Partie C Appareillage Électrique
Partie C Appareillage Électrique
Partie C Appareillage Électrique
Appareillage électrique
Sommaire
1. Contacts permanents
2. Bornes de connexion
3. Prises de courant (basse tension)
4. Les sectionneurs
B. Appareillages d'interruption
1. Interrupteurs
2. Interrupteurs-sectionneurs
3. Contacteurs
C. Appareillages de protection
1. Fusibles
2. Relais thermique
3. Relais magnétique (électromagnétique)
4. Relais magnétothermique
5. Discontacteurs
6. Disjoncteur magnétothermique
Sous la dénomination appareillage, nous rangeons l’ensemble des matériels permettant d’établir ou
d’interrompre et de distribuer l’énergie électrique, et d’assurer les fonctions de connexion, de commande et
de protection.
1. Contacts permanents
Les contacts permanents sont destinés à relier électriquement de façon permanente de parties d’un circuit
électrique. On peut les classer en deux grandes catégories : La première est celle des contacts non
démontables (embrochés, soudé…etc.) La seconde est celle des contacts démontables (boulonnés ou par
coincement…etc.).
2. Bornes de connexion
Sont des dispositifs exécutés aux niveaux des appareils électriques (machines électriques, transformateurs,
appareils de mesure…) pour réaliser des contacts permanents simples et démontables.
Organes de connexion dans lesquelles les appareils électriques sont reliés aux sources d’énergie d’une façon
simple.
4. Les sectionneurs
a. Rôle
Le sectionneur est un appareil mécanique de connexion capable d’ouvrir et de fermer un circuit lorsque le
courant est nul ou pratiquement nul, afin d’isoler la partie de l’installation en aval du sectionneur.
Fig.1 : Sectionneur
b. Principe de fonctionnement
Mettre hors tension une installation électrique ou une partie de cette installation en toute sécurité électrique.
(Pas de pouvoir de coupure, quand le sectionneur est manœuvré, le courant doit être nul). Cela permet, par
exemple, de condamner un circuit électrique (avec cadenas le cas échéant) afin de travailler en toute sécurité.
c. Caractéristiques principales :
• Intensité maximum supportée par les pôles de puissance
• Tension maximum d'isolement entre les pôles de puissance
• nombre de pôles de puissance (tripolaire ou tétra-polaire)
• nombre de contact de pré-coupure
• Peut être avec ou sans manette
• Peut être avec ou sans système de détection de fusion de fusible
• S’installe majoritairement en tête d’une installation électrique ;
• Permet d’isoler un circuit électrique du réseau d’alimentation;
• Est un organe de sécurité lors d’une intervention de maintenance: cadenassé en position ouverte par un
agent de maintenance, il interdit la remise en route du système
• Peut être manipulé depuis l’extérieur de l’armoire électrique grâce à une poignée.
Contrairement à l’interrupteur sectionneur, le sectionneur porte fusible n’a pas de pouvoir de coupure : il ne
permet pas de couper un circuit électrique en charge (moteur électrique en rotation, résistances de chauffage
alimentées,…) ;
A la différence du sectionneur porte-fusibles, l’interrupteur sectionneur n’a pas de fusible associé, il faudra
donc rajouter dans le circuit un système de protection contre les courts-circuits.
d. Différentes organes
3. La poignée de commande :
Elle peut être verrouillée en position ouverte par un cadenas (sécurité).
4. Les fusibles :
Assurant la protection contre les fortes surcharges et les courts-circuits dans l’installation ou l’équipement
électrique.
e. Choix de composant :
Le choix d’un sectionneur porte-fusibles dépend de la taille des fusibles qui lui sont associés, donc par
conséquent, de la puissance absorbée par la partie puissance du circuit. Le choix de l’interrupteur sectionneur
dépendra de la puissance absorbée par l’ensemble de l’installation.
f. Symbole : Q
Plusieurs types de configurations peuvent être utilisés en fonction du besoin du système. Voici quelques
exemples :
Le sectionneur ouvert, il n'y a plus de tension, nulle part dans l'installation qui en dépend, sauf sur
les bornes 1 , 3 , 5
3. Sectionneurs BT domestique
La fonction sectionneur est obligatoire au départ de chaque circuit est réalisée par des sectionneurs à
fusibles incorporés.
4. Sectionneurs BT industriels
Ces appareils assurent la fonction de sectionnement au départ des équipements. En général des
derniers comportent des fusibles et des contacts auxiliaires.
