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Analyse Financière 2

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Adaptation de

Georges Langlois
COMPTABILITÉ ET Hervé Stolowy - Yuan Ding - Georges Langlois
ANALYSE FINANCIÈRE
Hervé Stolowy

COMPTABILITÉ ET
UNE PERSPECTIVE GLOBALE

Georges Langlois
Professeur à HEC Paris, il enseigne
la comptabilité financière et l’analyse

Hervé Stolowy
comptable dans le cadre du programme
Comptabilité et analyse financière est un ouvrage d’introduction à la

Yuan Ding
HEC-MBA et du Master HEC de science
de management – Grande école. Il comptabilité financière et l’analyse financière. Une approche internationale

ANALYSE
intervient aussi dans le programme adopte le point de vue de l’utilisateur des documents comptables publiés
doctoral HEC (recherche en comptabilité
financière). Il est également diplômé par les entreprises. Plutôt que d’imposer une solution réglementaire à
d’expertise comptable. Il est auteur et chacune des difficultés d’évaluation et de communication, l’ouvrage

FINANCIÈRE
co-auteur de 10 ouvrages, de chapitres analyse la logique économique du problème et en identifie les solutions

COMPTABILITÉ ET ANALYSE FINANCIÈRE


dans 15 ouvrages collectifs et il a
publié plus de 75 articles dans des
théoriquement possibles. Il explique les répercussions de chacune de
revues spécialisées. ces solutions sur les entreprises et sur les décideurs. Il constitue une base
universelle de connaissances pour tous les étudiants qui veulent s’intégrer
Yuan Ding dans une économie mondialisée.
Professeur de comptabilité, Vice
Que leur carrière les conduise aux responsabilités de dirigeants ou de
UNE PERSPECTIVE
Président et Doyen à la China Europe
International Business School, après gestionnaires de sociétés ou que leur position soit celle d’observateurs GLOBALE
avoir été professeur à HEC Paris. Il y est extérieurs (investisseurs, gestionnaires de portefeuille, analystes de crédit,
titulaire de la Chaire de Cathay Capital
en comptabilité. Membre du comité
etc.), les étudiants devront savoir se repérer dans la comptabilité et
de rédaction de six revues spécialisées l’information financière et en interpréter les données. Ils devront exercer Traduction et adaptation
chinoises ou internationales. Il leurs aptitudes, non seulement sur les entreprises de leur pays, mais sur de la 5e édition anglaise
intervient comme consultant dans de
nombreuses sociétés transnationales
les comptes publiés par les groupes internationaux cotés sur les principales
et chinoises. Il est et a été également places mondiales. C’est pourquoi l’ouvrage ne se confine pas dans une
administrateur de plusieurs sociétés
cotées et institutions financières
approche « nationale » des questions comptables. Il offre un point de vue 4e édition
en Chine continentale, à Hong Kong,
mondialisé, en s’appuyant prioritairement sur les normes internationales
au Canada et en Europe. IAS/IFRS. Il ne néglige pas pour autant les principales normes nationales,
tant les US GAAP que les normes ou usages français, belges et suisses ou
Georges Langlois d’autres normes nationales dans la mesure où elles apportent un éclairage
Professeur agrégé honoraire d’économie intéressant et utile.
et gestion, Georges Langlois a enseigné
la comptabilité à l’École normale Il est destiné aux étudiants d’écoles de commerce et d’universités (sciences
supérieure de Cachan. Il est membre du de gestion, mastères) et aux professionnels (directeurs financiers, managers, � POWERPOINT*
jury du diplôme d’expertise comptable. � CORRIGÉS DES EXERCICES
analystes, investisseurs) en formation continue. Il facilite aux lecteurs
D’APPLICATION*
francophones l’accès à une approche internationale de la comptabilité.
� COMPLÉMENTS DE COURS
� GLOSSAIRE
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• 24h/24, 7 jours/7 *Accès réservés
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ISBN 978-2-8073-0617-2
ISSN 1782-8147 www.deboecksuperieur.com

9782804174996_STOLOWY_CV.indd Toutes les pages 16/01/17 10:24


COMPTABILITÉ ET
ANALYSE FINANCIÈRE
Buigues P.-A., Lacoste D., Stratégies d’internationalisation des entreprises.
Menaces et opportunités
Hanoune É., Very P., Du produit vers le service, Stratégies d’évolution de l’entreprise
industrielle vers les activités de service
Hellriegel D., Slocum J. W., Management des organisations, 2e édition
Hilton R. W., Maher M. W., Selto F. H., Comptabilité de gestion et contrôle des coûts,
Stratégies des décisions en entreprises
Ingham M., Vers l’innovation responsable, Pour une vraie responsabilité sociétale
Tidd J., Bessant J., Pavitt K., Management de l’innovation, Intégration du changement
technologique, commercial et organisationnel
Stankiewicz F., Manager RH, Des concepts pour agir, 2e édition
Stolowy H., Ding Y., Langlois G., Comptabilité et analyse financière,
Une perspective globale, 4e édition
Hervé Stolowy - Yuan Ding - Georges Langlois

COMPTABILITÉ ET
ANALYSE
FINANCIÈRE
UNE PERSPECTIVE
GLOBALE
Traduction et adaptation
de la 5e édition anglaise

4e édition
Ouvrage original
Financial Accounting and Reporting – A Global Perspective, fifth edition, by Hervé Stolowy
and Yuan Ding
© 2017, Cengage Learning
All Rights Reserved

Pour toute information sur notre fonds et les nouveautés dans votre domaine
de spécialisation, consultez notre site web : www.deboecksuperieur.com

© De Boeck Supérieur s.a., 2017 4e édition


Rue du Bosquet, 7 – B-1348 Louvain-la-Neuve


Tous droits réservés pour tous pays.
Il est interdit, sauf accord préalable et écrit de l’éditeur, de reproduire (notamment par photoco-
pie) partiellement ou totalement le présent ouvrage, de le stocker dans une banque de données
ou de le communiquer au public, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit.

Imprimé aux Pays-Bas

Dépôt légal:
Bibliothèque nationale, Paris : février 2017 ISSN 1782-8147
Bibliothèque royale de Belgique, Bruxelles : 2017/13647/004 ISBN 978-2-8073-0617-2
SOMMAIRE

LES AUTEURS..................................................................................................... 7

AVANT-­PROPOS................................................................................................. 11

Chapitre 1
COMPTABILITÉ : LE LANGAGE DE L’ENTREPRISE....................................... 17

Chapitre 2
INITIATION AUX ÉTATS FINANCIERS........................................................... 69

Chapitre 3
LES ÉTATS FINANCIERS : INTERRELATIONS ET CONSTRUCTION.............. 137

Chapitre 4
PRINCIPES COMPTABLES ET RÉGULARISATIONS
DE FIN D’EXERCICE....................................................................................... 183

Chapitre 5
RÉGLEMENTATION DE LA COMPTABILITÉ
ET DES ÉTATS FINANCIERS.......................................................................... 237

Chapitre 6
PROBLÈMES DE COMPTABILISATION DES PRODUITS
D’EXPLOITATION........................................................................................... 299

Chapitre 7
IMMOBILISATIONS CORPORELLES.............................................................. 359

Chapitre 8
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES........................................................... 413
6 COMPTABILITÉ ET ANALYSE FINANCIÈRE

Chapitre 9
STOCKS.......................................................................................................... 455

Chapitre 10
INSTRUMENTS FINANCIERS AU BILAN ET COMPTABILITÉ
À LA JUSTE VALEUR..................................................................................... 495

Chapitre 11
CAPITAUX PROPRES...................................................................................... 551

Chapitre 12
PASSIFS......................................................................................................... 603

Chapitre 13
REGROUPEMENTS D’ENTREPRISES.............................................................. 669

Chapitre 14
ANALYSE DU COMPTE DE RÉSULTAT.......................................................... 723

Chapitre 15
ANALYSE DE L’ÉTAT DE LA SITUATION FINANCIÈRE (OU BILAN)............ 761

Chapitre 16
CONSTRUCTION DU TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE........................ 797

Chapitre 17
ANALYSE DU TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE
ET QUALITÉ DES BÉNÉFICES........................................................................ 835

Chapitre 18
ANALYSE PAR LES RATIOS, ANALYSE FINANCIÈRE ET AU-­DELÀ............. 871

INDEX.................................................................................................................. 933
TABLE DES MATIÈRES........................................................................................ 941
LES AUTEURS

Hervé Stolowy est professeur de comptabilité à HEC Paris (Jouy-­en-­Josas, France). Il


est diplômé de l’École supérieure de commerce de Paris, titulaire d’une maîtrise de droit
privé (université de Paris-­Val-­de-­Marne), d’une licence de langues étrangères appliquées
anglais-­russe (université de Paris-­Sorbonne), d’un doctorat de gestion (université de
Paris-­Sorbonne) et d’une habilitation à diriger des recherches doctorales. Il est expert-­
comptable diplômé.
Il est l’auteur et le coauteur de 15 ouvrages, de chapitres dans 21 ouvrages collectifs, et
il a publié plus de 85 articles dans des revues de recherche théorique et appliquée, comme
Abacus, Accounting Auditing & Accountability Journal, Accounting, Organizations and Society,
Advances in International Accounting, Comptabilité – Contrôle – Audit, Contemporary Accoun-
ting Research, European Accounting Review, Finance – Contrôle – Stratégie, The International
Journal of Accounting, Issues in Accounting Education, Journal of Accounting and Public Policy,
Journal of Business Ethics, Journal of International Business Studies, Les Echos, Review of Accoun-
ting and Finance, la Revue de Droit Comptable et la Revue Française de Comptabilité.
Ses domaines de recherche et d’enseignement s’étendent à la comptabilité financière
et internationale. Il s’intéresse plus particulièrement aux IFRS, aux actifs incorporels, aux
manipulations comptables et à la conception des tableaux des flux de trésorerie et à leur
utilisation. Le professeur Stolowy est membre de l’Association francophone de comptabilité
(AFC), de l’European Accounting Association (EAA), de l’American Accounting Association
(AAA) et de l’Association canadienne des professeurs de comptabilité (ACPC). Il est un
ancien président de l’AFC et un ancien co-­rédacteur en chef de Comptabilité – Contrôle –
Audit. Il est le rédacteur en chef de l’European Accounting Review (2016‑2019). Il a été
membre du « Comité d’examen des avis sur les normes comptables (SARG) créé pour donner
des avis à la Commission (européenne) sur l’objectivité et la neutralité des opinions du
Groupe consultatif européen pour l’information financière (EFRAG) ».
Hervé Stolowy enseigne la comptabilité financière et l’analyse financière dans les pro-
grammes de formation d’HEC Paris (programme HEC-­MBA et master HEC de science de
gestion – Grande École). Il enseigne aussi dans le programme d’études doctorales d’HEC
(recherche en comptabilité financière).

Yuan Ding est vice-­président et doyen de la China Europe International Business School
(CEIBS) où il occupe la chaire de Cathay Capital en comptabilité. Avant d’exercer à la CEIBS,
8 COMPTABILITÉ ET ANALYSE FINANCIÈRE

il était membre titulaire du personnel enseignant d’HEC Paris. Il a obtenu un doctorat


de gestion de l’université Montesquieu (Bordeaux IV). Il est aussi titulaire d’une maîtrise
d’administration des entreprises de l’université de Poitiers.
Les travaux de recherche du professeur Ding ont été publiés dans Accounting,
Organizations and Society, Journal of Accounting and Public Policy, European Accounting
Review, Abacus, The International Journal of Accounting, Review of Accounting and Finance,
Advances in International Accounting, Issues in Accounting Education, le Journal of Business
Ethics, Journal of Corporate Finance, Managerial Finance, Journal of Business Venturing,
Journal of International Business Studies, Management International Review, Corporate
Governance: An International Review, International Journal of Disclosure and Governance
et dans plusieurs revues scientifiques françaises de premier plan.
Le professeur Ding est membre de l’Association européenne de comptabilité, de
l’Association francophone de comptabilité et de l’American Accounting Association. Il est
rédacteur associé de l’European Accounting Review et il a exercé les fonctions de rédacteur
en chef et de membre du comité éditorial de plusieurs revues universitaires internationales
en comptabilité et audit. Ses travaux en cours sont consacrés aux éléments incorporels,
à l’harmonisation internationale de la comptabilité, à la gestion des bénéfices et aux
malversations comptables, aux prévisions des analystes, aux problèmes de gouvernement
des sociétés, aux questions d’introduction en Bourse, d’investissements directs à l’étranger
et à la réforme comptable en Chine.
Le professeur Ding enseigne la comptabilité financière, l’analyse comptable, la comp-
tabilité internationale et le gouvernement des sociétés, dans le cadre de la préparation au
master de science de gestion, au MBA, à l’EMBA et au doctorat en Chine et en Europe. À
la CEIBS, il a été l’un des fondateurs du premier programme public destiné aux directeurs
financiers en 2005 et il participe à de nombreux programmes destinés aux cadres diri-
geants en collaboration avec Harvard, Wharton, l’INSEAD, l’IMD, l’université de New York,
la London School of Economics, l’IESE et HEC Paris. Il intervient souvent comme consultant
auprès de nombreuses entreprises transnationales et chinoises, dans les domaines de la
communication financière, du gouvernement des sociétés, de la conception des systèmes
de contrôle des coûts, des prises de participation et des fusions. En mai 2011, le profes-
seur Ding a créé le « Ding Yuan Index Neutral Fund » sur le marché intérieur chinois des
actions et il est ainsi devenu le premier professeur de comptabilité et de finance de Chine
continentale à diriger un fonds commun de placement. Il est également administrateur
de plusieurs sociétés cotées chinoises et d’institutions financières en Chine continentale,
à Hong Kong, au Canada et en Europe.
L’équipe d’auteurs est le reflet de l’esprit et du style du manuel. Hervé Stolowy et Yuan
Ding apportent les points de vue du praticien et chercheur en comptabilité et communication
financière et de l’analyste financier extérieur, tandis que Michel Lebas, co-­auteur des trois
premières éditions, a exprimé les préoccupations du gestionnaire interne dans la conception
des systèmes d’information et dans l’interprétation de l’information comptable. Vivant
actuellement et travaillant dans deux continents distincts (Europe et Asie), l’équipe offre
une vision mondiale synthétique exceptionnelle des problèmes comptables du moment et
de leurs implications pour la gestion.
LES AUTEURS 9

Georges Langlois a assuré la traduction de l’ouvrage de Hervé Stolowy et Yuan Ding, et


son adaptation au contexte francophone. Il est professeur agrégé honoraire d’économie
et gestion. Il est ancien élève de l’École normale supérieure de l’enseignement technique
(aujourd’hui École normale supérieure de Cachan). Il a lui-­même longtemps enseigné la
comptabilité financière, la comptabilité de gestion et le contrôle de gestion dans cet éta-
blissement supérieur de recherche et de formation de l’élite des professeurs des disciplines
technologiques industrielles et économiques. Il y était responsable de la préparation des
élèves-­professeurs, aux épreuves comptables de l’agrégation d’économie et gestion. Il a
été membre du jury de cette agrégation pendant neuf ans. Il a aussi été membre du jury
de l’agrégation tunisienne homologue pendant cinq ans.
Il est l’auteur de nombreux manuels couvrant les domaines de la comptabilité finan-
cière et de gestion, de la finance, du contrôle de gestion ainsi que des mathématiques
appliquées à la gestion. Plus récemment, il a eu une activité de traducteur et d’adaptateur
d’ouvrages américains de comptabilité, de contrôle de gestion et de finance.
Il est ancien trésorier de l’Association francophone de comptabilité (AFC).
AVANT-­PROPOS

1. COMPTABILITÉ ET COMMUNICATION FINANCIÈRE :


UNE APPROCHE INTERNATIONALE.
La quatrième édition en français de ce manuel est la traduction et l’adaptation de
l’ouvrage « Financial Accounting and Reporting, a Global Perspective, 5th edition », écrit en
langue anglaise par Hervé Stolowy et Yuan Ding. Les auteurs ont voulu combler un vide
en écrivant un manuel spécialement adapté aux besoins du public international des MBA
et des programmes de formation continue de cadres supérieurs. Le recrutement de ces
étudiants a conduit les auteurs à :
– rédiger en anglais qui est la langue de travail incontournable entre étudiants et
enseignants venant de pays différents ;
– dispenser un enseignement exempt de liens avec une réglementation et une culture
nationale particulière.
Il était cependant dommage que le contenu innovant de l’ouvrage d’Hervé Stolowy
et Yuan Ding reste le privilège des étudiants maîtrisant l’anglais comptable et des ensei-
gnants intervenant dans des institutions ou des programmes de formation où la langue
de travail est l’anglais.
C’est ce qui a donné l’idée d’écrire cette version en français de l’ouvrage d’Hervé
Stolowy et Yuan Ding. Même les utilisateurs francophones de la version originelle en anglais,
peuvent tirer profit de cette traduction et adaptation. Leur formation serait incomplète
s’ils restaient ignorants du vocabulaire comptable et financier de leur langue maternelle,
des règles particulières et des pratiques comptables de leur propre pays. Outre l’infirmité
culturelle d’une méconnaissance de leur tradition nationale, cette lacune constituerait
un obstacle à la communication entre des cadres supérieurs formés à l’anglo-­saxonne et
ceux formés en français.

