λ = x+1 2 .
+∞
X t2n
On sait que : ch(t) = et
x ∈ [−1, 1], −1 ≤ x ≤ 1 n=0
(2n)!
0 ≤x+1≤2 t2
+∞ t2 n
X ( )
+∞
X t2n
x+1 2
e 2 = = .
0 ≤ 1 n! 2n × n!
2 n=0 n=0
t2n t2n
λ ∈ [0, 1] ∀n ∈ N, (2n)! ≤ 2n ×n! , d’où ch(t) ≤
t2
(1 − λ)(−t) + tλ = −t + tx + t = tx e . On conclut que E(etX ) ≤
2
t2
alors ch(t) ≤ e 2 .
−r 2 i=1
e 2 (a) n
(tai )2
Posons X 0 = −X, E(X 0 ) = 0 et
X
1
−r 2 2
|X 0 | ≤ 1. On a :P (X 0 > r) ≤ e 2 = e i=1
P (−X > r) ≤ (X < −r)e 2
−r 2
P (X < −r) ≤ e 2 (b)
−r 2
.P E[etSn ] ≤ e i=1
X n
(tai )2
2
.N
(a) + (b) donne :
−r 2 b) Montrons que P (Sn > E) ≤
P (X > r) + P (X > −r) ≤ 2e 2 n
X
t2
−r 2 exp[−tE + 2 a2i ]
P (X > r ou X < −r) ≤ 2e 2
H
i=1
−r 2
P (|X| > r) ≤ 2e 2 En effet ,soit t ∈ R∗+ .
P (Sn > E) = P (etSn > etE )
V.
1
P (|Z − E(Z)| ≥ ασ) ≤ [1 − (1 − p)]
(ασ)2
σ2
= 2 2
ασ
.P =
p
p
= 1 (b)
.N
1
= 2 De (a) et (b) ,(k, P (X1 = k)) est
α
la loi de X1 .D’où X1 G(p)
or
b) Démontrons que E(X1 ) = p1 et
H
donc k∈N∗
1
1 − P (|Z − E(Z)| ≥ ασ) ≤
X
α2 =p k(1 − p)k−1
1 k∈N∗
0
d oùP (|Z − E(Z)| < ασ) ≥ 1− 2
α Or ∀x ∈ R, |x| ≤ 1,on a :
+∞
1 X
= xk
Solution 66: Enoncé 1−x
k=0
en dérivant membre à me
on a :
1. a) Justifions que l’ensemble +∞
1
(k, P (X1 = k)), k ∈ N∗ est une
X
= kxk−1 (?)
loi de probabilité de X1 . (1 − x)2
k=1
p ∈]0, 1[ ;(1 − p) ∈]0, 1[ ,d’où 1
E(X1 ) = p
p(1−p)k−1 ainsi
X P (X1 = k) ≥ 0(a) [1 − (1 − p)]2
Calculons P (X1 = k) p 1
= 2=
k∈N∗ p p
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V ar(X1 ) = E(X12 ) − E2 (X1 ) k
P (X1 = k) = e−λ λk! . Donc
X12 = X1 (X1 − 1) + X1
V ar(X1 ) = E[X1 (X1 − 1)] +
E(X1 ) − E2 (X1 ). k
−λ λ
X
E(X1 ) = ke
k!
Evaluons E(X1 (X1 − 1)). k∈N
X λk
= e−λ
(k − 1)!
k∈N
+∞ +∞ k
λk
X
E(X1 (X1 − 1)) = k(k − 1)p(1 − p)k−1 −λ
X X λ
= λe or = eλ do
k∈N∗ k! k!
X k=0 k=0
=p k(k − 1)(1 − p)k−1 E(X1 ) = λ
k∈N∗
En dérivant (?) , on a :
+∞
2 X
k(k − 1)xk−1 ainsi
1
3
=p
(1 − x)
k=2
k(k − 1)(1 − p)k−1
.P V ar(X1 ) = E(X12 ) − E2 (X)
= E(X(X − 1)) + E(X) − E2 (
.N
X
+∞
X = k(k − 1)P (X1 = k)
= p(1 − p) [k(k − 1) k∈N
k=2 + E(X) − E2 (X)
k−2
× (1 − p)
H
] X
−λ λ
k
2 = k(k − 1)e
= p(1 − p) k!
k∈N
[1 − (1 − p)]3
+ E(X) − E2 (X)
V.
2(1 − p)
= X λk−2
p2 2 −λ
=λ e
(k − 2)!
k∈N
+ E(X) − E2 (X)
Par conséquent : = λ2 + λ − λ2
V ar(X1 ) = 2(1−p)
p2 + 1
p − 1
p2 = V ar(X1 ) = λ
2−2p+p−1
p2
1−p
V ar(X1 ) = p2 .
1
n
=
j∈[|0,1|]
n+1
P(
X
i=1
λi ) d0 où
.N
X X
j! (k − j)! Xi P( λi )
j∈[|0,k|]
i=1 i=1
X λj λk−j
= e−λ1 −λ2 1 2
j! (k − j)!
H
j∈[|0,1|] n
X
X λj1 λk−j k! En conclusion Xi
−λ1 −λ2 2
=e × i=1
j!(k − j)! k! n
V.
j∈[|0,k|] X
k
P( λi )
−λ1 −λ2
X 1 j j k−j 0 i=1
=e Ck λ1 λ2 d où
j=0
k!
(λ1 + λ2 )k
−λ1 −λ2
P (X1 + X2 = k) = e ( )
k!
Par identification à la loi de
Poisson ,on en déduit que : X1 +
Solution 67: Enoncé
X2 P(λ1 + λ2 ).
X n
c) Démontrons que Xi
i=1
Xn
P( λi ).
i=1
Raisonnons par récurrence 1. a) k ∈ [|2, n|],Montrons que P (X +
On sait que X1 +X2 P(λ1 +λ2 ). Y = k) = k−1 n2 .
P (X + Y = k) = (X + Y = Z) =
[ [n
P[ (X = j et y = k − j)] (Z = i et X + Y = i)
j∈[[1,k−1]] i=2
X
= P (X = j et Y = k − j) P (X + Y = Z) =
n
j∈[[1,k−1]] [
X P [ (Z = i et X + Y = i)]
= P (X = j) × P (Y = k − j) i=2
j∈[[1,k−1]] Xn
X 1 1 = P (Z = i) × P (X + Y = i)
= ×
n n i=2
j∈[[1,k−1]] n
X 1 i−1
1 X = × 2
= 2 1 n n
n i=2
j∈[[1,k−1]] n n
1
1 X X
k−1 i−
P (X + Y = k) =
n2 .P = 3(
=
n i=2
n3
[
2
i=2
1 n(n + 1)
1)
− 1 − (n − 1)]
.N
b) Montrons que ∀k ∈ [|n + 2, 2n|] , 1
= 3 (n2 − n)
2n−k+1 2n
P (X + Y = k) = n2 . n−1
P (X + Y = Z) =
2n2
H
P (X + Y = k) =
n 2. On pose T = n + 1 − Z.
V.
[
P[ (X = i et Y = k − i)]
i=k−n a) Montrons que T U(n)
n
X T (Ω) = (n + 1 − Z)(Ω) ,or Z(Ω) =
= P (X = i) × P (Y = k − i)
[|1, n|] donc T (Ω) = [|1, n|] (a)
i=k−n
n Soit k ∈ T (Ω)
X 1
=
n2
i=k−n P (T = k) = P (n + 1 − Z = k)
n − (k − n) + 1 = P (Z = n + 1 − k)
=
n2 1
2n − k + 1 P (T = k) = (b) (carZ U(n))
P (X + Y = k) = n
n2
De (a) et (b) T U(n).
b) Montrons que T ⊥X .
— Montrons que P (X + Y = Z) = Soit t ∈ T (Ω) et x ∈ X(Ω). Cal-
n−1
2n2 . culons
1
[
P (X + Y + Z = n + 1) =
P (X + Y = n + 1 − Z)
= P (X + Y = T )
.P =
=P
Y
(Xi ≤ k)
i∈[|1,K|]
P (Xi ≤ k) or P (Xi ≤ k)
.N
or T U(n), T ⊥X et T ⊥Y i∈[|1,K|]
d0 où Y k
=
n−1 N
P (X + Y + Z = n + 1) = i∈[|1,K|]
H
2n2 K
k
F (z) =
N
Solution 68: Enoncé
V.
• Pour z > N
F (z) = P (Z < z)
Solution 69: Enoncé
F (z) = 1
Solution 70: Enoncé F (z) = 0 si z ≤ 1
K
D’où F (z) = Nk si z ∈]k, k + 1[
F (z) = 1 si z > N
1. Loi de probabilité de X
k ∈ [|1, N − 1|]
Soit i ∈ {1, 2, · · · , K}
Xi (Ω) = [|1, N |] b) Déduisons P (Z = M )
1
Soit k ∈ [|1, N |], P (Xi = k) = N.
• Si M = 1
2. a) Fonction de répartition de Z.
P (Z = M ) = F (2) − F (1)
Z :Ω → {1, 2, · · · , N } 1
ω 7→ max Xi (ω) = Z(ω) P (Z = M ) = K
N
1
P (X = k) = − d où
XN
M =1
P (Z = M ) = K +
N
N
1
−1
K
N − (N − 1)
NK
.P
K
k∈N
k + 1
E(Y ) = −
λ
1 e−λ
λ
λ
λ
.N
X M K − (M − 1)K −λ
+ 1−e
N K E(Y ) =
M =2 λ
N
NK k
k −λ λ
X
H
X X
P (Z = M ) = K = 1 k
(−1) P (X = k) = (−1) e
N k!
M =1 k∈N k∈N
k
kλ
X
−λ
V.
=e (−1)
k!
Solution 71: Enoncé k∈N
= e−λ (e−λ )
X
(−1)k P (X = k) = e−2λ < ∞ donc
Solution 72: Enoncé k∈N
E(Z) = e−2λ
2. Déterminons la loi de probabilité
Solution 73: Enoncé de Z.
Z = (−1)X Z(Ω) = {−1, 1}
X
P (Z = −1) = P (X = 2k + 1)
Solution 74: Enoncé k∈N
X λ(2k+1)
= e−λ
(2k + 1)!
k∈N
1. Calculons l’espérance mathématique −λ
1
des variables aléatoires Y = X+1 et P (Z = −1) = e sh(λ)
1
=e −
= e−λ
−λ
2e
2
2 2
.P = Uk+1 − Uk
= 1 − pk − (−pk−1 + 1)
= pk−1 − pk
.N
−2λ
E(Z) = e
∀k ∈ N∗ , P (X = k) = pk−1 (1 − p)
On constate que X suit la loi
Solution 75: Enoncé géométrique de paramètre 1 − p.
H
( n+1 et Un .
U tervalle ]0, 1[ et X est une variable
P (X ≥ n + 1) = p × P (X ≥ n) aléatoire d’univers image N∗ telle
Un = FX (n) = P (X < n) que pour tout entier naturels non
nuls ,
Un+1 = FX (n + 1) P (X ≥ n + 1) = p × P (X ≥ n) ;alors
= P (X < n + 1) X suit la loi géométrique de pa-
= 1 − P (X ≥ n + 1) ramètre 1 − p.
= 1 − pP (X ≥ n) Solution 76: Enoncé
= 1 − p(1 − P (X < n))
= 1 − p + p(P (X < n)) 1. Loi de probabilité de X.
Un+1 = 1 − p + pUn X(Ω) = {r, r + 1, r + 2, · · · }
Soit k ∈ X(Ω), P (X = k) =
r−1 r
b) Déduisons l’expression de Un Ck−1 p (1 − p)k−r (La loi de Pascal)
en fonction de n : .
Un+1 = 1 − p + pUn ⇒ Un+1 − 1 =
+∞
X 1 +∞
Ckr xk−r =
X
(1 − x)1+r Ckr xk−r =
k=r
k=r
Raisonnons par récurrence
1
Pour r = 0, On a :
(1 − x)1+r
en dérivant membre
ámembre on a :
+∞
1
X
Ckr (k − r)xk−r−1 =
.P
k=r+1
1+r
(1 − x)r+1
.N
(k − r)Ckr =
k!
(k − r) =
(k − r)!r!
H
+∞ k!
1 X =
= xk (k − r − 1)!r!
1−x
k=0 r+1 k!
V.
+∞ =
1 X r + 1 (k − r − 1)!r!
= Ckr xk−r
1−x
k=1
(r + 1)Ckr+1 d0 où
+∞
X
Ckr (k − r)xk−r−1 =
k=r+1
r+1
donc
(1 − x)r+2
X+∞
=
k=r+1
1
r+1
d0 où
(1 + x)
∀r ∈ N, x ∈ [0, 1]
+∞
Supposons que la propriété est
X 1
, Ckr xk−r =
vraie à l’ordre r et montrons qu’elle (1 − x)1+r
k=r
+∞
X +∞
X
r−1 r
P (X = k) = Ck−1 p (1 − p)k−r
k=r k=r
+∞
X
r r−1
(1 − p)k−r
1
=p Ck−1
k=r
P osons j + 1 = k; k = r; j = r − 1.
+∞
.P E(X) =
+∞
X
j=r
jP (X = j)
.N
X
r
=p Cjr−1 (1 − p)j+(r−1) +∞
X
r−1 r
j=r−1 = jCj−1 p (1 − p)j−r
1 j=r
= pr ×
[1 − (1 − p)]r +∞
H
X
r r−1
pr =p jCj−1 (1 − p)j−r
= r j=r
p
(j − 1)!
V.
=1 r−1
jCj−1 =j
(j − r)!(r − 1)!
j!
=
(j − r)!(r − 1)!
rj!
=
(j − r)!r(r − 1)!
rj!
=
(j − r)!r!
r−1
jCj−1 = rCjr
X+∞
r
E(X) = rp Cjr (1 − p)j−r
j=r
1
= rpr
[1 − (1 − p)]r+1
Espérance mathématique de X et r
E(X) =
de X(X − 1). p
1
E[X(X + 1)] = rp r
X+∞
r+1
Cj+1
j+1=r+1
.P
(1 − p)(j+1)−(r+1)
.N
P osons J = j + 1
+∞
X
r
= p r(r + 1) CJr+1 (1 − p)J−(r+1)
J=r+1
H
1
= rpr (r + 1)
pr+2
r(r + 1)
V.
E[X(X + 1)] =
p2
1
d’étudier la suite (Pn )n∈N∗ .
(a) Mettre la relation de récurrence
sous la forme (Pn+1 − α) = β(Pn − α)
.P la probabilité notée P .
(a) Définir P1 .
1
où α et β sont des nombres réels à (b) Peut-on définir la loi de probabilité
.N
préciser. de X ?
(b) Exprime Pn en fonction de P1 . 2. Soit la probabilité P2 définie sur
(Ω, T ), par P2 ({a}) = 1 et l’applica-
H
(a) Calculer P2 (X = Y ).
Exercice 3
(b) Peut-on en conclure que X et Y ont
Soit n ∈ N, n ≥ 2. Un soir de pluie, n la même loi de probabilité ?
personnes se rendent au restaurant. En
Exercice 2
repartant ils se répartissent les n para-
pluies qu’ils avaient laissés à l’entrée.
Soient X1 et X2 deux variables
1. Détermine un espace probabi- aléatoires indépendantes et de même
lisé fini (Ω, F, P ), associé à cette loi G(p), p ∈]0; 1[.
expérience aléatoire.
1. Calculer P (X1 ≥ k) pour k ∈ X(Ω).
Tu donneras le cardinal de Ω .
2. Soit S = X1 + X2 .
2. ∀j ∈ [|1; n|], introduisons Aj
l’évènement : la j-ième personne (a) Montrer que pour tout entier n ≥ 2,
récupère son parapluie . Soient on a :
k ∈ [|1; n|],et J ⊂ [|1; n|], tel que
Card(J) = k. Calcul P (∩j∈J Aj ). P (S = n) = (n − 1)p2 (1 − p)n−2 .
1
(a) Calculer P (A) + P (B) puis P (A) − numéro de la de la boule tirée
P (B).
(b) En déduire P(A) et P(B).
.P(a) Déterminer la loi de Y puis cal-
culer E(Y )
.N
2. Déterminer p tel que E(Z) = (b) Donner la loi de Z = X − Y
2V ar(Z). puis vérifier que Y et Z sont
indépendantes.
3. Calculer E(b Z2 f loor) où b Z2 c désigne
la partie entière de Z2 .
H
Exercice 2
1
pace probabilisable.
2. Enoncé l’axiome des probabilités fi-
nies.
.P
1. Calcule SP +1,p .
2. Soit 0 ≤ k ≤ q ≤ p. Justifie
.N
p
3. Soit 0 ≤ k ≤ q ≤ p.Justifie que X
q−k
Cpq Cqk = Cpk Cp−k que (−1)q Cpq Cqk = 0 (Sachant que
q=k
q k q−k
Cp Cq = Cpk Cp−k ).
H
1
(b) Calcule lim p(n).
aléatoires Xi sont indépendantes.Soit
Z la variable aléatoire discrète définie
par :
Z(Ω) = [|1, N |] et ∀ω, Z(ω) =
.P n→+∞
Rattrapage
(Question de cours)
.N
max Xi (ω), Ω étant l’univers associée à
i∈[|1,K|] 1- Quand dit-on qu’un variable
l’expérience aléatoire. aléatoire réelle X suit une loi
(a) Détermine la fonction de
H
Hypergéométrique de paramètre
répartition de Z. (N,n,p).
(b) Déduis-en la probabilité
2- Si X suit une loi Hypergéométrique
V.
1
Problème 2
1
2. Le nombre d’appels reçus par jour
Le service de dépannage d’un grand ma-
gasin dispose d’équipes intervenant sur
appel de la clientèle. Pour des causes di-
.P est une variable aléatoire Y qui suit
une loi de Poisson de paramètre
m. On note Z le nombre d’appels
.N
verses, les interventions ont parfois lieu traités en retard.
avec retard. On admet que les appels Supposons que (n, k) ∈ N2 .
Année académique 2020-2021
H
1
cunaires de [[1; n]]
(a) Quelles sont les valeurs de U1 et
U2 ?
.P et pour tout c > 0,
t2
P(Xn − p ≥ c) ≤ exp −ct + 8n
(a) Démontrer que Vn,p est égal au tirage,on choisit une boule au hasard
nombre de mots de n lettres dans l’urne. La boule est ensuite remise
écrits avec n-p lettres o et p dans l’urne et on ajoute une boule de
lettres l et ne contiennent pas même couleur. Supposons n ∈ N∗ et no-
deux l consécutifs. tons Rn l’évènement : tirer une boule
p
(b) En déduire que Vn,p = Cn+1−p . rouge au ne tirage et Bn l’évènement
tirer une boule blanche au ne tirage.
Second devoir On considère la suite de variable
aléatoire (Xn )n∈N∗ telle que quelque soit
Exercice 1 n ∈ N∗ , Xn = 1 si Rn est réalisé et Xn = 0
si Bn est réalisé.
Soit p ∈]0; 1[. On considère la suite
(Xn )n≥1 de variables aléatoires de même 1. Quelle est la loi de X1 ? Calculer son
loi, la loi de Bernoulli de paramètre p. espérance mathématique.
Pour toutPnentier naturel n ≥ 1 on pose 2. Calculer P(R2 |R1 ) et P(R2 |B1 ) et en
1
X n = n k=1 Xk déduire la loi de X2 .
1
(a) Calculer E(Sn ).
(b) Montre que ∀n ∈ N∗ , la proposi-
tion Kn est vraie.
.P
2. Dans une PME sont employés 6 ou-
vriers et 5 employés. Le PDG sou-
haitant prendre l’avis du person-
.N
Rattrapage nel interroge 7 personnes choisies
au hasard parmi 11 personnes. Soit
Exercice 1 W2 la variable aléatoire égale au
nombre d’ouvriers interrogés.
H
Soit Ω = {a, b, c}, l’univers associé (a) Quelles sont les valeurs pos-
à une expérience aléatoire et A = sible de W2 ?
V.
1
Question de coursEnoncé
1
(b) quatre nombres dans un ordre
croissant(Au sens large). Soit (B)
cet évenement
.P unique antécédent.
J’ai p façons de choisir k et
2
Cp+1 façons de choisir ses deux
antécédents et on a (p−1)! manières
.N
Pour la réalisation de (B) :
? Soit on tire des boules de même de construire la correspondance
numéro : On a 10 Possibilité entre p − 1 éléments restant de Ep+1
? Soit on tire 3 boules iden- et Ep .
H
1
En dans Ep ayant un ensemble à q 6(a). Montre que P (n, p) = pP (n − 1, p) +
éléments est égal à Cpq Sn,q .
Xp
.P P (n − 1, p − 1).
Pour avoir le nombre de partition
de l’ensemble En en p-sous en-
.N
n q
4. Déduisons que : p = Cp Sn,q sembles :
q=1 ?Soit on prend n − 1 éléments
pn est le nombre d’applications de
qu’on répartit en p sous ensembles
En dans Ep .
pour former une partition dont la
H
égale à n − 1 et on prend le n-
q ∈ [|1, p|]
ième éléments qu’on place dans
Il apparait que A = ∪q=1 Aq ,
l’un des sous-ensemble de la par-
pour tout (i, j) ∈ Ep2 ,
tition précédemment formé : ainsi
i 6= j ⇒ Ai ∩ Aj = φ
p on a :Cp1 P (n − 1, p) = pP (n − 1, p)
manières de le faire.
X
Donc |A| = |Aq |
q=1 ?Soit on prend n − 1 éléments qu’on
or |Aq | = Cpq Sn,q et |A| = pn répartit en p-1 sous ensembles
p
X
q
pour former une partition à p-1
n
D’où p = Cp Sn,q . elements et on prend le n-ième
q=1
éléments qu’on ajoute à la par-
p
X tition précédemment formé pour
5. Montrons que : Sn,p = (−1) p
(−1)k Cpk k n . former une nouvelle partition à p
k=1
p p k éléments dont le p-ième éléments
est
Ckq Slen,qsingleton engendré par le n-
X X X
(−1)p (−1)k Cpk k n = (−1)p (−1)k Cpk
k=1 k=1 q=1ième éléments : On a P (n − 1, p − 1)
1
X 1. Loin!de probabilité de X :
6(b). Justifions que P (n, p) = p! nSoit
n1 +...+np =n1 ni >0 1
!...nip !∈ {1, 2, ..., K} ; Xi (Ω) = [|1, N |].
Soit k ∈ [|1, N |], On a : P (Xi = k) = N1
Posons En = {x1 , ...., xn }.Soit P 0 le
sous ensemble formé des éléments
2.a) Fonction de répartition de Z :
(A1 , ..., Ap ) de E p tels que {A1 , ..., Ap }
soit une partition de En . Pour ob-
Z : Ω → {1, 2, ..., N }
tenir {A1 , ..., Ap },avec,pour tout i
ω 7→ max Xi (ω) = Z(ω) avec i ∈ [|1, N |]
cardAi = ni
il y a :Cnn1 façons de choisir
A1 , Cn−n n2
1
façons de choisir A2 — Pour z ≤ 1
A2 ,Cn−(n
np
façons de choisir F (z) = P (Z < z)
1 +...+np −1)
1
Ap . F (z) = 0
— Si m = 1 N
P
(c) Verifions que P (Z = m) = 1
P (Z = m) = F (2) − F (1) m=1
P (Z = m) = N1K
N
— 1<m<N P 1 N K −(N −1)K
K P (Z = m) = NK + NK +
mK (m−1)
P (Z = m) = NK − NK
m=1
−1
NP
mK −(m−1)K mK −(m−1)K
P (Z = m) = NK NK
mz=2
— m=N PN
NK
(N −1)K P (Z = m) = = 1.
P (Z = m) = 1 − NK m=1
NK
1
Premier devoir
.P Bn ∈ A =⇒ Bn ∈ ∩ Ai
i∈I
=⇒ ∀i ∈ I, Bn ∈ Ai
.N
Exercice 1Enoncé =⇒ ∀i ∈ I, ∪ Bj ∈ Ai car Ai est
j∈J
=⇒ ∪ Bj ∈ ∩ Ai
j∈J i∈I
H
1
De
, 2 et
,
3 A est une tribu sur
Soit B ∈ A Ω.
2. Soit C une famille de parties de Ω
Soit I0 l’ensemble des tribus conte-
B ∈ A =⇒ B ∈ ∩ Ai nant C. C ⊂ P(Ω) et P(Ω) est une
i∈I
tribu alors I0 6= φ
=⇒ ∀i ∈ I, B ∈ Ai Posons A0 = ∩ A
A∈I0
=⇒ ∀i ∈ I, B c ∈ Ai car Ai est une tribu
c
D’après la première question ∩ A
=⇒ B ∈ ∩ Ai A∈I0
i∈I est une tribu car I0 est un ensemble
=⇒ B c ∈ A
2 de tribus (ie A est une tribu)
1
I0 étant l’ensemble des tribus
contenant C
Soit (Bn )n∈I⊂N une suite d’éléments ∀A ∈ I0 , on a C ⊂ A
de A D’où C ⊂ ∩ = A0
2
A∈I0
Soit n ∈ J Soit A1 une tribu contenant C donc
1
k∈i
A ∈ T =⇒ ∃I ⊂ [[1; n]]/A = ∪ Ai
On sait que I ∪ I c = [[1; n]]
( ∪ Ai ) ∪ ( ∪ c Ai ) =
i∈I i∈I
∪ Ai
i∈I∪I c
i∈I
=
.P=⇒ B ∈ I car {i} ⊂ [[1; n]]
Alors C ⊂ T
D’où σ(C) ∈ T car T est une tribu
.N
∪ Ai = Ω
a contenant C
B
i∈[[1;n]]
Soit B ∈ T =⇒ ∃I ⊂ [[1; n]]/B =
car (Ai )ni=1 est une partition de Ω
*
∪ Ai
b D’après
,
( ∪ Ai ) ∩ ( ∪ c Ai ) = φ
* i∈I
i∈I i∈I =⇒ B ∈ σ(C) car B est une réunion
H
b ( ∪ Ai )c = ∪ c Ai
a et
,
de
i∈I i∈I dénombrable d’éléments de la tribu
c
D’où A = ∪ c Ai C
σ(A), d’où T ⊂ σ(C)
i∈I
V.
1
1
limF (x) = 1 − n(n + 1)
x→n
>
n(n+1)
n−1 ) = 0 Soit n ∈ N ∗
1 1
⇔ n+1 = n−1 car n1 6= 0 1
Si x ∈]n; n + 1], F (x) = 1 − n(n+1)
⇔ n − 1 = n + 1 car n 6= 1 1
lim F (x) = lim (1 − n(n+1)
V.
⇔ −1 = 1 (absurde) )=1
x→+∞ x→+∞
D’où ∀n ∈ N \ {0; 1}limF (x) 6=
x → +∞ =⇒ n → +∞
x→n
>
1
Soit n ∈ N\{0; 1}
x→n
<
x→n
<
1
limF (x) = lim(1 − n(n−1) )
1
∀x ∈]n − 1; n], F (x) = 1 − n(n−1)
.PSi n=1, on a P(X = 1) = limF (x) −
limF (x) = 1
−0= 1
x→n
>
.N
1
limF (x) = 1 − n(n−1) = F (n) x→n
<
2 2
x→n
<
5. Calculons E(X)
Soit Ω l’univers associé à X
X(Ω) = {x ∈ R/P(X = x) 6= 0}
F est continue en chaque point de
R\N∗
∀x ∈ R\N∗
P(X = x) = F (x+ ) − F (x− ) =
F (x) − F (x) = 0
P(X = 1) = F (1+ ) − F (1− )
1
P(X = 1) = (1 − 1(1+1) )−0
P(X = 1) = 21 6= 0
3. Calculons ∀n ∈ N∗ ,les probabilités Soit n ∈ N\{0; 1}
pn = P(X = n) P(X = n) = n(n22−1) 6= 0
−
P(X = x0 ) = F (x+
0 ) − F (x0 ) Alors X(Ω) = N∗
Soit n ∈ N∗ \1
1
= + lim
2 n+∞ i=2 i − 1 i=2 i +naire 1 contenant n+2,il suffit de
Posons l + 1 = i − 1 =⇒ l = i − 2
si i=2,l=0
.P prendre une partie lacunaire de
[[1; n]] et de compléter n+2. Il y
a alors Un parties lacunaires de
.N
[[1; n + 2]] contenant n+2
si i=n, l=n-2
Les parties lacunaires de [[1; n +
n−2 n
! ne contenant pas n+2 sont
2]]
X 1 les parties lacunaires de [[1; n +
H
X 1 X 1
nP(X = n) = + lim −
2 n+∞ i=0 i + 1 i=2 i + 11]]. Il y a Un+1 parties possibles
n∈N∗
n−2 n−2
d’où le nombre de!parties lacu-
V.
1
=⇒ Ai = 1etBi = 0
éléments
Soit Ln,p l’ensemble des mots de
n lettres contenant n-p lettres
O et p lettres l et ne conte-
.P =⇒
=⇒
Ai 6= Bi
A 6= B(Impossible
.N
nant pas deux l consécutifs.
f est donc une application
Soit Mn,p l’ensemble des parties
Au total, f est bijective d’où Ln,,p
lacunaires de [[1; n]] contenant p
H
1
(a) Quelles sont les valeurs de U1 et
sauf en les points d’un ensemble au ties lacunaire de [[1; n]] à p éléments.
plus dénombrable.
(a) Démontrer que Vn,p est égal au
V.
STRUCTURE ALGÉBRIQUE
1
du pavillon et de la marine. A la mort
.P
de Charles-Etienne Camus en 1768, il
est nommé examinateur des élèves du
corps de l’artillerie et rédige le Cours
.N
complet de mathématiques à l’usage de
la marine et de l’artillerie, qui devient
plus tard le livre de référence des can-
H
335
sionnaire mécanicien surnuméraire le mécanicien le 6 mai 1782.
7 décembre 1779, enfin pensionnaire
1
.P
.N
H
V.
1
3. Montrer que cette loi est commuta- Exercice 4 Corrigé
tive et associative.
Indidication
.P
Soit E un ensemble muni d’une loi as-
sociative notée multiplicativement.
.N
1. Poser x = v = e et y = u = f Pour tout a de E, on note aEa =
2. Poser y = u = e {axa, x ∈ E}.
On suppose : ∃ a ∈ E, aEa = E. Montrer
H
1. Etudier
la loi ?, définie sur P(E)
Si A ∩ B = ∅, alors A ? B = A ∪ B
par :
Si A ∩ B 6= ∅, alors A ? B = E Exercice 5 Corrigé
2. Etudier la loi ?, définie sur P(E)
par :
Soit E un ensemble fini muni d’une
A ? B = (A ∩ B) ∪ (A ∩ B). loi de composition ?
On suppose qu’il existe deux éléments a
et b dans E tels que, pour tous x, y :
a ? x = a ? y ⇒ x = y (on dit que a est régu
Exercice 3 Corrigé x ? b = y ? b ⇒ x = y (on dit que b est régu
Exercice 6 Corrigé A ? B = {a ? b /a ∈ A, b ∈ B}
Etudier les propriétés de ? sur E
Soit E un ensemble muni d’une loi ? as- (commutativité, associativité, exis-
sociative. Pour tout a de E, on définit tence d’un neutre) conservées par ?
les applications ga et da de E dans E : sur P(E). La loi ? est-elle distribu-
∀x ∈ E, da (x) = x ? a et ga (x) = a ? x. tive sur l’union, sur l’intersection ?
1
muni d’une loi ? associative.
2. Montrer que si pour tout a de E
les applications ga et da sont sur-
jectives, alors tout élément de E
possède un inverse pour la loi ?.
.P Montrer que a est symétrisable si,
et seulement si, l’application f :
E → E définie par f (x) = a ? x est
.N
bijective.
2. Soit ? une loi associative sur un en-
Exercice 7 Corrigé semble E. Un élément x de E est
H
1
p
b un antécédent de a par f . ∀x, y ∈ R+∗ , x ? y = x2 + y 2
1. Montrer que e = a?b et e0 = b?a sont
neutres resp. à gauche et à droite
puis que e = e0 .
.P Montrer que ∗ est commutative,
associative, et que 0 est élément
neutre. Montrer que aucun élément
.N
2. Montrer que a est symétrisable et f de R+∗ n’a de symétrique pour ?.
bijective. 3. On munit R de la loi de composition
interne ? définie par :
H
p
Exercice 12 Corrigé ∀x, y ∈ R, x ? y = 3 x3 + y 3
V.
1
Exercice 17 Corrigé
1
−1 2. Montrer qu’un isomorphisme de
{axa / x ∈ H} est un sous
groupe de (G, ×).
b) A quelle condition simple aH =
.P groupes conserve l’ordre des
éléments.
3. Les groupes (Z/8Z, +) et (Z/2Z, +)×
.N
{ax/ x ∈ H} est un sous groupe
(Z/4Z, +) sont-ils isomorphes ?
de (G, ×) ?
2. On appelle centre d’un groupe Exercice 24 Corrigé
H
de l’anneau Z/2n Z.
Montrer que C est un sous-groupe
de (G, ?). 2. Montrer que le groupe des inver-
sibles de Z/2n Z n’est pas cyclique.
Indication : montrer que pour x im-
2n−1
Exercice 22 Corrigé pair et n ≥ 3, on a x2 ≡ 1(
mod 2n ).
Pour a ∈ N , on note aZ = {ak/ k ∈ Z}. Exercice 25 Corrigé
1. Montrer que aZ est un sous-groupe
de (Z, +). Soit G un groupe cyclique engendré par
On se propose de montrer que, a, de cardinal n.
réciproquement, tout sous groupe 1. Montrer que tout sous-groupe de G
de Z est de cette forme. est cyclique, de cardinal divisant n.
2. Vérifier que le groupe {0} est de 2. Soit d un diviseur de n. Montrer que
la forme voulue. Soit H un sous- G possède un unique sous-groupe
groupe de (Z, +) non réduit à {0}. de cardinal d.
1
sembles {i, j, k} et {i, l, m},montre
1. Soit (G, •) un groupe. On définit le
centre Z(G)de G par .P que s = Id et déterminer
Z(An ).
.N
Z(G) = {x ∈ G/∀a ∈ G, ax = xa} Exercice 28 Corrigé
1
Montrer que H ∪ K est un sous- 1−x est inversible. Préciser (1−x)−1 .
groupe de G si et seulement si H ⊂
K ou K ⊂ H.
.P Exercice 33 Corrigé
.N
2. Soient H et K deux sous-groupes
d’un groupe G.
On note HK = {hk, h ∈ H, k ∈ K} On considère (A, +, ×) un anneau de
et pareillement KH = {kh, k ∈ Boole c’est à dire un anneau non nul tel
H
∀x ∈ A, x2 = x
HK = KH.
1. Montrer
et en déduire que
Soit G un groupe fini d’ordre 2n, avec
n ≥ 2. ∀x ∈ A, x + x = 0A
On suppose qu’il existe deux sous-
En déduire que l’anneau A est com-
groupes H et K d’ordre n, tels que
mutatif.
H ∩ K = {e}.
Montrer que n = 2 et donner la table du 2. Montrer que la relation binaire
groupe G. définie sur A par
x 4 y ⇔ yx = x
Exercice 32 Corrigé
est une relation d’ordre.
1
3. Montrer que A ne peut pas se
réduire à trois éléments.
4. On suppose que A est fini et de car-
.P
5. Réciproquement, on veut montrer
que tout inversible x de A est de la
forme précédente
.N
dinal supérieur à 2. (a) Montrer qu’on peut se ramener
Montrer que A possède des divi- à supposer
√
seurs de zéro (Considérer xy(x+y)). x = a+b 2, avec a ∈ N∗ et b ∈ N.
H
1
groupe abélien dans lequel chaque
élément est son propre symétrique
. Dans la suite, G désigne un groupe
dans lequel chaque élément est
.P
1. Prouver que pour g ∈ G, l’ap-
plication γg est dans le groupe
symétrique SG , autrement dit que
.N
propre symétrique . γg est une bijection de G sur G.
2. Montrer que G est abélien . 2. Démontrer que l’application ϕ :
g 7−→ γg est un homomorphisme de
3. Soit a un élément quelconque de G,
H
1
parties de S. On munit F de la
différence symétrique ensembliste.
On considère l’application ϕ, de F
dans E qui, à une partie de S, asso-
.P Exercice 40 Corrigé
2iπ
Soit j = e 3
.N
Soit U = {z ∈ C, z 6 = 1}
cie sa fonction indicatrice :
1. Montrer que U muni de la multipli-
φ : A ∈ P(S) 7−→ IA cation est un groupe.
H
1
alors k0 et n sont premiers entre (a) Expliciter tous les éléments de
eux. (On pourra montrer la contra-
posée).
.P H1 et de H2 .
(b) Montrer que H1 n’est pas un
sous-groupe maximal
.N
Exercice 42 Corrigé de G et que H2 est un sous-
groupe maximal de G.
1. Existe-t-il un inverse pour la multi-
H
1
xφ(x). Montrer
√ que N est une appli-
On pourra utiliser la division
euclidienne de k par 6.
2. Pour quelle raison ((Z/7Z)∗ , ×) est-
.P cation de Z[ 2] dans Z, qui est un
morphisme pour la multiplication.
.N
il un groupe ? 4. Démontrer que √ x est un élément in-
3. Montrer que le groupe engendré versible de Z[ 2] si et seulement si
par 3 est égal à (Z/7Z)∗ . N (x) = ±1.
√ √
5. Vérifier que 3+2 2√et −3+2 2 sont
H
1
Exercice 50 Corrigé
.P
Soit A une partie de {1, 2, ..., 2n}, avec
Exercice 56 Corrigé
.N
card(A) = n + 1. Montrer que les nombres de Fermat
2n
Montrer qu’il existe au moins deux Fn = 2 + 1 sont premiers entre eux
éléments distincts a,b de A tels que a|b. deux à deux.
H
2. q
Trouver tous les n ∈ Z tels que 1. Résoudre dans Z le système de
11n−5
n+4 ∈ N congruences :
5x ≡ 7[11](1)
1
Exercice 61 Corrigé
(S) x ≡ 3[10](2)
am − 1 et an − 1 est ad − 1, où d est le pgcd
x ≡ 7[15](3)
de m et n.
V.
Exercice 65 Corrigé
Exercice 62 Corrigé
1. Démontrer, pour tout (x, y) ∈ Z2 :
56786130|x61 y − xy 61 .
1. Montrer qu’il n’existe pas d’entiers 2. Trouver tous les (a, b, c) ∈ (N \
m et n tels que m + n = 101 et {0, 1})3 tel que :
pgcd(m, n) = 3.
a | bc + 1 , b | ca + 1 et c | ab + 1.
2. Soit a et b deux entiers non nuls.
Exercice 66 Corrigé
Supposons pgcd(a, b) = d et soit x0 et
y0 des entiers tels que d = ax0 + by0 . 1. on note P0 (X) = 1 et , pour tout n ∈
Montrer que : n
N∗ : Pn (X) = (−1)
n! X(X − 1).....(X −
(a) pgcd(x0 , y0 ) = 1 ; n + 1)
(b) x0 et y0 ne sont pas uniques. Montrer que ∀n ∈ N,
Xn
1
Q ) ∈ K[X]2 :
(X 2 − 5X + 7)P + (X − 2)Q = 2X − 3
3. On note, pour tout n ∈ N∗ :
.P Montrer :
pgcd(X a − 1, X b − 1) = X δ − 1
2. Soient ( a, b) ∈ (N − {0, 1})2 ; (P, Q)
.N
n n−1
Pn = X 2 + X 2 + 1 ∈ R[X]. ∈ (R[X])2 tels que P a − Qb = 1 Mon-
trer que P et Q sont constantes.
