Identification Des Systemes PDF
Identification Des Systemes PDF
Identification Des Systemes PDF
Gonzalo Cabodevila
gonzalo.cabodevila@femto-st.fr
ème
3 année
Option Mécatronique
Diderot
4
Table des matières
I Identication des systèmes 9
1 Modèles de connaissance 11
1.1 Modèles simples linéaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.1.1 Exemple : le moteur à courant continu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.2 Méthodes systématiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.2.1 Un exemple simple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.3 Détermination des constantes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1.4 Linéarisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1.5 Conclusions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
4 Estimations récursives 35
4.1 Moindres carrés récursifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
4.2 Variable instrumentale récursive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
5
6 TABLE DES MATIÈRES
Bibliographie 56
7 Travaux dirigés 59
7.1 Strecj - Broida - Programmation non linéaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
7.1.1 Strecj - Broida . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
7.1.2 Programmation non linéaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
7.1.3 Limites de la Programmation non linéaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
7.2 Identication des systèmes instables ou intégrateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
7.3 Choix de la source d'excitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
7.4 Les modèles paramétriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
7.5 Cas pratique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
II Annexes 63
Examen nal janvier 2004 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
Correction examen nal janvier 2004 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
Examen nal janvier 2005 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
Examen nal janvier 2006 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
Correction examen nal janvier 2006 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
TABLE DES MATIÈRES 7
9
Chapitre 1
Modèles de connaissance
Ce sont les modèles issus de la physique. Lorsque le système est peu complexe il est possible d'écrire
les relations entre les diérentes grandeurs physiques décrivant les diérents sous-systèmes.
R L
i
-
6 6'$
J, f
u E
&%
avec : u = E + Ri + Ldi/dt
C = ki
E = kω
J dω
dt = C − fω
11
12 CHAPITRE 1. MODÈLES DE CONNAISSANCE
Figure 1.2 Système et son modèle en Bond Graph. (tiré de : http ://www.univ-
lille1.fr/l2ep/commande/ee/presentations/p-cs.htm)
Lorsque le système s'avère plus complexe, il est souvent utile de mettre en ÷uvre une méthode sys-
tématique. Les équations de Lagrange sont l'une de ses méthodes, particulièrement adaptée dans le
cadre de la robotique mais presque tous les systèmes sont modélisables par cette méthode.
Les équations de Lagrange s'écrivent sous la forme :
d ∂T ∂T ∂D ∂V
− + + = Qi
dt ˙
∂ qi ˙
∂qi ∂ qi ∂qi
i(t)
R - L0
e(t) 6 L(x) = x(t)
?x(t)
F = Mg
?
Mécanique Electrique
Coordonnées q2 = x(t) q1 = q(t)
Vitesse q̇2 = ẋ(t) q̇1 = q̇(t) = i(t)
Travail des forces extérieures τ2 = M gx(t) τ1 = e(t).q(t) = e.q1
∂τ2 ∂τ1
Forces extérieures Q2 = ∂q 2
= M g Q 1 = ∂q1 = e
Energie cinétique T2 = 21 M q̇22 T1 = 12 L(x)q̇12 = 21 Lq20 q̇12
Energie potentielle V2 = 0 V1 = 0 (pas de capacité)
Fonction de dissipation D2 = 0 D1 = 12 Rq̇12
T = T2 + T1 = 12 M q̇22 + 21 Lq20 q̇12
V = V2 + V1 = 0
D = D2 + D1 = 12 Rq̇12
∂T L0
∂ q˙i
M q̇2 q2 q̇1
d ∂T q̈1 q2 −q̇1 q̇2
(
dt ∂ q˙i ) M q̈ 2 L 0 q2 2
∂D
∂ q̇2 0 Rq̇1
∂V
∂qi 0 0
∂T L0 q̇12
∂qi 2 (− q22 ) 0
Qi Mg e
q̇12
L0
M q̈2 + = Mg
2 q22
q̈1 q2 − q̇1 q̇2
L0 + Rq̇1 = e
q22
q̇12
L0
q̈2 = g −
2M q22
q2 L0 q̇1 q̇2
q̈1 = e − Rq̇1 +
L0 q22
L'utilisation de logiciels de calcul analytique (Maple, Mathematica, ...) permettent une modélisation
rapide et sans erreurs.
14 CHAPITRE 1. MODÈLES DE CONNAISSANCE
Evidemment, avant de pouvoir simuler le système, il faut déterminer la valeur numérique des diérents
paramètres entrant en jeu. La bonne méthode consiste alors à soumettre le système à une série de
mesures permettant d'"isoler" le paramètre que l'on désire mesurer. La littérature regorge de méthodes
permettant des mesures ables.
ATTENTION : l'utilisation de méthodes de type "identication paramétrique" (voir chapitre 3) ne
permet en aucun cas de mesurer ces paramètres !
1.4 Linéarisation
Ce système étant non linéaire et notre but étant d'en déterminer un modèle linéaire (fonction de
transfert, représentation d'état), la première étape consiste donc à le linéariser. Il existe d'innombrables
méthodes de linéarisation, la littérature vous fournira une méthode appropriée à votre problème. Je
n'en présenterai ici qu'une :
la linéarisation autour d'un point de fonctionnement.
Cela consiste en un développement limité au premier ordre (a = a0 + â) autour d'un point.
En reprenant l'exemple du paragraphe 1.2.1
Notez bien que cette étape de linéarisation n'est nécessaire que si vous comptez utiliser une méthode
de synthèse fondée sur une représentation linéaire !
Concernant la simulation : implantez les deux modèles (linéarisé et non-linéarisé), le premier vous
permettra de vérier votre synthèse de correcteur, le second (un peu plus proche de la réalité) vous
permettra de simuler la robustesse de votre correcteur vis-à-vis des non-linéarités du système.
1.5 Conclusions
Il faut toujours avoir un modèle de connaissances, si mauvais soit-il pour pouvoir "sentir" le procédé et
interpréter vos résultats. Ce modèle de connaissances est le préalable à toute identication de système
quelle que soit la méthode employée.
Chapitre 2
Entrée sinusoïdale de type u = A sin(ωt), ω balaye l'espace des pulsations susceptibles de contenir
une pulsation de coupure du système. En notant l'amplitude et le déphasage de la sortie vis-à-vis de
l'entrée on trace un diagramme de Bode. De l'analyse de ce diagramme on détermine le modèle
Les résultats sont diciles à exploiter si les constantes de temps sont proches. Bonne excitation sur
tout le spectre de fréquences. Ce n'est pas une commande industrielle classique et par conséquent elle
est dicile à mettre en oeuvre.
Idéalement la meilleure méthode car le spectre est constant. Mais il est impossible de réaliser un Dirac
correct, sauf peut-être en électronique...
Le spectre est correct, la commande est facile à implanter car c'est une commande classique. C'est la
méthode la plus utilisée.
Pas de retard pur, démarrage franc (à comparer aux systèmes d'ordre 2 ou supérieur).
En cas de bruit, la méthode de mesure de τ via l'intersection de la pente de la tangente au démarrage
avec la valeur nale est meilleure que le relevé du temps à 63% de la valeur nale.
15
16 CHAPITRE 2. IDENTIFICATION DE MODÈLES NON PARAMÉTRIQUES
6s(t)
sf inal
63% sf inal
A
H(p) = 1+τ p
-
τ t
D%
sf inal
A
- H(p) = p2
Tpseudo−periode 1+ 2m
w0 p+ w 2
0
-
tpic t
√−πm
D% = 100e 1−m2
π
tpic = √
w0 1 − m2
ou
2π
Tpseudo-période = √
w0 1 − m2
Table 2.3 Réponse d'un système du deuxième ordre non résonnant à un échelon.
6 s(t)
sf inal
Ae−T p
40% sf inal H(p) = 1+τ p
28% sf inal
t1 t2 -
t
avec : τ = 5, 5 × (t2 − t1 )
T = 2, 8 × t1 − 1, 8 × t2
En pratique, la prise en compte du retard pur est dicile dans une synthèse de correcteur. On utilise
donc l'approximation suivante :
Ae−T p A(1 − T p) A
H(p) = ' '
1 + τp 1 + τp (1 + τ p)(1 + T p)
Ae−T p
H(p) =
(1 + τ p)n
Tu
1. Mesurer
Ta.
Tu
2. Dans la colonne
T a du tableau 2.4 trouver la valeur immédiatement inférieure à ce ratio.
3. Sur la ligne de ce ratio déterminer n.
Ta
4. Toujours à l'aide des valeurs numériques de cette ligne, calculer τ avec
τ .
5. Calculer la nouvelle valeur de T u0 avec
Tu
τ .
6. En déduire T avec T = T u − T u0 .
Note :
Le tableau 2.4 vient du calcul de la réponse indicielle des fonctions de transfert de la forme
Ae−T p
−1
s(t) = L
p(1 + τ p)n
Pour n=4 t t t
te− τ 1 t2 e− τ 1 t3 e− τ
1 t
s(t) = L−1 = 1 − e− τ − − −
p(1 + τ p)4 τ 2 τ2 6 τ3
la dérivée seconde s'écrit :
t t
d2 s(t) 1 t2 e− τ 1 t3 e− τ
= − −
dt2 2 τ4 6 τ5
18 CHAPITRE 2. IDENTIFICATION DE MODÈLES NON PARAMÉTRIQUES
0.16
Tu Ta
1.2
n x/y
0.8 1 0.368
∆y
2 0.271
0.6 ∆t 3 0.224
4 0.195
0.4
5 0.175
Y
0.2
X
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
Tu
2.3. MÉTHODE DE ZIEGLER-NICHOLS 19
ku 1
H(p) = ×
p (1 + τ p)n
Tous comptes fait, le but principal de l'identication en automatique est la mise en place d'un correc-
teur ou d'un régulateur an d'améliorer les performances du système en boucle fermée. Aussi l'on est
en droit de se demander si cette étape d'identication est bien nécessaire...
C'est exactement le principe de la méthode de Ziegler-Nichols, qui n'est pas une méthode d'identica-
tion à proprement parler mais une méthode de réglage fondée sur des mesures eectuées directement
sur le système. Le tableau 2.6 résume la méthode.
Les méthodes précédentes sont très performantes si toutefois le comportement du système est proche
des réponses indicielles attendues.
Qu'en est-il pour les systèmes décrits par les fonctions de transfert suivantes :
Ae−T p 1 − Tp
H1 (p) = p2
et H2 (p) =
1+ 2z (1 + τ1 p)(1 + τ2 p)(1 + τ − 2p)
w0 p + w0 2
Dans la plupart des cas, l'un des modèles précédents sera susant. N'oubliez pas que nous cherchons
un modèle de comportement uniquement. Dans les quelques cas résistant aux méthodes précédentes,
un peu d'astuce permet de trouver une méthode pour déterminer les constantes du système. Et si rien
de ce qui précède ne vous aide, Il reste les méthodes de modélisation paramétrique.
20 CHAPITRE 2. IDENTIFICATION DE MODÈLES NON PARAMÉTRIQUES
Table 2.6 Coecients d'un PID réglé par les méthodes de Ziegler-Nichols et Chien-Hrones-Reswick :
essai indiciel et méthode du pompage.
