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Résumé Sectes

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UNION DES EGLISES EVANGELIQUE DU BENIN (UEEB)

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INSTITUT BIBLIQUE DE SOUDE (IBS)
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COURS : sectes et mouvements syncrétiques
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Exposé :

Thème : les sectes et l’esprit sectaire

Membres du groupe Sous la direction de :


1. ADAHOU Idelphonse Pasteur Salomon MONRA
2. AIKPON Jacques
3. GBINSA Enok
4. KOTO Bio Michel
5. MORA Enoc
6. SAKA Abdias

ANNEE ACADEMIQUE 2021 – 2022


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PLAN DE L’EXPOSE

Introduction
I. Les secrets en Afrique Francophone
II. Qu’est-ce qu’une secte ?
III. Nous sommes tous sortis de séparations
IV. Les sectes et l’argent
V. Quelle sont les marques d’une secte ?
VI. Les églises indépendantes sont – elle des sectes ?
VII. Le défi des sectes occidentales
Conclusion

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Introduction
Victor Bissett est l’auteur du livre « les sectes et l’esprit sectes ». Ce livre est la cinquième
édition revue, édité par la coopération et documentation missionnaire à Abidjan en 1994. Il
compte 30 pages.
Le problème des sectes et des Églises indépendantes est devenue sérieuse où il est difficile aux
églises de la mission protestante de s’installer pour prêcher la bonne nouvelle. Dans les années
1941, les administrations françaises s’inquiétaient à cause du nombre des sectes qui se multiplie
en Afrique et en Europe. Même au sein de grandes Églises missionnaires il y a un esprit à la
fois sectaire et légaliste. À part les dénominations occidentales les sectes gagnent beaucoup
d’adeptes. Souvent nous pensons que c’est en Amérique que ces sectes dominent alors qu’ils
sont aussi en Afrique. La cause de la multiplication de ces sectes est autosuffisance
ecclésiastiques des Églises africaine, créée par des africains pour les africains et aussi de leurs
doctrines déviationniste ou de leur pratique particulière.

I. Les sectes en Afrique Francophone


Dans nos pays, à part les Églises Baptiste, Assemblées de Dieu, les Méthodistes,
Catholiques…Il existe des sectes américaines ou asiatiques ou européennes. Ils y a aussi de
nombreux groupes dissidents qui sont devenus libre et indépendant qui ont chacune une
tradition une tendance et une doctrine. Tous ne sont pas de véritables sectes. La liberté de
certains de ces mouvements les a conduit au déraillement.

Dans nos capitales il y a des Églises dissidentes qui ont des fidèles plus actifs que nous
calomnions par jalousie. Ces communautés sont bien organisées dans l’évangélisation et dans
la prière. Peut-être ont-ils des exagérations mais qui ne sont pas plus grave que celles des Églises
reconnus. Parfois nous connaissons mal ces Églises. Comment reconnaître une secte ?

II. Qu’est-ce Qu’une secte ?


Selon un orateur ivoirien c’est « tout mouvement religieux dont les dirigeants se serviraient de
l’homme pour assouvir leur soif de grandeur, au lieu de se mettre au service de l’homme, doit
être considéré comme une secte et combattu comme telle pour sauvegarder la liberté et la dignité
du citoyen ivoirien ». Selon cette définition, combien d’églises resteraient à la marge ? Elle est
moins Biblique. Selon l’origine de ce mot dans le Nouveau Testament, c’est un groupe ou
groupuscule que l’on désapprouve vivement. De nos jours, nous gardons ce mot pour désigner
aussi une communauté que nous désapprouvons. Mais toutes sectes ne cherchent pas à tromper
ou asservir l’homme comme le pense certains. Bibliquement parlant le mot peut être neutre ou
soulignant l’idée de séparation ou du schisme. Selon les dictionnaires le sens étymologique du
mot vient du latin. « Secare » signifie « séparer » il dérive de « sequi » qui signifie suivre. Nous
pouvons dire que les sectes se séparent d’un groupe pour suivre un maître ou aspirations
différentes de celles de leur groupe mère pour suivre leur propre doctrine et pratiques en mettant
l’accent sur la cause de leur séparation. Puis qu’il y aussi de bonnes raisons de séparation, les

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tendances théologiques peuvent nous aider à reconnaître les vraies sectes dont la doctrine et les
pratiques nient l’essence du message Chrétien

III. Nous sommes tous sortis des séparations


Pour ce qui est des séparations, il faut reconnaître que toutes les grandes Eglises sont nées de
tels séparations et schisme et il en est ainsi surtout de bien des églises indépendantes africaines.

La première séparation historique c’est bien sûr celle de la séparation des chrétiens d’avec les
juifs. La prochaine séparation est le grand schisme entre l’Eglise de Rome et l’Eglise orthodoxe.
Plus tard encore, à l’époque de la réforme en Europe, les protestants sont sortis de gré ou de
force de l’Eglise Catholique romaine, comme tout le monde le sait.

