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14) Diabete Insulino-Dependant

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Parmi les insulines suivantes, commercialisées en

France, laquelle est utilisable dans le traitement par


pompe à insuline ?

A. Insuline Monotard
B. Insuline Ultratard
C. Insuline NPH
D. Insuline endopancrine ordinaire
E. Insuline Rapitard

Le dosage le plus courant des préparations commerciales


d'insuline est de :

A. 5 UI/ml
B. 10 UI/ml
C. 20 UI/ml
D. 40 UI/ml
E. 100 UI/ml

Laquelle des affirmations suivantes concernant


l'insulinothérapie est inexacte ?

A. L'insuline ordinaire peut être mélangée dans


la même seringue avec une insuline retard
B. L'insuline doit impérativement sous peine de
dégradation être conservée à moins 15 degrés
C. En pratique, les insulines lentes et NPH ont
une durée d'action voisine de 16 à 24 heures
D. L'insuline ordinaire injectée en sous-cutanée
a son effet maximum en 2 à 3 heures
E. L'insuline a une 1/2 vie plasmatique courte (7
à 10 mn)

Moins 15 °C = congélation = destruction de l'insuline


(surtout des formes retard).

L'hypoglycémie par adénome Langerhansien :

A. Est favorisée par l'absorption du sucre


B. Comporte une élévation du rapport
Insulinémie/Glycémie
C. S'accompagne d'une diminution du Peptide C
D. N'est pas influencée par l'injection de
Tolbutamide
E. Reste insensible au test au Glucagon

Parmi les insulines suivantes, indiquez celle ou celles donta


la fin de l'action se situe entre 15 et 20 heures après
l'injection :

A. ACTRAPID*
B. RAPITARD*
C. MONOTARD*
D. ENDOPANCRINE ZINC PROTAMINE*
(ipz)
E. ULTRA-LENTE*
A: action brève (6 heures). D,E: action prolongée (30
heures).

Le dosage du C Peptide dans les urines permet d'apprécier :

A. L'équilibre du diabète
B. L'ancienneté du diabète
C. Le risque d'hypoglycémie
D. La secrétion résiduelle d'insuline
E. La résistance à l'insuline

A: apprécié par le dosage de l'hémoglobine glycosylée.

Parmi les signes cliniques suivants, un seul n'est pas


caractéristique de neuropathie diabétique. Lequel ?

A. Mal perforant plantaire


B. Aréflexie rotulienne
C. Signes d'irritation pyramidale
D. Abolition de la sensibilité profonde
E. Algies nocturnes des membres inférieurs

C: neuropathie de type périphérique, sans atteinte centrale.

Le dosage de l'insulinémie plasmatique ne peut être


interprété valablement que si l'on possède au moins l'un des
éléments suivants énoncés ci-dessous : lequel ?
A. Age
B. Taille
C. Glycémie
D. Hormone de croissance plasmatique
E. Cortisolémie

Parmi les insulines mentionnées ci-dessous, quelle est (ou


quelles sont) celle (s) qui est (sont) à action brève :

A. Actrapid
B. Endopancrine 40
C. Rapitard
D. Endopancrine NPH
E. Monotard

L'acétonurie est présente dans l'un ou plusieurs des cas


suivants :

A. Au cours du jeûne prolongé


B. Chez le vomisseur chronique
C. Au cours du diabète déséquilibré
D. Chez le sujet obèse qui mange trop de
graisses
E. Chez le sujet obèse qui mange trop de
glucides
Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui est
exacte : La durée moyenne d'action de l'insuline ordinaire
injectée par voie sous-cutanée est de :

A. 2 heures
B. 4 heures
C. 8 heures
D. 12 heures
E. 18 heures
L'interprétation de la cétonurie chez un diabétique est
habituelle, quelle est celle qui est exacte parmi les
propositions suivantes ?

A. Elle traduit toujours une cétose de jêune


B. La cétonurie traduit toujours un état d'acidose
C. Cétonurie + forte glycosurie traduisent un
besoin accru en insuline dans un DID traité
D. La bandelette Kétostix* détecte à la fois les
corps cétoniques et le glucose
E. La recherche est désuète depuis le stockage de
l'hémoglobine glycosylée

Chez un diabétique insulino-dépendant qui va pratiquer un


exercice physique prolongé en montagne, toutes les mesures
suivantes sont appropriées, sauf une. Indiquez laquelle:

A. Augmenter les glucides avant et après l'exercice


B. Prendre une collation supplémentaire au cours
de l'exercice
C. Diminuer la dose d'insuline lors de l'injection
qui précède l'exercice
D. Ne pas faire d'insuline le jour de l'exercice
E. Emporter des biscuits et du sucre avec lui

A propos de l'alimentation qu'il faut conseiller aux


diabétiques insulino-dépendants : quelle est parmi les
propositions suivantes, celle qui est dangereuse ?