Régulation ou Régulation ou
Poursuite Poursuite
Régulation Poursuite
P K = 0.5Kosc K = Tτ K = 0.3 Tτ K = 0.3 Tτ
P.I K = 0.45Kosc K = 0.9 Tτ K = 0.6 Tτ K = 0.35 Tτ
Ti = 0.83Tosc Ti = 3.3τ Ti = 4τ Ti = 1.2T
P.I.D K = 0.6Kosc K = 1.2 Tτ K = 0.95 Tτ K = 0.6 Tτ
Ti = 0.5Tosc Ti = 2τ Ti = 2.4τ Ti = T
Td = 0.125Tosc Td = 0.5τ Td = 0.4τ Td = 0.5τ
Chapitre 3
Connaissances a priori
? ? ? 6
Choix de la
Mesures Critère de
structure
sélection
?
Données
? ? ?
Calcul d'un
modèle
Validation
?
Modèle nal
Figure 3.1 Algorithme général d'identication des systèmes. Notez que le processus d'identication
est un processus itératif, chaque passage apportant un peu plus de connaissances.
21
22 CHAPITRE 3. ALGORITHME GÉNÉRAL D'IDENTIFICATION
b0 b1 b2 b3 b4 b5 b6 b7
- -
Figure 3.2 Principe de génération de nombre aléatoires fondé sur un registre à décalage.
Table 3.1 Tableau des bits à utiliser pour obtenir une séquence de longueur maximale
n bits
L
3 b2 L b1
4 b3 L b2
5 b4 L b2
6 b5 L b4
7
L b6 L b5 L
8 b7 b3 L b2 b1
9 b8 L b4
10 b9 b6
Pour bien identier, il faut bien exciter dans tout le spectre de fréquences susceptible de contenir des
constantes de temps du système.
sin(wt) : parfait d'un point de vue spectre (balayage en fréquence) mais peu de systèmes acceptent
ce genre d'entrées.
δ(t) : parfait du point de vue théorique, mais, hormis en électronique, il est impossible de réaliser
un tel signal.
u(t) : moins bon d'un point de vue spectral (u(f ) = sinc(f )), mais facile à implanter
b(t) : bruit blanc idéal d'un point de vue spectral mais comment le réaliser ?
Il arrive que vous n'ayez aucune possibilité d'exciter le système (ex : machine en production), il faudra
alors proter des commandes "naturelles" du système comme signal d'entrée du système. Dans ce cas,
le premier travail consiste à calculer le spectre du signal d'entrée (FFT par exemple). Il faudra vérier
a posteriori que les constantes de temps identiées sont bien dans des domaines de fréquences dans
lesquels le système a été excité.
L'un des moyens de réaliser un signal "aléatoire" est la mise en ÷uvre de Séquences Binaires Pseudo
Aléatoires (en anglais PRBS : Pseudo Random Binary Sequence)
Principe :
Pour que le système fonctionne, on doit initialiser le registre à n'importe quelle valeur binaire sauf
zéro. le nombre codé en binaire A = b7 b6 b5 b4 b3 b2 b1 b0 est "aléatoire. de la même façon, le bit b7 semble
1
indépendant de ses valeurs précédentes.
Une séquence sur N bits à une longueur de 2N −1 = L dont 2N −1 1et 2N −1 −1 0, sa valeur moyenne
est donc non nulle.
a
E(s(t)) =
L
1. Cela ne semble pas très sérieux, mais sachez que les générateurs de bruit en électronique utilisent ce principe mais
sur 40 bits et que le cryptage de textes utilise un principe tout à fait similaire sur 128 bits !
3.2. LES SÉQUENCES BINAIRES PSEUDO ALÉATOIRES (SBPA) 23
amplitude
6
"1"
a
-
t
"0"
a2
−Te Te LTe t-
2
− aL -
Pour déterminer la forme du spectre il faut en premier lieu calculer sa fonction d'auto-corrélation, le
spectre étant la transformée de Fourier de la fonction d'auto-corrélation
Fonction d'auto-corrélation
Z LT
1
Cxx (τ ) = x(τ )x(t − τ )dt
LT 0
si |τ | ≤ T
L + 1 |τ |
Cxx (τ ) = a2 (1 − . )
L T
si |τ | ≥ T
a2
Cxx (τ ) = −
L
On en déduit le spectre qui est la transformée de Fourier de la fonction d'auto-corrélation.
+∞
2L
+1X n sin π Ln 2 a2
P (f ) = a δ(v − )( ) − δ(v)
L2 −∞ LT π Ln L
Le spectre de la SBPA représenté en gure 3.5 est donc un peigne de Dirac modulé par un sinus
cardinal. On considère que le bruit peut être considéré comme un bruit blanc dans le premier tiers du
premier lobe (±1/3Te ). On remarque donc que :
plus L grand ⇒ plus la valeur moyenne est faible
plus L grand ⇒ plus de raies, plus proche du bruit blanc
24 CHAPITRE 3. ALGORITHME GÉNÉRAL D'IDENTIFICATION
SBP A(f )
6
6
6
6
6
6 6
6 -f
1
LTe 2 1/Te 2/Te
LTe
NTe = 3 à 5 τmax
Pour une bonne excitation sur le spectre entre 0 et la plus haute fréquence de coupure on choisira :
1 1
0, 3 =
Te 2πτmin
La résolution de ses deux équations donne N et Te
Note 1 : si τmax τmin N devient vite très grand donc LTe devient prohibitif !
3.3. IDENTIFICATION BASÉE SUR L'ERREUR DE SORTIE 25
SBP A(f )
9 zone où la SBPA est un bruit blanc
6
6
6 b
f = 0, 3/T e 6
6
plateau maximum=N Te
6 z }| {
a
6
6
6 6
6 -f
t
1
-
LTe 2 1/Te 2/Te t= 3 à 5 τmax
LTe
Note 2 : Si fe = 1/Te est bloquée et trop grande (beaucoup de systèmes sont sur-échantillonnés), il
est parfaitement possible choisir Te = n/fe en répétant chaque bit n fois
Note 3 : Si fe est bloquée et trop petite, abandonnez l'idée d'identier la petite constante de temps :
de toutes façons vous ne pourrez pas la contrôler !
Le principe de cette méthode d'identication est illustré en gure 3.7. Le modèle est une fonction de
n paramètres θi , i variant de 1 à n. Il s'agit alors de déterminer les paramètres θi tels que le critère
soit minimum. Le critère est en général choisi de la forme J = Σε2 .
yi
Système
ui
+
εi
Critère
−
Modèle
yˆi
La recherche des paramètres optimaux θbi se fait par programmation non linéaire. IL s'agit d'utiliser
un algorithme qui à partir de paramètres non optimaux θi et un critère J donne les paramètres θbi .
Ces algorithmes sont nombreux, à titre de d'exemple voici les plus utilisés.
gradient
quasi Newton
Nelder et Mead
algorithmes génétiques
recuit simulé
Dans cette partie, nous supposerons que le modèle obtenu est un prédicteur, c'est à dire qu'il permet
de calculer la sortie à l'instant i en fonction des entrées et des sorties réelles aux instants précédents
ui−k et yi−k .
yi
Système
ui
+
εi
Critère
−
Modèle
yˆi
Les calculs suivants seront fondés sur le modèle présenté en gure 3.9.
βi
vi yi
ui B(z −1 )
A(z −1 )
Avi = Bui
yi = vi + βi
A(yi − βi ) = Bui
Ayi = Bui + Aβi
posons :
ei = Aβi
ei sont les résidus de l'estimation. On obtient nalement :
2
Si nous possédons N mesures consécutives, on peut écrire N −n fois l'équation 3.1.
a1
yN
−yN −1 −yN −2 . . . −yN −n uN . . . uN −p
a2 eN
yN −1 −yN −2 −yN −3 −y u uN −p−1
.
eN −1
N −n−1 N −1
.
. eN −2
yN −2 . .
. .
−yN −3 . . uN −2 uN −p−2
.
an
yN −3 .
= + .
. .
. . b0
. . −yn+1 . uN −p−3
. .
. .
b1 .
.
.
yn+2 −yn+1 −yn . uN −p .
en+2
..
yn+1 −yn −yn−1 . . . −y1 un+1 en+1
bm
soit
y = Xθ + e
le critère J est : X
J= e2 = eT e
donc
J = (y − Xθ)T (y − Xθ) = y T y − θT X T y − y T Xθ + θT X T Xθ
Nous cherchons la valeur θb de θ qui minimise J . Ainsi
∂J
= 0 = −2X T y + 2X T Xθθ=θb
∂θ θ=θb
D'où on en déduit :
θb = (X T X)−1 X T y
Il reste à vérier que la valeur obtenue est bien un minimum
∂ 2 J
= 2X T X
∂θ2
b = E[(X T X)−1 X T y]
E[θ] et y = Xθ + e
= E[θ + (X T X)−1 X T e]
= θ + E[(X T X)−1 X T e]
donc si
E[(X T X)−1 X T e] = 0
il faut donc que : X et e soient non corrélés
e soit centré
28 CHAPITRE 3. ALGORITHME GÉNÉRAL D'IDENTIFICATION
Mais ce n'est pas le cas ! Le calcul de ce biais sur l'exemple présenté en gure 3.10 permet de le
montrer.
βi
vi yi
ui bz −1
1+az −1
E[βi ] = 0
E[βi .βi−k ] = σ 2 δ(k)
6σ 2 (1 + a2 )
aσ 2 6 6
aσ 2
-
-1 0 1 k
La fonction d'auto-corrélation (voir g. 3.11) montre bien que les résidus ei ne sont pas un bruit
blanc, notre estimateur est bien biaisé ! Il reste donc à trouvé une méthode qui permette de rendre ce
biais nul. Deux méthodes sont proposées ci-après : La méthode des moindres carrés généralisés et la
méthode de la matrice instrumentale.
3.4. IDENTIFICATION BASÉE SUR L'ERREUR DE PRÉDICTION 29
ξi
P (z −1 )
Q(z −1 )
βi
B(z −1 ) vi yi
m
A(z −1 )
ui ei
n
yˆi
modèle
Avi = Bui
yi = v i + β i
A(yi − βi ) = Bui
Ayi = Bui + Aβi (3.2)
ei = Aβi
F ei = ξi
AF yi = BF ui + AF βi
Q
= BF ui + A βi
AP
= BF ui + ξi
Ayi? = Bu?i + ξi
où yi? et u?i sont, respectivement les sorties yi et les commandes ui ltrées par le ltre F.
En appliquant la méthode des moindres carrés simples sur ces entrées-sorties ltrées le biais de l'esti-
mateur sera nul car le bruit ξi est bien un bruit blanc. L'estimation des paramètres sera donc parfaite.
Toutefois il reste à déterminer le ltre F.
30 CHAPITRE 3. ALGORITHME GÉNÉRAL D'IDENTIFICATION
soit
e = Xe f + ξ
qui est une forme connue et dont on sais que la solution est :
Les paramètres f de F sont donc déterminés à condition de disposer des résidus e. Mais c'est justement
pour les avoir que l'on déroule toutes ces équations...
