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Memoire Naftal
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OPTION
HYGIENE ET SECURITE INDUSTIELLES
THEME
Analyse des risques liés au poste chargement Camion-
citerne par la méthode AMDEC
NAFTAL CBR 16A EL HARRACH
ADM : Administratif
AMDE : Analyse des Modes de Défaillances et de leurs Effets
AMDEC :Analyse des Modes de Défaillances, de leurs Effets et de leur Criticité
APR : Analyse Préliminaire des Risques
C :Criticité
CBR :Centre Carburant
D :Détectabilité
DCMT : Dispositif Contrôle de la Mise à la Terre
ENACT :Entreprise Nationale d’Agréage et de Contrôle Technique
EPI : Equipement de protection individuelle
G :Gravité
GPL :Gaz de Pétrole Liquéfie
HAZOP :HAZards and OPerabilitystudies
ICI : Imperial Chemical Industriel
P :Probabilité
PID :Piping and Instrumentation Diagram
PII :Plan Interne d’Intervention
SPA : Société Par Action
UIC : Union des Industries Chimiques
VL : Véhicules Lourds
Vol : Volume
Liste des figures :
L’analyse des risques d’un poste de travail consiste à identifier tous les dangers causés par
l’activité exercée dans ce poste et qui menacent les personnes, les installations, et
l'environnement dans le but de réduire les niveaux de risques.
Ce travail vise à analyser les risques liés au poste de « chargement des carburants dans des
camions citerne » par la méthode AMDEC, ce travail a été réaliser au sein l’entreprise
NAFTAL « centre carburants (CBR) 16A à EL Harrach ».
Après avoir analysé les risques liés au poste chargement des camions citerne, des risques sont
apparus tels que: incendie, explosions, pollution, chute de hauteur ... etc., l’application de la
méthode AMDEC sur les trois systèmes choisis a été réalisé et des solutions ont été proposé,
une réévaluation de la criticité a été faite.
La finalité de ce travail est de : Protéger l’homme et les installations, Diminuer les niveaux de
risques, Eviter les accidents de travail et leurs impacts. Enfin des recommandations ont
finalisé ce travail.
Ce travail vise à analyser les risques liés au poste de « chargement des carburants dans des camions
citerne » par la méthode AMDEC, ce travail a été réaliser au sein l’entreprise NAFTAL « centre
carburants (CBR) 16A à EL Harrach ».
Après avoir analysé les risques liés au poste chargement des camions citerne, des risques sont
apparus tels que: incendie, explosions, pollution, chute de hauteur ... etc., l’application de la méthode
AMDEC sur les trois systèmes choisis a été réalisé et des solutions ont été proposé, une réévaluation
de la criticité a été faite.
La finalité de ce travail est de : Protéger l’homme et les installations, Diminuer les niveaux de
risques, Eviter les accidents de travail et leurs impacts. Enfin des recommandations ont finalisé ce
travail.
Mots clés : Evaluation des risques, Méthode AMDEC, Poste chargement, Camion-Citerne,
NAFTAL CBR 16A.
: مـــلــــخص
، الش ا ها ت لع ل ل ي ب عن م ا س ن اط في م ا تحليل ل اطر لو يفي ي ل في تح ي ج يع ل اطر لناج
. لك من جل لح من م ويا ل اطر، ل ي لن
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خير توصيا،لع ل تأثير ت ا ل اطر تجنب حو تقليل م ويا ل ن لع ل هو ح اي الش ا لغر من ه
.خ ت ه لع ل
: كل ا مف احي
.NAFTAL CBR 16A ، شاحن ص ريج،ل ح يل مح، AMDEC طريق،تقيم ل اطر
Abstract:
Job Hazard Analysis is the identification of all hazards caused by the activity in this position that
threatens people, facilities, and the environment to reduce risk levels.
This work aims to analyze the risks related to the position of "loading of fuels in tanker trucks" by
AMDEC method, this work was carried out within the company NAFTAL "Fuels Center (CBR) 16A
in EL Harrach".
After having analyzed the risks related to the loading station of the tanker trucks, risks appeared such
as: fire, explosions, pollution, fall of height ... etc., the application of the AMDEC method on the
three selected systems was realized and solutions have been proposed, a reassessment of the
criticality has been made.
The purpose of this work is to: Protect the man and the installations, Decrease the levels of risks,
Avoid the accidents of work and their impacts. Finally, recommendations finalized this work.
Key words : Risk Assessment, AMDEC Method, Loading Station, Tank Truck, NAFTAL CBR
16A.
Introduction
INTRODUCTION :
Le secteur des hydrocarbures en général et les sites de stockage et de distribution des carburants en
particulier constituent incontestablement des secteurs à hauts risques.
Actuellement les incendies et/ou les explosions sont les risques majeurs les plus répétitifs dans les
sites de stockage et de distribution des carburants.
En Algérie, la loi 04-20 relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes
dans le cadre du développement durable a pour objectif de prévenir les effets des risques majeurs
sur les établissements humains, leur activité, leur environnement, ces installations doivent établir
des actions correctives et/ou préventives pour garantir la santé et la sécurité au travail.
Cette étude, rentre dans le cadre de la prévention des risques au niveau du centre carburant
NAFTAL CBR 16A d’EL Harrach, le choix s’est porter sur l’analyse des risques liés au poste
chargement camion-citerne afin d’identifier les dangers et d’évaluer les risques inhérents à celle-ci,
par l’application de l’une des méthodes d’évaluation des risques à savoir l’AMDEC (Analyse des
Modes de Défaillances, de leurs Effets et de leurs Criticité).
Cette méthode est qualifiée pour analyser les modes de défaillance, sur une logique de
décomposition d'un système en sous-ensembles pour déterminer les causes et les effets qui peuvent
causer des risques, et ceci par l’évaluation de la criticité qui est le résultat de la combinaison
des trois facteurs : la probabilité d’occurrence « P », la gravité des effets « G » et la détectabilité
« D » de la défaillance de chaque sous-ensemble.
Les résultats de la criticité nous aide à déterminer les points faibles d’un système, pour mettre en
place des solutions qui permettent de nous prévenir ou an moins de réduire les risques d’une
défaillance.
