Rappport BTS GPN Gen
Rappport BTS GPN Gen
Rappport BTS GPN Gen
technicien supérieur
option: gestion et protection de la
nature
spécialité: gestion des espaces naturels
J’adresse également mes plus sincères remerciements a Mr Jean Luc FERNANDEZ, président
de la fédération des chasseurs de l’Ariège, ainsi qu’a Mr Jean GUICHOU directeur de la
fédération, pour la confiance qu’ils m ont donné durant mon stage.
Je tiens a remercier Mr DU MENIL , propriétaire de la forêt de cap long, pour m’avoir donné
une totale confiance sur mon étude et permis de réaliser un projet de gestion pour lequel j’ai
donné beaucoup de temps et de réflexion.
Je tiens également a saluer Tristan PEREIRA, stagiaire qui ma accompagné dans mon étude,
et avec qui j’ai partagé de nombreux moments sur le terrain dans des conditions extrêmes et
dangereuses
Je témoigne ma gratitude a l’équipe de suivi de la faune d’Andorre ,qui m’ont transmis leur
expérience de terrain, avec qui j’ai passé de bons moments lors des comptages de lagopèdes.
Je tiens a saluer également les nombreux autres stagiaires qui m ont accompagné lors de mon
stage
Enfin je remercie mes parents pour leur soutien moral, matériel et financier qui m a permis
de réaliser les études que je souhaitais.
Mes remerciements vont également a toutes les personnes qui m’ont aidé de près ou de loin
pour l’élaboration de ce rapport
Introduction
Le grand tétras ( tétrao urogallus aquitanicus),espèce relique, est ancrée dans le patrimoine
naturel de la chaine pyrénéenne et de l’Ariège. Il occupe un place importante dans l’avifaune
des Pyrénées. Le grand tétras apporte un intérêt majeur dans le milieu cynégétique et
naturaliste.
Dans ce rapport on trouvera dans un premier temps une présentation de la fédération des
chasseurs de l’Ariège et une description générale de la zone d’étude et du grand tétras. Dans
une deuxième partie on trouvera un état des lieux des populations de grand tétras ainsi que
l’état des lieux de la forêt et un relevé des facteurs limitant du grand tétras qui explique la
diminution des populations de grand tétras sur la foret de Cap Long. Et enfin en dernière partie
les mesures de restauration de l’habitat et de la limitation des facteurs limitant du grand tétras
afin de retrouver une dynamique de population favorable au grand tétras et agir sur la
conservation de l’espèce dans la forêt de Cap Long.
Problématique
N’échappant pas a la règle la forêt de Cap Long possède une population de grand tétras en
déclin. Le grand tétras est une espèce forestière qui utilise les stades sylvicoles ultimes
(Ménoni,1991;Klaus et Bergman, 1994b). La disparition de ce stade ultime par une sylviculture
intense et mono spécifique dans le bois de Cap Long entraine une chute des effectifs de grands
tétras car elle devient propice que sur une faible surface. Aucune étude antérieure ne permet
de connaitre l’état des populations avant l’introduction de la sylviculture intense. On sait juste,
d’après de nombreux témoignages qu’elle était beaucoup plus importante qu’actuellement.
Un autre facteur limitant est l’activité touristique qui est très importante dans le bois de Cap
Long. Skieurs, randonneurs, cueilleurs sont très nombreux et sont un facteur de dérangement
important, et font fuir les oiseaux dans des lieux moins propices à leurs développements.
La chute des effectifs de grand tétras dans la foret de Cap Long a été observé en premier
par les chasseurs locaux qui ont interdit la chasse du coq depuis 1990 et ce sur l’ensemble de
l’A.C.C.A . mais malgré cette prise d’initiative des chasseurs, on observe pas d’augmentation sur
la forêt de Cap Long.
Le propriétaire de la forêt fait appel a la fédération des chasseurs de l’Ariège pour aider a
mettre en place un plan de gestion sylvicole (dans le prochain P.S.G) qui va répondre a cette
question : Comment peut on conduire l’exploitation d’une forêt en faveur du grand tétras
dans les Pyrénées ariégeoises ?
Sommaire.
