Rapport Devaluation Finale Du Projet
Rapport Devaluation Finale Du Projet
Rapport Devaluation Finale Du Projet
Consultants:
BATABE CORA MATHIAS (Chef de mission)
NIGNAN BE BERNARD
Cabinet de Conseils, d’Etudes, de Formation
et d’Appui pour le Développement
1
SOMMAIRE
LISTE DES TABLEAUX ................................................................................................. 4
III.3 L’ETAT D’EXECUTION DES ACTIVITES DU PROJET PAR ANNEE DE 2006 -2010
................................................................................................................................... 41
ANNEXES ................................................................................................................. 61
4
SIGLES ET ABRÉVIATIONS
I. INTRODUCTION GÉNÉRALE
7
L'analyse des résultats de l'enquête burkinabé sur les conditions de vie des ménages
de 2003 fait ressortir que 46,3 % des ménages vivent en dessous du seuil de pauvreté
avec un revenu annuel par habitant inférieur à 210 US $. La pauvreté frappe
essentiellement le milieu rural. Elle affecte les agriculteurs de produits viviers, les
paysans, les éleveurs et singulièrement les groupes vulnérables que sont les femmes
et les jeunes. Elle est le fait d'une économie peu compétitive, qui ne permet pas de
dégager des revenus et de créer des emplois. Elle est exacerbée par certains
facteurs défavorables comme les sécheresses, les irrégularités pluviométriques, les
techniques et méthodes culturales archaïques et enfin les MST, le SIDA et le
paludisme.
En outre l’analyse de la pauvreté selon les régions et le milieu montre que les
agriculteurs et agricultrices de subsistance constituent le groupe socio-économique
le plus exposé à la précarité. A lui seul il contribue pour 74,4% à la pauvreté
nationale. Il apparait donc difficile pour le pays de réaliser l’objectif du millénaire
relatif à l’élimination de la pauvreté et la faim si des actions vigoureuses ne sont
mises en œuvre au profit des ces cibles.
Face à cette situation, le Système des Nations Unies (SNU) a retenu dans le Plan
Cadre des Nations Unies pour l’Aide au Développement (UNDAF), cinq domaines
8
Toutes les raisons citées en sus ont justifié la mise en œuvre du programme
d'Amélioration des Revenus et de Sécurité Alimentaire pour les Groupes Vulnérables
(ARSA), qui s'inscrit dans le cadre stratégique commun des activités opérationnelles
du système des Nations Unies au Burkina Faso (UNDAF) pour la période 2006-2010.
Fruit d'une démarche novatrice de planification commune de l'ensemble des
Agences du système des Nations Unies au Burkina Faso, ce programme est placé
sous le leadership du Gouvernement et piloté par le PNUD, répond aux priorités
nationales définies dans le CSLP, lesquelles contribuent à la réalisation des Objectifs
du Millénaire pour le Développement (OMD) définis par le pays. Il s'inscrit en effet
dans la priorité définie dans le CSLP qui est de « réduire la vulnérabilité de
l'économie rurale, de l'insécurité alimentaire pour les groupes vulnérables et
promouvoir une gestion durable de l'environnement ».
Il répond aux priorités nationales définies dans le Cadre Stratégique de Lutte Contre
la Pauvreté (CSLP), lesquelles contribuent à la réalisation des objectifs de
9
les principes de base retenus pour la mise en œuvre du projet sont les suivants
pour les réalisations physiques tels que la protection des berges des plans et
cours d’eau, les réalisations des puits maraîchers et des fosses fumières, une
contribution physique et financière des bénéficiaires est requise ;
pour chaque session de formation, les DRAHRH ont été chargées du choix des
sites et des participants (agents et producteurs) ;
Zone d’intervention
Le choix des régions mentionnées en sus vise par ailleurs, à créer une
complémentarité, une synergie entre les différents projets et programmes
s’exécutant sur le terrain.
Public cible
de ces groupes sociaux dont la base des ressources productives est faible par la
production des cultures de contre saison (maraichage production et
transformation du manioc).