5. Sectionneurs MT et HT
Sont très employés dans les réseaux de moyenne et haute tension pour garantir l’isolement des
lignes et des installations avec coupure visible.
B. APPAREILLAGES D’INTERRUPTION
1. Les interrupteurs
a. Rôle
Appareil mécanique de connexion capable d’établir, de supporter et d’interrompre des courants dans
des conditions normales du circuit.
b. Symbole
L1 L2 L3 N
1 3 5 7
2 4 6 8
2. Les interrupteurs-sectionneurs
a. Rôle
Les interrupteurs-sectionneurs satisfont les applications d’interrupteurs par la fermeture et la coupure
en charge de circuits résistifs ou mixtes, résistifs et inductifs, ceci pour des manœuvres fréquentes.
b. Caractéristiques principales
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Uni/Bi/Tri/Tétra polaire ; Jusqu’à 1250A sous 1000V (en BT), Coupure pleinement apparente
c. Exemples d’application
Manœuvres ; Arrêt d’urgence.
3. Les contacteurs
a. Rôle
Appareil électromagnétique de connexion ayant une seule position de repos, commandé électriquement
et capable d’établir, de supporter et d’interrompre des courants dans des conditions normales du circuit. C’est
essentiellement un appareil de commande et de contrôle capable d’effectuer un grand nombre de manœuvres
sous des courants de charges normaux.
b. Symbole
c. Construction
Ils peuvent être unipolaires, bipolaires, tripolaires ou e ncore tétra polaires, en d’autres termes ils possèdent
un, deux, trois ou quatre contacts de puissance. Sur les contacteurs de puissance élevée les bobines sont souvent
interchangeables, permettant de commander le contacteur avec différentes tensions (24V, 48V, 110V, 230V,
400V).
Les contacteurs tripolaires comportent la plupart du temps un contact auxiliaire, tandis que les contacteurs
tétra polaires n'en ont en général pas (la place du contact auxiliaire étant occupée par le quatrième contact de
puissance 7-8 non représenté sur le schéma ci-dessous).
La différence entre contact de puissance et contact auxiliaire réside dans le fait que le contact de puissance est
prévu pour résister lors de l'apparition d'un arc électrique, lorsqu'il ouvre ou ferme le circuit; de ce fait, c'est ce
contact qui possède un pouvoir de coupure. Le contact auxiliaire n'est doté que d'un très faible pouvoir de
coupure; il est assimilé à la partie commande du circuit dont les courants restent faibles face à la partie
puissance.
d. Accessoires
Catégorie d’emploi
Les catégories d’emploi normalisées fixent les valeurs de courant que le contacteur doit établir et couper. Elles
dépendent :
• De la nature du récepteur.
• Des conditions dans lesquelles s’effectuent fermetures et ouvertures.
Courant d’emploi Ie
Il est défini suivant la tension assignée d’emploi, la fréquence et le service assignés, la catégorie d’emploi et la
température de l’air au voisinage de l’appareil.
Tension d’emploi Ue
C’est la valeur de tension qui, combinée avec un courant assigné d’emploi, détermine l’emploi du contacteur.
Pour les circuits triphasés, elle s'exprime par la tension entre phases.
Pouvoir de coupure
C’est la valeur efficace du courant maximal que le contacteur peut couper, sans usure exagérée des contacts, ni
émission excessive de flammes. Le pouvoir de coupure dépend de la tension du réseau. Plus cette tension est
faible, plus le pouvoir de coupure est grand.
Pouvoir de fermeture
C'est la valeur efficace du courant maximal que le contacteur peut établir, sans soudure des contacts.
Facteur de marche
C'est le rapport entre la durée de passage du courant et la durée d'un cycle de manœuvre.
Puissance
C’est la puissance du moteur normalisé pour lequel le contacteur est prévu à la tension assignée d’emploi.
Tension de commande Uc
C’est la valeur assignée de la tension de commande sur laquelle sont basées les caractéristiques de
fonctionnement de (12V à 400V) alternatif ou continu.
Exemples :
• Choisissez le contacteur correspondant aux cahiers des charges suivants :
Moteur Asynchrone triphasé (coupure moteur lancé) de 15 kW et de cosφ = 0.8 sous 400V, 50Hz, tension de
commande sous 24V 50Hz. (rép : LC1D32B7)
C. APPAREILLAGES DE PROTECTION
1. Fusible
Le fusible est un élément de faiblesse dans un circuit électrique. S'il y a surintensité c'est là que le circuit doit se
couper. Actuellement les fusibles sont en cartouche.
a. Rôle
La fonction du fusible est d’assurer la protection des circuits électriques contre les courts- circuits et les
surcharges par la fusion d’un élément calibré lorsque le courant qui le traverse dépasse la valeur de son
calibre. La fusion est créé par un point faible dans le circuit grâce à un conducteur dont la nature, la section et
le point de fusion sont prédéterminés par le conducteur. En général, le fusible est associé à un porte fusible
permet d’avoir la fonction sectionneur.