A. Alimentation fractionnée en 5 prises


B. Prises alimentaires à horaires fixes
C. Alimentation pauvre en hydrates de carbone
D. Alimentation normocalorique
E. Suppression des sucres d'absorption rapide

C: les hydrates de carbone doivent représenter 50% de la


ration alimentaire.

Devant un patient diabétique non insulinodépendant traité


par régime, 3 comprimés de DAONIL et 3 comprimés de
GLUCOPHAGE R., quel(s) est (sont) le(s) argument(s) en
faveur d'un passage à l'insulinodépendance ?

A. Syndrome polyuro-polydypsique
B. Amaigrissement
C. Hypoglycémies fréquentes
D. Prise de poids
E. Acétonurie

Parmi les bandelettes réactives suivantes, laquelle est


utilisable pour mesurer de manière fiable la glycémie sans
lecteur de glycémie ?
A. Clinistix*
B. Hemoglucotest*
C. Ketodiastix*
D. Ketodiabur*
E. Dextrostix*

B: réactif utilisant la glucose-oxydase.

Un diabétique insulino dépendant traité par 2 injections sous-


cutanées par jour, ne doit pas être traité par :

A. 2 injections d'insuline Monotard HM


B. 2 injections d'insuline Actrapid HM
C. 2 injections d'insuline NPH
D. 2 injections d'insuline Protaphane HM
E. 2 injections NPH porcine

B: ce schéma ne couvre pas le nycthémère.

Parmi les propositions suivantes concernant le peptide C,


quelle est celle qui est fausse ?

A. La production insulaire de peptide C est


équimoléculaire à la sécrétion insulinique
B. Son dosage peut se faire à l'état basal ou après
simulation par une injection de glucagon
C. Le dosage de la peptidémie C permet
d'évaluer l'insulinosécrétion endogène
D. Comme l'insuline, le peptide C se fixe sur les
sites récepteurs des cellules cibles
E. Dans le diabète insulinodépendant instable, la
peptidémie C est souvent nulle ou presque

Un malade de 30 ans est diabétique insulinodépendant


depuis 5 ans. Il n'a jamais eu d'examen ophtalmologique.
L'acuité visuelle est à 10/10e aux deux yeux. Au fond d'oeil,
vous ne trouvez que quelques micro-anévrysmes, quel
examen demandez-vous ?

A. Echographie
B. Electrorétinogramme
C. Potentiels évoqués visuels
D. Champ visuel
E. Angiographie à la fluorescéine

Une jeune femme désire une grossesse et elle est atteinte


d'un diabète insulino-dépendant depuis l'enfance. Parmi les
propositions suivantes, quelle est celle qui est fausse ?

A. Grossesse à éviter en cas de rétinopathie


proliférante
B. Education à l'autosurveillance glycémique si celle-
ci n'est pas effectuée
C. L'hyperglycémie au moment de la conception n'a
pas de signification péjorative
D. Il peut être utile de conseiller le port d'une pompe
à insuline pendant la grossesse
E. L'équilibre pourra être surveillé par l'hémoglobine
glycosylée pendant la grossesse

Chez les diabétiques, la localisation la plus fréquente de la


maladie artérielle est :
A. Aortique
B. Fémorale profonde
C. Fémorale superficielle
D. Jambière
E. Sous-clavière

On retrouve des sténoses fémorales profondes de façon


significativement plus fréquente chez le diabétique. Ceci dit
les localisations plus distales (jambières) sont également
très fréquentes. QCM à annuler.

L'artérosclérose chez les diabétiques présente plusieurs


caractéristiques cliniques. Parmi ces propositions, laquelle est
inexacte ?

A. Elle est plus fréquente


B. Elle est plus précoce
C. Elle est plus étendue
D. Elle est la cause principale de la mort des
diabétiques
E. Elle est bien tolérée

C'est une artérite distale, source de complications


trophiques graves.

Le malaise hypoglycémique du diabétique traité par l'insuline


:
A. Est favorisé par un effort physique
B. Est favorisé par le repos prolongé
C. Est favorisé par un gros repas
D. Est calmé par la prise de sucre
E. Est plus fréquent lorsqu'on emploie une insuline
humaine

Parmi les antigènes du groupe HLA suivants, quel(s) est


(sont) celui (ceux) qui prédispose(nt) au diabète
insulinodépendant ?

