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Aya Qamha Pfe 2021 2

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Université Ibn Tofail

Faculté des sciences juridiques économiques et sociales

Kenitra

La finance islamique : un
nouveau pas vers une finance totalement
étique

Encadré par : Monsieur


Rédigé par : Qamha Aya Ez-zarzari Zakaria

Année universitaire : 2020/2021


Introduction :

La finance islamique est aujourd'hui un secteur en pleine essor au sein de notre


système économique au Maroc. Sur base de ce constat nous allons donc asseyez
d'expliquer ses principes de fonctionnement notamment dans le territoire
marocaine Nous allons donc dans une première partie expliquez c’est quoi la
finance islamique d’une manière générale, présenter ses sources les plus
pertinents, ses principes et bien sur ses interdictions. Et dans une deuxième
partie, nous expliquons les instruments de la finance islamiques qui ils sont dans
le mesure de compléter ou bien remplacer les instruments non éthiques de la
finance conventionnelle, puis son impact dans l’économie marocaine.

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Remerciement

Je tiens tout d’abord à remercier chaleureusement le Professeur Ez-zarzari pour son aide, ses
conseils et sa disponibilité tout au long de la rédaction de ce mémoire.

Je tiens également à remercier ma famille notamment ma mère et tous mes proches qui
m’ont aidée et soutenue pendant la période de rédaction de ce travail.

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I. Partie : introduction à la finance islamique
Chapitre I. Historique, évolutions et sources de la finance
islamique
Section 1. Historique et évolution :
La finance islamique est un finance considérer comme une réelle alternative à la finance
conventionnelle puisque c’est un secteur dont le principe de toutes ses activités est le
suivie des règles de la Charia islamique

On peut l’appelée également « un finance participative », « finance éthique », « finance


Halal », « Sharia Compliant »

C’est un système que se base sur l’élimination de tous ce qui est interdit dans la Charia, et
applique tous ce qui est bon à savoir l’équité, la transparence, la sincérité et la solidarité…
Ces valeurs sont d’une importance capitale et doivent se refléter obligatoirement dans les
actes et les transactions de caractère islamique.

Le commencement de la finance islamique survient au même temps que l’apparition de


l’Islam lui-même au VIIe siècle. A cette époque, même le prophète Mohammed à utilise un
des instruments de la finance islamique qui est la Modaraba, parce qu’il été un
commerçants chez Khadija. A cette époque avec les changements des biens et services
entre les musulmans c’est à ce moment que certains produits de la finance islamique
voient le jour, a savoir la Morabaha, les Sukuk (des obligations islamiques), produits qui
furent alors créés pour faciliter les échanges. Néanmoins, ces concepts de la finance
islamique ont été quelque peu marginalisé pendant un long temps avant de refaire surface
dans les années 60. (Mohammed Nedal Alchaar & Abboud Sandra, 2009).

En tant que pendant environ 800 ans la finance islamique et ses outils n’ont pas ou peu été
utilisés, nous concentrerons d’avantage notre effort sur son histoire contemporaine, qui
est composée de trois grandes périodes : une période de fondation, une période de
formation et une période de développement (Nedal Alchaar & Sandra, 2009).

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1. La période de fondation :

Avant le réel attaque , le théoricien et théologicien pakistanais Sayyid Abul Ala Maududi à
publié son ouvrage sous intitulé «The economique problems of man and it’s islamique
solotion » après ça deux projets de création de banques islamiques ont apparus dans le
territoire indien et en Malaisie «Tabung Haji », malheureusement ces deux projets se sont
connus respectivement par un échec et par la création d’une institution financière d’une
importance minime par rapport à ce qui sera réalisé plus tard (Al-Zumai & AlWas. C’est
dans les années 1960 que la finance islamique moderne à réellement commencé à
s’accroitre avec la naissance du Mit Ghamr Saving Project en Egypt.