13
II.
L’ÉVALUATION FINALE : OBJECTIFS,
RÉSULTATS, QUESTIONNEMENTS,
MÉTHODOLOGIE ET PLAN DU RAPPORT
14
apprécier le niveau des résultats obtenus par rapport aux plans de travail
c’est-à-dire les performances du projet, ainsi que sa pertinence et son
efficience ;
les objectifs et produits étaient- ils bien définis en termes précis et vérifiables ?;
existe-il une adéquation entre les objectifs et les moyens (humains, matériels
et financiers) mis à la disposition de la composante ? ;
quelles leçons tant positives que négatives peut-on tirer de l'expérience de la mise
en œuvre de la composante ARSA PI ? .
La troisième partie est consacrée à l’analyse du cadre logique, l’état d’avancement des
activités, par résultat et par année.
La quatrième partie fait l’analyse de la pertinence du projet, des acquis, des faiblesses,
les impacts, les principales leçons apprises ainsi que l’analyse de l’exécution financière
du projet en outre cette partie fait l’état des propositions et recommandations pour
pérenniser les acquis du projet.
19
OBJECTIF : Les bonnes pratiques agricoles, les technologies appropriées notamment dans la petite irrigation et les filières porteuses
sont inventoriées et vulgarisées
Résultat 1 : La vulgarisation des bonnes pratiques et de technologies appropriées de production irriguée est assurée
Résultat 2 : Les capacités technico-économiques des acteurs de la petite irrigation sont renforcées
Résultat 3 : les capacités productives des groupes cibles sont accrues par la réalisation d’ouvrages de mobilisation d’eau,
d’aménagement de petits périmètres maraîchers
Résultat 5 : la protection des ressources naturelles offrant des opportunités d’irrigation est assurée
Des actions de protection des Nombre de périmètres dont les berges Protection des berges des cours et plans
berges des cours et plans d’eau sont ont été aménagés d’eau
réalisées
Nombre de plants plantés et nombre
d’espèces locales
La production des plants agro stratégie de renforcement des La production des plants agro forestiers
forestiers a été mise en œuvre. capacités des acteurs sur les techniques
de collecte des semences et la
production des plants existe
Nombre de plants planté
L’étude d’évaluation des activités Le rapport de l’évaluation des activités Réalisation de l’étude d’évaluation des
de protection des berges est de protection des berges activités de protection des berges
disponible
Le but essentiel de cette étude était d’identifier les bonnes pratiques agricoles et les
technologies performantes dans le domaine de l’irrigation, pouvant être diffusées au
profit des acteurs de terrain (producteurs et techniciens).
Cette activité a été conduite pour renforcer les capacités des producteurs au moyen
de supports didactiques élaborés en quatre langues nationales (Mooré, Dioula,
Fulfuldé et Gulmancéma). Les contenus de ces supports étaient consacrés aux
thèmes suivants :
- la comptabilité agricole ;
La mise en œuvre du volet renforcement des capacités agents a été confiée à des
prestataires tels que :
Gestion Intégrée
de la Production
et des 60 50 13 63 105 INERA
Déprédateurs
(GIPD) du
manioc
Techniques de
production
maraîchère 30 18 6 24 80 CEAS
2006 Techniques
d’utilisation,
d’entretien et de 150 125 24 149 99 CECOMA
maintenance
des
motopompes
Techniques
d’aménagement
60 57 3 60 100 CNID-B
et de gestion de
l’eau
2007 Techniques
d’utilisation,
130 127 0 127 97 CECOMA
d’entretien et de
maintenance
des
motopompes
Gestion Intégrée
de la fertilité des
60 50 10 60 100 BUNASOLS
sols et des
2008 cultures
Gestion Intégrée
de la production
et des 60 43 12 55 91 INERA
Déprédateurs du
manioc
28
Diagnostic
Participatif et
2009
Rapide des 120 122 0 122 101 CNID-B
Périmètres
Irrigués
Comptabilité
120 120 116 96 DADI
agricole
L’ensemble des formations techniques dispensées aux agents a été restitué aux
producteurs sur le terrain.
