TAA Commerce M205 Manuel Stagiaire
TAA Commerce M205 Manuel Stagiaire
TAA Commerce M205 Manuel Stagiaire
Manuel du stagiaire
2ème Année
Filière :
Assistant administratif
Option :
Commerce
Technicien
Introduction
Vous en êtes au début de votre deuxième année de formation en commerce. Il vous faut maintenant
passer à l’action. Première étape pour l’action, s’approprier les bases du Marketing approfondi.
Durant cette formation et pour cette compétence, c’est principalement en s’appropriant les bases du
Marketing approfondi que vous recevrez votre formation pour l’application des diverses notions
enseignées.
Ce cours s’effectuera par la dispensation de notions juridiques et surtout par des applications et des
démonstrations pratiques en ateliers.
La pédagogie variera d’une journée à l’autre :
- Démonstrations
- Enseignement traditionnel des concepts de base
- Apprentissage à l’aide de logiciels et de documents numériques
- Activités e-learning
- Discussions de groupe
- Travail individuel en atelier
- Laboratoires en pratique
- Remue-méninges
- Travail d’équipes et rencontres collectives
- Partage en groupe
- Accompagnement individualisé
- Surtout et surtout, par des applications pratiques en ateliers.
Durant les périodes en atelier, la méthodologie utilisée sera très différente. Le stagiaire devra se
référer quotidiennement au plan de module afin d’être proactif dans la planification et l’acquisition
de tous les éléments de compétence qui seront acquis. Après chaque séance, le stagiaire devra
compléter le rapport approprié demandé par son formateur.
PICTOGRAMMES UTILISES
ÉVALUATION DIAGNOSTIQUE
Objectif : évaluer ses connaissances antérieures
Consigne : Avant d’entamer ce module, réaliser le quizz numéro 1 en cliquant sur ce lien qui mène à
la plateforme
QUIZZ 1
EXPLORATION
Objectif : Situer le module par rapport au programme de formation et explorer son contenu
Consigne : lecture du contenu du fichier 1 et 2 en cliquant sur ce lien qui mène à la plateforme et
préparation de questions de compréhension pour la séance du présentiel.
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APPRENTISSAGES DE BASE
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ELEMENTS DE CONTENU
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efficacement les besoins des clients, le marketing doit occuper une place privilégiée au sein de
l’entreprise.
Leur argumentation se tient en quelques points :
- La valeur de la firme est subordonnée à l’existence d’une clientèle.
- L’objectif prioritaire de l’entreprise est donc d’obtenir et de conserver des clients. - C’est en
offrant des produits et services à la hauteur de ses promesses que l’entreprise peut attirer
et conserver sa clientèle.
- La mission du marketing consiste à définir des promesses appropriées et à faire en sorte que
les clients soient satisfaits.
- La satisfaction du client dépend cependant aussi de la performance des autres services de
l’entreprise.
- Il est donc naturel que le marketing influence ou contrôle ces services afin d’assurer la
satisfaction de la clientèle.
II- La restructuration du département marketing :
Il convient d’analyser le rôle et la structure du département marketing.
Comment ce département a-t-il évolué dans l’entreprise ?
Quelles relations entretient-il avec les autres départements ?
A- Evolution du département marketing
Le département marketing tel qu’il existe aujourd’hui dans nombre d’entreprises est le résultat d’une
évolution que l’on peut décomposer en six étapes : le service commercial, le service marketing
autonome, le département marketing, l’entreprise orientée vers le marketing et enfin l’entreprise
organisée à partir de centres d’activités.
1/ Le service des ventes
La fonction de vente est prise en charge par un chef (ou directeur) des ventes qui gère des
représentants. Eventuellement, il se charge d’études ou de campagne publicitaire
2/ Le service commercial
A mesure que l’entreprise se développe, un directeur commercial est nommé. Il s’occupe
prioritairement de la force de vente et engage un responsable marketing pour prendre en charge les
autres activités (études de marché, publicité…) et pour assurer un service clientèle de façon plus
régulière.
3/ Le service marketing autonome
La croissance de l’entreprise renforce inévitablement l’importance de ces autres activités (études et
recherches, lancement de nouveaux produits, publicité, promotion, service clients) aux dépens de
l’activité de vente. L’entreprise prend alors l’initiative de créer un service marketing autonome. Les
deux sont considérés comme fonctions distinctes, généralement d’égale importance.
4/ Le département marketing
Le directeur commercial n’accepte guère de voir l’importance de la force de vente diminuer au sein
du marketing- mix, et le directeur du marketing cherche à étendre son autorité à toutes les fonctions
qui ont un impact sur le client et afin d’adapter la stratégie aux besoins de la clientèle. S’il y a trop de
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conflits entre ces deux unités, l’une des solutions, choisie en fin de compte par un nombre croissant
d’entreprises donnent naissance au département marketing moderne, géré par un directeur assisté
de spécialistes en charge des différentes fonctions marketing, y compris la gestion des ventes.
5/ L’entreprise orientée vers le marketing
Une entreprise peut avoir un département marketing sans pourtant travailler dans une optique
marketing comme il se doit. Tout dépend de l’attitude des autres fonctions. Ce n’est que lorsqu’elles
acceptent de reconnaître que tout le monde « pense et travaille pour le client » que le marketing
devient une véritable philosophie d’entreprise.
6/ L’entreprise organisée à partir de centres d’activités
De nombreuses entreprises se réorganisent aujourd’hui autour de leurs activités et non de leurs
fonctions. Les barrières départementales sont de plus en plus considérées comme des obstacles à la
bonne gestion des processus (Process) et des flux (lancement de nouveaux produits, conquête et
rétention de clientèle, service client, etc.).
L’entreprise crée alors des équipes multifonctionnelles dans lesquelles le marketing est représenté.
Chaque équipe évalue régulièrement le travail de ses membres. Le rôle du département marketing
reste essentiel dans le domaine du recrutement, de la formation et du contrôle de performance.
Figure 5 (6ème étape) : Les équipes multifonctionnelles
B- Absence de coordination (relations ou interfaces) entre le département marketing et les autres
départements de l’entreprise
Dans une entreprise, chaque département a des autres une image préconçue. La plupart du temps,
cette image est peu flatteuse. Et comme tous se disputent les mêmes ressources, chacun essayant de
démontrer qu’il pourra en faire le meilleur usage, cela ne les empêche de collaborer
harmonieusement.
En réalité, les rapports interdépartementaux sont caractérisés par de profondes rivalités et
incompréhensions. Certains conflits naissent de divergences de vues concernant le meilleur intérêt
du département et celui de la société. D’autres sont issus de stéréotypes et de préjugés.
Dans les autres départements, l’image du marketing se réduit parfois à celle d’une bande de vendeurs
qui parlent à toute vitesse et obtiennent par la flatterie des budgets importants, sans jamais apporter
la preuve de leurs résultats, quand ce ne sont pas des escrocs piégeant les clients à coups d’arguments
malhonnêtes ou des publicitaires agressifs, poussant le département R&D à rendre les produits
toujours plus attirants, mais pas forcément plus performants.
Or, le département marketing propose d’assurer la coordination entre les différents départements
car d’une part, la satisfaction de la clientèle résulte de la totalité de son expérience, et d’autre part,
chaque département, outre ses activités et ses décisions, a un impact plus ou moins direct sur la
satisfaction des clients.
Les autres départements sont naturellement réticents à subordonner leurs efforts au bon vouloir du
responsable marketing et chacun essaye de mettre en valeur l’importance de son activité. Or, le
pouvoir du marketing est lié à sa capacité de persuasion et non à son autorité hiérarchique.
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Afin de présenter les principales relations conflictuelles entre le marketing et les autres départements
de l’entreprise, on propose de consulter le tableau suivant qui résume les divergences de vues entre
les différents départements.
Département Ses priorités La priorité du marketing
Recherche et Recherche fondamentale. Recherche appliquée
développement Qualité réelle. Qualité perçue
Caractéristiques fonctionnelles. Caractéristiques commerciales
Ingénierie et Conception prévue longtemps à l’avance. Délai de conception réduit. Multiples
méthodes Peu de modèles. modèles.
Composants standardisés. Composants répondants aux
exigences du client.
Achats Gamme de produits restreinte. Pièces Gamme de produits étendue. Pièces à
standards. la demande.
Prix du matériau. Qualité du matériau.
Lots économiques. Lots de sécurité pour éviter les
Achat peu fréquent. ruptures de stock.