Le 25 juillet 1963 la Mit Ghamr Local Savings Bank est créée sous l’impulsion de
l’économiste Ahmad El-Naggar. Cette banque est considérée comme étant la première
banque islamique et, même si ce projet fut abandonné 3 années plus tard pour des raisons
politiques (autres articles disent que la raison principale est l’endettement des
agriculteurs qui devient insolvables de réglés son situation), Cette banque islamique fut
créée dans le but de permettre aux habitants notamment les agriculteurs de la région de
financer leurs petites projets a travers des micro crédits répondant aux principes de la
Charia, principes que nous expliquons plus tard dans ce travail. Surfant sur ce succès, de
nombreuses banques ont vu le jour dans la région, les pays du Golf, l’Asie du sud-est,
avant que cette période de fondation soit rapidement suivie par la période de formation à
partir de 1975.

2. La période de formation (1975-1990) :

En 1975, la création de la(IDB) Islamic Development bank à Jeddah a permis de stimuler


le développement du système bancaire islamique grâce à la centralisation de l’expertise
(Imam & Kpodar, 2013).

Après l’apparition du cette organe de nombreuses autres institutions ont été créés
comme que la Dubai Islamic Bank, la Kuwait Finance House ainsi que la Faisal Islamic
Bank of Sudan pour n’en citer que quelques une.

La finance islamique a ce moment la ne semblait s’adresser qu’à une minorité des


personnes, elle ne s’est propagé que très lentement. Les investisseurs au début ne
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s’intéressaient qu’à des produits conventionnels mais conformes aux principes de la Charia
islamique, toutefois au fils des années a travers le développement a la fois de la finance
islamique et des esprits des investisseurs ces dernières ont commencer a accepter les
nouveaux produits de la finance étique notamment avec la création des Sukuk (des
obligations islamiques) et également la mise en place d’institutions propres au système
bancaire islamique lors la période suivant la période de formation.

3. La période de développement (1990 et après) :

Face à cette développement rapide et à la multiplication des créations d’institutions


islamique, deux organes de gouvernance majeurs ont apparus dans le but d’organiser
cette finance et le vérifier est ce qu’il est vraiment conforme a la Charia ou pas.

 L’Accounting and Auditing Organization for Islamic Financial :

Créée en 1991 et basée aujourd’hui au Bahreïn, Depuis 1991, l’AAOIFI a établi environ 100
normes qui sont aujourd’hui d’application dans un grand nombre de pays dans le monde.
Pour résumer, la mission ultime de l’AAOIFI est « lastandardisation et l’harmonisation des
pratiques de la finance islamique internationale et les rapports financiers pour les
institutions financiers conformément aux disposition de la Charia.»

 Islamic Financial Services Board (IFSB) :

L’IFSB est une organisation internationale de normalisation qui a été crée en 2002 qui
promeut et améliore la solidarité et la stabilité du secteur des services financiers islamique
en publiant des normes prudentielles mondiales et des principes directeurs pour le
secteur, définis au sens large pour inclure les banques, les marchées des capitaux et les
secteurs d’assurance. L’IFSB mèneégalement des recherches et cordonne des initiatives
sur des questions liées à l’industrie et organise des tables rondes, des séminaires et des
conférences pour les régulateurs et les parties prenantes de l’industrie.

4. La Finance Islamique aujourd’hui :

selon l’Islamic Financial Services Industry Stability Report de L’IFSB (2016) l’industrie de la
finance islamique a connu une croissance stagnante était presque 1890milliards de dollars
constitue une croissance minime par rapport à celle qu’a pu connaitre en 2015cela
s’expliquera en grand partie par l’ajustement de la valeur des actifs bancaires islamique
mondiaux en USD a cause des différentes dépréciations des taux de change.

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Aujourd’hui les actifs bancaires représentent 78,9% des produits de finance islamique, ils
sont suivis directement par les Sukuk avec 16,8%. Ensuite les fonds islamiques (3,0%) et
enfin l’assurance islamique (Takaful) avec 1,3% (étude d’Ernst & Young).

Actuellement la finance islamique représente la plus forte croissance du système financier


mondial.

L’ouverture du premier banque islamique au Maroc été en 2010 (dar Assafa).