1
Chapitre I
Présentation de
l’entreprise
Chapitre I : Présentation de l’entreprise
NAFTAL est une société par actions (SPA) au capital social de 15 650 000 000 DA. Fondée en
1982 et filiale à 100% du groupe SONATRACH, elle est rattachée à l’activité commercialisation.
Issue de SONATRACH, l’entreprise a été créée par le décret N 80/101 du 06 avril 1981.
Entrée en activité le 1er Janvier 1982, elle est chargée du raffinage et de la distribution des produits
pétroliers.
Le 25 Aout 1987, l’activité raffinage est séparée de l’activité distribution et dévolue à une nouvelle
entité NAFTEC.
NAFTAL est désormais chargée uniquement de la commercialisation et de la distribution des
produits pétroliers et dérivés.
Le 18 Avril 1998, elle change de statut et devient société par actions filiale à 100% de
SONATRACH.
2
Chapitre I : Présentation de l’entreprise
NAFTAL couvre l’ensemble du territoire national. Son offre est très diversifiée.
Elle est composée de plusieurs gammes de produits et services :
Tableau 1 : L’offre de NAFTAL
Domaine Produit : carburant / service
Essence (Normal – Super – Sans plomb)
Les carburants Gasoil
terre GPL/Carburant
Les gaz pétrole Le butane conditionné
Liquéfiés-GPL Le propane conditionné
Les huiles de moteurs diesel
Les huiles de moteurs essence
Les huiles de transmission
Les huiles industrielles
Les lubrifiants Les huiles spéciales automobiles
Particuliers
Les graisses
Les lubrifiants et produits spéciaux synthétiques pour moteurs
d’avions
Les lubrifiants marines
Les pneumatiques tourisme
Les pneumatiques poids lourds
Les pneumatiques génie civil
Les pneumatiques Les pneumatiques moyens de manutention
Les pneumatiques camionnette
Les pneumatiques industriels
Les pneumatiques tracteurs agricoles
Service de vidange – Lavage – Graissage
Les prestations de Service de maintenance des équipements et installations
service (volucompteurs, cuves, citernes, …)
Installations d’équipements de distribution
Le carburéacteur Jet A1
Les carburants
aviation Le kérosène
L’essence AVGAS 100 L
Le fuel oïl Bunker C
Les carburants Le fuel oïl BTS
marine
Gasoil
Professionnels
3
Chapitre I : Présentation de l’entreprise
I.4. L’organigramme de NAFTAL :
4
Chapitre I : Présentation de l’entreprise
Le centre de stockage et de distribution d’EL Harrach est implanté dans la partie Est de la zone
industrielle d’EL Harrach.
Il occupe une superficie globale de 32.640 m2, délimité comme suit :
Au nord par un garage entretien.
Au sud par la route et le garage du contrôle technique des véhicules.
A l’ouest par la route national N° 8 menant vers LARBAA et des habitations.
A l’est par la route et le centre de stockage lubrifiant.
La zone englobe un certain nombre de milieux sensibles tels qu’Oued El Harrach et Oued Smar,
plusieurs habitations se trouvent à une distance de 100 m du Centre 16A.
Centre CBR 16 A
EL HARRACH
5
Chapitre I : Présentation de l’entreprise
6
Chapitre I : Présentation de l’entreprise
7
Chapitre I : Présentation de l’entreprise
Cette zone occupe une surface de 3400 m2, comporte 10 bacs de stockage d’une capacité globale
nominale de 19600 m3 délimités par un mur de rétention d’une capacité de près de 5000 m3.
Les bacs sont de type à toit fixe l’accès à la toiture des bacs et le déplacement d’un bac à l’autre se
fait par des escaliers et des passerelles en charpente métallique munies de garde-corps.
Elle est dotée d’une cuvette de rétention. Cette dernière est munie d’un caniveau de collecte des
eaux de purges et de ruissellement et d’un bassin de séparation eau/hydrocarbures d’une capacité de
12 m3.
Les eaux traitées sont évacuées dans le réseau communal puis déversées dans l’oued EL Harrach.
Tous les bacs de stockage sont dotés d’une mise à la terre de type maillée. Des contrôles
réglementaires sur ces mises à la terre ainsi que des tests sur ces bacs (épaisseur, corrosion,…) sont
effectués annuellement par l’ENACT qui délivre un certificat de conformité.
Les caractéristiques techniques des bacs sont données dans le tableau suivant :
Tableau 2 : Les caractéristiques techniques des bacs de la station 16A
b) Poste de chargement :
1er poste : composé de quatre quais et conçus pour le chargement des camions de livraison
ce poste est composé de 12 bras de chargement mécanique en aluminium.
2eme poste : composé d’un quai de chargement est mise en service en cas de surcharge qui
comprend un simple bras de chargement à flexible.
8
Chapitre I : Présentation de l’entreprise
d) Unité de décantation :
Il existe 02 fosses de décantation et de récupération pour le traitement des effluents de hauteur de
3m.
La 1er est située dans la cuvette de rétention et la 2eme dans la cour du site. Cette dernière est
compartimentée en 05 compartiments.
Les différents effluents sont traités dans les fosses de décantation et après séparation l’eau part vers
Oued El Harrach alors que les hydrocarbures sont envoyés vers les cuves des slops, horizontales en
nombre de deux, de capacité de 100000 m3.
Après décantation, la phase huileuse est envoyée vers la raffinerie et l’eau est purgée vers la 2eme
fosse de décantation.
e) Bloc administratif :
Le bloc administratif incluant aussi le poste de garde regroupe le chef de centre, le secrétariat et les
différentes sections fonctionnels avec un effectif de 24 employés.
f) Salle anti-incendie :
Elle est composée d’équipements suivants :
02 électropompes.
02 pompes jockey.
01 motopompe
01 réservoir d’eau pour un volume total de 1200 m3 (eau).
I.5.4. Effectifs :
Il y a 217 personnes réparties comme suit :
Opérateur de mouvement produit : 50 personnes.
Agents du Service ADM : 24 personnes.
Chauffeurs : 52 personnes.
Maintenance, convoyage : 24 personnes.
