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DCG 6

FINANCE
D’ENTREPRISE 2e édition

Florence Delahaye-Duprat
Agrégée d’économie et gestion, diplômée d’expertise comptable
Enseignante à l’IUT de Nantes

Jacqueline Delahaye
Agrégée de techniques économiques de gestion

Nathalie Le Gallo
Agrégée d’économie et gestion, option finance
Professeur en DCG et DSCG

leader de l’expertise comptable


Crédits iconographiques
p. 172  : © Magnifying Glass by Adam Novantio from the Noun
Project ; p. 204 : © business monitoring by Vectors Point from the
Noun Project, ©  Technology by leo-graph.com from the Noun
Project, © organization by Graphic Tigers from the Noun Project,
© oil spill by Luis Prado from the Noun Project

Maquette de couverture : Hokus Pokus


Maquette intérieure : Yves Tremblay
Mise en pages : Nord Compo
Infographies : Yves Tremblay

Les liens proposés tout au long de ce livre sont des compléments d’information. Vous pouvez soit flasher
les QR-codes, soit copier-coller les URL raccourcies dans votre navigateur. Ces liens resteront valables
durant toute la période de commercialisation de l’ouvrage. Toutefois, nous ne pouvons en garantir la pérennité
dans la mesure où les pages auxquelles ils renvoient sont la propriété des sites qui les hébergent.

© Dunod, 2021
11 rue Paul Bert, 92240 Malakoff
www.dunod.com

ISBN 978-2-10-082391-8
SOMMAIRE

Mode d’emploi ………………………………………………………………………………… IV


Programme …………………………………………………………………………………… VI
Avant-propos ………………………………………………………………………………… XIII
Table des sigles et abréviations ……………………………………………………………… XV

Partie 1 Le diagnostic financier des comptes sociaux


Chapitre 1 L’analyse de l’activité ………………………………………………………… 1
Chapitre 2 L’analyse fonctionnelle du bilan …………………………………………… 23
Chapitre 3 L’analyse par les ratios………………………………………………………… 44
Chapitre 4 L’analyse de la rentabilité …………………………………………………… 66
Chapitre 5 Le tableau de financement …………………………………………………… 82
Chapitre 6 Les tableaux de flux de trésorerie …………………………………………… 114

Partie 2 La politique d’investissement


Chapitre 7 La valeur et le temps ………………………………………………………… 160
Chapitre 8 La gestion du besoin en fonds de roulement d’exploitation …………… 173
Chapitre 9 Les projets d’investissement ………………………………………………… 190

Partie 3 La politique de financement


Chapitre 10 Les modes de financement : fonds propres ………………………………… 213
Chapitre 11 Les modes de financement : endettement et crédit-bail ………………… 226
Chapitre 12 Les marchés financiers ……………………………………………………… 246
Chapitre 13 Les contraintes de financement …………………………………………… 268
Chapitre 14 La structure de financement ………………………………………………… 290
Chapitre 15 Le plan de financement ……………………………………………………… 306

Partie 4 La trésorerie
Chapitre 16 La gestion de trésorerie ……………………………………………………… 331
Chapitre 17 Les financements à court terme …………………………………………… 345
Chapitre 18 Le placement des excédents de trésorerie sur les marchés financiers … 360

Sujet type d’examen ………………………………………………………………………… 375


Corrigé du sujet type d’examen …………………………………………………………… 390
QCM et quiz : corrigé ………………………………………………………………………… 401
Index ........... …………………………………………………………………………………… 402
Table des matières …………………………………………………………………………… 404

III
Sommaire

Mode d’emploi
Tout le programme Approfondissements

Cas transversaux
Renvois
vers les cas

Mise en contexte
Visuels facilitant
la mémorisation
Trois étapes

Exercices, applications Progressivité et


et cas progressifs Compétences temps de réalisation
du programme

Cas transversaux

Synthèse visuelle
du chapitre
Méthode et conseils
PROGRAMME

Axe 2 : Gestion comptable et financière


Les unités d’enseignement (UE) de « comptabilité » (UE 9), de « comptabilité approfon-
die » (UE 10), de « contrôle de gestion » (UE 11) et de « finance d’entreprise » (UE 6) ont
pour objet de permettre au titulaire du DCG de disposer d’une démarche et des outils
nécessaires pour enregistrer l’information comptable et financière, pour réaliser une
analyse de la situation d’une organisation et disposer d’éléments d’aide à la prise de
décision.
Ces unités d’enseignement devront, notamment, permettre le développement de compé-
tences spécifiques :
– rechercher, si besoin calculer et valider une information comptable ou financière ;
– exploiter une documentation (chiffrée ou non) ;
– identifier les outils d’analyse adaptés ;
– exploiter et commenter les résultats obtenus afin de proposer des décisions à court,
moyen et long terme ;
– rédiger un argumentaire pour conseiller le décideur.

UE 6. Finance d’entreprise
Niveau L – 150 heures – 14 ECTS
1. Le diagnostic financier des comptes sociaux (40 heures)
Sens et portée de l’étude. Le diagnostic financier doit permettre de porter un
jugement sur les forces et les faiblesses de l’entreprise à partir de données plurian-
nuelles sur ses états financiers et des informations sectorielles, en vue d’émettre des
préconisations.

1.1. La démarche de diagnostic


Sens et portée de l’étude. Mettre en œuvre des méthodes d’analyse des états
financiers qui varient en fonction de l’information disponible et du contexte du
diagnostic.

Compétences attendues Savoirs associés

– Expliciter le caractère multidimensionnel – Définition du diagnostic financier d’une entreprise.


du diagnostic d’entreprise. – Diversité des méthodes de diagnostic.
– Interpréter les documents de synthèse. – Définition et articulation des documents de
– Identifier les destinataires du diagnostic financier synthèse : bilan, compte de résultat et annexe.
d’entreprise. – Comparaison dans le temps.
– Identifier les limites de l’information comptable. – Comparaison des données de l’entreprise à celles
– Discuter de l’intérêt et des limites de de son secteur.
l’information sectorielle. – Intérêts et limites des informations sectorielles.

VI
Programme

1.2. L’analyse de l’activité
Sens et portée de l’étude. Analyser l’activité de l’entreprise pour apprécier sa crois-
sance et mesurer son aptitude à dégager des profits.

Compétences attendues Savoirs associés

––Analyser le compte de résultat. ––Les soldes intermédiaires de gestion :


––Déterminer les différents soldes intermédiaires présentation et retraitements.
de gestion. ––La valeur ajoutée : signification et répartition.
––Justifier les retraitements du tableau des soldes ––La capacité d’autofinancement.
intermédiaires de gestion.
––Commenter et interpréter les différents soldes
intermédiaires de gestion.
––Déterminer la capacité d’autofinancement selon
les méthodes additive et soustractive.
––Commenter et interpréter la capacité
d’autofinancement.

1.3. L’analyse de la structure financière


Sens et portée de l’étude. Analyser la structure des ressources et des emplois mise en
œuvre pour que l’entreprise puisse assurer sa pérennité et développer son activité.

