Eco Droit 2014
Eco Droit 2014
Eco Droit 2014
T.A.F (document I)
- Augmenter la satisfaction du client en lui offrant des produits de bonne qualité respectant les
normes d’hygiène et de sécurité alimentaire.
- La formation du personnel exigée par la certification améliore les qualifications, compétences et
par conséquent les innovations au sein de l’entreprise.
- Respect de l’environnement, amélioration des conditions du travail améliore l’image de marque
de l’entreprise vis-à-vis des parties prenantes.
- Le processus de certification à terme permet la maitrise des coûts.
Le diagnostic :
Cette étape permet d’identifier les processus principaux de l’entreprise, la typologie des clients,
leurs besoins et leurs attentes, le niveau d’exigences attendue de la part des fournisseurs (donneurs
d’ordre en cas de sous-traitance), les forces et les faiblesses de l’entreprise.
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Audit et la certification par l’organisme de certification.
Une fois l'audit de certification terminé, un certificat explicitant la portée de la certification sera
délivré.
La durée de validité de la certification dépend de la norme.
4- Quelles sont les raisons qui motivent cette orientation stratégique (1.25pt)
Selon Abdelmouttalib Aarab, directeur de Koutoubia Littaamir, explique ce positionnement par le
besoin de diversifier les activités du groupe afin de limiter les risques. En fait, le développement du
secteur de l’immobilier offre de bonnes perspectives et le groupe Koutoubia veut saisir les
opportunités(le boom immobilier). D’autant plus que le président de Koutoubia dispose d’une
importante réserve foncière qu’il veut valoriser et une importante assise financière.
5- Les risques encourus par l’entreprise Koutoubia en adoptant cette voie stratégique
(1.25pt)
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- la possibilité d’atteindre la taille critique avec un minimum de coût ( croissance
externe)
7- D’une manière générale, quels sont les risques auxquels il faut faire face pour réussir et
inscrire le partenariat dans le long terme ?qu’en est-il de ce partenariat? ( 1.5pt)
D’une manière générale, les risques éventuels d’une telle stratégie :
a. dépendance économique
b. risque de perte des compétences distinctives pour les deux partenaires.
Ces risques sont transposables à ce partenariat.
c. Les risques d’aléa moral, asymétrie d’information qui entache les contrats.
- Le plan de formation est un processus comporte plusieurs volets et actions pour répondre aux
différents objectifs. Pour réaliser ce plan, l’entreprise doit procéder aux différentes étapes
suivantes :
Le choix des bénéficiaires : cela dépend des objectifs de l’entreprise et des caractéristiques
des salariés ;
La fixation du contenu de la formation et sa durée ;
Le choix des organismes de formation : l’entreprise peut choisir entre la formation en
interne après ses propres moyens (stage organisés et animés par les cadres de l’entreprise)
ou encore faire appel à un organisme spécialisé extérieur
La fixation du budget alloué à la formation
-Motivation : ensemble des facteurs déterminant l’action et le comportement d’un individu pour
atteindre un objectif ou réaliser une activité. C’est la combinaison de l’ensemble des raisons
consciente ou non, collective et individuelle, qui incite l’individu à agir au sein d’une équipe.
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9- Analyser dans quelle mesure les ressources humaines peuvent-elles être considérées
comme un atout pour la compétitivité de Koutoubia. (1pt)
a. Des salariés qualifiés permettent l’augmentation des gains de productivité, ce qui se traduit
le cas échéant par une baisse des coûts.
b. Des salariés qualifiés augmentent la flexibilité de l’entreprise vis-à-vis de son
environnement.
c. Des salariés qualifiés constituent un atout au profit de l’innovation et d’amélioration des
compétitivités hors prix.
Corrigé indicatif
Document 1 :
SNC : est une société commerciale composée de moins deux associés pouvant être soit des
personnes physiques soit des personnes morales et dans ce dernier cas elles doivent absolument être
des sociétés commerciales. Les associés sont tous des commerçants de même les associés sont
solidairement responsables vis-à-vis des dettes sociales des tiers.
