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Cours SVT3 Eco Appliquée
Cours SVT3 Eco Appliquée
Cours SVT3 Eco Appliquée
INTRODUCTION
La plupart des écosystèmes sont le résultat d'une longue évolution et la conséquence de lents
processus d'adaptation des espèces à leur milieu. Ces milieux abritant la vie peuvent être groupés
en trois grands ensembles (milieu terrestre, le milieu d'eau douce et le milieu marin).
Ecosystèmes continentaux (ou terrestres) tels que : les écosystèmes forestiers (forêts), les
écosystèmes prairies, les agroécosystèmes ;
Ecosystèmes des eaux continentales (lacs, marécages, rivières, fleuves…);
Ecosystèmes océaniques (les mers, les océans).
Les flux d’énergie dans les écosystèmes
Les producteurs (autotrophes) se procurent l’énergie à partir du soleil (photosynthèse)
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Deux facteurs sont déterminants pour la répartition des grands biomes (la température et la
pluviométrie).
Les organismes vivants sont des systèmes biologiques ouverts qui entretiennent des échanges
constants de matière et d'énergie avec le milieu.
Les constituants entrants sont : l'énergie, l'eau, les éléments minéraux et l'oxygène (végétaux et
animaux).
Les constituants sortants sont : la chaleur, le gaz carbonique, l'oxygène (végétaux), les déchets
organiques, etc.
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Ecosystèmes terrestres
Un écosystème n’est pas un simple amas d’espèces et leur milieu de vie. Un écosystème est un
milieu de vie donné. Il possède de nombreuses interactions entre leur élément constitutif et entre
les différents facteurs de l’environnement biotiques et abiotiques. Par exemple dans un lac, les
poissons, les algues et les plantes aquatiques sont les composants vivants ; l’eau, la vase et le
climat sont les composants non vivants. Le biotope et la biocénose sont liés par de multiples
interactions, souvent de nature alimentaire. Les écosystèmes terrestres, des entités dont le
substrat est un sol. Le sol, interface entre géosphère, atmosphère et hydrosphère provenant de
l’altération physique, chimique et biologique d’une roche.
A- Ecosystèmes forestiers
Selon FAO, la forêt est un territoire occupant une superficie de plus de 0,5 hectare avec des
arbres atteignant une hauteur supérieure à 5 m et un couvert forestier de plus de 10%. De point
de vue botanique, la forêt est une formation végétale, caractérisée par l'importance de la strate
arborée, mais qui comporte aussi des arbustes, des plantes basses, des grimpantes…
L’écosystème forestier est le produit d’interactions très anciennes entre la dynamique naturelle
de la végétation (dégradation, adaptation ...), les activités humaines et l’influence des
perturbations naturelles. Les forêts primaires se distinguent par l’absence de traces d’activité
humaine visible.
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Les arbres stockent l’eau absorbée et la restituent sous forme de vapeur d’eau. Ainsi, elles
participent au maintien d’une certaine humidité dans l’air.
La forêt fixe d’importante quantité de carbone : absorbe du CO 2 et rejette de l’O2 grâce au
processus de photosynthèse.
Un réservoir de la biodiversité : les 2/3 des espèces animales et végétales sur Terre vivent
en forêt.
Un rôle économique et social (bois de construction, énergie, gibier, fibres, plantes
alimentaires et médicinales).
Lisière : espace très riche où les strates herbacées et arbustives sont bien représentées.
1- Organisation verticale
Dans la forêt, les végétaux se répartissent dans le sens de la hauteur, en plusieurs niveaux ou
strates. Le peuplement végétal de la forêt se caractérise par différentes strates verticales :
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L’hypogée : dans le sol, avec le mycélium des champignons et les bactéries, plus
endofaune, les organes souterrains des végétaux (racines, bulbes...) et la litière (feuilles
mortes et débris végétaux) ;
La strate muscinale (0 à 5 cm) composée des mousses, des lichens terrestres, des
champignons) et de diverses plantes naines ;
La strate herbacée (5 à 80 cm) est constituée essentiellement de graminées, de fougères et
de jeunes pousses ;
La strate arbustive de (1 à 8 m) comprend les arbustes = végétaux ligneux.
