Alouette
Alouette
Alouette
Partition
Analyse musicale
Ce chant ne présente pas de grosses difficultés pour un apprentissage par les élèves. Chaque vers
développe quatre périodes musicales (correspondant aux césures). Le caractère « oriental » est donné
par l’échelle mélodique, qui utilise l’intervalle de seconde augmentée descendant en fin de phrase
(ré#-do). Quelques ornements renforcent cette esthétique (voir les tr = trilles, sur la transcription).
Peuvent suivre des activités rythmiques, avec des frappés corporels qui doivent toujours être exécutés
piano :
§§ On frappe régulièrement sur ses cuisses pour accompagner le chant (on fait la pulsation).
§§ Fixer son attention sur la voix et en suivre le balancement tous les deux temps.
Puis des activités de découverte et assimilation des paroles (la version phonétique est projetée au
tableau) :
§§ On lit dans sa tête en écoutant le chant (l’enseignant fera remarquer les particularités de prononcia-
tion de l’arabe : j dans la gorge, h fortement aspiré, r roulé, etc.).
§§ On répète en parlé-rythmé (se servir de la version parlée-rythmée enregistrée ; la version enregistrée
est arrêtée à la fin de chaque période pour répétition immédiate des enfants).
On travaillera ensuite en ostinato la cellule rythmique tirée du début de la troisième période : « tan ta
fé é / tan ta fé é /… ». On se servira du parlé-rythmé pour accompagner les battues corporelles, puis
on dira le texte dans sa tête tout en continuant à battre l’ostinato.
Faire deux groupes : confier l’ostinato à un groupe, la mélodie à l’autre, puis inverser les rôles (il est
difficile de chanter en faisant l’ostinato).
Une pratique instrumentale va prolonger ce travail rythmique. La pulsation va être confiée aux maracas
ou aux claves, l’ostinato aux tambourins (ou aux bendirs). Attention, les instruments doivent toujours
rester discrets pour ne pas couvrir le chant.
Dans la réalisation finale, on fera précéder le chant de deux mesures confiées uniquement aux instru-
ments.