Section 2 : Les sources de la finance islamique :


1. les sources principales:
a) Le saint Coran :

Le Coran est le texte le plus sacré de l’Islam, il est la parole de Dieu qui a été dictée au
prophète Mahomet par l’ange Gabriel et selon ce livre, le Prophète est considérer
l’intermédiaire chargé de faire connaitre la parole de Dieu aux musulmans (Nedal Alchaar
& Sandra, 2009). Le Coran est donc la source première et principale de la loi islamique et il
a l’avantage sur toutes les autres sources de la Charia islamique.

b) La sunna :

La sunna signifie la vie du prophète Mohammed c'est-à-dire ses paroles, ses actes, ses
réactions vis-à-vis les situations tout au long de sa vie, transmis par ses amis et ses
partenaires, même les clarifications des certains passages issus du Coran qu’il à donnée
dans le but de vivre en conformité avec le modèle que Dieu leurs avait enseigné.

1. Les sources secondaires :


a) L’Ijtihad :

C’est un effort donné par les juristes islamique dans le but de chercher des interprétations
pour des questions non envisagées anciennement.

b) Le Consensus « Ijma » :

Toutes participation à la prendre d’un accord sur une question signifie un consensus d’un
autre terme il signifie touts accord donné par les juristes islamique pour une situation
particulière.

c) Le raisonnement par analogie « Qiyas »

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Dans le cas du Qiyas les juristes essayent d’interpréter un nouveau cas en utilisant des
règles déjà existé au Coran ou au Sunna dont la situation est presque pareille.

d) La jurisprudence islamique «Fiqh»

Signifier compréhension, réflexion, sagesse. Le risque de divergence dans la


compréhension et l’interprétation des textes existés (plusieurs écoles).

Chapitre II. Les interdictions et les principes de la finance


islamique :
A travers cette chapitre on va présenter les raisons pour laquelle la finance islamique
apparus qui sont, premièrement ses principes : le partage des pertes et profits et la
nécessité de l’actif sous jacents. Deuxièmement, ses interdictions de l’usure, du Gharar,
du Qimar et jeux de hasard ensuite de l’investissement dans tous ce qui est non conforme
a la Charia.

Section 1. Les principes de la finance islamique :


1. Le partage des pertes et des profits :

La raison pour laquelle la finance islamique insiste sur le partage des pertes et de profits
est une raison purement logique car par exemple on ne peut pas donnée notre argent a
quelle qu’un et prendre du risque au cas où son projet ne génère pas des bénéfices sans
avoir une partie des gains, également on ne peut pas aussi prendre toutes la marge
bénéficière du projet dont lequel on n’est rien fait appart du financement. Il n’y a donc
aucune garantie par rapport au montant apporté mais plutôt un pourcentage déterminé
l’ors de la signature du contrat.

2. La présence d’un actif sous-jacent :

Les opérations de financement doivent nécessairement être liées à un actif sous-jacent.


L’argent ne peut pas générer de l’argent sans aucun intervention d’un actif sous jacent
liquide peut être matériel ou non

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Section 2. Les interdictions en finance islamique :
1. L’interdiction du Riba (l’usure):

Le mot « Riba » provient du verbe arabe « Raba » qui signifie littéralement « […]
augmenter et faire accroître une chose à partir d’elle-même «El-Gamal, M.A. (2010».On
peut la définir a travers plusieurs manières a savoir l’avantage ou le surplus reçu sans
contrepartie acceptable par la Charia, la somme que le débiteur paie au créancier en
rémunération de l’usage de l’argent prêté. Deux catégories de Riba on été définies par les
juristes musulmans :Riba Al Nasiah et Riba Al Fadl.

2. L’interdiction du Gharar :

On peut considérer Le Gharar par le deuxième interdiction islamique après le Riba qu’on
n’a pas la possibilité de le dépasser l’or de la signature du contrat. Il signifie l’incertitude
ou la vente d’élément dans la nature est risquée et incertaine. El-Gamal (2010) considère
que « le Gharar regroupe les situations où l’information est incomplète ainsi que le
caractère intrinsèquement est risqué et incertain de l’objet d’un contrat».

