Cours Complet
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de l’orientation au Maroc
• 2010 : Dans le cadre du plan d’urgence (Projet E3P7): parution des notes
suivantes
la note 17 concernant le cadre organisationnel du domaine de
l’Orientation pédagogique;
la note 18 concernant la création des Centres régionaux et provinciaux
d’information et d’aide à l’orientation
la note 19 concernant l’organisation du travail dans les districts scolaires
d’orientation.
Concept de l’information
« une activité organisée dont le but est d’informer l’élève et d’éliminer les incertitudes et
les erreurs relatives aux contenus nécessaires à la construction de décisions
indépendantes, conscientes et motivantes »
Information ;
Réorientation.
Ces procédures ont comme objectif de gérer et de canaliser les flux d’élèves dans
les structures de formations existantes. Dans ce cas, l’orientation est donc
synonyme de procédures administratives qui s’intègrent dans la structure éducative
mise en place.
5. Dans la Charte nationale d'éducation
et de formation du Maroc :
«L'orientation est déclarée partie intégrante du processus d'éducation et de
formation. Elle accompagnera et facilitera la maturation vocationnelle, les choix
éducatifs et professionnels des apprenants, ainsi que leur r éorientation, chaque fois
que de besoin, dès la seconde année du collège et jusqu'au sein de l'enseignement
supérieur ».
6. Définition donnée par l’UNESCO (1970) :
c'est sur l'estimation des capacités des élèves (à travers les notes
scolaires) que prétendent se baser les conseils de classe.
Plus que cela, dans le même établissement, un élève moyen dans une
classe pourrait être meilleur dans une autre classe.
Les théories du choix vocationnel
centrées sur les modèles de décision
La dissonance est donc l’état que connaît l’individu après un choix difficile : après un
choix difficile, des personnes font l’expérience de la dissonance où toutes les
caractéristiques négatives de l’objet choisi sont dissonantes par rapport au choix,
et toutes les caractéristiques positives de l’objet non préféré sont dissonantes par
rapport au non choix.
Pour réduire la dissonance, la personne met l’accent sur les aspects positifs des
objets choisis et atténue les facteurs négatifs de ceux-ci. Inversement, la
personne met l’accent sur les aspects négatifs des objets non choisis et
atténuent les facteurs positifs des objets non choisis.
perception sélective,
oubli sélectif ,
recherche orientée d’informations.
1. Le processus
Le processus spécifie les quatre étapes par lesquelles passe l’individu pour
prendre des décisions et y donner suite. Il s’agit de :
La prise de consience;
La planification;
L’engagement;
La réalisation.
C’est après cela qu’il pourra passer au stade de la réalisation au cours duquel il s’initie
au nouveau milieu dans lequel il arrive. Il réagit à ce milieu et s’y intègre. Harren désigne
les sous-étapes de la réalisation par les termes de conformité, d’autonomie et
d’interdépendance.
2. Les caractéristiques
Le processus décrit est influencé par: son concept de soi, et son style de décision.
Par concept de soi, Harren entend les attitudes et les traits que la personne
s’attribue et qui a une connotation vocationnelle.
Le style décisionnel reflète la façon de percevoir les tâches décisionnelles et
d’y répondre.
Harren identifie 3 styles : le rationnel, l’impulsif, et le dépendant.
3. Les tâches
3.2. La maturité interpersonnelle: qui se reflète dans la capacité d’établir avec les
autres des relations souples et empreintes de confiance mutuelle.
Selon Pelletier, « l’individu qui explore est amené à expérimenter, à faire des
investigations, à formuler des hypothèses. Explorer veut dire :
2- Cristallisation :
trouver pour soi quelques attributs importants qui ont le pouvoir d’inclure un grand
nombre d’expériences vécues. »
3- Spécification
Une fois que son orientation générale est prise, il reste à l’individu de spécifier
un ou plusieurs choix qui auront le pouvoir d’intégrer ses divers pouvoirs et de
s’adapter aux exigences du milieu.