La solution proposée consiste alors à procéder par itérations en utilisant une première estimation des
résidus e obtenue par un premier modèle utilisant
1 θ une première approximation des paramètres du
Quelques remarques :
Critère d'arrêt de l'algorithme : Le premier réexe consiste à calculer la "blancheur" des résidus, mais
ce critère est assez dicile à mettre en ÷uvre. Un méthode plus simple consiste à calculer un critère
d'arrêt de la forme :
∆J k J − k−1 J
Ca = = kJ
avec J = eT e
J
En pratique on utilisera Ca ≤ 5%
A chaque itération le bruit "devient plus blanc" et pas conséquent le critère décroît.
3.5. IDENTIFICATION EN BOUCLE FERMÉE 31
Puisque le biais de l'estimateur des moindres carrés est biaisé à cause de la corrélation entre X et
e, on se propose de déterminer une autre matrice qui permette le calcul de θ tout en évitant cette
corrélation et donc le biais de l'estimateur.
Posons :
θb = (Z T X)−1 Z T y
θb = (Z T X)−1 Z T (Xθ + e)
θb = θ + (Z T X)−1 Z T e
Pour que
E[θ]
b =θ
il faut :
E[Z T X] 6= 0 et E[Z T e] = 0
consécutives (décalées dans le temps). Vous avez alors la possibilité de déterminer deux matrices X
soit X1 et X2 . En posant
Ce domaine de l'identication est actuellement très actif. En eet ces modèles sont nécessaires dans le
cadre de la commande prédictive. Plus pragmatiquement, rappelons que le plus souvent l'identication
en milieu industriel s'eectue sur une machine en production. Il est par conséquent dicile voire
impossible d'ouvrir la boucle pour procéder à une identication. C'est tout particulièrement le cas des
systèmes instables.
Il reste néanmoins possible d'obtenir un modèle. Le système de la gure 3.13 représente le système à
C(z −1 )
identier en boucle fermée. le correcteur du système est représenté par la fraction rationnelle .
D(z −1 )
Trois approches sont alors possibles.
La méthode directe Dans ce cas on utilise les entrées vi et les sorties yi . L'identication se fait
alors comme en boucle ouverte. L'avantage de cette approche est de ne pas nécessiter la connaissance
du régulateur. Les méthodes ARX, ARMAX et les modèles d'état donnent de bons résultats. Les
meilleurs résultats seront obtenus si :
Le modèle de bruit est bon
la boucle de retour n'aecte pas ou peu le spectre du signal d'entrée (vi ))
le rapport signal à bruit est important (peu de bruit)
Dans le cas contraire, l'estimateur est biaisé.
32 CHAPITRE 3. ALGORITHME GÉNÉRAL D'IDENTIFICATION
ξi
P (z −1 )
Q(z −1 )
ui vi + yi
+ m C(z −1 ) B(z −1 ) m
H(z −1 ) = D(z −1 )
G(z −1 ) = A(z −1 )
− +
La méthode indirecte Dans ce cas on utilise les entrées ui et les sorties yi . Bien entendu on identie
alors le système en boucle fermée soit :
M (z −1 )
G(z −1 ) =
H(z −1 ) − M (z −1 )H(z −1 )
L'avantage de cette méthode est que n'importe quelle méthode d'identication est applicable et don-
nera un modèle du système en boucle fermée. Par contre, la moindre erreur sur le régulateur (pas
forcement bien connu, paramètres, saturations ...) se retrouve dans le modèle.
y
= Au + Bξ
v
La matrice A contient alors les dynamiques du correcteur Guv et celle du système en boucle fermée
Guy . Comme pour la méthode précédente on remonte au modèle du système par calcul.
r
3.6 Et Matlab dans tout ça ?
Matlab est avant tout un outil de calcul ! Scilab, gratuit, présente les mêmes fonctionnalités, il est
vrai, sans les boites à outils du moins pas aussi complètes.
Matlab propose donc toute une série d'outils d'aide à l'identication. En particulier, quatre modèles
linéaires, les plus couramment utilisés sont des fonctions de Matlab.
Dans le tableau 3.2 ces modèles sont présentés avec leurs utilisations "classique" et la méthode de
détermination des paramètres. Notez qu'une lecture de la documentation concernant la boite à outils
"identication"est une excellente activité !
Face à la facilité de calcul de modèles, le problème n'est plus vraiment de choisir une structure adaptée
mais faire le tri parmi les quantités de modèles calculés.
3.6. ET MATLAB
r DANS TOUT ÇA ? 33
ξi
Modèle ARMAX
C(z −1 ) Proche du modèle ARX, il s'utilise dans les mêmes cas. Il
A(z −1 )
permet en outre de créer un modèle de bruit un peu plus
réaliste. C'est le modèle le plus utilisé.
ui +
yi
B(z −1 ) m
A(z −1 ) +
Méthode de détermination des paramètres :
Maximum de vraisemblance
ξi
Modèle OE
Bien que semblant plus simple que les précédents, le calcul
des paramètres s'avère plus dicile. Parfait lorsque le bruit
est surtout un bruit de capteur, donc proche de la sortie.
ui +
yi
B(z −1 ) m
A(z −1 ) +
Méthode de détermination des paramètres :
Maximum de vraisemblance
ξi
P (z −1 ) Modèle de Box-Jenkins
Q(z −1 )
Le modèle complet par excellence, la dynamique diérente
pour l'entrée et le bruit en font un bon modèle.
ui +
yi
B(z −1 ) m
A(z −1 ) +
Méthode de détermination des paramètres :
Maximum de vraisemblance
34 CHAPITRE 3. ALGORITHME GÉNÉRAL D'IDENTIFICATION
Chapitre 4
Estimations récursives
L'estimation de paramètres par la méthode des moindres carrés simples présente un inconvénient
majeur, la nécessité de calculer l'inverse d'une matrice, ce qui est long et parfois impossible sur un
microcontrôleur. On se propose à travers cet exercice de déterminer une forme récursive de cette
estimation.
Les avantages d'une formulation récursive tiennent essentiellement en deux points.
La possibilité de traiter un plus grand nombre de données que dans le cas de la formulation directe
(pas de pseudo-inverse à calculer), notamment dans le cas de l'implantation sur un microcontrôleur.
Dans le cas des systèmes variants dans le temps, la forme récursive permet de "suivre" les paramètres
du système. Dans ce cas, l'identication en ligne est généralement suivie d'une commande qui elle
aussi "s'adapte" aux paramètres courants, on entre alors dans le domaine des commandes auto-
adaptatives qui dépassent le cadre de ce cours.
Comme dans tout problème récursif on s'intéresse d'abord à la boucle, ensuite comment on en sort et
enn comment on y entre. Supposons que nous possédions une estimation des paramètres à l'instant
N : θN
T
θN = (XN XN )−1 XN
T
YN
T −1 T
θN +1 = (XN +1 XN +1 ) XN +1 YN +1
avec :
xN +1 yN +1 eN +1
XN +1 = , YN +1 = et EN +1 =
XN YN EN
T −1 T
θbN +1 = (XN +1 XN +1 ) XN +1 YN +1
T
= (XN XN + xTN +1 xN +1 )−1 (XN
T
YN + xTN +1 yN +1 )
on obtient :
35
36 CHAPITRE 4. ESTIMATIONS RÉCURSIVES
−1
T
XN )−1 − (XN
T
XN )−1 xTN +1 1 + xN +1 (XN
T
XN )−1 xTN +1 T
XN )−1
θbN +1 = (XN xN +1 (XN
T
YN + xTN +1 yN +1
XN
En posant
T X )−1 xT
a = 1 + xN +1 (XN N N +1
−1
T
XN )−1 − (XN
T
XN )−1 xTN +1 1 + xN +1 (XN
T
XN )−1 xTN +1 T
XN )−1
θbN +1 = (XN xN +1 (XN
T
YN + xTN +1 yN +1
XN
T
XN )−1 − (XN
T
XN )−1 xTN +1 a−1 xN +1 (XN
T
XN )−1 XN
T
YN + xTN +1 yN +1
θbN +1 = (XN
T
= (XN XN )−1 XN
T T
YN +(XN XN )−1 xTN +1 yN +1 − (XN
T
XN )−1 xTN +1 a−1 xN +1 (XN
T
XN )−1 XN
T
YN
| {z } | {z }
θbN θbN
T
θbN +1 = θbN + (XN XN )−1 xTN +1 a−1 yN +1 − xN +1 θbN
Le terme yN +1 − xN +1 θbN représente l'erreur d'estimation à l'aide des paramètres précédents. L'équa-
tion est alors : la nouvelle estimation est l'ancienne estimation corrigée par un terme proportionnel à
l'erreur d'estimation précédente, que l'on peut récrire sous la forme.
θbN +1 = θbN + KN +1 yN +1 − xN +1 θbN
θbN +1 = θbN + KN +1 yN +1 − xN +1 θbN (4.1)
−1
KN +1 = PN xTN +1 I + xN +1 PN xTN +1 (4.2)
PN +1 = PN − KN +1 xN +1 PN (4.3)
4.2. VARIABLE INSTRUMENTALE RÉCURSIVE 37
On remarquera une analogie avec le ltre de Kalman, en fait c'est bien l'équivalent d'un ltre de
Kalman appliqué sur le système suivant :
θN +1 = θN
yN +1 = xN +1 θN + eN +1
PN +1 = (I − KN +1 xN +1 )PN (I − KN +1 xN +1 )T + KN +1 KN
T
+1
Si les paramètres évoluent brusquement, une solution consiste à réinitialiser PN = λI avec λ grand Si
les paramètres évoluent lentement on peut utiliser :
θbN +1 = θbN + KN +1 yN +1 − xN +1 θbN (4.4)
−1
KN +1 = PN xTN +1 λI + xN +1 PN xTN +1 (4.5)
1
PN +1 = (PN − KN +1 xN +1 PN ) (4.6)
λ
Cependant cet algorithme présente l'inconvénient de faire croître PN de façon exponentielle s'il n'y a
plus d'excitation.
Voici d'autres choix pertinents
à gain constant : on force alors PN +1 = PN ; cela évite la diminution du gain en cours de recherche
des paramètres, et on donne ainsi plus de poids aux acquisitions les plus récentes ; cette option
convient bien à un système dont les paramètres varient.
à gain décroissant : PN = cst, cas classique, qui convient à un système à paramètres constants.
à trace constante : on garde tr(PN ) = cst (multiplication par un facteur correctif à chaque itération) ;
on a les mêmes avantages que dans la recherche à gain constant mais on module en cours de recherche
le poids relatif de chaque paramètre.
Cette méthode présente les mêmes avantages que la méthode des moindre carrées non récursive,
mais aussi le même inconvénient : l'estimateur est biaisé ! Aussi on lui préfère généralement d'autres
méthodes telle que la méthode de la variable instrumentale récursive.
T 2 T
−1
KN +1 = PN ZN +1 σ + xN +1 PN ZN +1 (4.8)
PN +1 = PN − KN +1 xN +1 PN (4.9)
Dans ce cas ZN +1 représente un vecteur ligne instrumental composé, un peu comme la matrice ins-
trumentale, soit d'observations retardées de la sortie soit de la sortie d'un modèle auxiliaire.