Achat immédiat en fonction des
besoins des clients.
Production Long délai de production. Nombreuses Délai de production court.
séries sur peu de modèles. Petites séries sur de nombreux
Peu de modifications de modèles. modèles.
Commandes standard. Fréquentes modifications des modèles.
Facilité de fabrication. Commandes spéciales.
Contrôle de qualité habituel. Apparence esthétique.
Contrôle de qualité renforcé.
Finance Principes stricts d’engagements de Arguments intuitifs pour justifier les
dépenses. dépenses.
Budgets rigides. Budgets flexibles.
Prix couvrant les coûts. Prix permettant un développement du
marché.
Comptabilité Transactions standard. Conditions et rabais spéciaux.
Peu de relevés. De nombreux relevés.
Crédit Examen financier complet des clients. Examen financier minimum des clients.
Faibles risques en matière de crédit. Risques moyens en matière de crédit.
Conditions de crédit serrées. Procédures Conditions de crédit faciles.
de recouvrement sévères. Procédures de recouvrement souples.
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destinées à guider l’organisation". "Le marketing est trop essentiel pour être considéré comme une
fonction à part (…) Il embrasse toute l’entreprise, mais dans l’optique de sa vocation ultime, à savoir
le client". H.El Euch, MARKETING APPROFONDI .
Il est donc réducteur de considérer seulement les dimensions d’analyse et d’action de la démarche
marketing.
L’autre dimension dite" philosophie" ou "culture" met en évidence les limites du marketing
traditionnel liées essentiellement à la dissémination de la culture (l’esprit) marketing au sein de
l’ensemble de l’organisation.
Par culture d’entreprise, il faut entendre « les valeurs, normes, expériences et croyances qui
caractérisent la firme ».
Seul un tout petit nombre de sociétés françaises, l’Oréal, Danone, Renault, Carrefour et quelques
autres, ont véritablement adopté l’optique marketing (orientation -marché). La plupart des autres
continuent à faire du commerce (manque d’esprit marketing.).
D’où le risque de perte de marché important, le problème de compétitivité des autres entreprises, le
déclin des bénéfices etc.
Par conséquent, toute entreprise doit s’efforcer de diffuser l’esprit marketing chez elle.
1) La coordination interfonctionnelle et l’entreprise « orientée client »
Les indicateurs d’une telle coordination pourraient se concrétiser par les éléments suivants :
- La diffusion de l’information
- Marché à tous les niveaux ;
- L’échange informel d’informations entre les fonctions ;
- Les contacts directs avec les clients à tous les niveaux ;
- Les réunions interfonctionnelles portant sur le marché ;
- L’élaboration concertée de la stratégie marketing ;
- La mesure des contributions de chacun à la satisfaction des clients.
La coordination interfonctionnelle au sein d’une entreprise est indispensable et considérée comme
un facteur d’organisation qui facilitera l’implication de tous les niveaux de l’organisation dans la
création d’une culture orientée vers le client.
Cette coordination s’opère entre les différents départements de l’entreprise tels que le département
marketing, le département R&D, le département production, le département achats, le département
finance, le département comptabilité
a) La recherche et le développement (R & D)
Dans un cours de marketing de base, on étudie les différents axes ou les différentes composantes du
marketing. La R & D passe beaucoup de temps au contact des clients, à l’écoute de leurs problèmes.
- Elle accueille favorablement une implication du marketing, de la production et des autres
départements dans tout nouveau projet.
- Elle pratique le benchmarking concurrentiel et connaît les meilleures solutions disponibles sur
le marché.
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Xérox, ATT, Polaroid, Motorola ont ainsi réorienté avec succès leurs opérations.
L’entreprise doit s’assurer que le marketing participe effectivement à ces travaux.
j) La valorisation des employés
L’entreprise encouragera les employés à proposer de nouvelles idées et à trouver des solutions aux
insatisfactions des clients, quitte à leur donner un budget spécifique.
La chaîne de valeurs : est un modèle développé par M. Porter (1982) selon lequel l’entreprise est un
ensemble d’activités. La chaîne de valeurs décortique ces activités autour de neuf pôles qui sont à la
fois des centres de coût et sources de valeur : cinq activités primaires (logistique d’approvisionnement,
opérations ou production, logistique de commercialisation, marketing et ventes, service clients) et
quatre activités de soutien (ressources humaines, recherche et développement, achat et enfin
l’infrastructure de l’entreprise qui comprend la direction générale, la planification, la finance, la
comptabilité et l’assistance juridique). Chacune de ces activités est susceptible d’être une source de
différenciation et donc d’avantage concurrentiel pour l‘entreprise.
Diffuser l’état d’esprit marketing dans une entreprise est un travail ardu et de longue haleine.
Plusieurs entreprises, surtout dans les économies développées comme le Japon et les USA, ont su y
parvenir avec succès.
Il ne s’agit pas d’asservir toute décision au bon vouloir du client, quel qu’en soit le coût, mais plutôt
de rappeler à chacun que l’existence d’une clientèle est la raison d’être d’une entreprise.
IV- L’orientation - Marché
1) Les degrés d’orientation- marché et le « market-driven » management
Masiello (1988) propose quatre raisons qui peuvent expliquer pourquoi beaucoup d’entreprises
n’adoptent pas spontanément une orientation -marché (OM).
- Le concept d’orientation -marché est souvent mal compris par les autres fonctions.
- Le personnel ne sait pas concrètement comment adopter une orientation clients ou une
orientation- marché dans l’exercice de sa responsabilité fonctionnelle habituelle.
- La plupart du temps, les responsables d’une fonction comprennent mal le rôle des autres
fonctions.
- Le personnel de chaque fonction est peu ou pas sollicité pour l’élaboration de l’orientation
marché de l’entreprise.
En plus de ces obstacles organisationnels, Webster (1994) met en évidence deux autres facteurs.
Tout d’abord, les dirigeants des autres fonctions ont leur clientèle propre (les actionnaires, les
fournisseurs, le personnel…), qui doit être satisfaite.
Ensuite, les dirigeants des autres fonctions peuvent penser en toute bonne foi qu’ils travaillent
dans l’intérêt des clients et refusent de se laisser guider par l’information fournie par le seul
département marketing.
Vu la complexité nouvelle des marchés dans ce nouveau millénaire, pour réussir, il ne suffit plus
d’être orienté- client, il faut considérer également le rôle des autres acteurs (distributeurs,
prescripteurs, concurrents…) dans l’élaboration de la stratégie.
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Toutes les fonctions contribuant à créer une valeur pour le client, toutes les fonctions dans
l’organisation doivent être associées à cette culture et pas seulement la fonction marketing.
C’est notamment en adoptant une organisation interfonctionnelle et des équipes plurifonctionnelles
que l’entreprise pourra atteindre cet objectif.
Certains auteurs présentent le concept d’orientation–marché (comme un substitut au concept
marketing traditionnel) en se référant à ses trois dimensions, à savoir :
- Culture (philosophie de gestion) : qui décrit le système de pensée
- Analyse (compréhension des marchés) : qui concerne le marketing stratégique (souvent sous-
estimé).
- Action (conquête des marchés) : qui correspond au marketing opérationnel (la tendance la plus
fréquemment rencontrée est de réduire la démarche marketing à la dimension action).
L’ensemble de cette démarche étant celle d’une gestion orientée vers le marché, ce que ces auteurs
appellent le market - driven management, c’est-à-dire que l’entreprise est orientée marché et
dialogue avec tous les acteurs actifs sur le marché.
Dans le cas général, cinq acteurs clés sont à prendre en considération :
- Le client direct et/ou final
- Le client distributeur
- Les concurrents
- Le client prescripteur
- L’environnement macromarketing
En effet L’absence d’une culture marketing dans une entreprise peut compromettre sa compétitivité
et sa capacité d’adaptation aux nouveaux défis de l’environnement.
La théorie marketing émet l’hypothèse de l’existence d’une relation entre l’intensité de l’orientation-
marché et la performance économique : une entreprise qui augmente son orientation-marché
améliorera par voie de conséquence sa performance économique.
Plusieurs considérations théoriques et empiriques viennent à l’appui de cette proposition :
- Une entreprise orientée –marché a en général un grand nombre de clients satisfaits et dès lors
un taux de fidélité élevé et des coûts de vente et de prospection plus faibles.
- Une entreprise orientée- marché répond aux changements des besoins et de l’environnement
en développant des produits nouveaux ou améliorés qui renouvellent la composition de son
portefeuille de produits, et contribuent ainsi au maintien d’un bon équilibre entre les objectifs
de croissance et de rentabilité.