Aussi, des formations spécifiques ont été organisées au profit des transformatrices de
produits agricoles. Les thèmes de ces formations ont été les suivants :
Pour l’l’essentiel, soixante (60) femmes organisées pour la gestion de quatre (04)
unités de séchage ont été formées par le Centre Ecologique Albert Schweitzer
(CEAS).
Toutes ces formations ont eu pour finalité, la vulgarisation des bonnes pratiques
agricoles, des technologies appropriées pour la gestion de l’eau (petite irrigation)
et l’identification de filières porteuses
Les différentes évaluations faites par les formateurs font ressortir l’intérêt de ces
formations aussi bien pour les agents que pour les producteurs
Les restitutions des formations aux producteurs ont été réalisées dans toutes les
DRAHRH avec l’appui effectif des prestataires, dans les délais requis. Les séances
de restitution de ces formations aux producteurs ont également connu une
bonne participation des bénéficiaires. En effet, sur une prévision de 260
29
producteurs à former sur la GIPD du manioc et de 560 producteurs pour celle sur
les techniques maraîchères et fruitières, la participation effective à ces formations
a été de 266 pour la GIPD du manioc et de 596 pour les cultures maraîchères;
soient des taux de participation respectifs de 102,3% et de 106,42%.
Une formation sur le Diagnostic Rapide des Périmètres Irrigués a été dispensée
à 122 Agents de l’ensemble des treize régions du pays, avec un taux de
participation de 101% ;
Gestion
Intégrée de
la
600 243 13 266 44 INERA
Production
et des
2006 Déprédateu
rs (GIPD)
Techniques
de 600 359 237 596 99 CEAS
production
maraîchère
Techniques
de collecte
de TROPICA
2007 130 106 01 107 82
conservatio PAYSAGES
n des
semences
maraîchères
Gestion
Intégrée de
2008 la Fertilité 1 200 830 195 1 025 85 BUNASOLS
des Sols et
des Cultures
Gestion
Intégrée de
la
Production 1 200 850 150 1 200 100 INERA
et des
2009 Déprédateu
rs
Techniques
de
60 1 65 66 110 CEAS
transformati
on du
31
manioc
Techniques
de séchage
60 0 60 60 100 CEAS
de la
tomate
Techniques
2010 de gestion
des unités
60 0 56 56 93 CEAS
de
transformati
on
Six (06) centres ont été visités par les producteurs, suivant des centres d’intérêt divers
il s’agit de :
Participation
Taux de
Année Thème Réalisation
Prévision participation
Homme Femmes Total
- Agro-Ecologie
- Transformation
et conservation
des produits
2007 agricoles 112 20 92 112 100
(manioc
produits
maraîchers)
- Utilisation des
eaux usées
Transformation
de manioc et
27 2 26 28 103
gestion des
unités
2010 Techniques de
séchage des
produits
maraîchers et 26 2 24 26 100
gestion des
unités
Le projet ayant édité depuis 2007, un certain nombre de fiches techniques traduites
en langues nationales, l’alphabétisation a été retenue comme un moyen pouvant
permettre aux producteurs, d’accéder au contenu de ces fiches, par une lecture
facilitée.
Effectifs inscrits
Centre
Région Province
d’alphabétisation Hommes Femmes Total
Total 97 94 191
Ces études ont dressé un diagnostic et proposé des actions contenues dans des
mémoires techniques, des études pédologiques, socio-économiques et
environnementales pour les sites dont la liste suit :
Zoundwéogo Nobéré 05
Oubritenga Kourityaoghin 05
Oubritenga Pendogo 05
Watinoma
Semi-californien
Sous-total 15
Zandoma Raogo 01
Passoré Nionogo 01
Yatenga Watinoma 01
Bazèga Ouidi 01
35
Le tableau suivant donne les indications de la mise en place des boutures, ainsi que
de leur comportement végétatif à la fin de l’année 2008.
