Tabet Roumaissa PDF
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BADJIMOKHTAR-ANNABAUNIVERSITY
UNIVERSITE BADJI MOKHTAR-ANNABA جامعة باجي مختار– عنابة
MEMOIRE
Présenté par :
Mlle. Tabet Roumaissa
DIRECTEUR DE MEMOIRE : Mr. Abdelaziz TOUBAL, Pr, Université Badji Mokhtar- Annaba
Devant le jury :
Président : Mme Fertikh Nadia, Pr, Université Badji Mokhtar-Annaba
Membre : Mr Abidi Abdennebi, MCB, Université Badji Mokhtar-Annaba
Membre : Mr. TOUBAL Abdelaziz, Pr, Université Badji Mokhtar-Annaba
A toute ma famille
Références bibliographiques
[2] : http://fr.scribd.com/doc/135385216/Introduction-generale.
[3] : PIERRE PETIT, Technique d’ingénieur, Liquéfaction du gaz naturel, Article j3601,
2005.
[4] : http://www.techno-science.net/?>
[10]: NICOLE FONTAINE, Livre blanc sur les énergies, Ministre de l’économie des
finances et de l’industrie, 2003, p 32.
[11]: IEA Statistics. International Energy Agency, Natural Gas Information, 2009.
[12]: http://www.fondation-res-publica.org/L-Algerie-le-Maghreb-et-l-approvisionnement-
energetique-de-l-Europe_a46.html
[13]: Bilan énergétique national de l’année 2007, Ministère de l’énergie et des mines.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[14]: http://www.ifpenergiesnouvelles.fr/espace-decouverte/les-cles-pour-comprendre/les-
sources-d-energie/le-gaz-naturel
[15]: http://r0.unctad.org/infocomm/francais/gaz/marche.htm
[18]: ECONOMIE D'ENERGIE Les aéroréfrigérants série. 11, AIX AUDIO VISUEL 1976
ABREVIATION
Figure IV.5. Aéro-réfrigérants installés dans une station de compression de gaz naturel…..36
Tableau I.1. Quelques compositions types de gaz naturel ne contenant pas de H2S [20]……...5
Introduction générale…………………………………………………………………………..1
Chapitre I
Généralités sur le gaz naturel
1. Introduction ……………….……………………………………………………………......3
2. Importance du gaz naturel…………………………………………………………………..3
3. Composition du gaz naturel…………………………………………………………………4
4. Types de gaz naturel………………………………………………………………………...5
5. Caractéristiques du gaz naturel……………………………………………………………...6
6. Traitement du gaz naturel……………………………………………………………….......6
7. Le gaz naturel dans le monde et en Algérie…………………………………………….......7
7.1. Gaz naturel dans le monde…………………………………………………………….7
7.1.1. Production du gaz naturel……………………………………………………......7
7.1.2. La consommation du gaz naturel…………………………………………….......8
7.2. Gaz naturel en Algérie ………………………………………………………………..9
8. Transport du gaz naturel…………………………………………………………………......9
9. Utilisation du gaz naturel……………………………………………………………………10
9.1. Utilisations domestiques……………………………………………………………..10
9.2. Le secteur industriel…………………………………………………………………10
9.3. Production d’électricité……………………………………………………………...10
9.4. Industrie de l’automobile…………………………………………………………….11
10. Réserves en gaz naturel ……………………………………………………………………11
SOMMAIRE
Chapitre II
Présentation du complexe GL1/K
Introduction ……………………………………………………………………………………12
1. Description du procédé …………………………………………………………………….12
1.1. L’unité de comptage, de conditionnement et le système de compression du gaz
d’alimentation……………………………………………………………………………13
1.2. Distribution du gaz naturel…………………………………………………………..13
1.3. L’unité de décarbonatation………………………………………………………….14
1.4. L’unité de déshydratation du gaz naturel décarbonaté (séchage)…………………...14
1.5. L’unité de démercurisation …………………………………………………………14
1.6. L’unité de liquéfaction du gaz naturel………………………………………………14
1.7. L’unité de la réinjection du GPL……………………………………………………16
1.8. L’unité de fractionnement…………………………………………………………...16
1.9. Les circuits de réfrigération ………………………………………………………...16
1.10. Charge traitée et capacité de production…………………………………………...17
1.11. L’unité 80 (stockage et expédition) …………………………………………….....17
2. Les utilités………………………………………………………………………………….18
2.1. Production des utilités……………………………………………………………….18
Conclusion……………………………………………………………………………………21
Chapitres III
Description de la section réfrigération
Introduction…………………………………………………………………………………...22
1. Présentation de la boucle de réfrigération au propane………………………………..........22
1.1. Les équipements constituants la boucle de réfrigération propane……………..........23
2. Présentation de la boucle de réfrigération MR……………………………………………..25
2.1. Les équipements de la boucle de réfrigération MR……………………………........26
SOMMAIRE
Chapitre IV
Les aéro-réfrigérants
Introduction…………………………………………………………………………………...29
1. Les aéro-réfrigérants à convection naturelle……………………………………………….29
2. Aéro-réfrigérants utilisant un ventilateur…………………………………………………..29
3. Les aéro-réfrigérants en circuit ouvert……………………………………………………..32
4. Les aéro-réfrigérants en circuit fermé……………………………………………………...32
5. Les normes et les codes de construction concernant les aéro-réfrigérants…………………32
6. Avantages et inconvénients des aéro-réfrigérants par rapport au refroidissement à l’eau...33
6.1. Avantages du refroidissement à air………………………………………………….34
6.2. Inconvénients du refroidissement à air………………………………………….......34
7. Technologie…………………………………………………………………………….…..34
Chapitre V
Simulation de la section réfrigération au propane
Introduction…………………………………………………………………………………...37
1. Choix du logiciel…………………………………………………………………………...38
1.1. Ping Robinson……………………………………………………………………….38
2. Méthode suivie……………………………………………………………………………..38
3. Test du logiciel HYSYS..………………………………………………………………….38
4. Etude d’un cas réel…………………………………………………………………………40
Conclusion générale…………………………………………………………………………..44
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
Parallèlement au pétrole, l’énergie gazière occupe une place très importante dans le
marché mondial grâce à ses réserves importantes. Vue sa propreté et sa souplesse
d’utilisation, elle dispose d’atouts certains pour devenir une importante source d’énergie et
occuper ainsi une place d’avant-garde dans la satisfaction du besoin énergétique mondial.
