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Macro Notes de Cours E.Vasseur

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Notes de cours de Macroéconomie revues et corrigées par Eric Vasseur novembre 2020

Cours de Macroéconomie.

Notes de cours

Modalités d’évaluation : au moins une évaluation en TD + une évaluation terminale en amphi lors de
dernière séance de cours. La note retenue est la moyenne des notes entre la note TD et la note
d’amphi, sachant que la pondération sera plus importante pour l’évaluation réalisée en présentiel.

https://discord.gg/DzmFUR

Introduction du cours

La finalité de la macroéconomie

La macroéconomie est au service de la politique économique.

Méthode : Peut-on fonder la macroéconomie à partir de la microéconomie ?

Certains économistes considèrent que la macro est fondée par la micro d’autres pas.

Exemple dans lequel la micro fonde la macro : « trop d’impôts tue l’impôt ».

Si l’Etat cherche à trop imposer, les agents économiques ne veulent plus travailler, donc s’ils cessent
de travailler, le rendement de l’impôt diminue et les recettes fiscales de l’Etat chutent

D’autres économistes pensent que la macro n’est pas fondée par la micro. La macro a ses propres lois.

La macro peut être appréhendé par une de ces 2 manières.

Rmq : bien Veblen : Veblen parle de consommation ostentatoire (j’achète ce produit pcq il est chère),
la baisse des prix des produits du luxe entraîne une baisse de l’intérêt pour ces biens.

Consommation incompressible : consommation qui ne dépend pas du revenu (« il faut manger pour
vivre »).

La mise ne relation des agrégats

Variable exogène : variable dont la valeur est donnée et déterminée en dehors du modèle. Ce sont
souvent des données.

Variable endogène : variable dont la valeur est donnée par la résolution du modèle.

Propension marginale à consommer des français = 0.8 = sur 100 euros de revenu supplémentaire, les
français consomment en moyenne 80 euros.

Le chômage est un agrégat qui est une grandeur globale.

Un chômeur est un actif qui n’est pas occupé, mais ce n’est pas un inactif (comme un étudiant qui ne
travaille pas ou un retraité). Nous avons aujourd’hui des départs massifs en retraite, ce qui semble être
une bonne chose pour le flux de jeunes qui arrive, qui est moins important que le flux de retraités.

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Notes de cours de Macroéconomie revues et corrigées par Eric Vasseur novembre 2020

Plusieurs définitions du chômage (Insee, BIT).

« Chômage au sens BIT » = chômage calculé avec les critères du BIT (bureau international du travail).

Critères : chômeur est une personne en âge de travailler :

- Qui n’a pas travaillé durant la semaine précédant l’enquête.


- Qui est disponible pour travailler dans les 2 semaines à venir.
- Qui a entreprit des démarche active de recherche d’emploi ou qui a déjà trouvé un emploi qui
commencera dans les 3 mois suivants.

On va observer le taux de chômage.

Calcul de taux de chômage :

Population active (L) : sommes des employés (N) et des chômeurs (U).

L = N + U.

Taux de chômage : proportion de chômeurs dans la population active : u = U/L = U/N+U.

I. Objet et méthodes de la macro.

Quels sont les outils du macro-économiste ?

- La modélisation (mathématique, statistique ou comptable).

Un modèle est une représentation simplifiée de la réalité. Mise en relation d’indicateurs et d’agrégats.
On utilise ces modèles pour faire des simulations de politiques économiques.

Rmq : l’impôt négatif : ceux qui gagnent le + reversent une partie de leur impôt à ceux qui gagnent le
moins et qui ne sont pas imposables.

La macro est une approche globale. Il existe des liens entre micro et macro.

Les relations dans les modèles sont mises en évidence via des relations mathématiques. On trouvera
toujours une variable expliquée et une variable explicative. Par exemple, on peut expliquer la
consommation par rapport au revenu et inversement.