Les juristes islamique ont était d’accord sur certaine élément cousant la nullité du contrat
à savoir : cette incertitude inhérente au contrat doit être significative pour invalider le
contra. En plus, le contrat doit forcément être un contrat entre deux personnes et non un
seul comme c’est le cas dans une donation ou un service gratuit. En outre, le Gharar est
accepté dans les cas où l’objectif même du contrat ne pouvait être réalisé sauf avec cette
incertitude.

Comme prouvé, le Gharar est donc une interdiction centrale et essentielle au sein de la loi
des contrats en Islam dont l’identification n’est pas aussi aisée que celle du Riba.

3. L’interdiction du Qimar (Hasard) et du Maysir (Spéculation) :

Ces deux notions sonstrictement liées à celle du Gharar. Elles sont même parfois
confondues au sein de la littérature mais une distinction existe cependant entre ces deux
concepts. Le Qimar et le Maysir sont deux éléments signifiant quelque chose obtenus sans
fournir d’effort, la différance entre eux c’est que le Maysir vas au-delà des jeux de hasard
car il est correspond à tout enrichissements non justifiée.

Il faut bien noter que tout élément de Qimar est un élément marqué par le Gharar, mais
ce n’est pas le cas pour le Gharar.

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4. L’Interdiction d’investir dans des domaines dit « Haram » :

Egalement l’interdiction de tous ce qui est illicite, l’alcool, les drogues, le Tabac,
armements, prostitution… ce sont que des activités qui affront la règle du moral. Ainsi que
les produits liés a la consommation interdit par la Charia (viande du porc et dérivées).
Même La propriété constituera principale justification du profit généré alors on a pas le
droit de vendre ce que l’on ne possède pas. . C’est ainsi que les activités d’intermédiation
sont strictement réglementées.

II. Partie : les instruments de la finance


islamique au sein et hors le territoire
marocaine
Chapitre I. Les instruments ou les produits participatifs :
Les produits participatifs sont des produits bancaires qui servent à satisfaire les besoins
des clients mais d’une manière conforme aux règles du Charia. Ils sont nombreux on va les
expliquez dans cette chapitre sous deux catégories : les produits participatives sans
participations, et avec participation.

Section 1. Sans participation :


1. La Morabaha :

En résumé la Morabaha est un contra de revente d’un bien avec un marge bénéficiaire.
D’un autre terme, c’est uncontrat entre deux personnes dont lequel le premier achète le
bien et le revendre au deuxième avec une transparence d’avance soit en matière du cout
de revient soit en matière du marge bénéficiaire. Pour éviter de tombé dans les interdits il
faut bien que ces conditions soient respectés :

Premièrement, l’objet du contrat doit être propriété du vendeur on ne vend pas ce que
l’on ne possède pas. Deuxièmement, le prix doit être constant, on ne peut pas le modifié
soit en cas de retard soit en cas d’anticipation de règlement. Dernièrement, le sujet de la
vente doit exister au moment du contrat, c'est-à-dire on ne peut pas signer un contrat
dont l’objet est encore inachevé.

2. LeMouajal :
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C’est un contrat Morabaha avec une livraison immédiate et un paiement différé. Dans ce
contrat la date de paiement, livraison et la marge bénéficière doivent être bien connus le
jour de la signature du contrat.

L’or de la signature du contrat l’acheteur doit versée un somme d’argent (de 5-10%) du
prix du bien c’est une somme assure a la banque le sérieux de l’acheteur qui s’appelle
Hamiche al jidiya.

Supposant que la banque a déjà achetée le bien mais l’acheteur a désisté la banque va
directement vendre le bien dans ce cas làdeux possibilités se résulte : d’une part, si la
banque a vendu le bien a un prix supérieur au prix d’achat, l’acheteur va avoir le
remboursement du Hamich al jidia( également appelée Tawlia) . D’une autre part, si le prix
de vente est inférieur au prix d’achat, dans ce cas là les deux contractants vont subir la
perte au prorata (également appelée Hatita).