2. UNE PERSPECTIVE INTERNATIONALE


POUR NON-­SPÉCIALISTES DE LA COMPTABILITÉ
De nos jours, les programmes de formation supérieure en gestion ont une audience
internationale. Cet ouvrage prend acte des besoins résultant de cette situation. Il a été
12 COMPTABILITÉ ET ANALYSE FINANCIÈRE

écrit pour enseigner la comptabilité et la communication financière à des non-­spécialistes


en s’attachant à trois aspects :
• D’abord, il est délibérément orienté vers l’utilisateur de l’information comptable,
tant dans l’explication des principes que dans la pratique de l’analyse comptable
et financière.
• Ensuite, son approche n’est pas l’expression d’une norme nationale. Les questions
sont exposées en faisant appel à la réflexion, en parcourant les différentes solutions
admissibles. Autant que possible, toutes les solutions envisageables sont étudiées
avec leur logique, leurs avantages et leurs inconvénients.
• Il adopte un point de vue international. Bien que les auteurs se réfèrent délibérément
aux principes et aux règles des IFRS, ils ne négligent pas et expliquent aussi les
conséquences des positions différentes que d’autres normalisateurs ont pu adopter
sur des questions conséquentes. Notre choix reflète simplement les progrès de
l’harmonisation et de la convergence entre les législations et normes nationales
et le normalisateur international mondialement reconnu.

2.1 OBJECTIFS DU MANUEL


Cet ouvrage présente une initiation à la comptabilité, à l’analyse comptable et à la
communication financière. Il est destiné :
• aux étudiants en gestion, poursuivant leurs études dans des institutions où l’on
considère que connaître un seul système comptable (national) est une préparation
insuffisante au monde dans lequel les étudiants travailleront ;
• aux étudiants de premier et de second cycle universitaire dans l’expérience de la
gestion est encore faible ;
• aux cadres supérieurs, non spécialistes de la finance quels que soient leur envi-
ronnement et leur expérience, dont les fonctions sont éloignées des techniques
financières, qui veulent néanmoins être en mesure d’évaluer les résultats financiers
des entreprises où ils interviennent et de décoder la manière dans ces résultats
sont communiqués au monde extérieur ;
• aux cours de niveau intermédiaire, en analyse comptable, en information financière
et en comptabilité internationale, en complétant le manuel par les annexes en ligne
sur le site http://noto.deboecksuperieur.com.

2.2 NOTRE MÉTHODE EST ADAPTÉE AUX CARACTÉRISTIQUES


DE L’AUDIENCE VISÉE
La méthode est fondée sur les idées suivantes :
• Nous avons adopté le point de vue de l’utilisateur plutôt que de celui du technicien.
Ce choix repose sur la conviction que les « étudiants » en gestion (en formation
initiale, supérieure ou continue), quelle que soit leur spécialisation ou leur future
carrière, seront essentiellement des utilisateurs réguliers des états financiers.
AVANT-­PROPOS 13

• Qu’ils utilisent l’information comptable et financière en interne, en tant que cadres


supérieurs et dirigeants, ou qu’ils soient des utilisateurs extérieurs (investisseurs,
analystes, etc.), ils devront interpréter les données financières.
• Il leur suffit d’avoir assez de connaissance des procédures comptables pour ne pas
être à la merci de ceux qui produisent l’information. La connaissance du passé
permet au décideur, compte tenu de l’environnement économique mondial, d’avoir
une idée de la performance financière future de l’entité et des risques impliqués
par son comportement, par son modèle d’entreprise et par les décisions qu’elle est
susceptible de prendre ou qu’elle a déjà prises.
• Les lecteurs de cet ouvrage sont des spécialistes aussi bien que des non-­spécialistes.
Tout en aidant les non-­spécialistes à devenir compétents dans la connaissance
et dans l’utilisation de l’information financière, notre méthode ouvre une nou-
velle perspective aux spécialistes qui revisitent, du point de vue de l’utilisateur,
l’information qu’ils rédigent, et qui reconsidèrent leur stratégie de communication
financière afin de mieux répondre aux besoins de ceux auxquels elle est destinée.
• Ce manuel s’appuie sur des exemples tirés du monde réel. Il intègre de très
nombreux extraits des rapports annuels de sociétés de secteurs d’activité variés,
de tailles différentes et établies sur les cinq continents. Certains passages des
rapports annuels sont commentés de manière approfondie, afin d’entraîner les
étudiants à la lecture et à l’interprétation des rapports annuels et des articles de
la presse financière.
• Au lieu d’imposer une solution réglementaire (technique) à un problème de commu-
nication ou d’évaluation, nous avons préféré étudier d’abord la logique économique
du problème. Nous définissons ensuite les types de solutions possibles et leur inci-
dence sur les décisions d’une entreprise ou d’un utilisateur extérieur. Les normes
et règlements comptables résultent d’une logique exposée, s’il y a lieu, dans les
chapitres.
• Au long de l’ouvrage, en fonction du contexte, nous citons et commentons les
dernières normes de l’IASB (IAS/IFRS). Nous sommes convaincus que, dans bien
des cas, les recommandations de l’IASB, compte tenu de leur marge d’interpréta-
tion et de leur souplesse, proposent des solutions satisfaisantes. Cependant, nous
n’hésitons pas à éclairer les domaines où le débat reste ouvert ou ceux où nous
sommes en désaccord, du point de vue de l’utilisateur, avec la solution officielle-
ment recommandée.
• Chaque chapitre est complété en cinq parties : (1) Résumé, (2) Exercices résolus de
révision, (3) Problèmes et QCM d’application, (4) Bibliographie et (5) Documents
disponibles en ligne.
• Un glossaire est publié en ligne sur le site Internet de l’éditeur. La plupart des
chapitres y sont complétés par des annexes qui traitent de questions particulières.
• Les auteurs ont écrit ce manuel avec l’intention de montrer que des synthèses
comptables de qualité sont essentielles aux décideurs. Comprendre les états finan-
ciers est aussi important pour les dirigeants que de lire les journaux. La bonne
14 COMPTABILITÉ ET ANALYSE FINANCIÈRE

comptabilité, comme le bon journalisme, observent des règles et sont contraints par
le professionnalisme, la culture, la morale et la tradition. Le talent du journaliste,
comme celui du comptable, repose sur sa capacité à donner une image fidèle des
événements. La comptabilité décrit la réalité économique des entreprises en utilisant
un langage spécialisé. Nous espérons que cet ouvrage démythifiera le monde de
la communication financière.

2.3 QUELQUES CONSIDÉRATIONS PRATIQUES


• Comme le choix de l’unité monétaire n’interfère pas avec le raisonnement, nous utilisons
systématiquement une unité monétaire (UM) symbolique, sauf quand il s’agit d’exemples
tirés de la vie réelle. Dans ce dernier cas, nous nous référons à la monnaie réelle.
• Dans certains tableaux, les parenthèses sont équivalentes à un signe négatif, comme
le veut la pratique comptable de nombreux pays.
• Les tableaux et les figures sont numérotés par chapitres. Ceux qui sont insérés
dans les compléments en ligne sont signalés par la lettre C après le numéro (par
exemple, tableau 12.1C signifie ; ler tableau du complément en ligne du chapitre 12,
tandis que le tableau 12.1 est le 1er tableau du chapitre 12 dans le manuel que
vous tenez entre vos mains).
• Les entrées du glossaire apparaissent en gras dans l’ouvrage.

2.4 SUPPORT EN LIGNE


Un support en ligne propose des compléments de cours et des corrigés d’exercices,
sur le site http://noto.deboecksuperieur.com.

2.5 NOUVEAUTÉS DE LA QUATRIÈME ÉDITION EN FRANÇAIS


(CINQUIÈME ÉDITION EN ANGLAIS)
Outre la mise à jour des IFRS et la reproduction des derniers rapports financiers dis-
ponibles au moment de l’écriture de l’ouvrage, la quatrième édition offre :
• La conformité aux normes IFRS en vigueur à l’été 2016.
• Dans le corps des chapitres et dans les exercices, de nouveaux exemples mis à jour
de la vie d’entreprises réelles opérant dans de nombreuses parties du monde, avec
une augmentation des cas de sociétés dont le siège est en Asie.
• D’importantes mises à jour du chapitre 6 sur la comptabilisation des produits d’ex-
ploitation (l’IFRS 15 Produits des contrats avec les clients qui se substitue à l’IAS 18).
• Une mise à jour du chapitre 10 (IFRS 9 révisée Instruments financiers).
• D’importantes mises à jour de la section traitant des contrats de location dans le
chapitre 12 (IFRS 16 Contrats de location qui se substitue à l’IAS 17).
• Augmentation des sections relatives à l’analyse financière dans plusieurs chapitres
avant les chapitres particulièrement consacrés à l’analyse comptable et financière.
AVANT-­PROPOS 15

• Permutation de l’ordre des chapitres 14 et 16 dans la partie du manuel qui traite
de l’analyse des états financiers.
• Approfondissement du niveau des détails dans un grand nombre de nouveaux
exercices de révision à la fin des chapitres.
• Problèmes d’application et études de cas mis à jour à la fin de tous les chapitres.
Chapitre 1
COMPTABILITÉ :
LE LANGAGE DE L’ENTREPRISE

À DÉCOUVRIR DANS CE CHAPITRE


Ce chapitre vous fera comprendre :
1. Que la comptabilité est un langage qui permet de modéliser, décrire et com-
prendre l’activité de l’entreprise ;
2. Ce que représentent les notions de comptabilité, de comptabilité financière et
de comptabilité de gestion ;
3. Que la comptabilité financière s’appuie en pratique sur la procédure d’enregis-
trement des opérations ;
4. Que l’information sur la situation financière de l’entreprise, synthétisée par les
états financiers est le produit final de ces procédures ;
5. Que plusieurs catégories d’utilisateurs aux objectifs éventuellement différents,
sont concernées par l’information comptable ; c’est pourquoi la pratique comp-
table est un compromis entre les exigences de chacun des intéressés.
6. Comment les opérations élémentaires sont enregistrées et leur incidence sur
les états financiers ;
7. Qu’il y a trois états financiers : l’état de la situation financière (ou bilan), l’état
des profits ou pertes (ou compte de résultat) et le tableau des flux de trésorerie ;
8. Quelles sont les caractéristiques et le rôle de chacun des états financiers ;
9. Que la comptabilité est un instrument d’enregistrement et d’aide à la décision
vraiment très ancien.
La comptabilité est inséparable de l’entreprise et de sa gestion. Dans cet ouvrage,
nous traiterons de comptabilité mais aussi des problèmes relatifs à la conduite des
entreprises et des décisions du point de vue des dirigeants et des investisseurs. On dit
souvent que « la comptabilité est le langage de l’entreprise. » Voyons ce que recouvre
cette formule classique.
18 Comptabilité : le langage de l’entreprise

1. UN MODÈLE REPRÉSENTATIF DE L’ACTIVITÉ


DE L’ENTREPRISE
L’entreprise exerce une activité (la production définie comme la transformation de
ressources) qui implique plusieurs personnes qui achètent des biens pour les revendre.
(Robinson Crusoé, seul dans son île, pouvait « entreprendre » mais il ne pouvait pas exploiter
une « entreprise »).
L’entreprise implique les fournisseurs et les clients mais aussi quantité de personnes,
chacune apportant une compétence particulière.
L’entreprise transforme1 des ressources en une autre chose (produit ou service, corporel
ou incorporel) destinée à répondre à l’attente de consommateurs, en générant un « profit ».
Elle offre de la « valeur » sur le marché (c’est-­à-­dire les fonctionnalités, la disponibilité, la
durabilité, le choix, la localisation, etc. d’un bien ou d’un service). La création et la mise
à disposition de la « valeur » consomment des ressources. Les clients qui choisissent de
répondre favorablement à cette offre, transfèrent à l’entreprise une part de leurs propres
ressources. Le but (et la nécessité pour la survie) de l’entreprise est que les ressources
acquises en vendant excèdent les ressources consommées pour réaliser cette vente, en
d’autres termes qu’il y ait création d’un « profit ».
Chacune des compétences des individus ou des groupes (marketing, recherche et
développement, ingénierie, achats, production, vente, location, coordination, direction,
contrôle,  etc.) contribue au processus de production qui crée un produit présentant de
la valeur pour un ensemble de consommateurs solvables et qui met ce produit à leur
disposition.
Les décisions dans l’entreprise portent sur la manière dont les ressources seront
acquises, affectées à chaque domaine de compétence et transformées au « service »
des clients. Toutes ces décisions sont fondées sur une représentation du processus de
production qui comprend une description du rôle des différents domaines de com-
pétence. Toute entreprise a sa propre conception de son processus de production et
donc de l’affectation de ses ressources ; ceci constitue sa stratégie particulière. Les
entreprises appartenant au même secteur (ex. chaînes mondiales de distribution de
vêtements), peuvent avoir des stratégies bien différentes quant aux secteurs visés
sur le marché, aux approvisionnements, à leur politique de marques ou à l’emplace-
ment des magasins. Par exemple, le groupe espagnol Inditex, le premier distributeur
mondial de vêtements, travaille sous huit marques différentes pour couvrir de larges
secteurs du marché. La plus connue de ces marques, Zara, ne représente que le tiers
de ses magasins et de ses apports aux besoins vestimentaires des jeunes hommes et
des jeunes femmes. Le groupe suédois Hennes et Mauritz, le deuxième distributeur
mondial de vêtements, après Inditex, est mieux connu sous sa marque H&M et s’adresse

1. Nous entendons par « transformation », les activités de production et de services. Par exemple, un
détaillant « produit » un choix de marchandises, disponibles en un seul endroit ou sur un seul site Internet,
réduisant ainsi les coûts de transaction du client ; celui-­ci n’a plus besoin d’agréer chaque fournisseur ni
d’aller de fournisseur en fournisseur pour emplir son caddy.
Un modèle représentatif de l’activité de l’entreprise 19

surtout aux femmes. Inditex est très intégré verticalement et il assure en interne la
conception et la fabrication de ses produits (qui n’est qu’en partie sous-­traitée aux
pays à bas coût). En revanche, Hennes et Mauritz est beaucoup plus décentralisé et
n’a pas d’usine en propre. Il sous-­traite la production des vêtements qu’il dessine,
généralement avec l’assistance de designers extérieurs, à des fournisseurs indépendants
installés dans des pays à bas coût. La chaîne logistique est donc différente entre ces
deux groupes. Inditex exploite plus de 6 683 magasins dans 88 pays2 tandis que H&M
exploite 3  511  magasins dans 553  pays. Ces groupes sont les deux leaders mondiaux
de la distribution de vêtements mais, bien qu’ils appartiennent à la même classe de
risque, leurs stratégies et leurs méthodes d’exploitation sont différentes. La comptabilité
doit être en mesure de produire des documents permettant au lecteur de comparer
leurs résultats financiers et leurs perspectives d’avenir, malgré leurs différences. La
comptabilité doit donc être suffisamment générale pour s’appliquer à des situations
variées et à différents modèles d’entreprises.
Sur la figure 1.1, un cycle en « forme de huit. » représente l’activité d’une entreprise
type. Les ressources acquises y sont transformées en une offre valorisée, concrétisée par
des biens ou des services livrés aux clients. Ceux-­ci, en échange de ces biens, versent
alors de l’argent qui est finalement employé à acquérir de nouvelles ressources. Le cycle
en « forme de huit » se répète tant que l’entreprise peut acquérir des ressources, tant
qu’elle continue à satisfaire suffisamment de clients (qui perçoivent que la valeur proposée
surpasse celle des concurrents) et tant qu’elle reçoit davantage d’argent de ces clients
qu’elle doit en verser à tous ses fournisseurs (salariés et apporteurs de capitaux inclus)
pour entamer un nouveau cycle.

