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Support de Formation Kribi
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QUESTIONS BANCAIRES ET F
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CABINET
1
INTRODUCTION
Dans un tel contexte, une réflexion sur les mesures de renforcement du dispositif
de gestion des risques et du socle de la gouvernance, de redynamisation des
activités commerciales du CFC est certainement la bienvenue.
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A- Un tour sur la typologie des risques liés aux activités du Crédit
Foncier du Cameroun.
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- le risque de non-conformité : risque de sanction judiciaire,
administrative ou disciplinaire, de perte financière significative ou
d’atteinte à la réputation, qui naît du non-respect de dispositions propres
aux activités bancaires et financières, qu’elles soient de nature législative
ou réglementaire, Camerounaise ou de la zone CEMAC directement
applicables, ou qu’il s’agisse de normes professionnelles et
déontologiques, ou d’instructions des dirigeants effectifs prises
notamment en application des orientations de l’organe de surveillance ;
- le risque opérationnel : risque de pertes résultant d’une inadaptation ou
d’une défaillance imputable à des procédures, personnels et systèmes
internes comme notamment les systèmes d’information, ou à des
événements extérieurs, y compris les événements de faible probabilité
d’occurrence, mais à risque de perte élevée.
B- LES FACTEURS D’AGGRAVATION DES RISQUES
1- RISQUES DE DÉFAUT ET DE CONTREPARTIE
a- Une augmentation substantielle des dépréciations ou des provisions
pour perte de crédit attendues du CFC est susceptible de peser sur ses
résultats et sa situation financière.
Dans le cadre de ses activités de prêt, et lorsque ceci est nécessaire, le CFC
enregistre régulièrement des provisions pour créances douteuses, qui sont
comptabilisées dans son compte de résultat au poste « coût du risque ». Le
niveau global de provisions est établi en fonction des garanties, de la valeur des
gages, de l’historique des pertes, du volume et du type de prêts accordés, des
pratiques du marché, des arriérés de prêts, des conditions économiques ou
d’autres facteurs reflétant le taux de recouvrement de divers prêts. Le CFC est
exposé à toute augmentation substantielle des charges pour pertes sur prêts ou
évolution significative de son estimation du risque de pertes inhérent à son
portefeuille de prêts non dépréciés, ou toute perte sur prêts supérieure aux
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charges passées. Ces variations pourraient avoir un effet défavorable sur les
résultats et la rentabilité du CFC.
La dégradation de la solidité financière et de la performance des autres
institutions financières et acteurs du marché pourrait avoir un effet
défavorable sur le CFC.
2- RISQUES PAYS
Le CFC est exposé au risque pays, qui est le risque que les conditions
économiques, financières, politiques ou sociales d’un pays étranger affectant ses
intérêts financiers. De par son activité, le Crédit Foncier est particulièrement
sensible à l’environnement économique national.
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structurelles qui y sont menées, susceptibles, sur le long terme, d’affecter la
qualité des encours concernés.
3- RISQUES FINANCIERS
a- RISQUES DE DÉFAILLANCE DE LA SÉCURITÉ ET DU
SYSTÈME INFORMATIQUE
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Les risques de réputation, de mauvaise conduite et juridique pourraient
peser sur la rentabilité et les perspectives d’activité du CFC.
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et dont les caractéristiques techniques répondent aux normes définies par
arrêté du Premier ministre ;
collecter, recevoir, en vue de faciliter l'accès à la propriété immobilière,
les dépôts d'épargnes des personnes physiques ou morales ;
accomplir toutes les opérations financières, commerciales, mobilières et
immobilières se rattachant directement ou indirectement à son objet
social.
faciliter l'accès des ménages défavorisés à des parcelles de terrains dotées
d'un équipement minimum sur lesquelles ils pourront progressivement
construire un logement correspondant à leurs revenus, grâce à des prêts
adaptés ;
assainir le marché foncier en créant des lotissements, éligibles à des
financements à taux privilégiés ;
assurer à long terme la construction d'un parc immobilier de qualité
répondant aux aspirations des couches moyennes.
4- RISQUES D’ÉCOSYSTÈME
a- RISQUE RÉGLEMENTAIRE
Les expositions qu’une banque comme le CFC doit prendre en compte pour
identifier ses grands risques envers une contrepartie sont l’ensemble des
expositions définies sur la base du dispositif de fonds propres fondé sur le
risque. Cela recouvre les expositions de bilan et hors bilan qui figurent dans le
portefeuille bancaire et le portefeuille de négociation et les instruments exposés
au risque de contrepartie tels qu’ils sont définis dans le dispositif de fonds
propres fondé sur le risque.