38 CHAPITRE 4. ESTIMATIONS RÉCURSIVES
Beaucoup d'autres algorithmes existent, le lecteur intéressé en trouvera pléthore dans la littérature.
Néanmoins ils sont tous a peu près fondés sur le même principe. En fait, ils se résument à l'expression
d'un asservissement à gain réglable : on asservit les paramètres pour annuler une erreur, d'équation
ou de sortie selon la méthode. La valeur du gain inue, comme sur n'importe quel système, sur la
stabilité, soit la convergence de la méthode, et sur la rapidité.
Moduler le gain revient donc à moduler la rapidité de convergence : si l'on a aaire à un procédé dont il
faut poursuivre les paramètres, qui varient eectivement dans le temps, on aura intérêt à avoir un gain
fort ; si par contre le système est fortement bruité, on a intérêt à avoir un gain faible, sinon la sortie
du modèle va poursuivre le bruit en faisant varier les paramètres à chaque période d'échantillonnage,
ce qui n'a pas de sens physique. Un bon réglage du gain demande plusieurs essais et pas mal de bon
sens !
Chapitre 5
Ce chapitre est consacré au choix d'une méthode d'optimisation des paramètres. Une étude biblio-
graphique succincte montre que le domaine de l'optimisation paramétrique est en pleine évolution
notamment dans le cadre des méthodes stochastiques.
Nous présenterons les méthodes les plus connues an d'en extraire les principes d'optimisation les plus
aptes à résoudre notre problème.
Les méthodes présentées sont en fait celles qui reviennent le plus souvent dans la littérature. Parfois
anciennes, ces méthodes, en raison de leur capacité à optimiser des fonctions très diérentes, sont
encore souvent utilisées aujourd'hui. Par ailleurs, ces méthodes sont souvent à la base de nouvelles
méthodes d'optimisation.
Le domaine d'utilisation de chaque méthode est un point délicat à aborder. Une façon simple de
déterminer ce domaine serait de le limiter au domaine de convergence garantie, en général les fonctions
convexes. Mais cette approche est quelque peu réductrice et ne tient pas compte de la robustesse de la
méthode, c'est pourquoi les spécialistes de l'optimisation paramétrique préfèrent se référer à des tests
sur des fonctions connues et présentant des caractéristiques des plus diverses.
Imaginons que la fonction à minimiser soit l'altitude et que l'espace sur lequel nous cherchons à
optimiser l'altitude soit la surface de notre planète. Il existe plusieurs façons de procéder.
La première façon consiste à parcourir l'ensemble des points de la surface et de mesurer l'altitude en
chaque point. En supposant un maillage de la planète de 10m sur 10m et à raison d'une mesure par
seconde : cela représente environs 160 000 ans de travail (énumération).
La deuxième méthode consiste à partir d'un point et de descendre dans le sens de la plus grande pente.
Nous évitons ainsi tous les sommets locaux mais un observateur qui partirai d'un point des Alpes a
peu de chances de trouver le fond de la mer (gradient). Nous pouvons améliorer cette méthode en
prenant trois observateurs qui se communiquent leur altitude. Celui qui se situe au point le plus haut
se déplace en direction d'un point situé entre les deux autres observateurs et parcoure deux fois la
distance qui le sépare de ce point. Ces observateurs s'épargnent le calcul de la pente mais ont toujours
peu de chances de trouver la mer (Nelder et Mead).
Une troisième méthode consiste à donner à notre observateur initial une soucoupe volante (et amphibie)
qui lui permet de se déplacer très vite. Pendant un temps il se pose au hasard sur la planète et note
l'altitude et la position de chaque point. puis au cours du temps il concentre sa recherche autour des
points les plus bas en eectuant des déplacements aléatoires mais de plus en plus cours en moyenne.
Cet observateur trouverai très rapidement un océan et déterminerai son point le plus bas. Par contre
si il se concentre trop vite sur l'un des océans il risque de rater le point le plus bas de la planète (recuit
simulé).
39
40 CHAPITRE 5. ALGORITHMES D'OPTIMISATION PARAMÉTRIQUE.
La quatrième méthode consiste naturellement à prendre plusieurs observateurs qui feraient le même
travail que le précédent. Rapidement il se constitueraient en groupes qui déterminent le relief de chaque
mers et océans. Lorsqu'un groupe atteint le minimum de son étendue d'eau et remarque qu'un autre
groupe obtient un minimum plus faible, le premier groupe se déplace pour aider un autre groupe
n'ayant toujours pas atteint le fond (algorithmes génétiques).
minimiser f (x),
avec x = {x1 , x2 , x3 , · · · , xn },
(5.1)
soumis à Ck (x) ≥ 0 k = 1 à m,
et Ck (x) = 0 k = m à p.
Dans la première partie de ce chapitre, nous nous consacrerons à la détermination de trajectoires
optimales sans contrainte. Ce cas, bien qu'inapplicable dans le cas des robots marcheurs, peut très
bien l'être pour des robots manipulateurs.
Les principales méthodes d'optimisation peuvent être classées en trois catégories principales :
1. Les méthodes analytiques, qui déterminent le point de calcul suivant en fonction des caractéris-
tiques de la fonction au point considéré.
2. Les méthodes stochastiques, qui intègrent une part de hasard dans le choix du point de calcul
suivant.
3. L'énumération, qui consiste à discrétiser l'espace engendré par le vecteur à optimiser et à calculer
l'ensemble des possibilités.
La gure 5.1 présente les diérents groupes d'algorithmes d'optimisation paramétrique et leur classi-
cation.
L'énumération : Elle consiste à prendre un nombre ni de valeurs pour chaque paramètre et à
calculer le critère associé pour l'ensemble des possibilités. Dans notre cas elle est inutilisable compte
tenu du nombre de paramètres. En utilisant 50 valeurs par paramètre et 13 paramètres par axe, il faut
examiner 5013×5 possibilités !
Les algorithmes d'ordre n : Fondés sur une décomposition à l'ordre n en séries de Taylor de la
fonction à minimiser, ces algorithmes utilisent la dérivée d'ordre n pour la détermination du point de
calcul suivant. Ils sont très rapides lorsque la fonction est continue, dérivable et convexe. Par contre,
ils sont peu robustes si la fonction présente des minima locaux.
Les algorithmes d'ordre 0 : N'utilisant que la valeur de la fonction en certains points, ces algo-
rithmes sont lents mais robustes en cas de discontinuités de la fonction.
Les algorithmes de recuit simulé : Algorithmes stochastiques par excellence, ils sont statisti-
quement capables de déterminer le minimum global d'une fonction quelles que soient ses caractéris-
tiques. Par contre, le temps de calcul nécessaire à l'obtention du minimum est long.
Les stratégies d'évolution : Fondées sur une évaluation itérative de la fonction, le déplacement
est aléatoire mais il s'adapte en fonction de la topologie locale de la fonction à minimiser. La diérence
fondamentale entre stratégies d'évolution et le recuit simulé est que la première méthode explore la
fonction de façon locale alors que la deuxième explore l'ensemble de l'espace.
5.5.1 Critères.
La robustesse est l'aptitude de la méthode à converger vers un minimum global sans être perturbée
par des minima locaux. Cette notion couvre les notions de robustesse à la rugosité de la fonction et la
notion d'aptitude à trouver le minimum global d'une fonction.
La vitesse est mesurée en nombre d'itérations sur la fonction de coût, le temps de calcul nécessaire
pour l'algorithme de la méthode elle-même est considéré comme négligeable.
La globalité du minimum est donnée pour une minimisation d'une fonction multimodale sans aucune
connaissance a priori de la position du minimum global, donc d'une initialisation aléatoire.
5.5.2 Comparaisons.
Nous reprendrons ici quelques comparaisons trouvées dans la littérature an d'établir un classement
des diérentes méthodes par rapport aux trois critères dénis précédemment, à savoir : la robustesse,
la vitesse et la globalité du minimum.
Les algorithmes d'ordre n sont très rapides, d'autant plus rapides que les fonctions optimisées ré-
pondent aux hypothèses formulées, par contre ils sont peu robustes en cas de discontinuités. Dans le
cas de discontinuités, parmi les méthodes analytiques, ce sont les algorithmes d'ordre 0 qui sont les
meilleurs.
42 CHAPITRE 5. ALGORITHMES D'OPTIMISATION PARAMÉTRIQUE.
0% épistasie 100%
| {z } | {z }
gradient aléatoire
| {z }
Quasi Newton
| {z }
Simplex
| {z }
algorithmes génétiques
| {z }
recuit simulé
5.5.3 Récapitulatif.
Le tableau 5.1 est une synthèse des données recueillies dans la littérature. Les notations sous forme
de + et − permettent seulement une comparaison qualitative entre les méthodes sans augurer de la
qualité intrinsèque d'une méthode.
Ainsi f1 (x) présente une épistasie nulle puisque la valeur d'un gène ne change pas l'inuence d'un
autre gène sur le critère. Dans f2 (x) l'inuence existe entre x1 et x2 . Dans f3 (x) l'inuence est forte
puisque la valeur de x1 décide de quels gènes interviennent dans le critère.
5.5.4 Synthèse
La meilleure méthode serait une méthode qui évolue en fonction de la connaissance de la fonction
à optimiser. Ainsi la recherche dans ce domaine s'oriente vers le couplage de plusieurs méthodes
5.5. ELÉMENTS DE COMPARAISON DES DIFFÉRENTES MÉTHODES. 43
1. Dénition du problème et en particulier des limites de l'espace à étudier notamment par la prise
en compte de limites sur la valeur des diérents paramètres à optimiser.
2. Génération aléatoire d'une population respectant les limites précédentes et évaluation de chaque
individu vis-à-vis du critère.
Le passage d'une méthode à l'autre peut être fondé sur la détermination de l'épistasie.
44 CHAPITRE 5. ALGORITHMES D'OPTIMISATION PARAMÉTRIQUE.
Chapitre 6
Ces méthodes consistent à écrire un développement limité de la fonction autour du point courant, puis
d'en déduire par la minimisation de ce développement limité, le point suivant. Le lecteur intéressé par
ce chapitre lira avec bonheur Numerical recipes in C [5] où les "détails" des algorithmes (initialisation,
choix de décroissance, ...) seront parfaitement explicités.
La dérivée de f : Rn → R s'écrit :
∂f
Df (x)i =
∂xi
Df (x) est un vecteur ligne.
Le gradient de la fonction est :
T
∂f
∇f (x) = Df (x)T =
∂x
xi+1 = xi + ∆x
∆x = −k∇f (x)
45
46 CHAPITRE 6. DESCRIPTION DES ALGORITHMES UTILISÉS.
C'est en fait, l'extension à l'ordre 2 de la méthode du gradient. Ainsi la fonction f à minimiser est
approchée par :
1
f (x0 + ∆x) ' f (x0 ) + ∇f (x0 )T ∆x + ∆xT ∇2 f (x0 )∆x
2
ou ∇2 f (x0 ) est le Hessien de la fonction (la dérivée seconde)
Le point où la fonction approchée est minimum est tel que la dérivée de la fonction est nulle soit
l'équation :
∂ T 1 T 2
f (x0 ) + ∇f (x0 ) ∆x + ∆x ∇ f (x0 )∆x = 0
∂∆x 2
∇2 f (x)∆x = ∇f (x)
Notez bien que l'on a transformé le calcul de l'inverse de ∇2 f (x)−1 en une résolution d'un système
linéaire à chaque itération.