Le GNL est une technologie éprouvée depuis près de 40 ans. Cette technologie a été
lancée en 1963 en Algérie et qui est utilisée depuis de nombreuses années par plusieurs pays,
notamment la France, la Belgique, l’Espagne, la Corée et les États-Unis.
Il en va de même au Japon qui dépend à 100 % du GNL importé pour répondre à ses
besoins en gaz naturel. Vu la richesse de l'Algérie en gaz et en pétrole, l'économie nationale se
base essentiellement sur l'industrie des hydrocarbures. Cette industrie nécessitait
l'implantation de diverses unités de traitement avec l’installation d’équipements coûteux.
Dans ces conditions, les progrès techniques permettant de réduire ces coûts devraient
jouer dans l’avenir un rôle majeur dans le développement du commerce international des
hydrocarbures.
Le nouveau train de GNL de Skikda est conçu pour remplacer les unités 20, 30, et 40
qui ont été détruites lors de l’incident de l’année 2004. Le méga train se compose de quatre
sections principales à savoir la section des utilités, la section de liquéfaction du gaz naturel
traité et la section fractionnement et stockage.
L’unité de liquéfaction contient des équipements consommateurs d’énergie thermique
tels que les rebouilleurs et les condenseurs, et les équipements consommateurs d’énergie
électrique tels que les pompes et les aéro-réfrigérants. Le déroulement du processus de
liquéfaction devrait être dans des bonnes conditions temporelles pour un apport d’énergie
minimal et un bénéfice économique bien important.
1
INTRODUCTION GENERALE
Pour réaliser ce travail, nous avons vérifié tout d’abord le taux de propane vapeur
envoyé vers torche du méga train en marche normale. Cette perte de propane non négligeable
nous a orienté vers l’étude du refroidissement et de la condensation du propane par les aéro-
réfrigérants afin de trouver des solutions pour pallier à cette augmentation de la température
ambiante pendant la période chaude.
Afin de répondre à notre objectif, nous avons fait une étude comparative entre les
paramètres de fonctionnement du design (température ambiante de 24°C) et les paramètres
obtenus par simulation HYSYS dans le cas d’une température ambiante atteignant 42°C.
2
Chapitre I : Généralités sur le gaz naturel
I.1. Introduction
Son développement a ensuite été très rapide grâce à l’abondance de ses réserves, à leur
répartition sensiblement plus équilibrée que celle des réserves pétrolières et à son excellente
qualité pour le consommateur final [1].
Il est connu surtout pour son usage domestique pour le chauffage, la cuisson, et il est
comme matière première dans l’industrie chimique, notamment pour la pétrochimie et le
raffinage. Il sert à la production d’électricité et pour le transport.
Le gaz naturel est la source d'énergie fossile qui a connu la plus forte progression depuis
les années 70. Elle représente le cinquième de la consommation énergétique mondiale.
3
Chapitre I : Généralités sur le gaz naturel
Le gaz naturel présente un avantage concurrentiel par rapport aux autres sources
d'énergie, car seuls 10 % environ du gaz naturel produit, sont perdus avant d'arriver chez le
consommateur final. En outre, les progrès technologiques améliorent constamment l'efficacité
des techniques d'extraction, de transport et de stockage, ainsi que le rendement énergétique des
équipements fonctionnant à base de gaz naturel.
Le gaz naturel est considéré comme un combustible plus propre et plus respectueux de
l'environnement que la plupart des autres combustibles fossiles. Son avantage comparatif en
matière d'environnement par rapport au charbon ou au pétrole, réside dans le fait que, les
émissions de dioxyde de soufre sont négligeables, et que les niveaux d'oxyde d'azote et de
dioxyde de carbone sont plus faibles.
Un plus grand recours à cette source d'énergie permettrait notamment de limiter les
impacts négatifs sur l'environnement, tels que les pluies acides, la détérioration de la couche
d'ozone ou les gaz à effet de serre [2].
Le composant principal du gaz naturel (GN) est le méthane CH4 (souvent plus de 80 %) ;
viennent ensuite les hydrocarbures saturés, plus lourds que le méthane (C2 à C8) dont les
proportions décroissent avec l’augmentation du nombre d’atomes de carbone (tableau I.1).
4
Chapitre I : Généralités sur le gaz naturel
Tableau I.1 : Quelques compositions types de gaz naturel ne contenant pas de H2S [3].