Montrer que ∀(m, n) ∈ (N∗ )2 :
n ≤ m ⇒ Pn |Pm Exercice 71 Corrigé
H
1
Exercice 75 Corrigé
1
On en déduit : ∀(y, u) ∈ E 2 ,
1. Dans (H), on pose x = v = e et
y = u = f.
On obtient donc (e ? f ) • (f ? e) =
.P(e ? y) ? (u ? e) = (e ? u) ? (y ? e), c’est-
à-dire :
∀(y, u) ∈ E 2 , y ? u = u ? y : la loi ?
.N
(e • f ) ? (f • e). Avec les définitions est commutative.
de e et f , on trouve f • f = e ? e, puis
f = e. Exercice 2 Enoncé
H
(e • v). tative.
Sachant que e est neutre pour les b) Pour toute partie A de E, on a :
deux lois, on en déduit : A ∩ ∅ = ∅ ⇒ A ? ∅ = A ∪ ∅ = A.
∀(x, v) ∈ E 2 , x • v = x ? v : Les lois ? Autrement dit, ∅ est neutre
et • sont donc identiques. pour la loi ?.
3. On a maintenant : ∀(x, y, u, v) ∈ E 4 , c) On remarque que pour toutes
(x ? y) ? (u ? v) = (x ? u) ? (y ? v) (K). parties A, B de E, on a A ? B ⊃
Dans cette égalité, on choisit y = e, A ∪ B.
les trois autres étant quelconques. On ne peut donc avoir A ? B = ∅
On en déduit : ∀(x, u, v) ∈ E 3 , que si A = B = ∅.
(x ? e) ? (u ? v) = (x ? u) ? (e ? v), c’est- ∅ est donc le seul élément de
à-dire : P(E) à avoir un inverse (il est
∀(x, u, v) ∈ E 3 , x ? (u ? v) = (x ? u) ? v : son propre inverse.)
la loi ? est associative. d) Soient A, B, C trois parties
Enfin, dans (K), on pose x = v = e, quelconques de E.
1
- Dans tous les cas, on a donc
A ? (B ? C) = (A ? B) ? C : la
loi ? est associative.
.P tive, on a
A ? (B ? C) = A ? (C ? B) =
(C ? B) ? A.
.N
Pour obtenir A ? (B ? C), il suf-
2. a) La symétrie de la définition
fit donc d’échanger A et C dans
prouve que la loi ? est commu-
l’expression de (A ? B) ? C.
tative.
Or on voit que cette expres-
H
On en déduit A ? (B ? C) = (A ?
= A ∪ (A ∩ ∅)
B) ? C : la loi ? est associative.
=A∪∅=A
Exercice 3 Enoncé
. Autrement dit, E est neutre
pour la loi ?. 1. Soit a un élément régulier de E.
Par définition, pour tous x, y de E,
c) Soit A une partie de E. On
x?a=y?a⇒x=y
constate que A ? A = (A ∩ A) ∪ on a :
a?x=a?y ⇒x=y
(A ∩ A) = A ∪ A = E.
da : x 7−→ x ? a
Tout élément de A est donc son Les applications
ga : x 7−→ a ? x
propre symétrique pour la loi ?.
sont donc injectives de E dans E.
d) On remarque que pour toutes Or E est un ensemble fini. Ces deux
parties X, Y de E, on a : applications sont donc bijectives.
X ? Y = (X ∩ Y ) ∪ (X ∩ Y ) En particulier, il existe a0 dans E tel
que da (a0 ) = e, c’est-à-dire tel que
= (X∪X)∩(X∪Y )∩(Y ∪X)∩(Y ∪Y ) a0 ? a = e.
1
plifiable).
Pourtant seuls 1 et −1 possèdent un
inverse dans Z pour cette loi.
.P On en déduit e ? x = x.
De la même manière :
.N
Exercice 4 Enoncé (x ? f ) ? b = x ? (f ? b) = x ? b
Donc x ? f = x.
L’hypothèse sur a signifie : ∀x ∈ E, ∃y ∈
3. Ce qui précède montre que e est
H
E, aya = x.
neutre ”à gauche” et f est neutre
En particulier, il existe un élément b de
”à droite”.
E tel que aba = a.
En particulier e ? f = f (e neutre à
V.
1
pour tout x de E.
L’élément e est donc le neutre.
2. On sait qu’il existe un élément 1.
neutre e dans E pour la loi ?.
.P ∀a, b ∈ R, b ? a = ln(eb + ea ) = ln(ea +
eb ) = a ? b. ? est commutative.
.N
Soit a un élément quelconque de E. ∀a, b, c ∈ R
Puisque da est surjective, il existe a0
(a ? b) ? c = ln(ea?b + ec )
dans E tel que da (a0 ) = e c’est-à-dire
= ln(ea + eb + ec )
H
a0 ? a = e.
Puisque ga est surjective, il existe a00 (a ? b) ? c = a ? (b ? c)
dans E tel que ga (a00 ) = e c’est-à-
V.
. ? est associative.
dire a ? a00 = e.
a ? = a ⇔ ln(ea + e ) = a ⇔ e = 0.
On a alors
0 Il n’y a donc pas de neutre.
a ? (a ? a00 ) = a0 ? e = a0
a0 ? (a ? a00 ) = (a0 ? a) ? a00 = e ? a00 = a00 a ? b = a ? c ⇒ ln(ea + eb ) = ln(ea + ec )
0 00 0 ⇒ eb = ec
Ainsi l’élément a = a vérifie a ?a =
a ? a0 = e : il est l’inverse de a. ⇒b=c
Conclusion : tout élément de E . Tout élément est régulier
possède un inverse pour la loi ?.
2. ? est bien une loi de composition in-
terne sur P(E).
Exercice 7 Enoncé Si ? est commutative sur E, elle l’est
aussi sur P(E).
Soit a un élément de E. Si ? est associative sur E, elle l’est
La suite de terme général an est à va- aussi sur P(E).
leurs dans l’ensemble fini E. Si ? possède un neutre e dans E,
1
neutre pour >.
(A?B)∩A?C = {2, 0}∩{−2, 0} = {0}
.P ∀x ∈ F, x>f = ϕ(ϕ−1 (x)?e) = ϕ(ϕ−1 (x)) =
et
.N
f >x = ϕ(e ? ϕ−1 (x)) = ϕ(ϕ−1 (x)) = x
Exercice 9 Enoncé
donc f est neutre pour >.
H
1
n
à proposer e = a2 −1 ∈ E. On constate
x?(p−q) ? y = y
x ? (y ? z) 6= (x ? y) ? z
Soit x ∈ E. Considérons la suite (xn )n∈N∗
déterminée par Comme on le verra ci-dessous, 1
sera l’élément neutre il ne faut pas
x1 = x et xn+1 = xn >xn prendre 1 dans x, y et z.
1
⇔ x2 + y 2 = 0 ⇔ x = y = 0
La loi ? n’est pas associative
2 2
1 ? x = 1 × x + (1 − 1)(x − 1) = x
.P Or x > 0 et y > 0 donc x ? y = 0 est
impossible, pour tout x > 0, x n’a
pas de symétrique.
.N
De plus, comme la loi est commuta-
tive x ? 1 = 1 ? x 3. On pose ϕ(x) = x3 , ϕ0 (x) > 0 pour
On a bien x ? 1 = 1 ? x = x, 1 est tout x 6= 0 et est nul en 0, ϕ est
l’élément neutre. une fonction strictement croissante
H
1
de A pour la loi ?.
Soit (a, b) tel que (x, y) + (a, b) =
(x, y), il est clair que (a, b) = (0, 0)
est l’unique élément neutre.
.P
d) Toutes les propriétés pour
qu’un ensemble muni de deux
lois soit un anneau sont dans
.N
Soit (x0 , y 0 ) tel que (x, y) + (x0 , y 0 ) =
les questions précédentes sauf
(0, 0) cela équivaut à
la distributivité de ? par rap-
x + x0 = 0 port à l’addition (à gauche ou à
0 0
(x + x , y + y ) = (0, 0) ⇔
H
neau commutatif).
Donc le symétrique de (x, y) est
(−x, −y). Donc (A, +) est un groupe (x, y) ? [(x0 , y 0 ) + (x00 , y 00 )]
commutatif. = (x, y) ? (x0 + x00 , y 0 + y 00 )
2. a) = (x(x0 +x00 ), x(y 0 +y 00 )+(x0 +x00 )y)
(x, y) ? (x0 , y 0 ) = (xx0 , xy 0 + x0 y) = (xx0 + xx00 , xy 0 + xy 00 + x0 y + x00 y)
= (x0 x, x0 y + xy 0 ) = (xx0 + xx00 , xy 0 + x0 y + xy 00 + x00 y)
= (x0 , y 0 ) ? (x, y) = (xx0 , xy 0 +x0 y)+(xx00 , xy 00 +x00 y)
donc ? est commutative. = (x, y) ? (x0 , y 0 ) + (x, y) ? (x00 , y 00 )
b) Et voilà, (A, +, ×) est un anneau
0 0 00
[(x, y) ? (x , y )] ? (x , y ) 00 commutatif.
= (xx0 , xy 0 + x0 y) ? (x00 , y 00 )
Exercice 16 Enoncé
= (xx0 x00 , xx0 y 00 + x00 (xy 0 + x0 y))
1
(ac)(bc) = ab (3)
x − y = (k − l)b ∈ Z
1
3. Si un élément figure deux fois dans
(ac)(bc) = (a ? c−1 ) ? (b ? c−1 )−1
= (a ? c−1 ) ? (c ? b−1 )
.P
= (b ? c−1 )−1 = c ? b−1 = cb
une même ligne correspondant aux
valeurs de composition avec x, c’est
qu’il existe a 6= b tel que x ? a = x ? b.
.N
= a ? (c−1 ? c) ? b−1
Or tout élément d’un groupe est
= a ? e ? b−1 = a ? b−1 = ab
régulier, ce cas de figure ci-dessus
Enfin, on a bien : est donc impossible.
H
Enfin x − y = (a − a0 ) + ω(b − b0 )
1
avec a − a0 ∈ Z et b − b0 ∈ Z donc
∀x ∈ G, x ? (−x) = 0
1
y ? x−1 = x−1 ? y aq ∈ aZ ⊂ H donc r ∈ H.
donc x−1 ∈ C.
Ainsi C est un sous-groupe de
.P Si r > 0 alors r ∈ H + or r < a =
minH + donc cela est impossible.
Il reste r = 0 ce qui donne x =
.N
(G, ?).
aq ∈ aZ. Ainsi H ⊂ aZ et finalement
H = aZ.
Exercice 22 Enoncé 6. L’existence est établie ci-dessus. Il
H
1
[ϕ(a)]k = eG0 ⇒ ϕ(ak ) = ϕ(eG )
.P x2
n−2
= 2n × a + 1 donc
n
⇒ ak = eG car ϕ est bijectif (absurde) = (1 + 2 × a)
car n est l0 ordre de a.
2
= 1 + 2 × 2n × a + (a × 2n )2
.N
n
= 1 + 2n+1 × a + a2 × 22
Donc un isomorphisme de groupes
conserve l’ordre des éléments. = 1 + 2n+1 (a + a2 × 2n−1 )
H
3. Vérification n−1
donc x2 ≡ 1[2n+1 ]
Soit : (x̄, ȳ) ∈ Z/2Z × Z/4Z;
D’où p(n + 1) est vraie . Par
4(x̄, ȳ) = (4x, ¯ 4y)
¯ = (0̄, 0̄). Donc
conséquent la proposition P (n) est
V.
1
puis x = amj . On a montré que H x−1 (xa) ∈ K, ce qui n’est pas.
est cyclique engendré par am .
2. Montrons que G possède un unique
sous-groupe de cardinal d. Comme
.P Ainsi xa ∈ H, ce qui prouve x =
(xa)a−1 ∈ H.
On a donc l’inclusion K ⊂ H, ce qui
.N
d divise n, il existe m ∈ N tel que achève la démonstration.
n = dm. Montrons que le sous- 2. - On suppose que HK est un
groupe engendré par am est d’ordre sous-groupe de G. Soit x dans
H
1
groupe de G.
n−1
X m + n − 1
(x+y)m+n−1 = xk y m+n−1
k
card(H ∪ K) = 2n − 1. Il existe donc a
V.
k=0
1
Si x 4 y et y 4 x alors yx = x et
xy = y donc xy + yx = x + y = 0.
Or x + x = 0, donc x + y = x + x, puis
y = x.
.P
2. Soit a un élément de A. On a (a +
a)2 = a + a, donc a2 + 2a + a2 = a + a
donc 2a = 0.
Remarque : ce résultat peut aussi
.N
Si x 4 y et y 4 z alors yx = x et s’écrire :
zy = y donc zx = zyx = yx = x i.e.
∀a ∈ A, a = −a.
x 4 z.
Pour tous x, y de A, on a :
H
3. (x + y)2 = x + xy + yx + y
V.
1
b(a + 1) = 0.
On en déduit les tables des lois de
A:
.P N (xy) =
=
=
α2 − 2β 2 = (ac + 2bd)2 − 2(ad +
a2 c2 + 4b2 d2 − 2a2 d2 − 2b2 c2
(a2 − 2b2 )(c2 − 2d2 )
.N
+ 0 1 a b × 0 1 a b = N (x)N (y)
0 0 1 a b 0 0 0 0 0 √
1 1 0 b a et 1 0 1 a b 3. Notons toujours x = a + b 2, avec
0 1 a 0 a 0 (a, b) ∈ Z2 .
H
a a b a
b b a 1 0 b 0 b 0 b On suppose que x est inversible
dans A, d’inverse y. Remarquons
V.
1
On en déduit les inégalités : 0 <
a) On doit montrer que x est de la
forme
√
±(1 + 2)n , avec n ∈ Z.
Puisque le résultat est demandé
.P
b ≤ a < 2b.
Il en découle : a1 = 2b − a ∈]0, a]
et b1 = a − b ∈ [0, b[.
.N
Si b1 = 0, alors a1 = 1
au signe près, on peut toujours (conséquence toujours de a21 −
supposer b ≥ 0. 2b21 = ±1) donc x1 = √ 1.
Ensuite, on √ sait que l’inverse
√ de Dans ce cas x = 1 + 2 est bien
H
√ comme on a construit x1
sage à l’inverse (n est en- 1+ 2
tier relatif) on peut partir in- à partir de x.
différemment de x ou de y. On forme ainsi une suite
√
Dans la pratique, cela revient à x0 = x, x1 , x2 , · · · , xk = ak + bk 2,
dire qu’on peut choisir a ≥ 0. avec les conditions :
Remarquons cependant que
ak+1 = 2bk − ak ∈]0, ak ]
l’égalité
a2 − 2b2 = ±1 est incompatible et
avec a = 0. bk+1 = ak − bk ∈ [0, bk [
On peut
√ donc partir de x = xk
a + b 2, avec a ∈ N∗ , b ∈ N, et Passer de xk à xk+1 = √ est
1+ 2
a2 − 2b2 = ±1. possible (avec les conditions ci-
b) On va montrer
√ n que x est de la dessus) si xk 6= 1.
∗
forme (1 + 2) , avec n ∈ N . Ces conditions (notamment la
Remarquons que si b = 0 alors décroissance stricte des bk )
1
d’équivalence sur G.
vide et E l’ensemble des applications de
S dans {0, 1} .
1. On munit E de l’addition modulo 2
.P — Montrer que chaque classe
d’équivalence a deux éléments
.N
des images :pour tout f, g ∈ E, f ⊕ g 4. On définit la loi ? sur l’ensemble
est l’application de S dans {0, 1} quotient G/∼ par :
définie par :
∀x, y ∈ G; cl(x) ? cl(y) = cl(xy)
H
1 si f (x) 6= g(x) .
f ⊕ g(x)=
0 si f(x) = g(x) Montrer que ? est une loi de com-
V.
ϕ(g∗g 0 )(h) = γg∗g0 (h) = (g∗g 0 )∗h = g∗(g 0 ∗h) ψ(g ∗ g 0 )(h) = (ψ(g) ◦ ψ(g 0 ))(h)
⇔ δg∗g0 (h) = (δg ◦ δg0 )(h)
= g ∗ γg0 (h) = γg (γg0 (h)) = γg ◦ γg0 (h)
⇔ h ∗ (g ∗ g 0 ) = δg (δg0 (h))
Par conséquent
⇔ h ∗ (g ∗ g 0 ) = δg (h ∗ g 0 )
ϕ(g ∗ g 0 ) = γg ◦ γg0 = ϕ(g) ◦ ϕ(g 0 ) ⇔ h ∗ g ∗ g0 = h ∗ g0 ∗ g
Il reste à composer par h−1 à
Ce qui montre que ϕ est un mor-
gauche pour en déduire que pour
phisme de (G, ∗) dans (SG , ◦).
tous g, g 0 ∈ G, g ∗ g 0 = g 0 ∗ g, autre-
3. Pour montrer que ϕ est injective il ment dit G est abélien.
faut et il suffit de montrer que le Réciproque, supposons que G soit
noyau de ϕ est réduit à l’élément abélien.
neutre de G car ϕ est un mor-
1
C’est pareil dans l’autre sens, fai-
phisme.
.P
sons le tout de même.
Pour tout g, g 0 , h ∈ G
g ∈ ker(ϕ) ⇔ ϕ(g) = IdG ⇔ ∀h ∈ G, ϕ(g)(h) = h
h∗g∗g 0 = h∗g 0 ∗g ⇔ h∗(g∗g 0 ) = δg (h∗g 0 )
.N
⇔ ∀h ∈ G, γg (h) = h ⇔ ∀h ∈ G, g∗h = h ⇔ g = e
⇔ h∗(g∗g 0 ) = δg (δg0 (h)) ⇔ h∗(g∗g 0 ) = δg (δ
Ce qui montre que ker(ϕ) = {e}, et ⇔ δg∗g0 (h) = (δg ◦ δg0 )(h)ψ(g ∗ g 0 )(h)
que donc ϕ est injective.
H
δg (k ∗ g ) = k ∗ g −1 ∗ g = k
−1 Ce qui montre que ψ est un mor-
Donc δg est une bijection de G sur phisme de groupe.
G.
Pour montrer l’injectivité de ψ on Exercice 36 Enoncé
ne peut pas utiliser le ”noyau”
puisque pour l’instant ψ n’est pas 1. Remarque préliminaire :
un morphisme. Pour tout f ∈ E :
0 0 1 si f (x) 6= 0 1 si f (x)
ψ(g) = ψ(g ) ⇔ ∀h ∈ G, ψ(g)(h) = ψ(g )(h) f (x) = =
0 si f (x) = 0 0 si f (x)
⇔ ∀h ∈ G, δg (h) = δg0 (h) En effet f (x) = 1 ⇔ f (x) 6= 0 et
évidemment f (x) = 0 ⇔ f (x) = 0.
⇔ ∀h ∈ G, h ∗ g = h ∗ g 0 ⇔ g = g 0
Montrons que (E, ⊕) est un groupe
ψ est injective. abélien (commutatif).
5. Si ψ est un (homo)morphisme de 1 si f (x) 6= g(x)
(f ⊕ g)(x) =
groupe 0 si f (x) = g(x)
1
∀x ∈ S, (g ⊕ h)(x) = 1 et f (x) = 0
1 si f (x) 6= f (x)
(f ⊕f )(x) =
0 si f (x) = f (x)
∀x ∈ S, (g ⊕ h)(x) = 1 et f (x) = 0
S:
donc (f ⊕ (g ⊕ h) (x) = 1
1 si f (x) 6= g(x)
(f ⊕ g)(x) =
V.
1
0 si
0 si f (x) = g(x)
Si f (x) = 1, g(x) = 1 et h(x) = 1
∀x ∈ S, (f ⊕ g)(x) = 0 et h(x) = 1
donc ((f ⊕ g) ⊕ h) (x) = 1
∀x ∈ S, (g ⊕ h)(x) = 0 et f (x) = 1
.P
=
1 si h(x) = 1
0 si h(x) = 0
.N
L’ensemble des x ∈ S tels que
donc (f ⊕ (g ⊕ h) (x) = 1 ((f ⊕ g) ⊕ h) (x) = 0 est l’ensemble
des x ∈ S tels que : (f (x) 6=
((f ⊕ g) ⊕ h) (x) = (f ⊕ (g ⊕ h)) (x) g(x) et h(x) = 1) ou
H
Dans tous les cas, c’est-à-dire pour (f (x) = g(x) et h(x) = 0).
tout x ∈ S, pour tout f, g, h ∈ E Le premier ensemble est :
V.
1
1 si g(x) 6= h(x)
=
0 si g(x) = h(x)
L’ensemble des x ∈ S tels que
.P F sur E.
Pour toute partie f ∈ E, on pose
A = f −1 (1) = {x ∈ S, f (x) = 1}
φ(A) = IA définie par :
.N
(f ⊕ (g ⊕ h)) (x) = 0 est l’ensemble
des x ∈ S tels que : Si x ∈ A, φ(A)(x) = IA (x) = 1 et si
(f (x) = 1 et g(x) 6= h(x)) ou (f (x) = x ∈/ A, φ(A)(x) = IA (x) = 0. Or si
0 et g(x) = h(x)). x ∈ A, f (x) = 1 et si
H
A ∈ F (A = f −1 (1) = {x ∈ S, f (x) =
= (F1 ∩ (G0 ∩ H1 )) ∪ (F1 ∩ (G1 ∩ H0 )) 1}) tel que :
= (F1 ∩ G0 ∩ H1 ) ∪ (F1 ∩ G1 ∩ H0 ) f = φ(A)
Le deuxième ensemble est : Cela montre que φ est surjective et
même bijective parce qu’il est as-
F0 ∩ ((G0 ∩ H0 ) ∪ (G1 ∩ H1 ))
sez peu vraisemblable qu’il puisse
= (F0 ∩ (G0 ∩ H0 )) ∪ (F0 ∩ (G1 ∩ H1 )) exister un autre ensemble A0 qui
vérifie f = φ(A0 ) mais on va quand
= (F0 ∩ G0 ∩ H0 ) ∪ (F0 ∩ G1 ∩ H1 ) même faire l’effort de montrer l’in-
Autrement dit si jectivité.
(f (x), g(x), h(x)) ∈ Pour montrer que φ(A) = φ(A0 ) ⇒
{(0, 1, 1), (1, 0, 1), (0, 0, 0), (1, 1, 0)} A = A0 on va montrer que A 6= A0 ⇒
alors φ(A) 6= φ(A0 )
Il existe, soit x ∈ A et x ∈ A0 soit
(f ⊕ (g ⊕ h)) (x) = 0 x∈ / A0 . Prenons le premier
/ A et x ∈
1
Si x ∈ A\B alors IA∆B (x) = 1
Si x ∈ B\A alors IA∆B (x) = 1
Si x ∈ A ∩ B alors IA∆B (x) = 0
.P A∆A = ∅
Chaque élément de F est son
propre symétrique.
.N
Si x ∈ A ∪ B alors IA∆B (x) = 0 3. Pour tous x, y ∈ G,
(φ(A) ⊕ φ(B)) (x) = (IA ⊕ IB )(x) x2 = e ⇔ x ∗ x = e ⇔ x−1 = x
1 si IA (x) 6= IB (x) y 2 = e ⇔ y ∗ y = e ⇔ y −1 = y
H
=
0 si IA (x) = IB (x) (x∗y)2 = e ⇔ x∗y = (x∗y)−1 = y −1 ∗x−1 = y
Si x ∈ A\B alors IA (x) = 1 et IB (x) = Cela montre bien que x ∗ y = y ∗ x,
V.
1
e = a ce qui est impossible puisque G1 est un groupe dont chaque
a 6= e.
cl(b) = {b, ab}
5. Prenons deux éléments de G/ ∼,
.P
élément est son propre symétrique
donc on peut définir une rela-
tion d’équivalence ∼1 (comme
.N
sur G) telle que G1 / ∼1 soit un
cl(x) et cl(y). Or
groupe dont tous les éléments sont
∀x, y ∈ G, cl(x)∗cl(y) = cl(xy) ∈ G/ ∼ leur propre symétrique. Comme
précédemment le cardinal de
H
1
qui équivaut à e n = 1. La
L’ordre de 1 est 1.
L’ordre de −j 2 est 6, car
(−j 2 )2 = j 6= 1, (−j 2 )3 = −j 6 =
−1 6= 1, son ordre est donc 6.
.P division euclidienne de k0 d0 par
n donne qu’il existe un unique
couple d’entiers (q, r) avec 0 ≤
.N
r < n tel que k0 d0 = qn +
L’ordre de j est 3. 2ik0 d0 π 2i(qn+r)π
r.e n = 1 ⇔ e n = 1 ⇔
L’ordre de −1 est 2. 2iqπ 2irπ 2irπ
e e n = 1 ⇔ e n = 1, or
L’ordre de j 2 est 3, car (j 2 )2 = j 4 =
0 ≤ r < n ⇔ 0 ≤ 2rπ n < 2π
H
j 6= 1 et (j 2 )3 = j 6 = 1.
donc r = 0. On en déduit que
L’ordre de −j est 6, car (−j)2 = j 2 6=
k0 d0 = qn.
1,
V.
1
Par conséquent x9 = x−1
Exercice 40 Enoncé .P
5.
x9 + 5 = 0 ⇔ x−1 + 5 = 0
.N
1. On cherche u ∈ (Z/24Z)∗ tel que : ⇔ 1 + 5x = 0 ⇔ −x × 5 = 1
On a vu à la question 3. que l’op-
8u = 1 ⇔ ∃k ∈ Z, 8u = 1 + 24k posé de la classe de 5 est −2 donc
H
⇔ ∃k ∈ Z, 8u − 24k = 1 x = 2.
{1, 5, 7, 11, 13, 17, 19, 23} = lˆ1 + lˆ2 = f (l1 ) + f (l2 )
1
complétement impossible, la se-
conde est que
f (2) = 2̂ = 0̂; f (3) = 3̂ = 1̂; f (4) =
4̂ = 0̂ et f (5) = 5̂ = 1̂.
.P .
z}|{ z}|{
.
f (0) = 0̂ ⇔ ˆl = 0̂ ⇔ ∃k ∈ Z, l = 0+2k = 2k
V.
⇔ ∃k ∈ Z, l = 2k Exercice 42 Enoncé
Dans Z/6Z il y a trois classes
”paires”, 0, 2 et 4. 1. a )
On rappelle que le noyau d’un mor-
phisme est un sous-groupe de l’en-
0
semble de départ. 3 =1
1
3 =3
+ 0 2 4 2
3 =9=2
0 0 2 4 3 2
3 =3 ×3=2×3=6
2 2 4 0 4 3
3 = 3 × 3 = 6 × 3 = 18 = 4
4 4 0 2 5 4
3 = 3 × 3 = 4 × 3 = 12 = 5
6
3. On notera l˙ les classes de Z/3Z. On 3 =1
définit ϕ de ker(f ) dans Z/3Z par :
La dernière égalité n’étant que
ϕ(0) = 0̇; ϕ(2) = 1̇ et ϕ(4) = 2̇ le petit théorème de Fermat.
r
n
k
o ϕ(a) = 1 ⇔ ϕ 3 = 1 ⇔ e 3 = 1
= 3 ∈ 3 , k ∈ {0, 1, 2, 3, 4, 5}
kπ
2. 7 est premier donc ((Z/7Z)∗ , ×) est ⇔ ∃k 0 ∈ Z, = 2k 0 π ⇔ ∃k 0 ∈ Z, k = 6
3
un groupe. Donc
3. D’après la première question le k0
k 6k 0 6 k0
groupe engendré par 3 est a=3 =3 = 3 =1 =1
{1, 3, 2, 6, 4, 5} le noyau de ϕ est réduit à
C’est bien le même ensemble que l’élément neutre de (Z/7Z)∗ , ce
(Z/7Z)∗ . qui montre que ϕ est injective,
1
comme (Z/7Z)∗ et U6 ont tous
4. a) Il faut vérifier que
si
k0
alors on a bien ϕ 3 = ϕ 3
3 =
3
k
k0 k
0 ik0 π
k i(k+6l)π ikπ+i×6lπ √ √ √
ϕ 3 e 3 =e 3 =e 3 m+n 2−(m0 +n0 2) = (m−m0 )+(n−n0 )
√
ikπ ikπ
= e 3 e2ilπ = e 3 = ϕ 3
k Z[ 2]
car m − m0 ∈ Z√et n − n0 ∈ Z. Cela
Il faut aussi vérifier que
k
montre que (Z[ 2], +) est un sous-
ϕ 3 ∈ U6 , ce qui est exacte groupe de (R, √
+).
ikπ 6 √
car e 3 = e2ikπ = 1 Soient
√ m +
√ n 2 ∈ Z[ 2] et m0 +
n0 2 ∈ Z[ 2],
ϕ est bien définie.
√ √
b) Pour toutes classes a et b de (m + n 2)(m0 + n0 2) =
(Z/7Z)∗ , il existe un unique k ∈ √ √
mm0 + 2nn0 + (mn0 + m0 n) 2 ∈ Z[ 2]
{0, 1, 2, 3, 4, 5} et un unique l ∈
k La multiplication est une loi interne
{0, 1, 2, 3, 4, 5} tel que a = 3 et √
b=3
l sur Z[ 2]. √ √
k l
k+l i(k+l)π
1 =√1 + 0 × 2 ∈ Z[ 2],
ϕ(ab) = ϕ 3 3 = ϕ(3 ) = e 3 (Z[ 2], +, ×) est un sous-anneau de
1
√ √ √ N (m+n 2)N (m 0
+n 0
2) = (m2 −2n2 )(m02 −
= (m+m0 )−(n+n0 ) 2 = m−n 2+m0 −n0 2
√ 0
= φ(m + n 2) + φ(m + n 2)
φ est un morphisme pour la loi +.
0
√ .P= m2 m02 − 2m2 n02 − 2n2 m02 + 4n2 n02
On a bien
√ √
.N
N (m + n 2)(m0 + n0 2) =
√ √ √ 0 0
√
0
φ (m + n 2)(m + n 2) 0 N (m + n 2)N (m + n 2) N est un
morphisme d’anneau pour la loi ×.
√ √
H
Et d’autre part 1 1
N (x)N =N x× = N (1) = 1
√ √ √ √ x x
φ(m+n 2)φ(m0 +n0 2) = (m−n 2)(m0 −n0 2) √
√ Comme pour tout y ∈ Z[ 2], N (y) ∈
0 0 0 0
= mm + 2nn − (mn + m n) 2 Z,
√ √
On a bien φ (m + n 2)(m0 + n0 2) =
1
√ √
N (x) = N =
φ(m + n 2)φ(m0 + n0 2) 1
x
N (x)N =1⇔
φ est un morphisme pour la loi ×. x 1
N (x) = N =
√
x
3. Pour tout x ∈ Z[ 2], on pose N (x) =
xφ(x). Montrer
√ que N est une appli- Cela montre que si x est inversible
cation de Z[ 2] dans Z, qui est un alors N (x) ± 1.
morphisme pour la √ multiplication. Réciproque : si N (x) = ±1.
Pour tout x = m + n 2 √
√ √ √ 1 1 m − n 2
2 2 = √ = √ √
N (m+n 2) = (m+n 2)(m−n 2) = m −2nx ∈ Z m + n 2 (m + n 2)(m − n 2)
3CPI © IMSP/UAC 2021-2022
√ √
m−n 2 m−n 2 parfait, l’un de ses facteurs pre-
= 2 = miers p est présent dans la
m − 2n2 N (x)
√ √ décomposition de n avec un
±(m − n 2) ∈ Z[ 2] exposant impair. Puisque l’en-
Cela montre
√ que x est inversible tier premier p divise n, il di-
dans Z[ 2]. vise nb2 = a2 : il divise donc
√ √ a. Mais l’exposant de p dans
5. 3 + 2 2 √
et −3 + 2 2
2 2 la décomposition de a2 (donc
√ 2 2) = 3 − 2 × 2 = 1 donc
N (3 +
dans la décomposition de nb2 )
3 + 2 2 est
√ inversible.2 2 est pair. On en déduit que p fi-
N (−3 + 2 2)√ = (−3) − 2 × 2 = 1 gure dans la décomposition de
donc −3 + 2 2 est inversible.
b ce qui est absurde car a et
b sont censés être sans facteur
Exercice 44 Enoncé premier commun.
Conclusion : si n n’est pas un
√ √
1
carré parfait, alors n est irra-
p3
1. p
Posons a = 45 + 29 2, b =
3
x = a + b.
√
45 − 29 2 et
On constate que a3 + b3 = 90 et
.P tionnel.
b) On suppose que r = m + n
est rationnel.
√ √
.N
√ √
ab = 3 452 − 2 × 292 = 3 343 = 7. Il en alors de même de son
Ainsi carré
√
r2 = m + n + mn. Mais celà im-
H
90 = (a + b)(a2 − ab + b2 ) √
plique que mn est rationnel.
= (a + b)((a + b)2 − 3ab) D’après ce qui précède, l’entier
= x(x2 − 21)
V.
Soit f : Etudions f
x 7→ f (x) = lnx
x
1
f est strictement croissante sur ]0; e[ et décroissante sur ]e; +∞[
2. Soient n ∈ Z. On a par factorisation
d’un trinôme bicarré
lim
x
x→+∞ x
lnx
lnx
= −∞
= 0.
.N
= (n2 − 2 − 4n)(n2 − 2 + 4n) f (n) = f (m) alors m < e < n
∗
Exercice 46 Enoncé 0 k k0
k < k =⇒ 2 |2
k k0
=⇒ 2 (2m0 − 1)|2 (2m0 − 1)
=⇒ a|b
Soient m et n deux entiers naturels
tels que m < n et mn = nm En conclusion, il existe au moins deux éléments a et b distincts de A tels que a|b.
n 0 1 2 3 4 5 6 7 8 ... 16
2013 ≡ 1 mod(17)
2n 1 2 4 8 16 8 16 8 16 ... 16×125
5n 1 5 1 5 1 5 1 5 1 ... 2013 ≡ 1 mod(17)
2013 13
On
( démontre par récurrence sur N que : 2013 ≡ 2013 mod(17)
2n ≡ 8 mod(24) si n est impair 13
; avec n ≥ 3 ≡7 mod(17)
2n ≡ 16 mod(24) si n est pair
6
= (49) × 7 mod(17)
(
n
5 ≡ 1mod(24) si n est pair
; avec n ∈ N
5n ≡ 5mod(24) si n est impair 6
= (15) × 7 mod(17)
6
≡ (−2) × 67 mod(17)
1er cas : x ≥ 3
≡ 448 mod(17)
F x pair et y pair : ≡ 6 mod(17)
2013
x pair ⇐⇒ 2x≡ 16 mod(24) 2013 = 17k + r
y pair ⇐⇒ 5y≡1 mod(24) 2013 ≡ 13 mod(17)
Soit 2x − 5 y
≡ 15 mod(24)
2
2013 ≡ 9 mod(17)
3
F x pair et y impair : 2013 ≡ 5 mod(17)
4
2013 ≡ 1 mod(17)
x pair ⇐⇒ 2x ≡ 16 mod(24)
y impair ⇐⇒ 5y ≡ 5 mod(24) =⇒ 2013
2012
≡1 mod(17)
Soit 2x − 5y ≡ 11 ≡ mod(24)
2013
=⇒ 2013 ≡ 2013 mod(17)
20132013
F x impair et y pair 2013 = 17k + 13 avec k ∈ N
20132013 17k+13
x imapir ⇐⇒ 2x
≡ 8 mod(24) 2013 ≡ 2013 mod(17)
y
y impair ⇐⇒ 5 ≡ 1 mod(24) 13
Soit 2x − 5y ≡ 7 mod(24) ≡ 2013 mod(17)
13
≡7 mod(17)
1
F x impair et y impair : ≡ 6 mod(17)
x impair ⇐⇒
x y
2x
≡ 8 mod(24)
y
y impair ⇐⇒ 5 ≡ 5 mod(24)
Soit 2 − 5 ≡ 3 mod(24)
2x − 5y ≡ 3 mod(24) ⇐⇒
(:
x impair et x ≥ 3
.P
.N
y impair Exercice 51 Enoncé
2eme cas : x ≤ 2
Exercice 52 Enoncé
Pour x = 0, on a : 2x ≡ 1 mod(24)
Dans ce cas : 2x − 5y ≡ 0 mod(24) ou 2x − 5y ≡ 20 mod(24)
Pour x = 1, on a : 2x ≡ 2 mod(24)
H
( Posons : δ = pgcd(x; y)
x=2
2x − 5y ≡ 3 mod(24) ⇐⇒ Par conséquent l’ensemble des entiers naturels δ = pgcd(x; y) =⇒ ∃x0 , y 0 ∈ Z/x = δx0 , y = δy 0 et pgcd(x’ ;y’) = 1
y pair m est impair =⇒ m’ est impair car m = dm0
( ( d
x imapir et x ≥ 3 x=2 x = 2m − 1
x et y solutions est tel que ou . 0
y impair y impair x = 2dm − 1
y = 2n + 1
0
y = 2dm + 1
dm0 0
x=2 − 1 =⇒ x + 1 = 2dm
0 0 0
=⇒ (x + 1)n = 2dm n F
0 0
Exercice 49 Enoncé y = 2dn + 1 =⇒ y − 1 = 2dn
n0 dn0 m0
=⇒ (x + 1) =2 ♣
0 0
F et ♣ implique (x + 1)n = (y − 1)m
δ = pgcd(x; y) =⇒ delta|x et δ|y
0
Calculons le reste de la division euclidienne de 20132014 par 7 : δ|x =⇒ 2dm − 1 ≡ 0 mod(δ)
m0 n0
=⇒ 2 ≡ 1 mod(δ)
D’après le théorème de Fermat, on a 7 qui est un nombre premier et qui ne divise pas 0 0
=⇒ 2dm n ≡ 1 mod(δ)
2013 donc : 20136 ≡ 1 mod(7) 0
2014 = 6 × 335 + 4 =⇒ (x + 1)n ≡ 1 mod(δ)
20132014 = (20136 )335 × 20134
0
Par suite : 20132014 ≡ 20134 mod(7) δ|y =⇒ 2dn ≡ 0 mod(δ)
Or 2013 ≡ 4 mod(7) donc 20134 ≡ 44 mod(7) 0
=⇒ 2dn ≡ −1 mod(δ)
Par conséquent : 20134 ≡ 4 mod(7) 0 0 0
D’où 20132014 ≡ 4 mod(7) avec 0 ≤ 4 < 7 =⇒ 2dm n ≡ (−1)m mod(δ)
0 0
Donc le reste de la division euclidienne de 20132014 par 7 est 4. =⇒ 2dm n ≡ −1 mod(δ)
0
=⇒ (y − 1)n ≡ −1 mod(δ)
0 0
or (x + 1)n = (y − 1)m et (x + 1)n ≡ 1 (δ)
0
donc (y − 1)m ≡ 1 mod(δ)♠
et ♠ implique − 1 ≡ 1 mod(δ)
Exercice 50 Enoncé − 1 ≡ 1 mod(δ) =⇒ −2 ≡ 0 mod(δ)
=⇒ 2 ≡ 0 mod(δ)
=⇒ 2|δ
=⇒ δ = 2 ou δ = 1
2013 car on sait que x est impair donc, δ 6= 2
Calculons le reste de la division euclidienne de 20132013 par 17 : Par suite δ = 1
m est impair =⇒ pgcd(x; y) = 1
D’après le petit théorème de Fermat, on a :
1
(22d − 1) m”−1 (22d )k
P
= k=0 A où A est impairSoit n le nombre total d’exposant
Donc
d
2 + 1|x car
2d − 1 ∈ Z et
Pm”−1 2d k
k=0
(2 ) ∈ Z
y = 2n + 1
0
Pm”−1 2d k
= (2d − 1)(2d + 1) k=0 (2 )
2. Généralisation :
Soit k l’exposant de l’entier premier p dans la décomposition de n !
k= i=1
lnn
PE( lnp ) n
( i)
p
.N
= 2dn + 1
dn0
=2 − (−1) car n’ est imapir
P 0 −1 d k 0 Exercice 55 Enoncé
= (2d − (−1)) n k=0
(2 ) (−1)n −1−k
d Pn0 −1 d k n0 −1−k
= (2 + 1) k=0 (2 ) (−1)
Pn0 −1 d k 0
or k=0
(2 ) (−1)n −1−k ∈ Z 1.