Au-delà de 10 m de hauteur, les végétaux appartiennent à la strate arborescente ou
arborée.
Le sous-bois des conifères ne connaît jamais de période lumineuse, du fait de la persistance des
aiguilles : presque aucune plante n'y survit (effets allélopathiques + manque de lumière).
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Les premières plantes à coloniser un rocher sont souvent des algues fixatrices d'azote
atmosphérique, suivies par des lichens, puis des mousses. Puis, les plantes supérieures
surviennent : les graminées s'installent, suivies par les premiers buissons ligneux et les premiers
arbres.
2- Organisation horizontale
La forêt n'est pas un ensemble homogène ; elle est constituée de groupes de végétation d'âges
variés. Elle présente une mosaïque de stades de végétations différents, peuplés d'espèces
différentes. Cette grande hétérogénéité horizontale a pour conséquence de maintenir un niveau
élevé de diversité biologique.
La structure horizontale est définie comme la répartition des plantes les unes par rapport aux
autres constituant une formation végétale. Une association végétale est définie par les critères
suivants :
On distingue :
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B- Écosystèmes steppiques
Les steppes : sont des formations végétales qui couvrent le milieu lorsque les conditions
climatiques deviennent très sévères, notamment aride chaud (bioclimat aride et saharien). Le mot
steppe désigne d’immenses étendues couvertes d’une végétation basse et dispersée.
Les steppes se développent sous des climats semi-arides (moins de 400 mm/an de précipitations)
et dans les zones désertiques (steppe sèche). Le sol est le deuxième facteur physique déterminant
dans la caractérisation des écosystèmes steppiques. Faisant suite aux zones forestières, les zones
steppiques couvrent d’importantes superficies en Tunisie Centro-méridionale où elles se
partagent en hautes steppes, basses steppes et steppes désertiques.
Dans les zones steppiques l’endémisme typiquement tunisien est représenté par des espèces
comme Onopordon espinae, Anarrhinum brevifolium, Limonium tunetanum, Teucrium
alopecurus (Endémisme = présence d'une espèce végétale dans une aire de répartition limitée et
qui en est caractéristique).
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La steppe, est une formation végétale basse, dominée par des Xérophytes (plantes adaptées aux
milieux secs) en touffes, laissant paraître le sol nu dans des proportions variables. En fonction du
végétal dominant, la végétation steppique peut être à :
Caractère herbacé = des poacées (graminées vivaces = pérennes dont la principale est la
Stipa tenacissima (Alfa) ;
Caractère plus moins arbustif Ligneux, à port de Chaméphytes (= arbuste nains dont les
bourgeons sont situés entre 10 et 50 cm au-dessus du sol) ex : armoise blanche = chih et
armoise champêtre = Dgouft,…),
Ces groupements végétaux sont l'expression d'une combinaison de deux communautés, chacune
soumise à un déterminisme propre, l'une permanente, constituée des plantes vivaces, l'autre
temporaire à base de Thérophytes = (Ce sont des plantes annuelles à cycle court et à
développement rapide qui survivent la saison sèche sous forme de graines et apparaissant avec
les premières pluies).
C- Ecosystème désertiques
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Ce biome est caractérisé par une végétation rare, basse dite Xérophyte composée notamment de
plantes succulentes. Le climat se caractérise par son aridité (20 à 100 mm/an), fort
ensoleillement, des températures élevées des amplitudes thermiques annuelles (30 °C).
Ecosystème à biodiversité faible où les conditions sont limitantes favorise l’endémisme.
La végétation est essentiellement adaptée à lutter contre la sécheresse et les températures élevées
(plantes xérophytes). Elle supporte des sols très pauvres en humus mais particulièrement riche en
sels (sulfates, chlorures, ...).