Type de gaz
Composants Gaz brut Gaz épuré à l’entrée du liquéfacteur
(% molaire) Libye
Algérie Libye « Gaz associé » (1)
He 0,19 0,19
Ne 5,60 5,61 1,1 1,4
CO2 0,21 0,01
CH4 83,40 83,57 84,9 63,0
C2H6 7,60 7,62 7,3 19,1
C3H8 1,90 1,90 3,5 10,0
i-C4H10 0,30 0,30 0,9 2,1
n-C4H10 0,40 0,40 0,9 2,2
i-C5H12 0,12 0,12 0,4 0,8
n-C5H12 0,13 0,13 0,4 0,8
C6H14 et C6+ 0,15 0,15 0,6 0,6
Total100% 100% 100% 100% 100%
H2O ppm 15 <1 <1 <1
(1)
Gaz récupéré lors d’une extraction de pétrole.
L’une des premières informations requises pour exploiter un gisement de gaz naturel
concerne le diagramme de phases. Selon qu’une phase liquide d’hydrocarbures coexiste ou non
avec la phase vapeur à un certain stade de production, le gaz est dit sec, associé ou à condensat.
➢ Le gaz sec : ne formant pas de phase liquide dans les conditions de production et ce
gaz est concentré en méthane et contient très peu d’hydrocarbures plus lourds que l’éthane.
5
Chapitre I : Généralités sur le gaz naturel
➢Le gaz humide : un gaz est dit humide s’il y a production de phase liquide en surface
; un tel gaz est normalement moins concentré en méthane qu’un gaz sec.
➢Le gaz associé : coexiste dans la roche-réservoir avec un gisement de pétrole et peut
être présent sous forme de gaz dissous dans l’huile, ou sous forme de gaz de couverture situé
au-dessus de la réserve de pétrole.
➢ Le gaz à condensat : dans le cas d’un gaz à condensat, une phase liquide peut se
former dans le réservoir en cours de production ; la phase condensée s’enrichissant en
constituants lourds et la composition du gaz produit évolue en fonction du temps [5].
❖ Incolore ;
❖ Inodore (il est odorisé par THT pour le rendre détectable) ;
❖ Insipide ;
❖ Plus léger que l’air ;
❖ Peu soluble dans l’eau ;
❖ Sa masse volumique est de 0,72g/L ;
❖ Sa masse moléculaire est de 16,7g/mol.
A sa sortie du gisement, le gaz naturel est inutilisable. Le gaz brut extrait est composé
essentiellement de méthane, mais contient une quantité variable d’autres composants dont
certains sont impropres à la consommation.
Le gaz naturel subit une série d’opérations de traitement pour éliminer les éléments
nocifs, et conserver ceux qui peuvent être commercialisés pour donner au gaz son odeur
caractéristique.
6
Chapitre I : Généralités sur le gaz naturel
L’odorisation est une mesure de sécurité qui consiste à communiquer au gaz naturel une
odeur caractéristique qui ne puisse être confondue avec aucune autre, et qui soit détectable par
tous.
Cette odeur varie selon les pays comme par exemple en France, elle provient de
l’addition de THT (Tétrahydrotyophène) C4H8S [6].
A partir de 1990, le gaz naturel est appelé à jouer un rôle plus important compte tenu de
l’augmentation de la demande mondiale de ce produit. La libéralisation des marchés gaziers et
le déclin des réserves de pétrole sont deux facteurs qui renfoncent ce rôle [7].
La concentration de la production du gaz naturel dans les pays FSU (Ancien USSR) et
les pays NAM (Amérique du nord) qui contribuent pour plus de 50 % à la production annuelle
mondial. Avec 3148 milliards de m3 en 2008, la production totale en gaz naturel dans le
monde à légèrement augmentée de 3 % par rapport à 2007 [9].
7
Chapitre I : Généralités sur le gaz naturel
A l’échelle mondiale, les fortes tensions que connaissent actuellement les marchés
internationaux des matières premières sont dues principalement à l’essor économique des pays
d’Asie, particulièrement la Chine, qui devrait dépasser la consommation énergétique de
l’Amérique du Nord en 2020 [10].
8
Chapitre I : Généralités sur le gaz naturel
La découverte du gaz naturel pour la première fois en Algérie remonte à l’année 1956,
au mois de novembre, dans les champs de HASSI R’MEL et IN-AMENAS au sud du pays.
Ces champs renferment l’une des plus importantes réserves mondiales du gaz naturel. Par la
suite, ils se sont reliés aux usines de production du gaz naturel liquéfié GNL aux côtes Est et
Ouest du pays (SKIKDA et Arzew), par des gazoducs comme moyen d’acheminement. La
première compagnie algérienne du gaz nommée CAMEL a été installée à Arzew en décembre
1961, par les sociétés françaises AIR LIQUIDE et SN RIPAL, et la société anglaise CONTH
INTERNATIONAL [6].
L’Algérie a une importe industrie du gaz naturel, et elle occupe la 7ème place dans le
monde en matière de ressources prouvées en gaz naturel, la 5ème en production (3 % de la
production mondiale et de 60 % de la production africaine) [11].
✓ Par gazoduc
C’est l’option la plus répandue, et elle est 4 à 5 fois plus coûteuse que le transport du
pétrole par pipeline. Le gaz doit être comprimé tous les 120 à 150 Km par des stations de
compression car c’est la différence de pression qui provoque le déplacement du gaz à une
vitesse de 15 à 20 Km/h.
