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Aspects Cliniques de L'odontologie Restauratrice

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UNIVERSITE D’ALGER 1

FACULTE DE MEDECINE ZIANIA


DEPARTEMENT DE MEDECINE DENTAIRE

Cours d’Odontologie Pédiatrique 4ème année

Aspects cliniques de
L'ODONTOLOGIE
RESTAURATRICE
Chez l'enfant et l'adolescent

Dr B. GASMI / HCA

Année universitaire : 2022-2023


SOMMAIRE :

INTRODUCTION
I-DENTISTERIE INVASINE ET NON INVASIVE
II- DIAGNOSTIC ET PLAN DE TRAITEMENT
III- MATERIAUX DE RESTAURATION
1 Amalgame
2 Ciment verre ionomère
3 Résines composites
4 Coiffes pédodontiques préformées
IV-CHAMP OPERATOIRE
V- RESTAURATION DES DENTS TEMPORAIRES
VI- RESTAURATION DESDENTS PERMANENTES
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

Dr. B. GASMI /HCA___________________________________________________________________________2


INTRODUCTION
L'odontologie restauratrice en générale constitue le stade ultime lorsque les lésions
carieuses cavitaires ont dépassé le stade de la reminéralisation.

Devant la multitude de matériaux d'obturation, le praticien doit connaitre les différentes


familles et leurs propriétés. Ainsi le choix du matériau de restauration en odontologie
pédiatrique est fonction de plusieurs facteurs spécifiques de cette catégorie de patients
incluant le degré de la coopération de l'enfant mais aussi le type de la dent et son stade
d’évolution.

I- DENTISTERIE INVASIVE ET NON INVASIVE


L'évolution de l'odontologie restauratrice a remis en cause les concepts anciens de
préparation cavitaire pour aboutir finalement à une approche biologique orientée vers
un plan de traitement centré sur le diagnostic étiologique, la prévention de la maladie
carieuse et la prévention des récidives.
La classification ICDAS (Fig 1), International Caries Detection and Assessment System,
permet de plus facilement différencier les lésions reminéralisables des lésions
irréversibles.

Fig 1

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I.1 LE TRAITEMENT NON INVASIF :
Il a pour but d'inverser, de stopper, voire de retarder la progression carieuse des lésions
non cavitaires. Cela comprend :
-motivation à l’hygiène,
-conseils alimentaire,
-pose de vernis fluoré,
-mise en place de scellement de sillons.
-suivi rigoureux qui est essentiel afin d'intercepter une éventuelle progression de
la lésion carieuse.

I.2 LE TRAITEMENT INVASIF :


Il convient de retirer le tissu carié à minima puis de réaliser une restauration étanche. Il
est nécessaire quand :
- La progression carieuse ne peut être arrêtée par des moyens préventifs,
- la lésion est cavitaire,
- le contrôle de plaque n'est pas obtenu.

II. DIAGNOSTIC ET PLAN DE TRAITEMENT :


II.1 DIAGNOSTIC
-La pose d’un diagnostic précis est l'aboutissement de l'anamnèse médicale, des examens
clinique et radiographique Cette démarche doit permettre de :
 Déterminer le stade physiologique de la dent temporaire (immature, stable,
résorption)
 Evaluer le risque carieux individuel (RCI) et les conséquences de l’évolution de
la maladie carieuse
A- activité de la lésion carieuse :
Il faut non seulement détecter la présence d'une lésion mais surtout évaluer son activité
et son degré de sévérité.
Deux situations cliniques peuvent être rencontrées :
-la carie active (Fig 2-3) : Fig 2 Fig 3
La dentine est très déminéralisée et le
fond de la lésion de couleur jaune, se
laisse facilement pénétrer par la
sonde.
Fig 4 Fig 5
-la carie inactive : (Fig 4-5)
La dentine présente un aspect lisse et
brillant de couleur brun noir, résiste à
la sonde et l'excavateur.