Introduction
Problématique
III analyse des facteurs limitant u grand tétras sur la zone d’etude
III.1 les facteurs biotique
III.2 les facteurs humain
IV mise en place du suivit des populations de grand tétras sur la zone d’étude
IV.1 suivit des coqs au chant
IV.2.suivit estival des grand tétras et succès du reproduction
Conclusion
Bibliographie
Annexes
1ere partie: présentation de la F.D.C 09, de la zone
d’étude et du grand tétras
La F.D.C de l’Ariège réalise trois types de missions pour la gestion et la conservation du tétras
dans le département. La F.D.C consacre un temps important dans la protection de cette espèce
qui rentre dans le plan de gestion cynégétiques des galliformes de montagne
La zone d’étude se situe dans la partie centrale du département de l’Ariège, dans la région
midi Pyrénées, a environ 16 kilomètres au sud -ouest de Foix et a 6 kilomètres au nord-est de
Massat . La zone se situe au centre du massif de l’Arize. Le massif de l’Arize , un des quatre
massif primaire de l’Ariège, est détaché au nord de l’axe principal des Pyrénées. La zone a
une superficie de 615 ha et est situé sur la commune de Sentenac de Serou dans le canton de
La bastide de Serou .L’ensemble de la zone d’étude et sous la propriété de Mr Du Ménil. La
forêt est soumise a un plan simple de gestion 1992 -2011 d’une durée de 20 ans et en phase
de renouvèlement.
La propriété repose sur deux types de terrains : au nord, des terrains sédimentaires
(schistes), et au sud des terrains métamorphiques.
La zone d’étude a un important dénivelé: les zones les plus basses sont a 650 mètres
d’altitude puis la forêt monte jusqu’à 1480 mètres d’altitude. puis laisse la place aux landes
et aux pâturages de l’étage subalpin. La limite supérieure finit sur la crête de Cap Carmil a
1617 mètres d’altitude . La pente est forte dans son ensemble : de 40 % a 60%. On retrouve
quelques falaises a proximité des ruisseaux .
La forêt occupe le versant ouest d’une vallée s’ouvrant sur le nord. Elle présente une
succession de versants orientés vers le nord-est au sud-ouest.
Le réseau hydrographique est représenté par un ensemble de sources qui par la suite
deviennent des ruisseaux et des torrents .
Sur certains endroit on peut observer des mouillères de pentes.
Mammifères
Reptiles
Amphibiens
-L’euprocte des Pyrénées (euprocte asper) espèce endémique aux Pyrénées. Annexe II de
la convention de Bernes et annexe IV de la directive habitat. Cette espèce possède aussi
une mesure de protection au niveau national.
-grenouille rousse
-grenouille des Pyrénées (rana pyrenaica) espèce endémique aux Pyrénées. annexe III de la
convention de Bernes. Cette espèce possède aussi une mesure de protection au niveau
national.
-salamandre tacheté (lacerta salamandra) annexe III de la convention, est protégé au
niveau national
La zone d’étude possède un site classé: la tour Laffont. Elle est située a proximité
immédiate de la forêt. Elle est classée depuis le 28 mars 1928 et inscrite depuis le 22
novembre 1956. Un périmètre de protection a été défini autour de la tour Laffont. Ce
périmètre concerne une surface d’environ 50ha
II.4.b) forêts de protection
La forêt de Cap Long se trouve partiellement classée en forêt de protection depuis le 12 juin
1927( la surface concerne couvre 332 ha )
II.5.a) la sylviculture
La forêt de cap long est soumise à un régime forestier du C.R.P.F depuis 1972. La forêt de
cap long a subit de très fortes exploitations dans les années 1950 a 1965. Puis elle a subit un
reboisement a partir des années 1965. Le premier plan simple de gestion a été fait sur la
forêt a partir de 1972 a 1991. Le second plan simple de gestion , en application actuellement ,
s achèvera en 2011 et laissera place a un autre plan simple de gestion. Grâce a des
programmes de reboisement, avec l’aide du Fond Forestier National (de 1963 a 1967), la forêt
possède un stock de résineux important sur une surface de 400 ha.
L’objectif de l’exploitation est essentiellement la production de bois d’œuvre, et de
favoriser aux maximum la production de sapins pectiné.
Les productions sont vendues a la SEBSO ( société d’exploitation des bois du sud ouest)
II.5.b) le pastoralisme
Le pastoralisme est présent sur la zone d’étude. Elle est située dans les landes supérieures
de la forêt de cap long et dans les hêtraies limitant la zones des plantations et la lande
supérieure .
On retrouve des brebis, vaches, mules et chevaux qui sont parques dans des enclos . Les
animaux sont régulièrement visités par les bergers et leurs propriétaires. La lande supérieure
possède plusieurs parcs pour les activités pastorales.