Compétences attendues Savoirs associés

––Expliquer la logique fonctionnelle « emplois ––L’équilibre fonctionnel du bilan.


ressources ». ––Le fonds de roulement net global.
––Différencier les différents cycles d’opérations ––Le besoin en fonds de roulement (exploitation
(investissement, financement, exploitation). et hors exploitation).
––Construire un bilan fonctionnel. ––La trésorerie nette.
––Calculer le fonds de roulement net global, le ––Les retraitements du bilan fonctionnel.
besoin en fonds de roulement et la trésorerie
nette.
––Caractériser l’évolution dans le temps de la
structure financière d’une entreprise.

1.4. L’analyse de la rentabilité
Sens et portée de l’étude. Mesurer la rentabilité au strict plan économique ou en
introduisant l’impact de l’endettement sur la rentabilité des fonds propres.

Compétences attendues Savoirs associés

––Différencier charges variables et charges fixes. ––Les charges variables, les charges fixes.
––Calculer et distinguer la rentabilité économique ––La rentabilité économique.
de la rentabilité financière. ––Le levier opérationnel (ou d’exploitation).
––Mettre en évidence l’effet de levier. ––La rentabilité financière.
––Caractériser la problématique rentabilité-­risque ––L’effet de levier financier.
liée à l’endettement.
––Analyser la rentabilité d’une activité ou d’une
entreprise, dans une situation donnée.

VII
Programme

1.5. L’analyse par les ratios


Sens et portée de l’étude. Déterminer les valeurs relatives pour situer l’entreprise dans
l’espace et dans le temps.

Compétences attendues Savoirs associés

––Distinguer les ratios relatifs à l’activité générale ––Les ratios d’activité.


et ceux relatifs à la structure financière. ––Les ratios de profitabilité.
––Distinguer les ratios de stock et de flux, en niveau ––Les ratios de rotation.
ou en taux de croissance. ––Les ratios d’investissement.
––Analyser les ratios de l’entreprise et les mettre en ––Les ratios d’endettement.
relation avec ceux du secteur. ––Les ratios de structure.
––Réaliser un diagnostic à partir d’un ensemble
de ratios pertinents.
––Identifier les limites d’une analyse basée
uniquement sur les ratios.

1.6. L’analyse par les tableaux de flux


Sens et portée de l’étude. Analyser en dynamique les flux de fonds et de trésorerie
pour juger de l’aptitude de l’entreprise à honorer ses engagements ainsi qu’à prévenir
les éventuelles défaillances.

Compétences attendues Savoirs associés

––Distinguer tableau de financement et tableau de ––Le tableau de financement (tableau de flux


flux de trésorerie. de fonds) et les tableaux de flux de trésorerie.
––Identifier le rôle de la trésorerie dans le risque de ––Les retraitements pour l’élaboration des tableaux
défaillance. de flux.
––Construire le tableau de financement du Plan ––Les flux de trésorerie d’exploitation,
comptable général. d’investissement, de financement.
––Construire un tableau de flux de trésorerie selon ––La capacité à supporter le coût de la dette, solvabilité.
la méthode directe ou indirecte. ––La capacité à financer les investissements.
––Justifier les retraitements des tableaux de flux.
––Conduire un diagnostic à partir des tableaux de flux.

1.7. Le diagnostic financier


Sens et portée de l’étude. Il s’agit de synthétiser l’ensemble des analyses pour pro-
duire une vision globale du diagnostic financier.

Compétences attendues Savoirs associés

––Conduire un diagnostic financier à partir de ––Diagnostic financier : démarche, outils.


données financières.
––Proposer une conclusion générale à un diagnostic
financier

2. La politique d’investissement (40 heures)


Sens et portée de l’étude. Apprécier la pertinence d’un investissement à partir des
flux financiers prévisionnels qu’il engendre sur plusieurs périodes.

VIII
Programme

2.1. La valeur et le temps


Sens et portée de l’étude. Mettre en évidence la relation entre temps et valeur, mesu-
rée pour un actif ou un passif financier.

Compétences attendues Savoirs associés

––Distinguer valeur d’usage, valeur historique et ––La valeur présente et la valeur future.
valeur de marché. ––La capitalisation et l’actualisation en temps discret.
––Analyser l’influence du temps sur la valeur ––Les annuités : définition et détermination.
et appréhender le lien entre valeur et taux ––Taux d’intérêt nominal et taux d’intérêt réel.
d’actualisation. ––L’évaluation d’un actif par actualisation des flux
––Calculer et interpréter un taux actuariel. futurs.
––Le taux de rendement actuariel.

2.2. La gestion du besoin en fonds de roulement d’exploitation


Sens et portée de l’étude. Évaluer le besoin de financement généré par l’exploitation
en se référant aux normes (ou conditions normales) de fonctionnement du cycle d’ex-
ploitation. Mesurer l’impact des variations de niveau d’activité et justifier éventuelle-
ment la réduction des emplois.

Compétences attendues Savoirs associés

––Déterminer le besoin en fonds de roulement ––L’approche normative du besoin en fonds


d’exploitation normatif. de roulement (d’exploitation).
––Analyser le besoin en fonds de ­roulement au ––Le niveau moyen du besoin en fonds de roulement
vu des éléments variables (postes de stocks, de d’exploitation.
créances clients, de dettes fournisseurs et de TVA). ––Les actions sur les postes clients, ­fournisseurs et
––Proposer des recommandations en matière de stocks.
gestion du besoin en fonds de roulement, dans
une situation donnée ou prévisionnelle simple.

2.3. Les projets d’investissement


Sens et portée de l’étude. Caractériser et estimer le bien fondé d’un projet d’investis-
sement en univers certain.

Compétences attendues Savoirs associés

––Identifier et distinguer les différents types ––La typologie des investissements.


d’investissements. ––Les paramètres financiers et comptables
––Calculer les flux prévisionnels caractérisant un caractérisant un investissement.
projet à partir des capacités d’autofinancement ––Le choix d’un taux d’actualisation en fonction du
d’exploitation et des flux patrimoniaux. coût du capital pour un projet (hors fiscalité).
––Déterminer les différents critères financiers de ––Les critères financiers de sélection (valeur
sélection de projets d’investissement. actuelle nette y compris VAN globale, taux de
––Argumenter un choix entre plusieurs projets qui rentabilité interne y compris TIR global, délai
respectent le niveau d’acceptation fixé a priori. de récupération du capital investi, indice de
––Analyser une décision d’investissement au-delà profitabilité).
du simple calcul financier à l’aide de critères de ––Les critères non financiers de sélection.
sélection non financiers.

IX
Programme

3. La politique de financement (50 heures)


Sens et portée de l’étude. Exploiter les opportunités des différents modes de financement
en respectant l’équilibre financier de l’entreprise et en tenant compte des informations déli-
vrées par les marchés financiers. Faire des prévisions sur l’équilibre de la trésorerie à moyen
terme et apprécier la cohérence entre investissements et choix de financement.

3.1. Les modes de financement


Sens et portée de l’étude. Différencier les modes de financement selon leur coût, leur
origine et le risque supporté par les bailleurs de fonds.

Compétences attendues Savoirs associés

––Distinguer les modes de financement et évaluer ––L’autofinancement : source, intérêts et limites.


leur coût respectif. ––Le financement par emprunt avec construction
––Déterminer et valoriser le montant d’un tableau d’amortissement.
des engagements financiers de l’entreprise. ––Le financement par augmentation de capital.
––Calculer et comparer les coûts des différents ––Le financement par crédit-bail.
moyens de financement en intégrant l’impôt sur ––Le financement participatif.
les bénéfices.
––Identifier une ou plusieurs solutions
de financement.