Pour la diffusion des boutures de manioc, le choix de la variété à diffuser s’est porté
sur la variété 94/O270. Cette variété a été recommandée à la vulgarisation suite aux
résultats du test d’aptitude technologique de 5 variétés de manioc en attiekè
organisé par le Programme de Développement de l’Agriculture (PDA) en
collaboration avec le MAHRH en 2008. La variété 94/0270 présente une meilleure
aptitude technologique à la transformation en attièké avec un rendement
intéressant en produit fini de 40% et d’autres caractéristiques proches de la variété
« YACE » de la Côte d’Ivoire.
En 2010, 218 400 boutures de manioc ont été acquises chez des producteurs
multiplicateurs formés en 2008 et 2009. Ces boutures ont été livrées à d'autres
producteurs ayant manifesté la demande dans les régions des Hauts-Bassins, de la
Boucle du Mouhoun, du Centre-Ouest et du Plateau Central.
Bobo-Dioulasso
Hauts-Bassins Houet - CO.TRA. PAL
- Union Gnanta
En outre, seize (16) séchoirs de produits maraîchers, notamment des séchoirs solaires
de type «banco» ont été installés au niveau de six (06) sites identifiés dans les régions
du Nord et de la Boucle du Mouhoun. Il s’agit des sites de Gouran et Dî dans la
province du Sourou ; Nyoyogo, Kouniséko et Mougdin dans la province du Passoré.
En 2006 et 2007 des aménagements des berges de six (06) périmètres avec la
plantation de 93.690 plants de 13 espèces essentiellement locales ont été
effectués.
37
Nombr Nombre
Nombre Taux Taux Nombr Nombre Taux
Espèces Nombre e approxim
approximat de de e initial approximat de
initial de initial atif de
if de plants survie survie de if de plants survie
plants de plants
vivants estimé estimé plants vivants estimé
plants vivants
Acacia
1 500 1 200 80 1 500 1 125 75 6 500 5 705 87,8
nilotica
Adansonia
320 179 56 50 1 2 10 10 100
digitata
Anogeissus
300 60 20 300 156 52 100 100 100
leiocarpus
Azadiracht
30 0 0 30 15 50 12 12 100
a indica
Oxytenant
hera 50 0 0 50 0 0 50 2 4,0
abyssinica
Cassia
200 40 20 200 0 0 - - -
sieberiana
Ceiba
400 16 4 50 0 0 3 3 100
petandra
Diospyros
mespiliformi - - - - 0 10 10 100
s
Khaya
senegalens 300 30 10 700 357 51 800 16 2
is
Parkia
200 15 8 500 265 53 200 2 1
biglobosa
Pterocarpu
- - - - - - 100 10 10
s erinaceus
Saba 0
senegalens - - - - - - 50 0
is
38
Tamarindus
- - - - - - 17 17 100
indica
Tectona
- - - - - - 180 44 24,4
grandis
Ziziphus
100 35 35 20 7,00 35 - - -
mauritiana
Nagrégré Talembika
Nombre
Espèces Nombre Nombre Nombre
de Taux de Taux de
de plants de plants de plants
plants survie survie
livrés livrés vivants
vivants
Oxytenanthera
130 0 0 150 15 10
abyssinica
Delonix regia 50 15 30 - 0 -
Pour assurer la sécurisation des exploitations agricoles, une stratégie basée sur
l’autonomisation des acteurs dans la production des plants agro forestiers a
été mise en œuvre. Cette stratégie a consacré d’une part, le renforcement
des capacités par la formation des acteurs sur les techniques de collecte des
semences et la production des plants et d’autre part, sur l’appui en
équipement pour la réalisation de pépinières agro forestières.
