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MODULE MICROECONOMIE
INTRODUCTION
Les enseignements universitaires ont pour but d'orienter les étudiants non seulement à la
recherche scientifique mais à la vie professionnelle, raison pour laquelle, il est prévu un stage
d'un mois à la fin de chaque cycle.
Notre choix a été porté à VODACOM-CONGO, qui est l'une des plus grandes entreprises de
télécommunication en République Démocratique du Congo.
I.1 Historique
- une croissance figurante du nombre d'abonnés, plus de trois million d'abonnés en moins de6
ans d'exploitation ;
- une participation active à la création d'emplois tant directs (plus de 500 travailleurs
permanents et temporaires) qu'indirects (des milliers d'emplois indirects à travers la sous
traitance de certains services et travaux tels que le nettoyage, la sécurité, la maintenance et la
construction des sites, sans compter l'effet d'entraînement économique crée par son activité
(affrètement d'avions pour les équipements, marchés publicitaires, utilisation de
consommables, etc.).
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Le slogan « Vodacom, leader dans le monde cellulaire » n'est pas un vain mot mais bien un
état d'esprit qui chaque jour s'affirme sur terrain par des actions concrètes. Dès son
introduction, ce slogan a conduit à des mutations notables du marché congolais de la
téléphonie cellulaire mobile. Par le sérieux de son investissement et de son savoir-faire,
Vodacom Congo a démontré qu'elle est bel et bien une société dont le leadership a transformé
le vécu de congolais par l'accès aux télécommunications jusque dans les coins les plus
inaccessibles de la RDC
Etre le numéro des télécommunications en RDC est resté l'ambition première de Vodacom.
Pour Vodacom, le téléphone ne doit pas être l'apanage des quelques privilégiés habitants
certaines villes particulières. Tous les congolais sont égaux et doivent avoir droit aux mêmes
traitements, l'accès aux mêmes services et à des prix uniformes ou qu'ils soient à travers le
pays.
Avec Vodacom qui est le « leader dans le monde cellulaire », le téléphone a cessé d'être un
simple instrument d'émission des appels vocaux. Il remplit désormais certaines fonctions au
développement de nouvelles applications tels que :
Comme il est pratiquement impossible que tout le monde puisse se doter d'un téléphone
personnel, Vodacom a développé à travers l'ensemble de la République des cabines publiques
modernes permettant à toutes les couches sociales de communiquer avec les correspondants
de leur choix et d'accéder ainsi au service public de télécommunications.
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Chez Vodacom, les cartes prépayées sont disponibles sous forme de carton, de papier
(respectivement en valeur de 100$, 50$, 10$, 5$, 2$, 1$) ou sous forme électronique (pour
toute valeur allant de 30 cents, soit 0.30$, à l'infinie). La particularité avec la carte de
recharge d'une valeur de 100$ réside en ce que chaque de la dite carte donne
automatiquement droit à 10$ de bonus. Vodacom permet aussi à ses clients qui ont le tarif «
standard » ou « Tic-Tac plus », de gagner 120 SMS gratuits pendant une année (10 SMS par
mois).
I. STRUCTURE DU CAPITAL
Vodacom Congo est détenu à 51% par Vodacom International Limited et à 49% par Congo
Wireless Network.
Avec un capital de 76,5 millions de Dollars Américains, il a comme objet social Installer,
exploiter et entretenir un réseau des télécommunications GSM sur l’étendue de la République
Démocratique du Congo aux fins de fournir des services de télécommunications sur des bases
commerciales viables.
Les Tarifs sont tels que publiés et sont à payer à M-PESA pour chaque Transaction
effectuée à partir du Compte du Client. La Grille tarifaire est définie en annexe des
présentes et est disponible au Siège Social de Vodacash et/ou dans ses différents
points de distribution. Ils seront également disponibles en accédant au Site Web de
M-PESA.