3.2. Les marchés financiers


Sens et portée de l’étude. Après avoir resitué le marché financier comme un mode de
financement direct au sein de l’économie, déterminer l’apport des marchés financiers en
matière de politique de financement et d’information financière de qualité.

Compétences attendues Savoirs associés

––Mettre en évidence les grands principes ––Le marché financier : définition, organisation et
d’organisation. présentation des différentes catégories de titres,
––Identifier les produits du marché financier. indices boursiers.
––Identifier les principales sources de notation ––Les composantes du marché financier.
financière et de cotation des titres. ––Les relations entre qualité de l’information, prix
––Expliquer la cote des actions et des obligations. de marché et coût d’un financement extérieur.
––Justifier la variation des prix des titres en fonction ––Les relations entre taux actuariel de marché, taux
des taux d’intérêt de marché et de l’information. nominal et valeur de marché des titres.
––La cote des actions et des obligations.

3.3. Les contraintes de financement


Sens et portée de l’étude. Intégrer les contraintes des financements existants en fonc-
tion du niveau de développement de l’entreprise.

X
Programme

Compétences attendues Savoirs associés

––Construire un bilan financier. ––La liquidité de l’actif et l’exigibilité du passif du


––Estimer les différents équilibres financiers. bilan financier.
––Évaluer le niveau de risque et la soutenabilité de ––L’équilibre financier (fonds de roulement financier).
la dette. ––Les ratios de liquidité.
––Analyser les garanties des prêteurs et leur ––La relation entre risque financier et garanties.
incidence sur le coût des dettes. ––Les principales garanties (personnelles et réelles)
prises par les bailleurs à l’exclusion de l’aspect
juridique.

3.4. La structure de financement


Sens et portée de l’étude. Caractériser la structure de financement de l’entreprise en
prenant en compte la fiscalité, l’endettement financier et le risque de faillite.

Compétences attendues Savoirs associés

––Calculer le coût moyen pondéré du capital. ––Le coût du capital pour l’entreprise et sa relation
––Justifier la relation entre structure du avec le taux requis par les actionnaires.
financement et valeur de l’entreprise. ––L’incidence du niveau d’endettement et du risque
––Analyser la structure de financement d’une de faillite sur le coût du capital.
organisation. ––La notion d’endettement optimal par arbitrage
entre rentabilité des fonds propres et risque de
faillite.

3.5. Le plan de financement


Sens et portée de l’étude. Apprécier la pertinence de la politique de financement
retenue et sa cohérence avec la politique d’investissement afin d’assurer l’équilibre de la
trésorerie sur le moyen terme.

Compétences attendues Savoirs associés

––Identifier les étapes de la construction d’un plan ––Les objectifs du plan de financement.
de financement. ––Le plan de financement présenté sur une durée
––Élaborer un plan de financement. de trois à cinq ans, selon un modèle adapté à
––Identifier des modalités d’équilibrage du plan de l’analyse fonctionnelle.
financement, dans une situation donnée. ––Les différentes modalités d’équilibrage de la
trésorerie à moyen terme.

4. La trésorerie (20 heures)


Sens et portée de l’étude. Anticiper les mouvements de trésorerie de court terme,
connaître le principe d’équilibrage pour optimiser les modalités de financement des défi-
cits et de placement des excédents sur les marchés financiers.

4.1. La gestion de trésorerie


Sens et portée de l’étude. Anticiper les mouvements de trésorerie de court terme et les
reporter dans le budget de trésorerie.

XI
Programme

Compétences attendues Savoirs associés

––Caractériser la notion de prévision de trésorerie. ––L’établissement des prévisions de trésorerie.


––Construire un budget de trésorerie. ––L’élaboration d’un budget de trésorerie à un
––Commenter le principe de l’équilibrage de la horizon de quelques mois avec prise en compte
trésorerie. de la taxe sur la valeur ajoutée.

4.2. Le financement des déficits de trésorerie de court terme


Sens et portée de l’étude. Minimiser le coût de financement des déficits de trésorerie
de court terme.

Compétences attendues Savoirs associés

––Distinguer et qualifier les principales modalités ––Les principales modalités de financement à


de financement des déficits de trésorerie. court terme des soldes déficitaires de trésorerie :
––Arbitrer entre les différentes modalités de escompte, crédits de trésorerie, découvert.
financement à la disposition de l’entreprise. ––La négociation des conditions de mouvements de
trésorerie.
––Les coûts des différentes modalités de
financement.

4.3. Le placement des excédents de trésorerie en produits bancaires et financiers


Sens et portée de l’étude. Identifier les avantages et les risques des placements des
excédents de trésorerie sur les marchés financiers.

Compétences attendues Savoirs associés

––Identifier la relation entre incertitude et ––La relation rentabilité-risque : interprétation par


rentabilité exigée par le marché. type d’actif.
––Calculer la rentabilité espérée ou la valeur ––La représentation espérance / écart-type.
théorique sur une période d’un titre financier. ––Les produits bancaires.
––Déterminer différents placements sur les ––La rentabilité et le risque à partir d’une série de
marchés financiers. données boursières.
––Incorporer les gains des placements dans la ––L’introduction à la diversification avec deux actifs.
trésorerie.

XII
AVANT-PROPOS

Rédigés par des équipes pluridisciplinaires comprenant notamment des membres des
commissions d’examen, et 100 % conformes aux nouveaux programmes et guides
pédagogiques applicables depuis la rentrée 2019, les manuels Dunod constituent une
préparation complète aux épreuves de DCG et DSCG.

L’axe 2 « Gestion comptable et financière »


et l’évaluation par les compétences
Les unités d’enseignement (UE) de « comptabilité » (UE 9), de « comptabilité approfon-
die » (UE 10), de « contrôle de gestion » (UE 11) et de « finance d’entreprise » (UE 6) ont
pour objet de permettre au titulaire du DCG de disposer d’une démarche et des outils
nécessaires pour enregistrer l’information comptable et financière, pour réaliser une ana-
lyse de la situation d’une organisation et disposer d’éléments d’aide à la prise de décision.
Ces unités d’enseignement devront, notamment, permettre le développement de com-
pétences spécifiques :
– rechercher et, si besoin, calculer et valider une information comptable ou financière ;
– exploiter une documentation (chiffrée ou non) ;
– identifier les outils d’analyse adaptés ;
– exploiter et commenter les résultats obtenus afin de proposer des décisions à court,
moyen et long terme ;
– rédiger un argumentaire pour conseiller le décideur.
Les unités sont déclinées en compétences. Ces compétences sont à la fois variées mais
limitées par une liste donnée et clairement identifiée. Une compétence peut être définie
comme la capacité à utiliser un savoir-faire dans une situation donnée pour produire un
résultat requis. Elle s’acquiert dans une situation, d’où l’importance de la structuration
et de l’entraînement à la pratique de la problématisation.
Une compétence présente un caractère disciplinaire ; elle vise à résoudre des pro-
blèmes liés à la discipline et repose nécessairement sur des connaissances inhérentes
à cette même discipline. Mais, dans le même temps, une compétence s’appuie sur des
savoir-faire généraux et transversaux (capacité à analyser, à rédiger de manière concise
et précise, etc.).
La compétence induit donc un rapport au savoir, elle ne s’y oppose pas. Les savoirs
sont les informations qu’il faut être en mesure de mobiliser « à bon escient » avec pour
finalité l’élaboration d’un raisonnement structuré ou la résolution d’un problème lié à
la pratique financière.
Le concept de situation est donc central lorsque l’on évoque une compétence ; la mise
en situation donne à l’étudiant l’occasion d’exercer la compétence visée. Une situation
présente donc divers caractères, à la différence de la simple application de la règle :
• Elle mobilise un ensemble d’acquis et est orientée vers une tâche porteuse de sens.
• Elle fait référence à une catégorie de problèmes spécifiques à la discipline, elle est nouvelle.
Une compétence est évaluable. Elle peut se mesurer à la qualité de l’exécution de la
tâche et à la qualité du résultat. Dès lors, une préparation efficace repose sur un équilibre
judicieux entre l’acquisition de connaissances et un développement de compétences
XIII
Avant-propos