Un siècle plus tard, certaines Eglises séparatistes protestantes se sont constituées en Eglise livre
Baptiste, probablement sous l’influence des Anabaptistes mennonites résidant à Amsterdam.
De cette lignée baptiste est venue la Mission Baptiste établis à Paris dont l’Eglise du tabernacle
s’est séparée vers époque de la première guerre mondiale. Cela fait un schisme de plus, ce qui
porte le chiffre à 5 déjà et nous rapproche de l’époque missionnaire.

Les églises créées par cette œuvre missionnaire ont déjà engendré un schisme. Cette perspective
historique nous permet peut-être de mieux comprendre que les séparations font partie de
l’histoire de chacune de nos églises.

Une séparation, considéré ainsi à la lumière de l’histoire peut mieux être appréciée, avec un peu
de recul, pour évaluer si elle était vraiment nécessaire et inévitable. Nous pouvons également
voir grâce à l’histoire que l’Eglise monolithique et autoritaire est elle-même souvent
responsable du schisme qui se produit en son sein et pas forcément l’Eglise séparatiste qu’on
risque de blâmer.

Quelle était les vraies raisons des séparations ? Est-ce que toutes les séparations antérieures
étaient souhaitables ? Y a-t-il déjà dans nos églises des comportements qui en provoqueront
d’autres ? Voilà des questions qui valent sans doute quelques instants de réflexions.

Il faut ajouter, d’ailleurs, que les séparations européennes et américaines sont trop souvent
importées par des missionnaires qui implantent leurs dénominations avec des traditions, les
règlements et même parfois les habits distinctifs et les statuts de leurs Eglises d’origines. Ils
font peu d’adaptation et permettent aussi trop peu de collaboration avec d’autres qui ne sont pas
du club.

IV. Les sectes et l’argent


Le monde incroyant a souvent l’impression que l’argent est le but même de toutes les Eglises
ou du moins de leurs responsables. Il est à regretter que les journalistes semblent suivre cet avis,
si nous tenons compte du sens de certains articles écrits sur cette secte. Mais force est d’admettre
que les sectes ne parlent pas plus d’argent que nous qui avons parfois des cotisations et des
cahiers pour ceci ou cela. Et souvent de multiple collecte pendant notre culte d’adoration.
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D’ailleurs elles pratiquent probablement un meilleur service et une entraide pour les pauvres et
les chômeurs, ce qui manque dans la majorité de nos Eglises.
Admettons que la quête de l’argent n’est pas un signe distinctif d’une secte.

V. Quelles sont les marques d’une secte ?


Voici quelques marques condamnables qui peuvent se manifester
 Une secte prêchera éventuellement une autres évangiles ou un message qui n’est pas
apostolique, même si elle le dit prophétique et inspiré (gal1 :8 ; 1cor14 :37-38)
 Elle proposera parfois un autre chemin (act 4 :12 ; jn14 :6
 Elle enseignera peut être une autre doctrine de Dieu ou de christ (2jn1 :7)
Nous pouvons aussi dénommer et dénoncer des facteurs qui sont peut-être moins graves
mais qui manifestent néanmoins un esprit nettement sectaires, même parmi nos églises
protestant. Ces choses aideront pour trancher selon le cas. Pour ce qui est de la doctrine
générale, une secte enseignerait peut être l’Évangile plus quelques chose ou l’Évangile
moins quelque chose.
 L’Évangile plus l’observation de la loi de Moïse (gal3 :3) ou une nouvelle loi
 L’Évangile moins une partie de la parole de Dieu, l’obéissance à christ et à sa paroles
est peut être négligé.
Notons à propose du fonctionnement de l’église que des responsable qui domineraient
sur le troupeau ou qui vivraient ou qui permettraient qu'on vivre dans le désordre morale
ou sexuelle ne seraient pas en train de respecter les exigences bibliques 2p5 :2-3.De tels
responsable influents veulent parfois exercer un rôle néfastes dans la vie des fidèles.
S’imposant d’une manière qui est vraiment propre au saint esprit « il faut faire ceci « .on
entendra souvent des déclaration introduites par « le pasteur dit »ou « le pasteur a décidé
« .l’esprit sectaire se manifeste aussi parfois par l’affirmation notables que les membres
de tel groupes sont les seul détenteur de la vérité, que cette communauté constitue la
seul vrai église avec la seul bonne pratique.
 L’erreur grave d’essayer de fixer même appris matrice lent la date du retour de notre
seigneur. Elle s’engage ainsi sur une pente glissante, de même que l’église pentecôtiste
ou charismatique qui fait fi des limites fixés dans les écritures apostolique pour la
manifestation dans l’ordre des dons spirituel (1cor14 :37-38)

