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433 F - Systèmes Détanchéité Liquide SEL Pour Toitures

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43.3 f - Systèmes d'étanchéité liquide (SEL) pour toitures


Guide Veritas
CLASSEUR À MISES À JOUR - Décembre 2013
Plus d'informations

1. Définition et familles de SEL


Les systèmes d'étanchéité liquide (SEL) sont des émulsions ou des solutions à base de
résines polymérisantes. Ils sont destinés à la réalisation « in situ » d'un film assurant
l'étanchéité, mince, continu, et éventuellement armé, qui adhère à froid au support à partir de
résines liquides ou pâteuses, ou de produits bitumineux.
Les familles de SEL sont principalement :
- des résines en dispersion aqueuse (le plus souvent acryliques) ;
- des résines polyuréthane ;
- des résines époxy ;
- des systèmes époxy/polyuréthane et époxy uréthane ;
- du caoutchouc butyl, un copolymère d'isobutylène et d'isoprène ;
- des produits bitumineux, ou mélangé à des résines comme le brai-polyuréthane ;
- du polyéthylène chlorosulfoné (CSM) ;
- des composés à base de liants hydrauliques et de résine ;
- des polyesters ;
- des polyméthacrylates.

2. Référentiels techniques
L'arrêté du 3 avril 2002 rend obligatoire, depuis le 1er janvier 2005, le marquage CE des kits
d'étanchéité liquide pour toitures. Le système d'attestation de conformité est de type 3. Ce
marquage CE ne concerne que le produit et se fait par le biais d'agréments techniques
européens (ATE) délivrés par des organismes notifiés sur la base du guide EOTA no ETAG
005 « kits d'étanchéité de toitures par application liquide », édition mars 2000.

Remarques
- L'EOTA est un organisme européen qui regroupe les organismes (CSTB ou
Setra en France) habilités par les États membres à instruire et délivrer les ATE

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(voir fiche 5.1a).
- La liste des ATE valides est consultable sur le site www.eota.be (en anglais)
mais ceux-ci ne sont disponibles qu'auprès des titulaires. En revanche, les ATE
délivrés par le CSTB sont téléchargeables directement sur le site de l'organisme
(www.cstb.fr).

L'ATE ne constitue pas un document suffisant pour apprécier le comportement d'une toiture
revêtue d'un SEL. En effet, l'ATE ne concernant que le produit, il ne détaille pas le procédé.
Ainsi, il ne précise pas :
- le domaine d'application : plaine, montagne, neuf, réfection, hygrométrie des locaux sous-
jacents, etc. ;
- la conception des protections ;
- les conceptions et exécutions des relevés ;
- le type, l'état et la préparation des supports ;
- la mise en œuvre ;
- le savoir-faire de l'entreprise applicatrice et les conditions d'autocontrôle ;
- l'assistance technique du fabricant ;
- le traitement des points singuliers ;
- etc.

Remarque
C'est d'ailleurs ce que mentionne l'Association professionnelle des systèmes
d'étanchéité liquide (APSEL), syndicat professionnel qui regroupe les fabricants et
les entrepreneurs d'étanchéité liquide, sur son site www.apsel.fr (Rubrique
« technique » puis « guide pratique » partie 1).

Un document complémentaire détaillant les conditions de mise en œuvre du produit est donc
nécessaire : c'est le document technique d'application (DTA) dans lequel le demandeur
détaillera tous les éléments permettant de définir non seulement le produit, avec renvoi à
l'ATE, mais surtout le procédé. Ce DTA est délivré par le GS 5.
Par ailleurs, sous l'impulsion de l'APSEL, un groupe de travail issu du GS 5 a établi des
règles communes en ce qui concerne les points spécifiques aux ouvrages de toiture revêtus
de SEL. Ces règles constituent le cahier no 3680 des e-Cahiers du CSTB de
septembre 2010. Les points spécifiques de ce document sont indiqués dans le tableau 1.

Tableau 1 – Points spécifiques traités dans le cahier no 3680

Points spécifiques Parties

Conditions de conception et de mise en œuvre Partie 1

Partie 2 et
Justifications particulières pour l'évaluation
annexe 2

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Conditions de contrôles à l'exécution Annexe 1

Liens entre les classements selon l'ETAG 005 et les particularités


Annexe 3
françaises en termes de clos et couvert

Ce cahier constitue une consécration certaine pour la technique des SEL en toiture et
crédibilise ce procédé après des années d'errements. Néanmoins, ce document n'est pas
autoportant et renvoie chaque fois que nécessaire au DTA.