Le but visé par cette étude était de donner plus de visibilité aux réalisations,
mais aussi de dégager des perspectives pour une meilleure prise en compte
des options de protection des systèmes irrigués. L’étude a relevé la
pertinence des actions menées par le projet et a formulé des
recommandations à l’adresse des acteurs de terrain, ainsi qu’au projet
ARSA/PI pour une meilleure intégration des actions de lutte contre la pauvreté
et de protection de l’environnement
Les puits ont été réalisés sur les sites de Darsalam et de Voaga,
respectivement dans les régions de la Boucle du Mouhoun et du Plateau
Central pour la réalisation de dix (10) puits maraichers.
40
Pour le suivi évaluation et la coordination les activités suivantes ont été réalisées :
Enfin, une évaluation interne de l'impact du projet sur l'amélioration des revenus
des bénéficiaires (producteurs et transformatrices) a été réalisée pour alimenter
l'élaboration d'outils de communication.
41
PERIODE OBSEVATIONS
ACTIVITES 2006 2007 2008 2009 2010
Résultat 1 : La vulgarisation des bonnes pratiques et de technologies appropriées de
production irriguée est assurée
- Recensement, test et X X
vulgarisation du matériel et
équipement adapté à la petite
irrigation
Résultat 2 : Les capacités technico-économiques des acteurs de la petite irrigation sont
renforcées
- la formation des acteurs X X x x x
(formation des agents, des
producteurs;
- l’organisation de voyages x x x x
d’études ;
- l’alphabétisation des
producteurs x x
- Elaboration et exécution de x x
programme d’information et
sensibilisation sur les IST et le
VIH/SIDA
Résultat 3 : les capacités productives des groupes cibles sont accrues par la réalisation
d’ouvrages de mobilisation d’eau, d’aménagement de petits périmètres maraîchers
Aménagement de micro x x
périmètres
La réalisation de puits maraîchers x x x x
x
réaliser une évaluation des activités
de protection des berges réalisées
par le projet.
- Appui à la diffusion de x x x x
boutures certifiées de
manioc,
43
- L’acquisition et à la mise en x x x
place d’unités de
transformation de manioc et
de séchage de tomate
Résultat 5 la protection des ressources naturelles offrant des opportunités d’irrigation est
assurée
- Protection des berges des X X x
cours et plans d’eau
- Réalisation de l’étude X X
d’évaluation des activités de
protection des berges
- Promotion de la X X
concertation entre les
acteurs impliqués dans la
mise en œuvre de la
stratégie de développement
durable de l’agriculture
irriguée
- Mise en place et X X
fonctionnement du comité
de pilotage du projet,
44
Elle répond aux priorités nationales définies dans le Cadre Stratégique de Lutte
Contre la Pauvreté (CSLP), lesquelles contribuent à la réalisation des objectifs de
Développement pour le Millénaire (OMD) fixés par le Gouvernement du Burkina Faso
et s’inscrit dans les politiques et stratégie du Ministère de l’Agriculture, de
Hydraulique des Ressources Halieutiques en matière : i) de diversification des
production et des revenus ,ii) de promotion des filières porteuses pour les populations
rurales vulnérables, de renforcement des capacités des agents, des producteurs et
des transformatrices d’une spéculation d’avenir qu’est le manioc.
A partir des leçons et des pratiques de la protection des berges initiée par la
composante ARSA/PI, un projet plus important est conçu et soumis au financement
de la Banque Ouest-Africaine de Développement.
Enfin, l’expérience d’ARSA/PI a élargi les bases productives et les revenus de petits
exploitants surtout les femmes répondant ainsi à leurs besoins et préoccupations.
- la taille des parcelles jugée trop réduite qui ne permet pas une production
suffisante de manioc pour approvisionner les transformatrices ;
46
- Pour certains acteurs, les principales difficultés actuellement par rapport aux
périmètres aménagés sont essentiellement liées
- aux fuites d’eau constatées au niveau des réseaux d’irrigation (Nobéré), des
plans d’eau qui tarissent précocement et du mauvais planage des parcelles ;
- la divagation des animaux causant des dégâts sur les plants du manioc et
des cultures maraichères surtout en saison sèche ;
- le système de paiement des boutures de manioc par le projet qui est jugé
long et difficile pour les producteurs du fait qu’ils doivent se rendre à
Ouagadougou pour se faire payer ;
- l’adoption tardive des PTBA, qui n’a pas permis l’exécution à temps de
certains travaux, en l’occurrence la plantation des ligneux de protection des
berges des plans et cours d’eau.