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En générale, la réduction des risques procède d’abord par la prévention. Il s’agit
ici des opérations visant à réduire la fréquence et la gravité des risques auxquels
est exposée l’institution. Les normes prudentielles édictées par la COBAC et
inspirées du comité de Bâle participent déjà la de la prévention par le
renforcement de la règlementation bancaire sur le plan externe.
A- Contexte et objectif
La gestion du ratio de solvabilité fait l’objet des débats théoriques sur la manière
de gérer le ratio de solvabilité. Ces débats s’inspirent des pratiques bancaires en
la matière et il en ressort deux approches : la gestion de la solvabilité par la
politique de provisionnement qui suppose que le ratio de solvabilité n’est qu’une
dérivé de la gestion des résultats et la gestion de la solvabilité par les
ajustements prudentiels qui détache la gestion de la solvabilité de la gestion des
résultats.
La première concerne les déductions opérées sur les fonds propres comptables
en vertu de la réglementation. De telles déductions portent sur des éléments non
facilement réalisables et/ou difficiles à évaluer du fait de leur nature ou de
l’absence de marché actif. C’est par exemple le cas des actifs incorporels. Il peut
aussi s’agir d’éléments pris en compte dans un autre cadre prudentiel, c’est le
cas des participations dans des compagnies d’assurance, qui sont exclues du
périmètre prudentiel bancaire et qui relèvent plutôt la réglementation
assurantielle.
On entend par FinTech l’innovation dans les services financiers ou, plus
précisément, les entreprises qui utilisent la technologie pour perturber (to
disrupt) les systèmes financiers en place.
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acteurs. L’une de leurs difficultés réside dans le fait qu’ils ne disposent pas de
relations avec le client final, contrairement aux banques et aux assurances. Il
leur faut donc « acquérir » des clients, soit par eux-mêmes (rarement), soit par
des tiers (le plus souvent). Ce qui explique pourquoi la plupart du temps ces
nouveaux entrants utilisent des réseaux de distribution indépendants (comme les
conseillers en gestion de patrimoine – CGP – en matière de gestion d’actifs, les
intermédiaires en opérations de banque et en services de paiement – IOBSP – en
matière de crédits, ou les intermédiaires d’assurance en matière de produits
d’assurance). Avec la digitalisation, les banques doivent faire face à toute une
série de menaces.
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banque d’accélérer le mouvement de pivot dont elle a besoin pour mieux
adresser les besoins de ses clients dans un environnement en mutation profonde.
Si les plus petites structures financières veulent investir dans les fintech pour des
opérations de croissance organique et dégager au passage une plus-value
financière, les investissements des grandes banques dans les fintech constituent
des opérations de pivot et de transformation de leur modèle économique.
Certaines banques considèrent que la collaboration avec les fintech doit
s’inscrire en complémentarité avec l’offre développée en interne et que
l’impulsion et l’innovation doivent venir de l’intérieur. Les fintech viennent
donc seulement résoudre les problèmes qui ne sont pas pris en charge en interne.
D’autres banques en revanche ont placé la collaboration avec les fintech plus au
cœur de leur transformation. Ce n’est pas seulement l’expertise qu’elles
cherchent à intégrer, mais leur modèle et leur culture. Afin d’accélérer la
transformation, elles sensibilisent les actionnaires et les investisseurs afin
d’attirer les capitaux et alignent les équipes en faisant de leur politique de
collaboration avec les fintech un outil de communication interne et externe
(Lorenzi, 2016).
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C- Quelles opportunités pour le Crédit Foncier du Cameroun ?
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l’éducation ou la santé, à gérer les risques et à surmonter les chocs financiers,
soit autant de facteurs qui amélioreront globalement son niveau de vie.
- avec les identifiants numériques, il n’a jamais été aussi facile d’ouvrir un
compte ;
- grâce aux paiements électroniques, le nombre de personnes possédant un
compte courant est en pleine expansion ;
- la téléphonie mobile offre des solutions pratiques pour accéder aux
services financiers, même dans les zones isolées ;
- la collecte accrue d’informations sur la clientèle permet aux
- fournisseurs de concevoir des produits financiers dématérialisés mieux
adaptés aux personnes non bancarisées.