Les deux méthodes précédentes présentent l'inconvénient (que quelques variantes contournent) de ne
pas converger lorsque le point initial est loin du minimum recherché.
L'algorithme Levenberg-Markardt lève cet inconvénient on proposant un compromis entre la méthode
du gradient (robuste mais lente à l'approche du minimum) et celle de Newton (peu robuste loin du
minimum mais très ecace près). Le pas ∆xi s'obtient en résolvant le système d'équations linéaires :
ainsi, lorsque λi est grand devant le hessien, l'algorithme tend vers l'algorithme du gradient, lorsque
λi est petit, il converge aussi vite que celui de Newton.
1. Pour une fonction de 100 paramètres le hessien est une matrice 100 × 100 !
6.1. GRADIENT ET QUASI-NEWTON 47
BFGS sont les initiales de Broyden-Fletcher-Goldfarb-Shanno, c'est sans doute l'algorithme le plus
utilisé.
A partir d'un point initial x0 et une première approximation du hessien H0
1. Calculer le pas par :
Hi ∆xi = −∇f (xi )
xi+1 = xi + αi ∆xi
∇f (xi+1 ) − ∇f (xi )
yi =
αi
L'ensemble de ses méthodes convergent bien vers un minimum à condition que la fonction soit convexe !
Le principal inconvénient de ses méthodes est de devoir calculer le gradient de la fonction à chaque
itération aussi les méthodes suivantes se passent de cette étape de calcul et sont nettement plus
robustes si la fonction présente des minima locaux.
48 CHAPITRE 6. DESCRIPTION DES ALGORITHMES UTILISÉS.
Parmi les algorithmes d'ordre 0, la méthode d'optimisation Simplex de Nelder & Mead [5], est l'une
des plus anciennes connues et est encore aujourd'hui souvent utilisée ( fminsearch de matlab). La
démonstration de la convergence de cet algorithme dans le cas de fonctions convexes, n'a été réalisée
qu'en 1995.
Un Simplex est un tableau de n+1 vecteurs (
i x) de n paramètres (αi ). La méthode procède à une
série de :
réexions (le volume du Simplex reste constant)
pour déplacer le barycentre du Simplex en direction du point de critère le plus faible,
expansions (le volume augmente)
qui étendent le Simplex en direction du point de critère le plus faible,
contractions (le volume diminue)
qui lui permettent de passer dans des goulets.
Algorithme
L'algorithme est présenté par l'ordinogramme de la gure 6.5 Le vecteur donnant le critère le plus
grand à la k ème itération (xkmax ) est projeté à travers le barycentre des autres vecteurs du Simplex
(xk ).
La gure 6.1 représente la position des vecteurs du Simplex dans l'espace des paramètres (ici représenté
dans un espace de dimension 3).
xe
1
((
Simplex original
B (( (((
Simplex
après
expansion
B (
B
B B
HH B
HHB B
HH B
HHB
ix + xkmin
i
xk+1 =
k
, contraction. (6.4)
2
Initialisation. L'initialisation du Simplex peut être quelconque à condition que les vecteurs soient
linéairement indépendants. L'initialisation classique est de la forme :
où :
x0 = : vecteur initial quelconque,
xi = : vecteurs du Simplex,
δ= : paramètre réel,
ui = :
vecteurs linéairement indépendants (en général normés).
λmax − λmin
s= < (6.6)
λmax + λmin
étant une valeur réelle positive choisie au départ.
Le choix de est limité par :
La borne supérieure est liée à la valeur approximative du critère optimal. L'application de 6.6 pour
une précision relative voulue de 1% sur un critère optimal environ égal à 10 conduit au choix de
= 5 × 10−3 .
La borne inférieure est liée à la précision du calculateur. On montre que doit être choisi comme
égal à la racine carrée du plus petit nombre qui peut être représenté, ce qui donne, pour des calculs
p
eectués en virgule ottante et en double précision, une limite inférieure de = 1, 7 × 10−308 =
1, 3 × 10−154 .
50 CHAPITRE 6. DESCRIPTION DES ALGORITHMES UTILISÉS.
Les améliorations sont souvent liées à la vitesse de convergence de l'algorithme. Notons parmi les plus
connues :
L'introduction d'une variable aléatoire dans la recherche de nouveaux points rend l'optimisation plus
globale. Cette amélioration sort déjà du cadre des méthodes d'ordre 0 pour entrer dans le cadre des
Algorithmes Génétiques (voir 6.3) ou des méthodes du recuit simulé (voir 6.5).
6.2. SIMPLEX DE NELDER & MEAD. 51
Conclusions.
Cette méthode est la plus robuste des méthodes de type analytique. Les capacités d'adaptation du
volume du Simplex ainsi que l'absence de calcul du gradient en font une méthode rapide, peu sensible
aux discontinuités de la fonction de coût et facile à mettre en ÷uvre.
52 CHAPITRE 6. DESCRIPTION DES ALGORITHMES UTILISÉS.
6.3.1 Introduction.
Développés par Holland en 1970, ces algorithmes sont la transposition algorithmique de la théorie de
Ch. Darwin sur la survivance du plus fort ou la sélection naturelle des espèces. Selon Ch. Darwin,
les individus les plus faibles disparaissent, seuls les individus les plus forts se reproduisent et parfois
ceux-ci mutent.
Les algorithmes génétiques binaires travaillent sur une entité fondamentale appelée chromosome qui
est en fait une chaîne de bits, l'unité d'information la plus simple. L'utilisation de cette structure
fondamentale liée au calculateur et non pas au processus à optimiser permet une grande adaptabilité
aux diérents problèmes (combinatoires, optimisation de critères fonction de variables réelles). Ainsi
le vecteur de paramètres initial est transformé en une chaîne de bits.
où :
Sélection. La sélection des individus qui vont se reproduire est aléatoire mais fonction de la valeur
de leur critère associé. L'individu j est sélectionné suivant une probabilité p sj
f ( j x)
psj = Pn i
. (6.10)
i=1 f ( x)
Il existe une autre possibilité : la sélection des parents à croiser suivant leur rang (après classement
de l'ensemble de la population suivant la valeur de leur critère associé) et non la valeur de leur critère
associé. Cette deuxième méthode présente l'avantage d'empêcher une convergence trop rapide vers un
individu nettement meilleur que les autres.
Croisement. Le croisement est l'étape principale de l'optimisation. Cette opération consiste à en-
gendrer 2 enfants ayant un chromosome composé de parties des chromosomes des 2 parents.
Exemple avec 2 points de croisement (k) :
parent1 = 001k00110010k1011
enf ant1 = 001k10011000k1011
⇑ ⇓ −→ (6.11)
enf ant2 = 101k00110110k1101
parent2 = 101k10011100k1101
Si la position des points de croisement était constante, combiné à la sélection, le croisement aurait pour
eet d'optimiser chaque partie de la chaîne. Mais la position des points de croisement est aléatoire, ce
qui participe à l'exploration de l'espace total. La probabilité de croisement, c'est-à-dire la probabilité
que deux individus sélectionnés pour le croisement subissent eectivement le croisement est en général
de pc = 0, 5 à 0, 7.
6.4. ALGORITHMES GÉNÉTIQUES CODÉS RÉELS. 53
Mutation. La mutation d'un individu permet de réaliser l'aristogénèse et sert ainsi à empêcher la
perte de diversité. En eet si au cours de l'optimisation un gène de rang donné avait la même valeur
pour toute une génération, tous les descendants conserveraient ce gène. La probabilité de mutation
est en général de pm = 0, 01 à 0, 05.
Codage. Les fonctions que l'on veut minimiser étant dans la grande majorité des cas des fonctions
de variables réelles, un codage des chaînes binaires est nécessaire. Le codage le plus utilisé est le codage
binaire à virgule xe, par exemple :
La longueur de la chaîne dépend donc de la précision souhaitée sur les valeurs réelles. Certains auteurs
préfèrent le code de Gray qui présente l'avantage d'avoir des codes consécutifs toujours distants de 1,
Mais ce codage diminue l'aptitude à l'exploration de l'espace total par le croisement. Ces méthodes
de codage donnent une grande facilité pour imposer des contraintes sur les valeurs d'un paramètre.
Les algorithmes génétiques sont actuellement en pleine expansion. Le principal problème actuel des
algorithmes génétiques étant la faible propension à l'exploration de l'espace complet, les recherches
portent en particulier sur ce point.
Longueur de la chaîne de gènes dynamique.
Notion de niche écologique.
Sur les croisements :
croisement multipoint (3,4,..) au lieu de 2 comme décrit précédemment,
croisement uniforme qui est un croisement bit à bit avec une probabilité d'échanger les bits
qui dépend du nombre d'échanges déjà eectués. Le croisement uniforme augmente la capacité
d'exploration de l'espace total, il est surtout utilisé dans le cas de populations faibles (dans le cas
de fortes populations, le nombre élevé d'individus assure déjà un bonne exploration de l'espace
total).
Conservation d'une génération sur l'autre du ou des meilleurs individus.
6.3.4 Conclusion.
Cette méthode est bien adaptée à la minimisation dans le cas de fonctions fortement non linéaires.
La mutation est surtout utile dans le cas d'un critère à forte épistasie, le croisement étant plutôt
utile dans la phase de détermination des minima locaux. Les algorithmes génétiques sont une bonne
méthode intermédiaire entre les méthodes analytiques et les méthodes stochastiques.
An de résoudre le problème du codage et de la précision des paramètres dans les algorithmes géné-
tiques, certains auteurs ont transposé les idées des algorithmes génétiques à des gènes de type réel.
6.4.1 Principe.
La séquence des opérations reste identique à celle des algorithmes génétiques binaires, seules les opé-
rations et le codage dièrent.
Un chromosome est composé d'un ensemble de gènes réels de la forme :
Croisement. Le croisement, qui consiste à engendrer des descendants par échange de gènes, de-
vient :
parent1 = (α1 , kα2 , α3 , kα4 , α5 )
enf ant1 = (α1 , kβ2 , β3 , kα4 , α5 )
⇑ ⇓ −→ (6.15)
enf ant2 = (β1 , kα2 , α3 , kβ4 , β5 )
parent2 = (β1 , kβ2 , β3 , kβ4 , β5 )
ou
parent1 = (α1 , kα2 , α3 , kα4 , α5 )
enf ant1 = (α1 , k α2 +β2 α3 +β3
2 , 2 , kα4 , α5 )
⇑ ⇓ −→ α2 +β2 α3 +β3 (6.16)
enf ant2 = (β1 , k 2 , 2 , kβ4 , β5 )
parent2 = (β1 , kβ2 , β3 , kβ4 , β5 )
αi0 = αi ± p × αi . (6.17)
5
1− kk
αi0 = αi + (αimax − αi ) 1 − r 0 si b = 1,
5 (6.18)
0 1− kk
αi = αi + (αimin − αi ) 1 − r 0 si b = 0,
où :
αimax : valeur maximum du paramètre αi ,
αimin : valeur minimum du paramètre αi ,
r : nombre réel aléatoire donnant l'amplitude de la mutation,
k : indice de la génération courante,
k0 : indice de la dernière génération subissant une mutation,
b : nombre binaire aléatoire donnant le sens de la mutation.