Ressources obtenues Encaissements

Marchés des ressources Processus de production


Clients
(fournisseurs potentiels) dans l’ENTREPRISE
Décisions
et actions

Paiements Offre valorisée


(biens ou
services)
Flux de trésorerie. Flèches orientées vers la gauche.
Flux de ressources en biens et services. Flèches orientées vers la droite.

Figure 1.1  Le modèle de base du cycle en « forme de huit »

2. Source : Rapport annuel 2014 d’Inditex.


3. Source : Rapport annuel 2014 d’H&M.
20 Comptabilité : le langage de l’entreprise

Le cycle de trésorerie doit être contrôlé par les dirigeants de l’entreprise. Chacune des
opérations (entre les fournisseurs et l’entreprise ou entre l’entreprise et ses clients, mais
aussi à l’intérieur du processus de production, qu’il contribue à l’approvisionnement, à la
production ou à l’encaissement auprès des clients) doit être enregistrée afin de servir à
des comparaisons dans le temps. Par exemple :
• l’entreprise a-­t‑elle besoin de plus ou moins de ressources que dans la période
précédente pour trouver un client ou pour créer un nouveau produit ?
• comment se présente l’entreprise (à différents points de vue) par rapport à ses
concurrentes ?
• l’entreprise doit-­elle engager davantage de ressources que ses concurrentes pour
trouver un fournisseur fiable ou pour retenir des compétences ?
La seule façon, pour les divers dirigeants et acteurs de l’entreprise, de pouvoir analyser
les opérations et de faire le nécessaire pour qu’elle reste compétitive, est de s’entendre
sur une description commune des opérations, qui permette aux décideurs de communiquer
entre eux. Autrement dit, ils doivent avoir un langage en commun, avec son vocabulaire,
sa grammaire et sa syntaxe, pour décrire les événements et les opérations à considérer
pour gérer la « forme en huit. » Ce langage est appelé comptabilité.

2. COMPTABILITÉ : UN LANGAGE POUR L’ENTREPRISE


La comptabilité est un langage spécialisé qui est caractérisé par sa capacité à :
• Décrire une situation ou un résultat (comme : « Le produit des ventes aux clients
s’est élevé à 12 millions d’unités monétaires (UM) en octobre »).
• Décrire les événements qui ont conduit à ce résultat (comme : « On a fait une cam-
pagne de publicité télévisée d’un coût de 750 000 €, pendant la première semaine
d’octobre ; la part de marché a augmenté de 10 % entre le 1er et le 31 octobre ;
les prix ont été réduits de 5 % le 1er  octobre par rapport aux prix pratiqués depuis
l’année dernière ; on a gagné de nouveaux clients, etc.).
• Donner un classement pertinent des résultats, permettant à ceux qui analysent
les signaux comptables de dire « Ce résultat qu’il concerne une période de temps,
un marché ou un centre de responsabilité  – est meilleur (ou pire) que cet autre
résultat. »
La figure 1.1 doit donc être modifiée pour montrer que la comptabilité est nécessaire
pour appuyer la prise de décision. La figure 1.2 incorpore ces modifications.
La comptabilité enregistre les flux matériels et monétaires qui circulent dans la
« forme en huit » et les événements (de nature économique) qui s’y produisent. Elle
enregistre essentiellement les variables économiques exprimées en unités monétaires.
Elle peut cependant décrire des paramètres non financiers en les présentant comme dans
une balance physique où le poids des matières consommées devrait être égal au poids
des produits finis et des rebuts. La comptabilité fait partie de la vie de l’entreprise. Elle
est inséparable de l’activité de l’entreprise comme l’ombre est inséparable de l’objet
Comptabilité : un langage pour l’entreprise 21

éclairé. La comptabilité aide les dirigeants à savoir ce qui a été fait ; ils peuvent ainsi
infléchir leurs actions pour obtenir à l’avenir, des résultats mieux en accord avec leurs
intentions et leurs objectifs.
Il ne suffit pas d’enregistrer les données relatives à l’activité de l’entreprise. Encore
faut-­il les classer selon une ou plusieurs logiques, établir des synthèses des données
reclassées et présenter ces synthèses aux intéressés sous une forme qui leur soit
accessible. Dans les pays francophones, la comptabilité intègre l’ensemble de ces
tâches. Dans le monde anglophone, le terme de comptabilité (accounting) tend à se
restreindre à la collecte et au classement des données. L’établissement et la commu-
nication des synthèses sont généralement considérés comme une activité distincte  :
le reporting. Ce mot n’a pas de traduction satisfaisante ; la tendance est de l’utiliser
tel quel en français.

Ressources obtenues Encaissements

Marchés des ressources Processus de production


Clients
(fournisseurs potentiels) dans l’ENTREPRISE
Décisions
et actions

Paiements Offre valorisée


(biens ou
services)

INFORMATION
COMPTABLE

Les flèches en trait continu représentent les données comptables et l’information créées en interne
tandis que les flèches en pointillés représentent les données et l’information utilisées dans la comp-
tabilité mais qui proviennent des fournisseurs ou des clients.
Figure 1.2  La comptabilité décrit (et est liée à) tous les éléments de l’activité de l’entreprise

2.1 RELATION D’AGENCE ET REPORTING


L’entreprise implique la délégation :
• délégation des apporteurs de capitaux aux dirigeants de l’entreprise chargés de
créer les richesses qui les rémunèreront ;
• Délégation dans l’organisation, à des dirigeants spécialisés (responsables de pôles
de compétences) qui travaillent ensemble à la création de richesses (notamment
au profit des apporteurs de capitaux mais aussi à celui des autres acteurs de
l’entreprise).
22 Comptabilité : le langage de l’entreprise

La délégation implique de contrôler que l’autorité concédée et l’autonomie accordée,


sont utilisées à bon escient. Pour contrôler, il faut être informé de ce que le « délégataire »
(ou agent c.-­à-­d. le titulaire d’une délégation du droit de prendre des décisions) a fait et
des résultats qu’il a obtenus. Le flux d’informations permettant au « délégant » (ou prin-
cipal) d’exercer son contrôle, est ce qu’on appelle le reporting. Le reporting est le compte
rendu comptable de ce que le subordonné ou le délégataire a fait des ressources qu’il a
reçues de son supérieur ou principal. Un rapport (c.-­à-­d. un document de synthèse) peut
informer des actions, des résultats ou des deux.
–– S’il s’agit des actions (de la part de l’agent), les comptes seront détaillés et ils
indiqueront la valeur des facteurs intervenant dans le processus de production. Le
reporting des moyens est strictement interne et particulier à chaque entreprise (nous
verrons plus loin qu’il s’appuie sur les données de la « comptabilité de gestion »).
–– Si le document de synthèse ne concerne que les résultats, sa forme peut être standard
car les questions des utilisateurs de l’information financière se posent à peu près dans les
mêmes termes, quelle que soit la nature de l’entreprise. Cette sorte de documents est le
sujet de cet ouvrage et elle fait partie de ce qu’on appelle la « comptabilité financière. »
Il s’agit de savoir :
–– si l’entreprise a créé de la valeur (c.-­à-­d. un rendement positif compte tenu du
niveau de risque) pour les apporteurs de capitaux (actuels ou potentiels) et si elle
continuera à le faire et à quel taux ;
–– si les actions présentes et passées augmentent ou réduisent le risque auquel l’entre-
prise est exposée ;
–– et si les ressources contrôlées par l’entreprise assurent sa survie et pendant combien
de temps (cette question étant primordiale, entre autres pour les salariés, les clients
et les fournisseurs entre autres parties prenantes4).

4. On entend par parties prenantes, toutes les personnes qui ont un intérêt à la production et aux
résultats de l’activité d’une entreprise. Outre les apporteurs de capitaux qui, en économie libérale, sont
considérés comme les principales parties prenantes, nous pouvons citer (voir aussi la figure 1.4) :
• Les salariés qui ont intérêt à la stabilité de leur emploi et/ou dans la capacité de l’entreprise à favoriser
le reclassement de son personnel, si un licenciement était inévitable.
• Les clients qui veulent être sûrs de la pérennité de leur fournisseur. C’est une question de sécurité et
d’efficience car il est coûteux de retrouver un bon fournisseur.
• Les fournisseurs qui ont intérêt à avoir un acheteur durable de leurs produits (il est coûteux de trouver
un bon client).
• Les autorités sanitaires car l’activité de l’entreprise risque d’avoir des répercussions sur la santé des
salariés, sur la santé des personnes habitant au voisinage de l’entreprise et sur la santé des utilisateurs
des produits de l’entreprise.
• Les autorités de protection de l’environnement car l’activité de l’entreprise risque d’avoir des consé-
quences sur l’environnement présent et futur.
• L’État qui s’intéresse aux conséquences de l’activité de l’entreprise sur la balance des paiements (impor-
tatrice ou exportatrice nette) ou sur le niveau de l’emploi.
• Les associations qui veillent au respect de valeurs sociales comme l’interdiction du travail des enfants
et des prisonniers politiques, la non-­discrimination à l’embauche et dans les conditions de rémunération,
la non-­discrimination entre les fournisseurs ou les clients, etc.
Cette liste est loin d’être exhaustive.
Comptabilité : un langage pour l’entreprise 23

2.1.1 Reporting destiné aux apporteurs de capitaux

La « forme en huit » de la figure  1.1 n’est pas tout à fait opérationnelle. Comme
pour une pompe, le cycle doit être amorcé. Comment l’entreprise peut-­elle se procurer
les ressources pour alimenter le processus de production si elle ne détient pas déjà des
liquidités avant de commencer son exploitation ? Les fournisseurs pourraient accorder des
crédits pour amorcer la pompe mais le cycle d’exploitation risque d’être bien plus long
que la durée du crédit que les fournisseurs sont disposés à consentir.
Ce sont les apporteurs de capitaux qui doivent fournir les ressources financières initiales
qui permettront d’amorcer le cycle de production. Le dirigeant de l’entreprise est donc
l’agent de l’apporteur de capital ; il a reçu mandat d’employer le capital pour réaliser un
profit dans des conditions de risque acceptables. Dans certains cas, l’entrepreneur/dirigeant
et l’apporteur de capital ne font qu’un. Nous verrons qu’il est essentiel de distinguer les
activités de l’entreprise des activités privées des personnes qui apportent le capital ou qui
agissent sur le cycle de production.
Dans un système capitaliste, on n’apporte pas des capitaux sans être motivé par
l’espoir de réaliser un profit sur cet investissement. Il est donc normal que l’entreprise
rende compte de l’emploi des fonds et des résultats obtenus de leur utilisation dans le
processus de production.
Il y a deux sortes d’apporteurs de capitaux :
• Ceux (les actionnaires dans les sociétés par actions) qui placent leurs capitaux pour
une durée indéterminée, qui sont disposés à assumer ou à partager (directement ou
indirectement) les risques de l’entreprise (en contrepartie d’un rendement variable
mais probablement élevé sous la forme de dividendes mais surtout de plus-­values
quand ils revendront leurs actions) et qui participent aux décisions (directement
ou par l’intermédiaire de l’organe d’administration qui les représente) et
• Ceux (les prêteurs) qui ne souhaitent supporter qu’un minimum de risques de
l’entreprise et qui veulent obtenir un rendement garanti pour les fonds qu’ils lui
confient jusqu’à une échéance déterminée.
Chaque catégorie de fournisseurs de fonds a des besoins spécifiques d’informations
que le système comptable doit satisfaire. Les prêteurs veulent surtout être tenus informés
de la capacité de l’entreprise à verser périodiquement des intérêts et à rembourser au
terme convenu, les fonds qu’elle a empruntés. L’accent est donc mis sur sa capacité à
générer des liquidités.
Les actionnaires, en revanche, s’intéressent à deux sortes d’informations : d’une part,
d’un point de vue patrimonial, ils veulent savoir périodiquement ce que possède la société
dans laquelle ils ont placé leurs fonds (et quels sont leurs droits) ; ils veulent être assurés
que des contre-­pouvoirs appropriés sont en place pour éviter les paiements indus (ce
document de synthèse s’appelle l’état de la situation financière ou le bilan) ; d’autre
part, ils veulent savoir combien de richesses nouvelles, auxquelles ils peuvent prétendre
pour leur part, ont été créées lors du processus de production (ce document de synthèse
s’appelle l’état des profits ou pertes ou le compte de résultat).
24 Comptabilité : le langage de l’entreprise

En outre, les prêteurs comme les actionnaires veulent être informés des projets de
l’entreprise et de ses perspectives d’évolution.

Marchés des ressources financières

Actionnaires Prêteurs

REPORTING
Objectifs, actions, résultats,
événements clés, performance,
perspectives, etc.