A. B 7
B. B 8
C. B 14
D. DR 2
E. DR 4

L'hypercétonémie de l'acido-cétose diabétique est due à la


conjonction de plusieurs des mécanismes suivants:

A. Un accroissement de la lipolyse
B. Une réduction de la lipogénèse
C. Un arrêt du cycle de Krebs
D. Une augmentation de la cétogénèse hépatique
E. Un arrêt de l'utilisation cellulaire des corps
cétoniques

L'insuline est une hormone qui induit la lipogénèse


périphérique A: favorisée par la carence insulinique et par
l'élévation des catécholamines, du cortisol et de la GH

Le profil biologique d'une acido-cétose d'origine diabétique


est évoqué devant :

A. Une hyperglycémie > 4,00 gr/l


B. Une glycosurie à 50 g/l
C. Une cetonurie à + + +
D. Un pH capillaire < 7.20
E. Une Pa CO2 supérieure à 50 mmHg

E: c'est une acidose métabolique...

L'exercice musculaire et la pratique d'un sport, adapté aux


possibilités du malade, chez un diabétique traité par insuline:

A. Est bénéfique et réduit les besoins en insuline


B. Doit faire diminuer la dose d'insuline et
augmenter les apports alimentaires
C. Peut entraîner une hypoglycémie pendant
l'exercice musculaire
D. Peut entraîner une hypoglycémie après la fin
de l'exercice musculaire
E. Risque de provoquer une acidose lactique

C,D: l'effort augmente la résorption de l'insuline sous-


cutanée. Une collation avant l'exercice est recommandée
pour éviter la survenue d'une hypoglycémie
Quelle teneur en glucides doit comporter un régime pour
jeune diabétique insulinodépendant pesant 45 kg pour 165 cm
?

A. 50 g
B. 100 g
C. 150 g
D. 200 g
E. 250 g

Les glucides doivent représenter 50% de l'apport calorique


total ( environ 50 Lcal/kg/j pour un sujet normal )

Parmi les propositions suivantes concernant le diabète de type


I, quelle est celle qui est inexacte?

A. Il existe une prédisposition génétique que l'on


peut apprécier par le typage HLA
B. Si un enfant a un diabète type I, tous ses
frères et soeurs feront le même type de diabète
C. Le diabète de type I est une maladie auto-
immune
D. Le diabète de type I peut se révéler par coma
diabétique
E. Le diabète de type I peut être d'installation
progressive et simuler un type II

A: HLA DR3 et DR4.


Les symptômes d'une hypoglycémie insulinique
peuvent être masqués par:

A. Les glucorticoïdes
B. Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion
C. Les bêta-bloquants
D. Les diurétiques thiazidiques
E. Les progestatifs macro-dosés

Quels sont les médicaments susceptibles de diminuer


l'efficacité de l'insulinothérapie?

A. Les antagonistes calciques


B. Les glucocorticoïdes
C. Les oestroprogestatifs
D. Les diurétiques thiazidiques
E. Les sympathomimétiques bêta-2

Laquelle des insulines ci-dessus a en principe une durée


inférieure à 8 heures?

A. Insuline NPH MONOPIC*


B. Insuline ACTRAPID MC*
C. Insuline RAPITARD MC*
D. Durasuline MONOPIC*
E. Insuline SEMI LENTE MC*
B: insuline rapide.

Dans le diabète de type I insulinoprive:

A. L'étiologie peut être virale


B. Il peut exister des anticorps anti-ilots de
Langherans
C. Le C-peptide est bas
D. Il existe des facteurs génétiques liés aux
facteurs HLA
E. L'acidose lactique est fréquemment
révélatrice

D: DR3 et DR4. E: l'acido-cétose est la complication


révélatrice la plus fréquente.

Le traitement d'un diabète au cours d'une grossesse est


incompatible avec la ou les propositions suivantes :

A. Apport glucidique réduit


B. Traitement par un biguanide
C. Trois injections quotidiennes d'insuline
D. Traitement par une sulfonylurée
E. Insulinothérapie par pompe portable

L'insuline est le seul anti-diabétique utilisable lors de la


grossesse.
Une hyperosmolalité plasmatique sans cétose chez le
diabétique peut survenir à l'occasion des facteurs
déclenchants suivants, sauf un. Lequel ?

A. Hyperhydratation globale
B. Diarrhées
C. Vomissements
D. Prise de diurétiques
E. Corticothérapie

A: l'hyperhydratation extra-cellulaire diminue l'osmolalité


plasmatique.