Sécurité industrielle : 30 personnes
Sûreté interne : 37 personnes
Effectifs
17% 23%
14% 11%
11%
24%
9
Chapitre I : Présentation de l’entreprise
I.6. Organigramme de centre CBR 16A :
Chef de dépôt
Agent d’intervention
Peintre industriel Agent d’assainissement
Ouvrier d’entretien
10
Chapitre I : Présentation de l’entreprise
I.7. Types accidents et incidents survenus depuis 2005 :
Tableau 3 : Types des accidents et incidents survenus au niveau de NAFTAL
Date et lieux Type d’accident Cause d’accident Dommages enregistrés Moyens d’interventions
11
Chapitre I : Présentation de l’entreprise
Le 08.11.2013, Incendie au poste Les causes directes : Dommages Corporels : Avant l’apparition du feu
à chargement Présence anormale d’essence sans 04 blessés évacués à Action du bouton d’arrêt
11 h 35 du camion-citerne. plomb sous forme pulvérisée sur l’hôpital : d’urgence.
matin. (Poste numéro 3 toute la surface occupée par le 02 agents blessés Refus d’autorisation de
Centre et 4 chargement camion-citerne stationné au niveau légèrement, libérés démarrage.
carburants de de l’essence sans du poste 4 qui s’apprêtait à quitter le dans la journée. Après l’apparition du feu
CAROUBIER, plomb) poste de chargement, générée par la 02 agents brûlés Evacuation des blessés.
ALGER, perte de maîtrise du bras de hospitalisés. Alerte et mise en œuvre du plan
ALGERIE. chargement par l’opérateur. Dommages Matériels : d’urgence.
Présence anormale d’une source 02 cabines de tracteurs Enclenchement PII.
d’ignition dans une atmosphère calcinées. Moyens NAFTAL :
explosive avérée, occasionnée par le Toit du poste de 02 camions anti-incendie.
conducteur sous l’action du chargement endommagé Dispositif de lutte anti-incendie
démarreur sans l’autorisation de partiellement. fixe eau.
l’agent de sécurité. 01 tube plongeur du et mousse.
Les causes indirectes : bras de chargement 01 ambulance.
L’usage de bras de chargement cisaillé. 01 camion portique de
fonctionnant en mode manuel, non Installation électrique dépannage.
équipé de vannes « homme mort » du poste de chargement Moyens Protection civile
(Resp : Activité Maintenance). endommagée. 05 Camions anti-incendie.
Manque de sensibilisation des 03 ambulances.
opérateurs sur les nouvelles 01 Camion portique de
consignes HSE spécifiques au dépannage.
chargement, (Resp: Activité HSE). (Le feu a été maîtrisé en moins
Non-respect des consignes HSE de 10 minutes bien avant
spécifiques au chargement par le l’arrivée des services de la
conducteur. (Resp : Tiers). protection civile, soit 20 minutes
après l’extinction du feu)
12
Chapitre I : Présentation de l’entreprise
Moyens NAFTAL :
Le 01.02.2016 à Accident de Les causes : Dommages Corporels : Nettoyage périodique de quai
1h00 du matin travail de chute de Lors du chargement d’un compartiment Fracture de la partie
de chargement.
Centre carburant plain-pied. du camion-citerne, l’opérateur a eu un inferieur du fémur (côté
d’EL malaise (fatigue extra professionnelle). droit) avec un arrêt de
HARRACH travail 90 jours.
CBR 16A
ALGER
ALGERIE
13
Chapitre II
Généralité sur les
carburants
Chapitre II : Généralité sur les Carburants
II. Introduction :
L’utilisation du carburant comme l’essence et le gasoil, entraîne des conséquences néfastes sur la
santé de l’homme et l’environnement.
La propriété Définition
La température de fusion d'un corps représente la température à une
T° de fusion pression donnée, à laquelle un élément pur ou un composé chimique
fond c'est-à-dire passe de l'état solide à l'état liquide.
15
Chapitre II : Généralité sur les Carburants
a). L’essence :
c’est un liquide inflammable, issu de la distillation du pétrole, utilisé comme carburant dans les
moteurs à combustion interne. C'est un carburant pour moteur à allumage commandé (moteur
essence). C'est un mélange d’hydrocarbures, auxquels peuvent être ajoutés des additifs pour
carburants.
Propriétés physico-chimique :
T° fusion : Inf à −60 °C
T° ébullition : 20 à 200 °C
Solubilité : 100 à 250 mg·l-1 dans l'eau
Masse volumique : 680 à 790 kg·m-3
T° d'auto- inflammation : Sup à 250 °C
Point d’éclair : −40 °C
Sup à 1,3% vol
Limites d’explosivité dans l’air :
Inf à 7,1 %vol
Pression de vapeur saturante (à 37,8 °C) 350 à 900 hPa
Etiquette de produit :
Nocif Inflammable
Phrase risques :
Extrêmement inflammable.
Peut provoquer le cancer.
Irritant pour la peau.
Peut provoquer une atteinte des poumons en cas d´ingestion.
16
Chapitre II : Généralité sur les Carburants
b). Le gasoil :
Le gasoil, gazole ou encore diésel est un carburant pour moteur à allumage par compression
(moteur Diesel). Physiquement, c'est un fioul léger et, réglementairement, un carburant issu du
raffinage du pétrole.
Propriétés physico-chimique :
T° ébullition
170 à 390 °C
Solubilité pratiquement insoluble dans l'eau
Masse volumique (à 15 °C) 820 à 860 kg·m-3
T° d'auto-inflammation 220 °C
Sup 55 °C (contient de l'essence en hiver,
Point d’éclair
donc le point d'éclair est plus bas)
Inf à 0,6 %vol
Limites d’explosivité dans l’air
sup 6,5 %vol
Nocif
Panneau orange de transport :
Phrase risques :
Explosif à l'état sec.
Facilement inflammable.
Provoque des brûlures.
Peut provoquer le cancer.