II.5.c) le tourisme
-la présence d’un sentier de grande randonnée (GR) et d’un pic (cap de carmil
1617m)augmente la fréquentation touristique sur la forêt de cap long. Les randonnées sont
pratiquées toute l’ année a pied, raquettes, ski, vélo…
-le ramassage des myrtilles et des champignons attire un nombre très important de
personnes dans les zones forestières et les landes supérieures. Cette activité commence aux
premières pousses de champignons et myrtilles en été et ce jusqu’à l automne
- le col de jouels et de pegueres, situés en plein milieu de la zone d’étude, attirent un grand
nombre de touristes qui viennent pour le cadre et la vue sur les Pyrénées. On retrouve au col
de pegueres une table d’orientation et la tour Laffont (site classé) . Les cols sont aussi très
prisés des cyclistes et motards. Ce dérangement crées des points noirs de dérangement tout
au long des routes. Sur une bande d’environs 100 mètres de part et d’autre des route.
( annexe carte des points de dérangements).
La forêt de cap long est louée a l’ association communale de chasse agrée de Sentenac de
Serou. La chasse du grand gibier( cerf, chevreuil et sanglier) est pratiquée en battue. Sur la
crête de la zone d’étude la chasse de la palombe et des grives commence lors des migrations
La chasse du grand tétras est interdite depuis une vingtaine d’années sur la commune.
Classe : aves
Ordre : galliformes
Famille : phasianidé ( tetraoninae)
En France on retrouve deux sous espèce de grand tétras: tetrao urogallus aquitanicas dans
les Pyrénées et le tétra urogallus major dans les alpes Vosges et jura. Lorsque les populations
de tétras ont été séparées à la fin des dernières glaciations, les populations n’ ont plus eu
d’échange génétique et ont donc migré vers deux sous-espèces ( spéciation allopatrique) la
sous-espèce étudié est la sous-espèce pyrénéennes ( tetrao urogallus aquitanicas )
La population de grand tétras ariégeoise se repartie dans 108 commune sur 332 que
possède le département. La population ariégeoise possède la meilleure stabilité ,dans les
Pyrénées, par rapport aux nombres de communes ou il est présent car il ne s’est pas produit
de disparition communale depuis 1950 ( source O.N.C.F.S 2002)
La répartition totale en Ariège est de 55432 ha. Cette surface est considérée comme
minimale compte tenu du manque d information sur les zones de présence dans l Ariège ouest
( la zone d étude en fait partie)
Le grand tétras a un dimorphisme Male/femelle important. Le male est deux fois plus gros
qu’une femelle. Le male a les couleur dominante noire et brun alors que la femelle sont de
couleur brun roux avec des couleurs blanches et noires mouchetées sur le plumage. La femelle
possède une robe très mimétique des sols forestiers.
La différence sexuelle entre jeunes poussins peut se faire que vers la fin de l été, Lorsque
les jeunes coqs mettent leurs plumages sombres
Le grand tétras est une espèce diurne. Son activité est principalement dédié a
l’alimentation. Il se perche pour passer la nuit et dès l’aube il quitte son perchoir afin de
trouver sa nourriture. A la fin de cette période d activité, le grand tétras reste perché ou
tapis au sol avec de courtes sorties pour s alimenter ou s’épouiller
Ce comportement change lors des périodes de reproduction en effet ,de-là mi avril a mi
juin, les males paradent sur leurs places de chants. Les coqs commencent à chanter une heure
avant le lever du soleil, et restent sur la place de chant parfois plusieurs heures. L’ intensité
du chant dépends de beaucoup de facteurs comme la présence de congénères (combats et
intimidations) , la présence de poules (accouplements) et les facteurs météorologiques.
Le grand tétras est une espèce territoriale défendant son territoire :coqs comme poules .
Les coqs possèdent leurs places de chant définis et y chanterons jusqu’à la fin de leurs vies
ils sont en général fideles a leur lieu de naissance alors que les poules le sont moins et ont
tendance a faire des déplacements plus longs. Mais les poules restent fideles a leurs lieux
d’hivernage
Lors de la saison d’élevage des jeunes, le rythme d’activité est différent de celui des
adultes. Ils se nourrissent toute la journée afin de gagner un maximum de poids avant l’hiver.