3. L’Ijara :

En bref c’est de la location, c'est-à-dire que la banque a mis a la disposition d’un client un
bien mais à titre locatif dans un usage autorisé par la loi. Les conditions du Ijara son
nombreux à savoir : d’abord, le bien doit forcément être la propriété de la banque on ne
peut pas ni vendre ni loue un bien que l’on ne possède pas (la sous location est interdit en
finance islamique). En suite, S’il est convenu que le loyer augmente au gré d’une décision
du bailleur, le contrat est nul, toutes les décisions doivent se prendre en consensus entre
le locataire et le loueur. En outre, En cas des dommages causés par une mauvaise
utilisation ou la négligence du locataire et qui remettraient en cause l’utilisation normale
du bien, le locataire doit rembourser le loueur. Dans tout autre cas, les dommages causés
sont à la charge du loueur. L’Ijara peut prendre deux formes : ijara simple qui signifie la
location simple, Ijara montahia bitamlik qui désigne la LOA ou la location avec option
d’achat.

4. Le Salam :
C’est un accord entre deux personnes, l’objet est la vente d’un produit dont le paiement
est au comptant alors que la livraison est différée. Egalement, cette contrat est spécifique
pour les agriculteurs puisqu’ils ont besoin du financement immédiate avec une livraison
l’or du récolte des produits, la quantité et la qualité doivent être déterminées à l’
avancemême en incertitude relative sur la récolte.

5. L’Istisna:

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On parle au Istisna lorsqu’il s’agit d’achat d’un bien et le revendre après une
transformation. Les matières doivent forcément subir une transformation pour qu’on
puisse parler du contrat Salam. Alors le paiement doit être majoré des frais de
transformation soit de lamatièrepremièresoit de la main d’œuvre jusqu’à produit fini
commandé.

Section 2. Avec participation :


1. La modaraba :

En ce qui concerne la modaraba le contrat doit être entre deux personnes au moins, le
premier appeler Rab al Mal (généralement c’est la banque participative) c'est-à-dire le
porteur du capital, en suite du Modarib ou le porteur de l’idée. D’abord, la
Modaraba simple dans ce cas là Rab al Mal finance seulement il n’a pas le droit de
participer aux décisions il a seulement son part dans les bénéfices ou les pertes. En outre,
la modraba avec participation dont laquelle Rab al mal a le droit de participer aux
décisions. La modaraba peut se présenter par deux formes : la modaraba mokayada qui
signifie que le contrat doit porter sur un projet bien précis et circonscrit à l’avance et le
financeur, rab-el-mal n'investira que son argent. Puis la Modaraba motlaka dans laquelle
Rab Al Mal pas forcément a le droit d’avoir toutes les informations du projet à savoir le
teneur du projet et l’idée du projet, néanmoins, le porteur de projet doit respecter les
principes de prudence et agir en bonne foi sinon il assume toutes la responsabilité des
pertes en cas du négligence.
2. La Mocharaka :

La mocharaka est un prêt à intérêt mais d’une manière conforme aux règles de la Charia,
également c’est un contrat active contrairement aux autres contrats dont lequel la banque
peut intervient au projet, c’est une alternative islamique pour les gens qui veulent se
financer conformément a la Charia. C’est un mode de financement fondé sur la répartition
équitable des risques entre les associés. La mochraka peut se présent sous deux formes à
savoir : la mocharaka tabita (simple) à travers lequel la chaque associé fait un apport en
numéraire, en nature ou en gestion, évalué a la juste valeur au jour de la signature du
contrat, dans ce contrat le financeur et l’entrepreneur se misent  d’accord sur le partage
des pertes et des profits générés par le projet en pourcentage. Contrairement al la
mocharaka motanakissa (dégressive), qui est dont l’objet d’acheter les parts de financeur
par les autres associées petite à petite jusqu'au remboursement de la totalité de l’apport.