17
Chapitre II : Généralité sur les Carburants
Stockage
(Bacs)
Pompes produits
Poste de chargement
Camion-citerne
Transport et livraison
2
10
Vérification de la citerne
S’assuré la fermeture des vannes
de dépotage
3
4
8
Vérification de système
pneumatique, électrique, fils Eteindre toutes les sources
dénudes, cache batterie, cache d’inflammation liées au camion,
par flamme, … citerne et au chauffeur
5 7
20
Chapitre II : Généralité sur les Carburants
Phase II : le remplissage
Ouvrir le couvercle de
chargement de la cuve
5 Débranchement de la mise à la
terre
Démarrage de la pompe et
chargement à petit débit jusqu'à 9
la fin de l’opération de
remplissage
Fermer correctement le
couvercle de chargement
6
8
Tester la quantité et la qualité du
carburant versé par la jauge Arrêter la pompe
21
Chapitre II : Généralité sur les Carburants
Sortie du camion
22
Chapitre II : Généralité sur les Carburants
23
Chapitre II : Généralité sur les Carburants
Des limitations de poids, selon que le colis est destiné à être soulevé,
roulé sur lui-même, ou muni de roulettes, doivent être fixées afin
d’éviter les risques de chute au cours de manutention ou de transport
et limiter les dégâts en cas de rupture de l’emballage.
24
Chapitre II : Généralité sur les Carburants
25
Chapitre II : Généralité sur les Carburants
26
Chapitre II : Généralité sur les Carburants
27
Chapitre III
Evaluation des
risques
Chapitre III : Evaluation des risques
III. Introduction :
Une évaluation des risques est une investigation systématique de tout aspect de travail :
équipements de travail, environnement de travail et salarié.
L’évaluation des risques est aussi un outil pour l’amélioration de la situation de travail par la
diminution de probabilité d’occurrence du risque et de prendre les mesures nécessaires de
prévention et/ou de protection, afin de garantir la santé et la sécurité au travail.
III.1. Notions :
Une situation de travail n’est dite dangereuse que si il y a eu une interaction entre le phénomène
dangereux et l’homme.
c. Situation dangereuse :
Situation dans laquelle une personne est exposée à au moins un phénomène dangereux.
L’exposition peut entraîner un dommage, immédiatement ou à plus long terme.
d. Dommage :
Un dommage est la conséquence éventuelle d'un phénomène dangereux.
Situation de travail
Phénomène Personne
dangereux
Dommage
Accident de travail et/ou maladie
professionnelle
28
Chapitre III : Evaluation des risques
Aléa : Evénement, phénomène, danger ou probabilité d’un événement qui peut affecter notre
environnement.
b. Accident :
L’accident est défini comme un événement soudain et imprévu, ayant entrainé des dégâts corporels
et matériels pouvant être plus ou moins importants, à caractère temporaire ou permanent.
Le risque industriel est défini comme un événement accidentel se produisant sur un site industriel
mettant en jeu des produits et/ou des procédés dangereux et entrainant des conséquences
immédiates graves pour les travailleurs, la population, les biens et l’environnement.
29
Chapitre III : Evaluation des risques
a. Risque incendie :
Un incendie est un feu ou plus généralement, une combustion qui se développe sans contrôle dans
le temps et dans l'espace. Une combustion est un phénomène chimique qui se produit entre deux
corps combustible comburant avec présence d'une source d'énergie.
Source d’énergie
Etincelle
Flamme
Gaz
Essences
Bois Combustible Comburant
Carton L’oxygène de
Papier… l’air
30
Chapitre III : Evaluation des risques
b. Risque explosion :
Le phénomène d’explosion peut être défini par une libération soudaine d’énergie, plus ou moins
maîtrisée. Il est donc considéré comme un phénomène dangereux à cinétique rapide.
Il se manifeste principalement par la propagation, à grande vitesse, d’une onde de surpression, mais
aussi par la présence d’une boule de feu.
Six conditions doivent être réunies simultanément pour d’une explosion survienne :
Source d’inflammation
Domaine
Produit en suspension
d’explosivité
(gaz)
Explosion
Oxygène
Produits
combustibles
Confinement
31
Chapitre III : Evaluation des risques
32
Chapitre III : Evaluation des risques
Danger n°1
Personne
Danger n°2
Situation de travail
Personne
Danger n°3
Situation de travail
Situation dangereuse
Danger n°1
Danger n°3
Personne(s)
33
Chapitre III : Evaluation des risques
C=GXP
Gravité
Très grave 4
Grave
3
Moyen
2
Faible Probabilité
1 d’occurrence
1 2 3 4
34
Chapitre III : Evaluation des risques
2. Évaluer les risques : c'est apprécier l’exposition au danger, la nature et l’importance du risque
afin de déterminer les actions de prévention à mener pour assurer la sécurité.
3. Combattre les risques à la source : c'est intégrer la prévention le plus en amont possible,
notamment dès la conception des lieux de travail, des équipements ou des modes opératoires.
35
Chapitre III : Evaluation des risques
6. Remplacer ce qui est dangereux par ce qui l’est moins : c’est éviter l’utilisation de procédés
ou de produits dangereux lorsqu’un même résultat peut être obtenu avec une méthode présentant
des dangers moindres.
9. Donner les instructions appropriées aux salariés : c’est former et informer les salariés afin
qu’ils connaissent les risques et les mesures de prévention.
Humains : Ces mesures sont en général plus difficiles à mettre en œuvre. Elles touchent en effet
aux problèmes et inerties liés au comportement humain
La formation.
La compétence.
L’état physique.
La psychologie.
Techniques : Ce sont des mesures qui touchent le matériel. Elles sont en général assez aisées à
définir. L'application de ces mesures peut être immédiate, différée, modulée dans le temps.
Les installations.
La tâche de travail.
2. Risques mécaniques :
Peuvent avoir lieu en cas de :
Défaillance d’un équipement.
Mouvement de la citerne en cours de l’opération.
Une erreur due aux appareils de contrôle.
Rupture des canalisations.
3. Risques chimiques :
Ils sont possible en cas de :
Perte de liquide.
Contact direct avec le corps humain par les voies respiratoires, la peau ou la bouche.
4. Risques ergonomiques :
Sont des risques qui touche la santé de l’homme, ils sont possible en cas de :
Exposition longue sur un poste de travail.
Non adaptation du travail à l’homme (travail prescrit).
Charge physique et mentale de travail.
Gestes et postures.
37
Chapitre III : Evaluation des risques
38
Chapitre IV
Méthodes d’analyse
des risques
Chapitre IV : Méthodes d’analyse des risques
Pour notre cas, la méthode AMDEC (AMDEC-Moyen) a été choisie pour l’analyse des risques liés
au quai de chargement camion-citerne.
