Mémoire Bendridi Aymen
Mémoire Bendridi Aymen
Mémoire Bendridi Aymen
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Statistiques du ministère de l’éducation nationale (http://www.education.gov.dz/fr/) visité le
13/11/2015.
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de tous les éléments constitutifs du système d’éducation, et d’étudier, en fonction de
cette évaluation, une refonte totale et complète du système éducatif.
PROBLEMATIQUE :
L’enseignement permet aux individus de vivre dans un milieu social en progrès,
le but de l’enseignement est de préparer et de faciliter l’intégration de l’individu dans
la société en lui faisant acquérir des connaissances, des savoirs faire, des habitudes, des
règles de morales.
L’enseignement se déroule au niveau de plusieurs établissements : Ecole, CEM,
Lycée, Université etc. L’un des établissements d’enseignement est le lycée. Le lycée
est un lieu où l'on acquiert une culture générale, technologique ou professionnelle. Il
permet l'apprentissage d'une citoyenneté fondée sur les valeurs républicaines grâce à
des programmes bien construits d’une part et à l'aide diversifiée apportée aux élèves
d’autre part.
Le taux de réussite au baccalauréat de la session juin 2015 est de 51,36%2 contre
87,8% en France3.
- Comment peut-on améliorer le lycée pour qu’il puisse répondre à un taux de
réussite élevé?
- Quel est la part du parascolaire dans le processus d’amélioration du lycée ?
Pour l’amélioration de ce taux de réussite, il est nécessaire de rendre plus performent
d’établissement de formation secondaire : le lycée. Pour cela l’intégration des espaces
parascolaire se présente, a notre avis, comme un déterminant de cette amélioration de
cette performance. Ce dernier regroupe diverses activités (sportives, artistiques,
sociales, culturelles,...).
Sans bouleverser l’architecture de lycée, ce dernier doit être un cadre permettant de
faire émerger de nouvelles pratiques pédagogiques, de mettre en place le travail en
équipe et d’encourager les initiatives personnelles et collectives.
Pour élaborer un thème aussi important nous devons répondre à la question
suivante :
«Quels sont les espaces parascolaire qui peuvent être créé pour une occupation
bénéfique aux élèves ? »
2
Selon le conseil des lycées algériens.
3
Statistiques du ministère de l’éducation France (http://www.education.gouv.fr/cid56455/le-
baccalaureat-2015-session-de-juin.html) visité le 15/01/2016.
2
D’où notre intérêt pour une réflexion sur le lycée. Des questions se posent:
Comment l’architecte maitre d’ouvrage peut-il développer le secteur de
l’éducation ?
Quels espaces faut-il créer pour améliorer la qualité de l’enseignement dans
les lycées ainsi que la qualité de vie des élèves ?
L’objectif de cette recherche est :
- Examiner de quelle manière il est possible d’introduire des espaces parascolaires
dans un dossier de Maîtrise d’ouvrage en Algérie.
- Examiner le concept architectural en relation avec le confort de l’élève pour une
intégration dans le dossier de la maitrise d'ouvrage.
METHODOLOGIE:
Il nous a été impératif dans notre mémoire d'effectuer une recherche riche et
diversifiée qui constituera la base pour définir les différents concepts et notions liés au
thème tout en s’appuie sur les ouvrages (DTR, Neufert), les revues et des mémoires
de fin d’étude (mémoire LOUCIF Achref option MOAU) mais aussi par le nouveau
moyen de la communication l’Internet (site du ministère de l’éducation nationale).
En plus de la recherche théorique et la collecte des données nous avons pris contact
avec les différents organismes de la ville de Mila, qui nous ont été très bénéfique que
ce soit au niveau de leurs conseils, de leurs observations et de leurs orientations ou au
niveau de leurs données et qui ont constitué pour nous un bagage, un support solide et
une source fiable surtout en matière des statistiques et des cartes.
3
STRUCTURE DU MEMOIRE :
I- Dans un premier temps il nous parait opportun d’analyser le thème, et
définir les concepts liés au thème et au projet et voir leur rôle pour pouvoir
le comprendre et pour enlever les ambigüités avec une bonne explication de
l’axe de recherche qui est étroitement lié au thème. Donc elle s’appelle :
système éducatif et planification scolaire et parascolaire.
II- Ensuite ; Analyser la structure et l’organisation spatiales, fonctionnelles et
technique nécessaire à partir de l’analyse des modèles ainsi que la
mobilisation des partenaires autour du projet, mettre à jour les pratiques ou
les méthodes pour élaborer le programme, c’est la mise en normes du
lycée : une démarche de la maitrise d’ouvrage.
III- Dans la phase qui suit, nous avons fait une analyse et une étude globale du
site d’implantation de notre projet (ses potentialités et ses contraintes) et
voir le terrain d’intervention ou on va mettre notre projet. Elle contient aussi
l’idée philosophique d’élaboration du projet Cette phase présente par :
De l’idée au projet : Le projet, déterminant de la conception.
Enfin; dans la dernière phase nous évaluons toutes les informations recueillies et nous
essayons de donner une réponse adéquate pour l’élaboration et la mise en forme du
projet.
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PREMEIRE PARTIE : SYSTEME EDUCATIF ET
PLANIFICATION SCOLAIRE ET PARASCOLAIRE
Introduction de la première partie :
On ne peut juger que l’état de l’éducation dans une société est bon ou mauvais qu’à
travers plusieurs paramètres interdépendants dont les plus importants sont d’ordres
sociaux, démographiques, et économiques.
Depuis l’indépendance en 1962, l’État algérien s’est fixé comme priorité d’action le
secteur de l’éducation et de la formation afin d’assurer la réussite des plans de
développement économique et social du pays par le développement humain. La
démocratisation de l’enseignement prônée par l’État depuis l’indépendance.
Pour assurer la bonne promotion de cette fonction dite éducative, l’état doit d’abord
identifier les besoins de la population en premier temps puis en déduire les priorités,
une bonne gestion de cette fonction ce fonde sur une bonne gestion des ressources
humaines et matérielles. De ce fait, tout changement dans les conditions de vie de la
population ou dans la situation financière, entraine une modification dans les besoins,
et exige une révision des objectifs, « on peut assimiler l’éducation à un système à état
où l’état actuel est déterminé par les états antérieurs »4.
1. DEFINITIONS DES CONCEPTS :
1.1. Education : 5
Il a trois disciplines différentes qu’il faut bien déterminer avant d’aborder les
définitions de l’éducation.
- L’art éducatif : qui s’exerce par les parents à la maison ou l’enseignant à
l’école.
- La science de l’éducation : décrit et interprète les faits de l’éducation dans le
passé et le présent, elle étudie la genèse et le fonctionnement des systèmes
éducatifs.
4
Khodja.Y et Tata.D 1994, « analyses des équipements sanitaires et leur impact sur l’organisation de
l’espace », USTHB, département des sciences de la terre.
5
Mémoire magistère TEBBI Hafida (Analyse de la fonction éducative Répartitions et disparités.
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- La pédagogie : les théories pédagogiques ne décrivent pas les réalités, mais
formulent des préceptes de conduites. La pédagogie se situe donc entre la
science de l’éducation et l’art éducatif. C’est une théorie pratique.