Si, pendant cette période, les conditions météorologiques sont mauvaises, les pertes sur les
jeunes peuvent êtres très importantes. Car il ne se nourrissent plus (aucun insecte lorsque la
température baisse trop) et le manque de musculature ne leur permet pas de réguler la
température de leur corps ( thermogenèse) .
Le grand tétras est une espèce qui se retrouve entre 900 et 2400 mètres d’altitude dans
les Pyrénées. C’est une espèce des milieux boisés qui a besoin de peuplement spécifique.
Le grand tétras utilise plusieurs peuplements présent en forêt ,qu‘il use de façon
différente au cour des saisons. L hiver le grand tétras utilise préférentiellement les
peuplements résineux clairs car c’est la source principale de nourriture durant cette saison.
On le retrouve durant cette période dans les pineraies de pins a crochets ,pins sylvestres ou
de sapins pectinés.
Les autres périodes de l’année le grand tétras cherche des milieux riches en nourriture
(présente dans les forêts claires et les lisières supérieures ) car ces milieux ont une
végétation basse très développée (myrtilles ) . Ces facteurs biologiques sont présent surtout
dans les vielles forêts et celles qui ont une gestion permettant la présence de vieux arbres
et des bois clairs.
Le grand tétras est une espèce territoriale et polygame. Les parades ont lieu de avril a
juin, les coqs paradent sur leur territoire de chant, rassemblent d’autres mâles des
territoires voisins. Ces lieux sont appelés :place de chant ou arène. Ils défendent leurs
territoires en intimidant les autres mâles ou en se battants. Seuls les plus forts, les dominant
couvriront des 80 a 90 % des femelles présentent sur la place de chant( LECLERCQ 1987)
une fois fécondées les femelles pondent leurs œufs ( jusqu’à 6-8 œufs) qui éclosent 27 jours
après le début de la couvaison .les naissances ont lieu de juin a aout. Les poussins mâles
atteindront leurs âge adultes vers 2-4ans alors que les poules se reproduisent a l’âge de un
ans.
Le grand tétras est une espèce de milieu stable (stratégie k) avec un faible taux de survie
des jeunes et un niveau de survie élevée pour les adultes. En effet un coqs peut vivre de 15 a
20 ans et une poule un peu moins. Le taux annuel de survie des adultes est important, de 70 a
90 %. Alors que celui des jeunes est beaucoup plus faible. Seul 35% des jeunes arriveront a
l’âge adulte
III.8 les facteurs limitant
Les facteur abiotiques : les facteurs météorologiques touchent peu les adultes mais
a des conséquences dramatiques sur les œufs et les poussins. Le climat montagnard
connait des chutes de températures ,même en été , qui peuvent être un facteur
déterminant sur le taux de survit des jeunes. Les poussins durant leur première semaine
de vie, ne possèdent pas de réserve de graisse suffisante pour passer une période sans
nourriture. Et leur faible musculature ne les protège pas du froid car il ne peuvent pas se
réchauffer par frisson thermiques ( Alzieu, in Menoni 1991)
Les facteurs biotiques : la prédation des grands tétras adultes n’est pas trop
importantes. Le grand tétras est victime de prédation par les rapaces et les
mammifères( martre). La prédation est importante sur les œufs et les jeunes. Les principaux
sont la martre ( martes martes ) qui a impact important dans la prédation , le renard ( vulpes
vulpes) et le sanglier (sus scofra). Une étude est en cour par la FDC 09 sur la martres afin de
mieux la connaitre et mesurer son impact sur le grand tétras
1. La chasse prélève un nombre très réduit de grand tétras. Le plan de chasse est très
strict. Il est fonction du nombre de coqs et du taux de reproduction. La chasse n’est
appliquée que lorsque les populations de tétras sont en bon équilibre et que le
prélèvements de quelques adultes ( coqs adultes seulement chassables) ne met pas en
péril la population présente. Le braconnage est présent localement dans les Pyrénées, il
est difficilement quantifiable car discret.
I.2Organisme de recherche
-L’Observatoires Des galliformes de Montagnes (O.G.M). cet organisme a été créé dans
le but de rassembler les données sur les cinq espèces de galliformes de montagnes (grands
tétras, tétras lyre, lagopède alpin, perdrix grise e montagnes et perdrix bartavelle) de
l’ensemble du territoires Français. L’O.G.M collabore avec d autres partenaires comme les
fédérations des chasseurs, l’office national des forets l’O.N.C.F.S … pour permettre de mettre
en place des études entres les partenaires , des programmes ont été mit ensemble avec un
protocole commun. Comme le programme O.G.M/038 tendances des effectif et l’O.G.M/042
succès de la reproduction.
