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Conservation Des Sols
Conservation Des Sols
Conservation Des Sols
Nicod Jean. La conservation des sols. In: L'information géographique. Volume 16 n°1, 1952. pp. 17-23.
doi : 10.3406/ingeo.1952.1116
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ingeo_0020-0093_1952_num_16_1_1116
MISE AU POINT
I. Sols zonaux
Tempéré maritime.
forêts. Podzol Solifluxion. Action bactéries Podzolisation.
Landes. S. Tourb Creeping. faible, acidifi Formation d'un
cation. Ortstein, d'où
Continental froid. les marais.
Forêt. Podzol Creeping.
S. Tourb Ravinements Id. Id.
Continental à été chaud mais
arrosé.
Steppe noire. Tchernoziom Ravinements. Forte (Dust- Action des bac Impossible.
« Ovragi ». Bowls) . téries optimum.
Prairie . '. . . ? . BAD-LANDS.
Continental sec.
Steppe grise. Sols châtains et gris BAD-LANDS. Id. Limitée aux pé Efflorescence et
riodes humides. croûtes salines.
Désertique. Solontchaks.
Gris clair Excessive. Faible et sols Id:
souvent fossiles.
Tropical humide.
Forêt. Sol laréritique Dissolution. Action des bactér Accumulationdes
Creeping. Ra iesexcessive. oxydes de Fe
vinement au Destruction et d'AI. Inas
maximum. très rapide de similables.
l'humus. En
traînement des
bases.
Tropical à longue saison
sèche.
Savane. Sols rouges sur CARAPACE LATERITIQUE INDESTRUCTIBLE. Formation de la
carapace (Bo-
II. Sols azonaux wals) .
Squelettiques de montagne.
Sur sous-sols siliceux Erosion intense. Acidification.
Bad-lands.
Sur calcaire (rendzines) Ravines. Tor
rents.
Juvéniles de vallées océaniques. Formation tourbe.
» méditerranéennes Couverture par Forte.
déjections tor
rentiel es.
« Terra-Rossa
rouges méditerranéennes.
» et terres
Ruissellement.
Terres volcaniques tropicales
très fertiles. Id. Entraînement des
bases fertil
Sols juvéniles de vallées isantes.
tropicales (très noirs). Inondations fer
18 tilisantes.
Cette classification est incomplète : il convient ments; on a le temps de prendre des mesures pour
d'en étudier surtout les conditions humaines; l'acti y remédier. Au contraire, dans la zone intertropicale,
vitéde l'homme, en effet, perturbe l'équilibre que la il peut être irrémédiable : le labour, même à la houe,
nature parvient à instaurer entre le sol et la végé facilite l'érosion mécanique et, par combustion de
tation. l'humus, la disparition du complexe absorbant et
Les destructions traditionnelles, dénoncées depuis l'entraînement des bases.
des siècles, continuent d'être perpétrées, parce que Ainsi, les services de conservation du sol doivent
Iss peuples qui les commettent sont dans de telles repenser et expérimenter sous tous les climats, toutes
difficultés économiques qu'ils sacrifient l'avenir au les pratiques agricoles, même les plus simples et,
présent. Ainsi, la surcharge pastorale dans les régions apparemment, les plus inoffensives.
semi-désertiques a fait du Sahara un désert presque
total et qui tend à s'étendre. La lutte contre les
excès des troupeaux a servi de cadre aux civilisations II. — LES TECHNIQUES DE CONSERVATION
méditerranéennes; on comparera au privilège de la DES SOLS
Mesta des xvire-xvine siècles les excès des Berabers
jusqu'à l'achèvement de la pacification du Maroc. Chaque forme d'érosion ou de dégradation des sols
Depuis l'aube de l'histoire, de part et d'autre de la exige plusieurs remèdes et non un remède spécifique,
zone désertique, les incendies de forêt ont été pro appliqué avec énergie, qui pourrait produire d'autres
pagés. Si les règlements protègent, bien difficilement, maux : une irrigation trop abondante empêche l'ac
les reliques forestières des. pays méditerranéens, cal tion du vent mais provoque la formation d'une croûte.
