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TFE Sonia

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1.

Patients atteints de troubles cognitifs


« Un trouble ou déclin cognitif correspond à une altération d’une ou plusieurs fonctions
cognitives, quel que soit le mécanisme en cause, son origine ou sa réversibilité. Un trouble
cognitif peut avoir une origine neurologique, psychiatrique, médicamenteuse… »1. Le cerveau
développe des lésions à mesure que la maladie progresse. Ces lésions peuvent entraîner des
problèmes mécaniques et entraîner des difficultés à se déplacer, par exemple, selon les zones
qu'elles affectent. De la même manière, ils peuvent provoquer des changements dans le
fonctionnement du cerveau. Cela ne signifie pas que les capacités intellectuelles diminuent. Il
s'agit plutôt d'une altération des mécanismes de fonctionnement cognitif de certains réseaux
cérébraux.

Définition
Trouble psychiatrique
Un trouble psychique, qui peut être également désigné sous les termes de trouble
psychiatrique ou encore de trouble mental, désigne un ensemble d’affections et troubles
d’origines très différentes entraînant des difficultés dans la vie d’un individu, des souffrances
et des troubles du comportement. Les troubles psychiques touchent toutes les populations,
sans distinction de sexe ou d’âge. Ces troubles peuvent être chroniques ou permanents.

La dépression, les addictions et les troubles liés à la consommation de drogues ou d’alcool,


l’anxiété et les phobies, les troubles de comportement alimentaires, les troubles
schizophréniques, bipolaires ou borderlines sont des exemples de troubles psychique.

La santé mentale, composante essentielle de la santé est un état de bien-être, une aptitude de
l’esprit à fonctionner normalement et répondre de manière appropriée aux stimuli de
l’environnement. On parle alors de troubles mentaux lorsque cet état de bien-être est perturbé
par des affections psychiatriques. L’individu est alors dans l’incapacité de s’adapter aux
situations difficiles voire douloureuses et de maintenir son équilibre psychique.

Les troubles psychiatriques touchent environ 27% de la population française.

75% des affections psychiatriques débutent avant l’âge de 25 ans.

Les troubles psychiques peuvent se manifester de nombreuses façons et à des âges différents.

Dans la majorité des cas, c’est à l’adolescence, entre 15 et 20 ans que ces troubles se
manifestent, de façon le plus souvent aiguë.

1
https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2018-05/parcours_de_soins_alzheimer.pdf
Parfois entre 20 et 30 ans, au moment d’entrer dans la vie active, un trouble du comportement
apparaît, venant bouleverser la vie de la personne.

L’apparition des troubles peut être progressive. Des changements d’attitude, des propos
bizarres, un retrait du groupe familial, l’éloignement des amis, la perte d’intérêt pour les
activités habituelles.

D’abord, on ne comprend pas ou on ne veut pas comprendre – on donne à ces comportements


une cause extérieure : crise d’adolescence, chagrin amoureux, échec scolaire, peur des
examens, ou prise de drogues.

Il arrive aussi que le début des troubles soit brutal, (c’est notamment le cas au cours des
schizophrénies) et entraîne un risque réel pour la personne et pour son entourage : tentative de
suicide, extrême agitation, violence, fugues.

Le trouble psychiatrique regroupe un vaste ensemble de symptômes qui se caractérisent


généralement par une combinaison de pensées, d'émotions, de comportements et de rapports
avec autrui difficiles et douloureux dans la vie quotidienne :

 La dépression, les addictions, l'anxiété et les phobies, les troubles de comportement


alimentaires, les psychoses (dont la schizophrénie), le trouble bipolaire ou la
personnalité borderline sont des exemples de troubles psychiatriques.

 Le diagnostic est posé par des médecins dont les psychiatres ou médecins spécialistes
du trouble psychiatrique, avec de nombreuses méthodes fondées sur des questionnaires
ou des observations. La plupart des troubles psychiatriques peuvent être traités par des
traitements psychothérapeutiques ou médicamenteux.

 Les troubles psychiatriques peuvent être causés par de multiples facteurs et toucher
tous les sexes et tous les âges. Les facteurs peuvent être psychologiques, génétiques,
physiques ou environnementaux. C'est le modèle « bio-psycho-social ».

 Certains événements tels qu'une séparation, un décès, une enfance difficile, des
antécédents familiaux, ou des difficultés économiques représentent des facteurs de
risque de trouble psychiatrique.

Trouble neurologique
Par définition, un trouble neurologique désigne toute maladie ou dysfonctionnement du
système nerveux central ou périphérique. Les symptômes peuvent être très impactants, la
sévérité est fonction du degré d’atteinte.