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Chapitre II. Les banques participatives au
Maroc :
Après avoir obtenu un agrément de BANK AL MAGHRIB (BAM) le législateur marocain a
décidé de modifier ou d’amender la loi bancaire en ajoutant un chapitre sur la finance
islamique. Le Maroc avait des appréhensions à propos de ce sujet là. En effet il a établi
des fenêtres concernant les produits participatifs au sein des banques conventionnelles
pour une simple raison d’échantillonnage.

Après seulement 18 mois du lancement des produits alternatifs(les fenêtres des banques
participatives), Bank Al Maghrib autorise La création de «Dar Assafaa»; société de
financement spécialisée dans les produits alternatifs au Maroc, avec 9 agences séparées
au territoire marocaine plus précisément (Casablanca, Agadir, Rabat, Oujda, Meknès, Fès,
Marrakech, Tanger et Kenitra. Crée par Attijariwafa Bank le juillet 2010, chaque filiale
dispose de 50 millions de dh pour se financer bien évidement que ses fonds son d’origine
propres institutionnels.

Dans son démarrage, dar Assafa élaborée d’un savoir-faire spécifique dans les services
financières alternatifs, cible les particulières et les professionnelles qui on envie de se
financer à travers les produits alternatives.
En suite, l’ouverture d’Umnia Bank a vu le jour le 23 novembre 2017 à Casablanca à
travers le partenariat entre la banque conventionnelle CIH bank, la caisse de dépôt et de
gestion et le Qatar international islamique bank.

« Pas moins de 100 millions de Dh c’est le montant des crédits distribués par Dar Assafaa
en seulement trois mois d’activité (de juin à août 2010), affirme d’emblée »,Nour Eddine
Cherkani El Hassani.

D’après lui les crédits de consommation sont la catégorie la moins faible demandée,
contrairement aux crédits de financement d’habitation, de commerce, et même de
terrains, qu’ils sont les plus distribuées.

En outre, d’autres banques islamiques sont viennent installées au Maroc, à savoir Umnia
bank , bank al youssr, al akhdar bank et Bank Al Tamwil wal Inmaa.

Section 1. Les textes de loi relatifs à la finance islamique au Maroc :

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1. La loi numéro 103.12 :

Relative aux établissements de crédits et organismes assimilés introduit les banques


participatives dans le code bancaire à travers les nouveaux fondements reposant sur les
principes de la Charia, en faisant appelle exclusivement au Conseil Supérieur des Oulémas
pour donner ses avis de conformité.

Le texte pose le cadre réglementaire pour la création, le fonctionnement et les activités


des banques participatives et définit les points concernant le domaine d’application, les
dépôts et les produits commercialisés. En suite il prévoit la mise en place d’un comité
d’audite chargé, entre autres, d’identifier et de prévenir les risques de non-conformité de
leurs opérations aux avis du Conseil Supérieur des Oulémas.

Ce loi s’applique aux établissements de crédit et organismes assimilés : banques, sociétés


de financement, établissements de paiement, association de microcrédits, banque
offshore, compagnies financière, la CDG caisse de dépôts et de gestion de la caisse
centrale de garantie.

2. Dahir 1.15.02 :

Créant la Commission des finances participatives au sein de l’instance de l’iftae (avis


religieux) du Conseil Supérieur des Oulémas.

Cette commission des finances participatives devra statuer sur la conformité avec les
préceptes de l’islam des produits des finances participatives proposés par les
établissements d’assurance à leurs clients, la commission des finances participatives aura
également pour donner son avis sur les notes émises par le Wali de la BAM, concernant les
produits de la finance islamique, les certificats d’investissement, les opérateurs des caisses
d’assurance et les dépôts des banques participatives.

La commission des finances participatives sera composée de 9 membres : tous des


Oulémas spécialisés dans la jurisprudence islamique et reconnus pour leur capacité de
statuer dans ce les questions qui leurs seront présentées.

L’objectif de la loi est favorisé l’évolution de la finance islamique au Maroc, a fin d’attirer
les capitaux étrangers en provenance des pays du Golfe et de répondre a une forte
demande marocaine des financements en permettant d’accroître le taux de bancarisation
de la population. En développant le hub financière régional Casablanca finance city, le
gouvernement souhaite rendre ce centre financier incontournable dans la zone nord-ouest

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africaine. Il pourra ainsi contribuer à hauteur de 2% de CV la croissance marocaine et créer
30000 nouveaux emplois.