Paiement des
Ressources financières dividendes et intérêts
INFORMATION COMPTABLE
obtenues interne et externe
Ressources matérielles
et intellectuelles obtenues
Encaissements

Processus de production
de l’ENTREPRISE
Marchés des ressources
non financières Décisions Clients
et actions

Paiements Offres valorisées


de biens et services

Limites de l’entreprise

Les traits continus représentent les flux de ressources du cycle de l’entreprise tandis que les
traits en pointillés représentent l’information portée par la comptabilité qui provient des four-
nisseurs ou des clients. Les trais gras représentent les flux liés aux relations entre l’entreprise
et ses apporteurs de fonds ; les fonds apportés sont représentés par des flèches tournées vers
le bas ; les flèches tournées vers le haut représentent le paiement des intérêts et des divi-
dendes. L’information comptable est une autre catégorie de « ressources » qui circulent entre
les partenaires. L’information destinée aux apporteurs de fonds, provient de la comptabilité (qui
dépasse les limites de l’entité) mais elle comprend aussi des données telles que les objectifs
de l’entité, ses actions, ses résultats, etc, qui renseignent sur sa réussite et sur son aptitude à
pérenniser son exploitation,

Figure 1.3  Flux monétaires et flux d’informations (comptabilité et reporting)


entre une entreprise et ses fournisseurs de fonds
Comptabilité : un langage pour l’entreprise 25

Nous pouvons maintenant enrichir la figure  1.2 en y intégrant la complexité des


processus qui sous-­tendent la vie de l’entreprise. La figure 1.3, non seulement représente
le cycle d’exploitation (la « forme en huit » du processus de production), mais elle montre
qu’un flux initial de capital est nécessaire pour lancer le cycle de création de valeur. Les
apporteurs de fonds à long terme doivent donc :
• être rémunérés par des dividendes ou par des intérêts ;
• être informés (reporting) du fonctionnement efficient de l’entreprise ;
• se servir de cette information pour avoir une idée des perspectives de performance,
tant que le modèle d’entreprise n’est pas modifié.
Comme la comptabilité reflète l’ensemble des opérations économiques de l’entreprise,
elle est le moyen de communication majeur, tant à l’intérieur de l’entreprise qu’avec ses
partenaires (dont les apporteurs de capitaux et les prêteurs parmi tous ceux énumérés
dans la note de bas de page n° 4).

2.1.2 Reporting destiné aux partenaires de l’entreprise

Formellement, l’entreprise n’est pas un agent des salariés, des clients ou des four-
nisseurs (ils n’ont pas mandaté l’entreprise). Il est cependant normal qu’ils soient tenus
informés s’ils ont une relation durable avec l’entreprise. D’autres personnes qui cherchent
à évaluer les risques d’une entreprise et ses chances de survie, utiliseront les documents
comptables établis initialement à l’intention des apporteurs de capitaux. Ces autres uti-
lisateurs analyseront le modèle d’entreprise et observeront des ratios significatifs ou des
indicateurs de l’efficience et de la pertinence du processus en « forme de huit » mais aussi
de la sécurité des fonds confiés par les apporteurs de capitaux (c’est ce qu’on appelle
« l’analyse financière » à laquelle les chapitres 14 à 18 sont consacrés).

2.1.3 Reporting destiné aux supérieurs hiérarchiques et aux collègues de même rang

La comptabilité décrit les opérations liées aux actions et aux décisions et leurs résultats.
Il est normal (et pratique, puisque l’information a déjà été saisie à l’intention des apporteurs
de capitaux) qu’un supérieur hiérarchique se serve de l’information comptable pour vérifier si
le subordonné s’est bien acquitté de ses responsabilités. Si le supérieur ne s’intéresse qu’aux
résultats, il peut suffire de présenter l’information sous une forme analogue à celle destinée aux
apporteurs de capitaux (la comptabilité financière est orientée vers les résultats). En revanche,
si le supérieur veut apprécier les actions du subordonné, il s’intéresse au détail de ses activités
dans l’exercice de sa mission. Dans ce cas, les états comptables seront davantage orientés vers
les processus et ils seront fondés sur les données de la « comptabilité de gestion ».

2.2 LA COMPTABILITÉ EST UNE LANGUE VIVANTE


Rappelons que la comptabilité décrit ce que font les acteurs du processus de produc-
tion. Le processus en « forme de huit » est créateur de valeur. L’entreprise n’a de raison
d’être que si le processus de production crée davantage de ressources (financières et non
financières) qu’il n’en consomme.
26 Comptabilité : le langage de l’entreprise

Le fonctionnement de l’entreprise est évolutif afin de l’adapter aux innovations et à


l’évolution de la concurrence. Les relations y sont affectées par les changements technolo-
giques. Par exemple, l’arrivée d’Internet a sérieusement modifié l’organisation du processus
de production. Les marchés en ligne et la vitesse des communications transforment les
relations entre les entreprises, leurs fournisseurs et leurs clients. De même, de nouveaux
problèmes surgissent avec l’évolution de la société. Par exemple, il y a 75  ans, rares
étaient les entreprises qui se souciaient d’assurer une retraite à leurs anciens salariés. De
nouveaux problèmes5 naissent tous les jours, et la comptabilité doit pouvoir les décrire. La
nouvelle description doit être un enrichissement de la description antérieure. Le langage
comptable doit donc être robuste et souple ; il doit reposer sur des principes solides qui
permettront cette souplesse.
La comptabilité est un langage et ses « mots » sont des symboles qui reflètent une
certaine vision du monde. Tout comme notre langue habituelle évolue continuellement,
la comptabilité doit pouvoir s’adapter aux besoins de l’époque.
Le langage comptable a ceci de spécial que sa façon de décrire le monde de l’entreprise
influe sur la périodicité de la constatation de la création de richesse et sur la façon dont
elle est mesurée. À titre d’exemple, quand on achète une machine, on pourrait opérer la
compensation entre le coût d’achat et les recettes générées par l’utilisation de la machine
pendant la première année (il s’agirait d’une comptabilité de trésorerie) ; on pourrait, au
contraire, considérer que la machine sera utilisée pendant plusieurs années pour réaliser
des ventes et donc, n’imputer à la première année qu’une fraction du coût de la machine
(l’amortissement de la machine sur sa durée d’utilisation, un aspect de ce que nous appe-
lons « comptabilité d’engagement »). Il est évident que le choix entre la comptabilité de
trésorerie et la comptabilité d’engagement affectera fortement la perception de l’étalement
dans le temps de la création de richesse par la machine. L’importance sociale de ce lissage
comptable est telle que peu de pays l’ont laissé sans contrôle.
Le langage est essentiel pour les opérations de toute société organisée. Le cardinal
de Richelieu a créé l’Académie française pour uniformiser la langue française et fixer ses
règles. Sa décision était entièrement politique. Elle faisait partie du processus d’unifica-
tion du royaume et facilitait le gouvernement comme le commerce entre les provinces.
De la même manière, des institutions de normalisation comptable ont été créées dans de
nombreux pays pour définir (réglementer) les éléments de ce langage particulier ; l’objectif
est de mieux mesurer la création de richesse et donc de favoriser les échanges et d’aider
les marchés financiers à contribuer au développement des entreprises.
Aujourd’hui, la réglementation du langage comptable se poursuit au niveau mondial
parce que les entreprises commercent mondialement et aussi parce que les marchés finan-
ciers s’étendent sur le monde (voir le chapitre 5). C’est pourquoi les règlements nationaux
tendent à converger (voir chapitre 5).

5. Par exemple, la responsabilité sociale des entreprises ou l’institution des quotas d’émission de CO2
ou les mesures anti-­pollution, se traduiront bientôt dans la rédaction des états financiers des entreprises
concernées.
Comptabilité : un langage pour l’entreprise 27

2.3 LA COMPTABILITÉ EST UNE LANGUE LAISSANT


UNE CERTAINE MARGE DE MANŒUVRE
Diverses sont les conditions requises pour que la comptabilité soit opérationnelle et
évolutive ; c’est pourquoi la comptabilité est nécessairement construite sur des principes
très généraux qui laissent une place à l’adaptation de la représentation des besoins particu-
liers des entreprises et des catégories d’utilisateurs de l’information comptable. Le langage
comptable doit pouvoir décrire l’activité de toutes sortes d’entreprises. Il doit permettre
à tous les utilisateurs de se faire une opinion de l’entité économique en examinant ses
états financiers (que les normes françaises appellent « comptes annuels »). Ces documents
sont le « produit fini » du processus comptable.
L’opinion et les décisions des utilisateurs sont fondées sur plusieurs aspects : la situa-
tion financière (représentée par le bilan/état de la situation financière), le résultat des
ventes et l’efficience de la consommation de ressources pour réaliser ces ventes (repré-
sentée par le compte de résultat/état des profits ou pertes) et la création et l’emploi des
liquidités (représentés par le tableau des flux de trésorerie).
Les états financiers permettent aux utilisateurs de pendre des décisions concrètes
comme  : investir ou pas dans l’entreprise, acquérir des ressources supplémentaires pour
l’entreprise, accorder (ou obtenir) des délais pour solder les comptes entre les clients (ou
les fournisseurs) et l’entreprise, accorder (ou solliciter) un prêt ou le refuser, fixer l’assiette
du calcul de l’impôt (de la part de l’administration fiscale), etc.
Il y a plusieurs manières, toutes légitimes6, de décrire la même réalité (et, particuliè-
rement, l’époque de la comptabilisation du profit). Le choix d’une « solution » comptable
(application des principes à la pratique) aura une incidence sur la façon dont les marchés
financiers et les apporteurs de fonds perçoivent une entreprise.
Communiquer franchement et efficacement sur les possibilités de création de valeur de
leur entreprise est un enjeu considérable pour les dirigeants. Les praticiens, les dirigeants et
les médias ont même inventé l’expression « stratégie comptable » pour traduire le fait qu’il
existe une certaine latitude dans la description d’une réalité. La stratégie comptable exprime
le fait que, parfois, si nécessaire (théoriquement pour mieux servir les utilisateurs), on peut
retoucher la représentation comptable pour mieux servir l’objectif de communication du
moment. Naturellement, cette marge de manœuvre doit être réglementée. Bien qu’il y ait
une certaine latitude dans la mesure, la datation et le classement d’une réalité donnée,
à long terme, les résultats sont toujours les mêmes (mais les décisions des utilisateurs de
l’information comptable peuvent avoir été affectées entre temps).
6. Un utilisateur allemand et un utilisateur américain n’ont pas besoin que la même réalité, par exemple
le bénéfice, soit formulée sous la même forme et dans les mêmes termes. L’Allemand, dans le pays duquel
les entreprises, les banques et les syndicats ont des connexions étroites, aura tendance à avoir une vision
à long terme de l’entreprise et il sera favorable à un langage comptable qui lisse les hauts et les bas du
reporting et du rythme de la création de valeur. L’Américain, dont la culture est celle des mouvements
rapides et des décisions d’investissement à court terme, où « un dollar aujourd’hui est toujours mieux
qu’un dollar demain », aurait l’esprit davantage tourné vers le court terme. Il serait favorable à un langage
comptable réactif qui ne permettrait pas d’aplanir les bons ou mauvais événements, les bonnes et les
mauvaises nouvelles.
28 Comptabilité : le langage de l’entreprise

Des changements comptables sont également imposés par les lois et règlements.
Quelques anecdotes illustrent ce point :

M/A-­Com Technology Solutions Holdings (M/A-­Com), un fabriquant américain de modu-


lateurs de fréquences, micro-­ondes et autres semi-­conducteurs, a changé sa méthode
d’enregistrement des ventes. M/A-­Com avait l’habitude d’enregistrer le chiffre d’affaires
au moment où les distributeurs vendaient ses produits aux consommateurs finaux.
Désormais, il enregistre le chiffre d’affaires dès qu’il vend ses produits aux distributeurs
tout en constituant une provision pour faire face à de possibles retours. Les distributeurs
ont réalisé presque 25  % des ventes de l’an dernier. Le changement a été annoncé
en février quand M/A-­Com a publié un chiffre d’affaires de 114,8  millions de dollars
pour le trimestre se terminant le 2 janvier. Le chiffre d’affaires en a été d’un seul coup
majoré de 15,1 millions de dollars. Sans ce changement comptable, M/A-­Com aurait été
loin d’atteindre son chiffre d’affaires prévision Market Week Stocks, Vito J. Racanelli,
Barron’s, 15 juin 2015. Source : base de données Factiva).

Cet exemple illustre la notion de comptabilisation des produits (voir chapitre 6). Ici,
le changement de méthode comptable concerne l’événement déclencheur de la compta-
bilisation des ventes. Un changement significatif de méthode comptable peut entraîner
une surestimation du chiffre d’affaires et du résultat net, si les distributeurs retournent
plus de marchandises qu’il était prévu ou provisionné.

Arteris est une société brésilienne spécialisée dans l’exploitation et la maintenance des
infrastructures de transport. « Le chiffre d’affaires d’Arteris au troisième trimestre a été de
44 millions de réaux brésiliens, soit 70 % de moins qu’au troisième trimestre 2014, et cela
pour trois raisons majeures. (…) La troisième raison était la hausse de 53,5 % des amortis-
sements, liée à un changement comptable introduit au premier trimestre 2015, quand nous
avons modifié la méthode d’amortissement des immobilisations incorporelles, en passant de la
méthode de la courbe du trafic à la méthode linéaire » (d’après : 3e trimestre 2015 Arteris SA
Earnings Call Final, 16 novembre 2015, CQ FD Disclosure. Source : base de données Factiva).

Cet exemple illustre un changement de la méthode d’amortissement d’un actif immobilisé


(une notion qui sera approfondie aux chapitres  7 et 8). La nouvelle méthode d’amortis-
sement (la méthode linéaire) augmente l’amortissement au moment du changement de
méthode. (Nous verrons aux chapitres  7 et 8 que le montant total des amortissements
pendant la durée d’utilisation de l’actif, reste identique quelle que soit la méthode pra-
tiquée. Seule est modifiée la répartition des amortissements sur la durée d’utilisation).

La compagnie aérienne chilienne LAN a annoncé qu’une première estimation de l’inci-


dence de l’adoption des IFRS entraînerait une diminution de 4,3 % des capitaux propres
(voir chapitres  2 et 11) au 31  décembre 2007. Cela représente une diminution de
42 millions de dollars qui ramènerait le montant des capitaux propres à 946 millions de
dollars. (d’après Business Wire, 30 septembre 2008. Source : base de données Factiva).
TABLE DES MATIÈRES

SOMMAIRE............................................................................................... 5

LES AUTEURS........................................................................................... 7

AVANT-­PROPOS....................................................................................... 11

1. COMPTABILITÉ ET COMMUNICATION FINANCIÈRE :


UNE APPROCHE INTERNATIONALE.................................................................................... 11

2. UNE PERSPECTIVE INTERNATIONALE POUR NON-­SPÉCIALISTES


DE LA COMPTABILITÉ............................................................................................................ 11
2.1 Objectifs du manuel.................................................................................................... 12
2.2 Notre méthode est adaptée aux caractéristiques de l’audience visée.......... 12
2.3 Quelques considérations pratiques........................................................................ 14
2.4 Support en ligne.......................................................................................................... 14
2.5 Nouveautés de la quatrième édition en français
(cinquième édition en anglais)................................................................................ 14

Chapitre 1
COMPTABILITÉ : LE LANGAGE DE L’ENTREPRISE............................. 17

1. UN MODÈLE REPRÉSENTATIF DE L’ACTIVITÉ DE L’ENTREPRISE........................... 18


2. COMPTABILITÉ : UN LANGAGE POUR L’ENTREPRISE.............................................. 20
2.1 Relation d’agence et reporting................................................................................ 21
2.1.1 Reporting destiné aux apporteurs de capitaux.................................................. 23
2.1.2 Reporting destiné aux partenaires de l’entreprise............................................ 25
2.1.3 Reporting destiné aux supérieurs hiérarchiques et aux collègues
de même rang.............................................................................................................. 25
2.2 La comptabilité est une langue vivante................................................................ 25
2.3 La comptabilité est une langue laissant une certaine marge de manœuvre...... 27