Donc : a) Si p est pair, alors, comme p est premier , p=2, donc p2 +2 = 6 qui n’est pas premier.
(2d + 1)|y
b) Supposons p impair, Passons modulo 3 :
H
En résumé :
2d + 1|y et 2d − 1|x • Si p ≡ 0[3], alors, comme p est premier, p = 3 donc p2 + 2 = 11, qui est premier.
Donc : • Si p ≡ ±1[3], alors ; modulo 3, p2 + 2 ≡ 1 + 2 = 3 ≡ 0 , donc, comme p2 + 2
2d + 1|x ∧ y
est premier , p2 + 2 = 3, p = 1 , exclu. On conclut qu’il y a un nombre premier p et
un seul convenant , c’est p = 3.
Montrer que x ∧ y|2d + 1
x ∧ y|y =⇒ x ∧ y|(2n − 1)|y 2. On a, pour tout ( x,y) ∈ Z2 ,en utilisant des congruences modulo 13 :
V.
=⇒ x ∧ y|22n − 1
x = 2m − 1 13|7x + 3y ⇔ 7x + 3y ≡ 0
Donc, on a :
⇔ 2(7x + 3y) ≡ 0
(
x ∧ y|2m − 1
=⇒ x ∧ y|2m∧2n − 1
x ∧ y|22n − 1 =⇒ x ∧ y|pgcd(2m − 1; 22n − 1) ⇔ 14x + 6y ≡ 0
pgcd(m; 2n) = pgcd(2dm”; 2m0 d) ⇔ x + 6y ≡ 0
(2d)pgcd(m”, n”) = 2d car pgcd(m”, n”) = 1 ⇔ 5(x + 6y) ≡ 0
Donc x ∧ y|2n − 1 =⇒ x ∧ y|(2d − 1)(2d + 1)
⇔ 5x + 30y ≡ 0
On a :
2α − 1|2n − 1 ⇔ 5x + 4y ≡ 0
Soit αun diviseur commun de 2d − 1 et x ∧ y. ⇔ 13|5x + 4y.
α est également un diviseur commun de 2d − 1 et y.
α|2d − 1 et 2d − 1|2n − 1 donc α|2n − 1
3. Notons, pour tout n ∈ N, un = 32n+6 − 5n+2 − 4n.
(
α|2n − 1
=⇒ α|2 Montrons, par récurrence sur n : ∀n ∈ N, 16 | un
α|2n + 1
or 2n + 1 est impair, donc α = 1 • Pour n = 0, on a :
Par conséquent : u0 = 36 − 52 = 729 − 25 = 704 = 16.44, donc 16 | u0
pgcd(x ∧ y; 2d − 1) = 1 • Supposons, pour un n ∈ N : 16 | un . Exprimons un+1 en faisant intervenir un :
D’où :
x ∧ y|2d + 1 ,d’après le théorème de Gauss
On déduit que x ∧ y = 2d + 1. un+1 = 3
2(n+1)+6
−5
n+3
− 4(n + 1)
n+2 n+3
= 9(un + 5 + 4n) − 5 − 4n − 4
Exercice 53 Enoncé n+2
= 9un + (9 − 5)5 + 32n − 4
n+2
= 9un + 32n + 4(5 − 1)
n
Montrons que les nombres de Fermat Fn = 22 + 1 sont premiers entre eux.
n
Posons : a = 22
Comme 5 ≡ 1[4], on a : 5n+2 − 1 ≡ 0[4], donc 4 | 5n+2 − 1. Il en résulte :
On a : Fn = a + 1 et
2k
16 | 4(5n+2 − 1), et donc, comme 16 | un et 16 | 32, on déduit, par addition :
Fn+k = a +1 16 | un+1 .
k
Fn+k − 2 = a2 −1 On a montré, par récurrence sur n : ∀n ∈ N, 16 | un
2(2k−1 )
=a −1
2k−1
= (a2 )−1 Exercice 56 Enoncé
= (a2 − 1) m−1 n−1−i
P
i=0 a
1
Ainsi, il existe un n ∈ N et un seul convenant, c’est n = 3. solutions de (S) est {283 + 385k; ∈ Z}.
Exercice 57 Enoncé
a2 + b2 ≡ 1 ⇒ ou
b2 ≡ 1 b2 ≡ 0
Exercice 59 Enoncé
Enfin, d’après le tableau des carrés modulo 5, on a :
∀x ∈ Z, x2 ≡ 0 ⇒ x ≡ 0
d’où : a ≡ 0 ou b ≡ 0, donc ab ≡ 0, c’est-à-dire : 5 | ab. 1. On forme d’abord la decomposition primaire du nombre de gauche dans l’enoncé :
2. 56786730 = 2.3.5.7.11.13.31.61
a) soit (x, y, z) ∈ Z3 tel que 7|x3 + y 3 + z 3 Soit p l’un de ces facteurs premiers.
Calculons les cubes modulo 7, par exemple sous forme d’un tableau : Alors : p − 1 ∈ {1, 2, 4, 6, 10, 12, 30, 60}, donc
t 0 ±1 ±2 ±3 p − 1 | 60
t3 0 ±1 ±1 ±1 D’après le petit théoreme de Fermat , on a, puisque p est premier , pour tout a ∈ Z
tel que p ne divise pas a :
Raisonnons par l’absurde : supposons 7 - x, 7 - y,
7 - z, ap−1 ≡ 1[p].
alors, modulo 7 : x3 ≡ ±1, y 3 ≡ ±1, z 3 ≡ ±1. On en deduit ; par adition , en Comme p − 1|60, il en résulte : a60 ≡ 1[p].
examinat toutes les 8 possibilités , que x3 + y 3 + z 3 0, contradiction. Soit (x, y) ∈ Z2
3
Ceci montre , modulo 7 x + y + z ≡ 0 =⇒ 3 3 • Si p|x ou p|y , alors p|x61 y − xy 61 .
(x3 ≡ 0ouy 3 ≡ 0ouz 3 ≡ 0, ). De plus , d’apres le tableau des cubes modulo 7 • Supposons p - x et p - y .Alors , comme on l’a vu plus haut : x60 ≡ 1[p] et
ci-dessus : y 60 ≡ 1[p], d’où
3
∀t ∈ Z, (t ≡ 0[7] =⇒ t ≡ 0[7]) x61 y − xy 61 = xy(x60 − y 60 ) ≡ xy(1 − 1) ≡ 0[p].
On a donc , modulo 7 Ceci montre : p|x61 y − xy 61 . ainsi, les facteurs premiers p considérés divisent
x61 y − xy 61 , donc leur produit le divise aussi et on conclut : 56786730|x61 y −
xy 61 ,
3 3 3
:x +y +z ≡ 0 =⇒ (x ≡ 0 ou y ≡ 0 ou z ≡ 0) 2. a) Soit (a, b, b) convenant.
=⇒ (7|x ou 7|y ou 7|z) Par rôles symétrique de a, b, c, on peut supposer, par exemple :
=⇒ 7|xyz. 2 ≤ a ≤ b ≤ c.
• Soit δ ∈ N∗ tel que :
δ | et δ | b. Alors : δ | a | bc + 1 et δ | b | bc, donc, par différence, δ | 1, donc
b) Si le système (S) admet (au moins ) une solution (x, y, z) ∈ Z3 alors, d’après la δ = 1.
premiere équation , 7|x3 + y 3 + z 3 , donc d’après a) 7|xyz , ce qui contredit la Ceci montre que a et b sont premiers entre eux.
deuxieme equation Par rôles symétrique de a, b, c, on déduit que a et c sont premiers entre eux, et que
on conclut que (S) n’a pas de solution dans Z3 b et c sont premiers entre eux.
Ceci montre que a, b, c sont premiers entre eux deux à deux.
En particulier, comme a, b, c sont tous ≥ 2, il en résulte qu’ils sont deux à deux
Exercice 58 Enoncé différents, et donc :
2 ≤ a ≤< b < c.
1 n n 1 n n
R= (2 − (−1) )X + (2 + 2(−1) ).
1. Récurrence sur n. 3 3
• La propriété est vraie pour n = 0, car
Exercice 61 Enoncé
0
X
Pk (X) = P0 (X) = 1
k=0 1. Notons A = X 2 + X + 1 et Pn = (X 4 + 1)n − X n .
Comme A = (X − j)(X − j 2 ) dans C[X], A est scindé simple sur C, donc :
et P0 (X − 1) = 1.
• La propriété est vraie pour n = 1, car
2
1
A|Pn ⇔ Pn (j) = 0 et Pn (j ) = 0 .
1
X
k=0
Pk (X) = P0 (X) + P1 (X) = 1 − X
et P1 (X − 1) = −(X − 1) = 1 − X.
• Supposons la propriété vraie pour un n ∈ N∗ . On a alors :
.P De plus, comme Pn ∈ R[X], on a :
Pn (j 2 ) = Pn (j) = Pn (j), donc :
Et
A|Pn ⇔ Pn (j) = 0.
(j 4 + 1)n − j n = 0
.N
Pn (j) = 0 ⇔
(j + 1)n = j n
Pn+1 Pn
⇔
k=0
Pk (X) = k=0 Pk (X) + Pn+1 (X)
⇔ (−j 2 )
n
= jn
iπ n 2iπ n
= Pn (X − 1) + Pn+1 (X)
⇔ e 3 = e 3
(−1)n nπ 2nπ
= (X − 1) · · · (X − n) ⇔ ≡ [2π]
n! 3 3
nπ
(−1)n+1 ⇔ ≡ 0[2π]
H
+ X(X − 1) · · · (X − n) 3
(n + 1)!
⇔ n ≡ 0[6]
(−1)n
= (X − 1) · · · (X − n) On conclut que l’ensemble des n convenant est l’ensemble des multiples de 6 dans
(n + 1)!
N∗ .
× ((n + 1) − X) 2. Par division euclidienne de P par X 2 − X, il existe (Q, R) ∈ (R[X])2 unique tel
V.
que :
2
(−1)n+1 P = (X − X)Q + R et deg(R) < 2.
= (X − 1) · · · (X − n)
(n + 1)!
a) Il existe donc (a, b) ∈ R2 unique tel que
× (X − (n + 1)) R = aX + b. Comme X 2 − X = X(X − 1), prenons les valeurs en 0 et en 1 :
= Pn+1 (X − 1)
P (0) = R(0) = b
P (1) = R(1) = a+b
Ceci montre que la propriété est vraie pour n + 1.
On conclut, par récurrence sur n, que la propriété est vraie pour tout n ∈ N. D’autre part : P (0) = 1 + (−1)n et P (1) = 2. On déduit :
2. a) Il est clair que le polynôme nul convient.
1) Soit P convenant tel que P 6= 0. Notons n = deg(P ) ∈ N. n n
b = 1 + (−1) , a = P (1) − b = 1 − (−1) .
Le polynôme P s’écrit : P = an X n + · · · + a0 , où a0 , · · · , an ∈ R et
an 6= 0.
Ainsi, le reste R est :
Puisque X 2 P 00 + 2XP 0 − 2P = 0, le terme de degré n de ce polynôme
est nul, donc n n
n(n − 1)an + 2nan − 2an = 0, c’est-à-dire R = 1 − (−1) X + 1 + (−1) .
2
(n + n − 2)an = 0, d’où, puisque
b) Ensuite, connaissant le reste, on va calculer le quotient par factorisation :
an 6= 0 : n2 + n − 2 = 0.
On résout cette équation du second degré :
2
(X − X)Q = P − R
2
n + n − 2 = 0 ⇔ (n = 1 ou n = −2) . =X
n
+ (X − 1)
n n
+ 1 − (1 − (−1) )X − (1 + (−1) )
n
n n n n
=X + (X − 1) − (1 − (−1) )X − (−1)
Comme n ∈ N, on a nécessairement n = 1.
Ceci montre que P est de degré 1. n n n n
= (X − X) + ((X − 1) + (−1) X − (−1) )
2) En notant P = aX + b, (a, b) ∈ R2 , on a alors :
n−1 n−1 n−1
= X(X − 1) + (X − 1)((X − 1) − (−1) )
2 00 0
X P + 2XP − P = 2aX − 2(aX + b) = −2b, n−2 n−2
k n−k k
X X
= X(X − 1) X + (X − 1)X (−1) (X − 1) .
k=0 k=0
donc :
2 00 0
X P + 2XP − 2P = 0 ⇔ b = 0 ⇔ P = aX. On conclut que le quotient Q est :
et
2
2 × (X − 4X + 1) − i(3X − 5)
(X − 2)Q = −(X − 5X + 7)P + (2X − 3)
2
= − ((X − 2)(X − 3) + 1) P + 2(X − 2) + 1 = X − (4 − 3i)X + (1 − 5i)
2
= (X − 2) (−(X − 3)P + 2) − (P − 1), × X − (4 + 3i)X + (1 + 5i)
2 2
∆ = (4 − 3i) − 4(1 − 5i) = 3 − 4i = (2 − i) .
2
(1) ⇔ (X − 5X + 7)((X − 2)A + 1) + (X − 2)Q
Les zéros de Q dans C sont donc :
= 2X − 3
4 − 3i − (2 − i)
=1−i
2 2 2
⇔ (X − 2)((X − 5X + 7)A + Q) = −X + 7X − 10
et
= (X − 2)(−X + 5) 4 − 3i + (2 − i)
= 3 − 2i.
2 2
⇔ (X − 5X + 7)A + Q = −X + 5
D’où :
2 Q = (X − (1 − i)) (X − (3 − 2i)) .
Q = −(X − 5X + 7)A + (−X + 5).
puis :
1
On conclut que l’ensemble des couples (P, Q) cherchés est : P = QQ
4.
Q = −(X
2
{(P = (X − 2)A + 1,
2n+1 2n 2n 2 2n
2 2
Pn+1 = X +X + 1 = (X ) +X +1 = (X − 1) + 1 (X − 3) + 4
2 2
= X − 2X + 2 X − 6X + 13 .
2n 2 2n 2n 2 2n−1 2
= (X + 1) − X = (X + 1) − (X )
Les deux trinômes du second degré apparus sont irréductibles dans R[X],
car de discriminants < 0.
2n 2n−1 2n 2n−1
H
2 2
P =X X −X+1− +
On a successivement, d’après 1) : Pn | Pn+1 | Pn+2 | · · · | Pm−1 | Pm , X X 2
donc, par transitivité de la divisibilité : Pn |Pm .
1 1
2 2
=X X + − X+ +1 .
X2 X
1
Exercice 62 Enoncé En notant Y = X + , on obtient :
X
2 2 2 2
P =X (Y − 2) − Y + 1 = X (Y − Y − 1).
1. a) Il s’agit d’un trinôme en X 3 :
On factorise, dans R[Y ], le trinôme du second degré apparu, et on revient
6 3 3 3 à la notation X :
X + 9X + 8 = (X + 1)(X + 8)
√ ! √ !
2 1− 5 1+ 5
P =X Y − Y −
2 2 2 2
= (X + 1)(X − X + 1)(X + 2)(X − 2X + 4).
√ !
Les deux trinômes du second degré apparus sont irréductibles dans R[X], 1 −1 + 5
2
car de discriminants < 0. =X X+ + ×
X 2
b) Il s’agit d’un trinôme bicarré :
√ !
1 −1 − 5
X+ +
4 2 2 2 2 X 2
X − 2X + 9 = (X + 3) − 8X
√ !
2 2 5−1
2 √ 2 √ =X X + X+1 ×
= (X + 3 − 2 2X)(X + 3 + 2 2X) 2
√ √ √ !
= (X
2 2
− 2 2X + 3)(X + 2 2X + 3). 2 5+1
X − X+1 .
2
Les deux trinômes du second degré apparus sont irréductibles dans R[X],
car de discriminants < 0. On conclut :
c) Il s’agit d’un trinôme bicarré : X 5 + 1 = (X + 1)
√ !
4 2 2 2 5−1
X +X − 6 = (X − 2)(X + 3) X2 + X+1 ×
2
√ !
√ √ 5+1
= (X − 2)(X +
2
2)(X + 3). X2 − X+1 .
2
X X+a
X 4 + 2X 2 + b X3 + X + a X 2 − aX + b
1
X 2 − aX + b aX 2 + (1 − b)X + a
(1 − b + a2 )X + (a − ab)
Si A et B ont au moins deux zéros
.P
.N
communs, alors deg(A ∧ B) ≥ 2, donc : P (P (x)) − X =
2
(1 − b + a )X + (a − ab) = 0
( (P (P (X)) − P (X)) + (P (X) − X) =
1 − b + a2 = 0 n n
!
d’où : et donc a = 0 X X
H
a − ab = 0 ak (P (X))k − ak X k +
et b = 1. k=0 k=0
• Réciproquement, pour a = 0 et b = (P (X) − X) =
V.
1, on a : Xn
1
8
X −2
b) La décomposition de F est de la
forme :
.P
Puis :
b
+
d
X X −1
1
= (F − (X + 2)) − 2 −
X
2
(X −
.N
a b c
F = + + 3X 3 − 2X 2 + 1 1
(X − 1)2 X − 1 X + 2 = − −
où (a, b, c) ∈ R3 est à calculer. X 2 (X − 1)2 X 2 (X
On calcule a par multiplication par 3X 3 − 5X 2 + 2X
H
=
(X − 1)2 puis remplacement de X X 2 (X − 1)2
par 1. On obtient : a = 1/3 3X − 2
=
V.
1
= • D’autre part, puisque P a − Qb = 1,
(X 2 + 1)3
1
n−1 n n−1
= Pn+1 (X) + 2X 2
= Pn+1 (X) + 2X 2
n−1
(X 2 + X 2
Pn (X)
+ 1)
.P
Pn(2) (X) = (2n − 1)2n(n − 1)X 2n−2 − 2n(2n − 1)
Pn(2) (1) = (2n − 1)2n(n − 1) − 2n(2n − 1)(n − 1
.N
Donc Pn+1 (X) = [Pn (X)]2 −
n−1
2X 2 Pn (X) Pn(2) (1) = 0, (6.3)
H
n−1
Pn+1 (X) = Pn (X)[Pn (X) − 2X 2 ]
Pn(3) (X) = (2n − 1)(2n)(n − 1)[(2n − 2)X 2n−3 −
V.
m > n∃k ∈ N∗ /m = n + k
1
−b = x + y + z = 0
On a : c = xy + xz + yz = −13
(−1)3 d = xyz = −12
.P
Tout calcul bien fait montre que :
x2 + y 2 + z 2 = 0 ⇐⇒ (x + y + z)2 = 2xy
P (X) = X 3 − 13X + 12
3
x + y3 + z3 = 1
3
x + y3 + z3 = 1
V.
Résolvons P (X) = 0 x + y + z = −2
⇐⇒ 2xy + 2yz + 2zy =
3
3
P (X) = 0 ⇐⇒ X − 13X + 12 = 0 x + y3 + z3 = 1
x + y + z = −2
P (1) est donc une racine évidente. ⇐⇒ xy + yz + zy = 2
3
x + y3 + z3 = 1
Faisons la division euclidienne de
X 3 − 13X + 12 par X − 1
1
∃Q(X) ∈ C[X]/P (X) = (X + 1)Q(X)
On a :
X 3 + 2X 2 + 2X + 1 = (X + 1)(X 2 + X + 1)
.P Exercice 78 Enoncé
Exercice 79 Enoncé
.N
6.3 ÉNONCÉ DES DEVOIR DES STRUCTURE ALGÉBRIQUE
H
m
Premier devoir a) Montrer que si est pair, alors
V.
d
x ∧ y = 2d + 1.
Exercice 1Corrigé
b) Montrer qu si md est impair, alors x
Enonce puis démontre le petit et y sont premiers entre eux.
théorème de Fermat.
Exercice 2Corrigé 3. Montrer que pour tous entiers m et
n, N = mn(m60 − n60 ) est divisible
1. Soit n ∈ N. Montrer que les par 56786730.
n
nombres Fn = 22 + 1 appelés
nombres de Fermat sont premiers
entre eux. Exercice 3Corrigé
2. Soit m et n deux entiers naturels
non nuls. On pose x = 2m − 1 et
y = 2n + 1 Soit d = m ∧ n. Voir exercice 3 du second devoir.
Année académique 2018-2019
1
Exercice 2
1. Soit (G, · ) un groupe. E un en-
1. Soit A une partie non vide de Z.
Montrer que la famille des sous-
.P semble et f : E → G une applica-
tion bijective. On note ∗ la loi de
composition interne dans E définie
.N
groupes de Z contenant A n’est pas
vide. Soit H une partie de Z conte- par :
nant A. Montrer l’équivalence des ∀x, y ∈ E, x ∗ y = f −1 (f (x)· f (y))
conditions suivantes :
H
1
1. Montrer qu’il est possible de 1 1 1
construire deux triangles distincts
dont les longeurs des côtés soient u
et v si et seulement si
.P + =
a b c
. Prouver que a + b est un carré par-
.N
fait.
9b > 2a2 > 8b
3. En utilisant le théorème de Fermat,
2. Donner une condition nécéssaire et montrer que pour tous entiers m et
suffisante pour que l’un des tri- n, l’entier N = mn(m60 − m60 ) est di-
H
1
u ≤ 2v et v ≤ 2u, ,
ou encore a = u + v ≤ 3v eta =
u + v ≤ 3u.
Le nombre a/3 doit donc etre
.P la condition
9b ≥ 2a ≥ 8b
.N
inférieur aux racines de P. Comme
est satisfaite dans ce cas, et la
a/3 est inférieur à la demi-somme
condition est suffisante pour que
des racines a/2, la condition a lieu
l’un des triangles soit rectangle.
si et seulement si P(a/3) est positif.
H
a
√
P (a/3) = 9 − a3 + b = 19 (9b − 2a) ≥ 0. (3 2 − 4)a
donc √
On obtient bien la condition P (X) = X − aX + (3√ 2 − 4)a
qui a pour racines ( 2 − 1)a et (2 −
√
9b ≥ 2a ≥ 8b
2)a
2. Si l’on veut que l’un des triangles Exercice 3Enoncé
soit rectangle, on a donc, d’après le
théorème de Pythagore, Exercice 4Enoncé
√ 1. On a
u= 2v n+1 2
P (α2 ) = P ((α2n ) ) = P (α2n ) =
n
1
ce qui signifie que α est une racine 5. Il résulte de ce qui précède que
de l’unité,donc |α| = 1.
3. Si l’on avait
.P q
λX 2p (X 2 − 1) = λ2 X p (X − 1)q X q
c’est-à-dire
λX 2p (X − 1)q (X + 1)q = λ2 X p+q (X − 1)q (X
.N
|α| = |α − 1| = |α2 − 1| = 1, qui a lieu si et seulement si λ = 1 et
on aurait aussi p = q.Les polynome cherchés sont
|α| == |α − 1| = |α + 1| = 1, donc
H
ANALYSE II
1
est fortement influencé par sa vie dans
.P
les pays nord-africains ; il est d’ailleurs
rédigé en partie de droite à gauche.
.N
Par cette publication, Fibonacci in-
troduit le système de notation indo-
arabe en Europe. Ce système est plus
H
401
sant aux nombres et à la suite qui bases différentes (base 10, 12, 20). Son
portent son nom, mais à son époque, travail sur la théorie des nombres était
ce sont surtout les applications de ignoré de son vivant, mais il fut très lar-
l’arithmétique au calcul commercial qui gement lu pendant les deux siècles qui
l’ont fait reconnaitre : calcul du profit suivirent. Ses travaux sont désormais
des transactions, conversion entre mon- très utilisés en finance de marché, et en
naies de différents pays utilisant des particulier en analyse technique.
1
.P
.N
H
V.
1
R∗+ , k ∈ R∗+ . On suppose que, pour tout Exercice 5 Corrigé
x, y ∈ R, |f (y) − f (x)| ≤ k|y − x|β .
.P
1. Montrer que f est continue en tout Soit f : R → R une fonction dérivable.
point de R
.N
On suppose qu’il existe m > 0 tel que :
0
2. On suppose dans cette question β > ∀x ∈ R, f (x) ≥ m.
1, x ∈ R. Montrer que f 0 (x) = 0 et 1. Donner une interprétation gra-
déduire que f est constante. phique de cette hypothèse pour le
H
1
3. Pour x ∈ R, on pose g(x) = |x| 2 . graphe de f .
Montrer que, pour tout x, y ∈ R, on 2. Montrer que ∀x ≥ 0, f (x) − f (0) ≥
V.
1
a |g(y) − g(x)| ≤ |y − x| 2 mx et que ∀x ≤ 0, f (x) − f (0) ≤ mx.
En déduire les limites de f en −∞
Exercice 3 Corrigé
et +∞.
3. En déduire que f est une bijection
1. Soient n ∈ N, a < b ∈ R et f :
de R vers R.
[a, b] −→ R une fonction n fois
dérivable. Montrer que si f (a) = 4. On suppose de plus qu’il existe M ∈
f 0 (a) = ... = f (n−1) (a) = 0 et f (b) = R tel que :∀x ∈ R, f 0 (x) ≤ M .
0 alors il existe c ∈]a, b[ tel que On fixe r ∈ R, et on définit une
f (n) (c) = 0 suite (xn ) par : x0 = r et ∀n ∈
N, xn+1 = xn − f (x n)
M . Soit α l’unique
2. Soit g : R −→ R dérivable telle que
solution de f (x) = 0. Montrer que
lim g(x) = lim g(x). Montrer qu’il
x→−∞ x→+∞ (xn ) tend vers α. (On montrera que
existe c ∈ R tel que f 0 (c) = 0. si r ≥ α, alors (xn ) est minorée par
α(récurrence), et décroissante ; et
Exercice 4 Corrigé
un analogue pour r ≤ α)
1
1
3. Soit f une fonction dérivable de
R dans R. Donner une condition
nécessaire et suffisante sur f 0 pour
.P
2. x(coshx) x à l’ordre 5 .
3. arcosx
4.
Z x
2
à l’ordre 5 .
et dt à l’ordre 5 .
.N
que f soit contractante sur R 0
Exercice 8 Corrigé
1. On pose
1. Ecrire le développement limité de
n 1
1 1+x au voisinage de 0 à l’ordre 3.
X
Sn = √
k=1
k+ k 2. En déduire le développement de
1
1+ex au voisinage de 0, à l’ordre
Donner un équivalent simple de Sn 3. Tu utiliseras deux différentes
. méthodes pour répondre à cette
Établir que même question.
Sn = ln n + C + o(1) 3. Soit f (x) = 1 x1 . En utilisant ce qui
1+e
précède, déterminer l’asymptote du
2. On pose graphe de la fonction f lorsque x →
n
+∞
X 1
Sn = √ Exercice 9 Corrigé
k=1
k2 + k
1
ii. Soit en appliquant le (d) x→1 2
théorème des valeurs in-
termédiaires sur [0; π] à une
fonction bien choisie.
.P Exercice 12 Corrigé
.N
On considère la fonction f (x) =
ln(1+x)
+ 2ln sinx x
Exercice 10 Corrigé x
1. Déterminer le plus grand intervalle
I contenant 0 et tel que f soit
H
Trouver les solutions des équations Calculer les primitives suivantes (va-
différentielle suivantes : riable x) en indiquant l’ensemble de va-
lidité.
(a) y 00 + 2y 0 + 2y = sin x
(b) y 00 + y = 2 cos2 x 1.
sin3 x
Z
(c) y 00 − 2y 0 + y = 2chx dx
cos8 x
Exercice 14 Corrigé R
H :Vérifier que f (x)dx présente
l’invariant du cosinus.
Trouver toutes les solutions de
2.
l’équation différentielle y 00 + ω 2 y =
Z
cos(ω0 x) x2 cosxdx
1
Exercice 15 Corrigé
telles que
f 0 (x) = f (2 − x) Résoudre sur R les équations
différentielles suivants :
Exercice 17 Corrigé
a) y 0 + 2y = x2
1 + y2 b) y 0 − y = (x + 1)ex
Résolver léquation (E) : y 0 =
1 + x2 c) y 0 − xy = (x2 + 1)3/2 .
Exercice 18 Corrigé Exercice 22 Corrigé
1
y 00 + w2 y = cos(w0 x) 2. On considère l’équation différentielle
1
4. (x2 + 1)y 0 + xy − 2x = 0 sur R.
Exercice 31 Corrigé
.P 1. Résoudre l’équation différentielle
1
n n
2
1. un =
On définit une suite
√ (un )n≥0 en imposant
u0 = 0 et un+1 = 2un + 3.
.P
2. un =
3. un =
n+1
1
n cos2 (n)
1
(ln(n))ln(n)
.N
1. Montrer que pour tout entier n on a n
0 ≤ un ≤ 3 (on pourra procéder par 4. un = 1 + n1 − e
α α
récurrence). 5. un = ch n − sh n
6. un = 2ln(n3 + 1) − 3ln(n2 + 1)
H
8. un = arccos nn3 +1
+2
gente.
an
4. Conclure que lim un = 3 9. un = 1+a2n
(−1)n
10. un = √
Exercice 36 Corrigé n2 +n
(−1)n
11. un = ln n
√
Étudier la convergence des séries sui- 12. un = 1+(−1)n n
n
vantes
2.4.6...(2n)
+∞ 13. un = nn
X 1 1 1 1 1 1!+2!+...+n!
S1 = = + + + + ...; 14. un = (n+2)!
2k 2 4 6 8
k=1 1!−2!+...±n!
15. un = (n+1)!
+∞
X 1 1 1 1 1 (−1)n
S2 = = + + + + ... 16. un = ln n+sin(2nπ/3)
2k + 1 3 5 7 9
k=1 q
(−1)n
+∞ 2 17. un = 1 + √
n
−1
X n +1
S3 = ; (−1)n
n=2
n2 18. un = √
n+(−1)n
1
X (−1)n X (−1)n
n≥2
nα + (−1)n
,
n≥2
X
ln 1 +
nα
1
.P et vn = unu+1
n
de même nature.
P P
Montrer que les séries un et vn sont
.N
et . 2. Déterminer en fonction du pa-
n≥2
n ln n
ramètre α ∈ R la nature de la série
de terme général
Exercice 39 Corrigé
H
ln(n)
un =
Déterminer la nature des séries nα
numériques dont les termes généraux
V.
Exercice 42 Corrigé
sont les suivants :
Étudier la nature de la série de terme
n général un :
a) un = n2 +1
n+1
b) un = chn 1. un = n3 −7
ch(2n)
n+1
c) un = √ 1 −√ 1
2. un = n2 −7
n2 −1 n2 +1 n+1
n 3. un = n−7
d) un = e − 1 + n1 1
4. un = sin n2
Exercice 40 Corrigé 1
5. un = 1+ √1
n n
1
6. un = ln(n2 +2)
1. Déterminer la nature de la série de
ln(n)
terme général : 7. un = 3
n2
n
1
si n est un carré 8. un = 2n
un = n
2n +3n
1
n2 sinon 9. un = n +ln(n)+5n
2
1
an
2. un = n! , a ∈C suites réelles, λ ∈ R.On sup-
3. un = na n−1
n2 +1
4. un = sin n π
a∈C
,
.P pose
∀n ∈ N, un ≥ 0;
X
| vn | converge
.N
√ √
5. un = (−1)n ( n + 1 − n) un+1 λ
= 1 − − vn
6. un = sin(n) un n
n
Montrer que(nλ un ) converge .
H
1 √1
7. un = n ln 1 + − cos
n n b) Nature de la série de terme
général
Exercice 44 Corrigé
V.
nn
n!en
Soit an une suite réelle positive. On 2. Soit (un ) une suite réelle stricte-
pose ment positive, décroissante, de li-
an
un = (1+a1 )(1+a2 )...(1+an )
mite nulle. On suppose que la suite
1. Montrer que la série
P
un converge de terme général
n
. X
X∞ uk − nun
2. Calculer un lorsque an = √1n . k=1
n=1 est bornée.
Exercice 45 Corrigé Montrer que la série de terme
général un converge.
Exercice 47 Corrigé
P
1. Soit un une série à termes
positifs
P√ convergente. Montre que
(−1)n
un un+1 est aussi convergente . 1. Soit un = n3/4 +cos n
1
+∞
X
n=1
1
n(n + 1)(2n + 1)
.P
2. Soit α > 0 Montrer que
+∞
X (−1)k
k+α
=
Z 1
xα−1
1+x
dx
.N
k=0 0
2. On donne
+∞ Exercice 51 Corrigé
X 1 π2
=
k2
H
6
k=1
1. Calculer pour x ∈] − 1, 1[
Calculer
V.
+∞
+∞
X 1
X xn
k 2 (k + 1)2 n=1
(1 − xn )(1 − xn+1 )
k=1
n≥1
n(n + 1)(n + 2)
Calculer les sommes des séries sui-
2. Après avoir justifié l’existence, cal- vantes :
culer
1.
+∞ +∞ 2 +∞
X 1 X 1 π X 1
et =
(2n + 1)2 n2 6 k2 − 1
n=0 n=1 k=2
3. est convergente.
+∞
X 1 (b) On pose
k 3 + 8k 2 + 17k + 10 ∞
k=0 X
(arctan(k + a)) arctan k
4. k=o
+∞
X 2
ln 1 + Trouver S(a)
k(k + 3) a→+∞
k=1
5. Exercice 54 Corrigé
+∞
X α
ln cos k
2 1. Calculer
k=0
∞ n
6. 1
1
X X
+∞ un avec un =
7.
X
k=0
2−k tan(2−k α)
.P n=0
2. Calculer
∞
k=0
n
(n − k)!k!
.N
+∞
2k 3 − 3k 2 + 1
X X (−1)n−k
un avec un =
X
(k + 3)! n=0
k!2n−k
k=0 k=0
8. Exercice 55 Corrigé
H
+∞
X
Cnn xn
k=p Etudier la nature des séries de terme
V.
2. un = 1 − cos( πn ) (ln(n))2011
(On pourra calculer tan sn )
1
2. Donner la nature de la série de On considère la série numérique de
solue convergence )
u
.P
terme général(convergence et ab- terme général un pour n ≥ 1 et a ∈ R :
n = n sin
nα
1
.N
n
X n
wn = uk vn−k
k=0 1. Montrer que si cette série est
convergente pour une valeur de a
Où
H
1
5. On pose vn = l−u n . Montrer que
n
sa somme .
Exercice 61 Corrigé
.P la série de terme général vn+1 − vn
converge.
6. En déduire que un est équivalent à
.N
1
1. Prouver la convergence de la série n
de terme général un = n ln12 n .
Exercice 63 Corrigé
2. On note
H
n ∞
X X 1. Calculer la limite de
Sn = uk et S= uk
un = 1 + 12 + ... + 1
n −
V.
k=2 k=2 1 1 1
n+1 + n+2 + ... + n2
1 1
. Montrer que ln(n+1) ≤ S − Sn ≤ ln n 2. Soit a > 0
pour n ≥ 2
(a) Déterminer la limite de la suite
3. Montrer que si Sn est une valeur de terme général
approchée de S à 10−3 près alors
n > 10434 a(a + 1)...(a + n − 1)
un =
n!
4. On suppose disposer d’une ma-
chine calculant un million de (b) Quelle est la nature de la série
termes de la série par seconde avec de terme général un ?
12 chiffres significatifs .Peut-on ob- Exercice 64 Corrigé
tenir une valeur approchée de S à
10−3 près ? ( Remarque : 1 an ≈ 32
1. Étudier en fonction de α ∈ R la na-
millions de secondes )
ture de X 1
5. Donner une valeur approchée de S
à 10−3 près. n≥2
nα ln n
1
vantes ∞
S1 =
:
X n2 + 1
n2
; S2 =
X ∞
√
2
n
; S3 =
.P
Montrer que la suite de terme général
un converge et calculer sa somme.
.N
n=2 n=1
∞ ∞ Exercice 70 Corrigé
X (2n + 1)4 X
−n
2 + 1)3
; S4 = ln(1 + e ).
n=1
(7n n=1
Montrons que les séries de termes
H
(−1)n (−1)n 1
Les sommes suivantes sont-elles finies ? un = √ etvn = √ +
V.
∞ n ∞ n n n n
X −1 X 2
S1 = ; S2 = n−2
; S3 =
3 3
∞
n=2
∞
n=1 ne sont pas de même natures et que
n
X tan (π/7) X 9 pourtant un ≈ vn . Ce résultat contredit-il
n+2
; S4 =
n=0
3 n=1
(3n + 1)(3n + 4) la proposition 2.2.3 énoncé au cours ?