- Sens général : Ensemble de moyens par lesquels l’enfant est aidé dans son
épanouissement personnel et dans l’acquisition des capacités, des modes de
comportement, et des valeurs considérées comme essentielles par le milieu où
il est appelé à vivre.
- Sens spécial : induction de certains traits de personnalité par l’influence
durable de l’entourage humain, que ce résultat provienne des conditions
normales de vie ou de l’action systématiques.
On peut dire aussi que l’éducation est le processus à travers lequel la culture et
l’héritage du passé se préservent, dans un lieu appelé école encadrée par le contenu d’un
système éducatif.
1.2. Système éducatif : 6
Une combinaison de moyens, de principes théoriques, de procédés et des méthodes de
fonctionnement et d'organisation qui concourent aux mêmes objectifs. Ces objectifs
qui consistent à inculquer aux jeunes les principes de justice et d’égalité entre les
citoyens et les peuples et de les amener à combattre toute forme de discrimination, de
dispenser une éducation qui favorise la compréhension et la coopération entre les
peuples pour la paix universelle et l’entente des nations, de développer une éducation
en accord avec le droit de l’homme et ses libertés fondamentale.
- Le système éducatif dont la mission principale est de développer la personnalité des
enfants et des citoyens et leur préparation à la vie active, définis la politique
éducative, ses objectifs, son organisation à travers la planification notamment la
composante du programme relative à la maîtrise des flux scolaires, ainsi que les voies,
les moyens, méthodes et techniques à mettre en œuvre pour atteindre ces objectifs.
1.3. Le scolaire :
Relatif aux écoles, à l’enseignement qu’on dispense, aux personnes qui les
fréquentent.
6
Mémoire magistère TEBBOUCHE Hocine.
6
1.4. Le parascolaire :
Le terme parascolaire désigne un secteur de l’édition recouvrant tous les ouvrages
didactiques, par opposition au secteur scolaire qui concerne les manuels utilisés en
classe.
« Une activité parascolaire est une activité organisée par l’école en dehors des
périodes normales de cours. Une activité parascolaire peut aussi être organisée par
l’école en collaboration avec un autre organisme ou avec des personnes du milieu »
1.5. Lycée :
Etablissement qui dispense l’enseignement du second cycle de second degré.
Le lycée est d’abord un lieu où l’on acquiert une culture générale technologie
Professionnelle.
2. LE SYSTEME EDUCATIF ALGERIEN :
2.1. Définition : 7
L’Algérie étant un pays qui a connu le colonialisme pendant une longue et dure
période n’a pas eu le privilège de créer et de développer un système éducatif propre à
elle, mais elle l’a emprunté de l’extérieur (français), l’éducation, comme facteur
conservateur de la culture doit avoir des buts clairs, et le sociologue Pierre
Bourdieu8 résume ses buts en trois points :
- Conserver la culture du passé et affirmer son prestige.
- Transmettre la culture en réalisant un endoctrinement dont le produit est
conforme à l’usage de l’homme cultivé que conçoivent les groupes dominants
de la société.
- Permettre à la culture de se perpétuer en donnant la possibilité à tous les
maîtres de se prolonger à travers ses disciplines.
Selon cette vision, l’éducation ne peut être que facteur conservateur de la culture.
L’Algérie fait face à un problème ; protéger une culture égarée pendent les longues
années de colonialisme d’une part, et d’autre part, diffusé une culture à travers un
système éducatif étranger, de ce fait la solution la plus convenable serait d’essayer de
8
Pierre Bourdieu (né le 1er août 1930 et mort le 23 janvier 2002) est l'un des sociologues français les
plus importants de la seconde moitié du XXe siècle.
7
concevoir un système éducatif national qui donne l’occasion de créer une société
solide, dans un milieu socioculturel homogène qui a pour but le développement social.
L’éducation constitue l’assise irremplaçable du développement et l’affirmation de la
personnalité du citoyen, elle constitue aussi le point de départ de toute vie
intellectuelle fructueuse, elle prépare l’individu à devenir un citoyen attentif, à assurer
son rôle dans l’édification du pays, et à servir la révolution et à œuvrer l’édification de
la société.
Parmi les objectifs nationaux de l’éducation :
- L’égalité : le droit d’avoir une éducation, d’entrer à l’école, le droit d’avoir
une chance égale de réussite pour chaque élève.
- Préparer les décideurs de demain.
- Elever le niveau moyen de la connaissance
- Faciliter l’intégration dans la société.
- Associer l’apprentissage théorique et la préparation pratique.
- Former une main d’œuvre qualifiée.
2.2. La structure du système éducatif algérien : 9
Selon la loi d’orientation de 2008, le système d’éducation nationale, sous tutelle du
ministère de l’Education nationale, comprend trois niveaux d’enseignement : le
Préscolaire, l’éducation fondamentale et l’enseignement Secondaire.
- L’éducation préscolaire : qui n’est pas obligatoire, a trait aux différents
stades de prise en charge socio-éducative des enfants âgés de trois à six ans.
Elle est dispensée dans des écoles Préparatoires, des jardins d’enfants et des
classes enfantines ouvertes au sein d’écoles Primaires. L’éducation
Préparatoire concerne seulement les enfants de 5 ans et a pour but de les
préparer à l’accès à l’enseignement primaire.
- L’enseignement fondamental : a une durée de neuf ans et regroupe
l’enseignement Primaire et l’enseignement Moyen. Ces deux niveaux assurent
un enseignement commun à tous les élèves, leur permettant d’acquérir les
savoirs fondamentaux nécessaires et les compétences essentielles pour leur
permettre soit la poursuite de leur scolarité dans le Secondaire, soit leur
9
Mémoire magistère TEBBI Hafida (Analyse de la fonction éducative Répartitions et disparités).
8
intégration dans l’enseignement professionnel et la formation professionnelle,
soit la participation à la vie de la société.
- L’enseignement Primaire : d’une durée de cinq ans, est dispensé dans des
écoles primaires. L’âge d’entrée à l’école Primaire est fixé à six ans, mais des
dérogations d’âge peuvent être accordées par le ministère de l’Education pour
l’inscription des élèves ayant 5 ans. La fin de la scolarité dans l’enseignement
Primaire est sanctionnée par un examen final.
- L’enseignement Moyen : d’une durée de quatre ans, est dispensé dans des
Collèges d’enseignement Moyen. La fin de la scolarité dans l’enseignement
Moyen est sanctionnée par un examen pour l’obtention du brevet
d’enseignement Moyen. Les élèves de quatrième année sont orientés vers
l’enseignement Secondaire général et technologique. Les élèves non admis ont
la possibilité de rejoindre soit la formation professionnelle, soit la vie active.
- L’enseignement Secondaire : (général et technologique), d’une durée de
trois ans, est dispensé dans des lycées et constitue la voie académique en aval
de l’enseignement fondamental obligatoire. Il offre des parcours diversifiés
permettant la spécialisation progressive dans les différentes filières en rapport
aux choix et aptitudes des élèves et prépare les élèves à la poursuite d’études
ou de formations supérieures. La fin de la scolarité est sanctionnée par le
baccalauréat de l’enseignement Secondaire.