L’Analyse Préliminaire des Risques (APR) est une méthode d’usage très général couramment
utilisée pour l’identification des risques au stade préliminaire de la conception d’une installation ou
d’un projet. En conséquence, cette méthode ne nécessite généralement pas une connaissance
approfondie et détaillée de l’installation étudiée.
Considérant de manière systématique les dérives des paramètres d’une installation en vue d’en
identifier les causes et les conséquences, cette méthode est particulièrement utile pour l’examen de
systèmes thermo-hydrauliques, pour lesquels des paramètres comme le débit, la température, la
pression, le niveau, la concentration… sont particulièrement importants pour la sécurité de
l’installation.
De par sa nature, cette méthode requiert notamment l’examen de schémas et plans de circulation des
fluide sous schémas PID (Piping and Instrumentation Diagram).
39
Chapitre IV : Méthodes d’analyse des risques
Elle est également utilisée pour analyser a posteriori les causes d’accidents qui se sont produits.
Dans ces cas, l’événement redouté final est généralement connu car observé. On parle alors
d’analyse par Arbre des Causes, l’objectif principal étant de déterminer les causes réelles qui ont
conduit à l’accident.
De par sa complexité proche de celle de l’analyse par Arbre des Défaillances, cette méthode
s’applique préférentiellement sur des sous-systèmes bien déterminés. Elle apporte une aide
précieuse pour traiter des systèmes comportant des nombreux dispositifs de sécurité et de leurs
interactions. A l’instar de l’analyse par Arbre des Défaillances dont elle s’inspire, elle permet
d’estimer les probabilités d’occurrence de séquences accidentelles à condition de disposer de la
probabilité d’occurrence de l’événement initial et de la probabilité de défaillance des barrières de
sécurité.
Cette méthode est particulièrement utilisée dans le domaine de l’analyse après accidents en vue
d’expliquer les conséquences observées résultant d’une défaillance du système.
40
Chapitre IV : Méthodes d’analyse des risques
1). Historique :
L’Analyse des Mode de Défaillance, leur Effets et de leur Criticité (AMDEC) a été employée pour
la première fois dans le domaine de l’industrie aéronautique durant les années 1960.
Son utilisation s’est depuis largement répandue à d’autres secteurs d’activités telles que l’industrie
chimique, pétrolière ou nucléaire.
De fait, elle est essentiellement adaptée à l’étude des défaillances de matériaux et d’équipements et
peut s’appliquer aussi bien à des systèmes de technologies différentes (systèmes électriques,
mécaniques, hydrauliques…) qu’à des systèmes alliant plusieurs techniques.
Lorsqu’il est nécessaire d’évaluer la criticité d’une défaillance (probabilité et gravité), l’Analyse des
Modes de Défaillance, de leurs Effets et de leur Criticité (AMDEC) apparaît comme une suite
logique à l’AMDE. L’AMDEC reprend en effet les principales étapes de l’AMDE et y ajoute une
évaluation semi-quantitative de la criticité.
a. L’AMDEC-Organisation :
L’AMDEC s’applique aux différents niveaux du processus d’affaires, du première niveau qui
englobe le système de gestion, le système d’information, le système production, le système
personnel, le système marketing et le système finance, jusqu’au dernier niveau comme
l’organisation d’une tache de travail.
b. L’AMDEC-Produit :
Elle est utilisée pour l’aide à la validation des études de définition d’un nouveau produit fabriqué
par l’entreprise.
Elle est mise en œuvre pour évaluer les défauts potentiels du nouveau produit et leurs causes. Cette
évaluation de tous les défauts possibles permettra d’y remédier, après hiérarchisation, par la mise en
place d’actions correctives sur la conception et préventives sur l’industrialisation.
41
Chapitre IV : Méthodes d’analyse des risques
c. L’AMDEC-Processus :
Elle est utilisée pour étudier les défauts potentiels d’un produit nouveau ou non, engendrés par le
processus de fabrication.
S’il s’agit d’un nouveau procédé, l’AMDEC-Processus en permettra l’optimisation, en visant la
suppression des causes de défaut pouvant agir négativement sur le produit. S’il s’agit d’un procédé
existant, elle permettra l’amélioration.
d. L’AMDEC-Moyen :
Permet d’anticiper les risques liés au non-fonctionnement ou fonctionnement anormal d’un
équipement, d’une machine.
e. L’AMDEC-Service :
S’applique pour vérifier que la valeur ajoutée réalisée dans le service correspond aux attentes des
clients et que le processus de réalisation de service n’engendre pas de défaillance.
f. L’AMDEC-Sécurité :
S’applique pour assurer la sécurité des opérateurs dans les procédés où il existe des risques pour
ceux-ci.
6). principe :
L’Analyse des Modes de Défaillance et de leurs Effets repose notamment sur les concepts de :
Défaillance, soit la cessation de l’aptitude d’un élément ou d’un système à accomplir une
fonction requise.
Mode de défaillance, soit l’effet par lequel une défaillance est observée sur un élément du
système.
Cause de défaillance, soit les événements qui conduisent aux modes de défaillance.
Effet d’un mode de défaillance, soit les conséquences associées à la perte de l’aptitude d’un
élément à remplir une fonction requise.
42
Chapitre IV : Méthodes d’analyse des risques
7). Déroulement :
Une AMDEC se déroule sous la forme suivante :
Dans un premier temps, choisir un élément ou composant du système.
Retenir un état de fonctionnement (fonctionnement normal, arrêt…).
Pour cet élément ou composant et pour cet état, retenir un premier mode de défaillance.
Identifier les causes de ce mode de défaillance ainsi que ses conséquences tant au niveau du
voisinage du composant que sur tout le système.
Examiner les moyens permettant de détecter le mode de défaillance d’une part, et ceux prévus
pour en prévenir l’occurrence ou en limiter les effets.
Procéder à l’évaluation de la criticité de ce mode de défaillance en termes de probabilité, gravité
et la détectabilité.
Recommander des actions correctives et/ou préventives pour éliminer ou réduire les défaillances.
a. Équipement :
Il s’agit de passer en revue chaque équipement ou composant identifié lors de la description
fonctionnelle.
b. Fonctions, état :
Pour chacun des équipements, il s’agit de lister ses fonctions et états de fonctionnements.