iforniens, australiens, au milieu du maquis, de la Les méthodes de conservation peuvent et doivent être
garrigue, du chapparal et du scrub, les feux de appliquées par chaque agriculteur; cependant, lorsque
brousse dévastent toujours les savanes. La culture le mal est général, les mesures individuelles ne suf
des « lieux penchants et ardus », les essârts tempor fisent p!us à l'écarter : le fermier essayera en vain
aires et définitifs disparaissent des mc/htagnes de d'arrêter les ravines que son voisin laisserait se déve
l'Europe moyenne, mais les rays ( 1 ) continuent de lopper à l'aval. Aussi, l'intervention technique et
dévaster les forêts intertropicales, et pour toujours. financière de l'Etat est nécessaire et amène la plani
A Madagascar, la pratique du tavy a fait perdre à fication. On distinguera donc soigneusement les
l'île les neuf dixièmes de sa superficie cultivable. remèdes en eux-mêmes des systèmes planifiés qui
Au Brésil et dans les îles tropicales, les champs des intéressent également la production de courant élec
Caboclejs contribuent au ravinement. Plus graves trique, l'industrie, les transports et même le tourisme.
encore sont les destructions opérées par l'esprit de Les techniques de conservation du sol sont parfois
lucre de la civilisation moderne, dont les puissantes très anciennes : au contraire, les systèmes planifiés
machines labourent sans précaution le sol épuisé par sont postérieurs à 1933.
des cultures extensives non assolées. Dans les grandes
plaines des Etats-Unis, la généralisation des labours a) Des remèdes contre le ruissellement et le gliss
mécaniques, la monoculture d'une céréale sur d'im ement des sols sont connus depuis fort longtemps,
menses parcelles carrées, sans tenir compte du relief, parce que ces formes d'érosion, souvent violentes, se
le dry-farming, la destruction des zones forestières sont exercées au sein des régions de peuplement
ont rejeté sur la génération actuelle une suite ini dense, où se sont développées les grandes civilisations
nterrompue de calamités : extension des bad-lands, agraires. Antioche avait des cultures en terrasse
dust-bowls, inondations catastrophiques du Missour 600 ans avant J.-C; et; dès l'époque de Caton l'An*
i, etc. Dans les pays tropicaux, les destructions sont cien, le mélange des cultures et des arbres fruitiers, la
encore plus irrémédiables. Le front pionnier du Brésil coltura promiscua assurait la protection des sols. La
s'avance progressivement vers l'intérieur « comme une conquête romaine généralisa ces techniques autour
vague qui déferle, mais qui laisse derrière elle une de la Méditerranée. A la limite du Sahara, lei
économie en ruine» (P. Deffontaines) . Les planta
tionsdes forêts équatoriales, par le Clean weading, àl'irrigation
Romains,
l'époquedans
d'Hadrien,
et laune
construction
première
surent ébauche
combiner
des terrasses
dele planffication,
dry-farming;
: « l'œuvre
ont détruit pour toujours des millions d'hectares
forestiers, les concessions retournent à l'Etat « quittes de consolidation et de conservation des sols apparaît
et libres de toutes charges », en fait dénuées de nettement comme ayant été à la base de tous les
valeur (R. Furon, p. 210). travaux d'hydraulique agricole antique» (Colonel
Au cours de l'histoire, des peuples ont dégradé J. Baradez) .