Fusible à couteau
Fusib Fusible avec percuteur Fusible sans percuteur
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b. Symbole
c. Constitution
1 : Plaque de soudure ; 2 : Disque de centrage de la lame fusible ; 3 : Silice (permet une coupure franche) ;
d. Caractéristiques principales
Courant de fusion If
C’est la valeur spécifiée du courant qui provoque la fusion de la cartouche avant la fin du temps
conventionnel.
C’est l’énergie par unité de résistance nécessaire à la fusion du fusible. Cette contrainte thermique doit
être inférieure à celle de l’installation à protéger.
Le courant croît pendant un temps T1, c’est le temps de pré-arc, au bout duquel l’élément fusible entre en
fusion. Dans ce cas, il se forme un arc à l’intérieur de la cartouche qui s’éteint au bout d’un temps T2 appelé
temps d’arc. La durée de fonctionnement totale T est égale à la somme de la durée de pré-arc et de la durée
d’arc soit le temps T1+T2. Si le courant de court-circuit est suffisamment important, la durée de fonctionnement
peut être inférieure à une demie période, sinon elle dure plusieurs périodes.
Les caractéristiques temps/courant expriment la durée réelle du pré-arc (en seconde) en fonction du courant
efficace (en ampère) indiqué en multiple de l’intensité nominale.
Remarque : Les fusibles aM n’étant pas prévus pour une protection contre
les faibles surcharges, les courants conventionnels de fusion ou de non fusion
E.N.S.M Bou-Ismail TERKMANE Mohamed
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Par ailleurs, il faut vérifier que la contrainte thermique du fusible est bien inférieure à celle de la ligne à
protéger : I2.t du fusible < I2.t de la ligne.
Avantages
• Coût peu élevé ;
• Facilité d’installation ;
• Pas d’entretien ;
• Très haut pouvoir de coupure ;
• Très bonne fiabilité ;
• Possibilité de coupure très rapide (UR).
Inconvénients
• Nécessite un remplacement après fonctionnement ;
• Pas de réglage possible ;
• Déséquilibre en cas de fusion d’un seul fusible sur une installation triphasée ;
•Surtension lors de la coupure.
2. Relais thermique
a. Rôle
Le relais thermique est un appareil qui protège le récepteur placé
en aval contre les surcharges et les coupures de phase. Pour cela,
il surveille en permanence le courant dans le récepteur.
En cas de surcharge, le relais thermique n’agit pas directement sur
le circuit de puissance. Un contact du relais thermique ouvre
le circuit de commande d’un contacteur et le contacteur coupe
le courant dans le récepteur.
b. Symbole
c. Constitution
1 Arrivé du courant
2 Système de déclenchement
3 Réglage du calibre de déclenchement
4 Départ courant
5 Elément bimétallique
6 Contact auxiliaire
7 Bouton de réarmement
7 6
1 Bouton de réglage Ir
2 Bouton Test : L'action sur le bouton Test permet:
- le contrôle du câblage du circuit de commande
- la simulation du déclenchement du relais (action sur les 2 contacts
"O" et "F").
3 Bouton Stop. Il agit sur le contact "O" et est sans effet sur le contact
"F
4 Bouton de réarmement et sélecteur de choix entre réarmement
manuel et auto.
5 Visualisation du déclenchement
6 Verrouillage par plombage du capot
d. Principe de fonctionnement
Le relais thermique utilise un bilame formé de deux lames minces de métaux ayant des coefficients de dilatation
différents. Le bilame s’incurve lorsque sa température augmente. Pour ce bilame, on utilise un alliage de
Ferronickel et de l’lnvar (un alliage de Fer (64 %) et de Nickel (36 %) avec un peu de Carbone et de Chrome). Si le
moteur est en surcharge, l’intensité I qui traverse le relais thermique augmente, ce qui a pour effet de déformer
davantage les trois bilames. Un système mécanique, lié aux bilames, assure l’ouverture du contact auxiliaire
(NC 95-96).
première
passage du courant
lame
support
lame déformable
e. Courbe de déclenchement
C’est la courbe qui représente le temps de déclenchement du relais thermique en fonction des multiples de
l’intensité de réglage.
f. Classes de déclenchement
Il existe quatre classes de relais thermique : 10 A, 10A, 20A, 30A. Ces classes sont fonctions du temps de
déclenchement à partir de l’état froid (pas de passage préalable de courant).