Exemple d’équation que l’on utilise :

- C = f(Y).
- C = a.Y + Co.
- Y est la variable explicative.
- C, est la variable expliquée.
- Co est la consommation incompressible.
- On a : C’ = dC / dY = a.

- Le circuit économique.

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Notes de cours de Macroéconomie revues et corrigées par Eric Vasseur novembre 2020

1) Le circuit économique simplifié, une économie fermée sans intervention de l’Etat

On prend une économie sans Etat : Q : production intérieure de biens et services, en volume

Y : Revenu intérieur, valeur de la production intérieure de biens et services

Cd = Cs

Q→Y

Epargne = S→ Investissement

Dans le PIB, ce qui nous intéresse est son taux de croissance. Avant l’arrivée du virus, le taux de
croissance français était de +1,5%.

La consommation c’est la demande de biens de consommation. La partie du revenu qui n’est pas
consommée est épargnée (Y – C = S).

En ce qui concerne le chômage, on était à 8% de chômage en France.

En macro, l’investissement c’est la demande de bien de production (l’achat d’une machine).

Il existe trois types d’investissement :

- Investissement de remplacement, remplacement d’une machine vieillissante, usée et


obsolète, par une autre neuve et moderne.
- Investissement de capacité (accroître les capacités productives) = achat de nouvelles machines
pour faire fac à un accroissement durable de la demande.
- Investissement de productivité, il s’agit de renforcer l’efficacité productive des firmes par un
accroissement de la productivité (φ = P/ facteur de production (K ou L)).

Il faut ici (en macro) envisager l’investissement, comme un de mande de biens de production et non
comme un placement financier, approche financière.

D’après le schéma on peut écrire : Y = C + S => Y – C = S.

Avec Cd = Cs et I = S.

On peut alors déduire les propensions moyennes,

PMC = propension moyenne à consommer, part du revenu consacrée à la consommation,

PMS = propension moyenne à épargner, part du revenu consacrée à l’épargne.

Comme Y = C + S, s’il on divise les deux membres de l’égalité par Y, on obtient :

• Y/Y = C/Y + S/Y => 1 = PMC + PMS.

PMS = propension moyenne à épargner.

PMC = propension moyenne à consommer.

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On peut aussi déduire les propensions marginales,

Pmc = propension marginale à consommer, variation de la consommation ΔC consécutive à la variation


du revenu ΔY.

Pms = propension marginale à épargner, variation de l’épargne ΔS consécutive à la variation du revenu


ΔY.

Comme ΔY = ΔC + ΔS, s’il on divise les deux membres de l’égalité par ΔY, on obtient :

• ΔY/ΔY = ΔC/ΔY + ΔS/ΔY => 1 = Pmc + Pms.

ou

• dY/dY = dC/dY + dS/dY => 1 = Pmc + Pms.

Pms = propension marginale à épargner.

Pmc = propension marginale à consommer : variation de la consommation consécutive à la variation


du revenu.

Envisageons les résultats possibles d’une relance de l’économie française par la consommation.

Une relance de l’économie par la consommation pourrait ne pas être une bonne idée car si la France
est le seul pays à relancer son économie par la consommation, elle risque de relancer la production
des pays voisins (Allemagne, Espagne, Italie…) qui représentent 75% des exportations françaises). Il y
alors un effet d’éviction par les importations.

Il faudrait que ces pays voisins relancent aussi leur économie par la consommation, car les importations
des uns sont les exportations des autres.

Il existe aussi un risque de thésaurisation (thésauriser, consiste à garder de l’argent chez soi). Cet
argent n’est plus dans l’économie, il n’est pas consommé, il n’est pas épargné, il est sorti du système.

2) Le circuit économique simplifié, une économie fermée avec intervention de l’Etat

On prend une économie fermée avec Etat :

Cette intervention se manifeste au travers des prélèvements obligatoires (impôts directs, impôts
indirects, cotisations) (T) et des dépenses publiques (G).