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B- La localisation des lésions carieuses : elle varie selon l'âge de l'enfant :
- À 20 mois, les caries se situent au niveau des surfaces lisses Fig 6
(caries précoces du jeune enfant, CPE) (Fig 6)

- À 3 ans, on les observe dans les puits et fissures des Fig 7


molaires temporaires.
- Vers 4 à 5 ans, les faces proximales des molaires
temporaires (caries jumelles) sont plus fréquemment
atteintes (Fig 7).

-De 6 à 12ans, les lésions sont situées sur les faces proximales Fig 8
des molaires temporaires. La face distale de la seconde molaire
peut provoquer une lésion de la face mésiale de la première
molaire permanente (Fig 8). A l’âge de 12ans, cette surface
présente 90% des faces proximales restaurées.

-De 12 à 19 ans : à l’âge de 13 ans, les surfaces occlusales Fig 9


représentent 80% des surfaces cariées ou restaurées (Fig 9).
Avec l’âge, l'atteinte des faces proximales augmente plus que
celle des faces occlusales.

II.2 LE PLAN DE TRAITEMENT


A- Le plan de traitement restaurateur :
Il est individuel et personnalisé en fonction de :
- l’âge, de la coopération de l'enfant,
-du nombre de dents à traiter et du RCI.
-l'état de santé général l'enfant.
-Le traitement conservateur des dents temporaires est aussi fonction du stade M, R, S
(maturation, stabilité ou résorption) de la dent.
Plus la dent est jeune (stade M), plus le traitement se doit d'être conservateur, plus la
dent est proche du stade de résorption, plus le traitement est tourné vers l'extraction.

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Plan du traitement restaurateur en fonction de l'âge (tableau 1) :
0-3 Carie de la Petite Enfance :
ans Traitement étiologique +++ (arrêt de l'habitude néfaste, élimination des
facteurs de risque, prévention et application des règles d’hygiène)
Restauration non invasive (sans préparation) au CVI +++
 Sédation consciente ou sous AG en cas de soins multiples
Utilisation des moules transparents sur dents antérieures et Coiffes
Pédiatriques Préformées CPP pour les dents postérieures.
3-5 Carie jumelles
ans  Restauration des caries proximales généralement à l’état vigile
À6 Éruption des premières molaires permanentes
ans  Prévention + (les scellements de sillons dès la fin de l'éruption de la dent.
Si la dent présente une carie, il convient de la traiter à l'aide de
thérapeutiques les moins invasives possibles.
6 à 12 Prévention de la carie de la face mésiale de la 1ère molaire permanente en
ans rapport avec la carie distale de la 2ème molaire temporaire
12- 19 La motivation à l’hygiène orale est à débattre à chaque rendez-vous, surtout si
ans un traitement d’orthodontie est en cours.

B- Organisation des séances de soins


Afin de faciliter la coopération de l'enfant, les séances de soins doivent être le moins
nombreuse possible :
Phase l : Soins d’urgence :
▪ Soins d’urgence réalisés pour supprimer une douleur ou une infection.
Phase 2 : Examens clinique et radiographique approfondis :
▪ Approche psychologique : évaluer la coopération de l’enfant et des parents lors des
séances de soin.
▪ Motivation à l’hygiène bucco-dentaire.
▪ Détermination du risque carieux individuel.
▪ Bilan carieux avec détermination du nombre des dents cariées, site et stade de lésion
carieuse et son activité.
▪ Déterminer la nécessité de traiter les dents pulpées sous anesthésie.
Phase 3 : traitement restaurateur
Les principes généraux d’un plan de traitement en odontologie restauratrice pédiatrique :
▪ Les soins sont idéalement effectués par quadrant afin de ne pas multiplier les séances
et les anesthésies
▪ Restauration des dents permanentes en premier,
▪ Restauration des dents postérieures puis des dents antérieures,
Phase 4 : le suivi
▪ La mise en place d’un suivi tous les 3 à 6 mois.
▪ Rappel des mesures préventives et réévaluation du risque carieux

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III-MATERIAUX DE RESTAURATION :
Le choix du matériau de restauration (tableau 2) : il est fonction de :
- la localisation et de la sévérité de la lésion,
- la valeur des tissus résiduels,
- l'âge de l'enfant,
- la coopération de l'enfant,
- du risque carieux,
- des propriétés intrinsèques du matériau.