Exercice 2 Enoncé
Exercice 6 Enoncé
Exercice 3 Enoncé
1. f : R → R est k-contractante. Mon-
Exercice 4 Enoncé trons que f admet un point fixe
Soit (un )n∈N la suite numérique
3. Donnons une condition nécessaire et suffisante pour que f soit contractante sur R.
|un+1 − un | = |f (un ) − f (un−1 )| ≤ k|un − un−1 | Soit f une fonction contractante sur R donc
|un − un−1 | = |f (un−1 ) − f (un−2 )| ≤ k|un−1 − un−2 | ∀(x, x0 ) ∈ R2 , |f (x) − f (y)| ≤ k|x − x0 | avec 0 ≤ k < 1
Pour x 6= x0 , on a :
. |f (x)−f (x0 |) |f (x)−f (x0 )|
|x−x0 |
≤ k ⇒ lim |x−x0 |
⇒ |f 0 (x0 )| ≤ k, k ∈
. x→x0 x6=x0
[0, 1] ⇒ sup (|f 0 (x0 )| ≤ k)
. x6=x0
|u3 − u2 | = |f (u2 ) − f (u1 )| ≤ k|u2 − u1 | Supposons que sup (|f 0 (x0 )|) ≤ k, k ∈ [0, 1], et montrons que f est contrac-
x6=x0
|u2 − u1 | = |f (u1 ) − f (u0 )| ≤ k|u1 − u0 |
tante
En faisant le produit membre à membre, on a :
|un+1 − un | × |un − un−1 | × ... × |u3 − u2 | × |u2 − u1 | ≤ k|un − un−1 | ×
k|un−1 −un−2 |×...k|u2 −u1 |×k|u1 −u0 | ⇐⇒ |un+1 −un | ≤ kn |u1 −u0 |
Soit m ∈ N Exercice 7 Enoncé
m
X
|un+m − un | ≤ |um+i+1 − un+i |
i=0
1√ 1 1
P
or
∀i ∈ [|0, m|], |un+i+1 − un+i | ≤ kn+i |u1 − u0 | donc k+ k
∼ k et
est une série à terme
k>1 k
n
X 1
|un+m − un | ≤
m
X
k
n+i
|u1 − u0 | positif divergente donc Sn ∼ ∼ ln n
i=0 k
m k=1
1
n+i
X
= |u1 − u0 |
i=0
k
Pour être plus précis,
= |u1 − u0 |k
= |u1 − u0 |k
n
×
n
1−k
m
X
i=0
1 − km+1
k
i
.P
Sn −
n
X 1
= (
n
1
X 1
√ − )=
Xn √
k
√
.N
m+1
lim |u1 −u0 |kn × 1−k
or
n→+∞ 1−k
= 0 car |k| < 1 d’où
n→+∞
lim |un+m −un | =
k k + k k k 2+k k
0 k=1 k=1 k=1
Par conséquent ∀ > 0, ∃n0 tel que ∀n > n0 , |un+m − un | < d’où en posant
p = n + m et q = n et N = m + n0 , on a :
∀p > q > N |up − uq | < d’où (un ) est une suite de Cauchy. (un ) étant une √
suite réelle, (un ) est donc convergente.
Soit l ∈ R sa limite k 1
un+1 = f (un ) alors lim un+1 = lim f (un ) or f est continue, d’où or √ ∼ k3/2
k2 + k k
n→+∞ n→+∞
H
1
k=n+1
ex = 1 + x + 21 x2 + 16 x3 + 24
1 4 1 5
.N
X x + 120 x +
dn ∼ 5
k3 ◦(x )
k=n+1
dn ∼ − 2n1 2 5
◦(x )donc
Finalement
V.
ch(x) = 1 + 21 x2 + 1 4
24 x + ◦(x5 )
+∞
X 1 1 1 1
= − + o( ) 1 2 1
k2 n 2n2 n2 P osons u = 2x + 24 +
k=n+1
◦(x5 ) lorsque x → 0 u → 0
1. e(sin x) à l’ordre 4 = 12 x2 + 1 4
24 x − 18 x4 + ◦(x5 )
1
1 1 1 x ln(chx) = 21 x − 1 3
12 x + ◦(x4 )
ex = 1 + x + x2 + x3 + x4 + ◦(x4 )
2 6 24
1 1 3
2x −
1 P osons v = 12 x +
sin x = x − x3 + ◦(x4 )
6 ◦(x4 ) lorsque x → 0, v → 0
sin0 = 0
1
1−x 2
6 120
1
2 − 21
1 3
(1 + x)− 2 = 1 − + x2 − x3 +
2 8
1 2 3
15
48
(1 − x ) = 1 − (−x ) + (−x ) + ◦(x ) 2 2
105 4
384
4
.P
x + ◦(x4 ) 1
2
1
5
(1 + x2 + x4 + ◦(x5 ))
24
16 5
.N
2 8 tanx = x + x3 + x + ◦(x5 )
1 1 3 3 120
−(1 − x2 )− 2 = −1 − (−x2 ) − x4 + ◦(x4 ) 1
2 8 6. 1+x+x 2
1 3 3 5 Posons u = x + x2 lorsque x →
arc cos x = arccos0 − x − x − x + ◦(x5 )
H
6 40 0 ,u → 0
π 1 3 3 5 5
arc cos x = − x − x − x + ◦(x ) 1 1
2 6 40 =
V.
1 + x + x2 1+u
= 1 − u + u2 − u3 + u4 + ◦
Rx 2
4. 0 et dt à l’ordre 5 u2 = x2 + 2x3 + x4 + ◦(x4 )
u3 = x3 + 3x4 + ◦(x4 )
x 1 2 1 3 1 4 4 u4 = x4 + ◦(x4 )
e = 1 + x + x + x + x + ◦(x )
2 6 24 0 1
2 1 D où 2
= 1 − x + x3 − x4 + ◦(x4 )
donc ex = 1 + x2 + x4 + ◦(x4 ) 1+x+x
Z x 2
2 1 1
et = [t + t3 + t5 + ◦(t5 )]x0 sin x−1
Z0 x
3 10 7. cos x+1 à l’ordre 2 .
2 1 1
et = x + x3 + x5 + ◦(x5 ) sin x − 1 = −1 + x + ◦(x2 )
0 3 10
1
cos x + 1 = 2 − x2 + ◦(x2 )
5. tanx à l’ordre
π 5 2
sin x
∀x ∈ R 2 + kπ, k ∈ Z , tanx = cos x
Exercice 8 Enoncé
1 1 1 a) Calculons la dérivée de f
= × f est dérivable sur R
1 + ex 2 1+u
1 1 1 ∀x ∈ R, f 0 (x) = 2x sin x + (x2 +
où u = x + x4 + x3 + ◦(x3 )
1
2 4 12 1) cos x
1
=
1
= (1 − u + u2 − u3 + ◦(u3 ))
2
1
(1 −
1
x −
1 3
x)
.P b) Montrons de deux facons
différentes que l’équation (x2 +
1) cos x + 2x sin x = 0 admet au
.N
1 + ex 2 2 12
moins une solution dans [0 , π]
3. f (x) = 1 x1 i) Par le théorème de Rolle
1+e
Déduisons l’asymptote du graphe f est continue sur [0 , π] et
H
1
f (−x) = −f (x) et ∀x ∈ R, −x
∀x ∈ R, f
k=1
f n est dérivable sur R .
(n+1)
=
Xn
2 n+1−k
Cnk xk e(x )
.P Soit y ∈ R, f (−y) = f −1 (−f (x))
−1
= f −1 (f (−x))
.N
k=1
= −f −1 (y)
f (n+1) est continue sur R .Par suite
f de classe C ∞ sur R Le développement limité f −1 ne
• Développement limité à l’ordre 5 contient que des monômes de puis-
H
en 0 de f . sance impaire
f (x) = x + x3 + 12 x5 + ◦(x5 ) Donc f −1 (x) = ax + bx3 + cx5 + ◦(x5 )
est un développement limité en O à
2. Montrons que f est une bijection de
V.
l’ordre 5 de f −1
R→R
f est dérivable et donc continue sur 4. Trouvons a, b , et c
R; On sait que f −1 (f (x)) = x donc si
2
∀x ∈ R, f 0 (x) = 2x2 ex + ex
2
x → 0; f (x) → 0
∀x ∈ R, f 0 (x) ≥ 0 donc f est stricte-
ment croissante sur R a(x + x3 + 21 x5 ) + b(x + x3 + 12 x5 )3 +
f est continue sur R avec f (R) = R c(x + x3 + 12 x5 )5 = x
f réalise une bijection de R → R
Par suite f est une bijection de R → Par identification a = 1 ; b = −1 et
R c = − 52
3. Montrons que f −1 est de classe C ∞
f 0 (x) = 0 ⇔ x2 = − 12 (impossible) D’où f −1 (x) = x − x3 − 25 x5 + ◦(x5 )
donc Exercice 11 Enoncé
∀x ∈ R, f 0 (x) 6= 0
Exercice 12 Enoncé
De plus f étant bijective et de classe
1
a + 2b = 0 a = −2b
(
b − 2a = 1
a = − 52
⇒
b + 4b = 1
⇒
.P ex + e−x
Une solution particulière est de la
forme ax2 ex + be−x Par identification
.N
b = 15 on
( a donc
a = 12
Ainsi − 25 cos x + 51 sin x est une solu- 1
=⇒ 12 x2 ex + 41 e−x est une
tion particulière . D’où les solutions b=4
solution particulière . D’où les so-
H
sont :
lutions sont :
y : (Ax + B)e−x − 25 cos x + 15 sin x
y : x 7→ (Ax + B)ex + 21 x2 ex + 41 e−x
V.
b) y 00 + y = 2cos2 x
r2 +1 = 0 ∆ = −4 = 4i2 r = −i ou r = Exercice 14 Enoncé
i .Les solutions de l’équation ho-
mogène sont de la forme y : x 7→
y 00 + ω 2 y = cos(ω0 x)
A cos x + B sin x
r2 + ω = 0 ; ∆ = −4ω 2 ; r = iω ou r = −iω
y 00 + y = 1 + cos2x car cos2x = 21 (1 +
. Les solutions de l’équation homogène
cos2 x)
sont de la forme
Une solution particulière est de la
y:x→ 7 acos(ω0 x) + bsin(ωx) .
forme
Une solution particulière est de la forme
ax + b + csin2x + dcos2x acos(ω0 x) + bsin(ω0 x).
1
Déterminons les fonctions dérivables
telles que
f 0 (x) + f (x) = f (O) + f (1)
f solution de y 0 + y = c , c = f (0) + f (1) ,
.P 1+y 2
(E) : y 0 = 1+x
1
2
1
.N
donc (E) ⇐⇒ =
1 + y2 1 + x2
(
−x 1
f (x) = λe + f (0) + f (1) 0 a(x) = 1+x2
⇐⇒ b(y)y = a(y) avec 1
f (0) = λ + f (0) + f (1) =⇒ f (1) = −λ b(y) =
H
1+y 2
f (1) = λe−1 + f (0) + f (1) =⇒ f (0) = −λe−1
Z Z
0 0
V.
Exercice 18 Enoncé
Les solutions de l’équation différentielle
trouvée sont de la forme f : x 7→ (E) : x2 − y 0 + y + y 2 = 0
1
1 1
x2 z 0 + z + 1 = 0 ⇐⇒ z 0 + 2 z = − 2 1 − t2
1
x
1
1
x
=⇒ z(x) = λe − 1 λ ∈ R
x
.P =−
Z
= − 8 dt
Z t
1
dt +
Z
1
dt
.N
z(x) = =⇒ y(x) = 1 λ∈R t8 t6
y(x) λe x − 1 sin3 x
Z
1 1
8x
dx = − 7x
− 6x
+ λk ; k ∈ Z
Exercice 19 Enoncé cos 7cos 6cos
H
R
2. x2 cosxdx
(E) : (1 + x)y 00 − 2y 0 + (1 − x)y = 0 . x 7→ x2 cosx estR 2définit et continue
I ⊂ R − {1} sur R. Donc x cosx est valide sur
V.
2 2
= x sinx + 2xcosx − 2sinx + i(2xsinx − x cosx + 2cosx) + λ; λ ∈ R
Exercice 20 Enoncé Z
2 2
x cosxdx = x sinx + 2xcosx − 2sinx + λ; λ ∈ R
1
La solution générale de (E) sur R (H) : y 00 + 2y 0 + y = 0
est de la forme y : x 7→ (B(x) +
λ)e−A(x) ; λ ∈ R
Avec A(x) = 2x et B(x) une primi-
(C) : r2 + 2r + 1 = 0
∆=0
r0 = −1
.P
.N
2 2x
Rtive2 de
2x
x 7→ x e
1 2 1 1 2x
La solution générale de (H) sur R
x e = ( 2 x − 2 x + 4 )e + λ; λ ∈ R est y : x 7→ (λx + µ)e−x λ et µ des
Donc la solution générale de (E) réels.
1 2 1 1
sur R est y : x 7→ [( 2 x − 2 x + 4 ) +
H
0
y 00 (x) = aex
(H) : y − y = 0
0 x aex + 2aex + aex = ex
(E1 ) : y − y = xe
(E2 ) : y 0 − y = ex 4aex = ex
1
La solution générale de (H) sur R 4a = 1 =⇒ a =
est y : x 7→ λe−x ; λ ∈ R 4
1
Une solution particulière de (E1 ) y(x) = ex
4
sur R est y : x 7→ 21 x2 ex .
Une solution particulière de (E) sur
Une solution particulière de (E2 ) R est y : x 7→ 14 ex .
sur R est y : x 7→ xex . La solution générale de (E) sur R
La solution générale de (E) sur R est y : x 7→ (λx + µ)e−x + 41 ex ; λ et µ
est y : x 7→ ( 21 x2 + x)ex + λe−x ; λ ∈ R . des réels.
b) (E) : y 00 + 2y 0 + 2y = sin x
(H) : y 00 + 2y 0 + 2y = 0
Exercice 22 Enoncé
(C) : r2 + 2r + 2 = 0
=⇒
(
A = −2B f 0 (x) = −f (−x) + ex
(
B + 4B = 1
1
B = 5
f 0 est dérivable sur R
=⇒
∀x ∈ R,
1
A = −25
y(x) = −
2
5
cos x +
cos x + 5 1 sin x.
= −(−f (X) + eX ) + ex
Exercice 24 Enoncé
= f (−X) + e− x + ex
= f (x) + e−x + ex
H
lim
1 XN
1
−
1 XN
1
x(x2 − 1) x x − 1 x + 1 2
(x −
N →+∞ 2 k 2 k=3 k
k=2
1
lim SN =
1
⇐⇒ =
N →+∞
−1
1
4
D’où
N
X
k=1
uk =
1
4
Exercice 28 Enoncé
.P 1 a b c
⇐⇒ a = −
1
.N
= + + ⇐⇒
1. Donnons l’ensemble solution de x(x2 − 1) x x − 1 x + 1 x(x +
l’équation différentielle y 0 + y = 0 1
⇐⇒ = b
Ue primitive de x 7→ 1 sur R est 2
1
H
1 a b c 1
2. Une solution particulière de (E) = + + ⇐⇒
sous la forme yp (x) = −z(x)e−x + 1 x(x2 − 1) x x − 1 x + 1 x(x −
1
Posons (E1 ) : y 0 + y = 1 et (E2 ) : ⇐⇒ = c
y 0 + y = −e−x 2
1
yp1 : x 7→ 1 est une solution parti- ⇐⇒ c =
2
culière de (E1 )
−x
Ryp2 (x)−x x= c(x)e où c(x) = 2. (a) Résolution de (E) sur ]1, +∞[
−e e dx est solution particulière Soit x ∈ ]1, +∞[
de (E2 )R (E) : x(x2 − 1)y 0 + 2y = x2 ⇐⇒
c(x) = (−1)dx Prenons c(x)=-x et y 0 + x(x22−1) y = x2x−1 .
donc yp2 (x) = −xe−x Ainsi on a : Posons a(x)= x(x22−1)
yp (x) = yp1 (x) + yp2 (x) = −xe−x + 1.
On trouve ainsi z(x)=x. Solution homogène yH
3. Solution générale y’+a(x)y=0
y(x) = yh + yp a(x)= −2 1 1
x + x−1 + x+1
1
Solution générale y
y(x)
(lnx+k)x2
= yh (x) + yp (x)
x2 −1 , k ∈ R
=
.PAinsi y(x) =
√
2 − 1 eargshx
.N
La solution de (E) qui vaut 0 Exercice 30 Enoncé
pour x=2.
Soit f cette solution. 1. Montrons que f est une solution de
f (x) = (lnx+k)x
2 l’équation différentielle (E)
H
x2 −1 , k ∈ R avec
f (2) = 0 La fonction f est dérivable et conti-
nue sur ]o; ∞[
V.
xy 0 − (1 − 2x)y = 2x2 − 2x + 1 ⇐⇒
y 0 − 1−2x 2x2 −2x+1 3. (1 − x2 )y 0 + (x + 3)y = 0 sur ]1, +∞[.
x y = x
Posons a(x) = − 1−2x Soit x ∈ ]1, +∞[
x
a(x) = 2 − x1 (1 − x2 )y 0 + (x + 3)y = 0 ⇐⇒
0 x+3
y + 1−x2 y = 0
x+3
Solution homogène yh Posons a(x) = 1−x 2
x 3
y 0 + a(x)y = 0 a(x) = 1−x2 + 1−x2
Une primitive de a est A(x) = Une primitive de a est A(x) =
2x − lnx donc − 12 ln(1 − x2 ) + 3argthx donc
1 2
yh (x) = ke−2x+lnx = kxe−2x , k ∈ R y(x)
√ = ke 2 ln(1−x )−3argthx =
1
2 −3argthx
k 1−x e ,k ∈ R
Solution particulière yp
Prenons yp (x) = x − 1
.P
4. (x2 + 1)y 0 + xy − 2x = 0 sur R.
Soit x ∈ R.
.N
Solution générale y (x2 + 1)y 0 + xy − 2x = 0 ⇐⇒
y(x) = yh (x) + yp (x) = kxe−2x + x − y 0 + x2+1
x
y = x22x+1
1, k ∈ R Posons a(x) = x2x+1
H
Solution homogène yh
2. (x2 + 1)y 0 − 2xy = x3 + x sur R
y 0 + a(x)y = 0
V.
Soit x ∈ R
(x2 + 1)y 0 − 2xy = x3 + x ⇐⇒ Une primitive de a est A(x) =
1 2
0 2 ln(x + 1) donc
2x
y − x2 +1 y = x 1 2
Posons a(x) = − x22x+1 yh (x) = ke− 2 ln(x +1) = √xk2 +1 , k ∈ R
Solution particulière yp
yRp (x) = c(x)(x2 + 1) avec c(x) = Exercice 32 Enoncé
2
xe−ln(x R+1) dx.
x
c(x) = x2 +1 dx. On prend c(x) = 1. Montrons que ϕ est une solu-
1 2
2 ln(x + 1) et on a tion de l’équation de l’équation
1
est : vA : x 7−→ (x−1)A2 (x+1) +2x+1 A ∈
R
4. Solution de (E) qui vaut 0 en 2
.P Exercice 34 Enoncé
1
1 −2lnx
2 xe dx est solution parti-
culièreRde (E’)
c(x) = 2x 1
dx Prenons c(x) = 12 lnx et
donc zp (x) = 12 x2 lnx :
.P Exercice 36 Enoncé
A), A ∈ R.
Il s’agit d’une série de Riemann di-
√ vergente avec α = 1 ≤ 1
Solution de xy 0 − 4y = x2 ( y)
V.
1 1 n2 +1
y(x) = z(x) = x2 ( 1 lnx+A) , A ∈ R, en 3.
2 n2 → 1 6= 0 donc S3 diverge
plus de la solution nulle. 4. √2 = 1/22
Il s’agit du
terme général
n n
d’une série de Riemann avec α =
1
2 ≤ 1 Donc S4 diverge
Exercice 35 Enoncé 5. (2n+1)4 4
∼ 723 × n12
(7n2 +1)3
Il s’agit du terme général d’une
série de Riemann avec α = 2 ≥ 1
1. On a par hypothèse 0 ≤ u0 ≤ 3 ; sup- Donc S5 est convergente
posons (”hypothèse de récurrence 6.
”)
√ que 0 ≤ un√≤ 3 alors un+1 =
n
1
= en ln(1− n ) = en(− n +o( n ))
1 1 1
2un + 3 ≤ 2.3 + 3 = 3 est 1−
n
également positif d’où l’inégalité
recherchée. 1
= e−1+o(1) → 6= 0
√ e
2. de même on a u1 = 3 ≥ 0 = u0 ; Donc S6 diverge
1
n2
un =
n
n+1
= en ln( n+1 )
2 n
.P
13. D’après le critère de d’Alembert =⇒
la série converge
14. un ≤ (n−1)(n−1)!+n!
(n+2)! ≤ 2
(n+1)(n+2) =⇒ la
.N
2
ln( n+1
n )
série converge
= e−n n−1
−n2 ( n1 − n12 +o( n12 )) 15. un = (−1) + O( n12 ) =⇒ la série
=e n+1
converge
= e−n+1+o(1)
H
ternées)
Il s’agit d’une suite géométrique 17. u = (−1) n
√ − 1 + O(n3/4 ) =⇒ la série
n 2 n 8n
de raison dans ] − 1, 1[, la série
diverge
converge
18. La série diverge (regroupement de
2.
1 1 termes)
un = >
n cos2 (n) n 19. la série converge
Il s’agit d’une série à termes positifs
20. un 9 0 donc la série diverge
supérieurs à n1 , or la série de terme
général n1 diverge . Donc la série di- Exercice 38 Enoncé
verge
3. n
1. un = √(−1) + O( n12 ) =⇒ la série
√ 1 n(n+1)
un =
n
→0 converge
ln(n)
n
2. un = (−1) 1 1
D’après le critère de Cauchy ,la nα/2
− 2n3α/2
+ o n3α/2
, il y a
2
série converge convergence ssi α > 3
1
4. un ∼ e
2n , la série est divergente
Exercice 40 Enoncé
.P Exercice 41 Enoncé
p
n=1 n=p2 n6=p2 n=p2 n=p 2
série de terme général vn diverge ,
bref les deux sont de même natures
Cette dernière série diverge , donc
Réciproquement
V.
N
⇐⇒ vn + un vn = un
X 1 1 1 1 1 1 vn
un = 1 + 2 + 2 + + 2 + 2 + 2 ⇐⇒ un =
n=1
2 3 2 5 6 7 1 − vn
1 1 1 On a encore un ∼ vn donc les séries
+ + + + ... sont de mêmes natures .
82 3 102
Ainsi , il est plus clair que tous les 2. Si α > 1, alors on utilise la règle de
” n1 ” sont dans la série et que donc Riemann avec β ∈]α, 1[
la série diverge ln(n) ln(n)
nβ = α−β →< 1
2. (a) S1 est convergente car (série nα n
géométrique de raison 1/5) Lorsque n → +∞ Cela montre
(b) S2 est convergente car (série que la série de terme général ln(n)
nα
géométrique de raison -1/3) converge car β < 1
1
2 2
dx = [ln(ln)]x2 2 ln(n) + ln(1 + n2 ) 2 ln(n) + n2 + o( n12
2 x ln(x)
= ln(ln(X)) − ln(ln(2)) → +∞
Lorsque X tend vers l’infini , ce
.P 1
n 2 un = n 2
1
2 ln(n) +
D’après les règles de Riemann
1
2
n2 + o( n12 )
→ +∞
.N
qui montre que l’intégrale est di- nα un → +∞ avec α < 1 entraine que
1
vergente ,la fonction x ln(x) est clai- la série de terme général un diverge
rement décroissante et tend vers 0 7. un est de signe constant
H
Exercice 42 Enoncé
D’après les règles de Riemann
nα un → +∞ avec α > 1 entraine
1. La série converge
que la série de terme général un
2. la série diverge converge
3. un → 1 6= 0 la série diverge 8. un est de signe constant D’après
grossièrement la règle de D’Alembert la série de
4. La série converge terme général un converge
5. Méfiance 9. un est de signe constant
1 1 √1 1 √1
= n− n = e− n ln(n)
n
un = 3
1 n n un ∼
1+ √ 5
n n
comme 3 n
5 est le terme général d’une série
ln(n) géométrique convergente, la série
lim √ = 0
n→+∞ n de terme général un converge
1
ln((1+a1 )...(1+an )) = ln 1 + √ −→
Cà ce n’est pas de chance, sauf si on
peut montrer que la limite 1 est par
valeur supérieure
.P =⇒
X
k=1
un = 1.
k
.N
un+1 (n + 2)2 4n2 + 4n + 4 Exercice 45 Enoncé
=4 =4 >1
un (2n + 1)2n 4n2 + 2n
1. Puisque 2ab ≤ a2 + b2 on a
Ouf ! La limite 1+ est donc la série √ 1
H
1
Exercice 47 Enoncé
wn = ln((n + 1)λ un+1 ) − ln((n)λ un )
On a
1
λ
+ln 1 − + vn
.P
1. |vn | = O(n−3/2 ) =⇒ la série converge
2. Série alternée.
.N
wn = λ ln 1 +
n n Exercice 48 Enoncé
qui est le terme général
d’une série absolument conver- 1. On a
H
N N
gente. Par conséquent la
X
X 1
suite(ln(nλ un )) converge et ln 1 − 2 = (ln(n−1)+ln(n+1)−
n=2
n n=2
donc (nλ un ) aussi .
V.
nn donc
(b) Posons un = n!en .On a
N XN
X 1
un 1 1 ln 1 − 2 = (ln(n−1)−ln n)
=1− + O( 2 ) n
un+1 2n n n=2 n=2
N
En reprenant l’étude qui X
+ (ln(n + 1) − 2 ln n)
précède on peut affirmer
P que
1/2 n=2
n un → l > 0 donc un di-
Après télescopage
verge
N
2. Posons X 1 N +1
ln 1 − 2 = ln −ln 2 → − ln 2
n
X n=2
n N
vn = uk − nun .
k=1
On en déduit que la série converge
et
On a vn+1 − vn = n(un − un+1 ) ≥ 0 N
La suite(vn ) est croissante et ma-
X 1
ln 1 − 2 = − ln 2
jorée donc convergente. Posons l sa n=2
n
N
X 1 2.
= +∞ +∞ +∞
n=1
n(n + 1)(2n + 1) X 1 X 1 X 1
= +
N N 2N +1 n=1
n2 n=0
(2n + 1)2 n=1 2n2
X 3 X 1 X 1
+ −4
1
n n+1 n donc
n=1
Or on sait
N
X 1
n=1 n=2
.P +∞
X
n=0
1
(2n + 1)2
=
3X 1
4 n=1 n2
=
+∞
π2
8
.N
= ln N + γ + o(1)
n=1
n 3. (a)
+∞ +∞ +∞
donc on conclut que la série X n+1 X 1 X 1
converge et = + = 2
H
n=0
n! n=1
(n − 1)! n=0 n!
N
X 1 (b)
= 3 − 4 ln 2
V.
n=1
n(n + 1)(2n + 1) +∞ 2 +∞
X n −2 X n(n − 1) + n − 2
1 1 =
3. k 2 (k+1)2 ∼ k4 donc la série converge. n=0
n! n=0
n!
1 1 1 2 2
k 2 (k+1)2 = k2 + (k+1) 2 + k+1 − k donc
+∞ +∞ +∞
X 1 X 1 X 1
N = + −2 =
X 1 n=2
(n − 2)! n=1 (n − 1)! n=0
n!
=
k 2 (k + 1)2
k=1
Exercice 50 Enoncé
N N +1 N +1 N
X 1 X 1 X 1 X 1 π2
+ −1+2 −2 = −3
k2 k2 k k 3 1. Tout d’abord la série converge en
k=1 k=1 k=2 k=1
vertu de la règle de d’Alembert (en
Exercice 49 Enoncé traitant x = 0 séparément)
Puisque
1. n n
!
1 1
X d X
∼ 3 kxk = x xk
n(n + 1)(n + 2) n dx
k=0 k=0
1
+ dx
=
X n
k=0
0 1
k+α
+
(−1)k
x
+ n
.P donc , sachant m ≥ 1
m×
1
−→
1
= Sm
.N
avec n(n + 1)...(n + m) N →+∞ m.m!
Z 1
1
0 ≤ n ≤ xn+α dx = →0
0 n + α − 1 Exercice 52 Enoncé
H
d’où la conclusion.
Exercice 51 Enoncé 3
1. S1 =
V.
∞
X 1 1 1 +∞ n
! +∞
Sn = + ... + − = X X 1 X
q=0
qn + 1 qn + n q + 1 = = un
n=0
(n − k)!k! n=0
k=0
(N +1)n N +1
N →∞ X 1 X1
lim − = ln n Comme on le verra dans le chapitre
k k
k=1 k=1 séries entières
Exercice 53 Enoncé +∞ +∞
X X 1
vn = =e
1
n!
1. tan sn = n + 1 par récurrence et
sn ≤
∞
X
2
1
k +k+1
≤ 1+
X ∞
1
n(n + 1)
.P
= 2 Ce qui montre que
n=0 n=0
.N
k=0 k=0
+∞
X
2. (a) Montrons que la série est un = e2
convergente n=0
arctan(n + a) − arctan n ∼ na2 ( à
H
expliciter) 2. On pose
Donc la série converge
V.
1
+∞
X
n=0
bn =
+∞
X
n=0
−
1
2
n
=
1
1 − ( −1
2 )
=
2
3
.P π
− 2
n−1
2 n +1
π=
π (n − 1)(n − 3)
2 2(n2 + 1)
Pour n > 0 ( n tend vers l’infini donc
>0
.N
Finalement
+∞ on n’a pas de problème pour les pe-
X 2e tites valeurs de n)
un =
n=0
3 vn = sin π nn−1
= f (n) avec
2 +1
H
x−1
f (x) = sin π x2 +1
Exercice 55 Enoncé
−x2 + 2x + 1
0 x−1
V.
1
√
1+(−1)n n
Exercice 58 Enoncé
4. un = 1+n n’est pas de
constant mais il parait délicat d’ap-
pliquer le TSSA
√
signe
√
.P Exercice 59 Enoncé
Exercice 60 Enoncé
.N
1 + (−1)n n 1 n
un = = −(−1)n Exercice 61 Enoncé
1+n n+1 1+n
1
∼ n1 ,donc diverge 1. La série de terme général n ln12 n est
H
n+1 √
x
Posons f (x) = 1+x , on a alors f (n) = une série de Bertrand avec α = 1 et
√
n β = 2 > 1, donc converge.
1+n
V.
2. Pour n > 2
f (n) > 0 et lim f (n) = 0 n
n→+∞ X X
S − Sn = uk − uk
Et pour tout x > 1
k>2 k=2
0 1−x 1 1
f (x) = √
X
<0 = uk ≤ ≤
2 x(1 + x)2 n ln2 n ln n
k>n+1
√
n
Ce qui montre que la suite 1+n donc S − Sn ≤ ln1n
est décroissante, d’après le TSSA√
Par ailleurs,par comparaison à une
n n intégrale, on obtient :
la série de terme général (−1) 1+n
converge .
Z +∞
X 1 1
un est la somme du terme général 2 >− − 2
1 k>n+1
k ln k n+1 t ln t
d’une série divergente( n+1 )et du
terme général 1
√ d’une série conver- =
n n ln(n + 1)
gente (−1) 1+n , donc la série de
terme général un diverge. d’où le résultat.
1
n → +∞ donc un ∼ n1 .
N
X
n=0
u2n =
N
X
n=0
un −un+1 = u0 −uN +1 → u0
.P Exercice 63 Enoncé
N N
X Y un+1 γ.
ln(1 − un ) = ln( )
un a) un > 0 et
n=0 n=0
V.
vergente puis
N
X
Exercice 64 Enoncé (ln n + a ln(n + 1) + b ln(n + 2)) =
n=1
1
Pour k > 2
1
>
Z k+1
dt
.P X
n≥1
un =
X
n≥1
X 1
1+2+3+·+n
1
.N
k ln k k t ln t = n(n+1)
donc n≥1 2
X X 2
n n+1 un =
n(n + 1)
X 1 Z
dt
H
Soit SN =
n(n + 1)
Par suite, la série étudiée diverge n=1
On a XN
2
lim SN = lim
N →+∞ N →+∞
n=1
n(n + 1)
ln n + a ln(n + 1) + b ln(n + 2) = N
1
X
= lim 2
a + 2b 1 N →+∞
n=1
n(n + 1)
(1 + a + b) ln n + + O( 2 )
n n N
X 1 1
Il y a convergence si, et seulement si, = lim 2 −
N →+∞ n n+1
1 + a + b = 0 et a + 2b = 0 ce qui cor- n=1
respond à a = −2 et b = 1. 1
= lim 2(1 − )
Dans ce cas : N →+∞ N +1
lim SN = 2
N →+∞
N
X ∞
X
(ln n + a ln(n + 1) + b ln(n + 2)) = D’où un = 2
n=1 n=1
24 × (4n2 +1)3 = 24
n
73 n2
X n2 + 1 X 1 (2+ n1 )4
= (1 + 2 ) n2 (7+ 12 )3
n2 n lim 24
n
=1
n≥2 n≥2 n→+∞ 7 n2
3
4
N Donc un ∼ 732n2 = vn
(un ) et (vn ) sont à termes réels posi-
X
lim 1 = lim (N − 2) = +∞
N →+∞ N →+∞ tifs et un ∼ vnX .
1
X n=2 X
n≥2
X 1
1 est une série divergente.
n2
est une série de Riemann
.P Conclusion :
même nature .
X
vn =
X 24
un et
n≥1
vn sont de
1. ( )n
n=2
3 lim SN = lim
N
X 9
N →+∞ N →+∞ (3n + 1)(3n + 4)
n=0
Soit N ∈ N∗ − {1}.
1
N N
X 1 X 1
= lim 3 −3
Soit SN =
XN
n=2
−1
( )n
3
N
.P =
=
N →+∞
lim
N →+∞
lim
N →+∞
3
N
X
n=0
N
X
n=0
3n + 1
1
n+ 1
1
3(n + 1
−
3
N
X
)
+1
−3
1
4
n=1 n + 3
n=0
N
X
n=0
3n + 4
1
3(n + 4
3
)
.N
n=0 3
X −1 lim SN = 3
lim SN = lim ( )n N →+∞
N →+∞ N →+∞
n=2
3 D’où
∞
X 9
(3n + 1)(3n + 4)
=3
n=0
3
lim SN = Exercice 68 Enoncé
H
N →+∞ 4
∞
X −1 3
D’où ( )n = Montrons que les séries
P
un et
P
vn
3 4
V.
n=2
sont de même nature.
X 2n
2.
3n−2 ∀n ∈ N, un ≥ 0
n≥5 un
Soit N ∈ N∗ − {1, 2, 3, 4}. vn = 1+u n P
Posons Supposons que un converge .
N
Alors lim un = 0
N →+∞
X 2n
SN = un
n=5
3n−2 lim= lim (1 + un )
n→+∞ vn n→+∞
N n
= 1 car un → 0
X 2 n→+∞
lim SN = lim × 32
N →+∞ N →+∞ 3 Donc un ∼Pvn
n=5 P
un ∼ vn , un et vnPsont des séries à
lim SN = 27
N →+∞ termes positifs. P
Donc vn converge.
∞ n
X 2 Supposons que vn converge .
D’où = 27
3n−2 Alors lim vn = 0
n=5 n→+∞
n→+∞
vn P Montrons que les séries de terme général un et vn ne sont pas de même nature et pourtant
Donc un ∼ vn . D’où un converge. un ∼ vn .
un = (−1)n bn avec bn = √1
n
(bn )n∈N∗ est une suite décroissante tendant vers 0.
Exercice 69 Enoncé
P
Soit (SN )N ∈N∗ la suite des sommes partielles de un .
Montrons que (SN )N ∈N∗ converge.
→ Montrons que (S2N )N ∈N∗ et (S2N +1 )N ∈N∗ sont convergentes et convergent vers
la même limite.
Montrons que la suite de terme général
un converge. 2N +2 2N
∀n ∈ N, vn → 0 n n
X X
S2N +2 − S2N = (−1) bn − (−1) bn
n=0 n=0
n→+∞
= u2N +2 + u2N +1
u
Xn = avn X
+ bvn+1 + cvn+2 . = b2N +2 − b2N +1 ≤ 0
Soit N ∈ N
N lim (S2N +1 − S2N ) = lim (b2N +1 − b2N +3 )
N →+∞ N →+∞
X
Posons SN = (avn + bvn+1 + cvn+2 ) car bn → 0
=0
n→+∞
n=0
(S2N )N ∈N∗ et (S2N +1 )N ∈N∗ sont deux suites adjacentes.
1
N
X
lim S2N +1 = lim S2N = l(l ∈ R)
lim SN = lim avn + bvn+1 + cvn+2
N →+∞
=
N →+∞
lim
N →+∞
lim
N →+∞
n=0
a
a
N
X
n=0
N
X
vn + b
vn + b
N
X
n=0
N
X +1
vn+1 + c
vn + c
N
X +2
N
X
n=0
vn
vn+2
.P
D’où (SN )N ∈N∗ converge.
X
n≥1
un converge .
X (−1)n
√
X
n≥1
N →+∞
vn =
X (−1)n
n≥1
"
√
n
+
X un X∼ vn
D’où un converge.
X
Ici un et vn sont deux séries dont les termes généraux ne gardent pas un signe
n≥0 n≥1 n≥1
∞
X constant.
un = a(v0 + v1 ) + bv1
n=0 Ce résultat ne contredit pas la proposition énoncée au cours.
V.
1
1. Démontre que pour tout k ≥ 2,
Exercice 4Corrigé
k
1
t
dt ≤ uk ≤
Z k
1
k−1 t
dt
.N
(E) donnée par
en déduire que pour tout n ≥ 1,
(1 − x2 )y 0 + y = 1
ln(n + 1) ≤ hn ≤ ln(n) + 1
H
1
Exercice 4 quand nn tend vers l’infini.
(Intégrales de Wallis ) :
Pour n ∈ N, on pose
Z π
.P2. Déterminer alors les réels a et b
pour que cette série soit conver-
.N
2
In = sinn (t)dt gente.
o
1. Etablir une relation de récurrence 3. Soit N un entier non nul. Pour les
H
Exercice 5 Exercice 2
(Règle de Bioche)
1
un calcul approché de la somme
S=
∞
X 1
k3
k=1
.P4. Démontrer alors que
8
8
≤S≤
10
8
.N
Année académique 2019-2020
R +∞ 2
Premier devoir (d) e−t cos tdt est semi-
H
0
convergente.
Exercice 1
(e) Soit x > 0. Pour toute fonction
V.
1
19 dans la population d’une ville
solution.
(b) Résoudre l’équation (E2 ) sur
un intervalle I à préciser. On
.P
donnée où tout bouge à volonté. On
note I(t) le nombre d’individus in-
fectés à l’instant t et N l’effectif to-
.N
pourra chercher une solution tal de la population. Il revèle que
αx
de la forme e . I(t) suit le modèle de Verhulst :
(c) Résoudre (E3 ) sur R. I 0 (t) = k.I(t)(N − I(t)), k > 0.
H
1
2 0 2
vergente.
n→+∞
√
+∞
X +∞
X dérivable sur ]0, +∞[ et est une
S1 = an et S2 = bn . solution de l’équation x2 y 00 +y =
V.
n≥0 n≥1 0.
(b) Trouver toutes les fonctions F
Exercice 2
solution de (E).
Année académique 2020-2021
1
tion générale de (H) sur I s’écrit
bk (x).
Alors une solution particulière sur
I de (E) est x 7→ y(x) =
Xn
αk yk (x)
.P
y : x 7→ λh(x) où λ ∈ R. Pour
résoudre complètement (E) sur I, il
suffit de d’en connaître une solution
.N
k=1 particulière. On cherche une telle
Application
solution sous la forme x 7→ λ(x)h(x)
0
(E) : y + a(x)y = P (x)sin(βx) où λ est maintenant une fonction
Par définition,
H
Exercice 2Enoncé
1 −iβx iβx
= i e −e
2 Calcul de primitives
1 −iβx 1 iβx
sin(βx) = ie − ie
R x
2 2 1. xe cos xdx
La fonction x 7→ xex Rcos x est définie
Ainsi (E) : y 0 + a(x)y = iP (x)e
−iβx
− et continue sur R . xex cos xdx est
2
iP (x)eiβx donc bien définie sur R.