Remarques :
• Lorsqu’un contacteur est muni d’un relais thermique, l’ensemble constitue un discontacteur;
• Le relais thermique ne protège pas contre les courts-circuits ;
• Le relais thermique ne protège pas le moteur en cas de court-circuit, il ne le protège que contre les
surcharges. Il faut donc prévoir un autre équipement, comme un sectionneur porte fusible équipé de
fusibles de type aM, qui eux ne protègent pas le moteur contre une surcharge mais contre un court
circuit ;
• On peut également utiliser un «disjoncteur moteur» de type magnétothermique, qui lui assure les deux
fonctions : magnétique (court-circuit) et thermique (surcharge).
a. Rôle
Le relais magnétique, encore appelé relais
de protection à maximum de courant,
est un relais unipolaire (un pour chaque
phase d’alimentation) dont le rôle est de
détecter l’apparition d’un court-circuit.
Il s’ensuit qu’il na pas de pouvoir de coupure
et que ce sont ses contacts à ouverture (91-92)
et à fermeture (93-94) qui vont être utilisés
dans le circuit de commande pour assurer
l’ouverture du circuit de puissance du récepteur
et signaler le défaut.
Ce relais est recommandé pour la protection
des circuits sans pointe de courant ou au contrôle
des pointes de démarrage des moteurs asynchrones à bagues.
b. Principe de fonctionnement
En fonctionnement normal, le bobinage du relais magnétique est parcouru par le courant du court-circuit. En cas
de forte surcharge ou de court-circuit, la force engendrée par le champ magnétique de la bobine devient
supérieure à la force du rappel du ressort et le relais magnétique déclenche.
La raideur du ressort permet de régler pour quelle valeur du courant se produira la coupure. Le déclenchement
est instantané avec un temps de réponse de l’ordre de milliseconde.
c. Symbole
d. Réglage
Le réglage de l’intensité de déclenchement s’obtient en faisant varier l’entrefer du relais à l’aide d’une vis
(ou une molette) graduée directement en Ampères. Le choix du réglage doit tenir compte :
• De l’intensité du réglage en service permanent ;
• De la valeur du réglage qui doit être supérieure au courant et aux pointes normales.
4. Relais magnétothermique
C’est un déclencheur ou relais à maximum de courant qui fonctionne à la fois sous l’action d’un électro-
aimant et sous l’effet thermique provoqué par le courant qui le parcourt. C’est l’association d’un relais
magnétique et d’un relais thermique, le premier assurant la protection contre les surintensités brutales
(déclenchement instantané), éventuellement les courts- circuits, le second contre les surcharges lentes
(déclenchement retardé).
5. Discontacteurs
Le discontacteur est un contacteur équipé d’un relais thermique destiné à assurer la protection contre les
surcharges. Le discontacteur :
• Permet la commande à distance ;
• Réalise des systèmes automatiques ;
• Détecte toute coupure de l’alimentation ;
• Assure des verrouillages électriques ;
• Sépare le circuit de commande du circuit de puissance ;
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6. Le Disjoncteur Magnétothermique
a. Rôle
Un disjoncteur est un appareil de connexion électrique capable d'établir,
de supporter et d'interrompre des courants dans les conditions normales
du circuit, ainsi que d'établir, de supporter pendant une durée spécifiée et
d'interrompre des courants dans des conditions anormales spécifiées telles
que celles du court- circuit ou de la surcharge.
C’est un organe électromécanique, de protection, dont la fonction est
d'interrompre le courant électrique en cas d'incident sur un circuit électrique.