2.3. Le système éducatif Algérien au sein des différents plans de
développement:10
Le système éducatif après l’indépendance n’a pas changé il continuait à suivre le
système français, et tous les changements touchaient la forme mais pas le fond, il
visait :
- La construction de nouveaux établissements scolaires.
- Recrutement en masse des enseignants.
- Démocratisation de l’enseignement.
- Cette période était caractérisée par le déficit en enseignants généralement non
qualifiés.
10
Mémoire magistère TEBBI Hafida (Analyse de la fonction éducative Répartitions et disparités).
9
Une nouvelle réforme s’installe en 1974 apparition de l’école fondamentale un
enseignement fondamental de 09 ans au lieu de 10 ans, toutes ces actions ont été
réalisées sous les instructions du plan triennal du développement.
(1970-1973) : Le plan quadriennal
Donna une nouvelle organisation de l’éducation, caractérisé par le changement du
nom de ministère de l’enseignement primaire et secondaire (M.E.P.S) par ministère de
l’éducation et de la formation (MEF)
- l’Algérianisation était le but principal.
- Démocratisation.
(1977-1974) : 2ème plan quadriennal
- Cette période était riche et caractérisée par l’élaboration de la carte scolaire
(un nouveau moyen d’organisation et planification).
- Le pourcentage de la scolarisation des enfants en âge de fréquenter l’école a
atteint 78%.
- L’algérianisation n’a pas été atteinte.
(1980-1984) :1er plan quinquennal
- Cette période était caractérisée par l’introduction finale et complète de l’école
fondamentale.
- Taux de scolarisation 84%.
- Taux de scolarisation des filles 64,24%.
(1985-1989) : 2ème plan quinquennal
- Ce plan n’a fait que poursuivre les objectifs du plan précédant et essayer de les
réaliser.
- Poursuivre l’arabisation.
- Réforme de l’enseignement secondaire.
3ème plan quinquennal Il se caractérisait par :
- Régularisation de l’enseignement technique.
- Promouvoir la formation des enseignants.
2.4. La planification dans le secteur d’éducation Algérien :
- En 1974, toutes les décisions étaient prises au niveau central, la décentralisation
visait à faire participer les autorités au niveau régional et local dans la mise en œuvre
des plans de développement, et surtout en matière des plans d’éducation.11
11
Mémoire magistère TEBBI Hafida (Analyse de la fonction éducative Répartitions et disparités).
10
- Introduction de l’Education Environnementale pour un développement durable
(EDD) en milieu scolaire.12
- La nouvelle loi d’orientation sur l’éducation nationale n° 08-04 du 23 janvier 2008,
stipule dans son article n°82 que « La création et la suppression d’écoles
préparatoires et d’écoles primaires sont prononcées par le ministre chargé de
l’éducation nationale alors que la création et la suppression de collèges et lycées
interviennent par décret ».13
Cependant, la production des projets d’établissements scolaires en Algérie est
soumise à un processus de planification, d’inscription, de conception et de réalisation
qui s’effectue selon les étapes suivante :
- Détermination des besoins en infrastructures scolaires et équipements
éducatifs par les différentes communes sur la base de données statistiques
précises.
- Elaboration de la carte scolaire, par la direction de l’éducation de wilaya dans
laquelle seront exprimés les besoins en équipements scolaires à moyen terme.
- Définition du programme et établissement de la fiche technique descriptive du
projet et transmission des propositions au ministère de l’éducation nationale.
- Formulation de la demande d’inscription par la direction de l’éducation auprès
de la Direction de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (DPAT).
- Choix et acquisition du terrain dans le cadre des plans d’aménagement urbain
et occupation des sols.
- Lancement de la procédure relative au choix du bureau d’études qui sera
chargé de l’élaboration des plans d’exécution du projet.
- Choix de l’entreprise pour l’exécution des travaux de réalisation de
l’équipement scolaire.
13
Mémoire magistère TEBBOUCHE Hocine.
11
3. LA CARTE SCOLAIRE :14
La carte scolaire représentait l’outil idéal pour planifier et réduire au maximum les
disparités qui existait dans le secteur d’éducation, car les choix de terrains des
infrastructures se faisaient d’une façon empirique en se basant sur l’expérience.
3.1. Le but de la carte scolaire :
Planifier et coordonner la localisation des infrastructures scolaires.
Faciliter la réalisation des objectifs nationaux tels que la décentralisation et l’équité
sociale.
Egaliser les chances d’avoir une éducation (selon la charte nationale).
Accroitre l’efficacité du système éducatif.
Egalité géographique (minimiser les disparités).
La carte scolaire avait le souci de traduire les orientations des plans de
développement en actions au niveau local.
L’allocation des ressources faite au niveau central et les besoins au niveau local.
L’établissement de la carte scolaire se faisait à l’échelle de chaque Daïra, sous la
responsabilité de l’inspection académique de la Wilaya pour définir les besoins en
infrastructures scolaires à court, moyen, et long terme.
3.2. L’élaboration de la carte scolaire :
Se faisait en deux étapes
Etude diagnostique ; qui commençait par :
La localisation de toutes les infrastructures scolaires sur support
cartographique.
Etude démographique pour évaluer les besoins en infrastructures scolaires.
Projection des effectifs scolaires :
Evaluation des besoins selon le taux de promotion et de redoublement.
Faire répartir les effectifs scolaires selon les lieux de résidence.
Malgré que la carte scolaire représentait théoriquement un instrument de planification
scolaire important, elle n’a pas réussi à faire disparaitre totalement les disparités qui
existaient dans le secteur, car son contenu n’a pas était pris en considération et les
choix de terrain continuaient à se faire d’une façon empirique.
14
Mémoire magistère TEBBI Hafida (Analyse de la fonction éducative Répartitions et disparités) .
12
Avec l’apparition de la 1ère loi de l’urbanisme en Algérie (29-90), la carte scolaire est
abandonnée, et remplacée par les nouveaux instruments d’urbanisme (PDAU, POS)
qui, d’ici là évalueront les besoins en infrastructures scolaires à (court, moyen, et long
terme).
4. LES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES EN ALGERIE :15
4.1. Typologie des établissements scolaire
Il est clairement précisé dans l’article n°81 de la nouvelle loi d’orientation sur
l’éducation nationale que « l’enseignement est dispensé dans les établissements
publics d’éducation et d’enseignement énumérés ci-après : -L’école préparatoire ; -
L’école primaire ; -Le collège ; et Le lycée ».
a. Ecoles primaire selon le nombre de salle de classe.
Type A : 3 salles de classe.
Type B : 6 salles de classe.
Type C : 9 salles de classe.
Type D : 12 salles de classe.
b. Ecole fondamentale selon le nombre des élèves.
Base 3 : 360 places.
Base 4 : 480 places.
Base 5 : 600 places.
Base 6 : 720 places.
Base 7 : 840 places.
c. Lycée selon le nombre des élèves.
Lycée : 600 places.
Lycée : 800 places.
Lycée : 1000 places.
Lycée : 1300 places.
4.2. Le développement du secteur éducatif aujourd'hui :16
En 2014, l’infrastructure scolaire est composée de 18 248 écoles Primaires, 5 185
Collèges d’enseignement Moyen et 2 065 lycées. L’effort de construction s’est
poursuivi sans relâche et s’est orienté en priorité vers la couverture de la demande
15
Mémoire magistère TEBBI Hafida (Analyse de la fonction éducative Répartitions et disparités).