2 Intégration par parties de x 7→
(1+i)x
On recherche par la suite une so- xe
lution particulière de chacune des On a
(1+i)x
(1 − i) ie
Z
équations : xe dx =
(1+i)x
2
xe +
(1+i)x
2
x x
0 1 −iβx xe e
(E1 ) : y + a(x)y = 2 iP (x)e et =
2
(1 − i)(cos x + i sin x) +
2
(i cos x − sin x)
ticulière de (E).
x
e
= (x cos x + x sin x − sin x)
2
1
x 7→ ex x − e2x + ex cos x c’est évident !
x 7→ xex − ex + 21 e2x + 12 ex (cos x + sin x)
soit x 7→ xex + 21 e2x + 12 ex (cos x+sin x−
2)
.P Représentons les courbes intégrales
de (E) :(1 − x2 )y 0 + y = 1 sur ] − 1; 1[
Résolvons sur ] − 1; 1[ (E).
.N
La fonction x 7→ 1 est une solution parti-
x 7→ 12 ex (cos x + sin x − 2 + ex + 2x)
culière de (E). Cherchons une primitive
est une primitive de x 7→ ex x − 1
de x 7→ 1−x 2 sur ] − 1; 1[.
e2x + ex cos x . Ainsi les solutions de
x 7→ 21 ln 1+x
y 0 +y = x−ex +cos x sont de la forme 1−x est une primitive de x 7→
H
1
x 7→ 12 x(cos x + sin x − 2 + ex + 2x) + 1−x2 sur ] − q
1; 1[.
1+x
ke−x ; k ∈ R Soit x 7→ ln 1−x une primitive de x 7→
V.
1
b) y 00 − 3y 0 + 2y = x(ex + e2x )(E) 1−x2 sur ] − 1; 1[.
L’équation caractéristique associée Les solutions de l’équation homogène
à y 00 − 3y 0 + 2y = 0 est de la forme sont
q sous la forme x 7→ yk (x) =
r2 − 3r + 2 = 0 1+x
1−x , k ∈ R. Les solutions de (E) sont
r2 − 3r + 2 = 0 ⇔ r = 1our = 2 donc sous la forme x 7→ yk (x) = 1 +
x 7→ q(x) = x(ax + b)ex et x 7→
q
1+x
h(x) = x(cx + d)e2x sont solutions 1−x , k ∈ R.
1
Justification P osons t = a + b − x; dt = −dx
Z +∞
2
| exp(−t ) cos(t)|dt ≤
Z +∞
.P x=a+b−t
Pour x = a ;t = b
Pour x = b ;t = a
| exp(−t2 )|dt
.N
0
Z0 +∞
≤ exp(−t2 )dt (Intégrale
Z b de GAUSS)
Z a
0
xf (x)dx = (a + b − t)f (t)(−d
H
a b
R +∞ Z b Z b
2
Alors 0 | exp(−t ) cos(t)|dt xf (x)dx = (a + b − t)f (t)(dt)
R +∞
converge.Donc 0 exp(−t2 ) cos(t)dt Za b Za b
V.
Z
est absolument convergente . xf (x)dx = (a + b)f (x)dx −
(c) Faux. Za b a
Z b
Justification 2 xf (x)dx = (a + b) f (x)dx
La fonction x 7−→ sin(x) est im- a a
Rpaire
0
et continue sur R.
−∞ sin(x) dx n’existe pas car
sin(x) n’admet pas de limite en
−∞. Rb Rb
a+b
D’oú a xf (x)dx = 2 a f (x)dx
(d) Vrai. R
b
On a : a f (x)dx.
P osons x = a+b b−a
2 + t( 2 ) avec t ∈ (b) Calculons
Rπ
x sin(x)
1+cos2 (x) dx
0
[−1; 1] sin(x)
Pour x = a ; t = −1 La fonction x 7−→ 1+cos 2 (x) est intégra
dx = sin(0+π−x)
[0; π], 1+cos sin(x)
Pour x = b ; t = 1 2 (0+π−x) = 1+cos2 (x) alors
1
2
x
Les fonctions x 7−→ 1 et x 7−→
1 .P
x sont continues sur [1; +∞[ .Alors elles sont intégrables
D’où d’après l’inégalité de Cauchy-Schwartz ,pour t ∈
2
I2 = [t ln(t sur 1
0 −
+ 1)][1;
Z 1 2
+∞[
Z 1
t +1−1
0 1+t
2t2
2
dt
.N
[1; +∞[: = ln(2) − 2 dt
0 t2 + 1
Z t Z t Z t = ln(2) − 2[t]10 + 2[arctan(t)]10
1 2 1 π
( ) ≤ ( )( 12 ) = ln(2) − 2 + 2( − 0)
H
2
1 x 1 x 1 4
1 π
donc ([ln(x)]t1 )2 ≤ ([− ]t1 )([x]t1 ) I2 = ln(2) − 2 +
x 2
V.
1
alors (ln(t))2 ≤ (− + 1)(t − 1)
t
t − 1 R 7 1 q t−1
— Calculons I3= 3 1+t t+1 dt
(ln(t))2 ≤ ( )(t − 1)
t
(t − 1)2
2
(ln(t)) ≤ Posons
r t
(t − 1)2 r
D’où | ln(t)| ≤ t−1 t−1
t x= ⇔ x2 =
t−1 t+1 t+1
par conséquent | ln(t)| ≤ √ ⇔ tx + x2 = t − 1
2
t
⇔ t(x2 − 1) = −1 − x2
−(1 + x2 )
⇔ t=− 2
Exercice 2Enoncé x −1
4x
R1 t Donc dt = 2 dx
1. Calculons : I1 = 0 √t2 +1 dt (x − 1)2
1
Z
(x 2 − 1) 1
2
2
Z √3
2
= −2 √ dx − 2 √
2
2
Z √3
2
2
2
x
1
2−1
dx
.P =
Z
= ( −
x(x + 1)
x
1
x
1
+
dx
1
)dx
.N
Z √3 Z √3 Z
1
Z
1
2 2 1 = dx − dx
= −2 √ dx − 2 √ dx x x + 1
2
2
2
2 (x − 1)(x + 1)
Z 3√
Z 3 √ = ln |x| − ln |x + 1| + c
2 2 1 1 1
H
= −2 √ dx − 2 √ ( − )dx
2
2
2
2 2 x − 1 x + 1
√ Z √3 Z √3
3 2 1 2 1
V.
= −2[x] √22 − √ dx + √ dx
2 2 x − 1 2 x + 1
√ √2 √
2
√
3− 2 3 3
= −2( ) − [ln(x − 1)] 2 + [ln(x + 1)] 2
√2 √2
2 √ 2
√ 2
√ √
√ √ 3−2 2−2 3+2 2+2
= 2 − 3 − | ln( )| + | ln( )| + | ln( )| − | ln( )|
√ 2 √ 2 √ 2 √ 2
√ √ 3−2 2−2 3+2 2+2
I3 = 2 − 3 − | ln( )| + | ln( )| + | ln( )| − | ln( )|
2 2 2 2
ARCHITECTURE DE L’ORDINATEUR ET
LANGAGE C
1
système, Ritchie est amené à créer sur
.P
les mêmes bases le langage C. Par la
suite, avec l’aide de Brian Kernighan,
il promeut le langage et rédige notam-
.N
ment le livre de référence The C Pro-
gramming Language.
H
Unix.
Dennis MacAlistair Ritchie, né le 9
septembre 1941 à Bronxville dans l’État En 1983, Ritchie et Thomp-
de New York et trouvé mort le 12 oc- son reçoivent le prix Turing pour
tobre 2011 à Berkeley Heights dans le leurs travaux sur la théorie d’un
New Jersey, est un des pionniers de l’in-système d’exploitation générique et
formatique moderne, inventeur du lan- l’implémentation du modèle sur le
gage C et codéveloppeur de Unix. Il est système UNIX. Le prix de Ritchie est par
parfois désigné par dmr, son adresse ailleurs intitulé Reflections on Software
électronique aux Laboratoires Bell. Research . En 1990, Ritchie et Thomp-
son seront de nouveaux récompensés,
Au début des années 1970, program- par la médaille Richard W. Hamming de
meur aux Laboratoires Bell, il travaille l’IEEE pour le système UNIX et le lan-
avec Ken Thompson au développement gage C.
d’Unix. Le langage B de Thompson étant
457
Le 21 avril 1999, Thompson et Rit- l’informatique matérielle et logicielle et
chie reçoivent la National Medal of Tech- les réseaux et a stimulé la croissance de
nology and Innovation de 1998, par le toute l’industrie, confortant le leader-
président américain Bill Clinton, tou- ship des États-Unis dans le domaine des
jours pour l’invention d’UNIX et du lan- systèmes d’informations.
gage C. Ces inventions ont, d’après le
jury, permis d’énormes avancées dans
1
.P
.N
H
V.
Exercice 1 Corrigé • F4 = a · (a + b)
Exercice 6 Corrigé
Réaliser une porte non-et à trois
entrées à partir de portes ou à deux
Faire le logigramme des fonctions
entrées et d’inverseurs.
suivantes en utilisant que les portes
Exercice 2 Corrigé logiques à deux entrées :
• S1 = a · b + bc
En n’utilisant que des portes non-ou à • S2 = (a + b) · c
deux entrées, réaliser une porte et à
• S3 = (a + b) · (d + c)
trois entrées.
Exercice 7 Corrigé
1
Exercice 3 Corrigé
1
00 0 1 1 0
01
11
10
1
0
x
1
1
1
x
x
1
1
0
0
.P
.N
dc00 01 11 10
ba Exercice 12 Corrigé
00 0 1 1 0
H
01 0 1 1 0
11 1 x 1 x
V.
10 1 x 1 0
Une partie opérative (P O) informe de
Exercice 10 Corrigé son état une partie commande (P C)
sous forme d’un ensemble de 7 bits :
b6 b5 b4 b3 b2 b1 b0 , chacun signifiant, par, par
Donner les équations simplifiées exemple, qu’un contact est actionné ou
correspondant aux tableaux non, qu’un mouvement est terminé etc.
ci-dessous : Comme il y a une grande distance,
dans un milieu parasité, entre la P O et
la P C, on décide d’intercaler une partie
relation (P R) assurant la transmission.
Celle-ci transmettra un 8e bit bit de
parité, car il sera positionné à 0 ou 1
afin que le nombre total de bits à 1 (y
compris celui de parité) soit toujours
pair ou nul.
Code de Gray
1
Exercice 13 Corrigé On veut réaliser un convertisseur code
.P
Gray → code binaire naturel.
.N
H
V.
X ⊕ Y = XY + XY .
Afficheur 7-segment
Soit à réaliser la logique de commande
On contrôle le remplissage des soutes
1
d’un afficheur de type 7 segments
conformément au synoptique et à la
table de fonctionnement donnés
ci-dessous. Cette fonction est le plus
.P
S1, S2 et S3 respectivement par des
interrupteurs I1, I2, I3.
Le voyant (AC) s’allume quand
.N
souvent désignée sous le nom de ”l’assiette est correcte”, c’est-à-dire
décodage. quand les charges sont bien réparties.
Le voyant AC s’allume pour les cas
suivants :
H
1
entrées.
dimensions correctes ou le poids
2. En utilisant les tableaux de
Karnaugh, donner les expressions
simplifiées pour S.
.P est correct mais au moins deux des
dimensions sont incorrectes.
• le poids ainsi qu’une ou plusieurs
.N
dimensions sont incorrectes.
Exercice 19 Corrigé
1. Etablir la table de vérité du
dispositif.
H
Détecteur de parité
2. Représenter les sorties du
On veut réaliser un détecteur de parité. dispositif à l’aide de la table de
V.
1
maximum. chaque sortie.
Déterminer en fonction des 4 critères
qui définissent une brique, dans quelle
catégorie elles vont se ranger.
.P
3. Transformez les équations pour
n’utiliser que les portes demandées
dans la présentation.(Remarque :
.N
Un 0 signifie que le critère n’est pas bon, on pourra utiliser le fait qu’entre
1 signifie que la cote est bonne. V1, O1 et R1 il n’y a toujours
l = 0 : largeur hors norme, l = 1 : qu’une seule lampe d’allumer. Idem
H
1
pour R2 ) et un détecteur de niveau bas
( c pour R1 , d pour R2 ). On écrira a, b,
c, d lorsqu’il y aura du liquide et a, b, c,
.P
Les capteurs nb, nh sont à l’état 1 si le
liquide est présent devant le capteur.
Les capteurs de température th, tb sont
.N
d en absence de liquide. On dispose de à l’état 1 si la température du liquide
trois voyants V1 , V2 , V3 , qui fonctionnent est supérieur à th, tb.
dans les conditions suivantes : 1. Décrire le fonctionnement par une
table de vérité.
H
1
L’autorisation de pénétrer sera
.P
Les trois hauts-parleurs d’une salle de visualisée sur un feu bicolore :
cinéma(a, b et c) peuvent être branchés - Si le feu est vert la barrière s’ouvrira
sur un amplificateur qui possède deux et le véhicule pourra pénétrer dans le
.N
sorties : la première d’impédance parking. - Si le feu est rouge la barrière
4Ω(S4) et la deuxième d’impédance restera fermée.
8Ω(S8).
1. Donnez la table de vérité du
H
1
C, M et de la fonction de retour de — des feux de croisement C(2
la pièce P , en fonction des
variables e, c, m et p.
On ne tient pas compte de la
.P phares),
— des feux de routes R(2 phares),
.N
temporisation. — des antibrouillard A(2 phares).
2. Simplifier les fonctions logiques Les veilleuses V n’étant pas comptées
obtenues. comme des phares, il est précisé que :
H
1
Exercice 33 Corrigé
sortie le produit Z de ces nombres.
Z sera codé sur 4 bits.
2. Concevoir un circuit qui
.P
Convertir les nombres suivants en
binaire, octale, hexadécimale, en
.N
implémente la fonction majorité utilisant la méthode de la division par
sur 5 variables d’entrée. Le circuit la base.
envoie 1 à la sortie quand le
1. (353)d
H
Exercice 39 Corrigé
1
2. Effectuer les opérations suivantes
en binaire :
.P
Représentation des nombres
1. Convertir 45678 en base 10
.N
2. Convertir f ac716 en base 10
3. Convertir 172−8 en base 10
Exercice 37 Corrigé 4. Convertir 00110011100110102 en
H
base 10
Le registre d’état d’un microprocesseur 5. Convertir 4f e416 en base 2
V.
1
1 1 1 0 1
Exercice 42 Corrigé
.P
1 1 1 1 1
2- Simplifier l’équation logique S
3- Construire le logigramme.
.N
Soit l’opération binaire xor réalisée par Exercice 44 Corrigé
la ”porte-ou-exclusif”
1 - Montrer l’associativité de
H
1
B - Circuits Pour l’arithmétique Binaire d’un afficheur de type 7 segments
Exercice 46 Corrigé .P
conformément au synoptique et à la
table de fonctionnement donnés
ci-dessous. Cette fonction est le plus
.N
1- Concevoir un additionneur 1 bit avec souvent désignée sous le nom de
retenue d’entrée et de sortie. décodage.
2- On additionne deux nombres codés L’affichage est réalisé pour les chiffres
chacun sur 2 bits : A et B. La sortie sera de 0 à 9 du système décimal ; afin de
H
sur 3 bits notés S. La retenue d’entrée coder le chiffre, il est nécéssaire d’avoir
n’est pas considérée. 4 informations binaires B0 , B1 , B2 , B3 .
V.
B3 B2 B1 B0 a b c d e f g h
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
- Remplissez le tableau ci-dessus et Karnaugh
simplifier les équations des sorties a, b, - Réaliser le câblage des fonctions
c, d, e, f et g à l’aide des tableaux de simplifiées de chaque sortie.
1
celle du directeur compte double.
On vous demande de réaliser un
dispositif logique permettant
l’affichage du résultat du vote sur une
.P
Etablir les tables de Karnaugh, lister
tous les impliquants, signaler ceux qui
.N
lampe R. sont éssentiels, et donner les
1- Donner l’équation logique de R. expressions logiques simplifiées pour
2- Réaliser le schéma logique de la les problèmes suivants :
1 - Circuit combinatoire qui prend en
H
sortie R.
entrée 2 nombres A et B codés sur 2
Exercice 49 Corrigé bits et qui envoie à la sortie le produit Z
V.
1
1- Soient y2 , y1 et y0 les valeurs des
sorties d’un cycle.
Exprimer y20 , y10 et y00 , les valeurs des .P
séquence 010 dans
00001001111001010010.
sorties au cycle suivant en fonction de III- Représentation des nombres
.N
x,y2 ,y1 et y0 . Exercice 56 Corrigé
2- Donner la table d’états
correspondant à ce circuit.
1- Convertir 45678 en base 10
3- Expliquer en une phrase ce que fait
H
circuit ?.
base 10
Exercice 54 Corrigé 5- Convertir 4fe416 en base 2
6- Convertir 456710 en base 16
1- Réaliser un compteur modulo 3, 7- Convertir 200310 en base -8
c’est-à-dire un circuit séquentiel 8- Convertir en binaire et en décimal le
donnant la séquence 0,1,2,0,1... résultat de l’opération : nombre
2- Comment se comporte-t-il si son état 4-nombre 5.
initial est 3 ? Exercice 57 Corrigé
3- Comment peut-on compléter ce
circuit pour permettre de l’initialiser à
1- Convertir les nombres suivants en
une valeur arbitraire ?
binaire, octale, hexadécimale, en
Exercice 55 Corrigé utilisant la méthode de la division par
la base.
Réaliser un circuit séquentiel donnant a- (353)d
la séquence 0,1,2,3,4,5,4,3,2,1,0....... b- (1212)d
1
b- (0,53125)d
c- (0,28125)d
4- Remplir le tableau suivant :
Décimal Binaire Hexadécimal
.P
Les automates sont dits synchrones
lorsque le passage d’un état (état
présent) à l’état suivant (état futur) a
BCD
lieu sur une transition d’un signal
.N
35
appelé horloge commun à toutes les
1101001
bascules de l’automate.
3E
Il y a 2 types d’automates :
10000101
H
+ 1 1 1 1 1 1
de l’état présent.
1 1 1 1 1 1 0
- Automate de Mealy (Figure 3) : l’état
× 1 1 1
futur est fonction de l’état présent et
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
des entrées. Les sorties sont fonction
- 1 0 0 / 1 0 0
de l’état présent et des entrées.
Approfondissement : On note (x)c2 la
représentation en complément à deux Figure 2 : Automate de Moore
sur n bits de l’entier x. On rappelle que
(x)c2 = xn−1 ...x1 x0P
, alors Il y a équivalence entre les deux types
n−1 n−2 i
x = −xn−1 2 + i=0 xi 2 d’automates : tout automate de Moore
Donner (51)c2 , (128)c2 , (−1)c2 , (−51)c2 peut être transformé en automate de
et (−128)c2 pour n=8 et n=16. Mealy et réciproquement. L’automate
LES AUTOMATES de Mealy a toujours moins d’états que
l’automate de Moore correspondant.
1 AUTOMATES SYNCHRONES 1.1
Généralités Figure 3 : Automate de Mealy
1
associée est 0. La valeur de l’entrée est Le graphe de transition est donné par
donnée sur les arêtes du graphe
(transition entre un état et l’état
suivant). Le diagramme de transition
.P
la Figure 4, où les arêtes du graphe
(transition entre états) contiennent le
couple E/S (Entrée / Sortie). Le
.N
est donné par la Table. diagramme de transition est donné par
Figure 4 : Graphe de transition pour la Table et le diagramme codé par la
détecter la séquence 01 (Moore). Table. Figure 6 : Graphe de transition
X EP EF Z pour la séquence 01 (Mealy)
H
0 A B 0 E EP EF S
0 B B 0 0 A B 0
V.
0 C B 1 0 B B 0
1 A A 0 1 A A 0
1 B C 0 1 B A 1
1 C A 1 Table 2 : Diagramme de transition
Table 1 : Diagramme de transition pour (Mealy)
la séquence 01 (Moore) E Q D S
Avec le codage A (00), B (01) et C (10), 0 0 1 0
le diagramme de transition codé est 0 1 1 0
1 0 0 0
E Q1 Q0 D1 D0 S 1 1 0 1
0 0 0 0 1 0 Table 3 : Diagramme de transition codé
0 0 1 0 1 0 (Mealy)
0 1 0 0 1 1 Les équations correspondantes sont
1 0 0 0 0 0 D = ES = E.Q
1 0 1 1 0 0 Le schéma correspondant est donné en
1 1 0 0 0 1 figure
1
Verts)
présence, et A = 0 sinon). Le feu ne
peut passer au rouge sur la route que
s’il s’est écoulé au moins un temps
appelé ”temps long” pendant lequel un
.P
CO (Feux Route Rouges et Feux Chemin
Oranges)
1.4 Graphe de transition et diagramme
.N
d’état.
véhicule attend sur le chemin. Le feu
Le graphe de transition est donné en
ne peut être rouge sur la route plus
Figure 9.
longtemps que cette durée ”temps
H
1
Table 4 : Diagramme de transition
Etat présent
.P suivantes des entrées D0 et D1 des
bascules (état futur) en fonction des
.N
termes produit qui dépendent de l’état
Q1 Q0
présent Q1 ,Q0 et des entrées A,TC,TL.
0 0 Route Verte
D0 = m2 + m3 + m6 + m7 + m8
0 1 Route Orange
D1 = m4 + m5 + m6 + m7 + m8
H
1 0 Chemin Vert
où mi correspond aux termes produit
1 1 Chemin Orange
(mint) de la table VI-10.
V.
1
.P
Année Académique : 2014-2015
Exercice 1 Enoncé
.N
On a :
ABC = AB + C
Exercice 3 Enoncé
H
ABC = (A + B) + C
D’où Non. Les fonctions réalisées par les
portes ou et et sont toutes deux
V.
On a Donc
G = AB ⊕ (CB + D)
= AB(CB + D) + AB(CB + D)
= AB CB D + AB(CB + D)
= ABCBD + ABCB + ABD
1
A ⊕ B = AB + AB.
.P
= ACD + ABCB + ABD
= ACD + A + ABC + ABD
Ainsi
.N
H
V.
Exercice 20 Enoncé
Exercice 21 Enoncé
Exercice 22 Enoncé
Solution 1: Enoncé
1
1. Le circuit est un circuit à 4 variables
d’entrées A [1 :0] et B[1 :0].
.P
2. Fonction majorité.
Il s’agit d’une fonction de 5 va-
riables : Z = F(A0, A1, A2, A3, A4).
.N
Il faut faire une table de Karnaugh
à 5 variables. La variable de poids
fort est A0. C’est sur A0 que le choix
H
4.
I - Logique Combinatoire
A - Expressions logiques et Circuits
Combinatoires
Exercice 40 Enoncé
On a : F = AB + C
5. Comparateur. = AB.C
1
.P
.N
Exercice 41 Enoncé
H
1-
V.
F1 = a.(a + b)
= a.a + a.b
F1 = a + a.b
F2 = (a + b).(a + b)
= a.a + ab + ab + b.b
= a + a(b + b) + (b + b)
=a+a
F2 = a
Exercice 42 Enoncé
1
0 0 1 1 0 1 1
.P0 1 0 0 0 0 1
0 1 0 1 0 1 0
0 1 1 0 0 1 1
.N
0 1 1 1 1 0 0
1 0 0 0 0 1 0
Exercice 43 Enoncé 1 0 0 1 0 1 1
H
1 0 1 0 1 0 0
1 0 1 1 1 0 1
Exercice 44 Enoncé
1 1 0 0 0 1 1
V.
1 1 0 1 1 0 0
1- 1 1 1 0 1 0 1
∗f = yz + yz + xy ou f = yz + yz + xz 1 1 1 1 1 1 0
∗g = xy + yt + yzt
2- Les formes suivantes sont obtenues à
partir de la table, par simplifications
successives, puis remplacement des
négations grâce au fait que x = 1 ⊕ x
∗f = 1 ⊕ y ⊕ z ⊕ xz ⊕ xyz Exercice 46 Enoncé
astg = 1 ⊕ y ⊕ t ⊕ xt ⊕ xyt ⊕ yzt B -
Circuits Pour l’arithmétique Binaire
Exercice 45 Enoncé
Afficheur 7-segment
1- Table de vérité Table de vérité
1
1 1 1 0 1
Vote au directoire
Table de vérité
A B C D R
.P
1 1 1 1 1
.N
0 0 0 0 0
0 0 0 1 0 Exercice 49 Enoncé
0 0 1 0 0
0 0 1 1 1
H
0 1 0 0 0 Exercice 50 Enoncé
0 1 0 1 1
V.
0 1 1 0 0
0 1 1 1 1 Exercice 51 Enoncé
1 0 0 0 0
1 0 0 1 1
1 0 1 0 0
II - Logique Séquentielle
1 0 1 1 1
1 1 0 0 0
1 1 0 1 1 Exercice 52 Enoncé
1 1 1 0 1
1 1 1 1 1
Exercice 53 Enoncé
Exercice 48 Enoncé
1
1 1 1 0 1 1 1 valeurs de 0 à 5. La table d’états est
1 1 1 1 1 1 1
Ce circuit décale les valeurs de yi vers
yi−1 pour i ∈ {1, 2} et place la valeur de
.P
donnée par la figure suivante :
0 0
y3 y2 y 1 y 0 y3 y2 y1 y0
0 0
.N
0 0 0 0 0 0 0 1
x dans y2 .
0 0 0 1 0 0 1 0
Le circuit peut être simplifié en
0 0 1 0 0 0 1 1
supprimant les portes non-et.
0 0 1 1 0 1 0 0
H
0 1 0 0 1 1 0 1
Exercice 54 Enoncé
0 1 0 1 – – – –
V.
0 1 1 0 – – – –
Il y a 3 états possibles : 2 bistables sont 0 1 1 1 – – – –
nécéssaires. 1 0 0 0 – – – –
La table d’états est donnée par la figure 1 0 0 1 0 0 0 0
suivante :0 0
1 0 1 0 1 0 0 1
y1 y0 y1 y0 1 0 1 1 1 0 1 0
0 0 0 1 1 1 0 0 1 0 1 1
0 1 1 0 1 1 0 1 1 1 0 0
1 0 0 0 1 1 1 0 – – – –
1 1 – – 1 1 1 1 – – – –
En choisissant la valeur 0 pour les 2
sorties non spécifiées, le circuit passera Approfondissement :
de l’état (11) à l’état (00). Pour 1- Pas d’entrées sauf l’horloge. 4
permettre l’initialisation avec une bistables y3 , y2 , y1 , y0 pour coder des
valeur arbitraire, utiliser des valeurs de 0 à 15. La table d’états est
multiplexeurs. donnée par la figure suivante :
1
14 10 1 0 1 0 0 1 0 1
15 5 0 1 0 1 0 0 0 0 .P
Approfondissement :
Pour n=8
.(51)c2 = 00110011
.N
.(128)c2 impossible!
.(−1)c2 = 11111111
.(−51)c2 = 11001101
2- Reconnaissance de la séquence 010
H
.(−128)c2 = 10000000
Diagramme d’état : Pour n=16
.(51)c2 = 0000000000110011
V.
.(128)c2 = 0000000010000000
.(−1)c2 = 1111111111111111
.(−51)c2 = 1111111111001101
Table de transition .(−128)c2 = 1111111110000000
Rattrapage ce compteur ?
2. Proposer la table de transition
On souhaite réaliser un compteur ou table de vérité permettant de
décrivant la séquence suivante décrire le comportement du comp-
1,3,5,7,0,2,4,6 à bases de bascules D . teur .
1. Combien de bascules D sont 3. Proposer le logigramme du comp-
nécessaires pour la réalisation de teur
1
Premier devoir Exercice 2Corrigé
Exercice 1Corrigé .P
On veut réaliser un circuit qui effectue
l’opération mathématique X 2 .Le
.N
circuit a uniquement deux variable
1. Donnez l’expression de S de la fi- d’entrée.
gure ci-dessus .
H
naugh. .
4. Déduisez-en l’équation simplifiée 3. Déduisez-en les équations des va-
de S . riables de sortie .
Année académique 2019-2020
1
classifications sont listés ci-dessous : la machine va se mettre en phase de
• le poids ainsi que au moins deux di-
mensions sont corrects(a)
.P lavage et elle y reste pendant 30
minutes. Une fois le lavage fini, la
machine va essorer les linges pendant
.N
• le poids est incorrect et les dimen- 10 minutes et ensuite les essorer
sions correctes ou le poids est cor- pendant 5 minutes. Le processus de
rect mais au moins deux des dimen- lavage de la machine se termine après
sions sont incorrects(b) l’essorage. Lorsque le prélavage a été
H
Premier devoir
1
Exercice 1Enoncé
.P
4. Equation simplifiée de S
D’aprés le tableau de karnaugh
S =B+C
.N
1. Expression de S Exercice 2Enoncé
D = AB
E =B+C
1. Variable de sortie
F =B
H
(B + C)B=BB + CB + BCB = BC
naire : c’est à dire le nombre 3.On
S = GH = G + H
en déduit que le plus grand nombre
S = (AB + B + C) + BC
à la sortie est 32 .le plus petit
2. Valeur de S lorsque A=1 , B=0 et nombre de bits sur lequel 9 peut
c=0 s’écrire est 4 . Donc 4 variables de
S = (AB + B + C) + BC sortie sont nécéssaires .
S = (1.0 + 0 + 0) + 0.0
2. Tableau de vérité
S=1
3. Représentation de S
S = (AB + B + C) + BC
S = AB.B.C + B + C 3. Equation des variables de sortie
S =B+C S0 = e1 e0 + e1 e0 = e0 (e1 + e1 ) = e0
S = B(C + C) + C(B + B) S1 = 0
S = BC + BC + BC + BC S2 = e1 e2
S = BC + BC + BC S3 = e1 e0
1
Ecrire un programme qui permet de
convertir un entier saisi au clavier en
.P
Ecrire un programme qui permet de
compter le nombre de nombres
premiers d’un tableau.
.N
binaire.Vous utiliserez une première
méthode sans tableau puis une autre
Exercice 10Corrigé
avec un tableau.
H
Exercice 4Corrigé
Calculer la valeur d’un polynôme de
degré 40 en un point x donnée
Ecrire un programme qui permet de
V.
1
Ecrivez en programme la fonction
exponentielle.
Exercice 17Corrigé
.P
Ecrivez un programme capable
d’éffectuer la somme et la moyenne des
.N
éléments d’un tableau.
Exercice 1Enoncé
V.
1 #include<s t d i o . h>
2 i n t main( void )
3 {
4 i n t n=0;
5 p r i n t f ( ” Entrez un nombre\n” ) ;
6 scanf ( ”%d” ,&n ) ;
7 i f (n%2==0)
8 {
9 p r i nt f ( ” pair ” ) ;
10 }
11 else
12 {
13 p r i n t f ( ” impair ” ) ;
14 }
15 return 0;
16 }
Exercice 2Enoncé
1ère méthode
2ème méthode
1 #include<s t d i o . h>
2 i n t main ( )
3 {
4 i n t n , f a c t =1;
1
5 p r i n t f ( ” Entrez un nombre\n” ) ;
6
7
8
9
10
scanf ( ”%d” ,&n ) ;
while (n>=1)
{
f a c t=f a c t * n ;
n−−;
.P
.N
11 }
12 p r i n t f ( ” l e f a c t o r i e l de ce nombre e s t %d\n” , f a c t ) ;
13 return 0;
14 }
H
Exercice 3Enoncé
V.
• sans tableau
1 #include<s t d i o . h>
2 i n t main ( )
3 {
4 int n,p, i ;
5 p r i n t f ( ” Entrez un nombre\n” ) ;
6 scanf ( ”%d” , &n ) ;
7 p r i n t f ( ”L ’ e c r i t u r e de ce nombre en b i n a i r e e s t : ” ) ;
8 i =31;
9 while ( i >=0)
10 {
11 p=n>>i ;
12 i f (p&1)
13 p r i n t f ( ”1” ) ;
14 else
15 p r i n t f ( ”0” ) ;
16 i −−;
17 }
18 p r i n t f ( ”\n” ) ;
19 return 0;
20 }
1
22 }
.P
Exercice 4Enoncé
.N
• sans tableau
1 #include<s t d i o . h>
2 i n t main ( )
H
3 {
4 i n t i =0,r , n b i t ;
5 i n t nombre=0;
6 p r i n t f ( ” Entrez un nombre\n” ) ;
V.
Exercice 5Enoncé
1 #include<s t d i o . h>
2 i n t main ( )
3 {
4 i n t T[5]={78 ,45 ,2 ,0 ,85};
5 i n t i , min=T [ 0 ] ,max=T [ 0 ] ;
6 f o r ( i =1; i <5; i++)
Exercice 6Enoncé
1 #include<s t d i o . h>
2 i n t main ( )
1
3 {
4
5
6
7
8
int i ;
f l o a t som=0,nmb=0;
.P
i n t tab [15]={20 ,31 ,5 ,7 ,4 ,15 ,8 ,9 ,12 ,14 ,3 ,21 ,22 ,25 ,10};
f l o a t moy;
f o r ( i =0; i <15; i++)
.N
9 {
10 i f ( tab [ i]%2==1)
11 {
12 som+=tab [ i ] ;
13 nmb=nmb+1;
H
14 }
15 }
16 moy=som/nmb;
17 p r i n t f ( ” La moyenne des nombres impairs e s t : %f \n” ,moy) ;
V.
18 return 0;
19 }
Exercice 7Enoncé
1ère méthode
1 #include<s t d i o . h>
2 i n t main ( )
3 {
4 int a ,b;
5 p r i n t f ( ” Entrez un nombre\n” ) ;
6 scanf ( ”%d” ,&a ) ;
7 p r i n t f ( ” Entrez un second nombre\n” ) ;
8 scanf ( ”%d” ,&b ) ;
9 while ( a * b!=0)
10 {
11 i f ( a>=b)
12 a=a−b ;
13 else
14 b=b−a ;
2ème méthode
1 #include<s t d i o . h>
2 i n t main ( )
3 {
4 i n t a=0,b=0, r =0;
5 p r i n t f ( ” Entrez un nombre\n” ) ;
6 scanf ( ”%d” ,&a ) ;
7 p r i n t f ( ” Entrez un autre nombre\n” ) ;
8 scanf ( ”%d” ,&b ) ;
9 i f ( a==0 && b==0)
10 p r i n t f ( ” erreur \n” ) ;
11
1
r= a % b ;
12
13
14
15
16
while ( r !=0)
{
a=b ;
b=r ;
r=a % b ;
.P
.N
17 }
18 p r i n t f ( ” Le pgcd des 2 nombres e s t %d\n” , b ) ;
19 return 0;
20 }
H
Exercice 8Enoncé
1ere méthode
V.
1 #include<s t d i o . h>
2 i n t main ( )
3 {
4 i n t n1 , n2 , prod , r , ppcm ;
5 p r i n t f ( ” C a l c u l e du pgcd e t du ppcm de deux nombres\n” ) ;
6 p r i n t f ( ” Entrez un premier nombre\n” ) ;
7 scanf ( ”%d” ,&n1 ) ;
8 p r i n t f ( ” Entrez un second nombre\n” ) ;
9 scanf ( ”%d” ,&n2 ) ;
10 prod=n1 * n2 ;
11 r=n1%n2 ;
12 while ( r !=0)
13 {
14 n1=n2 ;
15 n2=r ;
16 r=n1%n2 ;
17 }
18 p r i n t f ( ” Le pgcd de ces 2 nombres e s t %d\n” , n2 ) ;
19 ppcm=prod/n2 ;
20 p r i n t f ( ” Le ppcm de ces 2 nombres e s t %d\n” ,ppcm ) ;
21 return 0;
22 }
1
.P
Exercice 9Enoncé
.N
1 #include<s t d i o . h>
2 #include<s t d l i b . h>
3 i n t main ( void )
4 {
5 i n t tab [10]={32 ,58 ,20 ,12 ,107 ,80 ,51 ,31 ,41 ,29};
6
H
i n t i , j , c=0,k=0;
7 f o r ( i =0; i <10; i++)
8 {
9 f o r ( j =2; j<tab [ i ] ; j++)
V.
10 {
11 i f ( ( tab [ i ]% j )==0)
12 c++;
13 }
14 i f ( c==0)
15 k++;
16 c=0;
17 }
18 p r i n t f ( ”%d\n” , k ) ;
19 p r i n t f ( ” Le nombre de nombre premier du tableau e s t %d\n” , k ) ;
20 return 0;
21 }
Exercice 10Enoncé
1 #include<s t d i o . h>
2 i n t main ( )
3 {
4 i n t n=41;
5 f l o a t tab [ 2 5 ] ;
6 f l o a t A=tab [ 4 1 ] ;
Exercice 11Enoncé
1 #include<s t d i o . h>
2 i n t main ( )
3 {
4 int i ;
1
5 char cdc[]={ ’ B ’ , ’ o ’ , ’ n ’ , ’ j ’ , ’ o ’ , ’ u ’ , ’ r ’ , ’ ’ , ’ l ’ , ’ e ’ , ’ s ’ , ’ ’ , ’G ’ , ’A ’ , ’ r ’ , ’ s ’ , ’ \0 ’ };
6
7
8
9
10
f o r ( i =0;cdc [ i ]!= ’ \0 ’ ; i++)
{
i f ( cdc [ i]<= ’ z ’ && cdc [ i]>= ’ a ’ )
cdc [ i ]−=( ’ a ’− ’A ’ ) ;
.P
.N
}
11 p r i n t f ( ”%s ” , cdc ) ;
12 p r i n t f ( ”\n” ) ;
13
14 return 0;
15 }
H
Exercice 12Enoncé
V.
1 #include<s t d i o . h>
2 i n t main ( )
3 {
4 char * tab=”abobo” , t ;
5 int i ;
6 f o r ( i =0; i <=4;i++)
7 {
8 t=tab [ i ]−32;
9 p r i n t f ( ”%c ” , t ) ;
10 }
11 p r i n t f ( ”\n” ) ;
12 return 0;
13 }
Exercice 13Enoncé
Exercice 14Enoncé
1
20 {
21
22
23
24
int i , j ;
p r i n t f ( ”\n===> Matrice P <===\n” ) ;
f o r ( i =0; i<nligA ; i++)
f o r ( j =0; j<nColB ; j++)
.P
.N
25 p r i n t f ( ”%f ” , c a l c u l p r o d u i t (A , B, 2 , 3 ) ;
26 p r i n t f ( ”\n” ) ;
27 return 0;
28 }
H
Exercice 16Enoncé
V.
1
2 int fact ( int k)
3 { int i , s ;
4 f o r ( i=k , s=1; i >=1;i −−)
5 s *=k ;
6 return s ;}
7 double exp ( double x , i n t n)
8 {
9 double j , t =1,g=0;
10 f o r ( j =0; j<=n ; j++)
11 { i f ( j==0)
12 g=1;
13 else
14 { t *=x ;
15 g+=(t / f a c t ( j ) ) ; }
16 }
17 return g ;}
Exercice 17Enoncé
Exercice 18Enoncé
1
2 i n t main ( )
1
3 {
4
5
6
7
int a , b , x , n;
f o r ( a = 0; a <= 9; a++)
{
f o r (b = 0; b <= 9; b++)
.P
.N
8 {
9 f o r ( n = 30 ; n <= 99 ; n++)
10 {
11 x = (1000 * a ) + (100 * a ) + (10 * b) + b ;
12 i f ( x==(n * n) )
13 p r i n t f ( ”%d%d%d%d” , a , a , b , b ) ;
H
14 }
15 }
16
17
V.