- Une entreprise orientée -marché est bien placée pour identifier et choisir un avantage
concurrentiel défendable qui lui permet de défendre et/ou d’accroître sa part de marché.
- Une entreprise orientée marché développe des produits qui apportent à l’acheteur et
augmente une valeur supérieure à la moyenne du marché, ce qui réduit la sensibilité au prix de
acheteurs et augmente le niveau du prix maximum acceptable par le marché et dès lors la
rentabilité.
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On peut dire que le plan marketing rassemble l’essence de ce que veut être l’entreprise : il est
étroitement lié au plan stratégique plus global de l’entreprise, qui lui, donne un horizon à plus long
terme.
Le plan marketing est donc un document de référence, à toujours garder près de soi ! Il permet d’y
voir plus clair dans ses actions, de les justifier comme de les harmoniser. Bien élaboré, il augmente
grandement les chances de succès d’une entreprise : investir pour un plan marketing, c’est investir
pour sa société.
Comme première étape il faut organiser un atelier OKR – « Objectives and Key Results »- pour obtenir
les éléments clés dans une mise en commun des objectifs visés afin d’appliquer la méthode SMART :
S comme « spécifique » : l’objectif doit être simple et clair, spécifique à un point précis
M comme « mesurable » : il doit pouvoir être mesuré, en quantité comme en qualité. Cela donne
ainsi un seuil, une valeur, qui donne toute l’essence de l’objectif.
A comme « atteignable » : suffisamment ambitieux, il doit rester atteignable, pour ne pas décourager
l’équipe
R comme « réaliste » : s’il reste réaliste, il restera réalisable. C’est le seul moyen pour motiver toute
l’équipe.
T comme « défini temporellement » : l’objectif doit avoir une date butoir, et éventuellement des
étapes définies dans le temps avec des dates précises.
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Par exemple, les objectifs « être le premier sur Google » ou « avoir plus de clients » ne sont pas du
tout SMART ! « Avoir une augmentation de n% du trafic sur le site d’ici 6 mois » en est un, comme «
pour ce produit, collaborer avec 3 influenceurs d’ici un an ».
Parler à sa direction, c’est bien, parler à sa cible marketing, c’est mieux !
Une entreprise ne peut pas établir une stratégie efficace ou convaincante si elle ne connait pas son
« buyer persona », l’acheteur type.
La cible de l’entreprise doit toujours rester en ligne de mire : investir dans une publicité sur les réseaux
sociaux n’aura aucun effet si sa cible est une personne âgée de plus de 80 ans qui n’a pas d’accès
internet. De ce fait il ne faut pas céder aux sirènes de la coolitude marketing et des dernières
tendances alors une vision à 360° de sa cible permet de déceler tous les endroits où elle pourra porter
son attention et finalement une bonne compréhension du marché pour compléter le diagnostic.
En plus de la cible, il faut connaitre tout un contexte, la situation du marché sur lequel l’entreprise se
situe, dans ce cas l’entreprise peut comme troisième étape :
Etudier la concurrence
Etablir un SWOT – Forces, faiblesses, opportunités et menaces – de l’environnement de l’entreprise.
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Le diagnostique de l’environnement de l’entreprise lui permet de dégager des « insights » clés, soit
une idée, une motivation, une attente ou un frein présent chez la cible quant au produit. Cela donnera
à l’entreprise l’acheminement pour orienter sa communication sur ses forces et mieux saisir comment
combler ses faiblesses.
Chaque entreprise doit donner sa petite touche personnelle à la stratégie. Quelle est sa vision
personnelle du marché à long terme ? Vers où pourrait aller l’entreprise, côté marketing ?
Par exemple, dans un marché très innovant, où un produit se distingue par des fonctionnalités très
spécifiques, on peut imaginer que la maturité du marché – longue – peut se faire à travers un contenu
gratuit : et voilà comment naît une stratégie d’Inbound marketing.
Depuis que le premier âge de la grande théorie du marketing, le modèle des 4P, 5P, 7P voir 15 P ne
fait qu’évoluer. Mais de quoi parle-t-on au juste ? Le modèle permet de rendre sa stratégie marketing
opérationnelle. C’est là la dernière étape du plan marketing de l’entreprise, il faut penser à la
pratique.
Pour chaque objectif smart et sous objectif, il fait réfléchir aux tactiques les plus pertinentes pour
l’atteindre en commençant par dessiner les 4 P traditionnels, l’entreprise pourra trouver d’autre
ensuite :
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En conclusion, une stratégie marketing ne doit pas être un enchaînement d'idées et de décisions
spontanées et isolées. Il s'agit avant tout de définir une orientation et politique générale. De plus, elle
doit définir la totalité des actions et efforts à réaliser pour aboutir à la création de valeur.
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APPRENTISSAGES DE BASE
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ELEMENTS DE CONTENU
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que chacune de ces visions se défende, qu’en est-il dans le contexte actuel ? Il est alors opportun de
s’interroger sur les effets du marketing relationnel versus transactionnel sur la création de l’avantage
concurrentiel. Les résultats empiriques devraient aider les responsables marketing à choisir la
meilleure orientation marketing permettant au mieux la création d’avantages concurrentiels.
Parallèlement à cette recherche, une revue de la littérature dans le domaine du management
stratégique a permis de déterminer certains facteurs de contingence susceptibles d’influencer
l’orientation marketing, notamment l’âge et la taille de l’entreprise, la technologie utilisée, l’âge et le
niveau d’instruction du dirigeant ainsi que son ancienneté dans le poste de travail. L’objectif essentiel
de cette recherche est donc d’étudier l’impact de l’orientation relationnelle (versus transactionnelle)
des entreprises tunisiennes sur l’obtention d’un avantage concurrentiel à travers l’influence de
facteurs de contingence.
-a) Les différentes orientations marketing :
Dans la littérature, nous pouvons distinguer, d’une part, les chercheurs pour qui la notion de
marketing relationnel est peu pertinente (Marion, 2000, 2001 ; Rossiter, 2001). Dans ce contexte,
Marion (2000) considère que le marketing transactionnel, focalisé sur le mix, constitue le cœur du
marketing. En effet, il n’est pas évident que les clients et les fournisseurs soient sans cesse à la
recherche de relations plus denses, plus épaisses, plus proches de ce que l’on observe au sein des
réseaux inter-organisationnels. C’est le cas dans le libre-service par exemple dans le secteur des
produits de grande consommation. En effet, les échanges strictement marchands peuvent être
recherchés pour leur simplicité. Par ailleurs, certaines marques de grande consommation constituent
à elles seules le support d’une relation d’attachement. Toutefois, cette conception relationnelle de la
marque, demeure une métaphore, car il est improbable que tous les consommateurs s’engagent dans
une relation d’attachement avec toutes les marques. Reste à savoir s’il est toujours préférable que les
entreprises restent dans une approche transactionnelle (Gummesson 1995) ? D’autre part, pour les
tenants du marketing relationnel, nous pouvons distinguer, d’un côté, les auteurs qui prônent
l’évolution de l’échange du transactionnel vers le relationnel (Durif et al., 2006 ; Perrien et Ricard
1994, Ricard et Perrien 1999).
Le marketing transactionnel et relationnel :
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D’un autre côté, nous distinguons les auteurs qui défendent plutôt l’idée d’un changement de
paradigme ou encore de virage paradigmatique (Assassi 2001 ; Crié, 2002 ; Ganesan, 1994 ; Grönroos,
1994 ; Gummesson, 1995, 1997 ; Kotler 1992, 1995…). D’après Kotler (1995), le marketing traverse
une « crise de maturité » qui nous mène à remettre en question les objectifs traditionnels des
entreprises hérités d’un modèle économique néo-classique basé sur la maximisation des profits à
court terme. Selon lui, les sociétés doivent bouger d’un but à court terme orienté transactionnel vers
un but à long terme orienté construction d’une relation. Pour ces auteurs, la pratique du marketing a
changé ainsi que celle du marketing mix. Pour Sheth et Parvatiyar (1995), le modèle transactionnel du
marketing est « mort » et/ou remplacé par le modèle relationnel.