16
reliefweb.int/sites/reliefweb.int/files/resources/150410_Algeria_report_French.pdf
13
dans les régions défavorisées des hauts plateaux et du Sud. Le graphique ci-contre
illustre l’évolution du nombre d’établissements scolaires durant les 15 dernières
années : 1 Article 53 de la Constitution algérienne : « Le droit à l’enseignement est
garanti. L’enseignement est gratuit dans les conditions fixées par la loi.
L’enseignement fondamental est obligatoire. L’État organise le système
d’enseignement. L’État veille à l’égal accès à l’enseignement et à la formation
professionnelle. »
Graphique n° 01: Évolution du nombre des établissements scolaire (2000-2014)
14
Graphique n° 02 : Algériens à l’école en 2013
15
Graphique n° 03 : Part des dépenses de l’éducation dans le budget de l’État et par rapport au
PIB
16
Graphique n° 04 : Part de l’enseignement scolaire dans le budget de l’État (2000-2014)
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DEUXIEME PARTIE : LA MISE EN NORME DU LYCEE : UNE
DEMARCHE DE LA MAITRISE D’OUVRAGE
Introduction de la deuxième partie :
Notre travail s’axera, dans la deuxième partie, sur l’analyse des exemples pour nous
aider à comprendre le projet, ses nécessités et son fonctionnement pour ensuite élaborer
le programme et terminer par le processus de maitrise d’ouvrage qui est le cahier des
charges.
1- ANALYSE DES EXEMPLES :
Introduction :
A travers la mission de la maitrise d’ouvrage nous introduisons ces exemples dans le
but de l’élaboration d’un programme pour un projet architectural. Les exemples
choisis sont:
- lycée el-Houria 1000 places pédagogiques à Constantine.
Justification du choix : C’est un exemple référence pour faire la comparaison
entre les anciens et les nouveaux lycées en Algérie.
Cet exemple nous donne une base des informations qui nous aident dans la partie
théorique et pratique de notre projet (un bagage).
- lycée 1000 places pédagogiques à la ville nouvelle Ali mendjeli (UV 18)
Constantine.
Justification du choix : C’est un exemple qui nous donne une vision
générale sur la construction des lycées actuellement en Algérie.
La possession des documents écrits et graphique essentiels à l’élaboration d’une analyse
d’exemple.
C’est un projet algérien qui nous offre la possibilité d’analyser une architecture
algérienne qui répond à des besoins locaux.
- lycée de l’enseignement professionnel 1500 élèves au Montpellier France.
Justification du choix : C’est un exemple référence pour faire la
comparaison entre les lycées en Algérie et l’étranger (France).
18
1-1- 1er exemple : lycée el-Houria 1000 places pédagogique à Constantine
Figure 1-1-1 : vue sur lycée el-Houria,
19
1-1-2- Situation et limites :
Le lycée El-Houria est implanté dans l’avenue de l’indépendance au Coudiat (centre-ville de
Constantine) en amont du quartier Belouizdad ex St Jean, Il donne sur plusieurs vues
panoramiques et entouré par des équipements importants tels que le tribunal, l’hôtel de
police…, il occupe une superficie totale de 9800 m² dont 3800 m² bâtie.
El-Houria est entouré par des voies secondaires (boulevard de l’indépendance, rue du 8 mars)
et limités par le tribunal au nord, le poste de police au sud et des habitations à l’ouest.
Figure 1-1-3 : Plan de situation
20
1-1-3- Accessibilité :
Le lycée El-Houria est approché par la route Benmalek Abderrahmane et accessible par le
boulevard de la liberté.
Les accès piétons et mécaniques ne sont séparés.
Figure 1-1-4 : Entrée principale
Accès mécaniques
Accès piétonnes
Source : photo prise par l’auteur
1-1-4- Forme et dimension :
Le lycée El-Houria est organisé selon une organisation linéaire ; d’une forme triangulaire, il
occupe une superficie totale de 9800 m² dont 3800 m² bâtie.
Le vide présenté par le terrain de sport et la cour occupe 65% de la surface totale. (5877m²),
et le bâti ne représente que 35 % de la surface totale (3894 m²).
Figure 1-1-5 : Forme du terrain
21
1-1-5- Système constructif et matériaux :
L’ossature porteuse de la construction est composée de poteaux-poutres et planchers
nervurés en béton armé. Les murs extérieurs et intérieurs sont en briques rouges creuses.
Les revêtements intérieurs des murs et plafonds sont en plâtre, carrelage pour les sols et
marbre pour les escaliers. Les portes et les fenêtres sont en bois et les baies vitrées
coulissantes sont métalliques.
Figure 1-1-6: Photo du lycée entrain de réalisation
22
Figure 1-1-8 : façade latérale du lycée
23
1-1-7- Le programme :
- Salle des parents.
- Administration :
* Secrétariat.
* Bureau du directeur.
* Intendance.
- 38 salles de classe.
- 01 laboratoire Physique.
- 01 laboratoire Chimie.
- 04 Amphi Physique.
- 01 salle polyvalente.
- 08 laboratoires Scientifiques.
- 01 Bibliothèque.
- Clinique.
- 02 Salle des Archives.
- 02 Salle de Dessin.
- 02 Salles d’Informatique.
- 01 Salle de Gymnastique.
- Salle des Professeurs.
- Foyer des Professeurs.
- Bureau Conseillère.
- Bloc Sanitaire.
- Réfectoire.
- Lingerie et magasin.
- Bureau chef magasin.
1-1-8- Fonctionnement :
Le bâtiment se compose de quatre blocs de R+4 qui enserrent une grande cours
superficie de 5000 m²
Le bloc A, renferme au RDC un préau, des vestiaires et un gymnase ; au
premier étage, une salle polyvalente, un bureau de surveillance et quatre salle
de cours ; au trois autres étages, trente salle de classe répartie en série de dix
salle par étage.
Le bloc B comporte les bureaux administratifs et logements d’astreinte
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Le bloc C abrite au RDC une bibliothèque et une cafeteria ; au premier étage
quatre amphis et deux laboratoires ; au deuxième étage, cinq laboratoires ; au
troisième étage, une salle d’archive et infirmerie et au quatrième étage des
logements d’astreintes.
Le bloc D, comporte au sous-sol des locaux de service (chambre froide,
lingerie…), un magasin et un atelier ; au RDC, un réfectoire et ses annexes ;
les trois autres étages comportent des chambres d’internat et des douches.
25
1-2- 2eme exemple : lycée 1000 places pédagogiques a la nouvelle ville ali
mendjeli (UV 18) (w) de Constantine
Figure 1-2-1 : vue sur le lycée
26
1-2-3- Programme du projet :
Pavillon pédagogique :
- 16 salles ordinaires. - 03 salles de science. - 02 salles polyvalentes.
- 01 salle géographique. - Salle de réunion élèves. -02 salles de préparation.
- Amphithéâtre. - 02 salles de séminaire.
Bloc administratif :
- Bureau de l’intendant. - Bureau de gestion. - Secrétariat.
- Bureau de directeur. - Bureau de sous-directeur. - Salle de collection.