Il est capable d'interrompre un courant de surcharge ou un courant de court-circuit
dans une installation. Suivant sa conception, il peut surveiller un ou plusieurs
paramètres d'une ligne électrique. Sa principale caractéristique par rapport
au fusible est qu'il est réarmable.
b. Principe
Le disjoncteur assure la protection des canalisations selon 2 principes:
• Thermique
• Magnétique
Si un défaut apparaît dans le circuit aval du disjoncteur de canalisation, l'impédance du circuit diminue et le
courant augmente jusqu'à atteindre la valeur du courant de court-circuit. Dès cet instant, le courant de court-
circuit provoque une violente aimantation de l'armature mobile. Cela a comme conséquence d'ouvrir le circuit
aval du disjoncteur en 0,1sec au maximum.
c. Symbolisation
d. Caractéristiques et classification
Les principales caractéristiques électriques des disjoncteurs sont :
• La tension assignée d'emploi Ue qui représente la tension maximale de fonctionnement du disjoncteur,
• Le courant assigné In, encore appelé « calibre », qui correspond à la valeur maximum du courant que le
disjoncteur peut supporter de manière permanente,
• le pouvoir de coupure ultime Icu ou pouvoir de coupure nominal Icn qui correspond à l'intensité
maximale d'un courant de court-circuit théorique, que le disjoncteur est capable d'interrompre sans risque de
destruction, il doit être supérieur au courant de court-circuit que l’on peut atteindre sur la ligne.
• L’aptitude au sectionnement qui garantit que le disjoncteur est capable d'assurer la séparation des circuits
et qu'aucun courant résiduel dangereux ne peut circuler lorsque l'appareil est ouvert,
• Le pouvoir de limitation qui caractérise l'aptitude à ne laisser passer qu'une partie du courant lors d'un
court-circuit,
• Le nombre de pôles coupés et le nombre de pôles protégées (4P, 3P,..): il est fonction du réseau et de la
charge.
• Le modèle (modulaire, compact,..) : Le modèle est principalement imposé par In.
e. Courbe de déclenchement
C'est l'association de la courbe de déclenchement du relais thermique et de la courbe de déclenchement du relais
magnétique.
Courbe B
Protection des générateurs,
des lignes de grande longueur,
où il n’y a pas de pointes
de courant.
Réglage de Im : 3 à 5 In.
Courbe C
Protection générale des circuits
Réglage de Im : 5 à 10 In.
Courbe D
Protection des circuits à
fort courant d’appel
(primaires transformateurs BT/BT,
moteurs,... ).
Réglage de Im : 10 à 14 In.
f. Constitution
1. Thermique
Le courant traverse le disjoncteur où des spires de fil chauffent par effet Joule un bilame, si l'échauffement
devient suffisamment important, le bilame se déclenche interrompant ainsi le courant. Ce système
électromécanique est assez simple et robuste.
Par contre, il n'est pas très précis et son temps de réaction est relativement lent.
C'est l'une des fonctions classiquement remplie par un fusible gG (anciennement gl - usage général)
La protection thermique a pour principale fonction la protection des conducteurs contre les échauffements dus
aux surcharges prolongées de l'installation.
2. Magnétique
Un bobinage détecte le champ électromagnétique généré par le courant traversant le disjoncteur, lorsqu'il
détecte une pointe de courant supérieur à la consigne, l'interruption est "instantanée" dans le cas d'une bobine
rapide ou "contrôlée" par un fluide dans la bobine qui permet des déclenchements retardés. Il est généralement
associé à un interrupteur de très haute qualité qui autorise des milliers de manœuvres.
3. Différentielle
Un disjoncteur différentiel est un interrupteur différentiel réalisant également une protection en courant de
court-circuit (surcharge).
Le principe d'un dispositif différentiel à courant résiduel (DDR) est de comparer les intensités sur les différents
conducteurs qui le traversent. Par exemple, en monophasé, il compare l'intensité circulant dans le conducteur de
phase, et celle du conducteur de neutre. C'est un appareil de protection
des personnes et de détection des courants de fuite à la terre de l'installation
électrique.
Le dispositif différentiel est basé sur le principe suivant : dans une installation
normale, le courant électrique qui arrive par un conducteur doit ressortir
par un autre.
Dans une installation monophasée, si le courant dans le conducteur de phase au départ d'un circuit électrique
est différent de celui du conducteur neutre, c'est qu'il y a une fuite.
La différence d'intensité du courant à laquelle réagit un disjoncteur est appelée la "sensibilité différentielle du
disjoncteur" (obligatoirement 30 mA sur les circuits terminaux domestiques), notée IΔn ("i delta n").
Son fonctionnement est très simple : chaque conducteur passe dans un tore magnétique, formant ainsi des
champs électromagnétiques de force identique et en opposition qui s'annulent. En cas de différence, d'où son
nom de différentiel, le champ électromagnétique résultant actionne un dispositif qui coupe immédiatement le
courant. On doit avoir donc :
Monophasé, triphasé sans neutre, triphasé avec neutre.