En effet, les stratégies du marketing relationnel comme celles du marketing transactionnel continuent
à être largement pratiquées en même temps dans les entreprises (Lindgreen et al., 2000). Les deux
stratégies peuvent coexister ensemble, c’est le cas dans plusieurs industries. 4 Brookes et Little (1997,
1998) ou encore Brodie (2002) affirment que la majorité des entreprises pratiquent à différents degrés
les deux approches. Ces auteurs suggèrent que le marketing relationnel ne doit pas être pratiqué
comme une activité à part en négligeant les aspects transactionnels du marketing. L’alternative du
nouveau paradigme serait de représenter le marketing relationnel non pas comme un phénomène
clairement défini et séparé, mais comme une perspective utile à l’approche du marketing
(Gummesson 1996). Marketing relationnel et marketing transactionnel ne devraient donc pas être vu
comme mutuellement exclusifs ou uniques, mais comme faisant partie du même paradigme (Brodie
et al 1997, Coviello et al 1997) ou encore de deux extrêmes d’un continuum (Mcneil, 1980 ; Grönroos,
1990 ; Egan, 1999, 2002). En outre, Coviello et al. (2002), démontrent empiriquement que dans tous
les types d’entreprises (biens et services, B to C et B to B, petites ou grandes, locales ou
internationales), on applique le marketing relationnel. Ils présentent dans la stratégie relationnelle
trois aspects : « marketing d’interaction », « marketing de base de données » et « marketing de réseau
» et un aspect dans la stratégie transactionnelle : « marketing de transaction ». Les résultats de leurs
recherches montrent que les gestionnaires maintiennent un « portefeuille de fonctions » qui
comprend un assortiment de stratégies relationnelles et transactionnelles. Reste à déterminer le
degré d’application des deux approches ?
-b) - Le lien entre orientation marketing et création d’avantages concurrentiels
L’avantage concurrentiel décrit la façon dont une firme peut choisir et mettre en œuvre une stratégie
de base en vue d’acquérir et de conserver un avantage sur la concurrence (Porter, 1985). C’est un
avantage qu’une entreprise détient au-dessus d'un ou d'un groupe de concurrent(s) sur un marché
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donné, sur un groupe stratégique ou sur une industrie (Kaplan et Norton, 2001). Cette notion a été
traitée par deux principales théories : celle basée sur les activités et celle basée sur les ressources. La
première se focalise sur une vision externe basée sur le secteur d’activité alors que la seconde prend
en compte la dimension interne et notamment les ressources maîtrisées par l’entreprise. Ces deux
théories s’avèrent complémentaires dans le sens où elles permettent d’analyser les sources internes
et externes de la compétitive de l’entreprise. Ainsi, la poursuite d’un avantage concurrentiel est au
cœur de la stratégie managériale et marketing (Making a real difference , 2006 ; Campbell-Hunt, 2000
; Day et Wensley, 1988 ; Gok, 2007 ; Porter, 1985, 2006). Selon la théorie des ressources, il existe un
certain nombre de ressources liées au marketing qui sont sources potentielles d’avantages
concurrentiels soutenables. Celles-ci incluent une compréhension supérieure des clients (Barney,
2001) et des relations avec le réseau (Srivastava, Fahey et Christensen, 2001). Et la construction de
fortes relations avec les clients et le développement de produit (Eisenhardt et Martin, 2000; McKenna,
1991). L’innovation constitue, quant à elle, une autre source d’avantage concurrentiel (Ketata et al.,
2000, 2003; Julien, 2005). Le développement technologique est également une autre compétence
créatrice de valeur (Shapiro et Varian, 1999). Le développement de ces ressources et compétences
marketing prolonge le concept de marketing de telle sorte que l’entreprise puisse mieux concevoir et
mettre en application de nouvelles stratégies marketing. Pour Barney (1991), une entreprise obtient
un avantage concurrentiel quand elle procède à une stratégie de création de valeur qui ne correspond
pas aux stratégies des concurrents actuels ou potentiels et lorsque ces derniers ne sont pas capables
de reproduire ou de bénéficier de cette stratégie. Pour Dumoulin et al. (2000), le réseau stratégique
résulte de mouvements stratégiques consécutifs à la recherche d’avantage concurrentiel. Quant à
Ketata et al. (2000, 2003), ils ont analysé les déterminants de l’avantage concurrentiel et ont focalisé
leur étude sur les stratégies permettant de développer un avantage concurrentiel, et notamment le
choix et la structuration du réseau de partenaires et l’exploitation de la relation partenariale.
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La démarche n’est pas effectuée dans un but de pure satisfaction intellectuelle, mais dans l’objectif
d’identifier les forces et les faiblesses de la relation, de repérer les priorités, d’organiser un suivi dans
le temps, d’évaluer les progrès réalisés et de se comparer à la concurrence.
L’enquête satisfaction ne peut être pleinement exploitable que sous forme de baromètres, et que
lorsque les résultats de plusieurs périodes peuvent être comparés.
En général, les études de satisfaction utilisent des questions directes, soit globales, soit portant sur
des attributs spécifiques. La satisfaction est mesurée de différentes manières :
- Par une échelle simple évaluant la satisfaction de façon globale (exemple, dessin montrant un
visage mécontent ou radieux, échelle de Likert posant directement la question, etc.),
- Par une combinaison d’items émotionnels (la satisfaction proprement dite, le bonheur, le
regret, la frustration, la tension éprouvés suite à l’utilisation du produit),
- Par la combinaison des appréciations portant sur les divers attributs du produit selon trois types
d’échelles, à savoir, l’échelle sémantique, l’échelles relative, et l’échelle de Likert.
III- Fidélité et fidélisation du client
La qualité et la satisfaction acquièrent beaucoup d’importance eu égard à leur intime relation avec la
profitabilité.
De plus en plus, les entreprises mettent en place des programmes leur permettant de garantir la
fidélité de leurs clients et de renforcer leur profitabilité.
Voyons d’abord en quoi la fidélité du client est-elle profitable pour l’entreprise avant de parler de
programmes de fidélisation proprement dits.
A- Impact de la qualité et de la satisfaction sur la profitabilité
Les données du PIMS (Profit Impact of Market Strategies - une banque de données statistiques sur les
entreprises américaines) font apparaître une relation forte entre qualité perçue et profitabilité.
Selon les mêmes études, les clients qui se sont plaints ré-achètent à la même société dans 54 à 70%
des cas si leurs réclamations ont été prises en compte.
Ce chiffre s’élève à 95% s’ils ont le sentiment que la réclamation a reçu une réponse rapide. Ces
mêmes données indiquent aussi les valeurs calculées de ce que peut rapporter l’investissement dans
un dispositif de réponses aux réclamations.
B- La fidélisation de la clientèle
Etant donnée les bienfaits de la satisfaction et de la fidélité des clients et, les méfaits du
mécontentement, satisfaction et fidélisation deviennent des enjeux majeurs qui intéressent toutes
les entreprises.
Les entreprises sont de plus en plus impliquées dans une démarche d’amélioration de la satisfaction
client et de fidélisation de la clientèle.
Maintenant, quels sont les outils qui permettent de fidéliser le client ?
Il y a trois catégories d’outils pour la fidélisation des clients.
Les premières, s’appuient sur les stimulants économiques. Ainsi toutes les compagnies aériennes
par exemple ont, les unes après les autres, mis en place des programmes offrant des avantages aux
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clients fidèles. De même, pour les chaînes d’hôtels et certains commerçants. Ces programmes sont
cependant faciles à imiter et différencient peu l’offre de l’entreprise.
Les secondes, incorporent des avantages psychosociaux, au-delà des stimulants financiers. Ainsi
certaines sociétés personnalisent la relation avec la clientèle. Voici la distinction entre clients et bons
clients : « les clients peuvent être anonymes ; pas les bons clients. Les bons clients sont isolés de la
masse des consommateurs. Ils sont traités individuellement. Un bon client a souvent son vendeur
attiré ».
Les derniers, enfin, comportent les liens structurels. Par exemple, l’entreprise équipe ses clients de
dispositifs qui permettent de passer des commandes, de gérer des factures, etc.
Exemples : Les constructeurs automobiles ont ainsi investi des centaines de millions dans des
systèmes d’échange de données informatiques (EDI) avec leurs équipementiers.
Les relations entre sociétés de textile et confectionneurs comportent souvent ce genre d’accord.
D'après une étude menée, augmenter la rétention des meilleurs clients de 5%, entraînait une hausse
des résultats économiques de 25% à 55%. Les marques l'ont aujourd’hui bien compris : la fidélisation
client doit être un véritable élément clé de leur stratégie d’entreprise.