Un nombre important de maladies et de lésions se cachent derrière le terme "problèmes


neurologiques". Un problème neurologique est, par définition, toute maladie ou tout
dysfonctionnement du système nerveux périphérique ou central. Ces affections impactent
donc le cerveau, les nerfs crâniens ou périventriculaires, les ovaires ou encore le système
nerveux des plantes. La plupart des ces troubles ont aussi un impact sur les muscles. Les
troubles neurologiques les plus répandus sont :

 La maladie de Parkinson
 La maladie d’Alzheimer et les autres démences
 L’accident vasculaire cérébrale
 Les tumeurs du cerveau
 Les traumatismes craniens

Les symptômes des troubles neurologiques sont aussi nombreux que leurs causes sont
diverses. Ils varient en fonction de la maladie ou de l'événement qui les a provoqués ainsi que
de la gravité de l'atteinte neurologique ou cérébrale. De manière générale, un problème
neurologique présentera plusieurs des symptômes suivants :

 Maux de tête

 Nausées et parfois vomissements

 Troubles psychologiques et de la personnalité

 Altération des sens (vision, audition)

 Troubles cognitifs (notamment perte de mémoire)

 Troubles moteurs, mouvements involontaires

 Troubles de la coordination

 Perte d’équilibre

 Engourdissements ou picotements

 Paralysie d’une partie du corps (en particulier l’hémiplégie, qui est une complication
connue des AVC)
Démence liée à l’âge
La démence n'est pas une maladie spécifique mais plutôt un terme général utilisé pour décrire
un déclin graduel des capacités mentales. Elle influe sur les capacités intellectuelles et
sociales au point de rendre difficile la vie quotidienne. La démence peut modifier la mémoire,
les compétences linguistiques, la capacité de jugement et à prendre des décisions, entraîner un
état de désorientation et transformer la personnalité.

La démence peut être causée par différentes maladies affectant le cerveau, la plus fréquente
étant la maladie d'Alzheimer. Parmi les autres maladies ayant une influence sur le cerveau, on
retrouve la démence vasculaire, la démence à corps de Lewy, la démence frontotemporale et
la démence mixte. Les types de démence diffèrent en fonction de causes plus profondes et
peuvent influencer les certains symptômes spécifiques ainsi que leur progression.

Conséquence sur la prise en soins :


Il est évident que tout patient atteint de troubles cognitifs doit bénéficier d’une prise en soin
éfficace dans le but d’améliorer sa vie quotidienne. Il est important de définir d’abord le
concept de prise en soin avant d’aller plus loin. Walter HESBEEN définition le concept de
« prendre soin » en ces termes :

« Prendre soin de quelqu’un, c’est porter une attention particulière à une personne
qui vit une situation de soins qui lui est particulière, et ce dans un but de contribuer à
son bien-être, à son autonomie »

On s'engage envers quelqu'un lorsqu'il a besoin de soins. Réaliser les actions de sa propre vie
est ce que cela signifie d'être en bonne santé. C'est apporter une réponse satisfaisante au
besoin d'entretien et de continuité dans la vie d'un individu, d'une famille ou d'une
communauté.

Dans la prise en soin du patient atteint de toubles cognitifs, le soignant peut se confonter à un
certain nombre de contraintes liées aux pathologies de celui-ci. Ce dernier peut être de trouble
du comportement perturbateur. Il s’agit de comportements, d’attitudes ou d’expressions
dérangeants, perturbateurs ou dangereux pour la personne ou pour autrui. Ils sont le plus
souvent fluctuants en durée et en intensité. Ces troubles du comportement perturbateurs sont
fréquemment observés au cours de la maladie d’Alzheimer et de la plupart des maladies
apparentées. Et parmis les symptômes de ce trouble il y’a l’attitude verbale ou non verbale de
refus d’accepter des soins, de s’alimenter, d’assurer son hygiène, de participer à toute activité.
Les troubles du comportement perturbateurs sont responsables d’une altération de la qualité
de vie du patient mais également de celle de son entourage. Ils sont un facteur de risque
important d’épuisement familial chez les aidants familiaux et d’épuisement professionnel du
personnel soignant. Cela entraîne une altération de la qualité de la prise en charge avec un
risque plus important de négligence ou de maltraitance.

Actuellement, il n'existe aucun médicament disponible pouvant être utilisé pour traiter les
problèmes cognitifs. De nombreux médicaments ont été essayés, mais aucun n'a fait la preuve
de son efficacité. Cependant, depuis quelques années, des approches dites de rééducation
cognitive se sont développées. Ces approches sont fréquemment proposées au sein des
réseaux de soins du SEP et sont fréquemment réalisées avec un orthophoniste.

Le but de la rééducation cognitive est de stimuler le cerveau à travers une variété d'exercices.
Ils sont ajustés en fonction des problèmes identifiés. Ils peuvent résoudre des problèmes de
mémoire, comme demander au patient de mémoriser une liste de mots, puis de les répéter
dans l'ordre. Ils peuvent influencer des choses comme l'attention et la façon dont l'information
est traitée.

Le but de ces exercices est de stimuler le cerveau. Ce cerveau est en fait assez malléable et
s'adapte constamment, par exemple en utilisant des réseaux de neurones alternatifs. L'objectif
est de s'assurer que le cerveau utilise des "réseaux de compensation" pour compenser les
zones du cerveau qui sont moins fonctionnelles en raison de lésions.

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