-la fédération des chasseurs de l’Ariège effectue de nombreuses observations et études
et participe au programme de l ‘O.G.M . elle effectue une part importante des comptages
printaniers et estival.
La fédération a instauré depuis 2004 un plan de gestion cynégétique des populations de
galliformes de montagnes présent en Ariège ( grand titras, lagopèdes alpin et perdrix grise de
montagne) .le plan de gestion permet une gestion mieux adaptée aux espaces et aux noyaux de
populations. Pour cela des unités de gestion sont mise en place par les différentes régions
naturelles du département de l’Ariège définies par Défaut ( 1997) les unités de gestion sont
repartie en 2 catégories
1.Estelas - 562
Paloumère
2.Castillonnais 2152
3.Arize 3400
4.Tabe 5417
5.Trois Seigneurs 3144
6.Pays d’Aillou 2150
7.Biros 5860
HAUTE CHAINE
HAUT SALAT 5 13
HAUTE ARIEGE OUEST 2 24
HAUTE ARIEGE EST 7 35
PIEMONT
MASSIF DE TABE 6 27
TROIS SEIGNEURS 1 3
ARIZE 5 10
CHIOULA-PRADEL 2 9
Total 28 121
Aucun comptage n’ont été réalisé sur la forêt de Caplong. La taille de la population sur la zone
est donc inconnue. Lors de mon stage j’ai effectué le premier contage au chant sur la zone
d’étude. Ce qui ne permet donc pas de comparer l’évolution de la population sur la zone. L’année
2009 sera donc l’année de départ de contage sur la zone d’étude et sur le massif de l’Arize
I.3.a)méthode de dénombrement :
comptage par affut fixe: cette méthode est utilisé préférentiellement sur les places de
chant fixe. L’observateur doit être en place dans son affut la vielle du comptage vers 18 heures.
Le comptage commence lors du premier contact audio ou visuel . Cette méthode demande une
grande discrétion de l’observateur. Et permet de connaitre l’effectif males présents sur la
zone d’étude. En effet le comportement territorial du grand tétras le fait parader sur une zone
ou les coqs du territoire se rassemblent. Cette zone est appelé place de chant ou arène.
comptage par approche et affut combiné: cette méthode est utilisé sur les places de chant
fluctuantes ou mal localisées. Le ou les observateurs seront disposés sur des points
d’observation de préférence la veille ou deux heures avant le lever du soleil. Les observateurs
prospectent sur la zone jusqu’aux premiers contacts visuels ou sonores avec un oiseau Le début
du comptage se fait lors du premier contact avec un oiseau. L’observateur passe en méthode
d’affut fixe et ne pourra quitter son affut que le lendemain a partir de 10 heures et au plus tôt
une heure après le dernier contact visuel ou sonore avec un oiseau.
Prospection au chant: cette méthode est utilisé lorsque les places de chants ne sont pas
connus ( c’est le cas a cap long ) l’observateur cherche dans des zones potentiellement
favorables a la mise en place d’une place de chant. L observateur est a la recherches
d’indice( crottes, plumes, contact visuel ou sonores, traces) . Tous les indices seront
cartographiés dans le but de déterminer la zone de la place de chant. Cette opération se
déroule tôt le matin afin de chercher un contact sonore et durant la journée pour trouver des
indices de présences. Lorsqu’’un contact avec un oiseau survient, l’observateur ne tentera pas
une approche ( il reviendra avec la méthode d’affut fixe)
comptage estival aux chiens d’arrêt: cette méthode permet de connaitre l’effectif de la
population de grands tétras adultes ainsi que le succès de la reproduction annuelle. Grace a
cette méthode on peut évaluer le taux de proportion de poules élevant des jeunes, la taille
moyenne des nichées et l indice de reproduction ( nombre de jeunes par poule. )
Pour mettre en place la méthode de comptage aux chiens d’arrêt il faut délimiter des secteurs
de 20 ha et avoir des chiens spécialement dressés. Les passages se feront de bas en haut et
selon les courbes de nivaux( Cela permet d’éviter les doubles comptages) les chiens seront
espacés de 10 a 50 mètres ( selon la densité de végétation ( MENONIE 1991 LEONARD 1992). il
faut En moyenne 3 heures pour réaliser le comptage d’un secteur. Tous les oiseaux vus sont
comptabilisés ainsi que les arrêts sur les places chaudes ( plumes crottes fraiche signalant la
présence très récente d’un individu ) Cette méthode est adaptée aux terrains de montagnes. De
plus cette méthode permet d’évaluer le succès de la reproduction par le moindre déplacement
des jeunes lors de la recherches des nichées.