III.1. L’AMALGAME : (Fig 10) Fig 10


Malgré les nombreuses controverses quant à son indication, il
trouve toujours sa place dans les matériaux de restauration.
En effet, et ceci malgré son aspect inesthétique évident, c’est
un matériau dont l’efficacité à long terme est prouvée.
Sa facilité de manipulation et son faible coût sont des arguments supplémentaires
plaidant en sa faveur.
Indications : Il nécessite une préparation de cavité plus mutilante pour la dent. A cause
de ce facteur plus délabrant et de son aspect inesthétique, l’amalgame est réservé pour
les molaires lorsque : -RCI élevé
-Difficulté d’isolation
-Exfoliation de la dent temporaire dans l’année (stade 3).
-Classe I et II volumineuses

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III.2.LES CIMENTS VERRE IONOMERE :
Les CVI conventionnels ont été introduits en 1970. Ils ont été modifiés par adjonction de
résine (CVIMAR) photo polymérisable pour devenir hybrides. Certains CVI dits
condensables ou CVIc possèdent des propriétés mécaniques plus importantes que les CVI
conventionnels. Les principales caractéristiques des verres ionomères sont : leur capacité
à adhérer naturellement à l’émail et à la dentine, leur action cariostatique de relargage
de fluorures et leur tolérance à l’humidité.
Indications :
-Dans l'assainissement de la cavité buccale (temporisation)
-Pour des lésions cervicales de faible volume
-Pour des lésions occlusales.
-La coopération est difficile
-En fond de cavité (technique sandwich)
-La mise en place du champ opératoire n'est pas possible.

III.3. LES RESINES COMPOSITES :


Elles sont constituées d'une matrice de polyméres et de charges. En fonction du taux de
la charge, on distingue plusieurs catégories ; composites microhybrides, condensables ou
fluides. Ces matériaux sont photopolymérisables et nécessitent l’emploi d’un système
adhésif.
Les systèmes auto-mordançants (SAM), qu’ils soient en deux étapes ou une étape, sont
des systèmes adhésifs très intéressants en odontologie pédiatrique car ils réduisent le
nombre d’étapes cliniques.
Les dents temporaires ne nécessitent pas de biseautage.
Indications :
-Tous les types de lésions carieuses et de stades
-Enfant coopérant
-l’isolation est possible.

III.4 LA COIFFE PEDODONTIQUE PREFORMEE (CPP) :


La coiffe pédodontique préformée (CPP) est une couronne anatomique en alliage de type
nickel-chrome (Fig 11), avec incrustation vestibulaire en céramique (Fig 12) ou en zircone
(Fig 13).
Elle est préfabriquée dans de nombreuses dimensions correspondant pour chaque dent
aux diamètres mésio-distaux (Fig 14)
Fig 12 Fig 13 Fig 14

Fig 11

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Indications :
-les dents avec des anomalies du développement
-grandes lésions carieuses impliquant de multiples surfaces, où un amalgame est
susceptible d'échouer.
-poly-carie et risque carieux élevé (les CCP évitent les caries secondaire en recouvrant
totalement la dent temporaire ; protégeant ainsi l’email et la dentine)
-comme support de mainteneur d’espace
-le maintien de la longueur d’arcade par une reconstitution satisfaisante des faces
proximales.
-le maintien de la hauteur d’occlusion grâce à la résistance des coiffes.

Pour les dents permanentes, la couronne est considérée comme une restauration de «
longue durée » permettant de garder la dent permanente jusqu'au moment où est
décidée sa conservation ou son extraction (MIH par exemple)

IV. CHAMP OPERATOIRE


Chez l’enfant, il faut arriver à choisir une méthode d’isolement qui ne l’encombre pas
exagérément et évite les mouvements intempestifs de la langue et des lèvres qui sont
souvent à l’origine de l’instabilité du système.