La décision implique en premier lieu que les buts poursuivis soient clairement définis,
cela correspond à la nécessité pour l’individu d’identifier les valeurs qu’il tend à
réaliser dans son futur rôle professionnel. Il lui faut donc hiérarchiser ses valeurs de
façon à ce que ce soient des critères essentiels et vraiment importants qui lui servent
de guide.
4- Réalisation
Conclusion
L’ADVP part des premières questions que l’individu se pose sur lui-même pour
aller jusqu’au plan d’action de son choix personnel et professionnel.
Au-delà du choix professionnel à court terme, l’ADVP aide les personnes à donner plus
de sens à leur vie, à se situer dans la société.
o place occupée par le hasard dans le choix vocationnel. Ainsi donc, l’orientation
serait perçue sous l’influence d’un contrôle externe et qu’elle résulterait de la
chance ou encore dépendrait de la puissance d’autrui ou de choses imprévisibles.
Pour Freud,
Freud « l’homme est le produit de son développement sexuel ». C’est
pourquoi les théories du choix vocationnel fondées sur la psychanalyse ont
recours au passé et plus particulièrement aux premières années de la vie pour
expliquer le choix vocationnel. » .
Selon Ann Roe, « les professions apparaissent comme des moyens permettant
la satisfaction des besoins ».
Elle met l’accent sur les premières années de l’enfance. En cela, sa théorie
s’apparente à la théorie psychanalytique.
III- Approches développementales :
les étapes du développement
vocationnel.
a. La théorie de Ginzberg et al. (1951)
Propositions fondatrices:
où les jeunes sont relativement impliqués dans une recherche qui vise à préciser
leurs choix. C’est un stade d’information.
Stade de cristallisation :
le jeune adulte est en mesure d’évaluer son choix et de s’engager dans un point
donné. C’est un stade de synthèse entre choix internes et choix externes.
Stade de spécialisation :
Cristallisation;
Spécification;
Mise en oeuvre.
Maintenir sa position;
II. Conséquences :
• Absence de projet d’avenir, abandon scolaire ou prolongation des études;
• Proportion importante (59%) de jeunes qui, à la fin du secondaire, ont une idée peu
précise de leur choix de carrière;
• Nombreux changements de programmes à l’enseignement supérieur (40% au secteur
technique) et prolongation des études;
• Faible nombre d’inscriptions à la formation professionnelle et technique (avec pour
corollaire une pénurie de main-d’œuvre dans certains secteurs de l’économie);
• Choix professionnels limités par les stéréotypes sexistes.
Elle est « UNE FAçON DE VOIR ET DE FAIRE »: c’est l’école qui veut créer une culture
d'orientation ;
La pierre angulaire du concept est la construction de l’identité ;
Elle vise à « outiller » les élèves pour qu’ils donnent un sens à ce qu'ils sont et font,
puisque c’est du sens de la vie que découle l’orientation scolaire et professionnelle et non
l’inverse ;
Elle est la traduction, dans les faits, non seulement d’un idéal, celui de la réussite
scolaire et de l’orientation sociale et professionnelle des élèves, mais aussi d’une volonté,
celle de rendre toujours plus signifiante pour chaque élève sa démarche scolaire ;
• Dire d’une approche qu’elle est orientante ne signifie pas qu’elle impose un choix ou
une direction. Cela veut dire qu’elle est telle que l’élève s’en trouve avantagé, en
meilleure condition de réussir et par le fait même avec un plus grand pouvoir de choix et
d’action. Ce qui est orientant génère la possibilité de se découvrir en contexte et d’avoir
accès à des possibilités nouvelles. Il s’agit bel et bien d’une qualité, d’une manière d’être.
• On peut dire d’un milieu qu’il est orientant : l’école orientante, une société
orientante, une culture orientante, un événement orientant, un stage, une recherche, un
projet orientant, une personne, un parent orientant, un modèle, un enseignant orientant, une
politique orientante…
• Somme toute, l’expression désigne la façon de qualifier un milieu, une personne, une
pratique, une mesure qui fournit à des jeunes nécessairement en évolution des
contextes révélateurs d’identité et indicateurs d’avenir quant à leur réussite scolaire et
professionnelle.