9
Chapitre I : Généralités sur le gaz naturel
✓ Par méthanier
Le gaz naturel est une source d'énergie polyvalente qui peut être employée dans des
domaines très variés.
Le gaz naturel peut être utilisé pour cuisiner, laver, sécher, faire chauffer de l'eau,
chauffer une maison (30 % de la consommation du gaz naturel au niveau mondial est destinée
à ce secteur).
En outre, les appareils ménagers sont sans cesse améliorés afin de pouvoir être utilisés
par le biais de gaz naturel, plus économique et plus sûr (les frais d'exploitation du matériel
fonctionnant au gaz naturel sont généralement plus faibles que ceux liés à d'autres sources
d'énergie).
Depuis une dizaine d’année, le secteur électrique est devenu le moteur principal de
l’augmentation de l’utilisation du gaz naturel dans le monde, une tendance qui devrait se
poursuivre.
En général, les centrales électriques fonctionnant au gaz naturel sont moins coûteuses,
plus rapides à construire, plus productives et moins polluantes que des centrales utilisant
d'autres combustibles fossiles.
10
Chapitre I : Généralités sur le gaz naturel
Bien que limitées, ces réserves sont très importantes, et les estimations concernant leur
taille, continuent de progresser à mesure que de nouvelles techniques d'exploration ou
d'extraction sont découvertes.
Les ressources de gaz naturel sont abondantes et très largement distribuées à travers le
monde. On estime qu'une quantité significative de gaz naturel reste encore à découvrir [15].
11
Chapitre II : Présentation du complexe GL1/K
Introduction
Le complexe de liquéfaction du gaz naturel GL1K, l’un des principaux pôles
d’hydrocarbures de l’Algérie, est situé à environ quatre kilomètres à l’Est de la ville de
Skikda.
Le nouveau train GNL dont la capacité de production pouvant atteindre 4.5 millions de
tonnes par an, est construit dans les limites géographiques du complexe, et remplace les trois
trains de liquéfaction, détruits en 2004 par un incendie et une explosion.
Complex
e GL1/K
Pipe-line
de
transport
du gaz
Hassi
R’mel
Les installations du nouveau train de GNL sont essentiellement constituées des unités
suivantes :
Une prise de gaz d’alimentation (en amont du séparateur pour le compresseur de gaz
d’alimentation) permet de répondre à la demande totale de gaz combustible de l’unité GNL.
13
Chapitre II : Présentation du complexe GL1/K
L’eau condensée entrainant les vapeurs d’amine sera récupérée dans l’unité de séchage,
et renvoyée vers le ballon de reflux du régénérateur de solvant.
Le gaz d’alimentation des sécheurs subira un pré- refroidissement pour réduire la teneur
en eau qui sera éliminée au niveau d’un séparateur, et ceci réduit la charge sur les sécheurs à
tamis moléculaire (billes d’alumine).
Le gaz d’alimentation passe dans l’absorbeur de mercure qui contient un lit de charbon
actif imprégné de soufre, ce qui réduit la teneur en mercure du gaz à moins de 5 Ng/Nm3.
14
Chapitre II : Présentation du complexe GL1/K
Le flux de méthane refroidi depuis l’échangeur principal est une combinaison de vapeur
de tête de la tour de lavage, de distillat de tête du déméthaniseur et de réinjection du GPL,
ceux-ci sont les principaux composants du GNL envoyé vers l’échangeur principal pour la
liquéfaction.
(Le flux GNL qui quitte l’échangeur principal traverse le détendeur où la pression est
réduite. Le GNL est ensuite envoyé vers le ballon de détente à hélium/GNL. Depuis ce ballon,
le produit GNL liquide est envoyé d’abord dans le rebouilleur du rectificateur d’azote où la
majorité de l’azote est retirée. Le GNL s’écoule ensuite en bas du rectificateur d’azote dans
les pompes d’aspiration qui envoient le GNL vers les réservoirs de stockage.
➢ Détendeurs
Deux détenteurs liquides sont installés sur le courant du produit GNL et MR liquide qui
quittent l’échangeur principal et produisent de l’électricité qui est associé à l’alimentation
électrique externe qui alimente les circuits de distribution locaux pour le nouveau train GNL.
15
Chapitre II : Présentation du complexe GL1/K
➢ Extraction de l’hélium
Le GNL du haut de l’échangeur principal passe au travers du détendeur liquide et est
détendu brusquement dans le ballon de détente d’hélium/GNL où le courant GNL et le
courant de vapeur riche en hélium sont séparés. Le courant riche en hélium est envoyé vers
une nouvelle usine à hélium où l’hélium (et un peu d’azote) est extrait et liquéfié.
16
Chapitre II : Présentation du complexe GL1/K
Le produit La quantité
GNL 4,5 MTPA
Ethane 164700 TPA
Propane 207600 TPA
Butane 171400 TPA
Gazoline 108700 TPA
Charge riche en hélium 163.1 MNM3/A
Tableau 1I.2 : capacité de stockage des produits au niveau du complexe GL1K de Skikda.
17
Chapitre II : Présentation du complexe GL1/K
Un schéma des différentes liaisons du méga train avec des complexes voisins
fournisseur de l’azote est présenté ci-dessous.