- les prix d’achat du manioc aux producteurs ainsi que le prix de vente des
produits finis sont élevés ; ce qui ne permet pas aux femmes de réaliser des
marges bénéficiaires importantes en effet le Coût d’achat du manioc élevé
(150 F/Kg), ce qui fait que la transformation n’est pas bénéfique pour les
femmes et leur groupement ;
- Sur tous les sites de transformation du manioc visités, il a été évoqué les
problèmes d’étroitesse du local (manque d’espace) et le manque de
magasin pour la conservation et de stockage de produits ainsi que la
précarité du lieu d’implantation de certaines unités de transformation comme
celle de Léo installée sur une réserve administrative ;
47
Dans le cadre du pilotage du projet, les principales difficultés ont trait aux éléments
suivants :
- l’insuffisance des moyens pour assurer la prise en charge du suivi des Directions
régionales en charge de l’agriculture.
72100
Contractual
Services- 80,3
Conpanie 40 409 000 2 125 000 1 022 070,00 10 151 108 32 649 000 5 984 700 1 133 650 7 780 585 1 281,63 110,92 76,65
72200
Equipement
and Furniture 149 999,37 270 167 118 500 226 540 79,00 83,85
74200 Audio
Visuel&print
Prod Cost
74500
Miscellaneous
Expenses 462 560 462 560 100
SOUS TOTAL 1 43 871 560 26 225 000 27 270 998,91 27 864 468 36 111 560 31 791 805 101,59 116,58 85,66
26 640
23 870 82,3
52
700 085 1
71300 Local
Consultants 4 732 000 4 732 000 100
71400
Contratuel
Services-
Individ 2 144 480 2 144 480 100
72200
Equipement
and Fourniture 106 080 106 080 100
72300
Materiels &
Goods 1 979 120 1 979 120 100
71300 Local
Consultants 1 542 757,42 879 400 2 000 002,59 999 811 600 000 1 970 000 797 700 0 68,23 98,50 79,79
71400
Contratuel
Services-
Individ - 0
71600 Travel 609 116,63 9 580 000 8 700 001,14 7 999 941 7 712 400 1 905 000 7 545 000 0 80,51 21,90 94,31
71600 Travel
DEX 500 148 0 0
53
72100
Contractual
Services-
Compagnie 2 000 002,59 300 185 0 0 0
72200
Equipement 14 705
and Fourniture 17 500 000 300 185 370 0 84,03 0
72400
Communic.&
Audio Visuel
Equip 500 000 0 0
72800
Information
Technology
Equip 3 300 000 1 803 620 54,66
73 500
Reimburseme
nt Costs 2 776 963,35 0
74100
Professional
Services 514 252,47 0
74200 Audio
Visuel&print
Prod Cost - 350 000 499 999,47 500 000 0 142,86 0
74500
Miscellaneous
Expenses - 0
54
25 321
SOUS TOTAL 3 5 443 089,87 32 109 400 13 200 005,79 10 100 270 390 3 875 000 8 342 700 0 29,36 82,60
72200
Equipement 12 557
and Fourniture 171,14 0
12 856
SOUS TOTAL 4 311,81 0
71400
Contratuel
Services-
Individ 4 240 000 0 0
74200 Audio
Visuel&print
Prod Cost 10 000 000 6 866 002,50 6 650 000 7 234 450 66,50 105,37
24 450
SOUS TOTAL 5 17 327 000 7 866 001,44 500 7 964 450 141,11 101,25
71300 Local
Consultants 4 000 000 4 999 999,41 4 559 913 0 8 795 000 4 230 000 0 175,90 92,76