ciblées centré sur le réinvestissement en contexte. L’évaluation s’en trouve renouvelée ;


elle met l’accent sur le cheminement intellectuel et l’esprit critique du candidat et pro-
meut une nouvelle quête de sens.

Le parti pris de nos manuels


Le présent manuel vise à apporter l’ensemble des savoirs disciplinaires associés à
l’unité d’enseignement « Finance d’entreprise » à travers quatre parties, structurées
en 18 chapitres, respectant scrupuleusement la progression logique du programme.
Chaque chapitre propose une synthèse synoptique finale propice à la mémorisation.
Ces infographies constituent un véritable aide-mémoire pour l’étudiant.
La section « Des savoirs aux compétences » a été conçue comme une passerelle entre
les deux éléments du programme :
•• Dans un premier temps, le candidat est invité à s’autoévaluer à l’aide d’un quiz/QCM
(réponses en fin d’ouvrage) et d’une application directe des connaissances (rubrique
« Évaluer les savoirs »). En fonction de ses résultats, l’étudiant détermine les points
du cours à revoir.
•• Dans un deuxième temps, l’étudiant est placé en contexte afin de tester les com-
pétences requises et évaluées à l’examen (rubrique « Maîtriser les compétences ») :
toutes les compétences du programme font l’objet d’une mise en situation. Les
exercices proposés sont progressifs (le niveau de difficulté est systématiquement indi-
qué). Les compétences les plus complexes sont traitées isolément.
•• Enfin, une fois les compétences maîtrisées, l’étudiant est invité à se placer en condi-
tion d’examen (rubrique « Préparer l’épreuve ») au travers de cas. Ces pages sont
émaillées de conseils méthodologiques et de rappels théoriques.
Chaque partie du programme est ponctuée d’un cas de synthèse transversal testant
les principaux savoirs et compétences de la partie. L’ouvrage s’achève par un sujet type
d’examen intégralement corrigé.

Un aller-retour constant entre savoirs et compétences


Deux parcours de préparation sont possibles grâce à ce manuel :
•• Des savoirs disciplinaires étudiés aux compétences à mettre en œuvre en situation.
•• L’acquisition de la compétence par la confrontation des situations aux savoirs.
Résolution de problèmes
à l’aide des savoirs :
la partie cours
est une ressource

Savoirs Compétences
à maîtriser à acquérir

Mise en œuvre des savoirs


lors la résolution de problèmes :
la partie « Des savoirs aux compétences »
est une mise en pratique
contextualisée
XIV
TABLE DES SIGLES ET ABRÉVIATIONS

ACE : actif circulant d’exploitation


ACHE : actif circulant hors exploitation
ACPR : Autorité de contrôle prudentiel et de résolution
A & D : amortissements et dépréciations
AMF : Autorité des marché financiers
Amort. (ou A) : amortissements
Appro. : approvisionnements
BFR : besoin en fonds de roulement
BFRE : besoin en fonds de roulement d’exploitation
BFRHE : besoin en fonds de roulement hors exploitation
BNPA : bénéfice net par action
CAF : capacité d’autofinancement
CBC : concours bancaires courants
CMPC : coût moyen pondéré du capital
CP : capitaux propres
CPFD : commission de plus fort découvert
CS : coefficient de structure
CT : court terme
DADP : dotation aux amortissements, dépréciations et provisions
DCE : dettes circulantes d’exploitation
DCHE : dettes circulantes hors exploitation
Dépréc. (ou D) : dépréciation
EBE : excédent brut d’exploitation
EC : établissements de crédit
ECA : écart de conversion Actif
ECP : écart de conversion Passif
EENE : effets escomptés non échus
ETE : excédent de trésorerie d’exploitation
FNTA : flux net de trésorerie généré par l’activité
FRNG : fonds de roulement net global
IF : in fine
IP : indice de profitabilité
IR : impôt sur le revenu
IS : impôt sur les sociétés
LT : long terme

XV
Table des sigles et abréviations

MCV : marge sur coûts variables


MP : matière première
OAT : obligation assimilable du Trésor
OEC : Ordre des experts-comptables
PCEA : produit des cessions d’éléments d’actif
PER : Price Earning Ratio
PF : produit fini
QP : quote-part
RAN : report à nouveau
RE : résultat d’exploitation
SCB : soldes créditeurs de banque
SI : subvention d’investissement
SIG : solde intermédiaire de gestion
TA : trésorerie liée à l’activité
TCN : titre de créance négociable
TE : temps d’écoulement
TRI : taux de rentabilité interne
VA : valeur ajoutée
VAN : valeur actuelle nette
VCEAC : valeur comptable des éléments d’actif cédés
VMP : valeur mobilière de placement

XVI
CHAPITRE
1 L’analyse de l’activité
PROGRAMME

Compétences attendues • Commenter et interpréter la capacité


• Expliciter le caractère multidimensionnel d’autofinancement
du diagnostic d’entreprise
• Interpréter des documents de synthèse Savoirs associés
• Identifier les destinataires du diagnostic • Définition du diagnostic financier de
financier d’entreprise l’entreprise
• Identifier les limites de l’information • Diversité des méthodes de diagnostic
comptable • Définition et articulation des
• Discuter de l’intérêt et des limites de documents de synthèse : bilan, compte
l’information sectorielle de résultat, annexe
• Analyser le compte de résultat • Comparaison dans le temps
• Déterminer les différents soldes • Comparaison des données de
intermédiaires de gestion l’entreprise à celles de son secteur
• Justifier les retraitements du tableau des • Intérêts et limites des informations
soldes intermédiaires de gestion sectorielles
• Commenter et interpréter les différents • Les soldes intermédiaires de gestion :
soldes intermédiaires de gestion présentation et retraitements
• Déterminer la capacité • La valeur ajoutée : signification et
d’autofinancement selon les méthodes répartition
additives et soustractives • La capacité d’autofinancement

PLAN DU CHAPITRE
COURS : 1. Démarche de diagnostic • 2. Rappels sur le compte de résultat
• 3. Soldes intermédiaires de gestion (SIG) • 4. Capacité d’autofinancement (CAF)
DES SAVOIRS AUX COMPÉTENCES : Évaluer les savoirs • Maîtriser les compétences
• Préparer l’épreuve
SYNTHÈSE

L e diagnostic financier d’une entreprise commence souvent par l’analyse de l’activité,


réalisée à partir du compte de résultat. Le calcul des soldes intermédiaires de gestion
(SIG) permet d’examiner la formation du résultat de l’exercice. Le calcul de la capacité
d’autofinancement (CAF) met en avant les ressources dégagées par l’activité courante de
l’entreprise.