volontairement les terres de leurs ennemis : les Arabes La terrasse méditerranéenne, restanque ou bancaù
en Afrique du Nord, et au Séistan, les Mongols en Provence, bench terrace des Américains, a été
«tuèrent la terre» (R. Furon, p. 77). En Chine, exportée dans tous les pays du monde avec la culture
révolutions et guerres sont marquées par la destruc de la vigne. Le rideau, si fréquent sur les collines de
tion l'Europe occidentale, consf+ue une autre forme tra
des digues, suivie des inondations les plus catas
trophiques. ditionnel e de Bench terrace; mais, à la différence
du bancaù, il n'est pas soutenu par une murette, mois
Il existe enfin des dégradations involontaires. Dans
les pays tempérés, l'épuisement du sol en bases est aménagé peu à peu par les actions combinées du
lent, et signalé par la baisse progressive des rende- creeping et du labour parallèle aux courbes de niveau
(Cf. L. Aufrère). En Chine du Nord, des rideaux
il ) Ray = culture temporaire de montagne en Indo sont découpés dans le loess; c'est à eux que s'appa
chine. A pour équivalent le caïngin aux Philippines, le rentent les terrasses à riz de l'Extrême-Orient, munies
lougan en Afrique Noire, le tavy à Madagascar, le milpa d'un rebord nécessaire à leur submersion.
:
au Mexique, le coruco au Venezuela. Le ladang de l'Indo Les Américains n'ont fait qu'adapter ces vieilles
nésie en est une forme améliorée par l'enfouissement de-
branchages verts. techniques à leurs immenses espaces et à leurs
moyens mécaniques. Quand les pentes sont faibles, la fixation préalable des dunes peut être nécessaire
ils se contentent du contouring et du strip-cropping, (par des peuplements d'oyats, de pins maritimes, de
généralement associés. Le contouring consiste à saxaoul, etc.). D'une façon générale, il y a deux
labourer suivant les courbes de niveau; les sillons sortes de remèdes contre l'action du vent : on peut,
perpendiculaires à la pente brisent la force du rui d'abord, disposer la végétation pour la lutte contre le
s el ement et favorisent la pénétration de l'eau dans vent dominant. Nous retrouvons donc ici la coltura
la terre. Le strip-cropping (culture en bandes) fait prontiscua et le strip-cropping : les bandes rési
alterner, dans les champs soumis au contouring, des stantes, perpendiculaires à la direction du vent, pro
bandes menacées et des bandes de cultures rési tègent les céréales et les terres soumises au dry-
stantes, souvent bisannuelles (trèfle, luzerne, Buffalo farming. L'enjonçage, vieux procédé de notre Lan
Grass, Dallis Grass, etc.) qui entravent l'érosion. guedoc, mécanisé aujourd'hui, permet de limiter la
Bien entendu, l'assolement s'effectue par permutation déflation dans les cultures comme la vigne qui
des bandes. exigent un sol toujours meuble. Les écrans-barrières
Le terracing américain dérive du contouring et du protègent les cultures qu'ils abritent sur une largeur
strip-cropping : labours suivant les courbes *de niveau, égale à trente fois leur hauteur. En Provence, on
réalignement des terrasses pour araser les saillants emploie pour chaque champ des claies de cannes de
du relief et combler les rentrants (fig. 2, D), cultures Provence, ou des haies de cyprès et de thuyas. Le
diversifiées. Deux raisons suffisent à expliquer l'aspect rôle du bocage sur nos côtes de l'Ouest est analogue.
des terrasses américaines : comme la place ne manque L'emploi de boisements protecteurs, pratiqué en All
pas, on peut gazonner ou reboiser toutes les pentes emagne du Nord, a été introduit par des colons
trop raides, inférieures souvent aux pentes sur le allemands en Ukraine, aux U.S.A. et au Canada,
squel es se sont édifiées nos Restanques (1); elles lorsqu'ils sont venus cultiver dans ces pays (Pro
doivent pouvoir être aménagées par des terrassements ceedings, p. 246) .