L'objectif est ici de décrire la structure verticale et horizontale de la végétation. Par ailleurs,
la nature des essences principales a été relevée. Le tableau ci-après présente les descripteurs
de végétations relevées. D'autres informations ont été retenues comme la situation
topographique, les indices de présences de routes et de pistes forestières. Tous les
descripteurs retenus sont présentés sur une fiche de terrain .La méthode de relevé
systématique à été construite à partir de celle utilisée par STORCH (1993) dans les alpes
Bavaroises en Allemagne. Les descripteurs des variables écologiques retenus nous ont été
inspirés par les travaux de STORCH et de ROLSTAD (1989). Les résultats de cette approche
serviront de base de travail en ce qui concerne l'utilisation du paysage forestier de cap long
par le grand tétras. Ils feront l'objet d'un traitement informatique.
Recouvrement des strates de végétation:
inférieure à 25 cm de 1 m à 5m
de 25 à 50 cm de 5 m à15 m
de 50 cm à 1 m supérieure à 15 m
callune myrtille
fougère de baies (genévrier, framboisier,
genêt (Genista purgans) et à balais fraisier…)
rhododendron (Rhododendron de graminées et mousses
ferruginum)
Localisation : _ _ / _ _ Rédacteur :
Strates :
Hau <0,25 0,25 - 0,50 - 1- 5-15 >15
teur m 0,5 m 1m 5 m m
m
Reco __% __% __% __ __% __%
uvre %
ment
Remarques :
Effets lisières : oui non
Observations Tétras : coqs : _ poules : _ (nombres)
Indices : coq poules : crottes plumes épouillages nids
présences de sanglier : oui non Présence de fourmilières : oui non
Observations ongulés: Chevreuil Isard Sanglier Mouflon
Traces mustélidés : oui non Arbres morts : oui non
Linéaire : présence – absence Type : route chemin ruisseau
piste forestière G.R.
Cette carte nous montre l’aire de repartions du grand tétras sur la zone d’étude de cap long
ainsi que le taux de recouvrement de la myrtille. On peut voir clairement que l’aire de
répartition du grand tétras est fonction de la présence ou non de myrtilles. On voit que l’aire de
répartition du grand tétras est là ou il y a un recouvrement de myrtilles important
Aire de répartition du grand tétras est recouvrement de la canopée
Cette carte représente l’aire de répartition du grand tétras par rapport au recouvrement de la
canopée. On peut constater que le grand tétras utilise les espaces peu boisé (les zones non boisé
sont utilisé pour l’élevage des jeunes). Cette utilisation est expliqué encore par l occupation des
sous bois par la myrtille qui a besoin de milieu forestier clair. D’où l’importance de conserver
des milieux forestiers ouverts et d’éviter les plantations trop denses qui empêchent le
développement de la myrtille et des autres baies de sous bois.
Bien d’autres analyses ont pu être faites grâce a ce relevé paysager. Comme la présence de
grands animaux, de prédateurs, de linéaires… mais ces facteurs sont moins importants pour
l’étude mené qui vise une reconduite de la foret. Ces données seront conservées pour de futures
études
III analyse des facteurs limitant du grand tétras sur la zone d ’étude
La forêt de cap long est composée de 5 parcelles forestières délimitées par des routes ou des
ruisseaux. Elle est exploitée depuis les années 50 est a subit un reboisement massif a partir des
années 1963 Le plan de gestion mis en place précédemment favorise l’implantation des résineux.