3. DÉFINITION DE LA COMPTABILITÉ FINANCIÈRE........................................................ 29


942 COMPTABILITÉ ET ANALYSE FINANCIÈRE

3.1 Comptabilité................................................................................................................. 29
3.2 Comptabilité financière............................................................................................. 31
4. UTILISATEURS DE LA COMPTABILITÉ FINANCIÈRE................................................... 32
4.1 Présentation des différents utilisateurs................................................................ 32
4.2 Normes d’information financière : comment répondre aux besoins
des usagers.................................................................................................................... 36
5. INITIATION AUX PROCÉDURES COMPTABLES............................................................ 36
6. COMPTABILITÉ FINANCIÈRE ET COMPTABILITÉ DE GESTION............................... 44
7. QUALITÉS DES ÉTATS FINANCIERS................................................................................ 46
7.1 Pertinence..................................................................................................................... 47
7.1.1 Définition...................................................................................................................... 47
7.1.2 Importance relative.................................................................................................... 47
7.2 Représentation fidèle................................................................................................. 48
7.3 Comparabilité............................................................................................................... 48
7.4 Vérifiabilité.................................................................................................................... 49
7.5 Célérité........................................................................................................................... 49
7.6 Intelligibilité................................................................................................................. 49
8. VALEUR COMPTABLE DES CAPITAUX PROPRES ET VALEUR
DE MARCHÉ DES ACTIONS............................................................................................... 49
8.1 Valeur comptable des capitaux propres................................................................ 50
8.2 Valeur de marché des capitaux propres................................................................ 50
8.3 Le rôle de la comptabilité dans la gestion de la valeur..................................... 52
9. HISTOIRE DE LA COMPTABILITÉ : DE SUMER À LUCA PACIOLI.......................... 52
9.1 Époque sumérienne.................................................................................................... 52
9.2 Comptabilité en Égypte............................................................................................. 53
9.3 Comptabilité en Grèce............................................................................................... 54
9.4 Comptabilité à Rome.................................................................................................. 54
9.5 Comptabilité au Moyen Âge..................................................................................... 54
9.5.1 Mémoire........................................................................................................................ 55
9.5.2 Comptabilité en partie simple................................................................................. 55
9.5.3 Comptabilité en partie double................................................................................ 55
L’ESSENTIEL..................................................................................................................................... 56
RÉVISION......................................................................................................................................... 57
EXERCICES....................................................................................................................................... 58
TABLE DES MATIÈRES 943

Chapitre 2
INITIATION AUX ÉTATS FINANCIERS................................................. 69

1. ÉTAT DE LA SITUATION FINANCIÈRE OU BILAN............................................................. 70


2. RELATION FONDAMENTALE DE L’ENTREPRISE OU ÉQUILIBRE DU BILAN............... 73
2.1 Principe de base : comptabilité en partie double................................................ 73
2.2 Terminologie................................................................................................................. 75
2.2.1 Actif................................................................................................................................ 75
2.2.2 Passif.............................................................................................................................. 76
2.2.3 Capitaux propres......................................................................................................... 77
2.2.4 Résultat......................................................................................................................... 78
2.3 Opérations..................................................................................................................... 79
2.3.1 Opération n° 1 – Apport initial des associés....................................................... 79
2.3.2 Opération n° 2 – Verdi obtient un prêt................................................................ 81
2.3.3 Opération n° 3 – Achat de matériel contre du numéraire.............................. 82
2.3.4 Opération n° 4 – Prestations de services............................................................. 83
2.3.5 Opération n° 5 – Encaissement d’un chèque en règlement
des créances clients................................................................................................... 84
2.3.6 Opération n° 6 – Charges payées au comptant ou à crédit........................... 85
2.3.7 Opération n° 7 – Règlement des dettes d’exploitation.................................... 87
2.3.8 Opération n° 8 – Remboursement d’un emprunt.............................................. 87
2.3.9 Résumé.......................................................................................................................... 88
2.3.10 Conclusions – Quelques idées force...................................................................... 89
2.4 Opérations classiques................................................................................................ 91

3. COMPTE DE RÉSULTAT (OU « ÉTAT DES PROFITS OU PERTES »)................................. 92


3.1 Relation fondamentale et compte de résultat.................................................... 93
3.2 Éléments du compte de résultat.............................................................................. 94
3.2.1 Produits.......................................................................................................................... 94
3.2.2 Charges.......................................................................................................................... 94
3.2.3 Le résultat..................................................................................................................... 95
3.3 Application à la société Verdi................................................................................... 95
3.4 Incidence des opérations sur les états financiers............................................... 97
3.5 Bilan et création de valeur........................................................................................ 98
4. AMORTISSEMENT................................................................................................................... 98
4.1 Principe.......................................................................................................................... 98
4.2 Application à la société Verdi................................................................................... 99
944 COMPTABILITÉ ET ANALYSE FINANCIÈRE

5. AFFECTATION DU BÉNÉFICE................................................................................................ 101


5.1 Principe.......................................................................................................................... 101
5.2 Application à la société Verdi................................................................................... 103
5.3 Trésorerie, bénéfice et réserves................................................................................ 104
5.4 Que peut-­on faire des réserves et du report à nouveau ?................................. 105
6. CONSOMMATION DE RESSOURCES ET ÉVALUATION DES STOCKS.......................... 105
6.1 Biens achetés pour être revendus (marchandises) ou pour être transformés
(matières premières)........................................................................................................ 106
6.1.1 Méthode de l’inventaire permanent...................................................................... 106
6.1.2 Méthode de l’inventaire intermittent................................................................... 108
6.2 Stock de produits finis................................................................................................ 111
7. ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS..................................................................................... 115
7.1 Analyses chronologique et en échelle commune et méthode des ratios...... 116
7.2 Ratios de situation financière.................................................................................. 116
7.2.1 Ratios de liquidité à court terme........................................................................... 116
7.2.2 Ratios de rotation....................................................................................................... 117
7.2.3 Ratios d’endettement (ou ratio de levier)............................................................ 119
7.3 Ratios de rentabilité................................................................................................... 120
L’ESSENTIEL..................................................................................................................................... 121
RÉVISION......................................................................................................................................... 123
EXERCICES....................................................................................................................................... 125

Chapitre 3
LES ÉTATS FINANCIERS : INTERRELATIONS ET CONSTRUCTION..... 137
1. TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE................................................................................. 139
1.1 Comptabilité d’engagement..................................................................................... 140
1.2 Évolution........................................................................................................................ 140
1.3 Relation entre l’état de la situation financière ou bilan,
le compte de résultat et le tableau des flux de trésorerie................................. 141
2. LA PROCÉDURE DE PRODUCTION DE L’INFORMATION COMPTABLE....................... 144
2.1 Comptabilité en partie double et enregistrement des opérations.................. 144
2.1.1 La notion de compte.................................................................................................. 144
2.1.2 La notion de débit et de crédit............................................................................... 145
A.  Principe général................................................................................................... 145
B.  Origines de la notion........................................................................................... 146
C.  Confusion due au vocabulaire bancaire......................................................... 147
TABLE DES MATIÈRES 945

2.2 La procédure comptable............................................................................................ 148


2.2.1 Description de la procédure..................................................................................... 148
2.2.2 Documents.................................................................................................................... 149
2.2.3 Journal........................................................................................................................... 150
2.2.4 Grand livre.................................................................................................................... 152
2.2.5 Balance des comptes................................................................................................. 154
2.2.6 États financiers............................................................................................................ 157
3. ORGANISATION DE LA COMPTABILITÉ : LE PLAN DE COMPTES................................ 157
3.1 Rôle de la comptabilité.............................................................................................. 157
3.2 Le plan de comptes..................................................................................................... 158
3.2.1 Principes........................................................................................................................ 158
3.2.2 Plan de comptes normalisé...................................................................................... 159
3.2.3 L’importance des numéros de comptes................................................................ 160
L’ESSENTIEL..................................................................................................................................... 161
RÉVISION......................................................................................................................................... 162
EXERCICES....................................................................................................................................... 164

Chapitre 4
PRINCIPES COMPTABLES ET RÉGULARISATIONS
DE FIN D’EXERCICE............................................................................. 183
1. PRINCIPES COMPTABLES..................................................................................................... 184
1.1 Premier objectif des principes comptables : donner une image fidèle.......... 186
1.2 Objectivité..................................................................................................................... 186
1.2.1 Unité de mesure.......................................................................................................... 186
1.2.2 Méthodes d’évaluation.............................................................................................. 187
1.2.3 Non-­compensation..................................................................................................... 188
1.3 Qualité de l’information............................................................................................ 189
1.3.1 Importance significative et regroupement.......................................................... 189
1.3.2 Fidélité de la représentation.................................................................................... 189
1.3.3 Prédominance de la réalité sur la forme.............................................................. 190
1.4 Circonspection............................................................................................................. 191
1.4.1 Prudence........................................................................................................................ 191
1.4.2 Séparation des exercices.......................................................................................... 192
1.4.3 Rattachement des charges aux produits.............................................................. 192
1.5 Périodicité..................................................................................................................... 193
1.5.1 Exercice comptable.................................................................................................... 193
946 COMPTABILITÉ ET ANALYSE FINANCIÈRE

1.5.2 Continuité de l’exploitation..................................................................................... 193


1.5.3 Permanence des méthodes....................................................................................... 194
1.6 Convention de l’entité économique........................................................................ 195
2. ÉCRITURES DE FIN D’EXERCICE.......................................................................................... 195
2.1 Écritures de régularisation........................................................................................ 196
2.1.1 Produits.......................................................................................................................... 197
A.  Produits réalisés mais non enregistrés........................................................... 197
B.  Produits enregistrés mais non réalisés........................................................... 198
2.1.2 Charges.......................................................................................................................... 198
A.  Charges consommées mais non enregistrées............................................... 199
B.  Charges enregistrées mais non consommées............................................... 199
2.2 Amortissement des immobilisations...................................................................... 200
2.2.1 Principes........................................................................................................................ 200
2.2.2 Exemple : société Ravel............................................................................................ 201
2.3 Dépréciation des actifs.............................................................................................. 202
2.3.1 Principes........................................................................................................................ 202
2.3.2 Suite de l’exemple : société Ravel......................................................................... 202
2.4 Mentions des régularisations dans l’annexe........................................................ 203
3. PRATIQUE DE L’ENREGISTREMENT DES ÉCRITURES DE RÉGULARISATION............ 206
3.1 Produits réalisés mais non enregistrés.................................................................. 206
3.2 Produits enregistrés mais non réalisés.................................................................. 208
3.3 Charges consommées mais non enregistrées...................................................... 209
3.3.1 Principe.......................................................................................................................... 209
3.3.2 Exemple......................................................................................................................... 209
3.4 Charges constatées d’avance................................................................................... 211
4. CORRECTIONS D’ERREURS.................................................................................................. 212
5. VARIATION DES STOCKS....................................................................................................... 213
6. ÉCRITURES DE CLÔTURE....................................................................................................... 213
7. RELATIVITÉ DES PRINCIPES COMPTABLES....................................................................... 214
L’ESSENTIEL..................................................................................................................................... 214
RÉVISION......................................................................................................................................... 215
EXERCICES....................................................................................................................................... 218
TABLE DES MATIÈRES 947

Chapitre 5
RÉGLEMENTATION DE LA COMPTABILITÉ
ET DES ÉTATS FINANCIERS................................................................. 237
1. NORMES D’INFORMATION FINANCIÈRE.......................................................................... 238
1.1 Nécessité de normes d’information financière.................................................... 238
1.2 International Accounting Standards Board......................................................... 239
1.2.1 Objectifs de l’IASB...................................................................................................... 239
1.2.2 Histoire de l’IASB........................................................................................................ 240
1.2.3 Fonctionnement.......................................................................................................... 240
1.2.4 Anciennes normes internationales........................................................................ 241
1.2.5 Nouvelle terminologie............................................................................................... 241
1.2.6 Liste des normes.......................................................................................................... 242
1.2.7 Application des normes internationales (IFRS/IAS).......................................... 245
1.2.8 Les relations entre l’IASB et la SEC....................................................................... 246
1.2.9 L’adoption des IFRS aux États-Unis ?.................................................................... 246
2. RAPPORT ANNUEL.................................................................................................................. 246
3. PRÉSENTATION DES ÉTATS FINANCIERS.......................................................................... 248
3.1 Modèles possibles d’état de situation financière ou bilan............................... 249
3.1.1 Formes............................................................................................................................ 249
3.1.2 Classement des actifs et des passifs..................................................................... 251
A.  Classement par échéance : court terme contre long terme...................... 253
B.  Classement par fonction : financement contre exploitation.................... 254
3.1.3 Exemples de présentation........................................................................................ 256
A.  Modèle international.......................................................................................... 256
B.  « Modèles » européens........................................................................................ 257
C.  « Modèle » américain.......................................................................................... 258
3.2 Modèles possibles de compte de résultat............................................................. 260
3.2.1 Définition...................................................................................................................... 260
3.2.2 Modèles......................................................................................................................... 260
3.2.3 Niveau de détail.......................................................................................................... 260
A.  Un seul résultat.................................................................................................... 261
B.  Plusieurs résultats catégoriels.......................................................................... 261
3.2.4 Classement des charges............................................................................................ 262
A.  Méthode des charges par nature..................................................................... 262
B.  Méthode des charges par fonction (ou méthode du coût
des biens vendus).................................................................................................. 262
C.  Choix d’une méthode de classement.............................................................. 263
948 COMPTABILITÉ ET ANALYSE FINANCIÈRE

3.2.5 Exemples de présentation........................................................................................ 264


A.  Modèles internationaux..................................................................................... 264
B.  « Modèle » des États-Unis.................................................................................. 266
4. L’ANNEXE.................................................................................................................................. 267
4.1 Principes........................................................................................................................ 267
4.2 Cas réel........................................................................................................................... 268
L’ESSENTIEL..................................................................................................................................... 269
RÉVISION......................................................................................................................................... 270
EXERCICES....................................................................................................................................... 272

Chapitre 6
PROBLÈMES DE COMPTABILISATION DES PRODUITS
D’EXPLOITATION.................................................................................. 299
1. CONSTATATION COMPTABLE DES PRODUITS................................................................. 300
1.1 Ventes de biens et de services.................................................................................. 301
1.1.1 Principes........................................................................................................................ 301
1.1.2 Coûts liés au produit d’exploitation...................................................................... 303
1.2 Spécificité des services « à long terme »................................................................ 305
1.3 Redevances, intérêts et dividendes......................................................................... 310
1.3.1 Redevances................................................................................................................... 310
1.3.2 Intérêts........................................................................................................................... 310
1.3.3 Dividendes..................................................................................................................... 311
1.4 Constatation des produits et information financière........................................ 311
1.4.1 Principe.......................................................................................................................... 311
1.4.2 Cas réels de mentions dans l’annexe, relatives à la constatation
des produits.................................................................................................................. 312
2. DIVERGENCE ENTRE LE RÉSULTAT DE L’EXERCICE DESTINÉ À L’INFORMATION
FINANCIÈRE ET L’ASSIETTE DE L’IMPÔT............................................................................ 315
2.1 Résultat avant impôt et résultat fiscal.................................................................. 316
2.1.1 Méthode directe spécifique..................................................................................... 317
2.1.2 Rapprochement et description des écarts........................................................... 318
2.2 Incidence des différences permanentes................................................................ 318
2.3 Différences dues au temps........................................................................................ 319
2.3.1 Différences temporaires............................................................................................ 319
2.3.2 Différences temporelles............................................................................................ 320
2.4 Comptabilisation et publication des impôts sur les bénéfices........................ 328
TABLE DES MATIÈRES 949

2.4.1 Principes........................................................................................................................ 328