- Bureau conseillers de l’éducation. - Secrétaire. - Salle d’archive.
- Salle de travail des professeurs. - Coopérative élèves. - Bibliothèque.
- Unité de soins.
Le réfectoire :
- Réfectoire élèves. - Cuisson. - Réfectoire professeurs.
- Chambre froide. - Local stockage. - Local poubelle.
Le sport :
- Terrain de sport. - 02 vestiaires sportifs.
- 02 vestiaires moniteurs. - Local matériel.
Annexes :
- Foyer des professeurs. - Bureau magasinier. - Foyer des élèves.
- Magasin. - Dépôt général. - Loge.
- Dépôt factotum. - Atelier factotum.
Synthèse : le programme d’étude pour la réalisation de ce lycée est divisé en unités
fonctionnelles:
- Pavillon pédagogique.
- Bloc administratif.
- Le réfectoire.
- Le sport.
- Les annexes.
1-2-4- Analyse urbaine :
1-2-4-1- Situation de l'ouvrage'' Lycée '' :
1-2-4-1-a- Situation du projet par rapport à la ville :
Le lycée dénommé lycée « En remplacement HACEN BOUDJENANA » est située à
l’intérieur de la Wilaya de Constantine, Commune de El Khroub. Nouvelle Ville Ali
Mendjeli, Ain El Bey, Unité de voisinage N°18, distant d’environ 3,00 km du centre
de la nouvelle Ville.
27
Figure 1-2-2 : La Situation de lycée par rapport au centre de la ville nouvelle
28
1-2-4-1-c-La Situation du lycée par rapport à l’environnement immédiat Actuel :
- Au nord est par : Terrain non exploité et Habitas collectifs.
- Au nord-ouest par: Habitats collectifs et un terrain vague.
- Au sud est par : Terrain vague.
- Au sud-ouest par : Habitats collectifs (type LSP).
Figure 1-2-4: Photo aérienne du lycée 1000 places (Etat Actuelle)
29
1-2-4-3- Forme du terrain :
Le lycée est réalisé sur un terrain à une forme de trapèze, couvrant une surface totale de
7321.94m².
Figure 1-2-6 : Forme du terrain du lycée
30
1-2-4-5- L’ensoleillement :
Comme il présente la trajectoire du soleil de l'ouvrage du lycée est bien ensoleillé
Figure 1-2-8 : L’ensoleillement du lycée
31
1-2-5-2- La volumétrie du projet :
Le volume du lycée représente par un ensemble de blocs chaque bloc à un niveau de
construction :
Figure 1-2-10 : La volumétrie du lycée
32
Figure 1-2-11 : photo représente l'ensemble du lycée
33
1-2-5-5- Matériaux de construction :
La simulation se fera sur la pertinence du choix des matériaux des façades extérieurs,
ainsi nous retiendrons un type de matériaux de Notre cas d’étude qui est construit en
brique creuse ainsi que deux composition : Murs extérieures en briques creuses (15
cm et10 cm) avec une lame d’air (5cm), murs intérieurs en brique creuse (10 cm),
vitrage simples pour tous les fenêtres des blocs pédagogiques et le double vitrage pour
le bloc administration.
Figure 1-2-13 : prise en cours de réalisation du lycée 2014
Source : BET
1-2-5-6- Les façades :
En générale le concepteur choisis la simplicité dans la conception des façades qui
montre une lecture claire et simple des différents espaces, des couleurs vivantes le
blanc et l’orange, des ouvertures rectangulaires, et des éléments décoratifs pour
montrer les formes du volume du projet.
34
1-2-5-7- Le cadre bâti et non bâti:
a. Le cadre bâti :
- Sur une surface estimée de 7321.94m², le lycée est implanté sur une surface de
3788.90 m² (51.75%)
35
1-3- 3eme exemple : lycée de l’enseignement professionnel 1500 élèves au
Montpellier France.
1-3-1- Présentation du projet :
a- Intitule: Construction d’un lycée de l’enseignement professionnel 1500
élèves.
b- Lieu d’implantation : rue du mas de brousse 34000 Montpellier.
c- Maitre d’ouvrage : région Languedoc-Roussillon.
d- Equipe de maitrise d’œuvre :- Christiane Raynaud-Maris (Arch chef projet).
- Julien Brengues (Architect assistant).
- OTCE (BET structures).
- carrés verts (paysagiste).
e- Programme d’étude : septembre 2006.
f- Programme de réalisation : octobre 2007.
g- AP (étude, réalisation, suivi) : 43.1 M d’euro HT.
h- Surface totale du projet : 40.225 m².
1-3-2-Programme du projet :
Construction d’un lycée d’enseignement professionnel d’une capacité de1 500 élèves,
comprenant :
- Un pôle logistique.
- Un pôle de transport.
- Des ateliers avec zone d’évolution des engins de manutention.
- Un restaurant scolaire.
- Un internat de 96 lits.
- Un plateau sportif.
1-3-3- Analyse urbaine :
1-3-3-1- Situation de l'ouvrage'' Lycée '' :
1-3-3-1-a- Situation du projet par rapport à la ville :
Le lycée se trouve à l’entrée Sud-est de Montpellier, dans une zone périurbaine.
36
Figure 1-3-1 : La Situation de lycée par rapport à la ville.
37
Figure1-3-3 : Accessibilité du lycée
1-3-3-3-Forme du terrain :
Le lycée est réalisé sur un terrain avoir une forme en équerre, couvrant une surface
totale de 40.225 m².
Figure 1-3-4 : Forme du terrain du lycée
38
1-3-4-Analyse architecturale :
1-3-4-1- Composition du projet :
Le projet est composé de 06 blocs, cours et terrain de sport. Les 5 blocs sont présentés comme
suit:
1- Gymnase.
2 - Plateau sportif.
3 - Enseignement industriel et technique
4 – Restauration.
5 - Administration et internat.
6 - Enseignement tertiaire.
logistique, transport.
7 - Enseignement tertiaire,
artistique, scientifique.
8 - Enseignement général.
9 - 12 logements de fonction.
Figure 1-3-5 : La composition du lycée, source :
Google maps + traitement d'auteur
39
1-3-4-3- Matériaux de construction :
Les volumes de béton blanc qui structurent le lycée forment un projet d’une
simplicité intemporelle que les architectes qualifient de “méditerranéenne,
dans le rapport de ces masses blanches avec le bleu éclatant du ciel et des jeux
de l’ombre et de la lumière”. Si l’écriture architecturale est épurée, son aboutissement
se lit dans le soin apporté aux détails et à l’exécution.
Figure 1-3-7 : photo réelle (entrée principale)
40
Tableau de synthèse des exemples :
PROJET SITUATION SURFACE CAPACITÉ VOLUMÉTRIE FONCTION FAÇADE COUTS
D’ACCUEIL
M2
Lycée 1000 places la ville nouvelle le volume général Liberté dans -la simplicité dans
41
Conclusion :
D’après l’analyse des différents exemples nationaux ou étrangers, nous avons retenus
les points suivants :
- pour le bon fonctionnement du projet le maitre d’œuvre a décomposé le projet
en unités fonctionnelles associées par des articulations qui créent l’unité
générale.
- L’absence des espaces parascolaire dans les lycées algériens.