Ces fonctions et états sont normalement identifiés au cours de la description fonctionnelle. Afin de
mener l’analyse de la manière la plus complète possible, il est indispensable de considérer
l’ensemble des états susceptibles de survenir au cours de l’exploitation (fonctionnement normal,
arrêt, démarrage, stand-by…).
c. Modes de défaillance :
Pour chaque équipement et en fonction de l’état de fonctionnement, le groupe de travail doit
envisager de manière systématique les modes de défaillances possibles.
La définition des modes possibles de défaillance pour un équipement peut être réalisée à partir du
retour d’expérience associé à l’exploitation d’équipements similaires, de tests ou essais….
d. Causes de défaillance :
Pour chaque mode de défaillance, le groupe de travail doit ensuite identifier les causes potentielles
conduisant à ce mode de défaillance.
43
Chapitre IV : Méthodes d’analyse des risques
e. Effets de la défaillance :
De la même façon que le groupe de travail s’est attaché à identifier les causes potentielles de
défaillance, il doit examiner les conséquences de cette défaillance, au niveau du composant lui-
même tout d’abord « effet local » puis au niveau du système global « effet final ».
f. Moyens de détection :
Pour le mode de défaillance envisagé, le groupe de travail examine et consigne ensuite les moyens
prévus pour détecter ce mode de défaillance.
g. La criticité :
La criticité permet de hiérarchiser les différentes causes de défaillances et contribue à évaluer les
actions à entreprendre.
La fréquence d’apparition :
La gravité de l’effet.
la possibilité de la détection.
La criticité « C » :
Elle représente le produit de l’occurrence, la gravité et la détection permettant la prise de
décision quand à des actions correctives à mettre en œuvre.
En détermine valeur de la criticité par le calcul :
C=PXGXD
44
Chapitre IV : Méthodes d’analyse des risques
a. L’échelle de la probabilité :
Tableau 7 : Définition des niveaux de la probabilité « P » :
Niveau de
Probabilité Commentaires
probabilité
Très Évènement improbable dans la vie d'une installation ou ne s’est jamais produit
P1 improbable de façon rapprochée sur le site, mais très rarement sur d’autres sites.
Évènement peu probable dans la vie d'une installation ou ne s'est jamais
P2 Improbable produit de façon rapprochée sur le site, mais quelques fois sur d'autres sites.
Évènement probable dans la vie d'une installation ou ne s'est jamais produit de
P3 Probable façon rapprochée sur le site mais a été observé de façon récurrente sur d'autres
sites.
Très Évènement très probable dans la vie d'une installation ou s’est déjà produit sur
P4 probable le site ou de nombreuses fois sur d'autres sites.
b. L’échelle de la gravité :
Tableau 8 : Définition des niveaux de la gravité « G » :
Niveau de
Gravité Commentaires
Gravité
Salariés de la Branche
Aux Carburants Blessures légères ou maladie
personnes Salariés entreprise professionnelle sans arrêt de travail.
G1 Faible extérieure
Installations Dommages légers (≥ 1 Millions DA)
Aux biens
Véhicules Dommages légers (Dégât mineurs)
Salariés Branche
Carburants Blessures ou maladie professionnelle
Aux
avec arrêt de
personnes Salariés entreprise
travail (≤ 21 jours).
G2 Moyen extérieure
Installations Dommages moyens (≥ 10 Millions DA).
Aux biens Dommages moyens. (ne nécessitant pas
Véhicules remorquage).
Salariés Branche Blessures graves ou maladie
Carburants professionnelle
Aux
entrainant une incapacité permanente
personnes Salariés entreprise partielle
extérieure (Arrêt de travail > 21 jours).
G3 Grave
Dommages significatifs (≥ 100 Millions
Installations DA)
Aux biens
Dommages significatifs (Dégât
Véhicules
importants nécessitant remorquage).
Salariés de la Branche
Aux Carburants. Décès ou maladie professionnelle
personnes Salariés Entreprise mortelle.
G4 Très grave extérieure.
Installations Dommages énormes (≥ 1 Milliards DA).
Aux biens Dommages énormes (Véhicule
Véhicules
totalement détruit)
45
Chapitre IV : Méthodes d’analyse des risques
c. L’échelle de la détectabilité :
Tableau 9 : Définition des niveaux de la détectabilité de la défaillance « D » :
Niveau de
Détectabilité Commentaires
détectabilité
Les dispositions prises assurent une détection totale de la cause initiale
Détection ou du mode de défaillance, permettant ainsi d’éviter l’effet le plus grave
D1 totale provoqué par la défaillance.
d. La matrice de criticité :
G4 16 32 48 64 D4
Risque
inacceptable
G3 9 18 27 36 D3
Risque à e
surveiller
G2 4 8 12 16 D2
Risque
acceptable
G1 1 2 3 4 D1
P1 P2 P3 P4
Risque acceptable : « aucun contrôle supplémentaire n’est nécessaire. Une solution plus
rentable ou des améliorations n’imposant aucune surcharge financière peuvent être envisagées un
suivi est nécessaire afin de s’assurer que les contrôles sont maintenus. »
Risque à surveiller : « Demande une vigilance de façon à éviter l’accident, demande une action
à moyen ou long terme. »
Risque inacceptable : « le travail ne doit pas débuter ou continuer jusqu’à ce que le risque ait
été réduit. S’il n’est pas possible de réduire le risque, même au prix de moyens illimités, le
travail doit rester interdit. ».
Le traitement des risques se fait par ordre de priorité :
46
Chapitre V
Application de la
méthode AMDEC
Chapitre V : Application de la méthode AMDEC
V. Objectif de l’application :
L’objectif de l’application de la méthode AMDEC sur le processus de chargement est d’analyser et
de garantir la sûreté du fonctionnement des équipements de chargement en identifiant et évaluant
les risques liés au chargement des camions citernes.
47
Chapitre V : Application de la méthode AMDEC
Système 2 : Camion-citerne
Batterie.
Turbocompresseur.
Cuves.
Canalisation.
Câblage électrique.
Soupape de sécurité.
Vanne de dépotage.