2- Quelles sont les modifications qui doivent être apportées aux statuts à l’occasion de
cette transformation ?
(01pt)
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3- Quels sont les facteurs qui influencent le choix d’une forme juridique ? (01pt)
- Facteurs fiscaux : l’imposition à l’IR pour les entreprises individuelles et les sociétés de
personnes en droit commun ou à l’IS pour les sociétés de capitaux et des sociétés mixtes.
- Facteurs non fiscaux : le Montant du capital, l’étendue de la responsabilité, la
négociation des titres (parts sociales et les actions)…
4- relever du document les infractions commises par M. Tahar Bimezzagh? (0.5 pt)
5- Quelles sont les obligations du commissaire aux comptes dans ces situations ? (0.75pt)
Le CAC doit établir un rapport qui porte à la connaissance des dirigeants les différentes anomalies
constatées. Aussi, il se doit de demander aux dirigeants sociaux de rectifier les inexactitudes
relevées et révéler, le cas échéant, au procureur les faits délictueux.
M., Tahar Bimezzagh n’est pas compétent pour décider le maintien en fonction M. Khoumri
Mohammed. Le renouvellement du mandat de Khoumri Mohammed résultera d’une décision de
l’AGO.
8- M. Naim accomplit des actes de commerce par nature. Peut-on le considérer comme
commerçant? Justifier. (0.5 pt)
M. Naim n'est pas un commerçant car il effectue des actes de commerce par nature pour le
compte de M. Mohammed.
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9- Quelles sont les conditions requises pour avoir la qualité de commerçant ? (01 pt)
10- Quelle différence faites-vous entre la lettre de change et le billet à ordre ? 0.5 pt
Lettre de change :
- Est un effet de commerce établi par le fournisseur (tireur) et accepté par le client.
- Est un effet de commerce par la forme.
Billet a ordre :
- est un effet de commerce sous forme d’un engagement établi par le client (souscripteur)
- est un acte de commerce par la forme s’il est utilisé dans une activité commerciale.
Sujet : l’insertion des pays dans les échanges internationaux favorise-t-elle leur développement
?
La crise récente avait bouleversé les économies des pays dans le cadre d’une mondialisation et
interconnexion des marchés. Ainsi, les indicateurs de développement s’avèrent-ils dégradés.
Le développement économique et social fait référence à l'ensemble des mutations positives
(techniques, démographiques, sociales, sanitaires…) que peut connaître une zone
géographique (monde, continent, pays, région…).
Il ne doit pas être confondu avec la croissance économique. Celle-ci est habituellement nécessaire
ou consécutive au développement mais elle n'en est qu'un aspect. Il existe même des zones en
croissance par simple inertie de tendance ou sous l'effet de dopants artificiels de types
dits keynésiens, sans pour autant connaître les transformations de structure et la « destruction
créatrice » propres au développement, qui assurent sa pérennité. Le développement économique
nécessitant notamment de la création de richesses, on associe développement économique et
« progrès », puisqu'il entraîne, généralement, une progression du niveau de vie des habitants. On
parle alors d'amélioration du bien-être social (au sens économique). La volonté de concilier simple
développement économique et progrès ou amélioration du bien-être a mené à forger, à côté
des indicateurs de développement traditionnels (PNB, PIB), d'autres indicateurs, tels que l'indice de
développement humain (IDH), qui prend en compte la santé, l'éducation, le respect des droits de
l'homme (dont font partie, depuis 1966, les droits économiques et sociaux]).
Pour améliorer leur niveau de développement, les pays ont essayé plusieurs stratégies de
développement depuis long temps. Parmi celles-ci l’ouverture aux échanges internationaux.