Les tarifs à payer sur chaque Transaction seront déduits de votre Compte M-PESA
par M-PESA après la fin de chaque Transaction et votre nouveau solde à la fin de la
Transaction vous sera notifié par SMS.
Les Tarifs comprennent la Taxe sur la Valeur Ajoutée mais pourront également être
assujettis à d'autres prélèvements et impôts qui pourront rentrer en vigueur et aux
qu’ils imposeront.
Le Client autorise expressément que tous les frais qu’il doit payer au titre de
l’utilisation du Services M-PESA soient automatiquement débités de son Compte,
sans nécessiter une autre autorisation préalable.
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Afin de mieux servir tous ses abonnés, aussi bien les anciens que les nouveaux qui adhèrent
par dizaine de milliers chaque mois, Vodacom s'est davantage rapproché de ceux-ci en
installant ses propres magasins ou points de vente, les « Vodashops », gérés par elle-même et
d'autres gérés par ses distributeurs agréés, les « Super Dealers ». Ce réseau de distribution
professionnel compté également des magasins appartenant aux grands distributeurs (Super
Dealers) mais auxquels Vodacom donne une touche particulière en améliorant le standard en
termes de visibilité, d'attractivité et de variété de services rendus.
Les Vodashops n'ont pas pour vocation principale la vente. Il s'agit en réalité d'espaces
voulus par Vodacom pour lui permettre les meilleures conditions de rapprochement et de
fourniture d'assistance directe à sa clientèle, sous forme d'un service après-vente répondant
aux standards professionnels internationaux.
- Activation « Fax et Data » pour envoie des fax et transmission des données ;
- Activation GPRS ;
Masquage du numéro ;
- Contrat d'abonnement ;
- Relevé d'appels ;
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- Vente téléphones ;
- Assistance directe pour tous les autres problèmes en rapport avec l'usage du téléphone, tel
que le rechargement des cartes et d'autres services similaires ;
Les services du même genre sont également disponibles dans les Vodacom shops et chez les
Super Deales.
Depuis la révolution industrielle, les entreprises dans tous les coins du monde font face à la
concurrence, la force des autres entreprises offrant le même produit ou service.
IV. CONCURRENCE
« Le client est roi » dit-on. Cette expression qui a vu le jour avec l’industrialisation
fait renom dans le domaine des affaires qui met en contact les demandeurs et les offreurs,
autrement appelé les acheteurs et les vendeurs. Elle amène à considérer le client comme étant
un roi, dans le sens où il doit être servi, il doit être flatté, chéri et même honoré en vue d’avoir
sa sympathie et de le rendre fidèle.
En effet, les entreprises obligées à faire face à la concurrence, développent les
stratégies marketings pouvant les aider de produire ce qui peut être vendu, de bien vendre
ainsi que de fidéliser les clients et d’augmenter la part de marché.
Parmi les stratégies, il y a entre autre : la stratégie de nouveau produit, ajouté à la
gamme existante ou hors gamme adapté aux clients présents et aux clients potentiels (c’est-à-
dire les clients à devenir).
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Vu la turbulence du marché par les concurrents, les dirigeants ou les responsables
marketing réajustent à tout moment leurs stratégies de manière à créer et à garder un avantage
concurrentiel.
Vodacom/Congo étant une entreprise commerciale qui œuvre dans un marché
concurrentiel de la téléphonie, a donc besoin des clients fideles pour pérenniser ses activités
et atteindre ses objectifs. Sur ce, elle fait recours à un certain nombre des stratégies qui
pourront l’aider à garder toujours un avantage à ses concurrent qui sont donc : Airtel, Tigo,
Orange, Africell, etc. et à conserver cet acquis qui est donc sa clientèle.
Voilà donc en dehors des enjeux que renferme ce service nouveau (M-pesa),
considéré comme étant une stratégie, il existe aussi bien des obstacles à faire face en vue de
se démarquer des autres sociétés qui offrent aussi ce même service qui est du banque mobile.