NOUVEAU
TRAIN GNL
Charge riche en helium
HELISON
FUEL GAZ
GL-1/K
MESSER
AZOTE
18
Chapitre II : Présentation du complexe GL1/K
L’incinérateur
L’incinérateur (65-MB07) brule les vapeurs VOC (Composants Organiques Volatils)
évacuées par le ballon de reflux de la colonne de régénération de MDEA (12-MD39). Ces
composés peuvent avoir un effet direct sur la santé et ont des répercussions importantes sur
l’effet de serre.
Sa gestion se fait par le DCS et au niveau d’un panneau local. L’incinérateur utilise du
fuel gaz basse pression. Il est alimenté en air de combustion par un ventilateur. Le pilote est
alimenté avec du gaz naturel.
➢ Une torche basse pression 71-MB01 (torche confinée) pour le traitement du boil
off de GNL et de GPL torchés ;
➢ Un brulot dont le rôle est de bruler les liquides générés durant les démarrages et les
arrêts et qui ne sont pas vaporisés dans les ballons de torche. Ce brulot est divisé
en deux parties :
19
Chapitre II : Présentation du complexe GL1/K
20
Chapitre II : Présentation du complexe GL1/K
Conclusion
L’industrie du GNL constitue l’un des piliers incontestables de l’économie mondiale
néanmoins elle doit faire face, depuis quelques années, à une image peu flatteuse d’industrie
dangereuse et polluante.
En Algérie, c’est l’incident de l’usine GL1/K du 19 janvier 2004 et ses conséquences
dramatiques qui ont lancé la sollicitude d’un procédé industriel plus récent et générant moins
de rejets polluants ce qui a conduit par la suite à la construction du méga train qui est doté
d’innovation technologique avancée.
21
Chapitre III : Description de la section réfrigération
Introduction :
• Refroidir les 2/3 du réfrigérant MR de 40°C à -36°C avant son entrée dans l’échangeur
principal.
• Refroidir le gaz naturel à -35°C dans les pré-refroidisseurs de gaz 15-MC01/0203
avant son entrée dans la tour de lavage.
• Refroidir le gaz décarbonaté à 21°C dans le refroidisseur 13-MC01 avant son entrée
dans la section de déshydratation.
Le propane refoulé à 17 bars effectifs et 70°C par le 4ème étage du compresseur est
refroidi à 49°C et complètement condensé dans les aéroréfrigérants 16-MC09 ; le propane
liquide ainsi obtenu est ensuite stocké dans le ballon 16-MD06.
A partir de ce ballon, le propane est refroidi à 30°C dans les aéroréfrigérants 16-MC10
pour ensuite alimenter les échangeurs du réfrigérant mixte (16-MC04/05/06/07) et les
échangeurs du gaz naturel (13-MC01 et 15-MC01/02/03) et va les refroidir par détente et
vaporisation côté calandre. Le propane vaporisé revient respectivement vers le 4ème, 3ème, 2ème
et 1er étage du compresseur de propane.
22
Chapitre III : Description de la section réfrigération
L’aspiration du 1er étage est à une pression de 0,06 bars eff. et une température de -
39°C.
Le refoulement au 4ème étage est à une pression de 17 bars eff. et une température de
70°C.
Ce moteur est monté sur la même ligne d’arbre que le turbo compresseur propane ; il est
du type à vitesse variable avec une puissance de 17Mw et est utilisé pour assister la turbine à
gaz durant le démarrage.
23
Chapitre III : Description de la section réfrigération
❖ Aéro-réfrigérant 16-MC11
Le rôle de cet aéro-réfrigérant est de refroidir de 69°C à 50°C le propane recyclé durant
le démarrage ou le déclenchement du compresseur 16-MJ01. Il comporte 3 caissons, 6
faisceaux et 9 moto- ventilateurs.
❖ Aéro-réfrigérant 16-MC09
❖ Aéro-réfrigérant 16-MC10
Le rôle de cet Aéro-réfrigérant est de refroidir de 49°C à 34°C le propane liquide avant
sa distribution vers les échangeurs. Il comporte 6 caissons, 12 faisceaux, 18 moto-
ventilateurs.
24
Chapitre III : Description de la section réfrigération
Le rôle de cette pompe est d’effectuer les transferts de propane vers la boucle de
réfrigération de propane et vers le bac de stockage de propane 71-MF01 en cas de nécessité.
Son débit est de 85m3/hr et elle est dimensionnée pour vidanger toute la boucle en 12 heures.
Le rôle de cette boucle est de refroidir et liquéfier le gaz naturel de -40°C à -146°C dans
l’échangeur principal.
▪ Azote = 5.22%
▪ Méthane = 48.90%
▪ Ethane = 37.15%
▪ Propane = 8.73%
25
Chapitre III : Description de la section réfrigération
Il est récupéré dans le ballon 16-MD01 où le liquide et les vapeurs sont séparés, ensuite
envoyés séparément vers l’échangeur principal pour s’auto refroidir et liquéfier le gaz naturel.
Les gouttelettes de liquide sont retenues par un séparateur (demister) monté à l’intérieur
du ballon à la partie haute.
Son rôle est d’entrainer les compresseurs MR 16-MJ01 (BP) et 16-MJ02 (MP). Sa
puissance est de 83,300 Mw à 24 °C et possède un nombre d’étages de 3 et une vitesse de
rotation de 3600 rpm. Le compresseur d’air qui alimente la turbine est du type axial à 17
étages.
❖ Compresseur MR 16-MJ01.