MOTS-CLÉS
Autofinancement • Capacité d’autofinancement • Compte de résultat • Crédit-
bail • Diagnostic financier • Dotations aux amortissements • Excédent brut
d’exploitation • Produits des cessions d’éléments d’actif • Retraitements • Soldes
intermédiaires de gestion • Valeur ajoutée • Variation des stocks
Partie 1 Le diagnostic financier des comptes sociaux

1  Démarche de diagnostic
Le diagnostic financier ou analyse financière est une démarche basée sur l’étude des
documents de synthèse (bilan, compte de résultat et annexe). Réalisée habituellement
sur une période de 3 à 4 ans, cette démarche d’analyse doit être structurée et nécessite
de la rigueur ainsi qu’un esprit de synthèse. Les tendances détectées, favorables ou non,
permettront d’émettre des préconisations à destination du dirigeant.

A Présentation du diagnostic financier


Définition
Le diagnostic financier permet de porter un jugement sur les forces et faiblesses
d’une entreprise.

Il constitue un outil d’aide à la décision non seulement pour le dirigeant mais aussi pour
les investisseurs (actionnaires, prêteurs tels que les établissements de crédit…).
L’objectif du dirigeant est d’assurer :
–– la rentabilité de l’entreprise (résultat comparé aux capitaux investis) ;
–– la liquidité de l’entreprise (capacité à assumer ses dettes à court terme) ;
–– la solvabilité de l’entreprise (capacité à assumer ses dettes à long terme).

B Caractère multidimensionnel du diagnostic financier


Le diagnostic financier d’une entreprise porte généralement sur plusieurs points :
•• L’analyse de l’activité. L’entreprise est-elle profitable (capacité à générer un bénéfice) ?
Est-elle rentable (capacité à générer un bénéfice par rapport aux capitaux investis) ?
•• L’examen de l’équilibre du bilan. L’équilibre financier est-il respecté (ex. : pour assurer
la continuité de l’exploitation, les immobilisations doivent être financées par des res-
sources durables) ? De quelle manière l’équilibre financier a-t-il évolué au cours d’un
exercice comptable ?
•• L’étude des flux de trésorerie. Quelle est l’origine de l’augmentation ou de la diminu-
tion de la trésorerie au cours d’un exercice comptable ? Pour éviter le risque de faillite,
l’analyse détaillée de l’évolution de la trésorerie est devenue incontournable.

C Informations nécessaires à la réalisation d’un diagnostic


financier
Dans une première phase calculatoire, l’analyse financière est menée à partir d’infor-
mations comptables. Les comptes annuels (ou documents de synthèse) constituent la
source d’information la plus fiable pour élaborer un diagnostic financier.
Afin de porter un jugement sur la santé financière d’une entreprise, il est donc néces-
saire d’avoir une bonne connaissance des documents de synthèse (compte de résultat
et bilan notamment).

2
Chapitre 1 L’analyse de l’activité

Dans un second temps, pour interpréter les résultats, l’analyste financier aura besoin
d’informations extra-comptables, qui peuvent être :
–– internes à l’entreprise (ex. : stratégie mise en œuvre, climat social, état de l’appareil
de production) ;
–– externes à l’entreprise (ex. : avenir du secteur d’activité, environnement économique, infor-
mations sur les principaux concurrents, statistiques sur le secteur d’activité de l’entreprise).

D Importance des comparaisons dans le temps


et dans l’espace
Quels que soient les outils d’analyse retenus, le diagnostic financier ne sera pertinent
qu’à la condition de revêtir une double dimension :
•• Une dimension pluriannuelle. La situation de l’entreprise ne peut s’apprécier correc-
tement qu’à travers son évolution dans le temps, ce qui exige des informations sur
plusieurs années.
•• Une dimension spatiale. Pour prendre les bonnes décisions, le dirigeant d’une entre-
prise doit pouvoir se situer par rapport aux autres entreprises du même secteur d’ac-
tivité et comparer ses résultats à des normes sectorielles. Ces normes sectorielles
correspondent à des moyennes et ne sont pas forcément toujours retenues. La com-
paraison aux concurrents directs pourra avoir plus de sens dans certains cas.
 CAS PRATIQUE 8

2  Rappels sur le compte de résultat

A Description du compte de résultat


Le compte de résultat (tab. 1.1) est un document de synthèse retraçant l’activité de
l’entreprise au cours d’un exercice comptable. Le résultat de l’exercice :
–– est la différence entre le total des enrichissements (produits) et le total des appauvris-
sements (charges) ;
–– correspond à l’augmentation du patrimoine (bénéfice) ou à la diminution du patri-
moine (perte) découlant de l’activité de l’entreprise.

Tableau 1.1.  Compte de résultat de l’exercice N

Charges (hors taxes) Produits (hors taxes)


•• Charges d’exploitation •• Produits d’exploitation
•• Quotes-parts de résultat sur opérations faites •• Quotes-parts de résultat sur opérations faites en
en commun commun
•• Charges financières •• Produits financiers
•• Charges exceptionnelles •• Produits exceptionnels
•• Participation des salariés aux résultats
•• Impôts sur les bénéfices
Bénéfice (solde créditeur) Perte (solde débiteur)

3
Partie 1 Le diagnostic financier des comptes sociaux

Des dotations et des reprises peuvent figurer dans chacune des rubriques du compte
de résultat (exploitation, financière ou exceptionnelle). Pour le calcul de la capacité
d’auto­financement, il convient de les regrouper.

B Précisions relatives à certains postes


1. Quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun
Il arrive que l’entreprise réalise, en collaboration (en participation) avec d’autres entre-
prises, certaines opérations. Les résultats obtenus sur ces opérations (bénéfices ou
pertes) sont partagés entre les participants. La part qui revient à chacun d’eux est ins-
crite en charges ou en produits dans la rubrique : « Quotes-parts de résultat sur opéra-
tions faites en commun ».
Pour les calculs des soldes intermédiaires de gestion (SIG), ces postes sont pris en
compte avec les postes financiers.
2. Variation des stocks
Les variations des stocks se calculent à partir des stocks initiaux (SI) et des stocks
finaux (SF) (tab. 1.2).

Tableau 1.2.  Variation des stocks

Du côté des charges Du côté des produits

La variation des stocks de marchandises, Le poste « production stockée »


de matières premières et autres représente la variation des stocks
approvisionnements se calcule de produits (intermédiaires, finis
de la manière suivante : ou résiduels) et des en-cours
Δ stocks = SI – SF de production (de biens et de services) :
donc : Production stockée = SF – SI
•• si Δ stocks > 0 alors SI > SF : il y a eu donc :
déstockage (c’est-à-dire diminution •• si production stockée > 0 alors SF > SI :
des stocks). L’entreprise a revendu il y a eu augmentation des stocks
toutes les marchandises achetées de produits et d’en-cours. La production
ou consommé toutes les matières stockée est évaluée à son coût
premières achetées plus un complément de production. Ce produit vient annuler
issu du stock ; les charges engagées pour obtenir
•• si Δ stocks < 0 alors SI < SF : il y a eu le nouveau stock.
stockage (augmentation des stocks). •• si production stockée < 0 alors SF < SI :
L’entreprise n’a pas revendu toutes il y a eu diminution des stocks de
les marchandises achetées ou n’a produits et d’en-cours. La production
pas consommé toutes les matières stockée négative vient diminuer
premières achetées. La partie stockée est les produits mais on retrouve le prix
retirée des charges de l’exercice car il ne de vente du stock dans le chiffre
s’agit pas d’un appauvrissement. d’affaires. Au final, les produits
augmentent de la marge réalisée
sur la vente du stock.