Dans ce travail, il nous sera donc question de répondre aux interrogations
suivantes :
Dans ce travail, il nous sera donc question de répondre aux interrogations suivantes :
Quelles sont les enjeux que présentent les stratégies marketing de vodacom/Congo à
travers M-pesa ?
Quelles sont les obstacles que Vodacom doit faire face pour que ce service-stratégie (M-
pesa) soit efficace ?
Est-ce que M-pesa, a donc contribué à la fidélisation de ses utilisateurs et augmenter sa part
de marché ?
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MODULE MACROECONOMIE
PRESENTATION DE L’ONEM
Sachant qu’un chômeur est pauvre par conséquent la pauvreté est étroitement liée au
chômage, notre étude se propose d’analyser la situation de la pauvreté en République
Démocratique du Congo, dans une approche descriptive, et mener une réflexion sur les voies
éventuelles de sortie pour mettre à l’avant les conséquences.
Avant tout, le concept « pauvreté » mérite d’être élucidé d’autant plus qu’il traduit une réalité
complexe et entretient une ambiguïté tant dans sa compréhension que par sa définition. En
effet, en tant que phénomène multidimensionnel, la pauvreté embrasse tous les aspects de la
vie humaine (Benicourt E., 2001). On la définit comme étant l’insuffisance des ressources
matérielles et des ressources intangibles (Besbes et Boujelbene, 2010). On dira que la
pauvreté existe dans une société lorsqu’une ou plusieurs personnes de cette société ne
parviennent pas à atteindre un niveau de bien-être économique considéré comme un
minimum raisonnable selon les standards de cette société.
Généralement, les spécialistes distinguent deux types d’approches théoriques pour définir ce
concept, à savoir : l’approche utilitariste et l’approche non utilitariste. Contrairement à
l’approche utilitariste, les approches non utilitaristes ont tendance à ne pas privilégier un
indicateur agrégé (de type revenu ou dépense) pour analyser les niveaux de vie. Ces
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approches mettent l’accent sur les multiples dimensions du bien-être ; ici, on distingue
l'approche basée sur les capacités de celle basée sur les besoins essentiels(1).
Quant aux indicateurs, ils varient selon l’approche théorique qui sous-tend la définition de la
pauvreté. On distingue deux types d’indicateurs : les indicateurs simples et les indicateurs
composites. Un indicateur simple est celui qui se réfère à un aspect particulier de la pauvreté,
alors qu’un indicateur composite est celui qui prend simultanément en compte deux ou
plusieurs aspects de la pauvreté. Lorsqu’il s’agit de mesurer la pauvreté selon l’approche
utilitariste, il est très courant d’utiliser le revenu ou la consommation comme indicateur du
bien-être. Par contre, l’approche non utilitariste se sert des indicateurs de satisfaction des
besoins essentiels et des capacités pour mesurer la pauvreté parmi lesquels, on peut penser à
tous les indicateurs dans le domaine de la nutrition, de l’éducation, de la santé, du logement,
de l’habillement, de l’hygiène et de l’assainissement, etc.
Aussi, il tient de noter que mesurer la pauvreté, c’est passer d’un côté par l’identification de
la pauvreté elle-même en cherchant à savoir qui est pauvre. D’un autre côté, on peut mesurer
la pauvreté par agrégation en se demandant combien de type de pauvreté existe-t-il. Pour
répondre à la première préoccupation, l’on recourt à la notion des seuils absolue et relatif de
pauvreté. Un ménage est qualifié de pauvre, selon le seuil de pauvreté absolu, s’il n’atteint
pas un niveau de vie déterminé, ce qui renvoi à un coût minimal d’un niveau de vie de
référence (référence pour les pays en développement). La pauvreté d’un ménage, à travers le
seuil de pauvreté relative, est définie par rapport au niveau de vie du reste des ménages
(référence pour les pays développés). Les mesures d’agrégation conventionnellement
utilisées sont les indices de Foster,
Green et Thorbecks (FGT), à savoir l’indice numérique de pauvreté (P 0), l’indice d’écart, de
fossé et de profondeur de pauvreté (P1) et l’indice de sévérité de pauvreté (P2)(1).