Cd = CS

Q -> Y ->

S=I

T d’où Yd = Y – T (Yd correspond au revenu disponible après impôts)

Les taxes (T) financent les dépenses publiques (G)


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Notes de cours de Macroéconomie revues et corrigées par Eric Vasseur novembre 2020

Les composantes de la demande globale sont alors au nombre de trois :

D = C + I + G.

Si G – T > 0 -> déficit public.

La nature du déficit doit être examinée car il existe un bon déficit et un mauvais qui dépende de la
nature des dépenses.

Mais quels types de dépenses ?

S’il s’agit de dépenses pour l’éducation, on pourrait considérer cette dépense comme un
investissement, car les citoyens formés et diplômés vont devenir de bons contribuables, de plus ils
n’auront pas à craindre grâce à leurs qualifications, la mondialisation et l’innovation.

Si G – T < 0 -> excédent budgétaire.

La question posée est alors celle du champ d’intervention de l’Etat dans l’économie.

L’Etat intervient pour soutenir l’activité, la réguler et pour pallier aux défaillances du marché.

- L’Etat intervient pour pallier aux défaillances du marché.

Quand le marché est défaillant, on peut utiliser l’intervention de l’Etat pour remédier à cela.

1er type de dysfonctionnement : ex de la surpêche => disparition de la surface de la Terre d’une espèce.
L’Etat (ou les Etats) peut intervenir en fixant des quotas de pêche afin de réguler ce disfonctionnement.
La tragédie des biens communs : transformation d’un bien libre en un bien économique qui disparaît.

2ème type de dysfonctionnement : ex de la taxe pigouvienne => taxe qui sanctionne le pollueur car le
marché ne le sanctionne pas. 2 vertus : on inflige au pollueur un malus càd + la taxe est élevée plus le
pollueur va réfléchir à polluer ; le produit de la taxe est versé au propriétaire qui subi l’externalité
négative (ex des traces de pollution sur les façades des immeubles) afin de réparer le préjudice.

3ème type de dysfonctionnement : les monopoles naturels. Production de gaz, d’électricité… en bref,
les industries de réseau. Seul le monopole est pertinent car dans une logique de rentabilité, les prix
risquent d’être trop élevés et certains secteurs délaissés (ex des lignes de chemins de fer peu
fréquentées). Si on garantit un monopole sur un siècle à une entreprise, elle a le temps de rentabiliser
son activité. Ex de problème d’un monopole : pas suffisamment d’entretien des infrastructures car pas
de concurrence donc pas à chercher à faire le mieux possible.

- L’Etat intervient pour soutenir l’activité et la réguler

À la suite de la 1ère guerre mondiale et à la crise de 1929, l’économie mondiale se trouve confronter au
problème du chômage de masse.

Pour le résoudre, Keynes propose une action ciblée sur la demande globale.

D=C+I+G

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Ψ des consommateurs le seul moyen sûr de relancer l’activité éco.

Rentabilité de l’inv. Ψ des chefs d’entreprises

Ψ : le rôle de facteurs psychologiques

Si on ne peut pas compter sur la consommation, ni sur l’investissement privé (car ces 2 composantes
ont perdu confiance en l’avenir à la suite d’évènements passés ou récents), on compte sur les
investissements publics.

Parenthèse : l’accès quasi gratuit à l’éducation en France (Université) est un investissement du


gouvernement sur les étudiants, car à l’issu ils auront un emploi, ce qui, à moyen et long terme, permet
de faire tourner l’économie car ils vont consommer.

Le multiplicateur d’investissement privé et public, le multiplicateur keynésien :

ΔY = k × ΔI ou ΔY = k × ΔG

On sait que ΔY = k ×ΔG. => ΔY / ΔG = k ou dY/dG = k, la valeur du multiplicateur est déduite de la


dérivée première de l’équation de revenu Y = c.Y + Co + I + G ou Y = 1/(1 – c). (Co + I + G)

D’après Keynes, le plus sûr moyen d’atteindre le plein emploi est d’actionner les dépenses publiques
en situation de crise, pour atteindre le revenu de plein emploi qui permet le plein emploi.