Clapet de sécurité.
48
Chapitre V : Application de la méthode AMDEC
Arrêt d’urgence.
Genouillère principale
Batterie. Passerelle.
Vanne de chargement
Turbocompresseur. Eclairage.
Clapet « anti-retour »
Cuves. Zone de circulation camions
Soupape « casse-vide »
Canalisation. Arrêt d’urgence.
Mécanisme d’équilibrage
Câblage électrique. DCMT (Dispositif Contrôle
Commande manuelle
Soupape de sécurité. de la Mise à la Terre).
Coude tournant
Vanne de dépotage.
Tube principale,
Clapet de sécurité
intermédiaire et plongeur
50
Chapitre V : Application de la méthode AMDEC
Tableau 11 : la grille d’analyse AMDEC au poste de chargement.
Maintenance préventive
51
Chapitre V : Application de la méthode AMDEC
exercée par le
d’admission Remplacer la soupape par une
clapet Arrêt de chargement
d’air Explosion autre
Ne fonction
favorisant Choc Perte de produit visuellement
pas Chute de 1 3 2 6 Surveillance continue
l’écoulement plain-pied
rapide du Usure
Maintenance préventive
produit Pollution
Accumulation des
impuretés
Verrouille
manuel de la Remplacement de commande
Ne s’ouvre
Commande
Usure
manuelle
52
Chapitre V : Application de la méthode AMDEC
un autre
53
Chapitre V : Application de la méthode AMDEC
Système 2 : Camion-Citerne
Criticité
Sous Mode de Moyen de
Fonction Causes Effets Risques Actions corrective
système défaillance détection P G D C
Stocker Décharge Vieillissement
Le moteur ne tourne Vérification de la batterie
l’énergie Surcharge Quantité d’acide Incendie
pas
Batterie
électrique faible
Explosion de la batterie Multimètre Cache batterie en plastique
nécessaire Risque 4 2
3 24
pour le Régulateur ne électrique Maintenance préventive
Raté d’allumage
camion Cosses désiré fonction pas
Vérification de
Permet
d’assurer la turbocompresseur
Turbocompresseur
54
Chapitre V : Application de la méthode AMDEC
Système 2 : Camion-Citerne
Fuite
de produit Appareil
Perçage Perte de produit Chute de
entre les Ultrasons Surveillance continue
Rupture plain-pied 1 4 1 4
cuves et les Choc
vannes de Risque Maintenance préventive
dépotage mécanique Soudage (réparation)
lampes
Câblage
Permet
d’évacuer la
Soupape de sécurité
55
Chapitre V : Application de la méthode AMDEC
Système 2 : Camion-citerne
Sous Fonction Mode de Causes Effets Moyen de Risques Criticité Actions corrective
système défaillance détection
P G D C
Choc. Incendie.
Vanne de dépotage
Surveillance continue.
Permet l’écoulement Visuellement
Vieillissement. Perte de produit. Pollution
de produit contenu Remplacer les vannes.
Ne se ferme
dans la citerne au Essai manuel 2 3 2 12
pas Mauvais état de Mauvais Chute de
cours de l’opération (ouvert Maintenance préventive.
joint. chargement. plain-pied
de dépotage. fermer).
Clapet de sécurité
Surveillance continue.
Choc
S’ouvre à l’état Perte de produit Visuellement.
Ne se ferme
normale et se ferme Incendie 2 2 4 16 Remplacer le clapet.
pas. Vieillissement
on cas d’urgence.
du ressort.
Maintenance préventive.
56
Chapitre V : Application de la méthode AMDEC
Remplacer la passerelle
de l’opérateur Cassure Accident de travail visuellement
dans le quai vieillissement Risque 1 4 3 12
Vérification permanente
de chargement Blessures mécanique
Chute de
Permet Mauvais chargement
hauteur
l’éclairage du
Accident de travail
Eclairage
57
Chapitre V : Application de la méthode AMDEC
Stopper
Arrêt d’urgence
Câble déchirée
Etablie une
Mauvais serrage Les étincelles Vérification permanant de
liaison Visuellement Incendie
la Terre
DCMT et le puits
équipotentielle Présence
pas
entre le camion Mauvaise Multimètre Electrocution 2 4 1 8
d’électrostatique Remplacer les câbles
et la terre résistance du
puits
58
Chapitre V : Application de la méthode AMDEC
D’après les résultats obtenus les autres systèmes ont une criticité inférieure à 27 à savoir :
Priorité 2 : donc c’est un risque à prendre en charge dès que possible, sans perturber les travaux en
cours et en respectant les instructions de travail en générale elles sont entre 48h à 72h (risque à
surveiller)
59
Chapitre V : Application de la méthode AMDEC
Régler ou remplacer le
Clapet (Anti – retour)
clapet
Permet
Ne Surveillance continue
l’écoulement
fonction 3 4 4 48 3 1 2 6
de produit sans Maintenance préventive
pas
retour
Mise en place de boite
d’égouttage
Permet les
mouvements Surveillance continue
d’orientation Maintenance préventive
Fuite 2 4 4 32 2 2 2 8
horizontale,
d’élévation et Nettoyage périodique du
d’allongement quai de chargement
Utilisation des EPI
(chausseurs antidérapant)
Tube principale, intermédiaire
Nettoyage périodique du
mécanisme
d’équilibrage Fuite 4 4 4 64 quai de chargement 3 2 2 12
et facilite Surveillance continue
l’écoulement
du produit Maintenance préventive
Utilisation des EPI
Système 2 : Camion-Citerne
Vérification de
turbocompresseur
Permet
Turbocompresseur
60
Les recommandations
Recommandations :
Caler le camion avant chaque opération de remplissage pour éviter tout déplacement
volontaire ou involontaire.
Assurer la disponibilité des moyens d’intervention dans le centre.
Formation et sensibilisation du personnel.
Porter des EPI adaptés obligatoires.
Respecter les procédures, instructions opératoires (procédure et suivi remplissage …).
Vérification permanente des installations.
Respecter le code de la route et le règlement de circulation interne du centre.
Assurer le nettoyage périodique du centre et utiliser des produits adaptés pour réduire le
glissement du sol.
S’assurer de la bonne communication entre les personnes.