Les matériaux absorbants : (Fig 15)


Une isolation correcte peut être obtenue par des rouleaux de coton associés à une
aspiration salivaire régulière et puissante.

La digue : (Fig 16-17) elle reste pour nos interventions le moyen d’isolement le plus
confortable et le plus sécurisant tant pour l’enfant que pour le praticien.
Elle permet d’éviter les réflexes nauséeux, refoulera la langue et la joue qui ne seront
plus encombrées par les cotons salivaires.

Fig 15 Fig 16 Fig 17

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IV. RESTAURATION DES DENTS TEMPORAIRES
IV.1. DENTS ANTÉRIEURES
Les restaurations des dents ANTÉRIEURES concernent :
Les dents cariées, traumatisées ou atteintes d'anomalies de structure.
Pour ces restaurations, les matériaux de choix sont :
Les composites et les ciments verre ionomére.
Les CVI : sont utilisés dans la technique :
Interim Restorative Treatement (ITR) : (Fig 16)
Chez le très jeune enfant, l 'ITR se situe entre la dentisterie
non invasive et la dentisterie restauratrice. Elle consiste :
Fig 16
-à retirer, au moyen d'un excavateur ou d'une fraise utilisée
à faible vitesse, la dentine superficielle cariée ;
-à réaliser l'obturation avec un verre ionomére.
Cette technique ne peut s'appliquer que si le patient peut
être régulièrement contrôlé.

La résine composite : constituent le matériau de choix pour la restauration des dents


temporaires atteintes de caries de stade 1 ou 2.
Si la progression de la lésion est rapide, commençant par les faces vestibulaires, puis
encerclant la couronne dentaire ou une anomalie de structure est présente, il faut
réaliser une restauration durable et esthétique en utilisant des moules transparents

Protocole opératoire d’une restauration esthétique en utilisant des moules


transparents :
- anesthésie locale ; Fig 17 Fig 18
- pose du champ opératoire ;
- choix de la taille du moule en fonction du
diamètre mésio-distale de la dent (Fig 17).
-éviction carieuse (Fig 18). Fig 20
Fig 19
- préparation de la dent : slices des faces
proximales et réduction du bord incisif (1mm)
-ajustage et essayage du moule (Fig 19)
-perforation du moule afin de facilité
Fig 21 Fig 22
l'élimination des excès en composite
-mordançage et adhésif
-remplissage du moule par du composite et
mise en place (Fig 20)
-élimination des excès et photopolymérisation
-retrait du moule, polissage et contrôle de l'occlusion (Fig 21-22).

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IV.2. DENTS POSTÉRIEURES
Site 1 (occlusal) : (Fig 23)
La thérapeutique de choix est la restauration à Fig 23
l'aide de résine composite à minima.
Pour les lésions plus profondes (stade 2-3) :
-la pose d'une couche de ciment verre
ionomère en fond de cavité permet de
protéger la pulpe.
-La mise en place systématique de scellements
de sillons permet d'étanchéifier le soin.

Site II (proximal) :
Lorsque la Lésion carieuse atteint le tiers ou les deux
tiers de la surface coronaire à distance de la chambre
pulpaire : Restaurations simples (Fig 24) :
-La thérapeutique de choix est la restauration Fig 24
composite,
-Il faut vérifier l'occlusion et le passage du fil dentaire
au niveau des points de contact.
-Deux cavités proximales peuvent être obturées dans
la même séance

Lorsque la lésion carieuse est large et profonde, proche de la


pulpe : Techniques « sandwich » : (Fig 25)
Il est indiqué de protéger celle-ci à l'aide d'un ciment verre
ionomére ou d'un composite fluide présentant une faible
rétraction à la photo polymérisation.
Fig 25

Lorsque la lésion carieuse est importante, qu'elle fragilise les parois et qu'un traitement
endodontique a été réalisé : Couronnes préformées
Le seul moyen de restaurer de façon durable la molaire temporaire est de réaliser une
coiffe pédodontique préformée.