effectués au bulldozer. D'ailleurs, seule, la Californie Aujourd'hui, dans les pays neufs, de gigantesques
possède des bench terraces soutenues par des talus, boisements-barrières sont établis, sur des centaines
comme des rideaux. Partout ailleurs les agronomes de kilomètres, perpendiculairement au vent dominant;
ont construit des graded terraces, de deux types ils ont la forme de toits pour mieux résister aux
(H. H. Bennett) : ouragans; ils sont composés des espèces les plus
appropriées par leur hauteur et leur résistance à la
1 . Terrasses d'interception et de rétention de torsion (.1). Parfois, enfin, le gazonnement général,
l'eau; avec des plantes adaptées à la sécheresse, s'avère
2. Terrasses d'interception et de déversement de nécessaire.
l'eau; La seconde catégorie de procédés vise à l'humidi
les premières s'employant dans les régions les plus fication du sol. Sans irrigation, le dry-farming peut
sèches. être perfectionné, comme au Texas et au Colorado,
Le Terracing exige souvent la lutte préalable par la construction de terrasses horizontales, level
contre les bassins torrentiels (gully control). On terraces, séparées par de profonds sillons qui faci
emploie là les traditionnels barrages en terre, fascines litent la pénétration de la pluie dans le sol. Les
et maçonnerie, modernisés, par l'emploi des grillages méthodes d'irrigation sont variées : par submersion,
et des rails. Comme dans nos montagnes, la lutte par arrosage (siphons en matière plastique aux
contre la torrentialité dans les bads-lands doit être U.S.A.) ou par tubes poreux souterrains. L'irrigation
accompagnée d'un gazonnement systématique, de souterraine, que les Chinois ont pratiqué de tous
l'expulsion générale des moutons et chèvres, et, si temps avec des gouttières de bambou dans le loess du
possible, du reboisement. Chan-Si, constitue le procédé le plus sûr; le chevelu
La forêt constitue le meilleur remède à l'érosion radiculaîre des plantes est mieux développé, ce qui
des pentes. La futaie retient jusqu'aux trois quarts facilite à la fois leur croissance et la lutte contre la
des précipitations, et le pouvoir érosif des gouttes déflation; la quantité d'eau nécessaire s'adapte
d'eau y est très diminué. Bien plus, les mousses et rigoureusement aux besoins de la végétation et, si
la couverture morte peuvent absorber sept fois leur on maintient une couche superficielle meuble, les
poids d'eau (Bordas), et suppriment le ruissellement. processus ascendants perdent de leur valeur. Ainsi
Enfin, la lutte contre l'érosion violente des rivières et est évité le grand inconvénient de l'irrigation : la
des fleuves doit être conjurée par l'édification de remontée en surface des sels et la formation d'efflo-
barrages réservoirs dont le fonctionnement permet de rescences (cf. Bordas)
réduire les inondations à l'aval et d'amener l'inhibi
.
de mettre sur pied un plan de lutte contre la torren- du Cameroun occidental). Les administrations se
tialité (correction de la rivière Yi), d'irrigations et bornent à la propagande, seule la commission de
de reboisement. Dans ce pays déboisé depuis des l'érosion en Rhodésie du Sud a fait exécuter, pour
protéger les terres arables, 2.500 kilomètres de talus. l'augmentation démographique favorisée par les
Parmi les petites îles volcaniques tropicales, si expo Européens, et la stérilisation latéritique aidée aussi
sées aux typhons qui font crouler leur sol fertile, par eux ? Seules les planifications générales per
'
seules deux dépendances américaines, Porto. Rico et mettent de lutter contre l'érosion et la dégradation
les îles HawaV ont construit systématiquement des des sols lorsqu'elles ont atteint des contrées entières.
bench terraces pour leurs spéculations fruitières. Les pays neufs tempérés, avertis par d'immenses
Ainsi la conservation du sol, presque statique dans désastres, mais riches de possibilités industrielles,
nos vieux pays où les techniques ancestrales ont peuvent, comme les Etats-Unis, reconstruire leur
patiemment cherché un équilibre entre le sol et pays. En pourra-t-il être de même des pays tro
l'exploitation agricole, est devenue dynamique dans picaux, où la mesquinerie des moyens effraie devant
.
les pays neufs qui avaient soumis brusquement un la rapidité de la destruction, alors que la population
sol vierge aux cultures extensives et mécanisées. Que augmente ? Ainsi, une lourde inconnue pèse sur
dire des pays tropicaux où se livre une course entre l'alimentation de l'humanité.
J.'NICOD.
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