Exercice 19Enoncé
1
2 i n t main ( )
3 {
4 i n t i , j , palindrome ;
5 palindrome=0;
6 char tab [ 4 0 ] ;
7 p r i n t f ( ” e n t r e r l e mot : ” ) ;
8 scanf ( ”%s ” , tab ) ;
9
10
11 f o r ( i =0, j= s t r l e n ( tab)−1 ; i<=j ; i ++,j −−)
12 {
13 i f ( tab [ i]==tab [ j ] )
14 palindrome = 1;
15 e l s e {palindrome=0; break ;}
16 }
17 i f ( palindrome )
Exercice 20Enoncé
1
2 i n t main ( )
3 {
4 i n t i , som ;
5 double moy;
6 som = 0;
7 i n t tab [ ] = { 1 , 2 , 3 , 4};
8 f o r ( i=0 ; i <(s i z e o f ( tab ) / s i z e o f ( i n t ) ) ; i++)
9 {
1
10 som+=tab [ i ] ;
P
11 }
12 p r i n t f ( ”%d\n” , som ) ;
13 moy = som/( s i z e o f ( tab ) / s i z e o f ( i n t ) ) ;
N.
14 p r i n t f ( ”%f ” , moy) ;
15 }
H.
Devoir
Exercice 1
Exercice 2
1
Exercice 3
P
Soit un tableau de n entiers, écrivez un programme qui affiche le plus grand
N.
nombre se trouvant dans le tableau.
Rattrapage
H.
Exercice 1
1. int var=sizeof(float);
2. int var=sizeof(int);
3. int a=10 ,float var=4 ,var/=a;
4. float var=1/(float)2;
5. int var=10;var>>=2;
6. int var ;var=10;var^=var;
Exercice 2
Devoir
1
.P
Exercice 1
Exercice 3
Devoir
1
Énoncer-écriture de programme
.P
Écrire en langage C les programmes permettant de réaliser les fonctions
ci-dessous. Vous pouvez omettre les directives d’inclusion de fichier et
.N
commencer directement par int main(void).
1. Un programme qui détermine si un nombre est divisible par trois et/ou
divisible par cinq.
H
ELECTROMAGNETISME ET OPTIQUE
GEOMETRIQUE
1
ordre). Grace à l’appui de Laplace, il
.Pest nommé en novembre 1800, âgé de
26 ans, professeur de physique
mathématique au Collège de France,
.N
succédant à Jacques Antoine Joseph
Cousin, démissionnaire.Il enseigne à
l’Athénée de Paris de 1803 à 1806.
H
505
Thénard. Il est mis à la retraite comme résultats, il utilise le saccharimètre
professeur de la faculté des sciences en pour déterminer la nature et la
1849 et y est nommé professeur quantité de sucres présents dans une
honoraire. solution. Il formule également, avec
Biot est notamment connu pour avoir Félix Savart, la loi de Biot-Savart, qui
étudié et établi avec Jean-François donne la valeur du champ magnétique
Persoz les lois de la rotation du plan de produit en un point de l’espace par un
polarisation de la lumière traversant courant électrique en fonction de la
une solution liquide. Partant de ces distance de ce point au conducteur.
1
.P
.N
H
V.
1
de l’espace et situé à une distance
trou circulaire de centre O et
r du fil rectiligne ?
2. L’espace compris entre les plans
(x = −a) et (x = a) est
.P de rayon r. Calculer le champ
→
−
E en un point M de l’axe z0Oz
du trou.
.N
uniformément chargé (ρ > 0). En
déduire le potentiel V en tout point B/ Un conducteur creux
de l’espace. On prendra V = 0 pour hémisphérique de centre O et de
rayon R est chargé uniformément
H
→
−
3. Calculer la capacité d’un • Calculer le champ E crée au
condensateur formé de deux point O.
cylindres coaxiaux, les rayons R1 et
• On considère maintenant une
R2 (R2 > R1 ) et de longueur L
distribution de charge en
grande devant les rayons. Que
volume ayant la forme de
devient cette capacité si les rayons
l’hémisphère ci-dessus et
sont très voisins ?
portant une charge volumique
Exercice 2 Corrigé uniforme ρ. En considérant la
distribution volumique comme
engendrée par la distribution
A/ On considère un disque de rayon
surfacique de la première
R, de centre O, portant une densité
question lorsque le rayon de
de charge surfacique σ.
cette dernière varie de 0 à R,
−→
• Retrouver, par calcul direct le calculer le champ électrique E2
→
−
champ E créé par le disque en créé au point O.
1
La charge totale de la distribution appliquant le théorème de Gauss.
→
−
est Q. Le champ E créé par cette
distribution vaut :
→
−
E = k(αr − R)→ −
ur dans l’intervalle
.P Exercice 5 Corrigé
.N
[R/2; R] On considère deux cylindres coaxiaux
où →
−
ur est le vecteur unitaire radial d’axe OZ et de rayon a < b. Le cylindre
de la base des coordonnées intérieur porte une charge surfacique
de densité uniforme σ1 , le cylindre
H
sphériques.
extérieur porte une charge surfacique
1. Donner le domaine de
→
− de densité uniforme σ2 . Entre les deux
définition du champ E . Le
V.
1
A h ri
λ =≈ −3µC.m−1 est disposée
V (M ) =
4πε0 r
exp −
a
où A et a sont des constantes positives.
.P suivant l’axe d’un cylindre ”infini”
de rayon R ≈ 20cm et portant la
densité surfacique de charge
.N
1. Quelles sont les dimensions de A et σ = 1, 5/(4π)µC.m−2
a. (a) Calculer le champ
→
− →
−
2. Calculer le champ E (M) électrostatique E en tout point
H
1
La charge surfacique est
maintenant donnée par :
2
σ(ρ) = A/(R − ρ ) 2 1/2
.P
sphère métallique (A)de rayon
R1 = 6cm lorsqu’elle est portée au
potentiel Vo = 45000 volts ? Dans
tout le problème on supposera
.N
ou A est une constante et ρ la cette sphère isolée.
distance à O.
2. On entoure la sphère (A) par une
2. Calculer le potentiel électrique V autre sphère métallique creuse (B)
H
isolée.
changement de variable, en
introduisant par exemple α défini
par sin α = ρ/R.
3. Exprimer la charge Q du disque en
fonction de V et de R.
Exercice 9 Corrigé
1
l’axe, le flux du champ E est
R,de centre O,d’axe Oz .Cette spire porte
une charge positive Q répartie
uniformément avec la densité linéique
.P conservatif.Que peut-on dire
de sa circulation sur un
contour fermé ?
.N
λ.
Exercice 12 Corrigé
1
9.1.2
Exercice 1 Enoncé
.P
CORRIGES DES TRAVAUX DIRIGES D’ELECTROMAGNESTISME I
P
1 et
P
2 sont orthogonaux en tout
point de ces bases.
.N
1. D’après les considérations de →
− →
Z Z Z Z
φ1 = dφ = E ·−
n1 dS = 0
symétrie et d’invariance dans le P P
1 1
système de coordonnées Z Z Z Z
→
− →
→
− E ·−
H
1
P P
La répartition des charges et la 2 3
géométrie de l’ensemble
chargé permettent d’adopter le
système de coordonnés
.P = 2 × E × S = 2 × E × πr2 .
Le théorème de Gauss s’écrit :
qint ρV
.N
cartésiennes (x; y; z) avec pour φ = =
ε0 ε0
O origine dans la suite de la
1er cas : si M est tel que
résolution.Pour cela on
−a < x < a
H
1
−a < x < a 2πLε0
Le potentiel étant continu
au point A(a, 0, 0),
ρ 2
.P D’où
C=
2πLε0
R2
ln ( )
.N
V (x = a) = 0 = − x + K0 R1
2ε0
• lorsque R1 ' R2
D’où
ρ 2 ρ 2
H
V (M ) = − x + a e R2
2ε0 2ε0 e = R2 − R1 ⇔ = −1
R1 R1
3eme cas : si M est tel que
V.
R2 e
x ≤ −a ⇔ = +1
R1 R1
Le potentiel étant continu R2 e e
au point A0(−a, 0, 0) ⇒ ln = ln ( + 1) '
R1 R1 R1
ρa D’où
V (M ) = x+K00 = V (x = −a) = 0
ε0 ε0 2πLR1 ε0 S
C= =
D’où e e
ρa ρ
V (M ) = x + a2 Exercice 2 Enoncé
ε0 ε0
• Quand x → ∞ , V → −∞ B/ • Le champ en O
Q Utilisons le système de
3. • C= coordonnées sphériques
V2 − V1
Calculons V2 − V1 en utilisant le (r, θ, φ) avec →
−
uθ ≡ →
−
uz . L’analyse
théorème de Gauss . Le champ des éléments de symétrie par
→
−
E est orienté suivant le rapport à O permet d’écrire
1
−−−→
ZZ
σ E= 2
cos θ × sin θ × dθ × dφ 4πr ε0
⇒ Ez (O) =
−−−→
⇒ Ez (O) =
σ
4πε0
Z π
2
.P
Z 2π
k=
πR
Q
3ε
0
du champ en R :
en utilisant la continuité
.N
sin 2θ dθ dφ
8πε0 0 0 lim E = lim E = E(R)
r→R r→R
−−−→ > <
σ →−
⇒ Ez (O) = uz 4. Equation primitive
4ε0
H
Z
−
→
• Calcul de E2 ϕ(r)r2 dr = r2 ε0 E
dV = drdS ⇒ dq = ϕdV = σdS
V.
Z R 5. Déduction de ϕ(r)
⇒σ=ϕ dr
0
Q 3r2
ϕ(r) = ( − 2r)
Z R
2πR2 R
ϕdr
⇒ Ez (O) = Exercice 4 Enoncé
0 4ε0
−−−→ ϕ → Exercice 5 Enoncé
⇒ Ez (O) = R−
uz
4ε0
1. Déterminons une relation entre les
• Calcul direct densités surfaciques de charge :
ϕdV cos θ On a : σ1 = dq Q
ds = S
d2 Ez (O) =
4πε0 r2 Q1
Pour le cylindre intérieur, on a :σ1 =
−−−→ ϕ → S1
⇒ Ez (O) = R−uz (9.1)
4ε0 Q2
Pour le cylindre extérieur, on a :σ =
Exercice 3 Enoncé S2
(9.2)
1
situé entre les deux cylindres :
→
−
Le champ E entre les deux
armatures est RR
Oz.On a : φ =
normal à l’axe
→
− →
E .−
n ds = 2πLE
.P
1. Les dimensions de A et de a :
[A] = IT [a] = L
→
−
2. Calculons le champ E (M )
.N
en considérant une surface de correspondant :
Gauss de rayon r < b . D’après le →
− −−→
E (M ) = −gradV (M ) En
théorème de Gauss, on coordonnées sphériques, on
H
2πrL0
→
− −∂ A r −
E (M ) = ( exp[− ])→ er
D’après les considérations de ∂r 4πε0 r a
→
− −A 1 r −
symétries et d’invariance, on a : E (M ) = ( exp[− ])→ er
4πε0 r a
→
− Q1 →− →
− −A −1 r 1 r −
E = 2πrL0 lr E (M ) = ( 2 exp[− ] − exp[− ])→
er
4πε0 r a ar a
→
− A a+b −r −
Entre les deux cylindres, le E (M ) = ( 2 )exp[ ]→ er
4πε0 ar a
potentiel est
V = V1 − V2
3. Déterminons la charge interne
b Q(r) contenue dans cette sphère :
−Q1
Z
1
V = dr ⇐⇒ Considérons une surface de Gauss
2π0 L a r
de rayon R .On a :
− −
RR → →
Q1 b φ= E .dS = 4πER2 D’après le
V 1 − V2 = ln( ) théorème de Gauss, on a : φ = Q0r
2π0 L a
3CPI © IMSP/UAC 2021-2022
On a donc 4πER2 = Qr
0 d’où Symétrie : les plans (O, → −
e r, →
−
e z ) et
→
− →
−
(O, e θ , e z ) sont des plans de
Qr = 4π0 R2 E symétrie donc le champ est porté
4π0 AR2 a + r r par →
−ez
Qr = ( 2 )exp[− ]
4π0 ar a Invariance : Il y a invariance par
a + r r rotation
Qr = AR2 ( 2 )exp[− ]
ar a dEz = dE cos α
Déduisons la charge totale : En dq cos α
assimilant toute la surface a celle = 2
or h2 = R2 + z 2 et cos α =
4πε0 h
de Gauss(R = r) , on obtient : 1 dq z
=
a+r r 4πε0 R2 + z 2 (R2 + z 2 )1/2
Qr = Ar2 ( )exp[− ]
ar2 a 1 λdl
a+r r =
Qr = A( )exp[− ] 4πε0 (R2 + z 2 )3/2
a a
r r Alors
Qr = A(1 + )exp[− ] 1 λz
Z
1
a a Ez = dl
La charge totale de la distribution
correspond à la valeur de Qr
lorsque le rayon atteint des valeurs
.P =
4πε0 (R2 + z 2 )3/2
1 λz
4πε0 (R2 + z 2 )3/2
2πr
.N
infinis. Or limr→∞ exp[ −r R λz
a ] = 0 d’où Ez =
r
on a : Q = A(1 + a ) ∗ 0 ⇒ Q = 0 2ε0 (R2 + z 2 )3/2
4. Calculons la densité volumique ρ : b) Expression du potentiel
H
dQ
ρ = dV →
− −−→ dv
E = −gradV ⇒ −
dQ
ρ = Sdr dz Z
V.
dQ A −r A r −r ⇒V =− Ez dz
= exp[ ] − (1 + )exp[ ]
dr a a a a a
Z
R λz
dQ A r r ⇒V =−
= exp[− ](1 − 1 − ) 2ε0 (R2 + z 2 )3/2
dr a a a Rλ
dQ A r −r ⇒V = √
= exp[− ( ε0 R 2 + z 2
dr a a a
dQ −Ar r 2) Détermination par le
= 2 exp[− ] théorème de Gauss du champ
dr a a
−A r produit par une distribution de
Or S = 4πr2 donc ρ = 4πa 2 r exp[− a ]
charges (cylindre et droite).
exp[− ar ] > 0 et A et a positifs ; Par
conséquent ρ < 0 a) Calcul du champ électrique
→
−
E
Exercice 7 Enoncé Soit M un point de
l’espace,notons r la
a) Champ électrostatique sur l’axe distance OM,L la longueur
d’un cercle la longueur du fil considéré
1
Gauss on a : c) Le potentiel est continue à
.P la traversée du cylindre de
rayon R
3) a) Expression de µ(r) en
.N
fonction de Q,r et R
−→
→ −
ZZ d
φ= E dθ µ = dvq alors dq = ρ(r)dv
Considérons le repère
sphérique (O, → −
u r, →
−u θ, →
−
H
ZZ
=E ds u ϕ)
2
dv = r dr dθ dϕ sin θ)
qi nt
= E × 2πrl or φ =
V.
ZZZ
ε0 Q= ρ(r)r2 dr dθ dϕ sin θ
Z R Z π Z 2π
= ρ(r)r2 dr sin θdθ dϕ
0 0 0
R Z R
dq = λdl ⇒ Qint = λdl = λL = 4π kr3 dr
λl λ 0
2πErl = ⇒E= Z R
ε0 2πrε0
→
− = 4πk r3 dr
E = λ → −
2πrε0e r 0
4
2e me cas : r > R Q = kπR
−→
Soit E 0 le champ créé par le Q µ(r)
k= πR4 = r alors
cylindre infini. rQ
Pour tout point M situé à µ(r) = πR4
l’extérieur du cylindre, M b) Considérons les
→
− −
→
subit l’influence de E et E 0 . coordonnées sphériques
D’après le théorème de (O, →
−
u r, →
−
u θ, →
−
u ϕ)
1
4 kr2 Si ρ = 0, sin α = 0 et α = 0
Q = πkr alors E = 40
→
−
E = kr →
eme
40
2 cas :r > R
2−
ru .P Si ρ = R, sin α = 1etα = π2
RR
Donc 0 (R2 −ρ
donc V = Aπ
dρ
2 )1/2 =
Rπ
0 dα =
2 π
2
.N
Qint 4 40
E(r) = 4πr 2 or Qint = kπR
0 A Rσ0 π
→
− σ(0) = d’où V =
alors E = 4rkR2 0 →
4 − R 4ε0
ur
A A
ZZ ZZ ZZ ZZ
Q= σ.ds = ds = σ.ds = ρdρdθ
H
Exercice 8 Enoncé
q
R
= −A[ R2 − ρ2 ]0 × 2π
V.
Q = 2πRA
Rσ0 π 40 V
A = Rσ0 , alors Q = 2πR2 σ0 or V = 40
donc σ0 = Rπ
40 V
Q = 2πR2 ×
1- Calculons le potentiel électrique en Q = 8R0 V
Rπ
1
Z0 Exercice 10 Enoncé
⇒V =−
⇒V =−
Q
4π0
Q
+C
1
(− 2 )dr
r .P
1- Capacité de la sphère A :
C1 = 4π0 R1 = 6, 67.1012 F
.N
4π0 r
Q1 = C1 V0 = 0, 3µC
V (∞) = 0 alors C = 0
2-
donc V (r > R) = 4πQO r
H
• Déduisons K et K’
La continuité de V en R permet
d’écrire :
V.
V (r = R) = KR(R − R) + K 0 = 4πQ0 R
alors K 0 = 4πQ0 R
On a Er = − dV dr
2 0
dV
dr = d(KRr−Kr
dr
+K )
= K(R − 2r)
Er = −K(R − 2r) ⇒ 4πrQ2 0 =
−K(R − 2r)
La continuité du champ en R
donne :
Q Q
4πR2 0 = −K(R − 2R) ⇒ 4πR2 0 = KR
⇒ K= 4πQ0 R3
a) Par influence totale entre (A)
2) Calculons le potentiel et (B) la surface interne de (B)
électrostatique en O prend la charge −Q1 et la
→
− R
• Calculons le champ E pour r ≤ 2 surface externe prend la
D’après le théorème de Gauss charge Q1
En projetant suivant u z on a :
•R1 < r < R2 λdl P Mz
→
− Q1 KQ1 dEz = 4π ;
E (r) = 4πr 2 et V (r) = r + C1 . √ 0 PM3
0
PM = 2 2
V est continue pour r = R1 : √ R + z ; P Mz = Pz M cos α =
V (R1 ) = VA ⇒ C1 = −4, 5KV cos α R2 + z 2 ; cos α = √R2 +z 2 ⇒
V (r) = KQ P Mz = z
r − 4, 5
1
1
λz z
équipotentiel
V (r) = V (R2 ) = V (R3 ) = VB =
18KV
→
−
V (r) = cste alors E r = 0 •
→
−
.P E =
=
λR
p
p
4π0 ( R2 + z 2 )3/2
z
20 ( R2 + z 2 )3/2
× 2πR
.N
r > R3 4- a) Le plan contenant le point M et l’axe (Oz ) est un plan de symétrie pour la
→
− 1→
− distribution.Or ce plan a pour vecteur directeur les vecteurs →
−
u r et →
−u z et
E r = KQ
→
−
r2 e r
donc le champ E M qui appartient à ce plan n’a pas de composante
suivant →
−uθ
V (r) = KQ r + C2
1 b) La distribution de charge est invariante par rotation autour de l’axe (Oz )
H
V (∞) = 0 alors C2 = 0 donc c) Si on considère une surface fermée au voisinage de l’axe,elle ne contient
pas de charges.D’après le théorème de Gauss le flux à travers cette surface
V (r) = KQ r + C2
1 est nul.Donc le flux de E est conservatif au voisinage de l’axe.
→−
On peut dire que sur un contour fermé,le champ E est à circulation
conservative.
V.
V0 (1 − R
R2 ) = 22, 5KV
1
2πrL0
Q R2
V1 − V2 = ln
2πrL0 R1
2πL0
C= R
ln R2
1
1
e R2 →
−
e = R2 − R1 ⇒
⇒
R1
R2
R1
=
=
R1
e
R1
−1
+1
.P
circulation de B le long de Γ est :
H→ − →
−
C = B . dl = 2πrB(M ).
Si M est à l’extérieur du tore on a 2
.N
R2 e e cas :
⇒ ln = ln +1≈ cas 1 :Aucun courant ne traverse la
R1 R1 R1
surface délimitée par Γ
2πL0 R1
⇒ C= cas 3 :La surface délimitée par Γ
H
e
est traversée par N courants
(positifs) et N courants
V.
1
est rempli d’une distribution volumique ρ0 = k = cte > 0.
peut-on déduire ?
3. Déterminer le champ NB :On utilisera sur les conditions
électrostatique E rayonné par cette d’existence et et de continuité du
distribution dans tout potentiel aux différentes frontières
l’espace.Est-il continu en pour déterminer les constantes qui
R ?Justifier votre réponse. interviennent dans l’expression du
potentiel.
4. En déduire les expressions du
potentiel électrostatique associé au Rattrapage
champ rayonné.
5. Reprendre les questions 3 et 4 Exercice 1
pour un cylindre uniquement
chargé en surface avec une densité 1. La valeur du champ magnétique
surfacique uniforme σ. créé par une spire circulaire , de
rayon R de centre O parcourue par
Exercice 2 Corrigé
une intensité I en un point M de
1
1. . Donner les expressions littérales
uniforme E~0 .Calculer le
potentiel en un point M
,repéré par son abscisse x sur
.Pde O1 A1 , O2 A2 et O1 A0 en se plaçant
dans l’approximation de Gauss
un axe (Ox) parallèle à E~0 et de 2. Faire l’application numérique pour
.N
même sens . On prendra V = 0 h = 50cm; e = 3cm et n = 1, 5.
pour x = 0 . 3. Montrer que quelques soit h le
(b) On place en O un dipôle formé système se comporte comme un
H
1
4. Reprendre la même question si la
sphère est chargée uniquement en
surface, avec une densité
surfacique σ uniforme.
.P constantes A et B
2. Calculer le potentiel
électrostatique en O. Conclure.
.N
Année académique 2019-2020
1
1. Etude des symétries de la V
2
ρπr h
distribution de charges.
Considérons le repère cylindrique
(O, e~r , e~θ , e~z ) ;
.PAinsi E(r) = 2πrε
Donc E
πρr2 h
~ = ρr e~r
2ε0
2e cas : r ≥ R
0 h = ρr
2ε 0
.N
Les plans (O, e~r , e~θ ) et (O, e~r , e~z )
sont deux plans de symétrie Le théorème de Gauss toujours
contenant le point M pour la appliqué fournit :
~ ~
RR
distribution de charges. La S E.ds = E(r) × 2πrh et
H
~ = E(r, θ, z)~
E er Donc E = e~r
2rε0
Continuité en R
2. Les invariants de la distribution de Pour r=R, quelque soit le cas
charge ~ = ρR e~r . Le champ est bien
E 2ε0
Il y a invariance par translation continu es R.
parallèlement à l’axe (oz). Il y a
invariance par rotation d’angle θ 4. Expressions du potentiel V
autour de l’axe (oz) . On en déduit On a V = V (r), on sait que
que E ~ ne dépend que de r. ~ = −−
E
−→
gradV R
~ = E(r)~
E er Donc V (r) = − E(r)dr
~ 1er cas : R0 ≤ r < R
3. Détermination du champ E ρr
~ = E(r)~ V (r) = − 2ε dr = − 2ερ0 × 12 r2 + cste
E er 0
2
1
On a donc E(r) = rε Rσ
ie E~ = Rσ e~r c) r ≥ R
Continuité en R
0
Pour r = R , on a toujours E
~
Le champ E est bien continu en R.
rε0
~ = σ e~r
ε0
.P ρ0 R 3
E~1 = 3r 2ε e
0
~ = 21 ρ02R3 e~r
E
3
.N
64 3r ε0
Expression R de V On obtient alors V(r) R en utilisant la
V = − E(r)dr relation : V (r) = − E(r)dr
1er cas : 0 ≤ r < R –Pour r ≥ R,
H
21 ρ0 R3
E(r) = εσ0 V (r) = 64 ε0 r + c1
donc V (r) = − εσ0 r + cste V (∞) = 0 ⇒ c1 = 0 donc V (r) = 21 ρ0 R 3
64 ε0 r
2e cas : r > R
V.
–Pour R4 ≤ r ≤ R
Rσ
E(r) = rε 0
2
R 3 ρ0
V (r) = − r6ερ00 − 192rε + c2
0
donc V (r) = − Rσ ε0 ln r + cste La continuité de V (r) en r = R donne
21 ρ0 R3 33R2 ρ0
64 ε0 r = − 192ε0 + c2
Exercice 2 Enoncé ρ0 R 3
⇒ c2 = 2ε0 r
2 3 3
Donc V (r) = − r6ερ00 − 192rε
R ρ0
+ ρ2ε0 R0 r
En utilisant le principe de 0
1
(b) Théorème de Gauss : Le flux du
→
−
champ E à travers une surface
fermée S est proportionnel à la
charge qint contenue dans le
.P S
= E(r).(2πrh) (9.6)
Les charge à l’intérieur du volume
.N
délimité par la surface de Gauss
volume délimité par la surface sont sur la partie du fil de longueur
S h contenue dans le cylindre. Soit λ
qint
Φ= la densité de charge sur ce fil, on a
H
0
→
− donc : Qint = λ.h.
2. Calcul du champ E par le De tout ce qui précède on a donc :
théorème de Gauss et déduction
V.
− −
→ → − −
→ →
Z Z Z Z
du potentiel correspondant. La E .dS = E(r).(2πrh) et E .dS =
distribution linéique présente une S
invariance par translation et d’où
rotation autour du fil alors λ →
− λ →
E(r) = =⇒ E = −
ur
considérons la base cylindre 2πr0 2πr0
−−−− →
(→
−
ur , uθ , →
uz ) pour l’étude de la
→
− Déduction du potentiel qui
direction de E . Considérons les correspond a ce champ. Soit V ce
deux plans de symétries (M, → −
ur , →
−
uθ ) potentiel, on a
→
− →
− →
−
et (M, ur , uz ) ; on sait que E
→
− −−→ λ
appartient à ces deux plans, donc E = −grad(V ) =⇒ V = − ln(r)+ct
il appartient à leur intersection, or 2πr0
l’intersection des deux plans de 3. Calcul en tout point de l’axe (ox) le
symétrie est la droite (M, → −
ur ) par potentiel en fonction de x.
→
−
conséquent E est suivant(même Soit M un point sur l’axe (ox)
direction) que → −
ur . d’abscisse x.
1
(b) 2ème Cas supposons que M se électrique E appartient à tout plan
trouve entre q et −3q, on a
d’après le principe de
superposition :
.P
de symétrie de la distribution donc
il appartient à l’intersection des
deux plans de symétries
.N
−−−→ q (−3q) c’est-à-dire à la droite (M, → −
ur ) ; on
E(M ) = ( + →
−
)ux →
−
4π0 x2 4π0 (L − x)2 en déduit donc que E a la même
direction que → −
ur .
et donc
H
0
→
−
cas les coordonnées de ( E ne
Comme limx→+∞ V (M ) = 0
dépendent que de la composante
alors →
−
radiale ( E = E(r).→ −
ur .
−−−→ −−−→ q (−3q)
dV (M ) = −E(M ).dl(M ) =⇒ V = −2. Expression + du vecteur champ
4π0 x2 4π0 (L − x)
électrique en un point quelconque
(c) 3ème Cas supposons que M se de l’espace.
trouve après q et −3q, on a Soit r la distance entre M et O. On
d’après le principe de sait que :
superposition : →
− 1
Z Z Z
ρ(r)dV →
E = −
ur
−−−→ q (−3q) →
− 4π0 r 2
E(M ) = ( + )ux
4π0 x2 4π0 (x − L)2 →
− →
−
Si r 6 R alors E = 0 .
et donc Si r > R alors
−−−→ −−−→ q (−3q)
→
− 1 Q(r) −
dV (M ) = −E(M ).dl(M ) =⇒ V = − 2
− E = +cte2 → ur
4π0 x 4π0 (x − L) 4π0 r
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Avec les charges contenues dans la Pour ρ est uniforme on a
sphère de rayon r qui sont celles
→
−
Z Z Z
ρ
de la petite sphère de rayon R E = 2
dV →
−
ur (9.7)
4πr 0
(Q(r) = Q(R)).
ρ 4 3 →
= 2
( πr )−
ur (9.8)
4πr 0 3
ρr
= (9.9)
0
→
− −−→
On sait que E = −gradV d’où
3. Expression explicite du champ
électrique et du potentiel quand ρ ρr2
est uniforme. V =−
20
1
.P
.N
H
V.
1
B1 = 3.5 × 103 nm2 ;
l’intérieur de l’aquarium ? Les poissons
courent-ils des risques ?
Exercice 2 Corrigé
.P
• lentille en verre flint,
B2
n2 = A2 + 2 (3)
.N
λ
Il s’agit de déterminer les conditions où A2 et B2 sont à déterminer.
pour limiter l’aberration chromatique, 1. Exprimer les vergences V1 et V2
respectivement des lentilles en
H
Exercice 5 Corrigé
1. Ecrire la relation de
1
Snell-Descartes aux points I1 et I3 .
2. Quelles relations vérifient les
angles r et α d’une part puis α et β
.P
.N
d’autre part ?
3. Quelle relation vérifient N et n
pour que la réflexion soit limite en
I2 ? Calculer N , r, α, β et i pour
H
1
courbure des rayons. Justifier
votre tracé. .P
4. Exprimer la distance d entre les
deux images.
5. A quelle condition les deux images
.N
sont- elles à la même position ?
Quelle est alors la nature de l’objet
A ? Peut-on dire que les images
H
sont confondues ?
3. Par analogie avec votre
raisonnement précédent, comment Exercice 8 Corrigé
V.
1
miroir dont on déterminera la
position. On notera O3 le point de
ce miroir appartenant à la droite
O1 O2 et on exprimera O1 O3 .
.P Exercice 10 Corrigé
1
et SA = −10cm.
(a) Déterminer la position de
.P
3. Soit AB un objet tel que AB = 1cm surface d’une goutte d’eau sphérique
de rayon R et d’indice n = 4/3. Le
rayon traverse la goutte et atteint la
.N
paroi de la goutte à nouveau en J sous
l’image et calculer A0 B 0 . Quelle
une incidence r.
est la nature de l’objet ?
1. Le rayon réfracté en I existe-t’il
(b) Retrouver les résultats
H
déviation D en fonction de r et i.
1. Calculer le rayon R = SC d’un Existe-t-il un minimum de
miroir sphérique, pour qu’il donne déviation ? Comment apparit la
d’un objet réel AB placé à 10m du goutte d’eau éclairée par un
sommet S, une image droite et faisceau de rayons parallèles
réduite dont le rapport est 5. quand on est placé du côté du
point J ? Dans quelles conditions
2. Définir la vergence V d’un miroir.
peut-on observer ce phénomène ?
Calculer numériquement V .
3. Préciser la nature de ce miroir. 3. Une partie du rayonnement se
réfléchit en J à l’intérieur de la
4. Ce miroir est-il convergent ou goutte et ressort en K ? Que valent
divergent ? r0 et i0 ? Exprimer la déviation D0 en
5. Donner la position de l’image A0 B 0 . fonction de i et r. Montrer qu’il
Cette image est réelle ou virtuelle ? existe un minimum de déviation
Justifier. donné par :
1
c, la vitesse de la lumière dans l’air.
Exercice 14 Corrigé
1
On considère un dioptre sphérique
de système optique.
pour lequel on donne : SF = −15cm ;
0
SF = 20cm ; le premier milieu étant
l’air d’indice de réfraction n = 1.
.P Exercice 19 Corrigé
.N
1. En déduire l’indice de réfraction n0 On considère une lentille mince
du second milieu ainsi que le convergente de distance focale
rayon de courbure SC. OF 0 = −OF = f . Un objet AB est placé
H
1
avec la verticale. La serre est constituée
de plaques de verre, à faces parallèles,
d’indice n = 3/2.
.P
.N
1. On s’intéresse au rayon (1) qui — Quelle relation vérifient r, j et α ?
arrive sur le bord de la serre au — Le rayon peut-il se réfléchir en J ?
point I. Il se réfracte en I puis
arrive sur la deuxième face en J. — Déterminer les conditions sur j et
H
sommaire du cheminement
ultérieur du rayon. α = 20degres et i = 45degres ? Si
oui, pour quelle valeur de α va-t-il
2. On s’intéresse maintenant au
disparaitre ?
rayon (2) qui arrive au point I 0 .
— Le rayon peut-il se réfléchir Exercice 23 Corrigé
totalement en I 0 ?
— Le rayon peut-il se réfléchir en
L’extrémité gauche d’un cylindre de
J0 ?
8cm de diamètre et d’indice de
— Le rayon peut-il se réfléchir en réfraction n0 = 1.5 est une face concave
K? sphérique de 4cm de rayon . Un objet
— Le rayon peut-il se réfléchir en de 1cm de longueur est placé
L? perpendiculairement à l’axe optique à
Si le rayon sort en L, exprimer une distance de 22cm du sommet S du
les angles k et l en fonction de dioptre . L’ensemble est plongé dans
i. l’air , d’indice de réfraction n = 1.
1
observez un poisson de longueur L
dioptre donne une image réelle
renversée A0 B 0 , deux fois plus grande
située à 16 cm du sommet.
.P
nageant à la profondeur h = 1m. On
appelle T sa tête et Q sa queue.
L’indice de l’eau est 1.33.
.N
1. .Déterminer n et SC le rayon de
courbure de ce dioptre . • Déterminer géométriquement la
position de l’image T 0 de T formée
2. .Calculer sa vergence V et ses par le dioptre plan air-eau en
H
1
après un grand nombre de
réfractions ?
Exercice 29 Corrigé
.P
source de lumière monochromatique
éclaire le bloc illuminateur par sa
surface haute. Sa surface basse est
.N
rugueuse (dépolie) si bien que chaque
point de cette surface recevant la
Un rayon lumineux se propageant dans lumière de la source réémet des rayons
l’air d’indice de réfraction égal à lumineux dans toutes les directions par
H
1
rayon de courbure de 1m. un même axe principal :
• Calculer la position, la nature et la
taille de l’image d’un objet de 2cm
.P • déterminer à l’aide d’une
construction géométrique les
positions des images d’un objet
.N
de hauteur placé sur l’axe à :
AB situé entre les deux miroirs
◦ 1.4m du sommet du miroir ;
et sur leur axe.
◦ 1m
• combien d’image obtiendra
H
◦ 0.8m t-on ?
◦ objet virtuel à 60cm du Exercice 34 Corrigé
V.
sommet.
Dans chaque cas, construire Un système optique est formé par deux
l’image. miroirs sphériques ayant un même axe.
L’un des miroirs est convexe et l’autre
• Même question si le miroir est est concave. Ils ont un même rayon de
convexe. courbure R1 = R2 = 1m et ont leurs
Exercice 33 Corrigé faces réfléchissantes en regard. Une
distance de 2m sépare les deux
sommets. Un objet de 10cm de hauteur
Un miroir sphérique concave a un est placé perpendiculairement à l’axe
rayon R et son centre est C. Un objet et à égale distance des sommets.
réel de dimension R/6 est situé à une Déterminer la position et la grandeur
distance 1, 5 × R du sommet S. de l’image donnée par les miroirs en
1. Tracer la construction géométrique envisageant d’abord une réflexion sur
montrant la formation de l’image. le miroir convexe et ensuite une
Quelle est sa nature ? réflexion sur le miroir concave.
1
considérant quele rétroviseur est un
miroir shérique convexe puis concave.
Quel modèle faut-il utiliser ?
.P manière à obtenir un système
optique afocal. Déterminer la
vergence de L3 . Quelle est sa
.N
Exercice 37 Corrigé nature ?
3. On place à présent L3 à 10cm de L1 .
On place un objet AB entre un miroir
Le système demeure t-il afocal ?
plan et un miroir convexe. Les faces
H
1
5. Conclure quand à l’intérêt du fine horizontale parallèle à l’arête du
téléobjectif.
Exercice 40 Corrigé
.P
prisme. L’angle du prisme est de
60degres. Le faisceau parallèle
émergeant du prisme tombe sur une
.N
lentille L0 convergente dans le plan
Un prisme de verre d’indice n2 = 1.52 focal image de laquelle on observe une
dont la section principale est un image F 0 de la fente F . Le faisceau
parallèle incident est un faisceau de
H
Exercice 2 Enoncé
Exercice 3 Enoncé
1. En I1 , √
2
N sin 45degres = N = n sin r. En
2
1
I3 , n sin β = sin i.
2. La normale à BC et la normale à
AB sont perpendiculaires entre
elles. Dans le triangle formé par
.P
.N
ces normales et I1 I2 , on a
r + α = 90degres. Dans le triangle sin 60 = 1, 4434 sin r, sin r = 0, 6,
formé par les normales à BC et AC cos r = 0, 8 et
H
N
r + α = 90degres et que √ = sin r, HI = JH/tanr = 4/3cm.
n 2 JB = 4 − 4/3 = 8/3cm.
2 2
on trouve : N = 2(n − 1). Le rayon arrive en K sur la face BD
N = 1, 58, r = 48, 19degres , avec un angle égal à
α = 41, 81degres, β = 3, 19degres et r.BK = JB tan r = 2cm. Il y a symétrie
i = 4, 79degres. complète. Le rayon ressort sur la face
Au-delà de l’angle limite, on a AC, à 1cm de C avec un angle
n sin α > 1, α > 41, 81degres. Donc d’émergence de 60degres. Une partie du
r < 48, 19degrespet N < No , ce qui rayon JK ressort en K avec un angle
revient à N < 2(n2 − 1)) . N doit d’émergence de 60degres.
donc être plus petit que 1, 58.
4. Si i est nul, β = 0, soit Exercice 6 Enoncé
α = r = 45degres, et N = n = 3/2.
1. 343, 37m/s et 299, 58m/s
Exercice 4 Enoncé
2. 299916km/s et 299966km/s
1
n = 1 , ce qui est sans intérêt (il n’y
Exercice 8 Enoncé
Exercice 9 Enoncé
.P a plus de goutte). L’autre solution
est i = r = 0, solution déjà
discutée. Si la goutte est éclairée
.N
par un faisceau de rayons
Exercice 10 Enoncé parallèles, les différents rayons
arrivant aux alentours du point J
ne sont pas vus sous les mêmes
H
Exercice 11 Enoncé
incidences (les normales
Exercice 12 Enoncé respectives sur le cercle ne sont
V.
1
cos(Dm /2) = sin(2r − i) = 2 sin i(1 −
2
2 2
2
(n2 − 1)
que sin(Dm /2) = (n2 + 8) J 0 , j = i : le rayon traverse. En K,
27n4
On peut alors dériver cos(Dm/2) s < k existe toujours pour la même
par rapport à r n et on trouve : raison que précédemment.