3. Lien entre l'ETAG 005 et le cahier no 3680


Le lien entre le guide d'agrément technique européen ETAG 005 et le cahier no 3680 est
fondamental puisqu'il est le chaînon manquant entre le produit « SEL » et l'ouvrage sur lequel
le produit est mis en œuvre.

Remarque
L'ouvrage faisant partie du clos et couvert, il est soumis à l'obligation d'assurance
de la loi 78-12 du 4 janvier 1978 (loi Spinetta).

Spécifications ETAG 005


Le tableau 2 ci-dessous détaille les classements mentionnés dans les ATE de SEL en toitures
de l'ETAG 005.

Tableau 2 – Spécifications de l'ETAG 005

Catégories d'utilisation § ETAG 005 Spécifications ETAG 005

W1 : 5 ans
Durée de vie attendue : Wn 4.7.3.1 W2 : 10 ans
W3 : 25 ans

M : modéré
Climat : M ou S 4.7.3.2
S : sévère
P1 : sollicitation faible
Accessibilité (charges P2 : sollicitation modérée
4.7.3.3
imposées) : Pn P3 : sollicitation normale
P4 : sollicitation « spéciale »

S1 : < 5 % ; gel/UV + eau


stagnante/accessibilité/eau
stagnante/feu/plantes
S2 : 5 à 10 % ; gel/UV/accessibilité/feu/plantes
Pente des toitures : Sn 4.7.3.4
S3 : 10 à 30 % ;
glissance/gel/UV/accessibilité/feu/plantes

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S4 : > 30 % ; glissance/UV/charges/feu

TL1 : + 5 oC
Température superficielle TL2 : – 10 oC

minimale : TLn TL3 : – 20 oC
TL4 : – 30 oC

TH1 : + 30 oC
Température superficielle TH2 : + 60 oC

maximale : THn TH3 : + 80 oC
TH4 : + 90 oC

Spécifications du cahier no 3680


Dans son annexe 3, le cahier no 3680 préconise les classements suivants :

durée de vie attendue : classement W2 au minimum ;


climat : classement M (fig. 1) sauf :
- en montagne (altitude supérieure à 900 m) : classement S,
- dans les DOM et dans les départements grisés (fig. 1) : classement S ;
température superficielle minimale : classement TL3 sauf :
- dans les DOM : classement TL2,
- en montagne au-dessus de 2 400 m : classement TL4 ;
températures superficielles maximale : classements donnés dans les tableaux 3 et 4 en
fonction de la nature du support, de la pente et de la destination de la toiture ;
accessibilité : classements donnés dans les tableaux 3 et 4 en fonction de la nature du
support, de la pente et de la destination de la toiture.

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Fig. 1 Zones climatiques

Tableau 3 – Classements P et TH dans le cas des toitures inaccessibles,


végétalisées et techniques

Support Toiture inaccessible  (1) Toiture


technique
Support du revêtement Protection Végétalisée (1)
Pente Apparent (2)
d'étanchéité meuble

Isolation
Neuf ou ≤ 5% – – –
inversée P2
ancienne
étanchéité non TH2 P4 P3
≤ 5% P2
isolée, Maçonnerie TH2 TH2
conservée TH2
>5% – – –

Ancienne P2 P3
Etanchéité ≤ 5%
étanchéité P2 TH2 P4 TH3
isolée
isolée TH3 TH2
conservée >5% – –
conservée

1) Le classement TH4 est requis dans les DOM.

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2) L'essai de résistance à la pénétration des racines, selon NF EN 13948 doit être positif :
pas de percement.

Tableau 4 – Classements P et TH dans le cas des toitures accessibles et jardin

Support Toiture accessible (1)


Toiture
Dalles jardin
Support du revêtement Protection (1) (2)
Pente Apparent sur
d'étanchéité dure
plots
Isolation P2 P2
≤ 5% –
inversée P2 TH2 TH1
Neuf ou ancienne
étanchéité non isolée, P3 TH2 P3 P4
≤ 5%
conservée Maçonnerie TH2 TH2 TH1

>5% – – – –

Ancienne étanchéité Etanchéité P3 P3 P4


≤ 5% –
isolée isolée TH2 TH2 TH1
conservée conservée >5% – – – –

1) Le classement TH4 est requis dans les DOM.


2) L'essai de résistance à la pénétration des racines, selon NF EN 13948 doit être positif :
pas de percement.

Remarque
Dans tous les cas, lorsque la pente est nulle et pour les revêtements sous
protection, qui sont soit P2, soit P3, l'exigence de résistance à l'eau selon le
§ 5.3.3.5.3 (EOTA TR-12) de l'ETAG 005 doit être remplie.