On retrouve dans la forêt des pourcentages d’essences exploitées suivants
Toutes les plantations de résineux ont entre 30 et 45 ans ce qui donne déjà des individus de
belles tailles
Les parcelles forestières ont une taille moyenne de 122.6 ha et sont toutes desservîes par un
réseau de pistes forestières de très bonnes qualité s
Les actions menées se feront que sur les zones de présence du grand tétras car il n’utilise pas la
superficie totale de la forêt de cap long. Les parties supérieures des parcelles subiront des
interventions
Les éclaircies se feront sur les résineux et les hêtraies trop dense . Dans les plantations
mixtes les éclaircies se feront de manière continue avec des surfaces de 40 a 200 m² . Cette
continuité permettra d’étendre la surface d’utilisation du grand tétras. Dans les plantations
massives, il faudra d’éclaircir le milieu en faisant plus de trouées afin d’éclaircir le milieu. Qui
est très fermés
Apres la création des trouées, la régénération de hêtre va être importante au point
d’empêcher le développement de la myrtille. Il faut donc ajouter un nettoiement au dépressage
afin d’éviter cette régénération . Il faut donc supprimer 70 a 80% de la génération de hêtre, en
sélectionnant que les individus remarquables qui deviendront des hêtres « perchoirs »
Création de zone de grande éclairci a l’intérieur des zones supra -forestières ou il n’y aura
pas ou peu d’arbres sur une surface de 1500 m² pour créer des zones d’élevages des jeunes sans
qu’’ils aillent se nourrir dans les zones de landes ou ils sont plus vulnérables. 3 espaces de ce
type seront ouvert
Suppressions des rémanents des plantation qui gênent la circulation des oiseaux au sol et
empêchent le développement de la myrtille . L’évacuation des rémanents se fera vers les zone de
landes (ou elle seront détruites par brulage) et a proximité des routes nationales . Et les
rémanents seront disposés dans les premiers plans a proximité de la route afin de créer une
barrière naturelle qui vise a décourager les touristes ( souvent un cueilleur de champignons ou
myrtilles) de pénétrer dans les zones a grands tétras. Cet effet lisières permettra aux oiseau
de moins voir les hommes qui suivent les routes. Et d’augmenter leurs quiétude.
Parcelle forestière 2
Parcelles cadastrale 0857 dépressage des pin laricio
Parcelle forestière 3
Parcelles cadastrale 0828
Parcelles cadastrale 0807
Parcelles cadastrale 0808
Parcelles cadastrale 0801
Parcelles cadastrale 0800
Parcelles cadastrale 0794
Parcelles cadastrale 0795
Parcelles cadastrale 0796
Parcelle forestière 4
Parcelles cadastrale 720 seulement la partie résineuse
Parcelles cadastrale 1004
Parcelle forestière 5
Parcelles cadastrale 1013
Parcelles cadastrale 1014
Parcelles cadastrale 0944
Parcelles cadastrale 0731
Il faut tenir compte de certains éléments remarquables qui sont propices au développement du
grand tétras. Il faudra donc ne pas détruire ou endommager les éléments remarquables
Les hêtres perchoirs: les hêtres perchoirs sont des arbres dont le houppier est très développé
et possède donc des branches relativement fortes et hautes pour permettre aux oiseaux de se
poser. Il assume également le rôle de semenciers. Les fruits sont les faines, constituent un
apport alimentaire pour de nombreux animaux. les bourgeons de celui-ci sont un apport
alimentaire énergétique lors de la période du chant pour le grand tétras.
Les sorbiers: les sorbiers constituent un apport important de baies. Cette nourriture
représente une source alimentaire conséquente pour les grands tétras. Les fruits sont
consommés tout au long de l’année mais ils apportent une source de nourriture très intéressante
au début de l’hiver, commencement de la période difficile.
Bouleaux et saules : les bouleaux et sorbiers apportent dans leurs bourgeons un excellent apport
énergétique a la sortie de l’hiver, lorsque les oiseaux dépensent beaucoup d’énergie pour la
reproduction. Il peuvent également servir de perchoir pour les grand tétras.
Les fourmilières : elles ont un rôles essentiel dans la croissance des poussins, qui lors de leurs
premières semaines de vie, ne consomment que des invertébrés.
On trouve des clôtures pastorales sur la zone d’étude avec un longueur d’environs 7.6kilometre .
Toute les clôtures se retrouvent dans la parti supérieure de la zone d’étude. Le problème est
quelle peuvent entrainer des collisions très grave voir mortelles pour le grand tétras. Pour
remédier a ce problème, il faut rendre visible les clôtures en plaçant des marqueurs rouges tous
les 2 mètres. Les marqueurs sont les mêmes utilisée pour marquer les zone de baignade sur
l’eau. Il faudra en placer environ 2000 pièces sur les zones a haut risque de collision. C’est-à-
dire les clôtures séparant les landes de la forêt car c’est le Trajet qu’’effectue le grand tétras
lorsqu’’il prend la fuite.