Les objectifs
Stimuler la connaissance de soi, de ses centres d’intérêts et de ses aptitudes, ainsi que
des divers métiers et professions;
Favoriser l’émergence d’un projet de cheminement scolaire et de carrière;
Habiliter les élèves à découvrir et réaliser leur rêve de carrière;
Transférer en compétences les connaissances acquises en contexte scolaire;
Permettre aux élèves de développer des habiletés, des compétences et des attitudes
pour mieux réussir sur les plans scolaires et professionnels.
Susciter l’intérêt pour les études et la motivation;
Diminuer l’échec et l’abandon scolaires, prévenir l’allongement indu des études et
les changements de programmes;
Accroître la réussite et la qualification.
Complémentarité des rôles
L’élève, comme premier responsable de sa formation et de son orientation;
L’enseignant, pour aider l’élève dans le développement de son identité et
mettre en évidence les liens entre les apprentissages disciplinaires et les réalités
du monde de travail, il travaille en collaboration avec le professionnel de
l’information ou de l’orientation;
Le professionnel de l’information ou de l’orientation, à titre d’expert, pour
aider l’élève et ses parents, l’enseignant ainsi ainsi que la direction;
Le personnel technique (ex. : bibliothèque, documentaliste), pour aider
l’élève dans l’organisation d’activités de la vie scolaire ou dans la recherche
d’information scolaire et professionnelle;
Les enseignants:
Ils sont les premiers et essentiels collaborateurs.
Ils devront également collaborer entre eux pour mettre en place les conditions
nécessaires à l’infusion.
Certains voudront se rencontrer pour monter des projets multidisciplinaires.
Parents et jeunes peuvent partager l’idée de l’avenir et ce qui est souhaité idéalement
par les uns et les autres.
Quoique les principes de l’infusion et de la collaboration soient nécessaires, ils ne sont
pas suffisants pour soutenir une approche orientante.
• si l’élève n’est pas intéressé à sa propre orientation, s’il n’est pas motivé à faire des
choix, ni même à participer aux activités d’exploration, l’approche orientante sera sans
effet.
Selon Platon :
« chacun de nous n’est pas, de par sa nature, tout à fait pareil à chaque autre, mais
cette nature au contraire l’en distingue. A l’exécution de tâches différentes
conviennent des personnes différentes. »
John Holland a exposé les grandes lignes de sa théorie dès 1959 où il a introduit la
notion de l’orientation personnelle, c'est-à-dire la manière dont l’individu réagit à
l’environnement.
Selon Holland, plus que l’expression d’un simple intérêt, le choix d’une profession est
l’expression de toute la personnalité.
Holland précise ses travaux à partir d’une classification des intérêts et des divers
traits comportementaux des individus, et d’une classification de caractéristiques
des environnements professionnels.
Il distingue six grandes dimensions (six types) qui rendent compte des
intérêts et de la personnalité ainsi que six grandes catégories d’environnements
professionnels qui leur correspondent.
Le type Investigateur
Investigation
Analyse
Synthèse
Résolution de problèmes
Compréhension des processus et des mécanismes
Bon sens de l’observation
Le type Artistique
Aptitude artistique :
Acuité sensorielle
Maîtrise d’un art, création
Visualisation
Originalité
- Spontanéité
- Imagination
- Sensibilité
Le type Social
Le type Entreprenant
La personnalité sera dite cohérente lorsque les deux points les plus élevés du
profil correspondent à des lettres consécutives dans la série RIASEC. Elle le sera
d’autant moins que l’on s’éloignera de cette situation.
La personnalité sera dite peu différenciée si le profil est plat : les deux traits
ont le même score. Elle sera d’autant plus différenciée qu’il y aura un écart
important entre le point le plus élevé (le score le plus grang) et le point le moins
élevé (le score le plus petit) du profil.
Quelques critiques adressées au modèle de Holland :