VI. Les églises indépendantes sont-elles des sectes?


Quand on parle des églises indépendantes on pense Immédiatement, aux plus grandes telles que
le Christianisme Céleste, les Chérubins et Séraphins ou autres églises Kimbanguistes au Zaïre.
Le fait d'être une église indépendante ne veut pas dire qu'une telle communauté constitue une
secte. Les pratiques peuvent bien varier de celles des églises contrôlées ou implantées par les
missionnaires. Dans nos églises missionnaires, les chrétiens africains se comportent souvent
comme les européens lors de leur culte chez eux, suivant la culture et les rites importés, le
pasteur portant souvent veste et cravate même pendant la saison chaude. Par contre, les églises
indépendantes prennent vite un caractère particulier et adoptent des pratiques nettement
africaines contre lesquelles l'on ne doit pas s'opposer de principe. Il faut faire la part des choses
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avant de classer une telle église parmi les sectes. Le caractère distinctif de l'église indépendante
peut se manifester dans une doctrine particuliere concernant le Christ. Un prophète noir ou tout
autre haute charismatique peut avoir un rôle prépondérant dans l'enseignement et la direction
de l'église se disant peut-être dieu ou messie. Chez les sectes, la formation biblique des
responsables est en général assez modeste ou inexistante. Elle se base sur l'interprétation de
certains versets isolés de leur contexte, ou sur l'Ancien Testament pour justifier certains
enseignements. Dans la secte, la piété des fidèles se manifestera peut-être par des veillées
bruyantes, des jeûnes exagérés, des interdits alimentaires, la méditation, des transes extatiques,
des manifestations dites spirituelles et une superstition des pratiques (surtout concernant les
anges et les mauvais esprits qui ne sont pas tellement loin de ce qu'on trouve dans les religions
traditionnelles). Remarquons que dans la vie des fidèles des églises indépendantes, il y peut-
être plus de vrai amour et de sens de la communauté des frères que chez nous dans nos églises.
La polygamie, quant-à elle, sera peut-être acceptée par cette église. Le danger d'une erreur
doctrinale fondamentale est d'autant plus grande dans une église indépendante quelle affirme
souvent son identité par opposition et que ces responsables sont souvent très peu formés dans
la théologie biblique et systématique. Une telle église deviendra syncrétiste (mélangeant à son
gré des éléments traditionnels et des enseignements bibliques) et même parfois raciste ou
tribaliste.
VII. Le défi des sectes occidentales
Lorsque par notre prédication et par notre pratique régulière nous n’enseignons pas à nos fidèles
de quelle manière il faut étudier la Bible en regardant soigneusement les passages dans leurs
contextes, nos fidèles deviendront facilement la proie des spécialistes en tromperie qui savent
vraiment manipuler des versets isolés pour éblouir tout le monde.

Pour théologiens, les sectes choquent par leur mauvaise théologie. Pourtant sachez que pour
leurs fidèles, les croyants de la secte sont secondaires. D’ailleurs elles sont même insignifiantes
pour sa réussite.

La secte occidentale attire surtout par son côté pratique, offrant un accueil chaleureux et une
communauté réconfortante où une bonne ambiance règne. Les leaders sont en général sensibles
aux besoins, aux craintes et aux tempéraments des nouveaux. La secte donne un idéal et un but
à la vie du jeune adepte qui était souvent désœuvré et insatisfait dans son Eglise habituelle.

Comme dans certaines églises indépendantes africaines, en réalité le leader ou le fondateur de


la secte remplace souvent Jésus comme l’objet d’adoration des adeptes. L’autorité et un code
de conduite sont soulignés et toute déviation est punie sévèrement par des privations ou par des
séances de condamnation publique comme cela arrive parfois même dans les Eglises protestants
évangélique. Nous jouissons dans la plus part des pays d’Afrique d’une liberté religieuse. Pour
les autorités civiles, l’essentiel est que les communautés confessionnelles respectent les lois en
vigueurs et l’ordre public. Mais la liberté et la tolérance religieuse ont un prix. C’est
l’installation dans nos pays de certains groupes avec lesquels nous ne pourrons jamais être
d’accord.

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Conclusion
Nous les protestants avons besoins d’être plus tolèrent et aussi collaborer avec nos frères
chrétiens afin que le message urgent du royaume de Dieu soit prêché clairement dans le monde.
Par contre, même si parfois on ne veut pas agir car trop de méfiance et de réaction peut-être
regrettable, sachez que face à la menace des sectes une action préventive et offensive s’impose.
Il faut que nous enseignions fidèlement toute la parole de Dieu à toute l’Eglise qui doit ensuite
manifester l’amour fraternel.
Essayons surtout de voir nos lacunes car les sectes combles toujours un vide spirituel, culturel
ou cultuel avec des promesses merveilleuses d’un meilleur avenir. Souvenons-nous aussi que
la défense et l’attaque sont toutes les deux plus facile si comprend la tactique de l’ennemi et la
mentalité de ses soldats. Soyons averti, soyons prudent!

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