4 − n2 En L, le rayon sort avec l = k.
dDm /dn = 2/n .
n2 − 1 Comme j = i et k + j = 90degres,
Pour dn = 0.014, on a k = l = 90degres − i.
dDm = 0, 0355rd = 2, 03degres. On
retrouve bien le fait que les Exercice 15 Enoncé
différentes longueurs d’onde ne se c
1. v =
réfléchissent pas toutes aux mêmes n
points J et K, ce qui donne cette 2e
2. IJK = · IL = IK sin i =
dispersion de couleur bien connue cos r
2e tan r sin i.
dans le phénomène de l’arc-en-ciel. 2en
3. Temps de parcours τIJK = et
c cos r
Exercice 14 Enoncé 2e
τIL = tan r sin i
c
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2en 2e 2en n0
∆= − tan r sin i = cos r De 9.13 et 9.14 on a : SA = SA0
c cos r c c n
Exercice 16 Enoncé La hauteur sous laquelle le poisson
le voit :
Exercice 17 Enoncé n0
SA0 = SA
n
0
Exercice 18 Enoncé SA = 2.39m
n0
2. SA0 = n SA = 0.75m
Exercice 19 Enoncé
Exercice 21 Enoncé
Exercice 20 Enoncé
1. Si le rayon sort en j, alors il y a
1. Expression de SA0 en fonction de réfraction .Dans ce cas,
SA n et n0 jlim > j. D’après la 3e loi de
Considérons le triangle A0 II 0 Descartes en J , on
1
a :n1 sin j = n sin t or n = 1 et n1 = 32
tan(r) =
A0 I 0
II 0
SI
or
0 0
A I = SI
II 0 = SA0 .P ⇒ 32 sin j = sin t
Lorsque le rayon sort en
émergence rasante , alors on aura
.N
tan(r) = 0
⇒ SI = SA0 tan(r) un angle d’incidence limite pour
SA
(9.11) lequel l’angle de réfraction vaut π2
Considérons le triangle AJI Ainsi on a :
3 π
H
sin(jlim ) = sin( )
Aj AJ = SI
tan(i) = or 2 2
Ij IJ = SA 3
sin(jlim ) = 1
V.
SI 2
tan(i) = ⇒ SI = SA tan(i) 2
SA jlim = arcsin( )
(9.12) 3
De (9.11) et (9.12) on a : jlim = 41.81degres
SA0 tan(r) = SA tan(i) D’après la 3e loi de Descartes en I ,
⇒ SA0 = tan
tan i
r SA. on a :n sin i0 = n1 sin r ⇐⇒
En considérant l’approximation de sin i0 = 32 sin r0 Considérons le
Gauss, on a : tan i ' i et tan r ' r et triangle ITJ rectangle en T on a :
donc SA0 = SAi r ⇒ r0 = π2 − jlim =⇒ r0 = 48.19degres
SA0 i jlim > j =⇒ −jlim < −j
= (9.13) π π
SA r =⇒ − jlim < − j
On an sin n = n0 sin r ⇒ ni = n0 r 2 2
=⇒ r0 < r
’approximation de gauss) Ainsi :
=⇒ ni sin r0 < n1 sin r
n0 i
= (9.14) =⇒ sin i0 < sin i
n r
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Ainsi on a : Nature du dioptre : Calculons la
vergence
3
sin i0 = sin(48.91degres) =⇒ sin i0 = 1.11 > 1
2 n0 − n
V =
=⇒ sin i > 1(Impossible) SC
0.5
=
On conclut que le rayon subira une −4
réflexion totale.Il ne ressort pas. = −0.125 < 0
2. On constate que le rayon (2) passe Ce dioptre est divergent.
d’un milieu moins réfringent vers
2. Calculons la vergence :
un milieu plus réfringent ;donc
i > r.Par suite , le rayon ne peut n0 − n
pas se réfléchir totalement en I 0 . V =
SC
0.5
=
Exercice 22 Enoncé 4
1
= 0.125 < 0
Exercice 24 Enoncé
.N
1. Déterminons les caractéristiques
de l’image : AB → A0 B 0 Les 1. Détermination de n et de SC
relations de conjugaisons donne : Utilisons les relations de
H
n n0 n − n0
⇒ = +
CA0 CA CS SA0
n γ=
⇒ CA0 = n0 n−n0
⇒ CA0 = 4.8cm. nSA
CA
+ CS SA0
⇒n=
0 γSA
Le grandissement γ = CA CA 16
4.8
γ = −1.8 = −0.27 < 0 Donc l’image ⇒=
(−2)(−5)
est renversée par rapport à l’objet. n = 1.6
0B0
Puisque γ = AAB alors A0 B 0 = γAB
⇒ A0 B 0 = −0.27 Caractéristiques : On a également :
−n1 A −→ A1 −→ A0 (D1 ) on a :
⇒ f1 =
f1 n 1 n − 1 −(n − 1)
⇒ f1 = 3.33cm. − = = (9.17)
C1 A C1 A1 C1 S1 R1
(D2 ) on a :
n2
V = 1 n 1−n
f2 − = (9.18)
n2 C2 A1 C2 A0 R2
⇒ f2 =
V S1 est le foyer objet du système. Son
⇒ f1 = 5.33cm. image se forme à l’infini après que le
rayon lumineux ait traversé le système
1
Exercice 25 Enoncé
Déterminons R1 et R2 :
.P
et le dioptre de sommet S2 A → ∞ La
relation (9.18) donne :
1
=
1−n
=⇒
1
=
1−n
(9.19)
.N
Relation de conjugaison au sommet : C2 A 1 R2 C2 S1 R2
2e dioptre C2 S1 = C2 S2 + S2 S1
1−n 1 n C2 S1 = R2 − e (9.20)
H
= −
S2 C2 S2 A0 S2 A1 De (9.19) et (9.20) C2 est le foyer image
1−n 1 n du système. Son point oblet est alors à
V.
= − (9.15)
S2 C2 S2 A0 S2 S1 − S1 A1 l’infini. De (9.17) on aura :
n n−1 1 − C 1A = −(n−1)
R1 avec C2 foyer image on
1 1
= + ⇒ a: 1
= (n−1)
S1 A1 S1 C1 S1 A C1 C2 R2
n R1
S1 A1 = n−1 (9.16) C1 C2 = e − R1 − R2 = (9.21)
S C
+ S1A n−1
1 1 1
Exercice 27 Enoncé
1. Relation entre les angles
1. • Expression de h0 d’incidence :
cos i
h0 = h p n0 sin i0 = n1 sin i1 = n2 sin i2 = . . .
2 2
n − sin i
• Calcul de h0 2. On remarque que i0 < i1 < i2 < . . .
? i = 10degres ainsi au bout d’un grand nombre
h0 = 0, 75m de réfractions , on atteindra un
π
? i = 30degres angle d’incidence de et un fois
2
h0 = 0, 70m cet angle dépassé , on assistera à
• Constat une réflexion totale et le rayon
Nous constatons que la remontrera.
position de l’image varie en Exercice 29 Enoncé
1
fonction de l’angle d’incidence.
Nous voyons nettement les
poisson parceque les rayons
incidents sont paraxiaux.
.P
Les valeurs de y : y >
R
n
Exercice 30 Enoncé
.N
2. Expression de h0 avec
approximation de Gauss Exercice 31 Enoncé
2 2 2
Dans ce cas ci , sin i = n sin β ,
H
? Pour h = 1m , h0 = 0, 75m
? Pour h = 4m , h0 = 3m Exercice 34 Enoncé
3. l’angle α0
Exercice 35 Enoncé
α IQ T Q
tan = = Exercice 36 Enoncé
2 AI 2h
(en posant AI = h)
Exercice 37 Enoncé
α −1 T Q
⇒ sin = sin(tan ( ))
2 2h
Exercice 38 Enoncé
La relation de SNELL-DESCARTES
nous permet d’écrire : Exercice 39 Enoncé
α0 α
sin = nsin
2 2 Exercice 40 Enoncé
D’où
α Exercice 41 Enoncé
α0 = 2 sin−1 (nsin )
2
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9.2.3 ENONCES DES EXAMENS D’OPTIQUE GEOMETRIQUE
1
angle i. Les valeurs de N et n sont miroir convexe de rayon de
telles que la réflexion soit totale en I2 .
.P courbure r = 10cm. Le côté AD est
sur l’axe du miroir avec
SD = −10cm et SA = −20cm.
.N
Déterminer la position des quatre
sommets de l’image A0 B 0 C 0 D0 .
Dessiner ce quadrilatère à
l’échelle. Quelle est sa forme ? À
H
1
2. Déterminer le déplacement de
l’image d’un objet plan quelconque
situé sur la normale d’un miroir
plan lorsque ce dernier subit un
.P Exercice 2 Corrigé
1
maquereau et Q sa queue. L’indice de les positions suivantes pour
l’eau du lac est neau = 1.5 et celui de
l’air nair = 1.
.P l’objet réel
a) avant le centre du miroir,
b) entre le centre et le foyer et
.N
1. Déterminer géométriquement la
position de l’image T 0 de T formée c) entre le foyer et le sommet.
par le dioptre plan air-eau en 2. On place à présent les deux
utilisant le rayon vertical passant miroirs tel que leurs faces
H
1
principaux des deux rayon lumineux direct qui nous
lentilles se coincident.
Déterminer la nature et la
vergence de L2 pour que le
.P parvient lors d’un coucher du
soleil ?
Exercice 2
.N
faisceau émergeant de L2
soit un faisceau parallèle à Pierre regarde dans son retroviseur une
l’axe principal O1 O2 . voiture OM située en arrière à une
H
1
requin est à 5m de profondeur. sommet S et de centre C, avec
1
pour x = 0 . passant par A . O1 est sur la première
.P
face et O2 sur la seconde . Toutes les
(b) On place en O un dipôle formé expressions littérales sont données en
de deux charges (−q) et (q) fonction de n, e et h
.N
séparées par une longueur l . Il
s’oriente suivant l’axe (Ox) . 1. . Donner les expressions littérales
Calculer le potentiel total en M de O1 A1 , O2 A2 et O1 A0 en se plaçant
en fonction de r et de θ . dans l’approximation de Gauss
H
(c) Montrer qu’il existe une sphère 2. Faire l’application numérique pour
, de centre O et de rayon R , h = 50cm; e = 3cm et n = 1, 5.
V.
1
CS2 = R Ainsi on a : Rn2 + 2CA(n1 − n2
n
1 = 1
CA0
n1
=
n − n2
n2
R
−
n1 − n2
.P ⇒ CA00 = 60cm
3. Le grandissement γ
.N
CA0 CF R
CA00
D’où γ=
CA
Rn2
H
CF = ⇒ γ = −3
2(n1 − n2
⇒ CF = 15cm Exercice 2 Enoncé
V.
ALGÈBRE LINÉAIRE
1
une grille à trous masquant une partie
.P
d’un texte pour révéler les mots utiles.
Elle deviendra plus tard une méthode
de cryptographie quand la grille pourra
.N
être déplacée d’un quart de tour.
Cardan a donné son nom à un système
mécanique permettant le gyroscope
H
559
contre le jeu de hasard en se basant que l’a défini Aristote.
notamment sur le concept de justice tel
1
.P
.N
H
V.
1
1 1 1
A = 0 1 1
0 0 1
et on pose B = A − I3
.P
1 1 −1
2. A = 2 0 1
2 1 −1
.N
Calculer B n pour n ∈ N et en déduire 2 0 1
l’expression de An 3. A = −1 1 1
1 0 1
H
Exercice 3 Corrigé
Exercice 6 Corrigé
On considèrela matrice
V.
1
q et de s
Exercice 8 Corrigé .P
2 −1 −1
A = 1 0 −1
1 −1 0
.N
Soit E un espace un k-espace vectoriel
de dimension 3 et f ∈ L(E) tel que 1. Calculer A2 . Q’en déduire sur f ?
f 2 6= 0 et f 3 = 0 2. Déterminer une base de Imf et
Montrer qu’il existe une base de E dans Kerf .
H
0 0 0
3. Quelle est la matrice de f
laquelle la matrice de f est 1 0 0
relativement à une base adaptée à
V.
0 1 0
la supplémentarité de Imf et
Indidication
Kerf ?
Remarquer que f (e1 ) 6= 0 et poser
e2 = f (e1 ), e3 = f 2 (e1 ).
Exercice 11 Corrigé
Exercice 9 Corrigé
3 1 −3
2 −1 −1
Soit A = −1 1 1
Soit A = −1 2 −1
1 1 −1 −1 −1 2
On note B = (e1 , e2 , e3 ) la base On note B = (e1 , e2 , e3 ) la base
canonique de R3 . canonique de R3 . Soit f
Soit f l’endomorphisme de R3 dont la l’endomorphisme de R3 dont la matrice
matrice dans B est A. dans B est A.
On pose 1. Déterminer kerf et Imf .Démontrer
ε1 = (1, 1, 1), ε2 = (1, −1, 0), ε3 = (1, 0, 1) que ces sous-espaces sont
et B 0 = (ε1 , ε2 , ε3 ). supplémentaires dans R3 .
1
3 −2 1
canonique B par 0 1 0
1 1 0
1. Soit C = (ε1 , ε2 , ε3 ) avec
.P
1 2 0
1 1 1
.N
ε1 = (1, 0, 1), 1. Montrer qu’il existe une base
C = (ε1 , ε2 , ε3 ) de E dans laquelle la
ε2 = (−1, 1, 0), ε3 = (1, 1, 1) .
matrice représentative de f est une
Montrer que C est une base.
matrice diagonale D de coefficients
H
P de B à C. Calculer P −1 .
Exercice 13 Corrigé 3. Quelle relation lie les matrices
A,D,P, et P −1 ?
Soit E un K-espace vectoriel muni d’une 4. Calculer An pour tout n ∈ N.
base
B = (e1 , e2 , e3 ). Soit f l’endomorphisme Exercice 15 Corrigé
de
E dont la matrice
dans B est
2 −1 0 Soit E un K-espace vectoriel de
−2 1 −2 dimension 3 muni d’une base
1 1 3 B = (e1 , e2 , e3 ).
Soit B 0 = (ε1 , ε2 , ε3 ) la famille définie On considère
lesmatrices
par : 4 −2 −2 0 0 0
A = 1 0 −1 et D = 0 1 0
ε1 = e1 + e2 − e3 3 −2 −1 0 0 2
ε2 = e1 − e3 Soit f l’endomorphisme de E dont la
ε3 = e1 − e2 matrice dans la base B est A.
1
yn+1 = xn − zn , dans E définie par :
zn+1 = 3xn − 2yn − zn .
Exercice 16 Corrigé
.P fλ (e1 ) = v1 , fλ (e2 ) = v2 , fλ (e3 ) = v3 .
Déterminer la matrice Aλ de fλ
dans la base B.
.N
2. Déterminer suivant les valeurs de λ
Calculer le rang de familles de vecteurs le rang de fλ .
suivantes de R3 :
3. Calculer,suivant les valeurs de λ, le
H
1 0 1
2. (x1 , x2 , x3 ) avec 1 1 0 est inversible et
x1 = (2, 1, 1), x2 = (1, 2, 1), −1 −1 −1
x1 = (1, 1, 2) calculer son inverse.
−1
3. (x1 , x2 , x3 ) avec 5.
Montrer que
A0 = P BP ,où
x1 = (1, 2, 1), x2 = (1, 0, 3), 0 0 0
0 1 0
x1 = (1, 1, 2)
0 0 −1
Exercice 17 Corrigé En déduire que f03 = f0 .
Exercice 19 Corrigé
Calculer le rang des applications
linéaires suivantes :
On désigne par E un R-espace vectoriel
3 3
1. f : K → K ,définie par de dimension finie.
f (x, y, z) = Réponds par vrai ou faux à chacune
(−x + y + z, x − y + z, x + y − z). des affirmations suivantes :
1
maximale est une base.
dimF + dimG − dim(F ∩ G).
2. On dit que F et G sont en somme
directe de somme E et on écrit
.P
b) En déduire le nombre de vecteur
d’une famille libre maximale de E.
.N
E = F ⊕ G,lorsque tout vecteur x c) Démontrer le théorème de la base
de E s’écrit de façon unique sous la incomplète :Toute famille libre
forme x = x1 + x2 avec x1 ∈ F et peut-être complèté en une base.
x2 ∈ G. 2. On appelle famille génératrice
H
1
e1 = (1, 2, 3, 4), e2 = (1, 1, 1, 3), e3 =
(2, 1, 1, 1),
e4 = (1, 0, 1, 2), e5 = (2, 3, 0, 1).
Soient E l’espace vectoriel engendré
.P
Soit
f : R3 → R3
.N
(x, y, z) →
7 (x + 2y + z, 2x + y + 3z, −x − y − z)
par e1 , e2 , e3 et F celui engendré par
e4 , e 5 . 1. Montrer que f est linéaire.
Calculer respectivement les dimensions 2. Donner la matrice A de f dans la
H
de base canonique de R3 .
E, F, E ∩ F, E + F .
3. a)Déterminer une base et la
V.
1
(P (−1), P (O), P (1)) ∈ R3 Exercice 31 Corrigé
f6 : P ∈ R[X] 7→ P −(X −2)P 0 ∈ R[X]
2. Pour les applications linéaires
trouvées ci-dessus, déterminer
.P
Soit h l’application linéaire de R3 dans
R2 dont la matrice par rapport aux
.N
ker(fi ) et Im(fi ), en déduire si fi bases (a1 , a2 , a3 ) de R3 et R2 est :
est injective, surjective, bijective.
2 −1 1
A= (A = M(h, (a1 , a2 , a3 ), (b1 , b2 )
3 2 −3
H
Exercice 29 Corrigé
a. On prend dans R3 la nouvelle base
Soit E un K-espace vectoriel de (a01 , a02 , a03 ) où
V.
dimension finie
(a01 = a2 +a3 , a02 = a3 +a1 , a03 = a1 +a2 )
n ∈ N∗ . Soit f un endomorphisme de E
tel que f n = 0 et f n−1 6= 0. Montrer qu’il Quelle est la nouvelle matrice
existe x ∈ E tel que
A1 de h ?(A1 = M(h, (a1 , a2 , a3 ), (b1 , b2 )))
B = (x, f (x), f 2 (x), ..., f n−1 (x)) forme une
base de E. b. En conservant la base (a01 , a02 , a03 ) de
R3 on choisit pour base de R2
Exercice 30 Corrigé
(b01 , b02 ) avec
1 1
Soit i un entier compris entre 1 et 6 et b01 = (b1 + b2 ) b02 = (b1 − b2 )
2 2
fi l’application linéaire de Rn dans Rm
dont la matrice par rapport aux bases Quelle est la nouvelle matrice A2
canoniques de Rn et R m
, est de h ?
(A2 = M(h, (a01 , a02 , a03 ), (b01 , b02 ))
3
−1 3
A1 = A2 = −1 A3 = Exercice 32 Corrigé
2 1
0
1
f (x, y, z, ) = (2x+y+z, −y+z, x+y) (x, y, z ∈ R3 )
Exercice 36 Corrigé
.N
Déterminer un couple de base pour
f comme à la question (a) Calculer les inverses des matrices
suivantes, quand elles sont inversibles :
1 0 0
H
0 1 0 1 3 −1
1 −3 2 4
0 0 0 A1 = , A2 = , A3 = 2 −1 3
2 −5 3 6
3 2 0
V.
Exercice 33 Corrigé
1 2 1
1 2 −1 0 1 0
3 , A4 = 1 0 α (α, β ∈ R2 ), A5 =
Soit f un endomorphisme de R 0 0 1
0 β 0
0 0 γ
f (x, y, z, ) = (2x+y+z, −y+z, x+y) ((x, y, z ∈ R3 ))
Exercice 37 Corrigé
1. Ecrire la matrice de f dans la base
canonique.
Pour m dans C, on pose :
2. Déterminer un couple de base
(a1 , a2 , a3 ) et (b1 , b2 , b3 ) tel que la 0 m 0 0
0 0 m 0
matrice de f par rapport à ces A=
0 0 0 m
bases soit :
0 0 0 0
1 0 0
0 1 0 Calculer A2 , A3 , A4 . En déduire (I4 − A)n
0 0 0 Calculer (I4 − A−1 ) et(I4 − A)−n
1
matrices A de Mn (C) qui Soient E l’espace vectoriel des
commutent avec toute matrice X
de Mn (C) (X.A = A.X)
Exercice 39 Corrigé
.P
polynômes de degré au plus 3 et δ
l’endomorphisme de E qui à un
polynôme associe son polynôme dérivé
.N
1. Ecrire la matrice C de δ dans la
base canonique C de E
0 0 1
Soit J = 1 0 0 2. Ecrire la matrice B de δ dans la
H
0 1 0 base B = (1, 1 + X, 1 + x2 , 1 + X 3 )
1. Calculer J 2 , etJ 3 3. Ecrire la matrice de passage de la
base c à la base B et vérifier la
V.
1
base canonique du vecteur AB.BA = In
transformé de 1 ; 0 par un
Exercice 43 Corrigé
.P
4. En déduire que l’on peut définir la
trace d’un endomorphisme ou bien
que deux matrices semblables ont
.N
la même trace
Soit T l’endomorphisme de R2 dans 5. Montrer que M est une matrice de
M2 (C) qui à une matrice A associe sa trace nulle si et seulemnt si M est
H
1
4
1 4 10 20 2 X −1 4
10.2
1 5 15 35
1. Calcul de At A. B = 0 1 1 − 0 1 0
0 0 1 0 0 1
2 2 1 2 −2 1
V.
0 1 1
At A = −2 1 2 2 1 −2
B = 0 0 1
1 −2 2 1 2 2
0 0 0
9 0 0
t 0 1 1 0 1 1
A A = 0 9 0
B 2 = B.B = 0 0 1 0 0 1
0 0 9
0 0 0 0 0 0
2. Déduisons-en que 0 0 1
A est inversible
= 0 0 0
1 0 0
At A = 9 0 1 0 = 9I3 0 0 0
0 0 1
0 0 1 0 1 1
Donc I3 = 19 At A. B 3 = 0 0 0 0 0 1
Par suite A est inversible et son 0 0 0 0 0 0
inverse est 91 At
0 0 0
= 0 0 0
Exercice 2 Enoncé 0 0 0
1
Pour X = 2 on a 2 = 2a + b
2
Soit An =
1 n
0 1
n(n − 1
2
n
.P Soit le système
a+b = 1
2a + b = 2n
.N
on déduit que
0 0 1
a = 2n − 1 et b = 2 − 2n
Exercice 3 Enoncé Donc R(X) = (2n − 1)X + 2 − 2n
H
3. Déduisons l’exprssion de la
2
1. Calculons A − 3A + 2I2 matrice An
Après calcul on a An = (A2 − 3A + 2I2 )Q(A) + (2n − 1)A
V.
0 0
A2 − 3A + 2I2 = +(2 − 2n )I2 ,
0 0
Déduisons que A est inversible. 0 0
Or A2 − 3A + 2I2 =
0 0
2
Donc (A − 3A + 2I2 )Q(A) =
2 0 0 2
0 0
A − 3A + 2I2 = ⇔ 3A − A = 2I2 , ainsi
0 0 0 0
3 1
⇔ A( I2 − A) = I2
2 2 An = (2n − 1)A + (2 − 2n )I2
n+1 n+1
3 1
Posons B = 2 I2 − 2 A −2 + 3 −2 + 2
=
3.2n − 3 4
On a AB = BA = I2
Donc A est inversible et son inverse est
3 1
Exercice 4 Enoncé
B = 2 I2 − 2 A
Calculons B
a b
Soit A = ∈ M2 (K)
B = 32 I2 − 21 A c d
1
A2 − (a + d)A = −(ad − bc)I2 ⇔ 3
(A − (a + d)I2 )A = −(ad − bc)I2
Si
ad − bc 6= 0 ie ad 6= bc,
−1
A+
a+d
on a :
I2 A = I2
.P
0 1 1
1 0 1 y 2
1 −1 −1
y1
y3
.N
ad − bc ad − bc 0 1 1
Par suite A−1 = 1 0 1
−1 a+d
Posons B = A+ I2 A
ad − bc ad − bc 1 −1 −1
On voit clairement que BA = AB = I2 ,
1 1 −1
H
d −b
0 1 2 1 2 0
A−1 = B = ad−bc
1
detB = − −
−c a
1 −1 2 −1 2 1
Exercice 5 Enoncé = −1 + 4 − 2
detB = 1
Calculons l’inverse des matrices carrées
suivantes :
1 0 1
−1 4 2
1. 2 −1 1 •comB = 4 1 −3
−1 1 −1 1 −3 −2
Soient X,Y ∈ M3 (K) tel que Y = −1 0 1
t
AX • comB = 4 1 −3 alors
y1 x1 2 1 −2
Y = y2 , X = x2 −1 0 1
1 t
y3 x3 B −1 = comB = 4 1 −3
−1 detB
Y = AX ⇔ X = A Y 2 1 −2
1
0 1
Alors C −1 = 2 1 −3
−1 0 2 .P
0
f (e2 ) = f 1 = 0
0
1
1
.N
Exercice 6 Enoncé
0 1
f (e3 ) = f 0 = 1
Déterminons la matrice relative aux 1 0
H
bases canoniques des applications 0 1 1
linéaires suivantes : Alors A = 1 0 1
1 1 0
V.
1.
3.
f : R3 → R2
f : R3 [X] → R3 [X]
x+y P 7→ P (X + 1)
(x, y, z) 7→
y − 2x + z
B=
(1, X, X 2 , X 3 ) est une base canonique de
B= f (1) = 1 = (1, 0, 0, 0)
(e1 , e2 , e3 ) avec e1 (1, 0, 0), e2 (0, 1, 0), e3 (0, 0, 1)f (X) = X + 1 = (1, 1, 0, 0)
est la base canonique
de R3 f (X 2 ) = X 2 + 2X + 1 = (1, 2, 1, 0)
1 3 3 2
1 f (X ) = X + 3X + 3X + 1 =
f (e1 ) = f 0 = (1, 3, 3, 1)
−2
0 1 1 1 1
0 0 1 2 3
1 Par suite A =
f (e2 ) = f 1 = 0 0 1 3
1
0 0 0 0 1
1
s
1. Formons une matrice A de p dans
B
Calculons p(i), p(j) et p(k) avec
i(1, 0, 0), j(0, 1, 0) et k(0, 0, 1)
.P Comme s = 2p − I3 alors
C = 2A − I3
.N
0 −2 1
i ∈ R3 alors ∃u1 ∈ P et u2 ∈ D = 0 1 0
tel que i = u1 + u2 et p(i) = u1 1 2 0
H
P = {(x, y, z) ∈ R3 /x + 2y − z = 0}
Exercice 8 Enoncé
= {(x, y, z) ∈ R3 /z = x + 2y}
= {(x, y, x + 2y); x, y ∈ R}
V.
1
α2 f 2 (e1 ) = 0 ⇒ α2 = 0 carf 2 (e1 ) 6= 0
L’égalité (1) revient à α3 e3 = 0
α3 e3 = 0 ⇒ α3 = 0 car e3 6= 0
En résumé α1 = α2 = α3 = 0 ; d’où e est
.P
= 1
1
1
.N
une famille libre et par conséquent est = ε1
une base 1 3 −1 −3
e est une base de E et f (ε2 ) = −1 . −1 1 1
H
0 1 0 0
Ce qui est la même que la matrice de
= 2ε2
l’hypothèse de départ.
De tout ce qui précède ,on déduit le 1 3 −1 −3
résultat. f (ε3 ) = 0 . −1 1 1
1 1 1 −1
0
Exercice 9 Enoncé = 0
0
0
1. Montrons que β forme une base de Soit
T cette matrice
:
R3 . 1 0 0
0
• dimβ = 3 T = 0 2 0
0
• Montrons alors que β est une 0 0 0
famille libre : 3. Déterminons une base de Kerf et
Soit (γ1 , γ2 , γ3 ) ∈ R3 . Imf .
1
Kerf = vect{(1, 0, 1)}
.P Kerf = vect{u1 (1, 1, 1)}
• Imf = dimE − dimKerf = 2
Considérons les vecteurs e1 (1, 0, 0)
et e2 (0, 1, 0) qui sont libres.
.N
• Imf Donc Imf = vect{(1, 0, 0); (0, 1, 0)}
D’après le théorème du rang,
dimR3 = dimKerf + dimImf 3. Montrons que D = (u1 , e1 , e2 ) est
⇒ dimImf = dimR3 − dimKerf = 2 une base de E.
H
1 1 0
d’où Imf = vect{(1, 1, 1); (1, −1, 0)}
detD = det 1 0 1 = 1 6= 0 donc D
1 0 0
V.
1
⇔ 3y − 3z = 0 2α − β = −α − β ⇔ 3α = 0
⇔
−3y + 3y = 0
x = y
y = z
.P
⇔x=α=β=0
⇔ X = (0, 0, 0) = 0R3
.N
⇔x=y=z
⇔ ∃x ∈ R/u = x(1, 1, 1) Donc Imf ∩ Kerf = {0R3 }
car u = (x, y, z) −→Montrons que Imf + Kerf = R3
H
X ∈ R3 ⇔ ∃(α, β, γ) ∈ R3 , X =
αe1 + βe2 + γe3
On a :
V.
D’où
u1 = 2e1 − e2 − e3
Kerf = vect(u3 ) avec u3 = (1, 1, 1) u = −e1 + 2e2 − e3 ⇔
• Imf 2
u3 = e1 + e2 + e3
D’après le théorème du rang, on a :
dimR3 = rgf + dimKerf donc rg = 2 u1 + 2u2 = 3e1 − 3e3
u − 2u3 = −3e2 − 3e3
On a : Imf = vect(f (e1 ), f (e2 )) 1
u1 = 2e1 − e2 − e3
Imf = vect(u1 , u2 ) avec
−2u1 − 2u2 = −6e1
⇔ 2u1 + 2u2 − 2u3 = −6e3
u1 = 2e1 − e2 − e3
2u2 + 2u3 = 6e2
u2 = −e1 + 2e2 − e3
e1 = 13 (u1 + u2 )
Démontrons que
⇔ e2 = 13 (u2 + u3 )
Imf ⊕ Kerf = R3
e3 = 13 (−u1 − u2 + u3 )
−→ M ontrons que Imf ∩ Kerf =
{0R3 } Donc
1
cette supplémentarité : H(u2 ) = 3u2 et donc H = 0 3 0
Du résultat précédent
B 0 = (u1 , u2 , u3 ) est une base
adaptée à cette supplémentarité
.P H(u3 ) = 3u3
3 0 0
= 2f (e1 ) − f (e2 ) − f (e3 )
donc D = 0 3 0
= 2(2e1 − e2 − e3 ) − (e1 + 2e2 − e3 )
V.
0 0 0
− (−e1 − e2 + 2e3 ) On a : MB0 (f ) = MB0 (H ◦ p)
= 6e1 − 3e2 − 3e3 Alors f = H ◦ p
2 1
= 3[ (u1 + u3 ) − (u2 + u3 ) Exercice 12 Enoncé
3 3
1
− (−u1 − u2 + u3 )] 1. Montrons que C est une base de
3
= 3u1 R3 .
Soit (γ1 , γ2 , γ3 ) ∈ R3 .
3
f (u1 ) = 0
0 γ1 − γ2 + γ3 =
γ1 ε1 + γ2 ε2 + γ3 ε3 = 0 ⇐⇒ γ2 + γ3 = 0
Par analogie on trouve
γ1 + γ3 = 0
0 0
⇐⇒ γ1 = γ2 = γ3 =
f (u2 ) = 3 et f (u3 ) = 0
0 0 Donc C est une famille libre de R3 .
f (ε2 ) = 1 . 0 1 0 = β.
0 1 1 0
−1
1
2 1 −1
1 = ε2
f (ε1 ) = 1 . −2 1 −2
0 −1 1 1 3
1 2 1 −1 2
1
f (ε3 ) = 1 . 0 1 0 = 1 =
1
= 1
ε1 + ε3
1 1 1 0
1 0 1
On a donc la matrice : 0 1 0
2
.P −1
= ε1
1
2 1 −1
.N
0 0 1 f (ε2 ) = 0 . −2 1 −2
3. Calculons la matrice f n dans β, −1 1 1 3
∀n ∈ N.
2
H
2 1 −1
= 0
-Pour n = 1 ; A = 0 1 0
−2
1 1 0
V.
= 2ε2
3 2 −2
-Pour n = 2 ; A2 = 0 1 0 1 2 1 −1
2 2 −1 f (ε3 ) = −1 . −2 1 −2
4 13 − 3
0 1 1 3
-Pour n = 3 ; A3 = 0 1 0 3
3 3 −2 = −3
En continuant le processus, on 0
constate finalement que : f n a pour = 3ε3
matrice
n + 1 n −n
On a
donc lamatrice :
An = 0 1 0 , ∀n ∈ N 1 0 0
n n 1−n D = 0 2 0
0 0 3
Exercice 13 Enoncé
2. ∗ Exprimons la matrice de passage
0 0
1. Montrons que β est une base de E. de β à β .
1
−1 −1 −2 x+y+z = z
1 0 1
3. Relation entre les matrices A, D, P
et P −1 .
.P ⇔
x = y−z
y = −x
x+y = 0
.N
D = P −1 .A.P Prenons ε1 = (1, −1, −2)
n
4. Calculons A , ∀n ∈ N
2x = 3x − 2y + 2z
H
n
A = x − 2y + 2z = 0
⇔ x = 0
(1 − 2n + 3n ) (1 − 2n ) (1 − 2n+1 + 3n )
x+y−z = 0
(1 − 3n ) 1 (1 − 3n )
(2n − 1) (2n − 1) (2n+1 − 1) x=0
⇔
y=z
, ∀n ∈ N
Prenons ε2 = (0, 1, 1)
Exercice 14 Enoncé
Exercice 15 Enoncé 3x = 3x − 2y + 2z
f (ε3 ) = 3ε3 ⇔ 3y = x + 2y
3z = x + y + z
1. Montrons qu’il existe une base
C = (ε1 , ε2 , ε3 )
y−z = 0
de E dans laquelle la matrice ⇔ x−y = 0
représentative de
x + y − 2z = 0
f est une matrice diagonale D ⇔x=y=z
P D = AP ⇒ P DP −1 = A
α = −γ
β + 2γ = 0 ⇔ Alors An = (P DP −1 )n = P Dn P −1
β + 3γ = 0 Raisonnons par récurrence
1
Pour n = 2, on a :
α = 0
β = 0
γ = 0
.P A2 = (P DP −1 )(P DP −1 )
= P D(P −1 P )DP −1
.N
Alors C = (ε1 , ε2 , ε3 ) est une base et
il existe effectivement C = P DDP −1
2. Déterminons la matrice de passage A2 = P D2 P −1
B à C.
P de
H
1 0 1 Soit n > 1
P = −1 1 1
Supposons que An = P Dn P −1
et montrons que An+1 = P Dn+1 P −1
V.
−2 1 1
Calculons
P −1
ε1 = e1 − e2 − 23
ε2 = e2 + e3 ⇔ An+1 = (P DP −1 )n+1
ε3 = e1 + e2 + e3 = (P DP −1 )n (P DP −1 )
= (P Dn P −1 )(P DP −1 )
e1 = ε3 − ε2
e = −ε1 + 3ε2 − ε3 = P Dn+1 P −1
2
e3 = −ε1 − 2ε2 + ε3 D’où le résultat
0 1 −1
Par suite P −1 = −1 3 −2 An =
n
1 −1 1 1 0 1 1 0 0 0 1 −1
−1 1 1 0 2 0 −1 3 −2
3. Relation liant les matrices
−2 1 1 0 0 3 1 −1 1
A, D, P et P −1 =
On a :D = P −1 AP
1 0 1 1 0 0 0 1 −1
−1 1 1 0 2n 0 −1 3 −2
P reuve −2 1 1 0 0 3n 1 −1 1
1
1- Faux
2- Vrai
Exercice 20 Enoncé
.P G = (F ∩ G) + H alors
dimH = dimG − dim(F ∩ G)
Conclusion :
.N
dimF + G =
Soit F et G deux sous espaces vectoriels dimF + dimG − dim(F ∩ G)
d’un K-espace vectoriel E de dim fini. 2eme méthode
Posons dimF = p , dimG = q
H
1. Montrons que
Soit (e1 , ..., ek ) une base de F ∩ G
dim(F + G) =
Par le théorème de la base
dim(F ) + dim(G) − dim(F ∩ G)
V.
1
x ∈ F + G ⇒ x ∈ V ect(F ∪ G)
x = x1 + x2 , x1 ∈ F
0
x2 ∈ V ect(ek+1 ...eq )
0
.P dimE = dimF + dimG donc
dim(F ∩ G) = 0. Ainsi F ∩ G = {0}
•b⇒a
Soit x ∈ E
.N
car x = (α1 e1 + ... + αp ep ) E = F + G donc
0 0 0 0 ∃!(x1 , x2 ) ∈ F × G/x = x1 + x2 .
+ (αk+1 ek+1 + ... + αq eq )
Montrons que (x1 , x2 ) est unique.
H
(a ⇐⇒ b ⇐⇒ c)
•a⇒b F ∩ G = {0} donc
( 0
Supposons que F et G sont en x1 − x1 = 0
somme directe et montrons que 0
x2 − x2 = 0
E = F + G et F ∩ G = {0}.
d’où (x1 , x2 ) est unique.
soit x ∈ E
Conclusion :
D’après la définition,
a ⇐⇒ b et b ⇐⇒ c alors
∃!x1 , x2 ∈ F × G/x = x1 + x2 . Donc a ⇐⇒ b ⇐⇒ c
x ∈ F + G alors E ⊂ F + G. Comme
F ⊂ E et G ⊂ E, ainsi F + G ⊂ E. Exercice 21 Enoncé
Par conséquent, E = F + G.
Soit x ∈ F ∩ G 1. Vérifions si β0 , β1 et β3 sont des
Alors x ∈ F et x ∈ G. bases de P3 .
x = 0 + x = x + 0 donc x = 0 d’où • β0 = {1, X, X 2 , X 3 }
F ∩ G = {0} β0 est une base canonique de P3
De là, ∗a ⇒ b est démontré. donc c’est une base de P3 .
1
car β0 est une base de P3.
F (x) = 3X − X 2 + 8X 3
vecteur x1 de E tel que κ ∪ {x1 }
β1 = {1, 1 − X, X − X 2 , X 2 − X 3 }
reste libre. On répète le processus
jusqu’à obtenir une famille libre
F (x) = 3X − X 2 + 8X 3 maximale qui est une base.
= −2X 2 − X 3 + 7X 2 + 3X 2.a) Montrons que toute famille
= −8(X 2 − X 3 ) − 7(X − X 2 ) génératrice minimale est une base.
− 10(1 − X) + 10 Soit G une famille génératrice
F (x) = (10, −10, −7, −8) minimale telle que G = {e1 , ..., en }.
Comme G est génératrice, il reste à
Exercice 22 Enoncé montrer que G est libre.
Soit (αi ) avec 1 ≤ i ≤ n une famille
1.a) Montrons que toute famille libre de scalaire.P
maximale de E est une base Posons αi ei = 0. Par l’absurde,
Soit κ = (e1 , ..., ep ) une famille libre supposons que
maximale de E. (α1 , α2 , ..., αn ) 6= (0, ..., 0).
⇐⇒ α1 = α2 = α3 = 0
c) Démontrons que de toute famille
1
génératrice, on peut extraire une
base.