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Protocole opératoire de mise en place d’une couronne préformée :
- éviction carieuse Fig 26
- protection pulpaire ou TRT endodontique,
-obturation de la cavité avec un CVI,
-préparation à minima : réduction occlusale et proximale de
1,5 mm et les angles sont arrondis (Fig 26-27),
-les limites de la préparation sont juxta-gingivales Fig 27
- la couronne est choisie en fonction du diamètre
mésiodistal (Fig 28),
- la hauteur de la couronne est réduite et adaptée (Fig 29)
- la coiffe est essayée en la clippant dans le sens linguo-
vestibulaire sans que la gencive ne blanchisse (Fig 30)
- les limites de la coiffe sont à 1 mm intrasulculaires (Fig 28)
- Le scellement est effectué avec un ciment verre ionomére
(Fig 31),
- Les excès sont éliminés (Fig 32-33). Fig 28
- Radiographie de contrôle (Fig 34)
Fig 29 Fig 30

Fig 31 Fig 32

Fig 33 Fig 34

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V.RESTAURATION DES DENTS PERMANENTES
V.1. CARIES DES PUITS ET FISSURES :
Le scellement préventif des sillons : (Fig 35) représente une protection non invasive, par
collage de résine comblant les anfractuosités des surfaces occlusales, vestibulaires,
linguales et palatines des molaires. Un protocole simple consiste à :
-Mordancer et rincer le réseau des sillons
-Appliquer directement le sealant au niveau des sillons (sans adhésif)
-Photopolymériser
Le scellement thérapeutique : (Fig 36)
Lorsque les dents présentent des anfractuosités plus incertaines, accrochant à la sonde,
l'ouverture des sillons (fissurotomie) est préconisée, suivie de leur obturation à l'aide
d'un composite flow (mordançage, rinçage, adhésif puis composite flow).

Fig 35 Fig 36

V.2. CARIES DES DENTS ANTÉRIEURES


Lésion carieuse non cavitaire : un traitement à base d'application topique de fluor peut
être suffisant pour reminéraliser la surface.
Lésion carieuse cavitaire : l'éviction carieuse à minima, avec une restauration à l'aide
d'une résine composite sont indiquées.
Lésions profondes : une protection pulpaire est nécessaire et une restauration par
stratification trouve son indication.

V.3. CARIES DES DENTS POSTÉRIEURES


a- caries occlusales et caries cachées : toute surface occlusale en cours d'éruption doit
être évaluée. Le traitement est déterminé en fonction du risque de la dent (âge, degré
d'éruption) et du risque du patient (caries sur dent temporaire et/ou permanente).
Actuellement, la restauration de choix pour les lésions de stade 1, 2 ou 3 est celle des
résines composites.

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b- caries proximales :
C’est le résultat d'une alimentation déséquilibrée, d'une mauvaise hygiène.
La première mesure à prendre est préventive.
En cas d'échec, les restaurations à l'aide de résines composites se font à minima.

CONCLUSION
L’évolution des technique restauratrices grâce à l’apparition des CVI, l’amélioration des
résines composites, ainsi que les systèmes adhésifs, a permet une dentisterie
restauratrice plus conservatrice comparant avec les techniques utilisant l’amalgames
d’argent.
L’indication de ces matériaux, mais aussi des couronnes préformées, va dépendre de
facteurs liés à la dent (importance de la lésion, site, activité, stade d’évolution) et des
facteurs liés à l’enfant (RCI, coopération, possibilité de suivi,…).

BIBLIOGRAPHIE

C. Naulin-Ifi,
Odontologie Pédiatrique Clinique ; édition CdP 2011.
M. Muller-Bolla.
Fiches pratiques d’odontologie pédiatrique, Edt CdP 2014
M. de La Dure-Molla, C. Naulin-Ifi, C. Eid-Blanchot,
Carie et ses complications chez l’enfant, EMC -Médecine buccale 1, Vol 7, n◦5, oct 2012.
Delfosse, T. Trentesaux ;
La carie précoce du jeune enfant : du diagnostic à la prise en charge globale ; Memento,
éditions CdP 2014

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