De façon basique, la fidélité peut être définie comme un comportement par lequel un consommateur
répète des achats d’un produit ou service au bénéfice d’une même marque ou d’une même enseigne.
Si l’on ouvre le petit Larousse, on trouvera les définitions suivantes de la fidélité : “qualité de
quelqu'un qui est fidèle, dévoué, attaché à quelque chose, à quelqu'un” ou la “qualité de quelqu'un qui
est constant dans ses sentiments, ses affections, ses habitudes”. Être un client fidèle à une marque,
c’est donc la considérer comme faisant partie de ses habitudes, et éprouver de l’attachement pour
celle-ci.
La fidélisation comprend donc les actions menées pour rendre les clients fidèles. Considérée comme
étant un concept marketing, la fidélisation touche aussi le domaine de la relation client. Lorsqu’une
marque met en place une stratégie de fidélisation client, son but est d’inciter le client à refaire un
achat ou renouveler un abonnement dans un délai plus ou moins long.
Souvent, et dans l’imaginaire commun, la fidélité a un sens positif : il s’agit de l’existence d’un
attachement à une marque et d’une procédure de choix (évaluation et décision) consciente ou
inconsciente du client résultant d’attitudes éprouvées à l’égard de la marque. La fidélité résulte alors
de la préférence de marque.
Toutefois, et selon le contexte, la fidélité peut relever d’une situation de fidélité subie, d’un
comportement passif ou d’un réel choix effectué et renouvelé en faveur de la marque. Prenons
l’exemple d’activités par abonnement, comme le célèbre abonnement en salle de sport par exemple,
et pour certains services avec engagement (téléphonie, assurance, …) : la fidélité est plus souvent
passive et se traduit par une non résiliation du contrat (tacite reconduction) ou par une inertie client
provoquée par des coûts générés par une éventuelle résiliation.
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En pratique il existe donc différentes formes de fidélité et de fidélisation client, tels que :
– la fidélisation recherchée : il s’agit d’un comportement de fidélité obtenu de la part des clients
par la mise en place d’une stratégie et d’actions spécifiques (programmes de fidélisation, mise en
place d’une solution de gestion de la personnalisation de la relation client adaptée, démarche
customer centric etc.).
– la fidélisation induite ou subie : il s’agit ici d’une situation de fidélité envers une marque qui
ne découle pas de son attrait, mais qui est subie par le consommateur à cause des conditions de
marché (monopole, barrières à la sortie, exclusivité d’un point de vue géographique, etc).
La fidélité attitudinale est donc très souvent le fruit d’une fidélisation recherchée.
L'existence de ces différentes formes de fidélité client démontre donc que la relation entre
satisfaction client et fidélité est bien plus complexe qu’on le pense. Si la satisfaction est assurément
un levier de fidélisation, il existe néanmoins des consommateurs insatisfaits mais fidèles, dans le cas
d’une fidélisation subie. Toutefois, inversement il est assez rare qu’un consommateur soit
entièrement satisfait par une marque, et lui soit infidèle. C’est précisément en ayant en tête ce second
paramètre qu’une enseigne doit mettre en place sa stratégie de fidélisation client.
Aujourd’hui, fidéliser vos clients comprend de nombreux enjeux pour votre entreprise. En effet, il est
important de savoir que fidéliser vos clients existants vous coûtera moins cher que d’en acquérir de
nouveaux. Dawkins et Reichheld, auteurs de l’ouvrage Customer Retention as a Competitive Weapon,
déclarent que « retenir un client coûterait jusqu’à cinq fois moins cher que d’en conquérir un nouveau
».
Par ailleurs, fidéliser vos clients ne peut qu’impacter positivement le chiffre d’affaires de votre
entreprise. Vos clients les plus fidèles achètent de manière récurrente, ainsi vos dépenses engagées
dans les actions de fidélisation sont donc rapidement rentabilisées. En fidélisant vos clients, vous
construisez aussi un rempart majeur contre la concurrence.
Enfin, et pas des moindres, un client fidèle et satisfait aura tendance à recommander votre entreprise
à son entourage. Le bouche à oreille, surtout à l’heure où les réseaux sociaux et internet deviennent
une mine d’informations et d’avis pour les consommateurs, est un levier de communication à ne
surtout pas négliger, surtout lorsque ce sont vos clients qui parlent pour vous !
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- Un service de qualité et un bon produit sont, de prime abord, la base du succès de la fidélisation
client. Mais cela ne suffit pas : pour fidéliser vos clients il est nécessaire d’aller plus loin et d’adopter
une réelle stratégie de fidélisation et mettre en place des actions concrètes.
- Personnalisez votre relation client : construire dans la durée une relation de confiance nécessite de
mettre en place une stratégie en amont. Dès sa première expérience et sa première prise de contact
avec votre marque, un client doit se sentir valorisé et unique. De même, à chaque fois qu’il
communiquera avec vous, il est important que le client soit (re)connu : un client reste fidèle à une
marque lorsqu’il se sent considéré, et qu’il obtient donc des réponses rapides et pertinentes à ses
demandes.
Pour ce faire, optez pour une solution de gestion de la relation client qui vous permettra d’obtenir en
un clin d’œil toutes les informations au sujet du client, et vous fera ainsi gagner du temps, augmentera
l’efficacité de vos équipes, et satisfera vos clients !
En bref, la clé du succès en termes de fidélisation est de permettre à chacun de vos clients de
bénéficier d’un traitement privilégié !
Il est plus facile de vendre à des clients existants que de nouveaux : ils savent ce que vous proposez, et
ils sont déjà intéressés par votre produit. Mais même s'ils aiment ce que vous vendez, il est naturel pour
eux d'être curieux au sujet d'autres magasins aussi. Un programme de fidélité est un excellent moyen
de convaincre vos clients que l'herbe est toujours plus verte de votre côté de la clôture.
Un programme de fidélité est une façon de récompenser vos clients avec des rabais, marchandise
gratuite, coupons, ou des offres spéciales. Il encourage votre client à rester fidèle, et il existe différents
types de programmes de fidélité à choisir. Lisez la suite pour savoir lequel convient le mieux votre
magasin.
B.4.1) Le programme de points :
Il est l'un des plus simples programmes de fidélité : Les acheteurs de gagner des points pour chaque
achat, et ils les traduisent en récompense. Il peut être des remises ou des cadeaux, et la règle principale
Il doit être facile à calculer et à l'utilisation, Les points peuvent être gagnés non seulement pour les
achats, mais aussi pour l'engagement, ou visites - par exemple, aimer une page FB et inscrivez-vous à
un bulletin d'information.
Ce type de programme de fidélité qui fonctionne le mieux à court terme et les achats à haute fréquence.
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Un système de palier signifie que la taille de la récompense augmente au fil du temps. Plus un client
La clé du succès ici est de toujours laisser vos clients les avantages, leur statut, et à quel point ils sont à
un nouveau niveau (= Récompense supplémentaire). De cette façon, ils vont essayer d'obtenir un statut
Ce système fonctionne le mieux pour les clients à long terme et les entreprises à prix élevé.
Par exemple: le programme initié Sephora Beauty vous donne une variété de récompenses en fonction
de combien vous avez dépensé sur leurs produits l'année dernière. Il comprend des invitations à des
Lorsque les clients se joindre à ce type de programme de fidélité, ils paient des frais pour obtenir
l'adhésion VIP. Il les libère des obstacles qui pourraient empêcher les achats futurs. Vous pouvez offrir
Gardez à l'esprit qu'il est le plus efficace pour les achats répétés et peuvent ne pas être aussi intéressant
Par exemple: L' Amazon Prime adhésion vous offre des avantages d'expédition et frais libres de choisir,
tels que l'accès à la vidéo en streaming, prime récompenses, ou un accès rapide à des accords
sélectionnés.
Les partenariats avec d'autres marques peuvent être bénéfiques à la fois pour vous et vos clients. Il aide
Avec ce programme de fidélité, vous pouvez établir des relations d'affaires et offrir à vos clients plus que
ce que votre marque a d'abord. Une option peut être offres de comarqués spéciales ou des rabais dans
Par exemple: Le programme Plenti permet aux clients de gagner des points dans un magasin et de
passer dans un autre. Il dispose d'un grand nombre de partenaires, mais pour une petite entreprise, il
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est bien de créer un programme de partenariat de récompense pour les clients avec une ou deux
entreprises.
Astuce : La meilleure façon d'offrir un rabais dans un magasin partenaire est par bons de réduction.