L’ouverture aux échanges désigne la libéralisation des mouvements de biens, de services, de
personnes et des capitaux entre un pays et le reste du monde. Par ailleurs, existe –t- elle une relation
entre le libre échange et la croissance économique ? Le libre échange ne creuse t-il pas les
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inégalités entre les pays développés et les autres en retard dans le processus de développement ? Le
commerce international est-il équitable entre le nord et le sud ? Autant de questions qui méritent
d’être formulées dans la problématique suivante : certes, le libre échange favorise le
développement. Ce pendant des effets pervers méritent d’être corrigés.
Primo, En ouvrant leurs frontières les pays se spécialisent dans les productions où ils ont un
avantage absolu (A. Smith) ou comparatif (D. Ricardo). Etant plus efficaces ils économisent des
ressources et produisent plus.
Secundo, la libéralisation du commerce international élargie les marchés Le, favorise les
économies d’échelle, synonymes de réductions des coûts, des prix et d’amélioration de la demande
de consommation et d’investissement, favorable également à une croissance plus importante.
Tertio, le libre échange augmente La concurrence incite fortement les entreprises à l’investissement
et à l’innovation facteur d’amélioration de la croissance potentielle.
Finalement, l’ouverture aux échanges favorise les mouvements de capitaux et des technologies des
pays développés aux pays en développement (ex : stratégies poursuivies par les NPI de l’asie).
D’une part, grâce à la libéralisation des échanges, la richesse produite augmente ce qui améliore le
revenu national du pays en lui offrant les moyens pour financer les politiques structurelles facteur
d’amélioration des indicateurs du développement humain( santé, scolarisation, niveau de vie). On
voit la Chine et la Corée du Sud connaître une forte augmentation de leur IDH.
D’autre part, En ouvrant leurs frontières les pays peuvent accueillir des IDE qui leur permettent
le financement des recherches et développement, innovation, infrastructure (facteur de la croissance
endogène Baro, Lucas, Romer).Une telle stratégie de développement a été emprunté par les NPI de
l’Asie(coré du sud). Grace aux transferts de technologies et l’effet d’apprentissage les pays
acquièrent des compétences, rendant possible une politique de remontée des filières. A contrario les
PMA, où les IDE ne vont pas, connaissent des écarts de PIB/hab. croissants avec les pays riches.
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II – L’échange inégal : facteur de blocage du développement.
D’abord, les pays en développement exportent généralement les biens primaires (matières
première ;;) à faible prix face aux pays développés qui exportent des produits industrielles à forte
valeur ajoutée et à prix élevé. La dégradation des termes de l’échange défavorise les pays en
développement et dégrade leurs indicateurs macro socio économiques (déficit budgétaire, déficit
extérieur, surendettement, chômage, pauvreté,..).
En suite, Une telle stratégie de développement basée sur l’extérieur augmente la dépendance du
pays vis-à-vis du reste du monde (surtout la dépendance technologique).
Finalement, une forte dépendance d’un pays vis-à- vis des IDE étrangers augmente la
vulnérabilité de ce dernier et par conséquent le risque d’être frapper par des crises de change en cas
de brusques fuite des capitaux vers l’étranger (crise asiatique 1990 et latino américaine).
Afin de réaliser un échange « gagnant- gagnant » entre le nord et le sud, des mesures
nécessitent d’être mises en place :
D’abord, une redéfinition des spécialisations entre les pays développés et les pays émergents.
Ainsi, l’ancienne division internationale du travail a-t-elle été remise en cause (apparition des NPI
qui concurrencent les PD sur les produits industriels.
En suite les pays développés doivent faciliter le transfert des technologies (R et D) aux pays
émergents. De même les PD doivent cesser de pratiquer des mesures protectionnistes déguisées
(subventions aux exportations, Quotas, normes de sécurités alimentaires.
Enfin, pour faciliter leur insertion au commerce mondial, les pays du sud doivent mettre en
place des restructurations d’envergure (libéralisation des marchés, gouvernance, infrastructure, R/D,
formation, éducation, réforme juridique….).
Conclusion.
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