On a k = 1/1-c (avec c qui est la propension marginale à consommer).

Si on écrit ΔY = ΔC + ΔS et si on divise les deux membres de l’égalité par ΔY, on obtient :

1 = c + s => 1 – c = s, ce qui permet d’exprimer k en fonction de s avec k = 1 / s.

Ainsi plus la propension marginale à épargner est faible, plus le multiplicateur est fort.

Placements d’argent dans les œuvres d’art est un placement judicieux car généralement il n’y a pas
d’impôt sur la fortune des œuvres d’art, car, comme le disait Jack Lang, si on impose la fortune sur les
œuvres d’art, elles vont quitter le pays. Or elles constituent notre patrimoine historique donc il faut
les garder.

Aujourd’hui, l’impôt sur la fortune immobilière est présent car les rentes immobilières ne créent pas
d’emplois, ce n’est pas une économie dynamique. On cherche à taxer nos rentiers, qui ont en général
hérité de leur patrimoine (est-ce qu’aujourd’hui c’est toujours aussi vrai ? Je n’en suis pas si sûr).

Comme on l’a déjà dit ailleurs, le risque de relancer l’économie par la consommation sans coordination
avec nos pays voisins risque de relancer leurs productions et non la nôtre.

Si on mise sur les chefs d’entreprises, est-ce qu’ils ont confiance en l’avenir ? est-ce qu’ils ont le moral ?

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Donc la seule façon de relancer l’économie est de passer par l’Etat, il en devient acteur. Il créé un
environnement qui redonne confiance. Si la relance est réussie, l’Etat n’a aucune raison de maintenir
son intervention.

La macro de Keynes, la dde effective et le rôle de la monnaie :

3 défs de la dde effective selon d’autres auteurs que Keynes :

- Smith : dde effective = dde solvable, elle est appuyée par un pouvoir d’achat.
- Malthus :

Cous du 7/11/2020

Sur le plan macroéconomique, 3 conceptions de la monnaie : neutre, qui doit être neutre, qui n’est pas
neutre.

Monnaie neutre : Say en est partisan : « un produit terminé offre dès cet instant un débouché à
d’autres produits pour tout le montant de sa valeur ».

Exemple de Say, si un cordonnier a fini une paire de chaussure de qualité, il les vends 150 euros sur le
marché, elles trouvent preneur donc le prix d’offre devient un prix qui assure au cordonnier un revenu
de 150 euros.

Avec ces 150 €, l’artisan qui est prudent en utilise 50 euros pour l’épargne (selon Say l’épargne est
affectée au renouvellement du matériel donc il y a un lien direct entre S et I).

Les 100 euros partent dans la consommation de différents produits, on retrouve la logique de Say car
les 150 sont dépensés, qui est une demande de 150 euros.

Pour Say la monnaie c’est un instrument d’échange et une réserve de valeur = elle n’est pas sensible à
une forte dévalorisation de son pouvoir d’achat.

Comme la monnaie est un simple instrument, on dit que la monnaie est neutre.

Selon Marx, la monnaie n’est pas neutre.

Il critique la loi de Say. Si l’on reprend le cycle de la marchandise : M – A – M’. M = marchandise, A =


argent et M’ = une autre marchandise.

Quand on a vendu nos marchandises on a de l’argent et on achète d’autres marchandises.

Marx dit que ça n’est pas toujours vérifié car ce n’est pas parce qu’on a tout vendu qu’on est obligé
d’acheter.

La monnaie peut aussi servir de réserve de valeur donc il y a une différence entre pouvoir d’achat et
vouloir d’achat, alors M’ < M, la différence de A n’est pas systématiquement dépensée. L’offre ne
génère pas forcément une demande égale.