2- LA PROGRAMMATION :
Introduction :
Le programme n’est pas une simple énumération d’espaces mais il est un document qui
servira de base à l’ensemble de projet.
Le rôle de la programmation consiste à définir les objectifs ainsi les concepts généraux
du projet c'est-à-dire la manière d’organiser les activités et de déterminer leurs
corrélations, leurs besoins en surface et leurs modes de distribution.
2-1- Présentation de l’opération de programmation :
2-1-1- Elaboration du programme :
Pour élaborer le programme d’un lycée, on s'est basé sur les paramètres suivants :
- L’étude du site et de son environnement dans le but d’une intégration au site adéquate.
- Le recensement des personnes pour justifier la taille du projet et les besoins en
surfaces.
- Les normes et recommandations pour ce type d’équipement.
-le programme à partir des exemples étudiés.
-le programme officiel d'un lycée.
-les informations acquises de la direction de l’éducation.
2-1-2 Définition des composantes du lycée :
Pour les définir, il est nécessaire de prendre en considération l’étude analytique faite
sur différents exemples, la partie théorique ainsi que les besoins des usagers.
L’utilisation de cet équipement n’est pas exclusive aux seuls élèves, les utilisateurs de
cet équipement sont aussi de personnes qui peuvent être les professeurs et les autres
fonctionnaires de cet équipement éducatifs.
« Une fois réalisé, l’ouvrage s’impose durablement à celui qui l’utilise », c’est
pour cela qu’il faut bien connaitre et maitriser les activités qui se déroulent au sein de
cet équipement éducatif et son usage et les prendre en considération lors du processus
de programmation dans la mesure où la programmation dresse l’état des besoins et
42
définie le projet de vie qui présidera à l’édification de ce lycée en prenant du recul, en
analysant voire en remettant en cause si nécessaire les besoins exprimés
spontanément.
Nous avons opté pour 05 grands composantes selon les activités qui s’y déroulent :
- L’éducation et l’enseignement.
- L’administration.
- La pédagogie.
- Les activités sportives.
- Les activités parascolaires.
- Les activités annexes.
43
Ces équipements fonctionnent avec des enseignants, des administratifs et des agents
qui collaborent selon leurs rôles dans le fonctionnement de cet équipement.
Il faut noter que le lycée englobe plusieurs espaces dont les dimensions et les relations
et les conditions d’utilisations se diffèrent selon l’activité qui s’y déroule et les
occupants qui occupent ces espaces :
- Les activités de l’éducation et l’enseignement se déroulent dans les salles de
classes et de cours, salles de travaux pratiques, les labos.
Ces espaces sont occupés par les usagers et les utilisateurs qui sont les enseignants et
les élèves pendant les périodes des études (la journée durant la période septembre –juin)
- Les activités administratives : qui se résument dans l’administration qui doit
avoir 01 salle faisant fonction à la fois de salle de travail et de documentation
pour les professeurs, le bureau du directeur, 01 bureau pour le secrétariat, 01
loge pour le gardien et 01 salle des professeurs. Occupés par les administratifs
et les professeurs pendant les heures de travail et ce, durant toute l’année.
- Les activités pédagogiques : Les occupants sont les utilisateurs du service
pédagogique durant leurs heures de travail durant la présence des élèves
- Les activités sportives : se déroulant dans des salles de sport pendant des heures
précises durant la période des études.
- Des activités parascolaire : dans des salles de travail pour ces activités.
- Des activités annexes : salle polyvalente, locaux techniques, les vestiaires.
Les occupants sont tous les utilisateurs les usagers de l’équipement selon l’usage.
2-1-3- Normes et recommandations :
Terrain:
Caractéristiques souhaitables :
- Bon climat, calme, pas de poussière, loin des chemins de fer, des routes à
grande circulation et des aéroports. Si possible à proximité immédiate d'un
parc (verdure).
- En cas de pente, rechercher un point élevé avec vue libre. Entrée accessible
par chemins sans danger et bien desservie par transports publics.
Disposition:
44
- Les locaux utilisés par les élèves si possible pas au-dessus du 3niveau. Pour
Cour:
Les accès :
- Les accès (horizontal ou vertical) aux salles de cours servent aussi, en règle
générale, d'accès de secours. Ces derniers ont une largeur de 1 m au minimum
pour 150 personnes.
- En revanche les couloirs aux environs des salles d'enseignement sont larges de
2 m mais si on compte moins de 180 personnes, ils sont larges de 1,25 m.
Les portes :
Bibliothèque:
45
- Escaliers :
46
- Installations sanitaires :
- Pour les installations sanitaires, le nombre des sièges, urinoirs et lavabos se calcule
en fonction du nombre total des élèves.
- Les installations sanitaires doivent être autant que possible aérées et directement
éclairées.
La salle d’enseignement est considérée comme salle de classe standard ; le local dans
lesquels est donné l’enseignement général.
47
2-2- Les espaces parascolaires :
Dans notre thématique de recherche nous sommes travaillés sur les espaces
parascolaires. Ces espaces sont :
2-2-3- la salle d’informatique :
La salle d’informatique permet aux élèves de se confronter aux nouvelles
technologies de l’information. Pour l'application des normes architecturales,
l'effectif moyen à prendre en considération est de 40 élèves.
Organisation – Qualité :
- Compte tenu du travail à l'écran, il convient de veiller particulièrement à
l'orientation de la salle, à l'organisation intérieure, à l'éclairage naturel et
artificiel (choix des luminaires). La pose de stores ou de rideaux spéciaux
permettant le travail en semi obscurité favorisera aussi la rétroprojection.
- L'aménagement intérieur sera fonction de la forme du local, de
l'emplacement des fenêtres et du choix du système d'alimentation
électrique.
- En raison du dégagement de chaleur des appareils, ainsi que d'éventuelles
émanations gazeuses dues aux matériaux, la salle doit pouvoir être
facilement ventilée.
- On compte une salle d'informatique pour 12-15 classes.
2-2-4- La salle de dessin :
La salle de dessin est aménagée de telle sorte que les élèves puissent épanouir sans
entrave leur créativité artistique. La surface minimale d’une salle standard est de 60
m².
Organisation – Qualité :
- Orienter les salles de dessin si possible vers le Nord, pour capter une lumière
uniforme. Par place de travail, une armoire a étagères fermant à clef.
- Les mensurations d’une table a dessin doivent être si possible
conformes au format A0 (0.92 x 1.27) la planche pouvant être fixe ou réglable.
2-2-5- La salle de musique :
La salle de musique permet d'initier les élèves à différentes perspectives de l'univers
artistique de la musique. La surface minimale d’une salle de musique est de 70 m².
Organisation – Qualité :
La salle de musique, le cœur de l’île de la musique, peut accueillir des formations
comptant pour des répétitions ou des enregistrements. Cette salle moderne est éclairée
48
par le sud et par le nord, les rideaux acoustiques motorisés et semi-transparents
servent également d’écran anti-éblouissement. Une centaine de coussins acoustiques
est fixée sur chaque mur de front et deux filins permettent d’installer des projecteurs
et des microphones dans la bonne position.