En savoir plus : partenariats insolites : Qui détaillants en ligne devraient être amis avec
b.4.5) Le programme non monétaire :
Ce programme est basé sur les valeurs de votre public cible et se concentre sur les organismes de
bienfaisance.
La clé ici est de comprendre les intérêts et les valeurs de vos clients et de traduire leurs achats en dons
Vous pouvez soutenir les organisations de défense des animaux, initiatives d'art, ou des programmes
éducatifs. Ne pas oublier de garder vos acheteurs informés sur la façon dont leurs achats aident ces
fonds.
Par exemple: Yllö, une marque de soins de la peau, fait un don 10% de leurs ventes pour soutenir les
filles ne Brides, une organisation qui travaille à prévenir les mariages d'enfants.
Pourquoi ne pas divertir les clients et leur offrir quelque chose de spécial en même temps?
Créer un programme de fidélisation basé sur un jeu et offrez à vos acheteurs cadeaux, des réductions,
ou des offres exclusives quand ils gagnent dans un jeu sur votre site Web. Le jeu doit être une utilisation
simple et facile, et il devrait offrir quelque chose qui satisfait les intérêts de vos clients. Tenez-vous au
Par exemple: Simply Party Supplies a décidé de transformer leur système de points dans un jeu, le faire
ressembler à une quête: les plus tâches que vous faites, les plus de points que vous obtenez.
Simple : les clients ont dépensé x somme et obtenir une certaine somme retour. Il contribue à
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Notez que le calendrier des récompenses est essentiel ici, car ce type n'offre pas la gratification
Mais ne pas essayer trop dur ici : si vous combinez trop de types, il peut confondre vos clients. Points et
des systèmes de niveau fonctionnent bien ensemble, contrairement au mélange de cashback, Jeu, et
Que diriez-vous de récompenser vos fans de la marque en les mettant sur votre liste d'ambassadeurs?
Donnez-leur des billets de faveur ou un accès VIP à vos services en échange de passer le mot sur votre
magasin sur les médias sociaux, sites d'examen, et les événements en personne.
Celui-ci est facile: Vous présentez vos acheteurs avec des cadeaux sur leurs anniversaires ou les
anniversaires. Il fonctionne pour toute entreprise avec une base de données clients, et si vous offrez un
cadeau d'anniversaire pour l'inscription à votre abonnement, il aide à construire une liste d'email
marketing.
Par exemple: Le marché mondial ne se contente pas de vous offrir un cadeau pour votre anniversaire,
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Les outils GRC permettant de soutenir et d’optimiser la relation client sont nombreux.
Voici quelques-uns des plus utilisés :
Le ciblage,
La gestion des contacts (gestion des clients, prospects, partenaires),
L’identification et le scoring des profils clients,
La segmentation de l’audience,
La création de devis,
La création d’offres commerciales,
La gestion des rendez-vous client,
La génération de listes de démarchage,
Le suivi de tableaux de bord,
Les tickets SAV,
Les enquêtes de satisfaction,
L’historique des échanges et des commandes, etc.
Tous ces outils sont généralement intégrés ou reliés à un logiciel GRC (ou logiciel CRM). Ils peuvent
ainsi être utilisés par tous les services, et c’est bien ce qui fait sa force !
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Piloter l’entreprise ;
Vous avez l’opportunité d’adopter une gestion agile de votre entreprise avec un logiciel GRC.
Retrouvez tout le cycle administratif relatif à un client au même endroit, de l’envoi du devis à la
réception du règlement, en passant par les bons de commande et facture. Votre gestion de projet
s’en trouve améliorée, et votre relation client ne peut qu’en bénéficier.
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APPRENTISSAGES DE BASE
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ELEMENTS DE CONTENU
L’innovation constitue une source de croissance privilégiée pour les entreprises et les marques.
Nous vivons la troisième révolution industrielle caractérisée par l’omniprésence d’Internet, des
mobiles et des tablettes, le développement des objets connectés, le remplacement des biens par des
téléchargements (journaux, musique, films, logiciels, photos) ou par des services de l’économie
partagée.
Les entreprises s’inquiètent de « l’uberisation » de leur activité et se doivent d’améliorer sans cesse
l’expérience du client.
Les attentes des marchés évoluent de plus en plus rapidement, tandis que de nouvelles technologies
émergent en permanence. Dans ce contexte, les entreprises sont contraintes d’innover davantage,
mieux, plus vite, à moindre coût, au risque de rester prisonnières de produits et de modèles
économiques dépassés.
La faillite de Kodak et le rachat de Nokia ont profondément marqué les esprits, montrant qu’aucun
géant n’est à l’abri. Google, Apple et Samsung sont cités en exemple dans tous les secteurs.
3M explique que 34 % de son chiffre d’affaires provient de produits lancés depuis moins de trois ans,
contre 25% il y a 7 ans.
Selon une étude mondiale du Boston Consulting Group, 75 % des cadres dirigeants considèrent
l’innovation comme une des trois priorités clés de leur entreprise et, 61% y consacrent davantage de
budgets qu’en 2013.
Dans cet environnement obnubilé par l’innovation, le marketing doit jouer un rôle central. Décrypteur
des attentes des clients, interface entre l’interne et le marché, responsable de la commercialisation
des biens et services, il est aux avant-postes.
Pourtant, les approches classiques du marketing, fondées sur la compréhension des besoins non
satisfaits du marché, ne semblent pas toujours adaptées à l’innovation.
I- L’innovation : un paradigme ou une nécessité
Actuellement, La question de l’innovation se pose avec acuité. Pourquoi innover ? L’importance
d’apporter une réponse à cette question, inéluctable, ne réside pas uniquement, dans la
compréhension de l’innovation, comme étant, l’introduction sur le marché d’un bien, d’un service ou
d’un procédé nouveau.
Mais, nous croyons que cela n’est pas suffisant, encore faut-il, une analyse des facteurs susceptibles
de fonder l’innovation comme, un facteur de dynamisme économique et social des enseignes,
produisant, ainsi, des capacités d’adaptation et de mobilisation. (Norbert Alter, 2002). Comprendre
et maîtriser les mécanismes de l’innovation sont désormais des enjeux majeurs.
En effet, le Maroc, saisissant cette opportunité, a pu consolider son positionnement en tant que,
leader en matière d’innovation, notamment, dans l’espace CEDEAO. Ainsi, selon l’indice Mondial de
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l’Innovation en 2017, dans 127 pays évalués, il occupe la 72ème place. Et est considéré en tant qu’un
pays innovant sur le continent africain (Country brief Global Innovation. Index, 2017).
II- Le marketing d’innovation : un enjeu stratégique de repositionnement de la marque
Quel que soit l’activité de l’entreprise, innover est aujourd’hui devenue essentielle, même dans les
secteurs où la R&D est capital, les entreprises innovantes sont celles qui sachent bien, construire une
véritable interaction, entre la R&D et le marketing.
En effet, la réduire à la seule innovation technologique, c’est obstruer et brider la capacité
d’innovation de L’entreprise. On pourrait, tout au plus dire que « l’innovation serait un processus
impliquant la génération, l’adoption et la diffusion de nouvelles idées qui produirait un changement
qualitatif dans le contexte particulier d’une organisation » (Sorensen et Torfing, 2011).
L’entreprise a deux fonctions essentielles, le marketing et l’innovation, elles produisent des résultats,
le reste n’est que des dépenses.
Il s’agit, de mettre en œuvre, une nouvelle méthode de conception, de conditionnement, de
communication ou de fixation du prix du produit. Voilà ce qui explique l’importance de la fonction
marketing, sans laquelle les idées de l’entreprise, ne pourraient pas être mises sur le marché.
Le marketing est, certes, très fortement lié à l’innovation, à la fois en amont et en aval : D’une part, il
favorise l’émergence des nouvelles idées, voire même, et dans la plupart des cas, être à l’origine de
ces créations grâce aux recherches marketing et aux études prospectives.
III- Perspectives et stratégies marketing d’innovation pour booster le marché et enchanter
le client
Le marketing a dû, constamment innover, non seulement dans ses offres- produits, mais aussi dans
la vision de son rôle, dans ses pratiques et ses stratégies.
Le marketing d’innovation réussie, est celui qui nait, d’une planification stratégique, plutôt que d’une
simple action. Précisons, encore qu’il est, sans aucun doute que, l’élaboration des stratégies de
marketing d’innovation présente une ampleur difficulté :
« Elaborer une stratégie, mettre en place des actions pour le marketing de l’innovation réclame de
savoir se détacher des idées traditionnelles pour s’engager dans des réflexions de rupture ».