71400
Contratuel
Services-
Individ 3 000 000 2 460 000 82,00
55
72100
Contractual
Services-
Compagnie 5 200 000,14 1 669 418 1 645 940 4 503 599 31,65 269,77
72200
Equipement
and Furniture 5 619 901,35 2 000 106 6 190 900 1 970 125 110,16 98,50
72400
Communic &
Audio Visual
Equip 1 440 002,43 960 109 1 525 000 960 000 105,90 99,99
72800
Information
Technology
Equipement 3 480 002,34 1 375 043 3 480 000 2 506 300 100 182,27
73 500
Reimburseme
nt Costs 5 750 000 7 488 900,00 5 000 024 5 232 500 5 689 138 0 91,00 75,97 0,00
74100
Professional
Services 1 000 000 1 177 500,00 900 000 558 347 90,00 47,42
74200 Audio
Visuel&print
Prod Cost 1 000 000 0,00 0 0
74500 600 002,19 799 849 598 486 1 581 525 99,75 197,73
Miscellaneous
56
Expenses
74500
Miscellaneous
Expenses 1 959 849,84 999 811 0 0 0,00
15 751
SOUS TOTAL 6 16 750 000 32 966 156,64 17 364 273 8 592 500 28 482 811 549 51,30 86,40 90,71
71400
Contratuel
Services-
Individ 8 500 000 5 984 700 70,41
72100
Contractual
Services-
Compagnie 9 521 345,07 8 407 025 88,30
72300
Materiels &
Goods 2 109 000 1 884 000 89,33
SOUS TOTAL 7 10 609 000 9 521 345,07 7 868 700 8 407 025 74,17 88,30
71400
Contratuel
Services- 11 875
Individ 11 979 600 000 99,13
72100 63 111
Contractual 8 000 000,94 65 204 993 7 410 000 560 92,62 96,79
Services-
57
Compagnie
72200
Equipment
and Furniture 23 999 998,11 24 000 000 100
72300
Materials &
Goods 4 999 999,41 900 072 5 000 000 0 100 0
11 875 63 111
SOUS TOTAL 8 11 979 600 40 999 998,93 66 504 989 000 39 510 000 560 99,13 96,37 94,90
TOTAL 72 270 115 000 104 748 120 031 95 185 111 075 63,9
GENERAL 401,67 000 131 824 506,78 100 139 352 121 834 000 46 211 000 790 091 089 894 4 91,09 91,05 95 91,17
Le total des prévision s’élève à 541 068 260,45 de F CFA pour la période des 5 ans et les exécutions budgétaires de la période
sont de 477 251 864 F CFA soit un taux global d’exécution financière de la composante de 88,21% ce qui est appréciable.
58
la promotion des filières porteuses relatives aux productions de saison sèche requiert
la maîtrise à la fois des itinéraires techniques de production, l’appropriation des
filières par les bénéficiaires en renforçant à la fois les capacités des agents, des
producteurs, et des transformatrices sur divers thèmes dont la planification dans le
temps des productions de saison sèche, les circuits de commercialisation et le
marketing pour un meilleur écoulement des produits ;
A ces divers points, la mission a émis des propositions et des recommandations pour la
pérennisation des impacts et pour l’amélioration des stratégies et politiques en matière de
promotion des filières porteuses et d’appui à l’amélioration des revenus et des conditions
de vie des groupes vulnérables à la base.