De type axial, basse pression (LP) avec une puissance de 60,779 Mw et une vitesse de
rotation de 3600 rpm. La pression d’aspiration est de 3.44 b.eff. et la température
d’aspiration de -39 0C. Sa pression de refoulement de 20.16 b.eff. et sa température de
refoulement est de 62,43 0 C.
26
Chapitre III : Description de la section réfrigération
❖ Compresseur MR 16-MJ02.
Son rôle est d’assister la turbine à gaz 16-MJ01-GT pour en diminuer la charge au
démarrage. Elle possède une puissance de 17Mw et une vitesse variable.
❖ Aéro-réfrigérant 16-MC01.
❖ Aéro-réfrigérant 16-MC02.
❖ Compresseur MR 16-MJ03.
C’est le compresseur haute pression (HP) du type centrifuge avec une puissance de
28.585 Mw. Sa vitesse de rotation est de 3600rpm et sa pression et température
d’aspiration de 30.80 b.eff./ 34,72 °C. La pression et température de refoulement sont
respectivement 62.09 b.eff/ 85.88 °C.
27
Chapitre III : Description de la section réfrigération
❖ Aéro-réfrigérant 16-MC03.
❖ Échangeur 16-MC04/05/06/07.
Le rôle de cet échangeur est de refroidir les 2/3 du MR de 41 à -35 °C avant l’entrée de
l’échangeur principal 15-MC05.
Les "frigories" sont fournies par la détente du propane (boucle principale du propane)
côté calandre et chaque niveau du compresseur propane possède son propre échangeur et
ballon d’aspiration.
❖ Échangeur 20-MC04/05/06/07.
Les "frigories" sont fournies par la détente du propane (boucle externe du propane) côté
calandre et chaque niveau du compresseur propane possède son propre échangeur et ballon
d’aspiration.
28
Chapitre IV : les Aéro-réfrigérants
Introduction :
Les systèmes à une passe sont généralement utilisés dans des installations de grande
capacité localisées sur des sites disposant de sources d'eau de refroidissement et d'eaux de
surface suffisantes. En absence de source d'eau sûre, on utilise des systèmes de
refroidissement forcé (tours de refroidissement, également appelées aéro-réfrigérants).
Les premiers aéro-réfrigérants sont apparus durant les années 40, mais c’est seulement
vers les années 60 que la maitrise technologique a vraiment commencées.
Ce sont des échangeurs à tirage induit, l’air circule dans une tour grâce aux différences
de densités dues aux différences de températures entre l’intérieur de la tour et l’extérieur. Les
tours peuvent avoir des hauteurs de 150mètres. La vitesse de l’air peut dans certains cas être
aussi élevée que dans les systèmes utilisant des ventilateurs. D’une manière générale, lorsque
les puissances à extraire sont très grandes, l’énergie dépensée dans les ventilateurs devient
importante, l’utilisation de ce type d’aéro-réfrigérants se justifie. Les centrales thermiques et
nucléaires utilisent les aéro-réfrigérants à convection naturelle. [18]
On peut les classer selon le mode d’écoulement de l’air par rapport au ventilateur et
selon la position du faisceau (voir figures).
L’air de refroidissement peut être soit forcé à travers le faisceau (tirage forcé), soit tiré à
travers celui-ci (tirage induit).
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Chapitre IV : les Aéro-réfrigérants
• La vitesse de sortie de l’air chaud est à 2 à 2.5 fois plus grande qu’en air forcé, ce qui
réduit les risques de recirculation de l’air, notamment en cas de vents latéraux.
La ventilation en tirage induit présente aussi des inconvénients par rapport au tirage
forcé :
Les ventilateurs et même les moto-ventilateurs reçoivent l’air chaud tiré dont la
température ne doit pas être excessive. 70°C pour des pales en plastique, et 100°C pour les
pales en aluminium. [19] .
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Chapitre IV : les Aéro-réfrigérants
Induit incliné
Induit horizontal
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Chapitre IV : les Aéro-réfrigérants
L'eau de refroidissement est refroidie par contact avec l'air. Les réfrigérants
atmosphériques sont équipés de dispositifs qui améliorent le contact air/eau. Le courant d'air
peut être créé par un tirage forcé (ventilateurs) ou par tirage naturel. Les aéroréfrigérants à
circulation d'air forcée sont très souvent utilisés pour les petites et les grandes capacités. Les
aéroréfrigérants à tirage naturel sont essentiellement utilisés dans les installations de grande
capacité (production d'électricité, p. ex.). [19]
Dans les systèmes en circuit fermé, les tubes ou les serpentins dans lesquels le
réfrigérant ou le fluide de procédé circulent sont refroidis et refroidissent à leur tour le fluide
qu'ils contiennent. Dans les systèmes par voie humide, un courant d'air refroidit par
évaporation les tubes ou les serpentins qui sont aspergés d'eau. Dans les systèmes par voie
sèche, seul un courant d'air circule dans les tubes ou les serpentins. L'un et l'autre système
peuvent être équipés de serpentins munis d'ailettes qui permettent d'agrandir la surface de
refroidissement et donc d'améliorer l'efficacité de la réfrigération. [19] .
Etant donné que les aéro-réfrigérants sont considérés comme des réservoirs sous
pressions, la plupart des aéro-réfrigérants industriels répondent à la norme américaine
ASME (section VI), même s’il existent des normes internationales ISO 9000 ou nationales
comme ISPESL, BS, AS, CODAP pour la France, ADMERKBLﺅTTER pour les allemands,
STOOMWEZEN,. Pour l’industrie pétrochimique la plupart des aéro-réfrigérants doivent en
Plus répondre à l’API661 (Air-Cooled Heat Exchangers for General Refinery Service).