S’assurer que l’arrêt d’urgence fonctionne.
Mettre en place un ou plusieurs explosimètres.
Planifier des exercices de simulation d’incendie et d’évacuation.
Améliorer le système de sécurité incendie, d’alerte et d’alarme.
Améliorer le fonctionnement du service entretien et maintenance.
Diminuer la surconsommation de matière.
Vérification régulière des cuves de rétention.
Suivi médicale des opérateurs.
Des études ergonomiques des postes de remplissage est à proposer.
61
Conclusion
CONCLUSION :
L’analyse des risques consiste à identifier tous les phénomènes dangereux et leurs effets pouvant
conduire à un accident majeur touchant les personnes, installations et l’environnement.
Au cours de notre travail dont l’objectif était « L’analyse des risques liés au poste de chargement
Camion-Citerne par la méthode AMDEC centre carburant NAFTAL 16A d’El Harrach » nous
avons pris connaissance des différentes activités du centre, ensuite nous avons effectué une
recherche bibliographique dans laquelle les différents concepts liés aux risques des hydrocarbures
ont été consultes.
Par la suite, une analyse fonctionnelle des équipements concernés a été effectuée au niveau du poste
de chargement Camion-Citerne afin de trouver les causes des défaillances pour réduire l’apparition
et les conséquences des risques.
Nous avons conclu que le centre carburant CBR 16A est à risque très élevé à cause de :
Cela pouvant causer des accidents majeurs, enfin la gestion des entreprises industrielles dont la
sécurité représente de façon générale l’objectif le plus important et cela pour garantir sa pérennité et
de lutter contre les différents types de risques inhérent à son activité, cela permettra d’aller vers
l’amélioration continue.
62
Références
bibliographiques
Références bibliographique
Références bibliographique :
DJAOUDA Bouzid, « Gestion et analyse des risques lies aux activités de forage et
l’application de la méthode AMDEC sur le BOP » Master MQHSE, INPED, 2012.
MEDJEBER TALBI Souad, « Analyse des risques de santé, sécurité au travail au sien de la
SOCOTHYD, unité pilote : atelier traitement de coton et de gaz » Master MQHSE, INPED,
2012.
OUDDAI Roukia, « Étude des relations entre les coûts d’accidents et la performance en
sécurité », Thèse de doctorat HSI, Université de Batna, 2013.
BOUKHERISSI Meryem, « AMDEC (Analyse des Modes de Défaillances, de leurs Effets et
de leur Criticité) appliquée à la STEP d’Ain El Houtz », Master en Hydraulique, Université de
Tlemcen, 2015.
MOUHOUB Mohamed Amine et DJEMAI Amar, « Analyse des risques d’incendie et
d’explosion liés à l’emplissage au sein de l’entreprise NAFTAL-GPL Bouira par la méthode
AMDEC », Master MQN, Université de Boumerdès, 2015.
INERIS – DRA – 2006-P46055-CL47569 : Ω 7 : Méthode d’analyse des risques générés par
une installation industrielle.
Etude de danger NAFTAL « CBR 16A ».
Plan Interne d’Intervention NAFTAL « CBR 16A ».
Analyse des Risques SST et élaboration du Plan d’Actions SST de NAFTAL « CBR 16A ».
Registre légale des accidents de travail NAFTAL « CBR 16A »de 2011 à ce jour (2018)
www.joradp.dz, consulté le 7 mai 2018
www.naftal.dz, consulté le 25 avril 2018
www.inrs.fr, consulté le 23 mars 2018
www.Spst.fr, consulté le 20 mars 2018
http://www.entreprendre-ensemble.carsat-nordpicardie.fr/, consulté le 23 mars 2018
http://www.master-prnt.com/, le 25 mars 2018
www.wikipedia_org/wiki/carburant, consulté le 20 mai 2018
https://www.slideshare.net/MarioDeshaies/aqhsst-optimisez-lefficacit-de-la-gestion-des-
risques-sst, consulté le 18 mars 2018
http://slideplayer.fr/slide/9168107/, consulté le 17 mars 2018
https://www.acgrenoble.fr/savoie/pedagogie/docs_pedas/eau_aptv/docs/definition_risque.pdf,
consulté le 16 mars 2018
Références bibliographique
https://www.legisocial.fr/contrat-de-travail/absences/arret-travail-accident-travail-maladie-
professionnelle.html, consulté le 23 mars 2018
http://ww2.ac-poitiers.fr/esst/IMG/pdf/003-Rappel_des_bases_-les principes généraux de la
prévention pdf, consulté le 26 mars 2018
https://www.piloter.org/qualite/amdec.htm, consulté le 20 mai 2018
Evaluation des risques / Démarche IUT Lorient (Version 2006.2).
http://www.ecosociosystemes.fr/edriutlo.pdf, consulté le 21 mai 2018
Annexes
Protection obligatoire de la tête
Panneaux d’obligation :
Panneaux d’interdiction :
Défense de fumer
QUOI ?
Quelle action ?
PERSONNEL
Interne ....................
................................
COMMENT ?
Externe ....................
Suivi de l’engagement des ................................
moyens MATERIEL
Interne ....................
................................
Externe ....................
................................
RESULTAT
Effet de l’action entreprise
Le nom de l’établissement : Centre CBR 16A El Harrach
Type d’accident :
Substances émises :
Conséquences environnementales
Potentialité de risque
NATURE DE LA DEMANDE :
EQUIPEMENT /ORGANE :
Date :
Analyse de la demande :
Date :
Visa :
Fonction :
Matériel / outillage
Pièces de rechange
Logistique :
Sous -traitante /
Documentation /
Déplacement (*) /
Date d’intervention
(*) Billet de transport, autorisation, ordre de mission, prise en charge Edition : décembre 2014
………………………
INTERVENANTS :
NOM FONCTION DUREE INTERVENTION
SOUS-TRAITANCE :
DATE ET N° BON DATE ET N°
SOUS-TRAITANT NATURE PRESTATION
COMMANDE/ CONTRAT FACTURE
…………………….…………………………………… ………………………….……………………………… …………………….………………………………… …………………….………………………
COUT GLOBAL :
ERQ ME 20 03
RAPPORT D'INTERVENTION
Page 2/2
BC/GIS
DATE :