2-3- Le programme retenu :
Après avoir achevé la phase de la programmation, cerné sur le lycée et le parascolaire,
définir les exigences techniques et la réglementation qui régissent l’édification de
l’infrastructure en question, les spécificités fonctionnelles, ainsi d’extraire les atouts et
les carences du site support d’intervention, nous avons traité l’ensemble de toute ces
informations afin d’aboutir à un programme définitif qui est le suivant :
- Bloc pédagogique :
SURFACE SURFACE
UNITAIRE TOTALE
LOCAUX NOMBRE (m²) (m²)
Salle de préparation 02 30 m² 60 m²
Salle de collection 01 30 m² 30 m²
TOTAL / / 1796 m²
- Bloc administratif :
SURFACE SURFACE
UNITAIRE TOTALE
LOCAUX NOMBRE (m²) (m²)
Bureau directeur 01 30 m² 30 m²
49
Secrétariat 01 15 m² 15 m²
Bureau de gestionnaire 01 18 m² 20 m²
Bureau de gestion 01 12 m² 16 m²
Salle d’archive 01 25 m² 30 m²
Salle de tirage 01 30 m² 30 m²
Cabinet médical 01 30 m² 30 m²
Bloc sanitaire 02 05 m² 10 m²
Salle d’attente 01 05 m² 05 m²
Loge gardien 01 06 m² 06 m²
TOTAL / / 564 m²
- Bloc parascolaire :
SURFACE SURFACE
UNITAIRE TOTALE
LOCAUX NOMBRE (m²) (m²)
50
Salle d’informatique 02 60 m² 120 m²
bibliothèque libre 01 35 m² 35 m²
Salle commune 01 30 m² 30 m²
TOTAL / / 565 m²
- Services :
SURFACE SURFACE
UNITAIRE TOTALE
LOCAUX NOMBRE (m²) (m²)
Atelier factotum 01 30 m² 30 m²
Dépôt factotum 01 35 m² 35 m²
Chaufferie 01 27 m² 27 m²
WC/40 garçons
Urinoir/40 garçons
WC/20 filles
TOTAL / / 633 m²
51
Hall 01 21 m² 21 m²
Vestiaires élèves 02 13 m² 26 m²
Vestiaires enseignants 02 07 m² 14 m²
Local matériel 01 15 m² 15 m²
Infirmerie 01 15 m² 15 m²
Rangement 01 12 m² 12 m²
TOTAL / / 551 m²
- Logements d’Astreintes :
SURFACE SURFACE
UNITAIRE TOTALE
LOCAUX NOMBRE (m²) (m²)
52
le maitre d’œuvre a pour rôle de projeter cette dernière en réalité et en matière
d’ouvrage concret.
Le cahier des charges (CDC) est un document qui doit être respecté lors de
l’élaboration du projet.
Dans notre cas d’étude, il s’agit d’un partenariat public/privé pour l’élaboration de
l’infrastructure objet d’étude et qui consiste en un lycée 800/200 élèves qui regroupe
les blocs suivants :
Bloc pédagogique ; bloc administratif ; bloc parascolaire ; salle de sport ; réfectoire.
Parmi ces différents blocs, nous nous sommes positionnées en tant que maitre
d’ouvrage (service contractant), et nous avons opté notre projet comme exemple pour
l’élaboration d’un C.D.C. Ce dernier est inscrit dans un cadre de partenariat privée,
dont nous avons déterminé en tout précision nos exigences et nos attentes sur un plan
surfacique ainsi que le qualitatif, d’où l’opérateur privée est censé à le respecter lors
de son future intervention. Cela permettra d’aboutir un résultat qui reflétera mieux la
demande des usagers, ainsi d’uniformiser les différents interventions de cette
infrastructure pour aboutir à une opération cohérente.
Le cahier des charges que nous avons élaboré en tant que maitre d’ouvrage est
structuré en 3 parties fondamentales :
2-5-1- Instructions aux soumissionnaires :
C’est la première partie du présent cahier des charges, elle englobe les différents
articles sous forme d’un cahier des clauses administratives générales. L’ensemble des
articles sont les suivants :
Dispositions générales :
- Article 01 : objet du cahier des charges
- Article 02 : Consistance des prestations attendues du Cocontractant
- Article 03 : conditions d’éligibilité des Soumissionnaires
- Article 04 : Qualification des Soumissionnaires
- Article 05 : Forme du groupement éventuel
- Article 06 : définitions des termes utilisés
- Article 07 : visite du site
- Article 08 : vérification des capacités du soumissionnaire
- Article 09 : Frais occasionnés par la Soumission
- Article 10 : Exclusion de participation
- Article 11 : offres non conforme
53
Informations relatives au dossier d’appel d’offres :
- Article12 : publication de l’avis d’appel d’offres
- Article13 : Langue de l’Offre
- Article14 : contenu du dossier du concours
- Article15 : retrait des dossiers du concours
- Article16 : demande d’éclaircissements
- Article17 : modification du cahier des charges
- Article18 : orientation de la commande
Préparation des soumissions :
- Article 19 : déroulement d’appel d’offre d’architecture
- Article 20 : contenu du dossier de la soumission
- Article 21 : durée de préparation des offres
- Article 22 : validité de l'offre
- Article 23 : montant de l’offre
- Article 24 : Date et heure de dépôt des Offres
- Article 25 : Forme et signature des Offres
- Article 26 : Modification et retrait des offres
- Article 27 : Conformité de l’offre
- Article 28 : Anonymat d’appel d’offres
Ouverture et évaluation des Soumissions :
- Article 29 : Ouverture des plis
- Article 30 : Présentation du projet devant la commission d’évaluation des Offres
- Article 31 : Composition du jury d'évaluation de la partie architecturale
- Article 32 : Caractère confidentiel de la procédure d'examen et d'évaluation des
Offres
- Article 33 : Correction des erreurs
- Article 34 : Conversion en monnaie unique
- Article 35 : Caractère acquis du niveau de qualité
- Article 36 : Evaluation et comparaison des Offres
- Article 37 : Préférence nationale
- Article 38 : Acceptation des clauses du cahier des charges
- Article 39 : Droit reconnu au Service Contractant de rejeter une offre
- Article 40 : Choix du soumissionnaire
- Article 41 : Cas d’anfractuosité d’appel d’offre
54
- Article 42 : Cas d’annulation d’appel d’offres
Attribution du marché :
- Article 43 : Auditions
- Article 44 : Attribution provisoire du marché
- Article 45 : publication de l’avis d’attribution provisoire
- Article 46 : Notification de l’attribution du marché et élaboration des contrats
- Article 47 : Signature du Marché et mise en vigueur
- Article 48 : Propriété des études
- Article 49 : modalités de recours
- Article 50 : clause de principe
2-5-2- Les prescriptions techniques :
Elle constitue la partie variable du CDC, dont elle présente les différentes
orientations, exigences et attentes du maitre d’ouvrage envers le maitre d’oeuvre lors
de la réflexion technique sur le projet dans le respect des normes et les exigences
techniques.