Les spécifications de l’API sont très exigeantes en ces en sou elles permettent de donner
toutes les informations favorisant une conception et une fabrication d’aéro-réfrigérants avec
un minimum élevé de qualités. Ces spécifications incluent également des articles tels que
matériaux galvanisés, types de peintures, types de distributeurs, les plates formes et les allées
pour l'entretien, les commandes, et les charges externes sur l’aéro-réfrigérants.
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Chapitre IV : les Aéro-réfrigérants
➢ Industries pétrochimiques.
➢ Stations de compression de gaz Stockage de gaz.
➢ Unité de production de PVC, polyéthylène, fibre de verre.
➢ Usines de soude caustique.
➢ Usines de coke.
➢ Usine de transport et de manipulation d’ammoniaque.
➢ Usines de caoutchouc.
➢ Industrie du froid et du conditionnement de l’air.
• Pas besoin de suivre la qualité de l’air et pas de traitement chimique à faire Peu
d’impact sur l’environnement.
• Il est facile de localiser d’éventuel les fuites.
• Pas de problèmes de pollution.
• Corrosion réduite des tubes.
• Coût de maintenance faible.
▪ L’air est mauvais convecteur, il nécessite par conséquent de munir les tubes
d’ailettes.
▪ L’air ne peut refroidir à des températures basses en raison de sa faible capacité
calorifique
▪ Les variations saisonnières et journalières de la température de l’air changent les
performances des aéro-réfrigérants.
▪ La baisse de température augmente la densité de l’air et peut charger les
ventilateurs si ceux ne sont pas correctement dimensionnés.
▪ Les aéro-réfrigérants ne doivent pas être placés à proximité de gros obstacles, tels
que bâtiments, arbres, etc.…, la circulation pourrait être gênée.
▪ Les ventilateurs génèrent des bruits qui peuvent être importants. [19] .
IV.7. Technologie
Les aéro-réfrigérants sont des appareils de construction simple et peuvent fonctionner
pendant de longues périodes sans incidents. La source principale de pannes est le moto-
ventilateur parce qu’il constitue un système en mouvement. Ce sont les paliers, les courroies,
les enroulements et boîtes à vitesses qui représentent les pannes les plus fréquentes.
• Faisceau tubulaire.
• Système de régulation.
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Chapitre IV : les Aéro-réfrigérants
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Chapitre IV : les Aéro-réfrigérants
Figure IV.5. Aéro-réfrigérants installés dans une station de compression de gaz naturel [20].
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Chapitre V : Simulation de la section de réfrigération au propane
Introduction
Le climat de l'Algérie est varié, car le pays a une très grande superficie (quatre fois celle
de la France) : la partie nord possède un climat méditerranéen (Classification de Köppen Csa),
alors que le reste du pays possède en majorité un climat désertique (Classification de Köppen
BWh). Cependant entre ces deux grands types de climats, existent des climats de transition,
notamment le climat semi-aride (Classification de Köppen BSk) qui correspond à un climat
méditerranéen avec une sécheresse ne se limitant plus uniquement à la saison estivale mais à
une bonne partie de l'année.
Le constructeur américain « Kellogg Brown and Root » du nouveau train de Skikda a préconisé
des paramètres de fonctionnement suivant la base de données considérée dans la procédure de design.
Néanmoins, les aero de la boucle de réfrigération a propane subissent une perturbation de
température dans le système de condensation due aux piques de chaleur, Ce disfonctionnement
influence négativement sur le système de liquéfaction du gaz naturel et les autres colonnes de
séparation de l’unité de fractionnement.
Cela va provoquer une perte énorme en GNL et sous-produit pétrolier tels que le propane,
butane, et la gazoline. Faute de capacités de stockage des produits hors spécification, les conditions
normales de fonctionnement des Aéro-réfrigérants doivent être rétablies le plus tôt possible durant la
phase de démarrage ou en cas de perturbation du procès. Ces paramètres, connues préalablement par le
personnel concerné sont régulés d’une manière rapide mais surtout en tenant compte des contraintes
opérationnelles que présente à la fois chaque équipement et chaque procédé.
Dans cette optique, le travail qui nous est proposé par le département de production du
complexe GL1K consiste à étudier l’impact de la variation de la température ambiante sur le
fonctionnement des aérocondenseurs de la boucle de réfrigération à propane. Par la suite, donner les
solutions opératoires possibles plus en moins efficientes qui permettent de remédier aux anomalies qui
résultent du changement des conditions d’entrée des aérocondenseurs.
La température de l’air choisie pour évaluer l’aéro-réfrigérant est la plus élevée durant
l’année (pour un fonctionnement continu de l’aéro-réfrigérant). La différence entre cette
température et celle du produit chaud est très importante car elle intervient d’une façon
proportionnelle dans le calcul de la surface à installer, et par conséquent, dans le prix de
revient de tout l’appareil ; il est donc nécessaire de faire un choix judicieux de celle-ci.
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Chapitre V : Simulation de la section de réfrigération au propane
HYSYS n'est pas le logiciel de simulation le plus flexible, ni le plus utilisé dans
l’industrie, mais il a l’avantage d’être convivial et facile à utiliser, une fois que les éléments
de base sont compris. HYSYS a été développé pour l'industrie du pétrole, bien qu'il soit utilisé
pour d’autres types de procédés chimiques. Les simulations sont accomplies en utilisant les
outils des menus (les équations d’état).