Tous les pays qui s’efforcent d’accélérer l’inclusion financière se heurtent à des
obstacles similaires qui entravent leurs progrès. C’est le cas notamment pour :
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- concevoir des produits financiers utiles et pertinents, adaptés aux besoins
des consommateurs ;
- introduire de solides cadres de protection des consommateurs et adapter
les autorités de réglementation et de supervision en exploitant notamment
les nouvelles technologies (« regtech ») ;
- généraliser la possession d’une pièce d’identité, sésame précieux, mais
encore insuffisamment répandu dans le monde, pour ouvrir un compte en
banque et accéder à des capitaux et des crédits.
B- Pourquoi la politique de financement de l’immobilier du Crédit
Foncier du Cameroun doit être inclusive ?
S’il faut rendre le logement accessible à tous comme le stipule l’une des
missions du CFC, il faut inclure les ménages à faible niveau de revenu par le
développement du micro-crédit.
- La rareté des ressources longues, qui entraîne une inadéquation entre les
ressources et les emplois des établissements finançant l’immobilier ;
- La faible mobilisation de l’épargne, notamment au niveau des produits
d’épargne logement, par les ménages à faibles revenus ;
- Le faible pouvoir d’achat des populations intéressées ;
- Les insuffisances du cadre légal, réglementaire et fiscal.
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C- Réflexion sur la possibilité d’octroi du micro-crédit immobilier par le
CFC.
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des plans d’épargne logement. Il peut également offrir des garanties de
prêts aux promoteurs immobiliers ;
- Un programme unifié de prêts au logement qui fonctionne en
autofinancement grâce à un système de péréquation, les ménages à
revenus élevés payant 3% de taux d’intérêt de plus que la moyenne et les
ménages à faibles revenus 3% de moins ;
- Enfin, un programme d’hypothèque communautaire qui permet aux
groupements communautaires et aux coopératives de mettre des terrains
en garantie de prêts hypothécaires.
D’autres pays tels que le Maroc ou l’Afrique du Sud comptent parmi les pays
africains qui ont le mieux réussi leur modèle de développement du secteur de
l’immobilier. Selon les rapports de l’ONU-HABITAT, l’Afrique du Sud possède
le système de subvention au logement le plus large du continent. Le
gouvernement a pu fournir des logements gratuits et totalement subventionnés
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aux pauvres et aux bas salaires, qui représentent la majorité de la population,
grâce à la solidité des finances publiques. Le Maroc a été au plan international
pour avoir contribué activement à faciliter l’accès à la propriété aux ménages à
faibles revenus. La stratégie a consisté à mettre à la disposition des opérateurs
publics et privés, une assiette foncière puisée dans le domaine de l’Etat,
permettant la création de nouvelles villes. Une exonération fiscale totale a été
accordée aux promoteurs immobiliers qui s’engageaient à réaliser des
programmes d’habitat sociaux. En ce qui concerne la politique de financement,
elle repose sur trois banques qui représentent 70% du marché du crédit à
l’habitat. Plusieurs fonds de garantie ont été mis en place dans ce cadre. En
particulier, un fond spécial a couvert les prêts octroyés aux ménages à revenus
irréguliers, alimenté par des prélèvements sous forme de taxes sur la production
et la vente des matériaux de construction.
Les banques en général jouent un rôle crucial dans l’économie en acheminant les
fonds des épargnants et des déposants vers les activités qui contribuent au
développement des entreprises et à la croissance économique. Le crédit foncier
dont la mission principale est de financer de l’acquisition du logement au
Cameroun, n’en est pas du reste. La sécurité et la solidité de cette dernière
comme celle des autres banques étant des facteurs déterminants de la stabilité
financière, la façon dont il mène ses activités est fondamentale pour la bonne
santé du secteur immobilier et dont de l’économie. En effet, si la gouvernance
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d’une telle institution présente des points de fragilité, des difficultés peuvent se
propager au secteur immobilier, bancaire et à l’ensemble de l’économie.
A- Le concept de gouvernance
La gouvernance du CFC doit avant tout viser à préserver de façon pérenne les
intérêts des parties prenantes dans le respect de l’intérêt général. Parmi les
parties prenantes, l’intérêt des clients l’emporte sur celui des actionnaires.
La bonne gouvernance d’une banque intéresse au plus haut point les autorités
de contrôle, car elle est indispensable à la sécurité et à la solidité d’une banque,
et son dysfonctionnement pourrait altérer le profil de risque de celle-ci. En outre,
la bonne gouvernance du CFC et des banques en général contribue au maintien
d’un processus de contrôle efficient et peu onéreux, puisqu'elle allège les
besoins d'intervention des autorités prudentielles.