Section 2. Impact des banques participatives sur l’économie marocaine :


1. La conservation de l’équilibre social :

Pareillement aux beaucoup de pays du tiers-monde le Maroc connaît une grande crise
d’habitat, que ce les crédits traditionnels n’ont pas pu résoudre et encore plus , les
banques sont même soupçonnés de l’accentuer notamment par les spéculateurs, et par
des crédits qui ne satisfait pas les besoins d’une grande partie du population, qui on des
convictions religieuses contraires aux principes sur laquelle ces crédits sont basées, ( 42%
de ceux qui refuse les crédits bancaires au Maroc c’est pour des motifs religieux). Donc
l’introduction de ces produits va certainement encourager cette catégorie des clients pour
acheter leurs propres maisons par des produits bancaire totalement conforme à leurs
principes et aux préceptes de la Charia islamique. De cette façon on va remédier au moins
partiellement à ce fléau qui peut engendrer des problèmes sociaux, qui menace la stabilité
sociale du pays, notamment les bidonvilles quel e Maroc combatte avec voracité.

En outre, il vaut mieux signaler qu’en acceptant la commercialisation de ces produits,


l’Etat marocaine va rompre la route contre toute éventuelle utilisation politique de ces
modes de financement, surtout par l’opposition islamique, et de cette manière il n’y aura
aucun changement sur le niveau sociopolitique interne. Et d’ailleurs c’est le principale
cause qui a poussé l’Etat pour autoriser la commercialisation les produits participatives.

2. La contribution au développement économique :

Selon l’expert économique marocaine OMAR KETTANI, les produits alternatifs auront un
impact positif sur l’économie marocaine, et cela va apparaître dans plusieurs domaines :
tous d’abord et selon une étude faite par l’association de M. Kattani 6% des entreprises
marocaine refuse de nouer des cela avec les banques pour les raisons religieuses, et 20%
veulent changer leurs modes de financement par un autre islamique. Donc c’est une
grande partie d’entreprises qui ont maintenant ce qu’elles cherchaient depuis longtemps
pour leurs épanouissements.

Il y a aussi l’intérêt financier du fait que ces produits vont certainement contribuer dans le
processus de bancarisation que le Maroc poursuit ces derniers années, car d’une part les
banques auront plus de produits à présenter, d’autre part elles cibleront une nouvelle
catégorie clients, qui ont été négligés auparavant.

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Il faut aussi signaler que les produits islamiques vont aider beaucoup ceux qui pratiquent
des métiers libéraux, comme les médecins, les avocats les notaires pour équipiers leurs
bureaux, par ijara ou morabaha, notamment ceux qui ont des convictions religieuses.

En plus de l’épanouissement du secteur de mobilier, car en donnant plus de crédits


conformément a la charia en va encourager beaucoup de gens à acheter des logements ce
qui va répercuter sur ce secteur qui est liée avec plusieurs secteurs économiques majores.

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Conclusion :
La crise des années 2012/2013 a mis le pointsur l’une des questions les plus
fondamentales, à savoir l’efficacité du système financier conventionnel.

L’aspect non éthique de ce finance a été percé à jour est a mis en évidence les
conséquences des actions motivées uniquement par la recherche excessive du profit. Face
à cette catastrophe, plusieurs chercheurs et économistes ont commencé à voir dans le
système de la finance islamique un possible alternatif à la finance conventionnelle. Car
l’aspect éthique et social de cette finance démontre des capacités et des possibilités
qu’elle peut offrir pour permettre de rétablir l’équilibre économique mondial.

L’adoption des principes de cette finance demeure néanmoins indispensable pour assurer
la stabilité du système financier global.

La finance islamique, malgré son potentiel est un système qui doit relever encore des
défis afin de faire développer sa position et pouvoir un jour aspirer à remplacer le
système financier dominant actuellement.

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