La plupart des végétaux sont des plantes annuelles (graines dormantes emportées par le vent).
Leur dormance peut atteindre 3 ans. Ces plantes dites éphémères accomplissent leur brève vie en
quelques semaines (période des précipitations).
Les plantes succulentes (famille des cactacées avec plus de 2000 espèces) pour survivre les
conditions contraignantes du désert, absorbent et stockent de grandes quantités d’eau dans un
tissu particulier, appelé tissu succulent.
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L’oasis (mot grec, désigne une zone de végétation isolée) : une partie des précipitations s’infiltre
dans le sol et généralement bloqué par les roches imperméables ; l’eau remonte à la surface sous
l’effet de la pression. Ainsi se forme les oasis. Une palmeraie d’oasis est un espace fortement
anthropisé et irrigué qui supporte une agriculture classiquement intensive et en polyculture.
D- Agrosystèmes
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est un système dynamique ouvert avec d’autres écosystèmes pour le transfert d’énergie et de
matériel (unité fonctionnelle avec plantes, animaux, microorganismes). Il est caractérisé par :
Dans les agrosystèmes, les interventions des agriculteurs sont souvent maximales.
Classiquement, les traitements sur les cultures sont vus comme la lutte contre les ravageurs et
maladies des cultures.
Zones humides
Les zones humides sont des écosystèmes particuliers souvent sans frontières nettes, localisées
entre les écosystèmes purement terrestres et les écosystèmes totalement aquatiques permanents.
Dans les milieux humides, l’eau est le facteur déterminant tant pour le fonctionnement de ces
zones naturelles que pour la vie animale et végétale. L’eau captée par ces milieux humides
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apporte des éléments minéraux et organiques qui caractérise cet écosystème dynamique et
changeant.
Ainsi, les principales caractéristiques écologiques des zones humides se résument à la présence
d'eau, de sols particuliers hydromorphes, et d'une végétation adaptée aux conditions de forte
humidité (hydrophytes, hygrophytes, halophytes).
Ces écosystèmes sont généralement très fertiles et essentiellement dynamiques (sous la pression
de facteurs naturels et/ou anthropiques). Toutefois ces écosystèmes sont fragiles et jouent des
rôles essentiels pour la gestion de l’eau et la préservation de la biodiversité. Au cours du dernier
siècle, on estime que 64% des zones humides de la planète ont disparu.
Les pressions exercées sur les milieux humides, désorganisent le couvert végétal et le sol, ce qui
engendre des perturbations allant de la disparition partielle des fonctions écologiques à des pertes
totales et irréversibles.
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Urbanisation
Le développement de l’urbanisation se fait au détriment des zones humides.
Installations industrielles
Les installations industrielles occasionnent des rejets de substances issues du fonctionnement des
complexes industriels : hydrocarbures, métaux lourds, autres produits chimiques, matières en
suspension…
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1- Naturelles
2- Humaines
Le terme pollution désigne l'introduction suite à l'activité humaine, de substances dans l'air, l'eau
ou le sol, susceptibles de porter atteinte à la qualité des écosystèmes. La contamination atteint un
niveau seuil où elle produit des dommages et des perturbations.
Les effets biologiques des perturbations du milieu naturel ont fait apparaître une nouvelle science
qui permet d'identifier et de lutter contre les pollutions du milieu naturel : l'écotoxicologie.
L'écotoxicologie s'occupe de la connaissance de l'impact des substances chimiques, physiques ou
biologiques sur les individus, sur les populations et les écosystèmes entiers et aussi sur les
équilibres dynamiques qui les caractérisent.
Le sol est le support de la vie terrestre. Il remplit de multiples fonctions, il est aussi une ressource
limitée et non renouvelable, (il faut en effet entre 100 et 400 ans pour constituer 1 cm de terre
végétale).
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