2. la divagation des animaux causant des dégâts sur les plants du manioc et les
cultures maraîchères constitue un problème surtout en saison sèche ; la
mission propose de protéger les périmètres par des haies vives ;
1. pour une plus grande appropriation des interventions par les différente parties
prenantes, la mission recommande une plus grande concertation entre les
différents acteurs et la nécessité de rendre fonctionnels le plus tôt possible les
cadres de concertation;
ANNEXES
62
NOM/
DATE HEURE LIEU FONCTION CONTACTE
PRENOM
KOMBISSIRI
THIOMBIANO Directeur
24/10/2011 9H03 KOMBISSIRI 70 36 16 55
Adamou provincial
Groupent de
24/10/2011 9H45 KONIOUDOU femme de
kolodo
Producteur de
24/10/2011 10H30 KONIOUDOU
kolodo
MANGA
NOGUERMENT Directeur 70 23 98 53
24/10/2011 14H30 MANGA
Adré ; régional 50 40 00 59
KOULBEIGA 70 42 59 03
24/10/2011 14H30 MANGA Agent site
Nantiga 78 94 04 92
NADIE Point focal
24/10/2011 14H30 MANGA 71 27 38 23
Gaoussou ARSA/PI
24/110/11 15H10 NOBERE ZIDA Pière Producteur
LEO
Intérim du
ZOUGRANA
25/10/2011 9H27 LEO directeur
Lambert
provincial
Groupent (ZEND
PANGA) des
ZONGO Fanta
femmes 71 51 17 73
25/10/2011 9H38 LEO YAMIOGO
transformatrices 71 93 06 38
Diane
de manioc de
LEO
Agent site de 76 03 69 93
25/10/2011 10H45 BON BOLLY Makido
bon 70 07 04 58
-
OUEDRAOGO
Producteur de
25/10/2011 10H 45 BON Alassane
BON
-SAWADOGO
Issiaka
KOUDOUGOU
Chef de service
de
-DAKIO
26/10/2011 8H00 KOUDOUGOU l'aménagement
LOUBA
et des services
agricoles
63
-SOME
26/10/2011 9H10 TANGHIN WOBDO Agent site 70 56 53 38
Richard
-WILLI
Rasmané
-ZOUNGRANA
26/10/2011 9H10 TANGHIN WOBDO Producteur
Sidiki
-ZOUNGRANA
Lassané
DEDOUGOU
-NIGNAN Kofi Directeur
27/10/2011 9H20 DEDOUGOU
Pière régional
27/10/2011 9H45 DEDOUGOU -MIEN Moussa Chef de zone
Agent de l'unité
-PORGO
27/10/2011 9H45 DEDOUGOU technique de
Moumouni
DEDOUGOU
-Groupement
27/10/11/ 10H45 DARSALAM NYATANMU- PRODUCTRICES
SIN
70 66 2232
-Groupement
de Transformatrice
27/10/2011 14H25 DEDOUGOU tranformatrice de manioc de
de manioc de Dédougou
dedoogo
BOBO
Responsable de
28/10/2011 8H00 BOBO -TRAORE Sibiri la cellule 70 09 44 26
formation
-SANOU coordinateur
28/10/2011 8H00 BOBO 70 35 00 11
Gustave ARSA/PI
TRAORE
28/10/2011 9H00 BADARA producteur 71 27 46 11
Jermin
Transformatrice
-Groupement 75 26 00 83
28/10/2011 10H30 BOBO de manioc de
Otoido Biga 70 71 19 29
bobo
Encadrement,
Agent agriculture
-SAWADOGO
28/10/2011 10H30 BOBO en charge du 71 88 77 76
Sophie
groupement
Otoido Biga
64
présidente du
-SANOU
28/10/2011 10H30 BOBO groupement 75 26 00 83
Christine
Otoido Biga
-Groupement
28/10/2011 11H45 BOBO
union yanta
ZINIARE
Mme Directrice
Tapsoba Née régionale du
Mare Giselle MAHRH
Bamouni
31/10/2011 Chef de service
Souleymane
Minougou
chef de zone
Drissa
Keini
Chef UAT
Boureima
PNUD
OUAGA
Adjoint au
programme
Mme Pangah
Mariam
Chargée de
Programme
environnement,
Energie
Coulibaly
Clarisse
DADI
Seydina Directeur
OUAGA
Oumar Traoré National
Zangré Coordonnateur
Adolphe du projet
Yampouni Chargé du projet
Dabiré
Fréderic