2-5-3- Le marché d’étude :
Elle représente la 3éme partie du présent CDC, dont elle fixe les dispositions
réglementaire relatives au projet de marché. Elle englobe les articles suivants :
- Article 1 : Exécution du marché
- Article 2 : Objet du marché
- Article 3 : Consistance des prestations
- Article 04 : montant du marché
- Article 05 : modalité de paiement
- Article 06 : délais
- Article 07 : Pénalités de retard
- Article 08 : Domiciliation bancaire du cocontractant
- Article 09 : Ordre de service
- Article 10 : Nantissement
- Article 11 : obligation du maitre d’œuvre
- Article 12 : obligation du maitre d’ouvrage
- Article 13 : conclusion de la convention contrôle
- Article 14 : Délais de constatation, de mandatement et intérêts moratoires.
- Article 15 : avance forfaitaire
- Article 16 : remboursement de l’avance
55
- Article 17 : Sous-traitance
- Article 18 : assurances contre les risques professionnelles
- Article 19 : propriété des études
- Article 20 : résiliation du marché
- Article 21 : cas de force majeure
- Article 22 : Notification
- Article 23 : Règlement des litiges
- Article 24 : droits de timbre et enregistrement
- Article 25 : caution de bonne exécution
- Article 26 : Restitution de la garantie
- Article 27 : dispositions générales
- Article 28 : établissement d’avenant
- Article 29 : Clause de principe
- Article 30 : réception provisoire
- Article 31 : réception définitive
- Article 32 : Secret professionnel
- Article 33 : texte de référence
- Article 34 : Entrée en vigueur du marché et engagement
Conclusion :
Cette démarche est essentielle pour un maitre d’œuvre avant de passer au processus
de réalisation du projet, c’est grâce à cette démarche de maitrise d’ouvrage qu’on peut
passer à l’étape suivante.
56
TROISIEME PARTIE : DE L’IDEE AU PROJET.
Introduction de la troisième partie
La troisième partie s’axera sur l’analyse du terrain d’intervention, aller à une philosophie
comme nouvelle manière d’aborder un projet architectural pour arriver ensuite à la
concrétisation du projet.
1- ANALYSE ET ETUDE GLOBALE DU SITE D’IMPLANTATION :
Introduction :
Tout en concevant en tant que maitre d’œuvre le projet, on doit choisir un terrain
d'intervention. Ce lieu représente une influence sur le projet architectural et le projet
reflète à son tour sur son environnement immédiat.
TIBERGUENT par ses caractéristiques dispose des nécessités qui lui permettant de
promouvoir un développement en matière de l’éducation, l’air d’étude POS N°03
programmé pour le projet est notre support.
57
1-1- Présentation de la commune de TIBERGUENT et l’agglomération chef-
lieu :
TIBERGUENT une des commune de la
wilaya de MILA situé au niveau de la partie
centrale de la wilaya et légèrement en retrait vers le
nord-ouest. Elle a traversé par la RN 79 sur son
territoire d’une longueur de 10 km.
1-3- Situation :
58
1-4- L’environnement immédiat :
1-5- Accessibilité :
1-6- Ensoleillement :
le rayonnement solaire est intense pour les
mois d’été, les jours sont longs et clairs.
Les rayons solaires directs sont la source la
plus importante d’échauffement de l’air et
des surfaces des espaces extérieurs .
Le maximum de température est 38°c en
Aout et le minimum est de 5°c en
Janvier.La température moyenne annuelle
est de 17.5°c
59
Figure 07 : ensoleillement du terrain
1-8- La topographie :
60
Conclusion
Notre site dans le POSN°11A est un site adéquat pour la concrétisation du projet grâce
à ses caractéristiques la facilité de l’accessibilité, sa forme.
Le but de ce chapitre donc est d’apprécier les aspects favorables au développement
d’un site qui a des avantages pour un projet d’un lycée.
61
2- LA MISE EN FORME DU PROJET :
Introduction
Les chapitres précédents nous ont aidés à connaitre les principes sur lesquels doit
reposer notre projet. Le passage de l'idée à sa concrétisation nécessite une référence
conceptuelle constituée de quatre (04) points importants, chacun de ces concepts
intervient sur un aspect particulier de la conception.
-Le contexte : c'est les potentialités du site et ses contraintes.
-Le programme architectural : nous a imposé les surfaces et les nombres des fonctions
que nous avons intégrées dans notre conception.
-Le style : c'est le langage et le mouvement architectural utilisé.
-Les concepts retirés de la philosophie du projet : bloc pédagogique, bloc parascolaire
ou nous avons les matérialiser dans les composants de notre projet.
2-1- Objectifs et intentions :
Après la recherche qu’on a fait et l’analyse des exemples ainsi que la programmation ;
on a des objectifs que doit les réussir dans notre projet. Ces objectifs sont :
- L’intégration des espaces parascolaire.
- La décomposition du projet en unités fonctionnelles associées par des
articulations qui créent l’unité générale pour le bon fonctionnement du projet.
- Les volumes doit disposer de façon que les vues et les perspective soient
protégées.
- La composition et le traitement des façades pour assurer une signature et une
qualité architecturale.
2-2- Schéma de principe :
Le terrain a une situation stratégique, cela nous a poussé à développer le projet selon
03 axes : le premier et le deuxième vient des axes des routes et le troisième c’est le l’axe
diagonal du terrain.
Le schéma est organisé selon ces axes, les champs de vision, les accès prévus au projet
et selon les fonctions principales qui composent le projet.
62
Figure 2-2-1 : schéma de principe
63
Figure 2-4-1-1 : plan RDC Figure 2-4-1-2 : plan 1er étage
64
2-4-3- la salle de sport :
Conclusion
La mise en forme du projet est une synthèse des résultantes de toutes les étapes
précédentes qui va contribuer à définir les bases de développement du projet d’études
Conclusion de la troisième partie
Cette dernière partie a répondu à toute question posée. Elle viendra non pas pour
clôturer le travail mais, pour ouvrir d’autres horizons pour les futures générations.
65
CONCLUSION GENERALE :
Le projet projeté est un lycée 800/200 élèves à TIBERGUENT qui doit avoir comme
principe une mise en valeur d'un site naturel par une adaptation d'une architecture organique.
Dans la première partie nous avons essayé de définir et s’approfondir sur les concepts et les
notions du thème de recherche en général et plus particulièrement du sujet ‘le parascolaire’,
ensuite, on a présenté notre axe de recherche qui s’est déclenché en relation avec le thème
et le site choisis.
Dans la deuxième partie « la mise en norme du lycée : une démarche de la maitrise
d’ouvrage », nous avons fait une analyse sur différents modèles nationaux et étrangers pour
arriver ensuite à définir les principales composantes du projet : le bloc pédagogique ;
l’administration et le bloc parascolaire.
Dans une troisième et dernière partie, nous avons fait une analyse du contexte urbain ou
nous avons choisi un terrain riche par ces potentialités et qui est adéquat pour tel projet. Et
enfin la mise en forme du projet ou on a assigné les concepts résultants.
Dans ce travail de recherche, nous avons apporté le maximum d’informations sur le projet
à partir des approches développées pour intégrer et combiner de manière harmonieuse tous
les éléments, les idées et les exigences rencontrées et cités le long du processus de recherche
qu’on a suivi.
66
Bibliographie
67
RESUME
ABSTRACT
This work examines the importance of project management in the production of
educational facilities with the possibility of integrating extracurricular spaces there.
After theoretically defined extracurricular; he then examines the situation in Algeria
on the matter. Finally, it is the possibility of integrating extracurricular spaces in high
school.
68