Une saine gouvernance permet aux autorités de contrôle de se fier davantage aux
processus internes d’une banque comme le CFC. D’après l’expérience des
autorités, il est important que chaque banque dispose d’un système approprié de
pouvoirs et de contre-pouvoirs, de responsabilités et d'obligations de rendre
compte, au niveau non seulement du conseil d’administration mais aussi de la
direction et des fonctions gestion des risques, conformité et audit interne.
Il faut rappeler que les principes de bonne gouvernance des banques ont été
publiés en octobre 2010 par le Comité de Bâle à l’effet d’intégrer les
enseignements de la crise financière déclarée en 2007 pour encourager les
établissements bancaires et autres institutions financières à adopter les pratiques
saines en matière de gouvernance. En raison des évolutions de la gouvernance
bancaire en cours et sous recommandations des évaluations faites par le comité
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de stabilité financière (CSF), le comité de Bâle a révisé les dits principes en
2015 avec pour objectif de renforcer explicitement les responsabilités collectives
du conseil d’administration en matière de surveillance et de gouvernance du
risque. Un autre objectif est de mettre l’accent sur des composantes clés de la
gouvernance du risque comme la culture du risque, l’appétence pour le risque
et leurs liens avec la tolérance au risque d’une banque. Les nouvelles
orientations définissent les attributions précises du conseil d’administration, du
comité du conseil chargé des risques, de la direction et des fonctions de contrôle,
dont celles du directeur de la gestion des risques et de l’audit interne. Enfin,
elles visent également à renforcer l'équilibre global des pouvoirs dans les
banques en générale.
Il est à noter que le CSF a souligné le rôle central joué par le conseil
d’administration et son comité des risques dans le renforcement de la
gouvernance du risque au sein des banques. Ce renforcement suppose une plus
grande implication dans l’évaluation et la promotion d’une solide culture du
risque au sein de l’établissement ; la définition du niveau d’appétence pour le
risque et son expression dans la déclaration d’appétence pour le risque ; et la
surveillance de la mise en œuvre par la direction du dispositif d’appétence pour
le risque et du dispositif général de gouvernance du risque.
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- Deuxième ligne de défense, indépendante de la première, la fonction
gestion des risques est chargée de détecter, mesurer et suivre les risques à
l’échelle de l’entreprise, et d'en rendre compte. La fonction conformité
relève également de la deuxième ligne de défense.
- Quant à la troisième ligne de défense, elle est assurée par la fonction audit
interne, qui conduit à ce titre des audits et des examens axés sur le risque,
mais aussi de portée plus générale, afin de donner au conseil
d’administration l'assurance que le cadre général de gouvernance, y
compris le dispositif de gouvernance du risque, est efficace et que des
politiques et processus sont en place à cet effet et sont appliqués de façon
cohérente.
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temporaire (Bâle III, 2015). Ces principes s’articulent autour des points
suivants :
Le conseil d’administration doit définir, pour ses propres travaux, des structures
et des pratiques de gouvernance appropriées, se doter des moyens nécessaires au
respect de ces pratiques et les passer régulièrement en revue pour s’assurer de
leur efficacité.
Principe 4 : Direction.
Il doit exister dans chaque banque une fonction gestion des risques indépendante
et efficace, placée sous la responsabilité d’un directeur de la gestion des risques
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doté de la stature, de l’indépendance et des ressources nécessaires et ayant accès
au conseil d’administration.
Principe 8 : Conformité.
Principe 10 : Rémunération.
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La structure de rémunération doit contribuer à une saine gouvernance
d’entreprise et à la bonne gestion des risques de la banque.
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résultats de l'évolution de l'environnement. Il en ressort quelques grandes
orientations stratégiques applicables à la banque.
C'est une stratégie offensive qui est l'expression d'une volonté de puissance
incarnée dans la durée. Cette stratégie doit avoir l'appui du conseil
d'administration et présuppose l'implication totale de la direction générale de la
banque. Cette alternative doit s'exprimer à chaque niveau de l'organisation. Il y a
deux cibles pour la stratégie de conquête :
Les entreprises font partie d’un secteur vital tant au point de vue de l’intérêt
national du pays d’origine de la banque qu’en termes de potentiel de croissance
à long terme. L’exploitation de ce marché a nécessité l’introduction de méthodes
de gestion industrielle aussi bien dans l’organisation du travail que dans la
planification à long terme, ainsi que dans l’adoption de nouvelles techniques de
marketing.
L'objectif dans ce cas est clair, il vise à reconstituer une marge de manœuvre et
un éventail de possibilités. Le point de passage obligé est financier : cession de
participation, désinvestissement, élimination des secteurs en pertes.