Comme G est une famille
génératrice, alors si elle n’est pas
.P
donc la famille (e1 , e2 , e3 ) est libre. D’où
dimE = 3
- 2eme méthode :
.N
1 1 2
minimale, on peut y retirer un 2 1 1
vecteur xi qui est une combinaison Considérons la matrice A
3 1 1
des autres vecteurs. On répète le 4 3 1
H
0 −2 −5
0 −2 −7
0
2 1 1. Montrons que
1 2
1 2
rg(u + v) ≤ rg(u) + rg(v) :
0 3 0 3 Soit l’application
rgAf = rg = rg =2
0 −2 0 0 f :E −→ F
0 −3 0 0 x 7−→ u(x) + v(x)
donc dimF = 2
•E+F f est une application linéaire en
e3 , e4 , e5 }
E + F = Vect{e1 , e2 , tant que somme de deux
1 2 3 4 applications linéaires .
1 1 1 3 ∀x ∈ E, (u + v)(x) = u(x) + v(x) ≤
Soit B = Im(u) + Im(v)
2 1 1 1
1 0 1 2 on en déduit que
1
2 3 0 1
1 2 3 4
0 1 2 1
.P Im(u + v) ⊂ Im(u) + Im(v)
Par passage aux dimensions, on a :
.N
rgB = rg 0 −3 −5 −7
dimIm(u + v) ≤ dim(Im(u) + Im(v))
0 2 2 2
dimIm(u + v) ≤ dimIm(u) + dimIm(
0 −1 −6 −7
− dim(Im(u) ∩ Im(v))
1 2 3 4
H
0 0 −2 0
0 0 −4 −6
Donc rg(u + v) ≤ rg(u) + rg(v)
1 2 3 4
0 1 2 1 2. Déduisons alors que
| rg(u) − rg(v) |≤ rg(u + v)
rgB = rg 0 0 1 −4 =
0 0 0 −8
0 0 0 −4 rg(u) = rg(u + v − v) =⇒
1 2 3 4 rg(u) ≤ rg(u + v) + rg(−v)
0 1 2 1
rg
0 0 0 −8 = 2
≤ rg(u + v) + rg(v)
0 0 0 0 alors rg(u) − rg(v) ≤ rg(u + v) (1)
Une base de E + F est β{e1 , e2 , e3 , e4 }
•E∩F
rg(v) = rg(v + u − u) =⇒
dim(E + F ) = dimE + dimF − dim(E ∩ F )
rg(v) ≤ rg(u + v) + rg(−u)
donc
dim(E ∩ F ) = dimE + dimF − dim(E + F ). ≤ rg(u + v) + rg(u)
1
κ = (e1 , ..., en ) une famille libre de
alors
E.
Montrons que l’image
0
κ = {ϕ(ei )1≤i≤n } est une famille
.P ∃(λi )1≤i≤n ∈ K n / y = ϕ( λi ei ) =⇒
P
génératrice.
0
y = λi ϕ(ei ) d’où Γ est
P
.N
libre de F :
Soit (λi )1≤i≤n ∈ K n b) ⇐
Supposons que l’image par ϕ d’une
famille génératrice est une famille
H
X X
λi ϕ(ei ) = 0 =⇒ ϕ( λi e i ) = 0 génératrice et montrons que ϕ est
un morphisme surjective.
X
=⇒ λi ei = 0
V.
⇐⇒ x = y = z = 0
αx1 + 2αy1 + αz1
2αx1 + αy1 + 3αz1 +
−αx1 − αy1 − αz1 Donc Kerf = {0R } avec
1
0R = (0, 0, 0). DimKerf = 0
λx2 + 2λy2 + λz2
2λx2 + λy2 + 3λz2
−λx2 − λy2 − λz2
f (αX1 + λX2 ) = αf (X1 ) + λf (X2 )
.P
b) Oui car Kerf = {0R }.
4.a) rgf et base de Imf
.N
D’après le théorème du rang,on a :
donc f est bien linéaire. rgf = 3 d’où (e1 , e2 , e3 ) est une base
de Imf
f est surjective car Imf = R3
H
Exercice 27 Enoncé
2. Matrice A de f dans la base
V.
canonique
Exercice 28 Enoncé
Exercice 33 Enoncé
Exercice 34 Enoncé
3.a) Base et dimension de Kerf
Kerf = {(x, y, z) ∈ R3 /f (x, y, z) =
Exercice 35 Enoncé
0}
1
10.3
.P
ÉNONCÉ DES DEVOIRS D’ALGÈBRE LINÉAIRE
endomorphisme de E. Montrer que : 0 1 1
A = 1 0 1
ker f = Imf ⇐⇒ f 2 = 0etn = 2rg (f )
1 1 0
Exercice 2
5. Calculer B 2 puis B n où n est
un entier naturel
0 0 1 1 1 1
Soit1 0 0 B = 1 1 1 D = 6. C = I3 + B . CalculerC n .
0 1 0 1 1 1
7. Montrer que Dn = αn D + βn I3 où I3
2 1 1
1 2 1 est la matrice identité 3 ∗ 3
etαn et βn sont des réels que l’on
1 1 2
precisera.
1. Calculer J 2 etJ 3
2. Montrer que Exercice 3
l’ensemble
des Γ des
a c b
matrices : b a c où a, b et c 1. Soit n un entier supérieur où égal à
c b a 2 et soit E=Rn [X]. Soit H
1
Montrer que lafamille
x, f (x)......f p−1 est libre .En
déduire que p ≤ n
.P
Soit E un espace vectoriel sur R de
dimension n ∈ N et B une base de E .
Soit g un endomorphisme tel que
.N
b Montrer que f n = 0 g 2 = −idE . On désigne par A la matrice
de g dans la base B
Rattrapage
1. Calculer det(A2 )
H
n = dim(E) = 2
Soit u une application linéaire d’un
espace vectoriel E vers un espace 3. Soit v ∈ E un vecteur non nul .
vectoriel F . Montrer que u est injective Montrer que la famille C = (v; g(v))
si et seulement si Ker(u) = 0E est une base de E .
4. Donner la matrice de g dans la
Exercice 2 base C
5. En déduire que pour toute matrice
Soit β = (e1 ; e2 ; e3 ) la base canonique de M ∈ M2 (R) telle que M 2 = I2 , il
R3 Soit f un endomorphisme de R3 tel existe une matrice inversible
P
que : 0 −1
telle que P −1 M P =
f (e1 ) = −3e1 + 2e2 − 4e3 1 1
f (e2 ) = e1 − e2 + 2e3
Exercice 4
f (e3 ) = 4e1 − 2e2 + 5e3
1. Déterminer la matrice de f dans la Soit n un entier naturel supérieur ou
base canonique . égal à 2 et K = R ou C
1
n
fn (e3 ) = n1 e1 + n1 e2 + e3
Exercice 2 Corrigé
Exercice 3 Corrigé
.P
g(e1 ) = 0
g(e2 ) = e2 ;
g(e3 ) = e3
p(e1 ) = u
p(e2 ) = v pour
p(e3 ) = w
.N
∗
tout n ∈ N .
Second devoir
1. Déterminer la matrice An de fn
Exercice 1 Corrigé relative à la base B puis en déduire
H
1
1. Déterminer la matrice de f dans la
1. Soit n un entier supérieur ou égal
à 2 et soit E = Rn [X]. Soit H
l’ensemble des polynômes P de E
tels que P (1) = P 0 (1) = 0.
.P base canonique .
2. Montrer que E = {x ∈ R3 , f (x) = x}
.N
est un sous espace vectoriel de R3
(a) Montrer que H est un de dimension 1 et donner un
sous-espace vectoriel de E. vecteur non nul a de E
3. Montrer que F = {(x1 ; x2 ; x3 ) ∈
H
1
déduire que pour n ≥ 2
Soit n un entier naturel supérieur ou
égal à 2 et K = R ou C .P l’application φ est inversible et
déterminer son inverse
Anné académique 2019-2020
.N
Premier devoir 3. On pose n = dim(E), p =
dim(Ker f ), et q = dim(Ker g).
H
1
n
7. Montrer que D = αn D + βn I3 , où I3
est la matrice identité 3 × 3 et
αn et βn sont des réels que l’on
.P Mn (K) et déterminer sa
dimension.
2. Donner une base de H.
.N
précisera. 3. Soit φ l’application, qui à toute
matrice M de Mn (K) associe
Exercice 4
φ(M ) = tr(M )In − M.
H
1
Exercice 3 .P
définie par
f (e1 ) =
f (e2 ) =
−3e1 + 2e2 − 4e3 ,
e1 − e2 + 2e3 ,
.N
Soit ϕ l’endomorphisme de R4 dont la
f (e3 ) = 4e1 − 2e2 + 5e3 .
matrice dans la base canonique est
1. Déterminer la matricce de f dans
0 1 1 0 la base canonique.
H
−1 −2 1 −2
A= 2. Montrer que E = {x ∈ R3 , f (x) = x}
2 6 −1 4
est un sous-espace vectoriel de R3
4 8 −4 7
V.
de dimension 1 et donner un
1. Montrer que A est inversible et vecteur non nul a de E.
calculer A−1 . 3. Montrer que F = {(x1 , x2 , x3 ) ∈
R3 , −2x1 + 2x2 + 3x3 = 0} est un
2. On pose 1 = (1, −1, 2, 2); 2 =
sous-espace vectoriel de R3 .
(−1, −1, 2, 4); 3 =
Donner une base (b, c) de F .
(1, 0, 0, 0); 4 = (1, 0, 1, 0).
Vérifier que (1 , 2 , 3 , 4 ) forme une 4. Montrer que β 0 = (a, b, f (b)) est une
base de R4 . base de R3 .
5. Montrer que E ⊕ F = R3 .
3. Prouver que la matrice
de ϕ dans
6. Déterminer la matrice R de f dans
1 2 0 0
0 1 1 0 la base β 0 .
cette base est T =
0 0 1 0
Rattrapage
0 0 0 1
Exercice 1
4. Montrer que (A − I4 )3 = 0. Calculer (Voir Exercice 1 du devoir
A2 . 2)
1
1. Montrer que E est un sous-espace 1. pour tout entier k, Nk est contenu
vectoriel de M3 (R) et donner sa
dimension et une base.
2. Calculer, en fonction de I, J, K les
.P dans Nk+1 et Ik contient Ik+1 ,
2. il existe un entier p tel que
.N
∀k < p, Nk 6= Nk+1 et
produits J 2 , K 2 , JK et KJ. ∀k ≥ p, Nk = Nk+1 ,
3. Montrer que E est muni d’une 3. ∀k < p, Ik 6= Ik+1 et ∀k ≥ p, Ik 6= Ik+1 ,
structure d’anneau commutatif.
H
4. E = Ip ⊕ Np ,
4. Exprimer det(M (a, b, c)) comme un
produit de trois facteurs linéaires 5. la restriction de f à Ip induit un
V.
1
X
f (u) ∈ Im(f ) ⇒ ∃(αi )1≤i≤p ∈ Rp \f (u) = αi f i
⇒ f (u) =
X p
0
i=1
.P
0
base
Exercice 2 Enoncé
.N
i=1
p
!
X
⇒ f (u) = f αi e0i car f est unecorrigé
: Voir application
exercice no 3 devoir no 2
linéaire
i=1
H
p
X m
X
⇒ ∃z ∈ kerf \u = αi e0i
+ z P osons z = αi+m ei
Exercice 3 Enoncé
i=1 i=1
V.
m+p
(
X bi = ei si 1 ≤ i ≤ m
⇒ ∃(αi )1≤i≤m ∈ Rm+p \u = α1.
i bi Soit
car x un élément
0
de Nk . On a
i=1 f (x) b=i+m
k = ei sinon
0 d’où
la famille (bi)1≤i≤m+p est donc f k+1 (x) = f [f k (x)] = f (0) = 0 Donc
génératrice . x ∈ Nk+1 etNk ⊂ Nk+1
Montrons à présent qu’elle est libre . Soit y un élément de Ik+1 ; alors il
Soit existe un élément x de E tel que
m+p y = f k+1 (x) = f k [f (x)] donc y est
X
(λi )1≤i≤m+p ∈ R m+p
\ λi bi = 0 dans Ik et Ik + 1 ⊂ Ik
i=1 2. La suite (dimNk )k∈N est une suite
Posons infinie croissante d’entiers qui ne
m+p
X prend qu’un nombre fini de valeurs
λ= λi bi
puisque pour tout entier
i=1
m+p k, dimNk ≤ n ; par suite il existe des
entiers r tels que dimNr = dimNr+1
X
λi bi = 0 ⇒ f (λ) = 0
i=1 et comme Nr ⊂ Nr+1 on aNr = Nr+l .
1
Donc p est bien l’entier cherché.
3. Nous savons que pour tout entier k
dimIk = n − dimNk .
.P Exercice 1 Enoncé
on a Ik+1 = Ik Soit x ∈ E On a :
4. Démontrons d’abord que f 2 (x) = f (f (x)) = 0 or f (x) ∈ Im f
V.
Ip ∩ Np = {0}
Soit y un élément Ip ∩ Np alors il et
existe un élément x de E tel que
y = f p (x) .On a f p (y) = f 2p (x) = 0
comme x est dans N2p qui est égal à Imf = Kerf donc f (x) ∈ ker f etf (f (x)) =
Np y = f p (x) = 0 donc Ip ∩ Np = {0}
D’où f 2 = 0. On a : Im(f ) = Ker f
A présent démontrons que
donc dim(Im(f )) = dim(Ker f )
E = Np + Ip soit x un élément de E
donc d’après le théorème du rang :
alors f p (x) ∈ Ip et Ip = I2p donc il
n = dim(Im(f )) + dim(Ker f ) ⇒
existe un élément y de E tel que
n = 2dim(Im f ) . D’où n = 2rg(f ).
f p (x) = f 2p (y) donc
f p (x − f p (y)) = 0 par suite 2. ⇐= Supposons que
p p p f 2p = 0 et n = 2rg(f ) et montrons
x−f (y) ∈ Np , f (x) ∈ Ip et x = (x−f (y))−f (y)
que Ker f = Im(f )
D’où E = Np + Ip et par suite D’après le théorème du rang n =
E = Ip ⊕ Np 2rg(f ) ⇒ dim(Im(f )) = dim(Ker f ).
1
α γ β 0 0 0
1. Calculons
0 0 1
J2
etJ 3
J = 1 0 0 J 2 = 0 0 1
0 1 0
.P β α γ = 0 0 0 ⇒ α = β =
γ β α
γ = 0.
0 0 0
.N
0 1 0 1 0 0 D’où la dimension de Γ est 3.
1 0 0
3. Montrons que le produit de deux
J 3 = 0 1 0 = I3
éléments de Γ est un élément de Γ
0 0 1
H
dimension 3 de M3 (R)
∀x ∈ (Γ); x ∈ M3 (R) donc xy = (aa0 +bc0 +ab0 )J 3 +(ab0 +ba0 +cc0 )J 2 +(ac
(Γ) ⊂ M3 (R)(1)
car J 3 = I3 . De plus
Soit x et ydeux éléments de (Γ)
(aa0 + bc0 + ab0 ), (ab0 + ba0 + cc0 ), (ac0 +
a1 c1 b1
bb0 + ca0 ) ∈ R.
avec x = b1 a1 c1 a1 , b1 , c1 ∈ R
D’où xy ∈ (Γ).
c1 b1 a1
a2 c2 b2
4. Calculons l’inverse de A .
et y = b2 a2 c2 a2 , b2 , c2 ∈ R A= J 2 + J donc
c2 b2 a2 A − J 2 = J ⇒ (A − J 2 )3 = J 3
3 2
On a : x = a1 J + c1 J + b1 J et
3 2 ⇒ (A − J 2 )3 = I3
y = a2 J + c2 J + b2 J .
∀α, β ∈ R : αx+βy = (a1 α+a2 β)J 3 + ⇒ A3 − 3A2 J + 3Aj 2 − J 3 = I3
(c1 α + c2 β)J 2 + (b1 α + b2 β)J ; (a1 α + ⇒ A(A2 − 3AJ + 3J 2 ) = 2I3
a2 β), (c1 α + c2 β), (b1 α + b2 β) ∈ R 1
A−1 = (A2 − 3AJ + 3J 2 )
Donc αx + βy ∈ (Γ)(2) 2
3CPI © IMSP/UAC 2021-2022
5. Calculons B 2 et B n
1 n
Dn = C n = I3 −
3 3 3 (4 − 1) B
2 3
B = 3 3 3 = 3B 1 1
3 3 3 = I3 − × 4n B + B Or B = D − I3 d
3 3
1 1
Démontrons par récurrence que Dn = I3 − × 4n (D − I3 ) + (D − I3 )
B n = 3n−1 B, n ≥ 1 . 3 n 3
1 4n
2 4
Pour n = 1 B 1 = 30 (1) = + I3 + − D
3 3 3 3
Supposons que pour un certain
1 4n 2 4n
n ∈ N∗ , B n = 3n−1 B, n ≥ 1 . αn = − ; β n = +
3 3 3 3
B n = 3n−1 B ⇒ B n+1 = 3n−1 B × B
Exercice 3 Enoncé
n+1 n−1 2
⇒B =3 B
n+1
⇒B = 3n B car B 2 = 3B.1. (a) Montrons que H est un sous
1
espace vectoriel de E
n n−1
Ainsi B = 3 B ⇒ B n+1 n
= 3 B (2)
De (1) et (2) , on en déduit que
∗ n
∀n ∈ N B = 3 n−1
.P Par définition :H ⊂ E (1)
le polynôme nul est tel que
P (1) = 0 et P 0 (1) = 0 donc
.N
6. Calculons C m H 6= φ (2) Soit P et Q deux
polynômes de H ,α et β deux
C = B + I3 ⇒ C m = (B + I3 )m nombres réels .
H
m
X n
= Bk
k P () = 0 et Q(1) = 0 ⇒ α(P +βQ)(1) =
k=0
V.
n−2
X n−2
X
2 k
(X − 1) αk X ou (X−1)2 αk X k γ1 x + γ2 f (x) + · · · γp f p−
k=0 k=0
En itérant ce procédé p fois on
peut prouver que
donc la famille γ1 = γ2 = · · · = γp = 0
((X − 1)2 X k )n∈[1;n−2] est une Cette famille est donc bien
1
famille génératrice de H . Elle
est aussi libre (preuve à faire )
. Donc est une base de H
La dimension de H est donc
.P libre .
La famille une famille libre de
E et contient p éléments d’où
dim E ≥ p
.N
n−2
(b) Montrons que f n = 0
CHIMIE
1
dont la relativité était la spécialité lors
.P
de son inscription aux cours de
Sommerfeld. C’est ainsi qu’à 21 ans,
Pauli publie son article de synthèse des
.N
théories de la relativité restreinte et de
la relativité générale pour
l’Encyclopédie mathématique. Voilà ce
H
603
l’ETH de Zurich, où il obtient un poste En 1930, Pauli reçoit la médaille
de professeur de physique théorique. Il Lorentz, et en 1945, le prix Nobel de
y fait la connaissance du psychiatre physique ”pour la découverte du
Carl Gustav Jung avec qui il a, sa vie principe d’exclusion, aussi appelé
durant, des échanges fructueux, principe de Pauli”. Enfin en 1958, la
notamment sur le hasard que Jung médaille Max-Planck lui est remise, peu
appelait synchronicité. de temps avant son décès.
1
.P
.N
H
V.
1
protons, électrons dans chacun des
atomes suivants :
40
20 Ca;
127 −
53 I ;
24
12 M g
2+
.P me = 9, 1.10−31 , avec mp ( masse
d’un proton), mn (masse d’un
neutron) et me (masse d’un
.N
électron). Calculer la masse de son
Exercice 3 Corrigé noyau puis celle de l’atome.
Conclure.
1. Donner les configurations 2. Donner la constitution et le
H
9 F ; 13 Al ; 21 Sc ; 24 Cl ; 35 Br ;
2+ l’atome puis donner le groupe et le
29 Cu ; 12 M g ; 19 K +
nom de la famille à laquelle il
2. A quelles périodes appartiennent appartient.
ces éléments ?
4. Donner la formule électronique de
3. A quelles colonnes appartiennent l’ion
ces éléments ? Nommez celles qui
sont reconnaissables. Exercice 7 Corrigé
4. Identifier les espèces ayant la
configuration des gaz rares. Sachant que le gallium occupe la
quatrième période , colonne 13 de la
Exercice 4 Corrigé classification périodique, quel est sa
configuration électronique
Parmi les configurations suivantes , fondamentale ?
dites lesquelles sont impossibles :
Exercice 8 Corrigé
1s2 2s2 2p6 ; 1s2 2p5 3s2 ; 1s2 2p6 3s2 3p5 3d12 1s2 2s2 2p7
1
Le système légal des masses molaires
atomiques est basé sur la masse
molaire atomique 12,000 g.mol−1 de
.P
Données :
Exercice 10 Corrigé
.N
l’isotope 12 du carbone. Le carbone - Constante de Planck :h = 6, 62 × 10−34
naturel est un mélange de deux J.s
isotopes dont le nombre de nucléons - Célérité de la lumière : c = 3, 00 × 108
est respectivement 12 et 13. La masse m.s−1
H
1
1.b , représenter par des flèches les
différentes transitions .
b) Calculer les longueurs d’onde dans
le vide des photons corresponds .
.P Exercice 13 Corrigé
Exercice 12 Corrigé
24
M g 2+ 79%
25 2+
Les niveaux d’énergie de l’atome Mg 10%
V.
26 2+
d’hydrogène sont donnés par la Mg 11%
relation : En = − 13,6
n2 (eneV )
(a) Qu’appelle-t-on isotopes ?
1. Calculer les valeurs correspondant (b) Sachant que dans un carré de
aux 4 niveaux d’énergie les plus chocolat, il y a environ 1022
bas. ions magnésium, calculer le
nombre de chaque isotopes
2. Placer les niveaux sur le
que l’on consomme lorsqu’on
diagramme ci-contre
mange un carré de chocolat.
3. Quel est le niveau fondamental ?
Exercice 14 Corrigé
4. On considère la transition du
niveau 3 vers le niveau 2 On donne les schémas de lewis des
a) Représenter cette transition sur le trois inconnus :
diagramme U appartient à la seconde période de la
S’agit-il d’une radiation émise ou classification, V à la troisième période
absorbée ? et W à la première période.
1
Exercice 16 Corrigé
1
(d) Quelle est la population
électronique maximale
envisageable dans une
.P
7. Quelle doit être l’énergie du
photon pour faire passer l’atome
d’hydrogène du niveau n=1 à
.N
sous-couche L=2 ? n=4 ?
Exercice 22 Corrigé Exercice 24 Corrigé
1
Exercice 8 Enoncé h. E3 −E
3,00×108
6, 62×10−34 × [−1,51−(−3,40)]×1,6×10
= 6, 6 × 10−7 m ou
−19
.N
Exercice 10 Enoncé 6, 6 × 102 nm(rouge)
De la même façon , on trouve :
1. (a) Le niveau de plus basse λ2 = 1, 2 × 10−7 m ou 1, 2 × 102 nm
énergie est l’état fondamental.
H
E3 = − 13,6
(3)2 = −1, 51eV ;
longueur d’onde de la seconde
E4 = − 13,6 −1 radiation émise n’est pas dans
(4)2 = −8, 50 × 10 eV
le domaine de la lumière
(c) Les niveaux d’énergie sont visible ).
quantifiés car toutes les valeurs
de E ne sont pas permises Exercice 11 Enoncé
2. (a) Etat d’un atome d’hydrogène
ayant reçu l’énergie nécessaire 1. E1 = − E120 AN : E1 = −13, 6eV
(13,6 eV) pour que son unique E2 = − E220 AN : E2 = −3, 40eV
électron soit arraché. E3 = − E320 AN : E3 = −1, 51eV
E4 = − E420 AN : E4 = −0, 85eV
(b) H + : ion hydrogène
E∞ −E1 2. FIGURE A FAIRE
(c) E∞ − E1 = h.vm ⇒ vm = h
soit : 3. Niveau fondamental : E1
vm = [0−(−13,6)]×1,6×
6,62×10−34 = 4. On considère la transition du
15
3, 3 × 10 Hz niveau 3 vers le niveau 2
1
correspondante ? Exercice 17 Enoncé
Il s’agit d’une radiation rouge
du domaine du visible.
5. (a) Calcul de l’énergie
.P Exercice 18 Enoncé
.N
Exercice 19 Enoncé
correspondante :
|∆E| = h.c
λ Exercice 20 Enoncé
AN : |∆E| =
H
6, 62 × 10−34 × 3, 00 × 108
Exercice 21 Enoncé
122 × 10−9
= 1, 63 × 10−18 J = 10, 2eV
V.
Exercice 22 Enoncé
Comme il s’agit d’une
absorption donc
Exercice 23 Enoncé
∆E = +10, 2eV
La seule transition possible
Exercice 24 Enoncé
donnant cette énergie est du
1
5. La configuration électronique du
d’hydrogène, la série de Lyman est
associée aux transitions d’un niveau
d’énergie n > 1 vers le niveau d’énergie
n = 1.
.P cuivre dans son état solide est en
réalité en 3d10 4s2 . Cette
configuration permet-elle de
.N
−13, 6 comprendre pourquoi dans une
Rappel : En = 2
eV.1eV = 1, 6.10−19 J mole de cuivre on observe une
n
1. Calculer la longueur d’onde λ3→1 mole d’électrons libres participant
à la conduction ?
H
1
bromure de cuivre
Nom des ions présents
les ions chlorure et aluminium
.P
Nom du composé ionique
.N
les ions baryum et chlorure
les ions fer et sulfure
les ions chlorure et cuivre
H
4. Quelle est la charge de son nuage — Où sont situés respectivement les
électronique ? métaux ,les non-métaux et les
métalloides sur le tableau
5. L’ion de cet atome porte 2 charges
périodique ?
négative (2−).
— Indiquer si les éléments suivants
(a) De quel ion s’agit-il ?
sont des métaux,les non-métaux
(b) Calculer la charge du noyau de ou des métalloides.
ce ion . a)Fer ; b)Oxygène c)Sodium ;
Donnée : charge d)Silicium ; e)Chlore.
1
(proton)=1, 6.10−19 C
Exercice 3
:Spectre d’émission
.P
Exercice 5
:Quel énoncé est faux ?
A. (a) Le numéro atomique
.N
Dans le spectre d’émission de l’atome correspond au nombre de
d’hydrogène ,la série de Lyman est protons d’un atome .
associée aux transitions d’un niveau (b) Le nombre de masse
d’énergie n > 1 vers le niveau d’énergie
H
correspond à la somme du
n=1 nombre de protons et de
−19
Rappel :En = − 13.6
n2 eV ; 1eV = 1, 6.10 J neutron
V.
1
-nitrate d’argent valeur comprise de 0 et n − 1 .
-nitrate d’aluminium
-sulfate de potassium
-permanganate de potassium
.P
4. Le nombre quantique ss est lié à
une propriété intrinsèque de
l’électron .
.N
-phosphate de baryum
-dichromate de potassium 5. n = 3 définit la couche N
Les ions à utiliser sont :Cl− (chlorure) ; 6. Toutes les propositions
Ag + (argent) ; N O3− (nitrate ) ; SO42− précédentes sont fausses.
H
1
correspondant à cette
- Couper une feuille de métal.
- Réaction entre le vinaigre et le
bicarbonate de soude (petite vache).
- Broyer une roche.
.P transition.
(c) A quel domaine de la lumière
.N
appartient la radiation
- Fermentation du jus de raisins. correspondante ?
- La combustion de l’essence dans un
moteur à explosion. 5. L’atome absorbe un photon de
H
- Décomposer de l’eau.
(b) Représenter cette transition
Exercice4 sur le diagramme.
Données : h = 6, 62 × 10−34 J.s
Quelles sont les formules des composés c = 3, 00 × 108 m.s−1
chimiques constitués des ions Al3+ puis 1eV = 1, 60 × 10−19 J
les anions suivants : (fluorure, oxyde et 1nm = 10−9 m
phosphate respectivement) F − , O2− ,
P O43− . Exercice6
1
désintégration ?
Second devoir .P
Indiquer dans les cases ci-dessous la
.N
Exercice 1 Corrigé lettre associant le pictogramme aux
dangers suivants :
Soient les atomes suivants : Toxique :.....
Corrosif :.....
H
1
ou absorbée ?
1
l’unité de masse atomique.
Cx Hy + O2 → CO2 + H2 O
(b) Donner la structure du noyau
de chacun de ces 2 isotopes.
Calculer la masse molaire de
.P
H2 S + O2 → SO2 + S + H2 O
N a2 O2 + H2 O → N a+ + OH − + O2
C6 H6 + Cl2 → C6 H4 + HCl
.N
l’argent naturel. H2 SO4 + N aCl → HCl + N a2 SO4
(c) Donner la configuration Exercice 4
électronique de l’argent dans
H
1
Voir devoir 1.
Exercice 2 Enoncé
.P N.O(O)=-II ;
N.O(S)+4N.O(O)=-II ⇒
N.O(S)=+VI.
.N
g. P2 O74−
N.O(O)=-II ;
Déterminons le N.O. de chaque élément
2N.O(P)+7N.O(O)=-IV ⇒
dans les composés suivants :
N.O(P)=+V.
H
a. BH3 h. N H4 N O2
N.O(B)=+III ; N.O(O)=-II ;
V.
Exercice 5 Enoncé
1
Exercice 6 Enoncé
.P demi-réactions et la réaction bilan.
Demi-équation de réduction :
Ag + + e− → Ag
Demi-équation d’oxydation :
.N
Cu → Cu2+ + 2e−
Équation bilan :
Cu + 2Ag + → Cu2+ + 2Ag
H
ANGLAIS SCIENTIFIQUE
1
A : Do you like English ?
I.Complete the conversation below.
A : What ?s your name ?
B : My name ?s Bernice Alowanou.
.P
B : Yes, I do. I like English very much.
A : What do you like doing during your
leisure time ?
.N
A : Is Alowanou your first name ? B : I like reading and listening to
B : Yes, Alowanou is my surname.
A : How do you spell it ?
B : Alowanou
H
A : Which primary school did you go or negative or both. Use phrases such
to ? as : In my opinion ?, According to me ?,
B : I went to Midonbo Primary School. I think ?
A : How old are you ? 1. ambitious : I think the adjective
B : I ?m 20. ambitious is a positive adjective,
A : Which high school did you graduate because to achieve great things in life,
from ? one needs to be ambitious. However,
B : I graduated from CEG Application. the adjective could be negative,
A : what did you major in ? especially when one is ambitious and
B : I majored in Mathematics and does not want to work hard.
Physics. 2. bossy : In my opinion, the adjective
A : What are your majors at IMSP ? bossy is negative. A bossy person has
B : My majors at IMSP are Math and an authoritarian attitude towards other
Physics. people, and this can affect negatively
A : How many languages do you speak ? interpersonal relationships, especially
B : I speak three languages : Fongbé, in within an enterprise or at a
623
workplace where individuals need to school.
put up with each other for a good
collaboration. IV. Read the text below.
3. organized : According to ”Come on ! Forget the History
me, ?organized ? is a positive adjective. class. We ?re all going to town to have
On organized person is very tidy ; he some fun”, says the coolest boy in the
likes order and sets plans for class. Do you do what you know is right
everything he does. and go to History class, or do you go
4. creative : I believe that ?creative ? iswith the crowd ?
a positive adjective. A creative person When people of your own age and
is not content with the status quo. He is status try to influence how you act, it ?s
innovative and likes to produce or use called peer pressure. The pressure to
new ideas. conform with can be powerful and hard
5. focused : I would say that ?focused ? to resist. Many people give in to peer
is a positive adjective. A focused pressure because they want to be liked,
1
student, for example, is not to fit in or because they are afraid of
absent-minded, but concentrated in
class. .P
looking uncool. Others go along
because they are curious to try
something new. The idea that
.N
III. Complete the sentences with the ”everybody ?s doing it” can influence
verbs in the list. Use the correct form of some teenagers to ignore their
the present simple or the present judgment.
continuous and the words in brackets. Peer pressure can influence you to
H
1. What do you think about the new do something relatively harmless like
president ? dressing in a certain way or buying the
V.
2. I am learning how to play the guitar latest mobile phone that ”everybody
at the moment. has”. But it can also get you into
3. My parents do not understand trouble if it makes you do something
English at all. that is wrong, such as skiving off
4. I hope you do well in your exams. school, or lying to your parents.
5. Look at the cheetah ! How fast is it Nearly everyone experiences peer
running ?About 80 kms/hr. pressure sooner or later, so it is
6. How long do mosquitoes live ? important that you learn to deal with it
7. My aunt is coming to stay with us and only do what is right for you.
next month. Saying ”no” to peer pressure can be
8. What time does the sun rise ? At tough, but people wll respect you if you
about 6 :30 a.m. stand up for what you believe in. It ?s
9. My sister is always complaining important to develop friendships with
about something. She gets on my people who have similar values and
nerves. ideas as you. Just having one friend
10. I do not usually wear jeans to who will back you up when you need
1
less rich without peers to encourage told his parents.
you to try new things.
.P
f. It ?s great to have friends who will
back you up when you don ?t want to
do something.
.N
g. I don ?t believe in ghosts !
(2 - 3) × 6 = -6 two minus three in brackets times six plus one is equal to minus six
22 731 twenty-two thousand seven hundred and thirty-one
-245 minus two hundred and forty-five
5
- 34 minus five thirty-fourths
4.10−3 four times ten to the power of minus three
∃x∈A There exists x in A such that ?
x≥0 X greater than or equal to zero
x≤0 X smaller than or equal to zero
x√> y X greater than y
3
64 The third root of sixty-four
√ √
x+ 3y The square root of x plus the third root of y
√n
x+y The n-th root of x plus y
2
x =2 x squared is equal to two.
1
ENGLISH TEST
Devoir Corrigé
.P
ACADEMIC YEAR : 2016-2017
1
enemy should find it difficult,
if not impossible, to recreate
the original message from the
encrypted text.
.P at each vertex. The midpoints
of its faces form a dual regular
polyhedron, in this case a
dodecahedron, which has 12
.N
Of the two branches of secret faces (regular pentagons ), 30
communication, cryptography edges and 20 vertices( each of
is the more powerful because them belonging to 3 faces).
H
1
use of zero to avoid confusion, Once again, this might seem
and the Greeks adopt their
idea, using a circular symbol
similar to the one we use today.
.P like an absurdly humble step
forward, but try multiplying
CLV by DCI and you will
.N
However, zero has a more appreciate the significance of
subtle and deeper significiance the breakthrough : the
wich was only appreciated equivalent task of multiplying
several centuries later by the 155 by 601 is a good deal
H
1
the form f (x) = ax2 + bx + c, where
a, b and c are real numbers and a
different from 0.
.P · · · · · · · · · · · · · · · a positive integer m
if they have the same
· · · · · · · · · · · · · · · when divided by m ;
.N
b. An area is the number of equivalently, if their difference
· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · that a − b is a multiple of m.
cover a surface. j. If the · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ·
· · · · · · · · · · · · · · · of a and b is equal
H
c. An · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · is
divisible by two without a ,whereas to 1, then a and b are relatively
its opposite, an is not a multiple of prime.
V.
1
source of revenue. lobbyist who shepherded the rules
[. . . ] Ordinary consumers are unlikely
to see an immediate impact from the
FCC ruling, but privacy advocates had
.P
through a deeply divided FCC. ”How it
is used should be the consumers’
choice, not the choice of some
.N
warned that allowing Internet corporate algorithm.”
providers to sell the locations, With Thursday’s vote, the FCC is
browsing histories and other online seeking to bring Internet providers’
data of their own customers could have conduct in line with that of traditional
H
obscure their online activities - or even on the unauthorized use or sale of call
their physical movements - few options data.
to protect their privacy. ”If this was not Internet providers and Republican FCC
done, it could have really hard-wired a commissioners complained that
surveillance infrastructure into the limiting the data collection of Internet
Internet itself,” said Jay Stanley, a providers gave an unfair advantage to
senior policy analyst for the ACLU. other companies such as Google and
The new rules, which could face a legal Facebook that already make billions of
challenge from affected companies, dollars collecting data on users and
require Internet providers to obtain selling it to advertisers.
their customers’ explicit consent before Answer these questions on the text.
using or sharing sensitive data with How many paragraphs does the
third parties, such as marketing firms. passage above consist of ?
That could mean dialogue boxes, new Write the main idea of each paragraph
websites with updated privacy policies (1line).
1
one equal to two sides of the other ,
sides.
The area of a square is equal to the
V.
1
Since A is collinear with K and L, (1line)
square BDLK must be twice in area to
triangle ABD.
Since C is collinear with A and G,
.P
e. Follow the instructions in this part
of the text ”Let ABC be a
right-angled triangle · · · ’to’ · · · to
.N
square BAGF must be twice in area to form the triangles BCF and BDA ”
triangle FBC. to draw the figure being described
Therefore, rectangle BDLK must have
the same area as square BAGF = AB 2 f. Find out two liink words in the text
H
1
pythagorean theorem is proved by are drawn , CBDE , BAGF , and
an argument along the following
lines.Let A,B,C the vertices of a
right triangle , with a right angle at
.P
ACIH , in that order . From A,draw
a line parallel to BD and CE .it will
perpendicular intersect BC and DE
.N
A.Drop a perpendicular line from A at K and L , respectively . Join CF
to the side opposite the and AD , to form the triangles BCF
hypotenuse in the square on the and BDA are both right angles ;
hypotenuse.That line divides the therefore C , A ,and G are collinear
H
square on the hypotenuse into two . Similarly for B,A and H. Angles
rectangles , each having the same CBD and FBA are both right
V.
area as one of the two squares on angles ; therefore angle ABD equals
the legs. angle FBC , since both are the sum
For the formal proof ,we require of a right angle and angle ABC .
four elementary lemata : Since AB and BC are equal to FB
if two triangles have two sides of and BC , respectively , triangle
the one equal to two sides of the ABD must be equal to triangle FBC.
other , each to each , and the Since A is collinear with K and L,
angles included by those sides rectangle BDLK must be twice in
equal , then the triangles are area to triangle ABD .
congruent. Since C is collinear with A and G ,
The area of a triangle is half the square BAGF must be twice in area
area of any parallelogram on the to triangle FBC .
same base and having the same Therefore rectangle BDLK must
altitude. have the same area as square ACIH
The area of any square is equal to = AC 2 .
the product of two of its sides.
1
product of two of its sides (follows
morphed into parallelograms”
mean ? .P from lemma 3).
The intuitive idea behind this proof
e. Follow the instructions in this part ,which can make it easier to follow ,is
.N
of the text ”Let ABC be a that the top squares are morphed into
right-angled triangle’...to...’form parallelograms with the same size
the triangles BCF and BDA ” to ,then turned and morphed into the left
and right rectangles in the lower
H
1
area as square ACIH = AC 2 to draw the figure being described
Adding these two results,
AB 2 + AC 2 = BD × BK + KL × KC
Since
.Pf. Find out two liink words in the text
.
.N
BD = KL, BD × BK + KL × KC = g. Explain Euler’s intuitive idea to
BD(BK + KC) = BD × BC prove Pythagorean theorem
Therefore, AB 2 + AC 2 = BC 2 -, since h. Translate into french the last
CBDE is a square.
H
1
according to a paticular
protocol which is agreed
before hand between the
.P there are 3 faces meeting at each
vertex.
An icosahedon has 8 faces, 6
.N
reader and the intended vertex and 12 edges. Each face is a
recipients. tiangle, each edge belongs to 2
d) Cryptography is more faces and there are 4 faces meeting
powerful than stenography at each vertex.
H
1
.P
.N
H
V.