A cet égard, le marketing d’innovation se réfère davantage aux méthodes fondées sur la recherche de
créneaux vacants, de ruptures et de différenciation. Ainsi, la convergence de toutes les actions et
stratégies, paraît crucial, pour mener à bien, des politiques produits spécifiques, sur des cycles
souvent courts (innovation produit, création marques, tests produits, protection, etc.), appliquer de
nouvelles méthodes et de nouveaux outils, faciliter l’adoption et la compréhension de l’innovation
par le marché et être à l’écoute du marché, et enfin, maîtriser les actions de lancement d’un produit.
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APPRENTISSAGES DE BASE
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ELEMENTS DE CONTENU
Le cours « marketing sectoriel » aborde les particularités marketing propres à certains secteurs
d'activité, ainsi que la prise en compte de nouvelles dimensions (développement durable,
responsabilité sociale de l'entreprise).
Le marketing sectoriel est l’adaptation du marketing par secteur d’activité, on distingue
essentiellement : Marketing industriel (B to B), Marketing digital, Marketing des services, Marketing
bancaire, Marketing touristique….
I- Les études sectorielles
A- En quoi Consiste Une Étude De Secteur ?
L'étude de secteur peut se définir à partir des ambitions qui doivent présider à sa réalisation. On peut
définir trois niveaux d'ambition qui sous-tendent la réalisation d'une telle étude. Elles sont classées
dans un ordre croissant de difficulté.
Une étude de secteur doit être un produit documentaire : ensemble d'informations de base sur les
différents aspects du secteur qui en fait un document de référence. phase préalable à la réalisation
d'une véritable analyse.
Une analyse du mode d'organisation et de fonctionnement du secteur.
- Savoir pourquoi le secteur est tel qu'il est (au niveau de ses structures, du comportement de
ses entreprises, de ses résultats...), d'expliquer ses spécificités par rapport aux autres secteurs
de l'économie.
- L'information doit être décryptée à partir de grilles de lecture issues de la théorie économique,
par la construction d'indicateurs, l'application de concepts, la construction d'hypothèses Cette
ambition réclame que l'information pertinente qui a été préalablement réunie soit traitée avec
les instruments d'analyse adaptés.
Identifier ses moteurs d'évolution : afin d'être en mesure de se livrer à des exercices de prospective
concernant le fonctionnement futur du secteur.
B- Des Études De Secteurs Pour Quoi Faire ?
Elles influencent:
- Son champ (découpage sectoriel, couverture géographique),
- Son degré d'approfondissement (jusqu'à quel degré d'ambition doit-on aller ?)
- Et l'angle d'attaque abordé (problématique).
l'étude de secteur doit être pensée comme un instrument de prise de décision. La finalité de l'étude
de secteur dépend directement de son destinataire.
C- Utilisateurs d’études de secteurs
1. LES ENTREPRISES
2. LESADMINISTRATIONS
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- L’interdépendance clients-fournisseurs
- La nécessité d’une interdépendance fonctionnelle
- La complexité du processus d’achat
1- LA DEMANDE DÉRIVÉE Une demande dérivée signifie qu'elle à lieu pour répondre à une autre
demande mais que pour la satisfaire il faut répondre à une autre demande en premier (machine
spécifique, outils…) La demande d’emballage pour produits alimentaires est tributaire du produit
alimentaire lui-même. L’idéal pour le fabricant d’emballage est d’examiner la demande jusqu’au
niveau de l’utilisateur final. D’où l’intérêt de l’approche par filière.
2- LES CLIENTS EN NOMBRE RESTREINT Les clients se comptent souvent en dizaines même parfois
en milliers mais rarement plus. D’où le risque de dépendance exagérée clients / fournisseurs.
3- LA COMPLEXITÉ DU PRODUIT En général le produit est plus complexe, mais surtout, il
s’accompagne fréquemment d’assistance (installation, entretien, réparation), ou de fourniture de
produits ou services complémentaires. Ex : informatique, aéronautique…
4- L’INTERDÉPENDANCE CLIENTS-FOURNISSEURS Le client est souvent dépendant de son fournisseur
pour :
- La régularité des livraisons
- La constance de la qualité de l’entretien,
- La réparation, l’assistance
- L’adaptation et l’innovation
De plus, certains clients représentent une part importante des résultats du fournisseur. On parle donc
d’une inélasticité à court terme des relations sur certains de ces marchés.
5- LA NÉCESSITÉ D’UNE INTERDÉPENDANCE FONCTIONNELLE Plus qu’en marketing de grande
consommation, ici toutes les fonctions de l’entreprise interagissent dans le processus de décision.
Il y a une interdépendance certaine entre la vente (prévisions, affaires en cours, évaluation du
potentiel…) et le marketing. Le vendeur est un partenaire marketing plus qu’un exécutant.
6- LA COMPLEXITÉ DU PROCESSUS D’ACHAT pas d’achat spontané comme c’est souvent le cas pour
le consommateur. L’achat est dans le cas présent calculé et influencé par de très nombreux
intervenants (finances, production, conseil, achat, même souvent direction générale).
6-1 LES CRITÈRES ET MOTIVATIONS D’ACHAT PROFESSINNEL
1. Contribuer à l’amélioration des performances de l’entreprise
2. Satisfaire l’ensemble des membres du sphère de décision et sa satisfaction personnelle.
6-2 COMPARAISON B TO B ET B TO C
1. Les instruments d’analyse et de planification : Les études de marché seront moins
sophistiquées d’une part par manque de pertinence statistique et d’autre part, du fait que la
source d’information est souvent la force de vente elle-même.
- Le produit est généralement plus complexe.
Cette caractéristique fait que les autres éléments du mix comme le prix notamment sont très
différents et dépendants des fluctuations des cours des prix.
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2 Le mix marketing :
Le prix doit tenir compte du fait qu’il est un élément du coût des produits/services fournis
par le client. il doit donc être adapté pour que le client puisse gagner de l'argent tout en
utilisant le produit pour en créer et en vendre d'autres. (L’étude du prix psychologique) ;
la politique tarifaire est plus complexe à définir car elle comprend :
- La variabilité des options
- Les conditions de de paiement des services associées à la prestation de base Principales
méthodes de fixations de prix, contrats à prix uniques avec des barèmes (selon la date et le
lieu et la quantités), Appels d’offres, Prix négociés …
La communication influencée par le nombre d’intervenants dans la décision : se fait
rarement par les médias classiques (la télévision, la presse, la radio, le cinéma et
l’affichage).
Par contre la presse spécialisée, les brochures commerciales, Internet sont les supports
de communication les plus utilisés avec objectif d’informer le client, plutôt que le
séduire.
La distribution (rôle essentiel) est souvent assurée par la vente directe, car il y a peu de
clients et les aspects techniques sont non négligeables.
Les biens industriels étant souvent très encombrants passent par un grossiste.
C- Les spécificités du marketing industriel
Les spécificités sont les suivantes :
1. Complexité du produit industriel :
a. La diversité des produits et services :
- Biens de production (machines)
- Biens de transformation (matières premières)
- Services (d'entretien, d'ingénierie, de conseil).
b. La dimension technologique : Il faut donc avoir des commerciaux, des ingénieurs, des techniciens…
c- L’innovation technologique :
- C’est une zone de risque, car les coûts sont élevés et il y a un risque de marginalisation sur le
marché.
- Certains produits sont constamment en évolution, cela demande un énorme investissement.
- Il faut avoir confiance dans les fournisseurs, car se sont de grands investissements.
2. Hétérogénéité des marchés industriels
- Diversité des secteurs d’utilisation ;
- Diversité due aux entreprises elles-mêmes ;
- Diversité due à la situation géographique
- Diversité due au comportement d’achat
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d'augmenter les visites sur le site, de transformer ces visites en actes d'achat et de fidéliser le client
en établissant une relation régulière avec lui.
Les sous domaines du marketing digital :
Le marketing digital est un domaine très vaste, et à ce titre, il a lui-même de nombreux sous-
domaines. Voici quelques-uns des plus connus :
Publicité en ligne ;
Community management et e-réputation ;
Traffic management et web analytics ;
Marketing de contenu et copywriting ;
Social media management ;
Branding ;
Référencement naturel et payant ;
E-mail marketing ;
Affiliate marketing ;
Marketing mobile ;
Marketing d'influence
Le jargon du Marketing Digital :
Dans ce domaine, il prend généralement la forme de sigles. Qui plus est, ces sigles viennent quasi-
systématiquement de l’anglais. Avec ce kit de survie, vous serez équipé, non seulement pour suivre
et participer à une réunion marketing ; mais aussi pour continuer votre apprentissage en toute
sérénité.