Dans le cadre de cette étude, nous définissons la pauvreté comme étant l’insuffisance des
ressources matérielles (la nourriture, l’accès à l’eau potable, les vêtements, le logement, les
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- L’indice numérique de pauvreté est la proportion de la population dont la consommation (ou un
quelconque autre indicateur de niveau de vie) est inférieur au seuil de pauvreté.
- L’indice d’écart, de fossé ou de profondeur de pauvreté est présenté comme la moyenne, sur l’ensemble de
la population, de l’écart entre le niveau de vie des pauvres et le seuil de pauvreté. Cet indice montre l’écart
moyen par lequel les individus tombent en dessous du seuil de pauvreté.
- L’indice de sévérité de pauvreté est défini comme la moyenne des carrés des fossés de la pauvreté.
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0
conditions de vie) et des ressources intangibles comme l’accès à l’éducation, l’exercice d’une
activité valorisante, le respect reçu des autres citoyens, etc. (Besbes et Boujelbene, 2010).
Autrement dit, la pauvreté est un phénomène multidimensionnel qui embrasse tous les
aspects de la vie humaine. Pour un individu ou un ménage, la pauvreté monétaire (on parle
aussi de la dimension pécuniaire de la pauvreté) traduit le manque d'argent l’empêchant de
satisfaire ses besoins, et est estimé au moyen du seuil de pauvreté. On parle de « pauvreté
humaine » lorsqu’on prend en compte les dimensions sanitaire, éducationnelle, sociale,
culturelle et politique de la pauvreté.
Par ailleurs, les points suivants font l’objet des développements dans le cadre de cette étude :
a. La pauvreté en RDC
Au niveau du secteur réel, les secteurs agricole et extractif constituent les principaux piliers
de l’activité économique, représentant 45,1% et 43,9% du PIB en 2018 et 2019, respective-
1
1
b. Emploi
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Le secteur privé (sans compter les entreprises publiques privatisées) n’absorbe que
1,2% de la main d’œuvre ; le reste de la population obligée de se rediriger dans le sec-
teur informel (l’agriculture de subsistance) ;
Le secteur formel, qui emploi d’ailleurs une faible main d’œuvre, reste très limité. Il
est essentiellement constitué d’entreprises publiques (elles emploient en moyenne
5.000 à
12.000 personnes chacune), de petites et moyennes entreprises, et d’un petit nombre
de grandes entreprises (actives dans le secteur minier et des télécommunications) qui
appartiennent à des groupes étrangers. L’eau, l’électricité et le transport ferroviaire
sont le monopole des entreprises publiques.
Trois secteurs constituent des sources d’emplois en RDC : le secteur de construction, celui de
l’agriculture et le secteur minier.
Analysant l’évolution récente de l’emploi des jeunes en RDC, Sumata Claude (2020) note
que l’inadéquation du système éducatif, l’ampleur du secteur informel et les contraintes de
l’environnement macroéconomique demeurent des défis à relever. Notons que la pauvreté et
le chômage qui caractérisent l’économie congolaise s’expliquent par plusieurs facteurs parmi
lesquels nous reprenons quelques-uns ci-dessous :
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PISTE DE SOLUTION
nir une assistance technique aux mineurs (intrants technologiques, etc.) et une
meilleure organisation sociale (coopératives, etc.).
Ouvrages et articles
Bhalla S. (2002), « Imagine the’s no Country: Poverty, Inequality and Growth in the era of
globalization », publié par Institute for International Economics. En ligne :
https://pdfs.semanticscholar.org/a154/3205680897e0736c372b373d02bda320a2e1.p
d f;https://www.researchgate.net/publication/227441513_Imagine_There
%27s_No_Co
untry_Poverty_Inequality_and_Growth_in_the_Era_of_Globalization?_sg=KZUDys
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