Par analogie avec les algorithmes de type recuit simulé (voir 6.5), l'amplitude des mutations décroît
au fur et à mesure que l'algorithme converge.
Améliorations. An d'améliorer la vitesse de convergence, il est courant de mettre en ÷uvre une
combinaison de plusieurs méthodes d'optimisation : algorithmes génétiques et méthodes analytiques.
L'algorithme génétique recherche les minima locaux et la méthode analytique détermine rapidement
la valeur du minimum de la fonction dans chaque minimum local.
6.4.2 Conclusion.
Les algorithmes génétiques réels présentent l'avantage de ne pas être limités par le codage des variables
réelles et la forme générale de l'algorithme permet un passage aisé des algorithmes génétiques vers des
méthodes de type Simplex.
6.5. MÉTHODE DU RECUIT SIMULÉ 55
6.5.1 Introduction
6.5.2 Principe.
Le problème posé est la détermination d'un vecteur x qui minimise le critère λ(x). La méthode du
recuit simulé la plus simple résout le problème par un processus itératif et stochastique comme suit.
Après une initialisation aléatoire du premier point de calcul x0 , l'algorithme génère, à chaque itération,
un pas aléatoire δx suivant une loi de probabilité de type gaussienne g(δx).
1 −(δx)2
g(δx) = e 2T (k) (6.19)
(2πT (k))−n/2
Le nouveau point de calcul est :
xk+1 = xk + δx. (6.20)
λ(xk+1 ) − λ(xk )
pk = exp − (6.21)
T (k)
A chaque itération la température T (k) diminue suivant la loi :
T0
T (k) = . (6.22)
ln(1 + k)
Une valeur minimale de T0 est proposée par Hajcek qui assure une convergence statistique vers un
minimum global.
Ainsi lorsque la température est grande, l'algorithme peut quitter un minimum local, soit par un saut
direct, soit par un point intermédiaire de critère plus grand. Au fur et à mesure que la température
décroît, la longueur du pas diminue et la probabilité d'accepter un pas δx qui fait augmenter le
critère décroît. L'algorithme nit par générer des pas de faible amplitude et n'accepter pratiquement
plus de pas qui font augmenter le critère, les pas qui le font diminuer étant toujours acceptés. Cette
méthode permet statistiquement de trouver un minimum global mais demande un très grand nombre
d'itérations.
Par extension, de nombreuses méthodes se rapportent à celle-ci du moment que la probabilité d'ac-
ceptation du pas est de la forme de celle présentée par l'équation (6.21).
Parmi les améliorations proposées dans la littérature, notons celle appelée : Fast Annealing où g(δx)
et T (k) sont choisis tels que :
T (k)
g(δx) = (n+1)/2
(6.23)
((δx)2 + T (k)2 )
56 CHAPITRE 6. DESCRIPTION DES ALGORITHMES UTILISÉS.
et
T0
T (k) = (6.24)
k
L'auteur propose donc une loi de décroissance plus rapide, tout en conservant la mobilité du point de
calcul.
D'autre part, notons aussi la modication de [5] qui introduisent dans la méthode du Simplex une
probabilité d'acceptation du pas. Cet algorithme présente l'avantage de converger vers l'algorithme
classique du Simplex (voir [5]) lorsque la température décroît.
Pour la mise en ÷uvre de la méthode du recuit simulé, nous avons choisi l'algorithme proposé par
[5].
L'algorithme présente trois phases distinctes mais imbriquées :
1. lorsque la température est grande vis-à-vis du critère, pratiquement tous les déplacements sont
acceptés, le Simplex s'agrandit et explore l'espace,
2. lorsque la température est du même ordre de grandeur que le critère, le Simplex converge vers
les grandes vallées tout en acceptant des déplacements qui augmentent le critère, ce qui lui
permet de sortir des rugosités de celui-ci,
3. lorsque la température est faible vis-à-vis du critère, l'algorithme détermine le minimum local
qui, selon toute probabilité, est le minimum global.
Choix de la température. Il est nécessaire de choisir une température initiale T0 et une loi de
décroissance au cours du temps. B. Hajcek a démontré qu'une décroissance de la forme :
T0
T (k) = (6.25)
ln(1 + k)
λ(xk+1 ) − λ(xk )
pk = exp − (6.26)
T (k)
[3] Lennart Ljung and Torkel Glad. Modeling of dynamic systems. Prentice-Hall, Inc., Upper Saddle
River, NJ, USA, 1994.
[4] Lennart Ljungs. System identication toolbox for use with matlab, 1997.
[5] William H. Press, Brian P. Flannery, Saul A. Teukolsky, and William T. Vetterling. Numerical
Recipes : The Art of Scientic Computing. Cambridge University Press, Cambridge (UK) and New
York, 2nd edition, 1992. Disponible gratuitement sur Internet.
Liens
http://www.mathworks.com/products/fuzzylogic.html
http://www.mathtools.net/MATLAB/Fuzzy_Logic/index.html
http://www.dbai.tuwien.ac.at/marchives/fuzzy-mail/
http://europa.eu.int/comm/research/rtdinfo/fr/24/02.html
http://www.gala.univ-perp.fr/~polit/chap0.html
http://www.eru.ulaval.ca/ptt15225
http://vcampus.u-strasbg.fr/uticeweb/mhiri/projet_V2
http://www.mathworks.fr/products/controldesign/modanal.shtml
57
58 BIBLIOGRAPHIE
Chapitre 7
Travaux dirigés
Ouvrez le chier simulink intitulé "instable.mdl". Ce système est instable mais stabilisé par le gain de
0.1 et le bouclage. Les entrées - sorties sont dans le "workspace" de Matlab et s'importent facilement
dans l'interface ident (Tapez "ident" dans la fenêtre de commande de Matlab), voir gure 7.1.
Note : les modèles calculés dans "ident" s'exportent vers le workspace par glisser déplacer dans la case
"to workspace" puis du workspace vers simulink par une commande comme :
[A1,B1,C1,D1]=ssdata(amx2122)
Observez les caractéristiques spectrales de la SBPA et comparez à celles du signal carré.
Après avoir annulé le bruit, importez les données puis calculez un modèle de type ARX752.
observez la qualité de la simulation.
observez les pôles et les zéros de ce modèle.
déduisez-en un modèle plus simple et tout aussi correct
vérier que vous obtenez bien les coecients du modèle en boucle fermée
Observez la diérence d'estimation des paramètres du système en fonction de :
la puissance de bruit (0 0,01 et 0,0001)
59
60 CHAPITRE 7. TRAVAUX DIRIGÉS
L'objectif est de déterminer la bonne séquence binaire pseudo-aléatoire pour exciter correctement le
système.
Ouvrez le chier "sbpa_ident.mdl"
Le réglage de la période de la SBPA s'eectue en déclarant la variable TeSBPA=1 (ici 1 seconde).
Déterminer un premier modèle (ARX441 par exemple).
Déduisez-en les constantes de temps du système.
Déterminer un SBPA susceptible de bien exciter le système dans toute la plage de fréquences que
vous voulez identier.
Identier à nouveau le système.
Il s'agit de prédire le cours d'une action du CAC40 à partir des cours des autres actions.
Exécuter le chier "trait_don".
Importez les variables 'entree" comme entrée et "sortie" comme sortie
Calculez et observez les réponses des diérents modèles (ARX, ARMAX, BOX-JENKINS...)
En particulier, notez l'erreur de prédiction 5 pas en avance
Peut-on devenir riche ? Si oui comment
Valider vos modèles à l'aide des données 'entreeV" comme entrée et "sortieV"
Le système modélisé dans le chier "MEMSswitch.mdl" contient un modèle "réaliste" d'un interrupteur
fabriqué en technologies MEMS que l'on désire utiliser comme un bras de levier commandé en position.
L'objectif est de déterminer un modèle paramétrique du système.
L'ordre de grandeur de l'entrée est de 50V
Le comportement est du type second ordre.
Les caractéristiques dynamiques varient un peu en fonction de la tension de commande continue.
7.5. CAS PRATIQUE 61
La mise en place des données physiques du systèmes est faite par le chier "donneesMEMS.m".
Débrouillez-vous !
62 CHAPITRE 7. TRAVAUX DIRIGÉS
Deuxième partie
Annexes
63
JANVIER 2004 65
3ème année
Option automatique
Cet examen consiste à modéliser et à commander le système de commande d'altitude d'un avion. Il
s'agit dans un premier temps de déterminer un modèle simple du système de façon graphique, puis de
commander le système par un régulateur ou. Enn, le système étant corrigé par ce régulateur ou
on déterminera un modèle paramétrique plus précis.
1 Méthodes graphiques
0.3
4
0.25
3
0.2
Amplitude
Amplitude
To: Y(1)
To: Y(1)
2 0.15
0.1
1
0.05
0
0
−1 −0.05
0 1 2 3 4 5 6 0 0.5 1 1.5 2 2.5
Figure 2 Réponses du système à un échelon : à gauche en boucle ouverte, à droite en boucle fermée.
c + lε correcteur
u système
s
2. Toujours sur cette même gure appliquez la méthode de Strejc an d'obtenir un modèle plus
précis.
3. Ce même système est bouclé par un retour unitaire et un gain de 0,1 en guise de correcteur
comme indiqué sur la gure 3. Sa réponse à l'échelon unité est donnée sur la gure 2(droite).
4. Finalement, on insère un gain variable dans la boucle et il s'avère que le système oscille pour un
gain k = 1.
(b) Donnez une valeur numérique très approchée (pratiquement sans calcul) de ce zéro agré-
menté d'une ligne de commentaire sur ce choix.
ε
- ∆ε
- u -
-20 0 20 -10 0 10 -10 -5 0 5 10
3 Modèles paramétriques
Le système étant corrigé par le régulateur ou précédent, on décide de déterminer un modèle paramé-
trique du système corrigé. Dans ce qui suit, et quels que soient vos résultats précédents, on supposera
que le système présente :
1. Calculer la fréquence d'échantillonnage nécessaire pour pouvoir identier correctement ces trois
constantes de temps.
4. On opte pour une méthode d'estimation des paramètres dite de la matrice instrumentale, dénie
par :
∧
θ, Paramètres estimés ;
∧ Z,
Matrice instrumentale ;
T −1 T
θ = (Z X) Z y avec y, Vecteur des sorties mesurées ;
X, Construite à partir du jeu d'E/S (y = Xθ + e) ;
e, Résidus.
Montrez que pour que cet estimateur soit sans biais, il faut que
E[Z T X] 6= 0
E[Z T e] = 0
68 ANNEXE .ANNALES
3ème année
Option automatique
1 Méthodes graphiques
0.3
4
0.25
3
0.2
Amplitude
Amplitude
To: Y(1)
To: Y(1)
2 0.15
0.1
1
0.05
τ 0
Ta
T
−1 −0.05
Tu
0 1 2 3 4 5 6 0 0.5 1 1.5 2 2.5
Figure 5 Réponses du système à un échelon : à gauche en boucle ouverte, à droite en boucle fermée.