2.4.2 Cas réel.......................................................................................................................... 329
2.5 Constatation des actifs d’impôts différés............................................................. 329
2.6 Report des déficits....................................................................................................... 329
2.7 Variation du taux de l’impôt..................................................................................... 331
2.8 Ventes à tempérament............................................................................................... 331
3. ÉLÉMENTS EXTRAORDINAIRES ET EXCEPTIONNELS..................................................... 331
4. CHANGEMENTS COMPTABLES........................................................................................... 333
4.1 Changements de méthodes comptables............................................................... 333
4.2 Changements d’estimation comptable................................................................. 334
4.3 Erreurs des exercices antérieurs.............................................................................. 334
5. ABANDON D’ACTIVITÉS......................................................................................................... 335
5.1 Principes........................................................................................................................ 335
5.2 Cas réel........................................................................................................................... 336
6. RÉSULTAT GLOBAL (COMPREHENSIVE INCOME)........................................................... 338
6.1 Principes........................................................................................................................ 338
6.2 Exemples........................................................................................................................ 339
6.2.1 IAS 1............................................................................................................................... 339
6.2.2 Cas réel.......................................................................................................................... 341
7. AIDE PUBLIQUE : SUBVENTIONS ET AVANCES............................................................... 342
7.1 Subventions relatives aux actifs............................................................................. 342
7.1.1 Exemple théorique...................................................................................................... 343
7.1.2 Cas réel.......................................................................................................................... 344
7.2 Subventions relatives au résultat........................................................................... 344
7.3 Avances conditionnelles et subventions remboursables................................... 345
L’ESSENTIEL..................................................................................................................................... 345
RÉVISION......................................................................................................................................... 346
EXERCICES....................................................................................................................................... 348

Chapitre 7
IMMOBILISATIONS CORPORELLES..................................................... 359

1. PRINCIPES GÉNÉRAUX.......................................................................................................... 361


1.1 Catégories d’immobilisations................................................................................... 361
1.2 Problèmes comptables relatifs aux immobilisations corporelles................... 363
950 COMPTABILITÉ ET ANALYSE FINANCIÈRE

1.3 Définition des immobilisations corporelles.......................................................... 363


1.3.1 Définition générale..................................................................................................... 363
1.3.2 Différence entre les immobilisations corporelles et les stocks...................... 364
1.3.3 Différence entre les actifs et les charges............................................................. 365
A.  Dépenses d’entretien et de révision................................................................ 365
B.  Dépenses d’investissement................................................................................ 365
C.  Petit matériel......................................................................................................... 366
1.4 Coût d’acquisition....................................................................................................... 366
1.4.1 Définition...................................................................................................................... 366
1.4.2 Enregistrement de l’acquisition d’une immobilisation..................................... 367
1.4.3 Exemples d’éléments du coût d’acquisition........................................................ 367
2. AMORTISSEMENT................................................................................................................... 368
2.1 Existence de composants.......................................................................................... 369
2.2 Valeur résiduelle.......................................................................................................... 369
2.3 Montant amortissable............................................................................................... 370
2.4 Durée d’utilisation....................................................................................................... 370
2.5 Choix du mode d’amortissement............................................................................. 372
2.5.1 Amortissement linéaire............................................................................................. 372
A.  Principes................................................................................................................. 373
B.  Exemple : l’entreprise Purcell............................................................................ 373
2.5.2 Amortissement dégressif.......................................................................................... 375
A.  Détermination du coefficient multiplicateur dans la méthode
à taux constant..................................................................................................... 375
B.  Application à la valeur nette comptable décroissante............................... 376
C.  Comment terminer le calcul.............................................................................. 376
2.5.3 Amortissement en fonction du niveau d’activité.............................................. 378
A.  Méthode des unités produites.......................................................................... 378
B.  Méthode des unités d’œuvre............................................................................. 381
C.  Inconvénients des amortissements fondés sur l’activité........................... 382
2.6 Plan d’amortissement................................................................................................ 382
2.7 Valeur nette comptable............................................................................................. 382
2.8 Enregistrement de la dotation aux amortissements.......................................... 382
2.8.1 Principes........................................................................................................................ 382
2.8.2 Exemple : entreprise Purcell.................................................................................... 383
2.9 Récapitulation de l’incidence des différentes méthodes
sur le résultat................................................................................................................ 383
2.10 Information financière sur les amortissements.................................................. 385
TABLE DES MATIÈRES 951

3. DÉPRÉCIATION........................................................................................................................ 386
3.1 Principe.......................................................................................................................... 386
3.2 Exemples réels.............................................................................................................. 387
4. IMMOBILISATIONS PRODUITES PAR L’ENTREPRISE POUR ELLE-­MÊME.................. 387
4.1 Définition – Principe................................................................................................... 387
4.2 Évaluation..................................................................................................................... 388
4.2.1 Charges indirectes...................................................................................................... 388
4.2.2 Charges financières : charges d’intérêts (ou coût des emprunts)................. 388
4.3 Cas réel........................................................................................................................... 389
4.4 Enregistrement comptable....................................................................................... 389
4.4.1 Exemple......................................................................................................................... 389
4.4.2 Procédures comptables............................................................................................. 390
5. PROBLÈMES PARTICULIERS RELATIFS AUX TERRAINS
ET AUX CONSTRUCTIONS..................................................................................................... 391
5.1 Consommation et dépréciation des terrains........................................................ 391
5.2 Terrains et constructions........................................................................................... 391
6. COÛTS POSTÉRIEURS À L’ACQUISITION........................................................................... 392
7. CESSIONS D’IMMOBILISATIONS......................................................................................... 393
7.1 Enregistrement de la vente d’une immobilisation.............................................. 393
7.2 Classement dans le compte de résultat................................................................. 394
8. ASPECTS FINANCIERS DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES................................. 394
8.1 Amortissement et flux de trésorerie....................................................................... 394
8.2 Publication des mouvements ayant affecté les immobilisations
corporelles..................................................................................................................... 395
8.2.1 Principe.......................................................................................................................... 395
8.2.2 Exemple réel................................................................................................................. 397
8.3 Analyse financière....................................................................................................... 398
8.3.1 Ratios d’intensité capitalistique............................................................................. 398
8.3.2 Ancienneté moyenne et durée de vie des immobilisations
corporelles.................................................................................................................... 398
L’ESSENTIEL..................................................................................................................................... 400
RÉVISION......................................................................................................................................... 400
EXERCICES....................................................................................................................................... 401
952 COMPTABILITÉ ET ANALYSE FINANCIÈRE

Chapitre 8
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES................................................. 413
1. DÉFINITION DES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES................................................ 417
1.1 Principes........................................................................................................................ 417
1.2 Principales catégories d’immobilisations incorporelles.................................... 417
1.2.1 Frais de recherche et de développement............................................................. 417
1.2.2 Goodwill........................................................................................................................ 418
1.2.3 Autres immobilisations incorporelles.................................................................... 419
A.  Brevet...................................................................................................................... 419
B.  Marque.................................................................................................................... 419
C.  Droits d’auteur...................................................................................................... 419
D.  Franchise................................................................................................................ 420
E.  Licence.................................................................................................................... 420
F.  Logiciels................................................................................................................... 420
G.  Fichiers de clientèle............................................................................................. 420
H.  Droits de transfert des sportifs......................................................................... 420
I.  Frais d’établissement............................................................................................ 420
J.  Charges différées et charges étalées............................................................... 421
1.3 Cas réels......................................................................................................................... 422
2. COMPTABILISATION DES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES................................ 423
3. COMPTABILISATION DES CHANGEMENTS DE VALEUR................................................ 425
3.1 Possibilités de changement de valeur d’une immobilisation
incorporelle......................................................................................................................... 425
3.2 Comparaison entre IASB et États-­Unis.................................................................. 427
3.3 Cas réels......................................................................................................................... 428
4. FRAIS DE RECHERCHE ET DE DÉVELOPPEMENT............................................................ 429
4.1 Définition....................................................................................................................... 429
4.2 Comptabilisation des frais de recherche et de développement...................... 430
4.2.1 Conditions de l’immobilisation des coûts de développement........................ 430
4.2.2 Arguments relatifs à l’immobilisation des frais de recherche
et de développement................................................................................................. 431
A.  Arguments pour................................................................................................... 431
B.  Arguments contre................................................................................................ 431
4.2.3 Incidence comptable de l’option pour l’immobilisation.................................. 431
A.  Exemple.................................................................................................................. 431
B.  Commentaire......................................................................................................... 433
4.3 Présentation de l’activité de recherche et développement (R et D)............... 433
TABLE DES MATIÈRES 953

4.3.1 Compte de résultat par fonction............................................................................ 433


4.3.2 Cas réels........................................................................................................................ 434
5. LOGICIELS................................................................................................................................. 436
5.1 Règles comptables...................................................................................................... 436
5.2 Charges ou immobilisation....................................................................................... 437
5.3 Durée de l’amortissement......................................................................................... 438
6. ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS..................................................................................... 438
6.1 Intensité de la R et D.................................................................................................. 438
6.2 Relation entre la R et D et la croissance................................................................ 439
6.3 Relation entre la R et D et le cours de Bourse...................................................... 440
L’ESSENTIEL..................................................................................................................................... 440
RÉVISION......................................................................................................................................... 441
EXERCICES....................................................................................................................................... 442

Chapitre 9
STOCKS................................................................................................. 455
1. NOTION DE STOCKS............................................................................................................... 456
1.1 Définition....................................................................................................................... 456
1.2 Typologie des stocks................................................................................................... 457
1.3 Cas réels......................................................................................................................... 459
1.4 Poids des stocks au bilan........................................................................................... 461
2. MÉTHODES D’ENREGISTREMENT DES STOCKS.............................................................. 463
2.1 Méthode de l’inventaire permanent....................................................................... 463
2.2 Méthode de l’inventaire intermittent.................................................................... 464
2.3 Comparaison des deux méthodes........................................................................... 466
2.4 Présentation des stocks dans le compte de résultat par nature..................... 467
3. ÉVALUATION DES STOCKS ET RÉSULTAT PUBLIÉ........................................................... 468
3.1 Le problème de base................................................................................................... 468
3.2 Techniques d’évaluation des sorties de stocks..................................................... 469
3.2.1 Identification des coûts individuels....................................................................... 469
3.2.2 Techniques appliquées aux articles fongibles ou semi-­fongibles................. 470
4. STOCKS ET VARIATION DE TRÉSORERIE........................................................................... 474
5. PERTE DE VALEUR DES ARTICLES EN STOCK (RÉGULARISATIONS DE FIN D’EXERCICE).... 474
6. COMPTE DE RÉSULTAT PAR NATURE ET COMPTE DE RÉSULTAT PAR FONCTION........ 476
954 COMPTABILITÉ ET ANALYSE FINANCIÈRE

7. PUBLICATION DES PROCÉDURES D’ÉVALUATION DES STOCKS................................. 477


7.1 Principes........................................................................................................................ 477
7.2 Cas réels......................................................................................................................... 478
8. ANALYSE FINANCIÈRE RELATIVE AUX STOCKS.............................................................. 479
8.1 Les ratios........................................................................................................................ 479
8.2 Cas réel........................................................................................................................... 480
L’ESSENTIEL..................................................................................................................................... 482
RÉVISION......................................................................................................................................... 483
EXERCICES....................................................................................................................................... 484

Chapitre 10
INSTRUMENTS FINANCIERS AU BILAN ET COMPTABILITÉ
À LA JUSTE VALEUR........................................................................... 495
1. INSTRUMENTS FINANCIERS, ACTIFS ET PASSIFS FINANCIERS.................................. 496
1.1 Les instruments financiers........................................................................................ 496
1.2 Évolution des IFRS relatives aux instruments financiers.................................. 497
1.3 Définition et classement des actifs financiers..................................................... 498
1.4 Évaluation des actifs financiers.............................................................................. 499
1.4.1 Évaluation initiale....................................................................................................... 499
1.4.2 Évaluation ultérieure................................................................................................. 499
1.5 Définition et classement des passifs financiers................................................... 501
2. DISPONIBILITÉS ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE....................................................... 502
2.1 Définitions..................................................................................................................... 502
2.2 Cas réel........................................................................................................................... 503
3. ACTIFS FINANCIERS ULTÉRIEUREMENT ÉVALUÉS AU COÛT AMORTI...................... 503
4. CRÉANCES (À COURT TERME)............................................................................................. 504
4.1 Créances clients........................................................................................................... 504
4.1.1 Application du principe de non-­compensation aux créances clients.......... 506
4.1.2 Comptes individuels de clients............................................................................... 506
4.1.3 Caractère recouvrable des créances...................................................................... 507
4.1.4 Communication financière relative aux créances clients............................... 513
A.  Présentation au bilan......................................................................................... 513
B.  Cas réel.................................................................................................................... 514
C.  Publication des variations des dépréciations des comptes de clients.... 514
4.2 Effets à recevoir........................................................................................................... 516
TABLE DES MATIÈRES 955

4.2.1 Principe.......................................................................................................................... 516


4.2.2 Enregistrement des effets à recevoir.................................................................... 518
4.2.3 Cas réel.......................................................................................................................... 519
4.3 Retours sur ventes....................................................................................................... 519
4.4 Taxe sur la valeur ajoutée......................................................................................... 521
4.4.1 Principe de la TVA....................................................................................................... 521
4.4.2 Comptabilité de la TVA.............................................................................................. 522
4.4.3 TVA sur les créances douteuses.............................................................................. 523
5. ACTIFS FINANCIERS ULTÉRIEUREMENT ÉVALUÉS À LA JUSTE VALEUR
PAR LE BIAIS DES AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBAL.................................. 523
5.1 Principe.......................................................................................................................... 523
5.2 Comptabilisation des variations de valeur........................................................... 523
6. ACTIFS FINANCIERS ULTÉRIEUREMENT ÉVALUÉS À LA JUSTE VALEUR
PAR LE BIAIS DU COMPTE DE RÉSULTAT......................................................................... 524
6.1 Définitions..................................................................................................................... 524
6.2 Comptabilité des actifs financiers à la juste valeur par le biais
du compte de résultat................................................................................................ 524
6.3 Communication de l’information relative aux actifs financiers
à la juste valeur par le biais du compte de résultat............................................ 527
6.3.1 Modèle 1 (détaillé verticalement et emploi d’un compte
d’actif soustractif)...................................................................................................... 528
6.3.2 Modèle 2 (synthétique avec le détail dans le bilan lui-­même)..................... 528
6.3.3 Modèle 3 (synthétique avec le détail dans l’annexe des états financiers).... 528
6.3.4 Modèle 4 (détaillé horizontalement).................................................................... 528
7. INSTRUMENTS DE CAPITAUX PROPRES DÉSIGNÉS COMME ÉVALUÉS
À LA JUSTE VALEUR PAR LE BIAIS DES AUTRES ÉLÉMENTS
DU RÉSULTAT GLOBAL........................................................................................................... 530
7.1 Principe.......................................................................................................................... 530
7.2 Techniques d’évaluation de la juste valeur des instruments non cotés........ 530
8. QUESTIONS DE COMMUNICATION FINANCIÈRE........................................................... 531
9. ANALYSE FINANCIÈRE........................................................................................................... 534
9.1 Les ratios........................................................................................................................ 534
9.2 Cas réel........................................................................................................................... 536
L’ESSENTIEL..................................................................................................................................... 537
RÉVISION......................................................................................................................................... 538
EXERCICES....................................................................................................................................... 538
956 COMPTABILITÉ ET ANALYSE FINANCIÈRE