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Ces stratégies exigent aussi d'avoir une capitale connaissance sur les nouvelles
conditions d'exercice de l'activité bancaire et de ses propres atouts pour prendre
appui sur ces derniers (confrontation environnement / banque). Les décisions
consistent en général à se recentrer sur les activités dans lesquelles la banque
possède des points forts. Un autre choix est de mettre au point des produits
spécifiques ou à exploiter des produits existants mais insuffisamment
développés.
4- La diversification et la spécialisation.
a- La diversification.
Il s'agit donc, pour celle-ci, de lutter contre ses concurrents en mettant en œuvre
des moyens autres que le prix, de faire percevoir son produit comme unique aux
yeux des consommateurs. Ce caractère unique du produit pouvant
éventuellement la conduire à faire accepter aux clients un prix supérieur à celui
de la concurrence. La diversification s’est manifestée à destination des
particuliers et des entreprises.
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Ce type permet au client de développer une forte confiance en soi face au
produit offert par la banque, il est toujours à la recherche des informations qui
aident à évaluer le produit et l'achat se fait sur des critères objectifs liés aux
caractères intrinsèques du produit ou service.
Les banques ont toujours fait des efforts en matière de produits pour cette
clientèle. La caractéristique principale est la multiplication des opérations de
haut de bilan et des interventions en fonds propres. Le concept de « banc
industrie» traduit le nouveau métier d’investisseur exercé par les établissements.
Ce mouvement s’est accompagné d’une multiplication des services offerts
(gestion de trésorerie, affacturage, etc.) et a abouti à la création d’une gamme
couvrant une large palette de besoins.
b- La spécialisation.
La spécialisation peut aboutir soit à une domination par les coûts, soit à la
différenciation. La particularité de cette stratégie repose sur la possibilité de
servir les clients mieux que ses concurrents en se concentrant sur un segment.
Elle permet à la banque d’être clairement identifiée par les clients, de mieux
mettre en avant son professionnalisme, de montrer un développement
raisonnable et maîtrisé. L’expérience révèle également que la concentration sur
un nombre restreint de segments induit un meilleur suivi et un meilleur contrôle
des risques.
c- La différenciation.
Elle consiste à concevoir une offre que des clients actuels ou potentiels
perçoivent comme unique. La différenciation peut s’appuyer à la fois sur
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l’innovation en termes de produits, de services associés à ces produits ou sur de
nouveaux modes de distribution.
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des objectifs de l’organisation. Mais l’atteinte des objectifs de résultat n’est pas
exempte de risques, et plus les facteurs extérieurs sont hostiles, plus le contrôle
est difficile. C’est pourquoi il suppose en général plus que la seule atteinte d’un
résultat, il est le plus souvent associé à l’idée d’une performance, c’est-à-dire à
l’obtention de résultats en dépit de l’influence défavorable d’événements
extérieurs, à la maîtrise des risques.
Dès lors que la nature de la performance est claire (par exemple, maximiser le
profit, rendre accessible les logements à la population à faible niveau de revenu,
…), il convient de fixer le niveau que l’on peut en attendre : vise-t-on un taux de
financement de logement de 20 % ? 30 % ? Le premier rôle de la planification
est de fixer des objectifs, c’est-à-dire la jauge par rapport à laquelle seront
appréciés les résultats. S’il est utile de distinguer conceptuellement les termes de
la performance de son niveau, en pratique ces deux processus sont conjoints
dans la démarche de planification : « fixer des objectifs » recouvre les deux
aspects.
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la performance réelle peut s’avérer différente de celle que l’on avait envisagée,
en particulier si les plans d’action ne sont pas mis en œuvre correctement ou si
des aléas surgissent. Ainsi, un suivi des résultats réels et une comparaison
régulière avec les objectifs sont nécessaires.
À partir d’un diagnostic des causes des écarts, cette analyse conduit
à la détermination de plans d’action ou de décisions correctives (régulation). À
moyen terme, elle permet aussi d’ajuster ou de remettre en
cause la stratégie (apprentissage).
Dans tous les cas, l’analyse des écarts ne sera que le déclencheur de
la recherche de causes. Les procédures et l’animation de la démarche
diagnostic sont donc tout aussi essentielles.
Références bibliographiques
Crédit Foncier (2020). Rapport sur les risques pilier III. Groupe BPCE.
Jean Mari LORENZI et Joel Durieux (2016). Banque et FinTech : enjeux pour la
banque en detail. Collection livre blanc.
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