1. Modèle du premier ordre
On mesure T = 0, 3s et τ = 1, 9 − 0, 3 = 1, 6s le modèle est donc :
Ae−T p 5e−0,3p
G(p) = =
1 + τp 1 + 1, 6p
T u/T a = 0, 1875 ⇒ n = 2
T a/τ = 2, 718 ⇒ τ = T a/2, 718 = 0, 5887
T u/τ = 0, 282 ⇒ T u0 = 0.1660
T r = T u − T u0 ⇒ T r = 0.134
d'où le modèle :
Ae−T rp 5e−0,166p
Gs (p) = =
(1 + τ p)n (1 + 0, 5887p)2
3. En boucle fermée
T u/T a = 0, 330 ⇒ n = 4
T a/τ = 4, 463 ⇒ τ = T a/4, 463 = 0, 2241
T u/τ = 1, 425 ⇒ T u0 = 0, 319
T r = T u − T u0 ⇒ T r = 0.01
2. COMMANDE PAR CONTRÔLEUR FLOU 69
d'où le modèle :
Ae−T rp 0, 34e−0,01p
Gs (p) = =
(1 + τ p)n (1 + 0, 224p)4
(b) Modèle en boucle ouverte déduit :
A/k
Gs (p) =
τ 4 p4 + 4τ 3 p3 + 6τ 2 p2 + 4τ p + 1 − A
4. Finalement, on insère un gain variable dans la boucle et il s'avère que le système oscille pour un
gain k = 1.
(a) A priori oui, les deux modèles obtenus sont susceptibles d'être instables dans une boucle
fermée si le gain est susamment grand.
(b) le plus simple est de reprendre le modèle obtenu par la méthode de Strejc sur la boucle
ouverte :
Ae−T rp A
Gs (p) = n
' 2
(1 + τ p) (1 + τ p) (1 + T rp)
5. Introduction du zéro instable
(a) Encore une fois, en reprenant le modèle précédent et en développant au premier ordre
l'exponentielle, on obtient :
(b) T r = 0.166. En fait pour tenir compte des termes que l'on néglige on augmente "un peu"
la valeur de Tr. Ainsi T r0 = 1, 5T r donne de bien meilleurs résultats.
2,5
-20 -10 10 20
-ε
-2,5
-5
3. avec :
opérateurs logiques : ET = min OU = max
méthode d'inférence : max-min
défuzzication : centre de gravité
70 ANNEXE .ANNALES
3 Modèles paramétriques
1 1 1
0, 3fe ≥ ⇒ fe ≥ = = 26, 5Hz
2πτmin 0, 3 × 2πτmin 0, 3 × 2π × 0.02
mais en général on envoie deux séquences consécutives pour éviter de prendre en compte le
transitoire au début de la séquence, donc Texcitation ' 77, 2s
4. Méthode de la matrice instrumentale :
∧
θ, Paramètres estimés ;
∧ Z,
Matrice instrumentale ;
T −1 T
θ = (Z X) Z y avec y, Vecteur des sorties mesurées ;
X, Construite à partir du jeu d'E/S (y = Xθ + e) ;
e, Résidus.
∧
T −1 T
θ = (Z X) Z (Xθ + e)
= θ + (Z T X)−1 Z T e
∧
pour que E[θ ] = θ, il faut que :
E[(Z T X)−1 Z T e] = 0
donc que :
E[Z T X] 6= 0
E[Z T e] = 0
1. MÉTHODES GRAPHIQUES 71
3ème année
Option mécatronique
Examen d'Identication
Cet examen consiste à modéliser un bras de robot présentant deux types de dérives lentes. En premier
lieu, la constante de temps principale varie dans le temps puis le système présente une dérive lente de
la valeur moyenne de sortie.
1 Méthodes graphiques
40 10
9
35
8
30
7
25
6
20 5
4
15
3
10
2
5
1
0 0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Figure 7 Réponse du système à un échelon au début de l'identication (gauche) et après une heure
(droite).
14
12
10
−2
−4
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
2 Modèles de Strecj
1. La réponse à un échelon du système en boucle ouverte est donnée sur la gure 7(gauche). En
faisant l'hypothèse que le système est un système du premier ordre avec un retard pur, donnez
les valeurs numériques d'un tel modèle.
2. Toujours sur cette même gure appliquez la méthode de Strejc an d'obtenir un modèle plus
précis.
3 Modèles ARX
An d'étudier plus précisément les autres constantes de temps du système, vous décidez de soumettre
le système à une séquence binaire pseudo-aléatoire. Le résultat est donné g. 8
1. Rappeler le principe de calcul des modèles ARX et la formule appliquée pour obtenir une esti-
mation des paramètres du système.
2. La première tentative de modélisation ARX est très mauvaise ! Quels sont les deux phénomènes
qui "empêchent" d'avoir un modèle ARX correct.
3. An de compenser la dérive lente de la valeur moyenne, vous envisagez deux méthodes
(b) Enlever cette dérive par un traitement numérique hors ligne (un peu comme on enlève la
valeur moyenne).
5. Donnez la relation entre y(t) valeurs de la gure 8 et y1 (t) qui représente y(t) sans la dérive. Les
valeurs numériques approchées seront prises sur la gure 8.
6. Après calcul des modèles ARX, les modèles restent passablement mauvais avec un léger avantage
pour le modèle calculé à partir des valeurs en boucle fermée, pourquoi ?
7. Les méthodes précédentes ne donnant pas de modèles susants pour l'application envisagée,
proposez une méthode qui permet d'identier ce système malgré toutes ses imperfections.
4. FUZZIFICATION DES VARIABLES 73
3ème année
Option mécatronique
Cet examen est destiné à déterminer un estimateur ou de pluie en fonction de la pression atmosphé-
rique, du taux d'hygrométrie et de la température. Les valeurs numériques seront estimées grossière-
ment à partir des graphiques donnés où les abscisses sont en jours.
1. Après avoir observé les relations entre quantité de pluie et les variables d'entrée en gure
??(pression atmosphérique, taux d'hygrométrie, température et leurs dérivées ) peu de temps
avant le début des précipitations, proposez un choix d'ensembles ous pertinents. justiez briè-
vement le choix du nombre d'ensembles ous par variable et la forme de ses ensembles.
2. La forme de la variable de sortie est donnée gure 9. Etablissez les règles d'inférence pour chaque
précipitation.
L'estimateur s'avère être trop cher (trop de capteurs) et votre cahier des charges devient donc "esti-
mateur de pluie uniquement fonction de la pression atmosphérique et de ses variations".
1. proposez, dans ce cas, les règles d'inférence sous la forme d'un tableau :
p \ ∆p N Z P
N
Z
P
3. Après un premier test en simulation il s'avère que votre estimateur prédit correctement dans
70% des cas mais le service marketing vous explique qu'il serait bon de donner outre le fait qu'il
pleuve ou pas une estimation de la probabilité d'orage. L'orage est probable s'il y a une baisse
de 1 à 2 hPa de la pression atmosphérique en une heure. Proposez un deuxième estimateur ou
donnant cette indication.
4. Question subsidiaire pour ceux qui ont suivit le cours d'identication. D'après vous, un modèle
de type ARX serait-il meilleur ou moins bon pour ce type de prévisions ?
fonction d'appartenance
6
beau variable pluie
pluviométrie
-
0 30 60 100
3ème année
Janvier 2006
Option mécatronique
Cet examen consiste à modéliser un système thermique particulièrement pénible à modéliser. Les
questions suivantes sont liées mais peuvent être traitées dans le désordre.
1 Modèle de connaissances
R2 L
R1
+
T
C
P −
3. Ce système s'avère trop peu amorti, on cherche alors à augmenter cet amortissement en agissant
sur la seule variable R1 (résistance thermique entre l'intérieur et l'extérieur de la chambre).
Comment doit varier R1 ?
2 Modèle non-paramétrique
Le modèle précédent étant particulièrement grossier, vous décider de soumettre le système à un échelon
unité démarrant à l'instant t = 0.
1. La réponse à un échelon du système en boucle ouverte est donnée sur la gure 12. En faisant
l'hypothèse que le système est un système du second ordre avec un retard pur, donnez la forme
générale du modèle.
1. Les inductances thermiques n'existent pas ! Il s'agit en fait d'un système actif modélisable en première approxi-
1.4
1.2
1
0.91
0.8
0.6
0.4
0.2
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Intercorrélateur
Les deux modèles précédents ayant donné quelques nouvelles connaissances sur le système, vous décidez
de mettre en ÷uvre une identication paramétrique fondée sur une identication par intercorrélation.
Dans cette partie les réponses demandent 1 ligne de calcul et une ou plusieurs interprétations du
P
résultat. Pour les pinailleurs mathématiques, et ils ont raison de l'être, on intervertira les signes et
lim sans démonstration.
∞
X
y(i) = (h(j) u(i − j)) + b(i)
j=0
avec :
N
1 X
Cyu (k) = lim y(i) u(i − k)
N →∞ 2N + 1
i=−N
N
1 X
Cuu (k) = lim u(i) u(i − k)
N →∞ 2N + 1
i=−N
2
1. Quel est le lien entre H(z) et h(i) (cours des années précédentes)
∞
X
Cyu (k) = h(j) Cuu (j − k)
j=0
7. La réponse du système est donnée en gure 14. Est-elle compatible avec celle présentée en gure
12.
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
−0.1
−0.2
−0.3
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Tout comptes fait, vous décider de procéder à une identication paramétrique classique, et vous lancez
une campagne de mesures entrée-sortie du système. Malheureusement, le stagiaire qui devait faire cela,
trouvant que le signal de sortie était trop bruité n'a rien trouvé de plus malin que de ltrer les données
de la sortie avec un ltre passe bas.
2. Essayer de le démontrer.
3. le premier résultat de calcul d'un modèle ARX 10 10 3 est donné en gure 15. Quel modèle
tenteriez-vous ensuite ?
0.8
0.6
0.4
0.2
−0.2
−0.4
−0.6
−0.8
−1
3ème année
Janvier 2006
Option mécatronique
1 Modèle de connaissances
T (p) R1
=
P (p) R1 LCp2 + (L + R1 R2 C)p + R1 + R2
2. Facteur d'amortissement
1 L + R1 R2 C
m= p
2 (R1 + R2 )R1 LC
2 Modèle non-paramétrique
2. Coecients du modèle.
A = 0, 91
ω0 = 1, 04
m = 0, 32
τ = 2
√−πm
D% = 100e 1−m2 donne m
Tpseudo-période = w √2π1−z 2 donne w0
0
tpic − tpic = tpic − √π donne τ
mesuré calculé mesuré w0 1−z 2
2. Cyu (k)
80 ANNEXE .ANNALES
N
1 X
Cyu (k) = lim y(i) u(i − k)
N →∞ 2N + 1
i=−N
N ∞
1 X X
= lim u(i − k) h(j) u(i − j) + b(i)
N →∞ 2N + 1
i=−N j=0
∞ N N
X 1 X 1 X
= h(j) lim u(i − k)u(i − j) + lim b(i) u(i − k)
N →∞ 2N + 1 N →∞ 2N + 1
j=0 i=−N i=−N
∞ N N
X 1 X 1 X
= h(j) lim u(i)u(i − (j − k)) + lim b(i) u(i − k)
N →∞ 2N + 1 N →∞ 2N + 1
j=0 i=−N i=−N
∞
X
Cyu (k) = h(j) Cuu (j − k) + Cbu (k)
j=0
4. Pour que :
∞
X
Cyu (k) = h(j) Cuu (j − k)
j=0
N
1 X
Cuu (k) = lim u(i) u(i − k) = Aδ(k)
N →∞ 2N + 1
i=−N
Par dénition d'un bruit blanc, sa fonction d'autocorrélation est une impulsion de Dirac et donc :
6. Que proposez vous pour réaliser ce bruit blanc ? Une séquence binaire pseudo aléatoire !
7. Oui, l'une est la réponse indicielle (entrée = échelon), l'autre la réponse impulsionnelle (entrée
= impulsion). Observez la pseudo-période, pour le gain, il faut un peu plus de calcul...