4
Chapitre 1 L’analyse de l’activité

Rendez-vous
MÉTHODE
Comprendre les variations de stock dans le compte de résultat
•• Côté charges :
Achats de marchandises
Achats de MP et autres approvisionnements Achats facturés (livrés) à l’entreprise

Achats de marchandises
Δ des stocks de marchandises (SI – SF)   ±
Achats revendus (marchandises)
Achats de MP et autres approvisionnements ou consommés (MP et autres approv.)
Δ des stocks de MP et autres approv. (SI – SF) ±

Stocker des marchandises ou des matières premières n’augmente pas le bénéfice de


l’entreprise : la variation de stock négative permet d’annuler l’achat du stock enregis-
tré sur la ligne du dessus.

•• Côté produits :
Ventes de marchandises Ventes facturées = Chiffre d’affaires
Production vendue (biens et services) de l’entreprise

Production stockée (SF – SI) ± Δ des stocks de produits et d’en-cours


évalués au coût de production
Stocker des produits finis n’augmente pas le bénéfice de l’entreprise car la production
stockée positive vient annuler le coût de production du stock enregistré en charges.

3. Autres charges – Autres produits


Ces deux postes, situés en bas des charges d’exploitation et de produits d’exploitation,
comprennent plusieurs comptes (tab. 1.3).

Tableau 1.3.  Détail des « Autres charges » et « Autres produits »

Autres charges (d’exploitation) Autres produits (d’exploitation)


651. Redevances pour concessions, brevets, licences, 751. Redevances pour concessions, brevets, licences,
marques… marques…
653. Jetons de présence 752. Revenus des immeubles non affectés aux
activités professionnelles
654. Pertes sur créances irrécouvrables 753. Jetons de présence et rémunérations
d’administrateurs, gérants…
658. Charges diverses de gestion courante 758. Produits divers de gestion courante

5
Partie 1 Le diagnostic financier des comptes sociaux

Les postes « Autres charges » et « Autres produits » ne relèvent pas de l’exploitation au


sens strict (cœur de métier). C’est pourquoi ils ne sont pas pris en compte dans le calcul
de l’excédent brut d’exploitation.
4. Charges exceptionnelles sur opérations en capital
Dans ce poste, se trouve essentiellement le compte 675. Valeurs comptables des élé-
ments d’actif cédés (VCEAC). Il s’agit de la valeur nette comptable (VNC) des immobi-
lisations cédées. Cette charge calculée n’entraîne aucun décaissement mais permet de
sortir l’immobilisation du patrimoine de l’entreprise.
5. Produits exceptionnels sur opérations en capital
On y trouve essentiellement les comptes :
•• 775. Produits des cessions d’éléments d’actif (PCEA). Il s’agit du prix de vente des
immobilisations vendues (immobilisations incorporelles, corporelles et titres inscrits
en immobilisations financières).
•• 777. Quote-part des subventions d’investissement (QP des SI) virée au résultat de
l’exercice. Les subventions inscrites au compte 13. Subventions d’investissement sont
virées progressivement au compte de résultat en retenant la durée d’amortissement
des immobilisations qu’elles ont financées.
Exemple
◗◗ Encaissement fin N d’une subvention d’investissement de 50 000 € dont l’imposition est
étalée sur 5 ans :
Fin N
Encaissement 512 Banque 50 000
de la subvention 13 Subvention d’investissement 50 000
Fin N+1
Imposition 13 Subvention d’investissement 10 000
de la subvention(1) 777 Quote-part de subvention virée
au compte de résultat 10 000

La même écriture sera passée chaque année jusqu’en fin N+5, date à laquelle le compte « Subvention
(1)

d’investissement » sera soldé.

Seule la première écriture s’accompagne d’un flux monétaire (encaissement de la subven-


tion) ; les écritures de virement au compte de résultat n’ont aucune conséquence sur la
­trésorerie. Le compte 777 correspond à un produit calculé (qui ne sera jamais encaissé) qu’il
faudra éliminer pour calculer la capacité d’autofinancement (CAF). ◗

3  Soldes intermédiaires de gestion (SIG)


A SIG du plan comptable général (PCG)
Définition
Les soldes intermédiaires de gestion permettent d’analyser la formation du résultat
de l’exercice.

6
Chapitre 1 L’analyse de l’activité

Il s’agit, à partir des ventes de l’entreprise, de descendre progressivement jusqu’au résul-


tat de l’exercice en faisant apparaître des soldes intermédiaires pertinents pour l’analyse
financière. Le PCG propose un calcul de ces soldes.
Les calculs peuvent être présentés en colonne (tab. 1.4) ou en utilisant le tableau des
SIG du PCG.

Tableau 1.4.  Tableau des SIG en colonne

Tableau des SIG Interprétation et commentaires


(1)
Ventes de marchandises  Indicateur de performance
– Coût d’achat des marchandises vendues commerciale permettant de calculer
(Achats de march. + ∆ Stocks de march.) le taux de marge commerciale :
= Marge commerciale(1) Marge commerciale
(entreprises commerciales) Vente de marchandise
Production vendue
+ Production stockée
+ Production immobilisée
= Production de l’exercice(2)
(2)
(entreprises industrielles et entreprises de services)  Indicateur de production
Marge commerciale + Production de l’exercice (3)
 Richesse créée par les opérations
–  Consommations en provenance des tiers d’exploitation.
(Achats de MP… + ∆ Stocks de MP… + Autres Mesure du « poids économique » de
achats et charges externes) l’entreprise donc critère de taille le
= Valeur ajoutée (VA)(3) plus pertinent
(4)
+ Subvention d’exploitation  Indicateur de la performance
–  Impôts, taxes et versements assimilés commerciale et industrielle de
–  Charges de personnel l’entreprise.
(Salaires et traitements + Charges sociales) Trésorerie potentielle issue des
opérations d’exploitation au sens
strict.
Excédent « brut » car calculé avant
= Excédent brut d’exploitation (EBE)(4) amortissements, dépréciations
et provisions (dotations et reprises
exclues)
+ Reprises et transferts de charges (d’exploitation)
+ Autres produits (d’exploitation) Vérification : Résultat d’exploitation
–  Dotations (d’exploitation) = Total des produits d’exploitation
–  Autres charges (d’exploitation) – Total des charges d’exploitation
= Résultat d’exploitation
± Quotes-parts de résultat sur opérations faites Résultat courant avant impôts
en commun = Résultat d’exploitation + Résultat
+ Produits financiers financier
– Charges financières Il s’agit du résultat dégagé par les
= Résultat courant avant impôts activités normales de l’entreprise.