Exemples
Pour ces trois cas suivants, les classements minimaux sont donc :
- toiture accessible avec revêtement apparent à Paris (75) en travaux neufs : W2, M, P3,
TH2, TL3 ;
- toiture inaccessible avec étanchéité existante isolée conservée en apparent, à Montpellier-
34 :
W2, S, P2, TH3, TL3 ;
- terrasse jardin non isolée à Pointe-à-Pitre (971) en travaux neufs : W2, S, P4, TH4, TL2.

Particularités

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Le classement TH3 est systématiquement imposé lorsque le revêtement est apparent sur une
ancienne étanchéité isolée conservée ; en effet, dans ces conditions, le gradient thermique
dans le revêtement est plus important et une meilleure tenue en température est nécessaire
Le classement P1 n'est jamais envisagé.

4. Éléments fondamentaux du cahier no 3680 et des DTA


La liste des éléments à retenir applicables à tous les « SEL en toiture » est reprise dans les
tableaux 5 à 8 avec l'indication du chapitre correspondant du cahier no 3680 et les
commentaires qui peuvent être apportés.

Tableau 5 – Domaine d'application et conception

§ du
Éléments fondamentaux Commentaires
CPT
Annexe
Agrément technique européen Obligatoire (arrêté du 3 avril 2002)
3
La technique bien qu'assez ancienne reste
Formation du personnel et
Partie suffisamment originale et mal connue pour que
entreprises habilitées par le
1 § 1.1 l'habilitation de l'entreprise et la formation de
fournisseur de SEL
son personnel soient obligatoires
Que le revêtement soit liquide n'empêche pas le
respect des Règles de l'art en étanchéité
• Pente, relevé, points Pour ce qui est du dispositif d'étanchéité de joint
singuliers, seuils, étude du de dilatation, il doit faire l'objet, à l'instar des
gros-œuvre (GO) vis-à-vis de dispositifs de type bitumineux, de l'essai dit de
Partie
son comportement thermique « joint de dilatation » (cf. partie 1 § 6.5 et
1 § 2 et
lorsque la diagonale de la dalle annexe 2 point 2.4 du CPT)
§ 6.1
dépasse 6 m (dans le cas où il Pour les seuils, le traitement est identique au
n'y a pas d'isolation inversée) : cas des revêtements en feuilles (cf. partie 1
• Respect du DTU 20-12 § 6.6)
Pour les scellements (cf. partie 1 § 6.6), le CPT
ne propose ni solutions ni référentiel d'essais
La pose en adhérence, et ce quel que soit le
type de revêtement, conduit en cas de poussée
importante de vapeur à un risque de cloquage
par décollement du revêtement sur les zones où
• Locaux à faible ou moyenne l'adhérence est moindre
Partie
hygrométrie Pour le type D, le risque est lié à la fissuration
1 § 2 et
• Pas de bacs collaborants du support sur appui
§ 3.2
• Pas de type D Par précaution, les utilisations « à risque » sont
donc à proscrire. Toutefois, les tenants de
procédés peuvent les revendiquer dans le cadre
de leur DTA pour autant que les justifications
appropriées aient été apportées.

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Cela exclut donc, entre autres, la mise en
œuvre de SEL sans dépose de la protection
lourde existante comme une chape carrelée. En
effet, il est impossible en l'état actuel de
déterminer de façon exhaustive l'humidité de la
Partie couche de désolidarisation ; le risque de
Réfection : respect du DTU 43-
1 § 2 et cloquage n'est donc pas maîtrisé.
5 En dérogation au tableau 6 du DTU 43-5, si le
§ 3.3
revêtement existant peut être conservé, la pose
en adhérence sur ancien revêtement bitumineux
autoprotégé par granulats minéraux est admise
dans la mesure où, lorsque le revêtement est
apte à être conservé, les granulats ont été
brossés et éliminés et qu'il n'y a pas d'humidité
Le procédé SEL n'est envisageable qu'en cas
de :
Annexe – zone climatique admise S dans l'ATE ;
Climat de montagne
3 – expérience reconnue et réussie ;
– terrasse sans engins de déneigement (cf.
DTA).
Le procédé SEL n'est envisageable que :
Partie
– pour la colle nommément citée par le fabricant
1
de SEL avec accord du fabricant de colle ;
Carrelage collé directement sur § 5.2.3
– si les essais de justification ad hoc ont été
le SEL et
menés (annexe 2) ;
annexe
– pour des terrasses pour lesquels il n'y pas
2 § 2.2
d'appareils roulants.