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La monnaie non neutre à neutraliser : thèse des Economistes monétaristes à partir de la théorie
quantitative de la monnaie.

Relation entre la quantité de biens et la quantité de monnaie.

Fisher et Friedman qui en sont les principaux promoteurs.

Fisher met en place une équation : MV = PT.

MV (sphère monétaire) = PT (sphère réelle).

M = la masse monétaire,

V = vitesse de circulation de la monnaie (vitesse à laquelle circule le support de la monnaie = combien


de transactions, un même billet peut-il réaliser ?),

P = niveau général des prix

et T = volume des transactions.

Fisher dit qu’on a un problème : l’inflation monétaire, car le volume de la monnaie augmente mais pas
la quantité de biens (problèmes d’approvisionnement ou situation de plein emploi, l’économie a été
son seuil maximal de production).

Dans ce cas-là, la vitesse de circulation est une constante (parallèle avec la voiture : la vitesse est une
habitude dont on n’arrive plus à se défaire, et Fisher dit qu’on a prit une habitude d’utilisation de la
monnaie, donc la vitesse est liée à l’habitude donc c’est une constante).

Donc dans l’équation : V et T sont constants.

Donc si on augmente M, on augmente P, car le reste ne bouge pas.

Marshall avait mis en place une autre équation, l’équation de Cambridge, mais l’équation de Fisher, a
été publiée avant celle de Marshall qui avait exposé son équation uniquement à ses étudiants sans la
publier.

C’est donc Fisher qui a la paternité de la théorie quantitative de la monnaie.

A retenir pour Friedman :

cette citation : « partout et toujours, l’inflation est un phénomène monétaire », et le largage de


monnaie par hélicoptère = illustration de si on largue des billets sur une ville, les gens foncent dans les
magasins mais se rendent compte qu’ils n’ont pas + de PA car il n’y a pas eu + de production, en
revanche les commerçants augmentent les prix, donc l’inflation est un phénomène monétaire. => Eux
sont partisans d’une monnaie non neutre mais à neutraliser.

Il ne faut pas laisser la production de la monnaie s’emballer sans augmentation de la production sinon
c’est la monnaie qui perd de sa valeur, et les prix vont augmenter.

L’approche keynésienne : rupture avec les 2 précédentes.

Pour Keynes, il est impossible de séparer le monétaire du réelle : les éléments sont imbriqués. Il expose
l’économie monétaire de production.

Il faut retenir le concept de préférence pour la liquidité : une partie du revenu des gens est
consommée, une autre est épargnée et le reste est thésaurisé : les agents conservent de la monnaie.

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L’argent thésaurisé a disparu de la circulation de la monnaie : peut être réutilisé ou conservé pour lui-
même. Les agents détiennent de la monnaie pour 3 motifs :

- Motif de transaction : on n’effectue pas toutes nos transactions le même jour.


- Motif de précaution : rapport psychologique des individus à la monnaie : je conserve une
certaine somme d’action au cas où tel ou tel aléa, problème.
- Motif de spéculation : garder de la monnaie au cas où je vois des opportunités intéressantes
sur les marchés financiers. La spéculation fait partie du fonctionnement habituel d’une
économie. L’appât du gain fait partie de la nature humaine mais il faut le contrôler, sinon on
va vers des dérives qui sont très graves. Keynes dit que le risque est lorsque l’etp devient une
bulle.

Pourquoi la monnaie est-elle active pour Keynes ?

Pour lui tant qd on est en sous-emploi, il n’y a quasi aucun risque d’inflation, car si la dde augmente
(générée par une hausse de la monnaie), on va augmenter la production, donc les chefs d’etp se
frottent les mains, et si l’accroissement est durable, ils vont se mettre à embaucher. Lorsque les
consommateurs ne sont pas en confiance, ils thésaurisent.

On est dans une économie monétaire de production.

Vu et corrigé le lundi 09/11/2020 Eric Vasseur

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