7
Partie 1 Le diagnostic financier des comptes sociaux

NOTRE CONSEIL Tableau des SIG Interprétation et commentaires


Contrôlez vos calculs + Résultat exceptionnel Augmentation ou diminution du
dès que possible : patrimoine de l’entreprise au cours
• EBE = Total
–  Participation des salariés
d’un exercice comptable, non
des produits –  Impôt sur les bénéfices
synonyme de trésorerie dégagée
d’exploitation
sauf Reprises et (ou consommée).
Autres produits Résultat de l’exercice =
(d’exploitation) = Résultat de l’exercice Enrichissements – Appauvrissements
– Total des charges ≠ Encaissements – Décaissements
d’exploitation.
sauf Dotations et
Autres charges
(d’exploitation.)  MINI-CAS 3
• Résultat
d’exploitation =
Total des produits B Partage de la valeur ajoutée
d’exploitation
– Total des charges La valeur ajoutée (VA) correspond au surplus de valeur apportée par l’entreprise aux
d’exploitation biens et services acquis à l’extérieur :
• Résultat de
l’exercice = Résultat VA = CAHT + Production stockée + Production immobilisée
indiqué dans le – Coût d’achat des marchandises revendues – Coût d’achat des MP consommées
compte de résultat – Autres achats et charges externes
de l’énoncé

Elle est répartie entre plusieurs bénéficiaires (fig. 1.1).

Valeur ajoutée

Personnel État Prêteurs Entreprise

Charges Impôts, IS Charges d’intérêts CAF


La CAF est définie dans de personnel taxes et (capacité
les pages suivantes. et participation versements d’autofinancement)
des salariés associés

Figure 1.1.  Décomposition de la valeur ajoutée

C SIG retraités
De nombreux analystes financiers pratiquent des retraitements afin de rendre compa-
rables les comptes de résultat des entreprises ayant fait des choix de gestion différents.
Exemples
◗◗ Certaines entreprises ont opté pour l’embauche de nouveaux salariés alors que d’autres
ont choisi de faire appel à du personnel intérimaire. De la même façon, des sociétés
recourent au crédit-bail quand d’autres préfèrent acquérir leurs immobilisations. ◗

Le retraitement des SIG permet de dépeindre l’entreprise d’un point de vue économique
plus que juridique (tab. 1.5).
8
Chapitre 1 L’analyse de l’activité

Tableau 1.5.  Retraitements des SIG

Hypothèse : acquisition du bien à l’aide d’un emprunt.


À exclure du poste « Autres achats et charges externes » et donc des consommations en
provenance des tiers.
Redevance À reclasser en dotations aux amortissements et en charges d’intérêts :
de crédit-bail
•• calcul de la dotation aux amortissements du bien. On a :
(compte 612)
Valeur du bien
Dotation crédit-bail =
Durée d’amortissement
•• le reste (Redevance – Dotation de crédit-bail) est considéré comme des charges d’intérêts.

Personnel extérieur •• À exclure des « Autres achats et charges externes » et donc des consommations en
à l’entreprise (compte provenance des tiers.
621) •• À rattacher aux charges de personnel.
Participation des À rattacher aux charges de personnel.
salariés aux résultats
(compte 691)

Le retraitement du crédit-bail implique de partager la redevance en deux parties.


Exemple
◗◗ Soit un matériel d’une valeur de 10 000 € pris en crédit-bail sur une durée de 4 ans. La Les SIG modifiés
par le retraitement
redevance annuelle s’élève à 3 200 €.
du crédit-bail sont la
Dotation aux amortissements crédit-bail = 10 000 / 4 = 2 500 € valeur ajoutée, l’EBE et
Charges financières = 3 200 – 2 500 = 700 € ◗ le résultat d’exploitation.

 APPLICATION 2 • MINI-CAS 4 • CAS PRATIQUE 6 • CAS PRATIQUE 7 • CAS PRATIQUE 8

4  Capacité d’autofinancement (CAF)


Définition
La capacité d’autofinancement est la trésorerie potentielle dégagée par l’activité
courante de l’entreprise au cours d’un exercice.

La trésorerie n’est que potentielle car la CAF ne tient pas compte du financement des
nouveaux stocks et des nouveaux décalages de paiement.
Les produits des cessions d’éléments d’actif (PCEA) sont exclus du calcul de la CAF
Les PCEA font partie des
car ils ne relèvent pas de l’activité courante de l’entreprise (ils sont rattachés au cycle produits exceptionnels
d’investissement relevant d’un horizon de long terme). sur opérations en capital.

9
Partie 1 Le diagnostic financier des comptes sociaux

A Calcul de la CAF
1. À partir de l’EBE (méthode soustractive)

CAF = Produits encaissables (sauf PCEA) – Charges décaissables

encaissés ou décaissées au cours de l’exercice ou du suivant


L’excédent brut d’exploitation (EBE) n’étant constitué que d’éléments encaissables ou
décaissables, ce SIG peut servir de base de calcul à la CAF :

CAF = EBE + Autres produits encaissables (sauf PCEA)


– Autres charges décaissables
CAF = EBE + Transferts de charges (d’exploitation)
+ Autres produits d’exploitation
– Autres charges d’exploitation
± QP de résultat sur opérations faites en commun
+ Produits financiers sauf Reprises financières
– Charges financières sauf Dotations financières
+ Produits exceptionnels sauf Reprises exceptionnelles, PCEA et QP des SI virée
au résultat de l’exercice
– Charges exceptionnelles sauf Dotations exceptionnelles et VCEAC
– Participation des salariés au résultat de l’exercice
– Impôts sur les bénéfices

NOTRE CONSEIL
FOCUS Les transferts de charges
Veillez à bien
récupérer les DADP et Les postes de Reprises comprennent les comptes 78. Reprises sur amortissements, dépré-
les RADP dans ciations et provisions (RADP) ainsi que les comptes 79. Transferts de charges. Lors du calcul
chaque rubrique de la CAF, les transferts de charges doivent être séparés des reprises car ils constituent des
(exploitation, financier produits encaissables ou assimilés.
et exceptionnel) : Ex.  : une indemnité versée par une compagnie d’assurance s’enregistre au compte
– les VCEAC (compte
791. Transferts de charges d’exploitation.
675) se trouvent
dans les charges
exceptionnelles sur 2. À partir du résultat de l’exercice (méthode additive)
opérations en capital ;
– les PCEA (compte
En partant du résultat de l’exercice, il faut annuler :
775) et les QP de –– les charges calculées (qui ne seront jamais décaissées) : dotations aux amortisse-
SI virée au résultat ments, dépréciations et provisions (DADP) et valeurs comptables des éléments d’actif
(compte 777) se cédés (VCEAC) ;
trouvent dans
les produits
–– les produits calculés (qui ne seront jamais encaissés) : reprises sur amortissements,
exceptionnels sur dépréciations et provisions (RADP) et quote-part des subventions d’investissement
opérations en capital. virée au résultat de l’exercice (QP des SI) ;

10
Chapitre 1 L’analyse de l’activité

–– les produits des cessions d’éléments d’actif (PCEA) : produit encaissable mais ne rele-
vant pas de l’activité courante.