Chez un patient diabétique traité par l'insuline, les accidents


hypoglycémiques:

A. Sont favorisés par un effort physique


B. Sont favorisés par le repos prolongé
C. Sont favorisés par la non prise d'un repas
D. Sont calmés par la prise de sucre
E. Sont plus fréquents lorsqu'on emploi une
insuline humaine

Annales: 89/1.

Parmi les affections endocriniennes mentionnées ci-


dessous, indiquer celles où il est classique de pouvoir
observer une association d'hypertension artérielle et de
diabète :
A. Acromégalie
B. Adénome thyroïdien toxique
C. Phéochromocytome
D. Syndrome de Turner
E. Syndrome de Cushing

Le bon équilibre d'un diabète traité par l'insuline s'apprécie


sur :

A. Hémoglobine glycosylée normale


B. Présence de cétonurie
C. Cycle glycémique normal
D. Chiffre normal de C peptide urinaire
E. Absence d'hypoglycémie

Les symptômes d'une hypoglycémie insulinique peuvent être


masqués par la prise de :

A. Glucocorticoïdes
B. Inhibiteur d'enzyme de conversion
C. Bêtabloquants
D. Diurétiques thiazidiques
E. Progestatifs macro-dosés

Annales: 91/1.

Quels sont les médicaments susceptibles de diminuer


l'efficacité de l'insulinothérapie chez un diabétique
insulino-dépendant ?
A. Les antagonistes calciques
B. Les glucocorticoïdes
C. Les oestroprogestatifs
D. Les diurétiques thiazidiques
E. Les sympathomimétiques Bêta-2

Annales: 91/7.

L'atteinte artérielle des membres inférieurs chez les


malades diabétiques :

A. N'apparaît cliniquement qu'après plusieurs


années d'évolution
B. Peut s'accompagner d'une atteinte
polynévritique
C. Entraîne constamment une douleur de la
marche
D. Se complique parfois de mal perforant
plantaire
E. Se manifeste à l'artériographie toujours par
des lésions distales

Pour interpréter une cétonurie chez un diabétique, indiquez


la proposition exacte parmi les suivantes :
A. Elle traduit toujours une cétose de jêune
B. Elle traduit toujours un état d'acidose
C. Lors d'un DID traité, cétonurie et forte
glycosurie traduisent un besoin accru en insuline
D. La cétonurie n'est présente qu'en cas de
maladie infectieuse associée au diabète
E. La recherche est désuète depuis le dosage de
l'hémoglobine glycosylée

C: DID décompensé. La recherche d'une cétonurie est


nécessaire en cas d'hyperglycémie pour prévenir
l'évolution vers la cétose. E: l'hémoglobine glycosylée est le
reflet de l'équilibre moyen du diabète sur les 2 à 3 mois
précédents.

L'hypercétonémie de l'acido-cétose diabétique est due à la


conjonction de plusieurs des mécanismes suivants:

A. Un accroissement de la lipolyse
B. Une réduction de la lipogénèse
C. Un arrêt du cycle de Krebs
D. Une augmentation de la cétogénèse hépatique
E. La carence en insuline

A,E: l'insuline est une hormone antilipolytique. C,D:


saturation du cycle de Krebs, d'où déviation de l'acétyl-
CoA vers la voie de synthèse des corps cétoniques.

Une jeune femme désire une grossesse et elle est atteinte d'un
diabète insulinodépendant depuis l'enfance. Parmi les
propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A. Grossesse à éviter en cas de rétinopathie
proliférante évolutive.
B. L'éducation à l'autosurveillance glycémique
est nécessaire avant la grossesse
C. L'hyperglycémie au moment de la conception
n'a pas de signification péjorative
D. Il est souvent utile de conseiller le port d'une
pompe à insuline pendant la grossesse
E. L'équilibre glycémique doit être très strict
pendant la grossesse

A: oui, car risque d'aggravation. C: nécessité d'un


équilibre avant même la conception.

En ce qui concerne les antidiabétiques oraux, il est exact que :

A. L'action hypoglycémiante des sulfonylurés


peut être potentialisée par certains médicaments
B. Les biguanides sont sans action
hypoglycémiante en l'absence de pancréas
C. L'indication des sulfonylurées est le diabète
non-insulinodépendant de l'adulte
D. La metformine peut provoquer des accidents
d'acidose lactique à la suite d'un examen iodé
E. Les sulfonylurées ne présentent pas de risque
d'accident hypoglycémique en cas de jeûn

A: par exemple AVK, AINS, fibrates.

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