Cette équation est considérée adéquate pour le calcul d’équilibre liquide-vapeur des
systèmes composés des hydrocarbures. Les améliorations apportées par Hyprotech à cette
équation d’état lui permettent d’être très fiable pour une variété de système sur un large
domaine de conditions. Elle résout rigoureusement tous les systèmes composés d’une seule
phase, bi-phasique ou un système à trois phases avec un haut degré d’efficacité et de
précision, et elle est applicable sur une grande gamme de condition.
La simulation par le logiciel HYSYS en optimisant les conditions opératoires, ainsi que
l’augmentation du nombre d’aéro-réfrigérants de la section étudiée a permis de trouver une
solution à ce problème d’évaporation du propane pendant les périodes où la température
ambiante atteint les 40 à 45°C.
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Chapitre V : Simulation de la section de réfrigération au propane
❖ Données de calcul :
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Chapitre V : Simulation de la section de réfrigération au propane
Les données actuelles du propane réfrigérant et des aéro-réfrigérants sont résumées dans
les tableaux suivants :
Propane:
Aéro-réfrigérants:
Nombre Vitesse (rpm) Qair /aéro. (m3/s T (°C) ∆P /aéro.( kJ/C-h) U.A /aéro.(kPa)
90 168 116.4 42 350111.11 0.811
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Chapitre V : Simulation de la section de réfrigération au propane
Nbre. aéro. Tentrée aéro. (°C) Tsortie aéro. (°C) Propane vapeur (%, temp. et pression)
90 42 51.9 0.2059
54.20°C
19.27bar
93 42 52.34 0.1782
54.11°C
19.25bar
96 42 52.39 0.1405
54.01°C
19.22bar
99 42 52.42 0.0996
53.90°C
19.20bar
108 42 53.4 0.0760
54.91°C
19.56bar
114 42 53.44 0.0379
54.80°C
19.54bar
120 42 53.07 0.0000
54.24°C
19.51bar
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Chapitre V : Simulation de la section de réfrigération au propane
Dans le tableau (V.9) et le graphe (V.1), nous présentons les résultats de la simulation
mathématique des conditions de fonctionnement de la section réfrigération au propane en
fonction du nombre d’aéro-réfrigérant rajoutés jusqu’à l’élimination totale des vapeurs du
réfrigérant (propane). Le calcul montre que 120 aéros (10 batteries supplémentaire)
permettent de refroidir et de liquéfier tout le propane vapeur pour une température ambiante
de l’air de refroidissement estimée à 42°C. Ajouter 30 aéro-réfrigérants pour résoudre le
problème d’évaporation du propane réfrigérant est une solution impossible à réalisée du point
de vue de l’espace indisponible pour ces équipements et du point de vue économique.
Le calcul montre que pour une vitesse de rotation de 336 rpm et d’un ajout de
uniquement 03 aéro- réfrigérants (ce qui est possible à réaliser), le propane vaporisé se
retrouve totalement liquéfié à la sortie de ce système de refroidissement par le aéro-
réfrigérants.
Le tableau suivant (n°10) montre les résultats de la simulation par le logiciel HYSYS :
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Chapitre V : Simulation de la section de réfrigération au propane
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CONCLUSION GENERALE
Cette étude qui fixait comme objectif principal ; l’élimination des vapeurs de propane
durant la période d’été où la température peut atteindre des pics de 42°C. Tout d’abord on a
fait une vérification du taux de vapeur selon les résultats données par l’étude du design
effectué par le constructeur, qui ont été similaire et puis faire la simulation de cette boucle
dans les différentes scénarios possible ; afin d’éviter la perte du propane (envoyé vers torche)
et puis les appoints lors du fonctionnement de la boucle.
Signalant que le manque du propane influe directement sur la production du méga train,
cette dernière qui est proportionnelle à la température ambiante. Au terme de cette étude, on a
tiré plusieurs conclusions qui sont :
1°/ Pour le cas du design, les résultats obtenues sont compatibles à ceux donnés par le
constructeur (avec un écart négligeable due à l’incertitude des calculs).
2°/ Pour les différents scénarios étudiés, les simulations effectuées montrent que le cas
le plus défavorable, c'est-à-dire l’appoint en propane atteint le maximum, ce cas est constaté
surtout lors de la saison d’été. Donc la solution optimisée est d’ajouter une seule batterie (3
aéro-réfrigérants) en changeant les paramètres de tout les aéro-réfrigérants (la vitesse des
moteurs des batteries) ; certainement cette solution nous emmène à consommer plus d’énergie
électrique mais le cout de cette dernière est négligeable face à la grande quantité du propane
envoyée vers torche.
Nous estimons que le département production au sein du GL1/K permet d’améliorer le
fonctionnement normal des boucles de réfrigération et de réaliser son objectif principal : pas
de pertes de propane, pas d’appoints, production totale du GNL.
CONCLUSION GENERALE
Recommandation :
3/L’utilisation des éventais à 45° inclinés afin de rafraichir l’air en dessus des aéro-
réfrigérants.
Le cas de 90 aéro-réfrigérants
Le cas de 93 aéro-réfrigérants
Le cas de 96 aéro-réfrigérants
Le cas de 99 aéro-réfrigérants
Le cas de 108 aéro-réfrigérants