Chapitre 11
CAPITAUX PROPRES............................................................................ 551
1. FORMES JURIDIQUES DES ENTREPRISES......................................................................... 553
1.1 Entreprise individuelle............................................................................................... 553
1.2 Société de personnes.................................................................................................. 553
1.3 Sociétés de capitaux................................................................................................... 554
2. CAPITAL SOCIAL...................................................................................................................... 556
2.1 Définition....................................................................................................................... 556
2.2 Valeur nominale........................................................................................................... 556
2.3 Libération du capital.................................................................................................. 556
2.4 Catégories d’actions................................................................................................... 557
2.4.1 Actions de préférence ou actions ordinaires...................................................... 558
2.4.2 Actions de préférence amortissables ou convertibles...................................... 559
2.4.3 Actions dont les droits de votes sont adaptés.................................................... 559
2.4.4 Exemples réels............................................................................................................. 559
2.5 Prime d’émission.......................................................................................................... 560
2.6 Comptabilité du capital social................................................................................. 560
2.7 Information financière relative au capital social............................................... 561
2.7.1 Normes internationales............................................................................................. 561
2.7.2 Cas réel.......................................................................................................................... 562
3. AFFECTATION DU BÉNÉFICE................................................................................................ 563
3.1 Dividendes..................................................................................................................... 563
3.2 Réserves......................................................................................................................... 564
3.3 Information financière relative aux réserves....................................................... 564
3.3.1 Bilan après répartition............................................................................................... 564
3.3.2 Bilan avant répartition.............................................................................................. 565
3.4 Comptabilisation et information relatives aux capitaux propres.................. 565
3.4.1 Exemple simple de présentation des capitaux propres.................................... 565
3.4.2 Comptabilité de la répartition du bénéfice......................................................... 566
3.4.3 Cas réels........................................................................................................................ 567
A.  Présentation n° 1 – Bilan après répartition.................................................. 567
B.  Présentation n° 2 – Bilan avant répartition.................................................. 568
4. ÉMISSION D’ACTIONS NON REPRÉSENTATIVES D’APPORTS EN NUMÉRAIRE....... 569
4.1 Émission d’actions rémunérant un apport en nature........................................ 569
4.2 Émission d’actions lors d’une incorporation de réserves.................................. 570
4.3 Conversion d’une créance en actions..................................................................... 571
TABLE DES MATIÈRES 957

5. FRAIS D’ÉMISSION D’ACTIONS........................................................................................... 572


6. RÉDUCTION DE CAPITAL....................................................................................................... 572
7. ACTIONS PROPRES................................................................................................................. 573
7.1 Pourquoi racheter ses propres actions................................................................... 573
7.2 Achat d’actions propres pour réduire le capital.................................................. 574
7.3 Détention des actions propres par la société....................................................... 575
7.4 Information financière relative aux actions propres......................................... 575
8. PLAN D’OPTIONS D’ACHAT D’ACTIONS (PLANS DE STOCK OPTIONS)...................... 576
8.1 Définition....................................................................................................................... 576
8.2 Comptabilisation......................................................................................................... 577
9. DIVIDENDES EN ACTIONS ET DIVIDENDES EN NATURE.............................................. 578
10. RÉSULTAT GLOBAL.................................................................................................................. 579
11. VARIATION DES CAPITAUX PROPRES................................................................................ 580
11.1 Prescriptions de la norme IAS 1............................................................................... 580
11.2 Présentation de la variation des capitaux propres............................................. 580
11.2.1 Tableau de variation des capitaux propres......................................................... 580
11.2.2 Cas réel......................................................................................................................... 582
12. ANALYSE FINANCIÈRE........................................................................................................... 584
12.1 Augmentation de capital et structure financière............................................... 584
12.2 Ratios.............................................................................................................................. 585
12.2.1 Taux de rendement des capitaux propres............................................................ 585
12.2.2 Création de valeur de l’exercice (CVE).................................................................. 586
12.2.3 Ratio de capitaux propres........................................................................................ 586
12.2.4 Ratio emprunts/capitaux propres et levier financier........................................ 586
12.2.5 Ratio cours/valeur comptable................................................................................. 587
12.2.6 Cas réels........................................................................................................................ 588
L’ESSENTIEL..................................................................................................................................... 589
RÉVISION......................................................................................................................................... 590
EXERCICES....................................................................................................................................... 591

Chapitre 12
PASSIFS................................................................................................ 603
1. DÉFINITIONS............................................................................................................................ 604
1.1 Obligation actuelle..................................................................................................... 604
1.2 Événements passés..................................................................................................... 605
958 COMPTABILITÉ ET ANALYSE FINANCIÈRE

1.3 Extinction de l’obligation.......................................................................................... 605


1.4 La distinction entre courant et non courant........................................................ 605
1.4.1 Principes........................................................................................................................ 605
1.4.2 Cas réels........................................................................................................................ 607
2. POIDS RELATIF DES PASSIFS DANS LE BILAN................................................................. 609
3. PASSIFS NON COURANTS (LONG TERME OU DE FINANCEMENT)............................ 610
4. COMPTABILITÉ DES DETTES COURANTES........................................................................ 613
4.1 Dettes fournisseurs..................................................................................................... 613
4.2 Effets à payer................................................................................................................ 614
4.3 Dettes fiscales.............................................................................................................. 614
4.4 Dettes à long terme échéant dans un délai d’un an........................................... 614
5. INFORMATION FINANCIÈRE RELATIVE AUX DETTES..................................................... 615
5.1 Pas de distinction dans le bilan entre dettes à court terme
et dettes à long terme................................................................................................ 615
5.2 Dettes à court terme et dettes à long terme distinguées au bilan................. 617
6. DETTES, PROVISIONS ET PASSIFS ÉVENTUELS................................................................ 618
6.1 Provisions ou dettes.................................................................................................... 619
6.1.1 Définition...................................................................................................................... 619
6.1.2 Cas réel.......................................................................................................................... 621
6.2 Provisions ou charges à payer.................................................................................. 622
6.2.1 Principe et définition................................................................................................. 622
6.2.2 Cas réel.......................................................................................................................... 623
6.3 Passifs éventuels.......................................................................................................... 623
6.4 Provisions ou passifs éventuels................................................................................ 624
6.4.1 Discussion..................................................................................................................... 624
6.4.2 Provisions pour litiges............................................................................................... 624
6.4.3 Passifs éventuels résultant de l’escompte des effets de commerce............. 626
A.  Principes................................................................................................................. 626
B.  Cas réel.................................................................................................................... 626
6.4.4 Autres passifs éventuels........................................................................................... 627
6.5 Passifs liés à l’environnement.................................................................................. 627
7. EMPRUNTS OBLIGATAIRES.................................................................................................. 627
7.1 Définition....................................................................................................................... 627
7.2 Intérêts, primes d’émission et de remboursement.............................................. 628
7.3 Comptabilité des emprunts obligataires............................................................... 630
TABLE DES MATIÈRES 959

7.3.1 Obligations émises au pair....................................................................................... 630


7.3.2 Obligations émises au-­dessus du pair.................................................................. 631
A.  Amortissement des primes................................................................................ 631
B.  Méthode du taux d’intérêt effectif.................................................................. 631
C.  Méthode du taux d’intérêt linéaire................................................................. 632
7.3.3 Obligations émises au-­dessous du pair................................................................ 632
8. CONTRATS DE LOCATION (OU BAUX)............................................................................... 632
8.1 Comptabilité des contrats de location.................................................................. 633
8.2 Location-­financement et location simple (IAS 17)............................................ 634
8.3 Tous les contrats de location (IFRS 16).................................................................. 636
8.4 Immobilisation des actifs faisant l’objet
d’une location-­financement.................................................................................... 637
8.5 Exemple de comptabilisation des actifs loués..................................................... 638
8.6 Location simple............................................................................................................ 640
8.7 Cession-­bail.................................................................................................................. 640
8.8 Informations financières relatives aux contrats de location........................... 641
8.8.1 La position de l’IASB.................................................................................................. 641
8.8.2 Cas réel.......................................................................................................................... 641
9. PRESTATIONS AU PERSONNEL ET ENGAGEMENTS DE RETRAITE.............................. 642
9.1 Prestations à court terme.......................................................................................... 644
9.1.1 Salaires bruts............................................................................................................... 644
9.1.2 Charges sociales patronales..................................................................................... 644
9.2 Prestations postérieures à l’emploi......................................................................... 645
9.2.1 Régimes à cotisations définies................................................................................ 646
9.2.2 Régimes à prestations définies............................................................................... 646
A.  Principes................................................................................................................. 646
B.  Possibilité d’un financement affecté............................................................... 647
10. ANALYSE FINANCIÈRE........................................................................................................... 648
10.1 Immobilisation des biens loués................................................................................ 648
10.2 Ratios.............................................................................................................................. 648
L’ESSENTIEL..................................................................................................................................... 650
RÉVISION......................................................................................................................................... 651
EXERCICES....................................................................................................................................... 652
960 COMPTABILITÉ ET ANALYSE FINANCIÈRE

Chapitre 13
REGROUPEMENTS D’ENTREPRISES.................................................... 669
1. DÉFINITION ET TYPOLOGIE DES PARTICIPATIONS FINANCIÈRES.............................. 673
2. REGROUPEMENTS D’ENTREPRISES : PRINCIPES........................................................... 674
2.1 Définition....................................................................................................................... 674
2.2 Utilité des états financiers consolidés................................................................... 675
2.3 Nature des relations entre la société mère et les entités
constituant le groupe................................................................................................. 677
2.3.1 Approfondissement de la définition des trois modes de relations............... 678
A.  Contrôle (exclusif)............................................................................................... 678
B.  Influence notable................................................................................................. 679
C.  Contrôle conjoint................................................................................................. 680
2.3.2 Pourcentage de contrôle et pourcentage d’intérêt........................................... 680
3. PRÉSENTATION DE L’ACQUISITION D’UNE PARTICIPATION :
MÉTHODE DE CUMUL OU MÉTHODES DE CONSOLIDATION...................................... 681
3.1 Incidence d’une prise de participation sur la présentation des comptes...... 682
3.2 Si la consolidation est facultative.......................................................................... 683
3.3 Si la consolidation est obligatoire.......................................................................... 684
3.3.1 1er cas : consolidation – participation de 100 % – intégration globale..... 685
3.3.2 2e cas : consolidation – pourcentage d’intérêt de 90 % –
Intégration globale avec intérêts n’exerçant pas le contrôle
(intérêts minoritaires)................................................................................................ 687
A.  Principes................................................................................................................. 687
B.  Information financière relative aux intérêts n’exerçant
pas le contrôle....................................................................................................... 690
C.  Cas réel................................................................................................................... 691
3.3.3 3e cas : consolidation avec pourcentage d’intérêt de 100 %
mais prix d’achat des titres de participation différent de la valeur
comptable des actifs achetés.................................................................................. 692
A.  Principes................................................................................................................. 692
B.  Traitement ultérieur du goodwill..................................................................... 695
3.4 Si la mise en équivalence est prescrite.................................................................. 695
3.4.1 Principes........................................................................................................................ 695
3.4.2 4e cas : 25 % de pourcentage d’intérêt................................................................ 697
3.5 Quand l’intégration proportionnelle était prescrite........................................... 698
3.5.1 Principes........................................................................................................................ 698
3.5.2 5e cas : pourcentage d’intérêt de 50 % (contrôle conjoint)........................... 699
3.6 Publication des méthodes employée dans la consolidation............................. 701
TABLE DES MATIÈRES 961

3.7 Incidence des trois méthodes de consolidation sur le chiffre


d’affaires et le résultat............................................................................................... 702
3.8 Synthèse : interaction entre les IFRS 10, 11, 12 et l’IAS 28............................... 704
3.9 Mise en équivalence dans les comptes individuels............................................ 704
4. PROCÉDURE DE CONSOLIDATION...................................................................................... 705
5. IMPÔTS DIFFÉRÉS DUS AUX RETRAITEMENTS DE CONSOLIDATION........................ 707
6. CONVERSION DES MONNAIES ÉTRANGÈRES................................................................. 707
7. FUSIONS.................................................................................................................................... 707
7.1 Évaluation des deux sociétés................................................................................... 709
7.2 Détermination de la parité d’échange des actions............................................. 709
7.3 Détermination du nombre d’actions à émettre................................................... 709
7.4 Détermination de la prime de fusion...................................................................... 709
7.5 Comptabilité de la fusion.......................................................................................... 710
L’ESSENTIEL..................................................................................................................................... 711
RÉVISION......................................................................................................................................... 712
EXERCICES....................................................................................................................................... 713

Chapitre 14
ANALYSE DU COMPTE DE RÉSULTAT................................................ 723
1. ANALYSE DE LA TENDANCE (OU ANALYSE CHRONOLOGIQUE)
APPLIQUÉE AU COMPTE DE RÉSULTAT............................................................................. 725
1.1 Principes et objectif.................................................................................................... 725
1.2 Avantages et limites de l’analyse de la tendance............................................... 726
1.3 Exemple d’analyse de la tendance.......................................................................... 727
2. ANALYSE EN POURCENTAGE (OU ANALYSE VERTICALE)
DU COMPTE DE RÉSULTAT................................................................................................... 729
2.1 Principes et objectif.................................................................................................... 729
2.2 Utilité de l’analyse en pourcentage........................................................................ 729
2.3 Exemple.......................................................................................................................... 730
2.4 Compte de résultat en pourcentage....................................................................... 731
2.4.1 Compte de résultat exprimé en pourcentage par fonction............................ 731
2.4.2 Compte de résultat exprimé en pourcentage par nature
et tableau des SIG...................................................................................................... 733
A.  Marge commerciale............................................................................................ 735
B.  Production de l’exercice..................................................................................... 735
962 COMPTABILITÉ ET ANALYSE FINANCIÈRE

C.  Consommations en provenance des tiers...................................................... 735


D.  Valeur ajoutée....................................................................................................... 735
E.  Excédent brut d’exploitation (ou EBITDA)...................................................... 736
F.  Résultat d’exploitation (ou EBIT)...................................................................... 737
G.  Résultat courant avant impôts........................................................................ 737
H.  Résultat exceptionnel......................................................................................... 737
I.  Résultat de l’exercice............................................................................................ 737
2.4.3 Pratique du tableau des soldes intermédiaires de gestion :
le cas de China Eastern Airlines............................................................................. 737
A.  L’entreprise............................................................................................................ 738
B.  États financiers..................................................................................................... 738
C.  Analyse.................................................................................................................... 741
L’ESSENTIEL..................................................................................................................................... 744
RÉVISION......................................................................................................................................... 745
EXERCICES....................................................................................................................................... 749

Chapitre 15
ANALYSE DE L’ÉTAT DE LA SITUATION FINANCIÈRE (OU BILAN)... 761
1. ANALYSE DE LA TENDANCE................................................................................................. 761
2. ANALYSE EN POURCENTAGE (OU ANALYSE VERTICALE) DU BILAN......................... 762
2.1 Définition....................................................................................................................... 762
2.2 État de la situation financière (ou bilan) en pourcentage................................ 762
3. STRUCTURE DE L’ÉTAT DE LA SITUATION FINANCIÈRE (OU BILAN)
ET RELATION DE TRÉSORERIE............................................................................................. 764
3.1 Structure de l’état de la situation financière (ou bilan).................................... 764
3.2 Relation de trésorerie : fonds de roulement, besoin en fonds
de roulement et trésorerie nette............................................................................. 764
3.2.1 Les trois soldes............................................................................................................. 764
3.2.2 Relation de trésorerie................................................................................................ 765
3.2.3 Le besoin fonds de roulement................................................................................. 766
3.2.4 Interprétations du fonds de roulement................................................................ 766
A.  Approche A par le haut du bilan...................................................................... 766
B.  Approche B par le bas du bilan......................................................................... 767
3.2.5 Niveau du fonds de roulement............................................................................... 768
3.2.6 Scénarios de BFR et de trésorerie nette............................................................... 769
3.3 La structure du bilan en pratique : Étude comparative d’Exxon,
Sinopec et Total........................................................................................................... 771
TABLE DES MATIÈRES 963