Tableau 6 – Gros-œuvre

Éléments § du
Commentaires
fondamentaux CPT
Compte tenu de la pose en adhérence d'un revêtement très mince,
mis en œuvre in situ, le GO doit présenter des caractéristiques
Préparation du souvent plus sévères que celles demandées par le DTU 20-12
support : Le respect des prescriptions relatives à ces éléments
– Âge 28 jours fondamentaux rend le risque de décollement, cloquage ou
– Cohésion : percement, « normal »
0,5 MPa au Il faut également noter que :
moins – la siccité est normalement mesurée à l'aide d'une bombe à
– Nettoyage et carbure. Cette procédure étant très lourde, il est le plus souvent
dressage,
Partie utilisé un humidimètre. Les seuls problèmes concernent son
voire ragréage étalonnage par rapport à la siccité réelle à cœur et sa fiabilité.
1
– Aspect
§ 3.2 C'est pourquoi les DTA actuels ne visent qu'un type d'humidimètre.
régulier Les autres fabricants de SEL devraient adopter la même pratique ;

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– Siccité – la cohésion minimale annoncée est atteinte sans difficulté pour
– Planéité, les bétons neufs après 28 jours. Néanmoins, elle n'est pas
selon qu'il y a respectée en cas de laitance non éliminée. Un engagement du GO
absence de est indispensable pour ce qui est de l'atteinte de cette cohésion
protection ou minimale ;
selon le type – un défaut de planéité et des irrégularités peuvent entraîner une
de protection réduction ponctuelle de l'épaisseur conduisant à un risque de
poinçonnement à terme du revêtement.

Les « structuristes » ne veulent pas s'engager sur des largeurs de


fissures : le béton fissure dans ses zones tendues mais pas
suffisamment pour remettre en cause la stabilité de l'ouvrage et
des éléments qui lui sont associés. Or, les fabricants de SEL
insistent sur le repérage et le pontage des fissures dépassant une
Fissuration :
certaine largeur.
pontage des Partie
Cela signifie donc que :
fissures de 1
– le GO doit signaler à l'applicateur de SEL les zones susceptibles
largeur > § 3.2
de présenter une fissuration ;
0,3 mm
– l'applicateur de SEL doit ensuite repérer les fissures sur ces
zones et les ponter comme demandé par le fabricant de SEL.
Le problème est évidemment moins marquant lorsque le
revêtement est armé ou que la surface à étancher est faible
(moins de 15 m2).

Tableau 7 – Conditions de mise en œuvre lors de l'application

Éléments § du
Commentaires
fondamentaux CPT
S'agissant de procédés élaborés in situ, ne pas
Température du Partie 1 respecter les prescriptions des fabricants de SEL à ce
support, humidité de § 4.1 et sujet ne peut conduire qu'à des désordres tels que :
l'air ambiant, temps annexe – des défauts de polymérisation ;
sec, etc. 1 – des défauts d'adhérence ;
– des pustules, voire des cloques.

Tableau 8 – Protection du SEL et détails d'exécution

Éléments § du
Commentaires
fondamentaux CPT

Conception et Partie Il n'y a rien de particulier à signaler par rapport aux


réalisation de la prescriptions des DTU série 43 ; on notera toutefois que les

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protection et des 1 § 5 platines pour EEP sont collées et fixées mécaniquement au
détails d'exécution et § 6 GO.

5. Cas particulier des SEL en toitures accessibles


aux véhicules légers
Étrangement, et alors qu'une expérience existe pour des procédés bénéficiant d'avis
techniques, le cas des terrasses accessibles aux véhicules n'est pas prévu dans l'ETAG 005 :
il n'y a donc pas de marquage CE obligatoire, ni donc d'ATE pour ces systèmes.
Au-delà des justifications particulières que les tenants de ces procédés doivent apporter
compte tenu de la sévérité des sollicitations qui affectent ces terrasses, la principale difficulté
non résolue à ce jour est le traitement correct des joints de dilatation du gros œuvre. Les avis
techniques donnent, le plus souvent, des solutions constructives dont certaines consistent à
placer sous le joint de dilatation un chéneau relié au réseau d'évacuation des eaux pluviales
et recueillant les éventuelles infiltrations d'eau lorsque le dispositif d'étanchéité et de
protection du joint se révèle défaillant. Il va de soi que ce chéneau est à entretenir.

Mes annotations (0)

© Kheox - La base technique d'information réglementaire du Groupe Moniteur

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