CAF = Résultat de l’exercice + Charges calculées – Produits calculés – PCEA

CAF = Résultat de l’exercice + DADP + VCEAC – RADP – QP des SI – PCEA

Rendez-vous
MÉTHODE
Les différentes façons de calculer la CAF
La CAF peut se calculer à partir du résultat de l’exercice (méthode additive) ou à partir
de l’EBE (méthode soustractive) :
•• La méthode additive est celle qui permet d’obtenir la CAF le plus vite.
•• Si le calcul de la CAF est demandé à partir de l’EBE :
– si le tableau des SIG a été présenté, il suffit de repartir du montant de l’EBE y
figurant ;
– si l’EBE n’a pas encore été calculé, il faut déterminer son montant à partir de la
formule directe :
EBE = Total des produits d’exploitation sauf Reprises et Autres produits
– Total des charges d’exploitation sauf Dotations et Autres charges

B Calcul de la CAF retraitée


Lorsque les redevances de crédit-bail sont retraitées, le montant de la capacité d’auto­
financement s’en trouve modifié car une partie des redevances est assimilée à des dota-
tions aux amortissements.

CAF retraitée = CAF (PCG) + Dotations aux amortissements crédit-bail

C Utilité de la CAF
La capacité d’autofinancement constitue une ressource vitale (fig. 1.2).

11
Partie 1 Le diagnostic financier des comptes sociaux

Autofinancer Autofinancer
les nouveaux stocks tout ou partie
et nouveaux décalages des nouvelles
de paiement immobilisations

Consolider CAF Rembourser


la trésorerie le capital emprunté
de l’entreprise

Verser
des dividendes (rémunération
des associés/actionnaires)

Figure 1.2.  Utilité de la CAF

D CAF et autofinancement
La part de la CAF revenant à 100 % à l’entreprise est appelée autofinancement :

Autofinancement (N) = CAF(N) – Dividendes distribués en N

La capacité d’autofinancement est un concept central en finance d’entreprise ; il est


indispensable d’en maîtriser le calcul. On mobilise la CAF dans :
–– le calcul de certains ratios (capacité de remboursement des emprunts notamment) ;
–– la première partie du tableau de financement (  chapitre 5) ;
–– le tableau des flux de trésorerie (  chapitre 6) ;
–– les calculs prévisionnels : analyse des projets d’investissement (  chapitre 9) et plan
de financement (  chapitre 15).

Rendez-vous
MÉTHODE

Évaluer les achats consommés


Les achats de matières premières – MP (et autres approvisionnements) et les achats
de marchandises correspondent aux achats livrés à l’entreprise quelle que soit la date
de paiement.
Pour obtenir le montant des achats consommés (MP et autres approvisionnements)
ou revendus (marchandises), il faut tenir compte de la variation des stocks. Les varia-
tions de stocks sont les seuls postes du compte de résultat dont le montant peut être
positif ou négatif :
•• Du côté des charges, ∆Stocks = SI – SF ;
•• Si ∆Stocks > 0, il y a eu déstockage ;
•• Si ∆Stocks < 0, il y a eu stockage.

12
Chapitre 1 L’analyse de l’activité

Exemple
◗◗ • En N, tous les achats de matières premières ont été consommés ainsi que 200 de matières
premières qu’il a fallu prélever dans le stock. Au final, l’entreprise s’est appauvrie de
15 200. Le déstockage entraîne une diminution du résultat de 200.
• En N+1, l’entreprise n’a pas consommé toutes les matières premières achetées ; 300 de
matières premières sont venus gonfler le stock. Au final, l’entreprise s’est appauvrie de
14 700. Par ailleurs, le stockage de matières premières n’a pas d’impact sur le résultat
car la variation de stock négative vient neutraliser l’achat du stock qui est comptabilisé
dans les « Achats de matières premières ».
• Du côté des produits, on a : Production stockée = ∆Stocks des produits et en-cours =
SF – SI :
–– si Production stockée > 0, il y a eu stockage ;
–– si Production stockée < 0, il y a eu déstockage. ◗

Exemple
◗◗ Soit une entreprise présentant les caractéristiques suivantes :
•• Stock de produits finis fin N–1 : 1 500
•• Stock de produits finis fin N : 1 900
•• Stock de produits finis fin N+1 : 1 200
•• Ventes de produits finis en N : 18 000
•• Ventes de produits finis en N+1 : 18 000

Pour présenter schématiquement les comptes annuels, il convient de déterminer :


•• En N : ∆ stocks de PF = SF – SI = 1 900 – 1 500 = 400
•• En N+1 : ∆ stocks de PF = 1 200 – 1 900 = – 700

Compte de résultat de l’exercice N Compte de résultat de l’exercice N+1


Achats de MP 15 000 Achats de MP 15 000
D stocks de MP 200 D stocks de MP – 300

Bilan fin N–1 Bilan fin N Bilan fin N+1


Stocks : 1 000 Stocks : 800 Stocks : 1 100

• En N, l’entreprise n’a pas vendu tous les produits qu’elle a fabriqués au cours de l’exer-
cice. Le stock de produits finis augmente de 400. Le stockage de produits finis n’a en
revanche aucun impact sur le résultat car le montant inscrit en production stockée
­compense les charges enregistrées au cours de l’exercice pour permettre la fabrication
du stock. Les stocks de produits
finis et d’en-cours
• En N+1, l’entreprise a puisé dans son stock de produits finis pour satisfaire la demande.
sont évalués au coût
Le déstockage est évalué à 700 (coût de production) mais en contrepartie, on retrouve de production (la marge
en production vendue le montant de la vente du stock (coût de production + marge). n’est comptabilisée
L’impact sur le résultat est donc positif : celui-ci augmente du montant de la marge qu’au moment
réalisée sur la vente du stock. ◗ de la vente).

 MINI-CAS 5 • CAS PRATIQUE 6 • CAS PRATIQUE 7

13
DES SAVOIRS AUX COMPÉTENCES
Évaluer Maîtriser Préparer
les savoirs les compétences l’épreuve

1 Quiz
Vérifiez l’exactitude des propositions ci-après et justifiez-les.

Vrai Faux
1. La marge commerciale représente la différence entre les ventes
□ □
de marchandises et les achats de marchandises.
2. La valeur ajoutée est la différence entre la marge commerciale et
□ □
les consommations en provenance des tiers.
3. L’excédent brut d’exploitation (EBE) mesure la performance
de l’entreprise indépendamment de sa politique de financement, □ □
de sa politique d’investissement et des éléments exceptionnels.
4. L’EBE est la trésorerie potentielle découlant de l’activité
□ □
courante de l’entreprise.
5. La CAF est la différence entre les produits encaissés (sauf PCEA)
□ □
et les charges décaissées.
6. La CAF tient compte des remboursements d’emprunt. □ □
7. On lit dans le compte de résultat : variation des stocks de
matières premières = – 25 000 €. Cela signifie que le stock de □ □
matières premières a diminué.
8. Le déstockage de produits finis se traduit par une production
□ □
stockée négative.
9. Le déstockage de produits finis entraîne une baisse du résultat
□ □
de l’exercice.

2 Crédit-bail & Co ★★★


Justifiez et présentez le retraitement des redevances de crédit-bail ci-dessous :
• Redevances comptabilisées : 48 000 €
• Valeur du bien : 200 000 € HT
• Durée d’utilisation : 5 ans

14

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