3.3.1 Présentation générale des entreprises.................................................................. 771


A.  ExxonMobil........................................................................................................... 771
B.  Sinopec................................................................................................................... 771
C.  Total......................................................................................................................... 772
3.3.2 Information financière.............................................................................................. 772
3.3.3 Bilans par grandes masses....................................................................................... 776
3.3.4 Tableaux de structure financière............................................................................ 777
3.3.5 Analyse........................................................................................................................... 779
A.  Exxon...................................................................................................................... 779
B.  Sinopec................................................................................................................... 780
C.  Total......................................................................................................................... 780
L’ESSENTIEL..................................................................................................................................... 781
RÉVISION......................................................................................................................................... 782
EXERCICES....................................................................................................................................... 785

Chapitre 16
CONSTRUCTION DU TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE............... 797
1. STRUCTURE DU TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE.................................................. 798
2. UTILITÉ DU TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE........................................................... 799
2.1 Importance de la trésorerie...................................................................................... 799
2.2 Objectivité de la trésorerie........................................................................................ 799
2.3 Précieux outil de prévision........................................................................................ 799
2.4 Uniformisation de la pratique internationale...................................................... 800
3. ACTIVITÉS GÉNÉRANT DES FLUX DE TRÉSORERIE......................................................... 800
3.1 Activités d’exploitation.............................................................................................. 801
3.2 Activités d’investissement........................................................................................ 801
3.2.1 Cas réel.......................................................................................................................... 802
3.3 Activités de financement.......................................................................................... 802
3.4 Divergences de classement....................................................................................... 803
4. CALCUL DES FLUX DE TRÉSORERIE DES ACTIVITÉS D’EXPLOITATION...................... 803
4.1 Méthode directe de calcul des flux de trésorerie résultant
des activités d’exploitation....................................................................................... 803
4.2 Méthode indirecte de calcul des flux de trésorerie résultant
des activités d’exploitation....................................................................................... 804
4.3 Information sur les flux de trésorerie résultant des activités
d’exploitation............................................................................................................... 804
964 COMPTABILITÉ ET ANALYSE FINANCIÈRE

5. TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE............................................................. 805


5.1 Définitions..................................................................................................................... 805
5.2 Information à fournir................................................................................................. 806
5.2.1 Principes........................................................................................................................ 806
5.2.2 Cas réel.......................................................................................................................... 806
6. EXEMPLE DE TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE........................................................ 807
7. ÉTABLISSEMENT D’UN TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE...................................... 810
7.1 Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation............................................. 812
7.1.1 Méthode indirecte...................................................................................................... 812
A.  Éléments indépendants de la trésorerie et flux de trésorerie potentiel.... 812
B.  Plus–values de cessions d’immobilisations................................................... 813
C.  Variations des stocks, des créances et des dettes........................................ 814
D.  Résumé de la méthode indirecte..................................................................... 815
E.  Société Liszt – Tableau des flux de trésorerie liés aux activités
d’exploitation (méthode indirecte).................................................................. 815
7.1.2 Méthode directe.......................................................................................................... 816
A.  Recettes provenant des clients........................................................................ 817
B.  Dépenses pour le règlement des fournisseurs de marchandises.............. 818
C.  Dépenses pour le règlement des autres charges d’exploitation
(paiements aux fournisseurs des « autres charges »)................................... 818
D.  Dépenses d’intérêts............................................................................................. 819
E.  Recettes provenant des titres en portefeuille............................................... 819
F.  Dépenses d’impôts sur les bénéfices................................................................ 819
G.  Recettes sur les cessions d’immobilisations................................................. 819
H.  Synthèse des corrections................................................................................... 819
I.  Société Liszt – Tableau des flux de trésorerie liés aux activités
d’exploitation (méthode directe)...................................................................... 820
7.1.3 Cas particulier des entreprises industrielles........................................................ 822
7.2 Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement........................................ 822
7.2.1 Achat de matériel....................................................................................................... 823
7.2.2 Cession de matériel.................................................................................................... 823
7.2.3 Remboursement du prêt........................................................................................... 823
7.2.4 Société Liszt – Tableau des flux de trésorerie liés aux activités
d’investissement.......................................................................................................... 823
7.3 Flux de trésorerie liés aux activités de financement.......................................... 824
7.3.1 Augmentations de capital........................................................................................ 824
7.3.2 Dividendes..................................................................................................................... 825
7.4 Ensemble du tableau des flux de trésorerie.......................................................... 825
TABLE DES MATIÈRES 965

8. INFORMATION FINANCIÈRE................................................................................................ 827


9. OPÉRATIONS D’INVESTISSEMENT ET DE FINANCEMENT SANS EFFET
SUR LA TRÉSORERIE.............................................................................................................. 828
L’ESSENTIEL..................................................................................................................................... 828
RÉVISION......................................................................................................................................... 829
EXERCICES....................................................................................................................................... 829

Chapitre 17
ANALYSE DU TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE
ET QUALITÉ DES BÉNÉFICES.............................................................. 835
1. ANALYSE DES FLUX DE TRÉSORERIE................................................................................. 836
1.1 Signe algébrique des flux.......................................................................................... 836
1.2 Du flux de trésorerie en excès au free cash flow................................................. 837
1.2.1 Flux de trésorerie en excès....................................................................................... 838
1.2.2 Flux de trésorerie disponible................................................................................... 838
1.2.3 Free cash flow.............................................................................................................. 839
1.2.4 Hypothèses sous-­jacentes........................................................................................ 840
1.2.5 Exemple de calcul....................................................................................................... 840
1.3 Analyse du tableau des flux de trésorerie à l’aide de ratios............................. 841
1.3.1 Flux de trésorerie rapporté au chiffre d’affaires................................................ 841
1.3.2 Ratio de trésorerie d’exploitation ou Rendement en trésorerie.................... 841
1.3.3 Ratio de trésorerie rapportée aux dettes courante (ou ratio de liquidité)........ 842
1.3.4 Ratio de trésorerie sur endettement..................................................................... 842
1.3.5 Autres ratios................................................................................................................. 842
A.  Ratio d’investissement....................................................................................... 842
B.  Suffisance des flux de trésorerie...................................................................... 842
1.3.6 Structure des différents flux de trésorerie.......................................................... 843
2. MANIPULATION DES COMPTES ET QUALITÉ DES ÉTATS FINANCIERS..................... 843
2.1 Principes........................................................................................................................ 843
2.2 Les formes de la manipulation des comptes........................................................ 845
2.2.1 Gestion du résultat..................................................................................................... 845
2.2.2 Lissage des résultats.................................................................................................. 845
2.2.3 Nettoyage de bilan..................................................................................................... 845
2.2.4 Comptabilité créative................................................................................................ 846
2.3 Pratiques........................................................................................................................ 846
2.4 Différence entre manipulation des recettes et dépenses
et manipulation des régularisations d’inventaire............................................... 847
966 COMPTABILITÉ ET ANALYSE FINANCIÈRE

2.4.1 Manipulations des recettes et des dépenses...................................................... 847


2.4.2 Manipulation des régularisations d’inventaire................................................... 847
2.5 La manipulation des comptes enlève-­t‑elle toute utilité
aux états financiers ?................................................................................................. 848
3. LE CALCUL INDIRECT DU FLUX NET D’EXPLOITATION EN TANT
QU’OUTIL D’ANALYSE DE LA QUALITÉ DU RÉSULTAT.................................................... 849
L’ESSENTIEL..................................................................................................................................... 850
RÉVISION......................................................................................................................................... 851
EXERCICES....................................................................................................................................... 855

Chapitre 18
ANALYSE PAR LES RATIOS, ANALYSE FINANCIÈRE ET AU-­DELÀ...... 871

1. ANALYSE PAR LES RATIOS : RECHERCHE DE RÉPONSES


À LA QUESTION « COMMENT »........................................................................................... 873
1.1 Définition....................................................................................................................... 873
1.2 Conditions d’utilisation des ratios.......................................................................... 874
1.3 Comparaisons de ratios............................................................................................. 877
1.3.1 Analyse chronologique.............................................................................................. 877
1.3.2 Analyse sectorielle...................................................................................................... 878
1.3.3 Analyse empirique...................................................................................................... 881
1.4 Quelques ratios classiques........................................................................................ 882
1.5 Remarques supplémentaires sur le calcul des ratios......................................... 882
1.6 Pyramides de ratios..................................................................................................... 885
1.6.1 Pyramide de ratios liés au rendement des capitaux propres et stratégie...... 885
1.6.2 La formule de DuPont, l’ancêtre des pyramides de ratios............................... 886
1.6.3 La piste financière : création d’un modèle de fonctionnement
de l’entreprise.............................................................................................................. 887

2. SOURCES D’INFORMATIONS SUR LES SOCIÉTÉS........................................................... 889


2.1 Rapport annuel aux actionnaires............................................................................ 889
2.2 Revues et journaux financiers – Revues spécialisées......................................... 890
2.3 Bases de données........................................................................................................ 890
2.4 États financiers déposés auprès des autorités fiscales et judiciaires............ 890
3. MESURE DU PROFIT DES INVESTISSEURS....................................................................... 890
3.1 Bénéfice par action..................................................................................................... 890
3.1.1 Bénéfice de base par action..................................................................................... 891
3.1.2 Bénéfice dilué par action.......................................................................................... 892
TABLE DES MATIÈRES 967

A.  Principes................................................................................................................. 892


B.  Cas réels.................................................................................................................. 894
3.1.3 Ratio cours sur bénéfice (PER)................................................................................ 895
3.2 Rendement du capital engagé : résultat résiduel et EVA®............................... 896
3.2.1 Principes........................................................................................................................ 896
3.2.2 Résultat résiduel......................................................................................................... 896
3.2.3 EVA®............................................................................................................................... 897
3.2.4 Limites de l’EVA® et de la MVA : la méthode du flux de trésorerie............. 900
4. INFORMATION SECTORIELLE............................................................................................... 901
4.1 Définitions..................................................................................................................... 901
4.2 Publication.................................................................................................................... 902
5. MÉTHODE DES SCORES........................................................................................................ 904
5.1 Principes........................................................................................................................ 904
5.2 Exemple : le score Z d’Altman................................................................................... 905
6. GOUVERNANCE....................................................................................................................... 905
6.1 Définition du gouvernement d’entreprise............................................................. 906
6.2 Gouvernement d’entreprise et contrôle interne, exercice de la responsabilité..... 907
6.3 Gouvernement d’entreprise et création de valeur.............................................. 907
6.4 Indicateurs de gouvernement d’entreprise........................................................... 907
6.5 Régulation du gouvernement d’entreprise........................................................... 908
6.6 Les causes des atteintes aux principes de bon gouvernement........................ 909
6.7 Régulation de la déontologie................................................................................... 910
6.8 Responsabilité sociétale des entreprises............................................................... 910
L’ESSENTIEL..................................................................................................................................... 911
RÉVISION......................................................................................................................................... 912
EXERCICES....................................................................................................................................... 917

INDEX........................................................................................................ 933
Adaptation de
Georges Langlois
COMPTABILITÉ ET Hervé Stolowy - Yuan Ding - Georges Langlois
ANALYSE FINANCIÈRE
Hervé Stolowy

COMPTABILITÉ ET
UNE PERSPECTIVE GLOBALE

Georges Langlois
Professeur à HEC Paris, il enseigne
la comptabilité financière et l’analyse

Hervé Stolowy
comptable dans le cadre du programme
Comptabilité et analyse financière est un ouvrage d’introduction à la

Yuan Ding
HEC-MBA et du Master HEC de science
de management – Grande école. Il comptabilité financière et l’analyse financière. Une approche internationale

ANALYSE
intervient aussi dans le programme adopte le point de vue de l’utilisateur des documents comptables publiés
doctoral HEC (recherche en comptabilité
financière). Il est également diplômé par les entreprises. Plutôt que d’imposer une solution réglementaire à
d’expertise comptable. Il est auteur et chacune des difficultés d’évaluation et de communication, l’ouvrage

FINANCIÈRE
co-auteur de 10 ouvrages, de chapitres analyse la logique économique du problème et en identifie les solutions

COMPTABILITÉ ET ANALYSE FINANCIÈRE


dans 15 ouvrages collectifs et il a
publié plus de 75 articles dans des
théoriquement possibles. Il explique les répercussions de chacune de
revues spécialisées. ces solutions sur les entreprises et sur les décideurs. Il constitue une base
universelle de connaissances pour tous les étudiants qui veulent s’intégrer
Yuan Ding dans une économie mondialisée.
Professeur de comptabilité, Vice
Que leur carrière les conduise aux responsabilités de dirigeants ou de
UNE PERSPECTIVE
Président et Doyen à la China Europe
International Business School, après gestionnaires de sociétés ou que leur position soit celle d’observateurs GLOBALE
avoir été professeur à HEC Paris. Il y est extérieurs (investisseurs, gestionnaires de portefeuille, analystes de crédit,
titulaire de la Chaire de Cathay Capital
en comptabilité. Membre du comité
etc.), les étudiants devront savoir se repérer dans la comptabilité et
de rédaction de six revues spécialisées l’information financière et en interpréter les données. Ils devront exercer Traduction et adaptation
chinoises ou internationales. Il leurs aptitudes, non seulement sur les entreprises de leur pays, mais sur de la 5e édition anglaise
intervient comme consultant dans de
nombreuses sociétés transnationales
les comptes publiés par les groupes internationaux cotés sur les principales
et chinoises. Il est et a été également places mondiales. C’est pourquoi l’ouvrage ne se confine pas dans une
administrateur de plusieurs sociétés
cotées et institutions financières
approche « nationale » des questions comptables. Il offre un point de vue 4e édition
en Chine continentale, à Hong Kong,
mondialisé, en s’appuyant prioritairement sur les normes internationales
au Canada et en Europe. IAS/IFRS. Il ne néglige pas pour autant les principales normes nationales,
tant les US GAAP que les normes ou usages français, belges et suisses ou
Georges Langlois d’autres normes nationales dans la mesure où elles apportent un éclairage
Professeur agrégé honoraire d’économie intéressant et utile.
et gestion, Georges Langlois a enseigné
la comptabilité à l’École normale Il est destiné aux étudiants d’écoles de commerce et d’universités (sciences
supérieure de Cachan. Il est membre du de gestion, mastères) et aux professionnels (directeurs financiers, managers, � POWERPOINT*
jury du diplôme d’expertise comptable. � CORRIGÉS DES EXERCICES
analystes, investisseurs) en formation continue. Il facilite aux lecteurs
D’APPLICATION*
francophones l’accès à une approche internationale de la comptabilité.
� COMPLÉMENTS DE COURS
� GLOSSAIRE
http://noto.deboecksuperieur.com : la version
numérique de votre ouvrage NOTO.DEBOECKSUPERIEUR.COM
• 24h/24, 7 jours/7 *Accès réservés
• Offline ou online, enregistrement synchronisé uniquement aux enseignants
• Sur PC et tablette
couverture geluck, suykens & partners

• Personnalisation et partage

ISBN 978-2-8073-0617-2
ISSN 1782-8147 www.deboecksuperieur.com

9782804174996_STOLOWY_CV.indd Toutes les pages 16/01/17 10:24

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