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Le multicanal se définit comme une stratégie de distribution utilisant plusieurs canaux physiques
et/ou virtuels.
Les canaux de contacts utilisés reposent sur une communication unidirectionnelle (qui mobilise les
grands médias) ou une communication interactive (qui repose sur des canaux classiques du marketing
direct : Internet, service consommateur, mailing…).
L’information
La recherche de nouveaux clients
La vente
La fidélisation de la clientèle
L’utilisation de canaux de communication multiple soulève certains avantages, en l’occurrence :
La mobilisation de plusieurs canaux risque d’alimenter la concurrence entre ces différents canaux.
Pour éviter ce risque, il faut conserver une certaine cohérence afin d’obtenir une combinaison
synergique entre les différents canaux de communication.
Notons que le terme multicanal est souvent utilisé pour parler d’une stratégie de communication qui
consiste à utiliser plusieurs médias en parallèle.
Seulement, cette description est erronée, car la stratégie de multicanal implique l’utilisation en
parallèle des canaux traditionnels et des canaux digitaux. Cette méthode marketing démultiplie les
canaux de distribution et les points de contact entre la cible et l’entreprise.
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Le cross canal implique une interaction entre les différents canaux de distribution. À titre d’exemple,
un consommateur commence ses achats par la recherche d’information sur Internet, sur des sites
marchands ou des comparateurs de prix.
Le consommateur continue par un test du produit dans un magasin physique. Après quelques
échanges et partages sur les réseaux sociaux, le consommateur finalise enfin sa commande via une
application e-commerce.
Le consommateur cross canal démontre l’intérêt de multiplier les canaux de distribution et de les
rendre interactifs. Le cross canal marketing permet de multiplier les opportunités de vente et
d’accompagner le consommateur dans le parcours des étapes du cycle d’achat.
Dans le but de fluidifier le parcours du consommateur, il est capital d’instaurer des campagnes de
promotion sur tous les canaux. Ces campagnes servent à favoriser une meilleure expérience client.
Dans cette démarche, le mieux est d’apporter au client une expérience unique au cours d’une visite
en ligne (en offrant des coupons de réduction, des offres promotionnelles…) et au cours d’une visite
en boutique (en offrant des conseils, des cadeaux…).
Qu’est-ce que l’omnicanal ?
Le terme omnicanal est composé du mot latin Omni qui veut dire Tous et de canal. L’omnicanal, dans
sa définition, correspond ainsi à l’intégration de tous les canaux physiques et numériques dans une
stratégie de marketing.
Le terme n’est apparu que depuis les années 2003, quand l’entreprise BestBuy propose à ses clients
une expérience en magasin et sur Internet.
La stratégie omnicanal s’apparente à l’évolution de la stratégie de multicanal. Il s’agit de l’optimisation
des différents canaux de distribution. Cette stratégie marketing permet aux entreprises de mobiliser
tous ses contacts de vente.
Cette approche offre une initiative de contact double, car l’entreprise peut communiquer avec ses
clients et inversement. La stratégie omnicanal vise comme objectif d’améliorer la relation avec les
clients et de favoriser une meilleure expérience client.
C'est particulièrement dans ce contexte que l'utilisation d'un logiciel CRM peut être intéressante pour
centraliser l'information client afin de personnaliser et automatiser la relation.
Cette approche marketing mobilise l’ensemble des canaux de distribution, en l’occurrence les
magasins, les sites internet, les réseaux sociaux, les catalogues, le téléphone…
Ces canaux de communications sont utilisés de manière indépendante et complémentaire. La
stratégie d’omnicanal s’apparente à une réponse à l’évolution des besoins des consommateurs qui
deviennent des omni consommateurs.
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L’omnicanal diffère du cross canal et du multicanal par l’optimisation des canaux disponibles d’une
entreprise. Rappelons cependant que le multicanal, le cross canal et l’omnicanal constituent des
stratégies marketing.
Le multicanal cherche à varier les points de contact de vente avec le client. Le cross canal propose de
créer une complémentarité entre ces différents points de contact. L’omnicanal se focalise sur
l’expérience globale du client par l’utilisation des canaux digitaux et des points de vente.
Le concept de Storytelling :
Depuis la nuit des temps, l'utilisation du storytelling permet de nous transporter et nous convaincre
sur divers sujets. Ces sujets qui sont très divers, peuvent être commerciaux, marketing (ou plutôt
proto-marketing) religieux, politique et tant d’autres.
Tout d’abord le storytelling permettait de transmettre des légendes et des savoirs. Tout le monde
connait l’Odyssée d’Homère et sait que c’est une histoire réelle mais sous couvert de nombreuse
légende. Ces mêmes légendes qui se sont transmises par voie orale puis construite sous forme
narrative. La religion à travers la Bible en est aussi un parfait exemple et qui plus est, a su fidéliser
autour d’elle.
Ils ont tous un but commun celui de raconter une histoire et au final convertir une personne en
« acheteur ». Alors oui dans le cadre de la religion ou de la politique le terme acheteur semble
déplacé. Toutefois fidéliser à une cause peut aussi passer par des actions de storytelling car celles-ci
peuvent influencer votre choix. Toutefois, il ne faut pas le confondre avec de la propagande.
Le storytelling peut se définir de la manière suivante : C’est l’art de faire passer un message en prenant
en compte les structures narratives d’un récit comme par exemple un conte de fées. Le storytelling
prend appui sur votre histoire, votre savoir-faire et l'ensemble du personnel de votre entreprise.
Cette technique de communication est un véritable levier utilisable par tous car chacun possède une
histoire.
Le Buzz :
Les campagnes de buzz marketing sont conçues pour faire parler d’une marque et de ce qu’elle fait.
Les partages ne sont pas suffisants, l’objectif étant que les gens en parlent un maximum à leur
entourage : “il faut que tu lises ça” !
Le buzz marketing peut fonctionner avec tous les types de marketing :
Le marketing de contenu
Le guérilla marketing
Le social media marketing
Etc…
Le buzz marketing va au-delà de la notoriété de la marque et de ses relations. C’est aussi une
excellente façon de mettre en valeur une entreprise par des impulsions à court terme qui ont un
impact à long terme.
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L’affiliation :
Le principe de l’affiliation marketing est semblable à un réseau d'apporteurs d'affaires : des
partenaires recommandent vos offres à votre place et prennent une commission (un pourcentage)
lorsqu’ils vous apportent un client.
Affiliation marketing est un système qui fonctionne à la performance. Tant que vous ne recevez pas
de vente ou une action rémunératrice définie, vous ne devez rien à votre partenaire.
Internet n'a donc rien inventé. C'est Jeff Bezos, fondateur d'Amazon, qui a mis en place ce modèle
économique pour la première fois sur Internet en 1996. Dès les années 2000, l'affiliation a fait son
apparition en France.
Aujourd'hui, l'affiliation marketing est très utilisée par les grandes marques telles que la Fnac,
Cdiscount, et dans le secteur des produits numériques (comme la vente d’ebooks).
Beaucoup d'entrepreneurs pensent à tort que l'affiliation est un moyen marketing exclusivement
réservé aux géants du Web ou à des secteurs d'activité particuliers. Or il n’en est rien. Tout
entrepreneur sur Internet, et ce quel que soit la taille de son entreprise, peut choisir ce levier
pour trouver des clients et booster ses ventes.
Le référencement naturel :
Le référencement naturel est l'art de bien se positionner sur Google, autrement dit "comment se
rendre visible sur le web auprès de sa cible". En anglais, on parle de SEO pour Search Engine
Optimization. Les 2 termes sont indifféremment utilisés.
Le référencement naturel améliore donc la visibilité de votre site web sur Google. Le but n’étant pas
d’être positionné sur votre nom… mais bien sur le service / le produit que vous proposez.
Prenons un exemple :
Vous êtes une entreprise qui vend des huiles essentielles et vous avez un site web.
Cependant, vous remarquez que seulement une centaine d'internautes visite votre page chaque mois.
Vous aimeriez en connaître une des raisons ? C'est simple, il y a de grandes chances que votre site
web ne soit pas bien optimisé pour le référencement naturel.
GHGHGH CC