II.3 la martre
La martre est un des principaux prédateurs du grand tétras. Sur la zone d’étude, les populations
de martres sont importantes. Aucune régulation n’est faite. Il faut absolument faire baisser le
nombre de martres sur la zone d’étude si on veut augmenter la population de grand tétras et
faire baisser la prédation sur les œufs et les juvéniles. Un parcours de piégeage est possible sur
la zone d’étude. Il faut qu’’il soit fait dans les parties supérieures de la zone, dans l’aire de
présence du grand tétras. L accès par le piégeur sera facilité par la voirie qui est carrossable
et il pourra donc accéder a toute la zone d’étude. Une demande de piégeur volontaire sera faite
a l’association des piégeurs ariégeois qui déciderons le type de piège a utiliser, les périodes et
les lieux de mise en place des pièges. Ils s’occuperont aussi de lever les pièges et des martres
capturées.
La mise en place d’un suivis adapté des populations de grands tétras va permettre de connaitre
l’évolution de la population sur la zone d’étude et sur le massif de gestion de l’Arize. Les données
recueillis vont permettre d’adapter la gestion de l’espèce et de mesurer l’impact sur les actions
en faveur du grand tétras.
Cette méthode permet de connaitre l’effectif et l’évolution des coqs chanteurs présent sur une
place de chant.
Dans le bois de cap long il a été trouvé deux place de chant en 2009. Il faudra donc continuer a
suivre cette place de chant pour connaitre la tendances des effectif présent et mesurer
l’évolution de la population. Le suivit va permettre de savoir si les aménagement crées vont être
prolifique pour l’espèce. Et ainsi avoir une station pilote de suivit dans un milieu modifié en
faveur du grand tétras. La prospection au chant devra être continué pour chercher d’autres
place de chant sur la zone d’étude et sur l’unité de gestion.
A l’échelle du massif, la prospection devra être continué car c’est l’un des massifs ou les
informations sur les populations du grands tétras sont faibles. Seul une place de chant a été
suivi jusqu’’en 2008. Et 5 ont été trouvé en 2009. Suivre les places de chant de l’Arize va
permettre d’avoir des informations importantes sur les populations et donc permettra de
mettre en place des aménagements et des plans de gestions en faveur du grand tétras.
Il faudra inventorier toutes les places de chant du massif de l’Arize cette action rentre dans le
cadre du programme O.G.M/037 inventaire
Les opérations seront réalisées par la F.D.C 09 et les chasseurs bénévoles
IV.2 suivit estival des grand tétras, succès reproduction
Cette méthode est effectué a l’aide de chien d’arrêt.et permet de connaitre le succès annuel de
la reproduction.
Sur La forêt de cap long aucun comptage estival n’a jamais été effectué il serait souhaitable
d’en faire un pour savoir si les actions menées sur la zone sont favorable a la reproduction du
grand tétras et pouvoir constater si les aménagements fait sont fréquenté par les juvéniles.
Il faudra étendre les comptages aux chiens d’arrêt sur d’autres zones du massif de l’Arize se
qui permettra d’avoir des données de comparaison sur le site et d’avoir d’autres données sur se
massif méconnu
Conclusion
La population de grand tétras de la forêt de cap long est soumis a une sylviculture
défavorable pour l’oiseau. De plus la présence d’une station d’hiver entraine une sur
fréquentation du site. Ces deux facteurs sont fatals pour les populations de grand tétras qui
dans le plus souvent des cas désertent la zone. Pourtant la forêt de cap long abrite un population
intéressante d’oiseaux qui arrive a survivre dans ce milieu .
De ce rapport découle une optique de conservation des noyaux de populations de grand tétras
dans les moyennes montagnes, essentiel au maintien de la diversité génétique de l’espèce car la
forêt de cap long est une zone d’échange entre l’Arize et le massif des trois seigneurs.
Pour retrouver une bonne dynamique des populations, dans la forêt de cap long, il faut agir sur
les facteurs limitant de l’espèce. Pour cela il faut intervenir sur la gestion sylvicole en créant
des aménagements idéaux pour le grand tétras. Limiter le dérangement humain dans cette forêt
en filtrant la fréquentation humaine Ainsi que la mise en place de technique de suivit des
populations , afin de connaitre l’évolution de cette espèce.
Cette étude menée permet de créer une station pilote pour la mise en place d ’action concrète
en faveur du grand tétras dans les forets privées et de mettre en place la prise de conscience
sur l’environnement du grand tétras dans les plans simples de gestion .
Bibliographie
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