2. Essayer de le démontrer.
Bonne chance ! (une démonstration est donnée dans le Ljung).
3ème année
Janvier 2007
Option mécatronique
Un système sans bruit soumis à une rampe unité donne la sortie suivante.
k 0 1 2 3 4 5
uk 0 1 2 3 4 5
yk 0 0 7 7 42 −14
On se propose d'identier un modèle paramétrique de la forme
y = Xθ + e
L'estimation de paramètres par la méthode des moindres carrés simples présente un inconvénient
majeur, la nécessité de calculer l'inverse d'une matrice, ce qui est long et parfois impossible sur un
microcontrôleur. On se propose à travers cet exercice de déterminer une forme récursive de cette
estimation.
A l'instant N on peut écrire :
a1
yN
−yN −1 −yN −2 . . . −yN −n uN . . . uN −p
a2 eN
yN −1 −yN −2 −yN −3 −y u uN −p−1
.
eN −1
N −n−1 N −1
.
. eN −2
yN −2 . .
. .
−yN −3 . . uN −2 uN −p−2
.
an
yN −3 .
= + . (1)
. .
. . b0
. . −yn+1 . uN −p−3
. .
. .
b1 .
.
.
yn+2 −yn+1 −yn . uN −p .
en+2
..
yn+1 −yn −yn−1 . . . −y1 un+1 en+1
bm
YN = XN θN + EN
xN +1 yN +1 eN +1
XN +1 = , YN +1 = et EN +1 =
XN YN EN
4. Sachant que :
Montrez que :
−1
T
XN )−1 − (XN
T
XN )−1 xTN +1 1 + xN +1 (XN
T
XN )−1 xTN +1 T
XN )−1
θbN +1 = (XN xN +1 (XN
T
YN + xTN +1 yN +1
XN
5. En posant
T X )−1 xT
a = 1 + xN +1 (XN N N +1 , montrez que :
T
θbN +1 = θbN + (XN XN )−1 xTN +1 a−1 yN +1 − xN +1 θbN (2)
6. Que représente le terme yN +1 − xN +1 θbN , interprétez alors l'équation (2)
4. MODÉLISATION PARAMÉTRIQUE (5 PTS) 83
Un premier modèle issu d'un modèle de connaissance, est donné en gure 17.
1. Voyant que le système est intégrateur, comment procédez vous pour obtenir un modèle paramé-
trique du système ?
2. Déterminer les paramètres d'une séquence binaire pseudo aléatoire pour procéder à une identi-
cation paramétrique de ce système.
3. Quel modèle entre ARX et ARMAX donnera les meilleurs résultats d'après vous.
84 ANNEXE .ANNALES
3ème année
Janvier 2006
Option mécatronique
1. Modèle Strejc
On mesure T u = 0, 3s et T a = 1, 3s. En appliquant la méthode :
T u/T a = 0, 2308 ⇒ n = 2
T a/τ = 2, 718 ⇒ τ = T a/2, 718 = 0, 4783
T u/τ = 0, 282 ⇒ T u0 = 0, 1349
T r = T u − T u0 ⇒ T r = 0, 1651
Gain : 0.83
d'où le modèle :
Ae−T rp 0.83e−0,134p
G(p) = =
(1 + τ p)n (1 + 0, 5887p)2
42 −7 9 a1
= = y = Xθ + |{z}
e
7 −7 4 b1
=0
la solution est :
T −1 T 3
θb = (X X) X y=
7
L'estimation de paramètres par la méthode des moindres carrés simples présente un inconvénient
majeur, la nécessité de calculer l'inverse d'une matrice, ce qui est long et parfois impossible sur un
microcontrôleur. On se propose à travers cet exercice de déterminer une forme récursive de cette
estimation.
A l'instant N on peut écrire :
a1
yN
−yN −1 −yN −2 . . . −yN −n uN . . . uN −p
a2 eN
yN −1 −yN −2 −yN −3 −y u uN −p−1
.
eN −1
N −n−1 N −1
.
. eN −2
yN −2 . .
. .
−yN −3 . . uN −2 uN −p−2
.
an
yN −3 .
= + . (3)
. .
. . b0
. . −yn+1 . uN −p−3
. .
. .
b1 .
.
.
yn+2 −yn+1 −yn . uN −p .
en+2
..
yn+1 −yn −yn−1 . . . −y1 un+1 en+1
bm
a1
eN +1
yN +1 −yN −yN −1 . . . −yN −n+1 uN +1 . . . uN −p+1
yN −yN −1 −yN −2 . . . −yN −n uN . . . uN −p a2 eN
.
eN −1
yN −1 −yN −2 −yN −3 −yN −n−1 uN −1 uN −p−1 .
.
eN −2
yN −2 . .
. . an
−yN −3 . . uN −2 uN −p−2
.
= +
yN −3 .
b0 .
. .
. .
. . −yn+1 . uN −p−3
.. b1 .
.
.
.
. .
yn+2 −yn+1 −yn . uN −p .
. en+2
yn+1 −yn −yn−1 ... −y1 un+1 bm en+1
(4)
3.
T −1 T
θbN +1 = (XN +1 XN +1 ) XN +1 YN +1
T
= (XN XN + xTN +1 xN +1 )−1 (XN
T
YN + xTN +1 yN +1 )
4. Il sut de développer
−1
T
XN )−1 − (XN
T
XN )−1 xTN +1 1 + xN +1 (XN
T
XN )−1 xTN +1 T
XN )−1
θbN +1 = (XN xN +1 (XN
T
YN + xTN +1 yN +1
XN
5.
−1
T
XN )−1 − (XN
T
XN )−1 xTN +1 1 + xN +1 (XN
T
XN )−1 xTN +1 T
XN )−1
θbN +1 = (XN xN +1 (XN
T
YN + xTN +1 yN +1
XN
T
XN )−1 − (XN
T
XN )−1 xTN +1 a−1 xN +1 (XN
T
XN )−1 XN
T
YN + xTN +1 yN +1
θbN +1 = (XN
T
= (XN XN )−1 XN
T T
YN +(XN XN )−1 xTN +1 yN +1 − (XN
T
XN )−1 xTN +1 a−1 xN +1 (XN
T
XN )−1 XN
T
YN
| {z } | {z }
θbN θbN
L'equation est alors : la nouvelle estimation est l'ancienne estimation corrigée par un terme
proportionnel à l'erreur d'estimation précédente.
NTe = 3 à 5 τ
JANVIER 2007 87
Pour une bonne excitation sur le spectre entre 0 et la plus haute fréquence de coupure on choisira :
1 1
0, 3 =
Te 2πτ
5τ
Bon échantillonnage =⇒ Te ' 3, 7s Bonne identication du gain statique =⇒ n ' Te = 3.
3ème année
Rattrapage 2012 Option mécatronique
Cet examen consiste à déterminer un modèle de la peau humaine soumise à un échelon de compression.
La peau est un matériaux complexe (viscohyperélastique) très variable d'un individu à l'autre et même
d'une région à l'autre sur un même individu. L'objectif et de déterminer un modèle de peau "local".
Les valeurs numériques des diérents modèles sont volontairement diérentes. Les questions suivantes
sont liées mais peuvent être traitées dans le désordre.
le modèle de la force exercée par le poinçon sur la peau est donné par :
F = force
F (p) Kf
= avec : i = courant dans la bobine
i(p) 1 + τp
τ = L/R = constante de temps =inductance/résistance
Applications numériques : E =300 Mpa, η/E = 100 ms, Kf =10, τ =1ms, épaisseur totale de la peau :
1mm, diamètre du poinçon : Φ=1mm.
x(p)
1. Déterminer la fonction de transfer du système H(p) = i(p) .
2. Déterminer les termes T ,D ,V et Q utilisés dans le formalisme de Lagrange.
d ∂T ∂T ∂D ∂V
− + + = Qi
dt ˙
∂ qi ˙
∂qi ∂ qi ∂qi
2. MODÈLE NON-PARAMÉTRIQUE 89
2 Modèle non-paramétrique
3 Signal d'excitation
Notre système étant très sensible à la valeur moyenne du signal d'excitation, on décide d'utiliser une
séquence ternaire pseudo aléatoire (STPA). Une méthode de synthèse de séquences ternaires pseudo
aléatoires consiste à les déduire d'une SBPA par l'algorithme suivant :
1
y(i) = (x(i) − x(i − 1))
2
z = {y(0), y(2), y(4), · · · , y(1), y(3), · · ·}
1. Représentez le diagramme temporel d'une séquence binaire pseudo aléatoire utilisant n=3 bits
L = 2n − 1
L
soit de longueur en prenant b0 = b2 b1 .
2. En prenant une période d'échantillonnage Te =100 ms, quelles sont les constantes de temps τmin
et τmax que l'on peux correctement identier en utilisant la SBPA précédente ?
4. Quelle est la constante de temps τmax que l'on est susceptible de bien identier ?
4 Modèle paramétrique
2. Le terme b0 tends vers 0, que peut-on en déduire concernant le retard pur du système ?
En fait il s'agit d'un modèle incluant une partie approchant un modèle d'ordre fractionnaire
(p
α, α ∈ R).
le modèle est de la forme :
n
Y z − zz i
H(z) = K
z − zp i
i=0
avec :
zp i+1 = zp i ∗ λ
zz i = z p i ∗ ν
zp 0 = z 0
ν < λ
Figure 22 Caractéristiques d'un modèle d'odre fractionnaire : réponse indicielle et pôles et zéros.
1. Proposez une méthode pour déterminer les paramètres λ , ν , z0 et K optimums vis-à-vis d'un
critère que vous dénirez.
3. désolé !
1. MODÉLISATION DE LA GÉNÉRATRICE 91
3ème année
Janvier 2009
Les parties suivantes sont totalement indépendantes et au sein des parties certaines questions sont
indépendantes.
Ce sujet d'examen traite de l'identication et de la commande d'une éolienne utilisant l'eet Magnus.
Sur cette éolienne, les pales sont en fait des cylindres qui tournent sur leur axe de symétrie. La force
engendrée par cette rotation combinée à la vitesse du vent est illustrée en gure 24. L'avantage de ce
système est une plus grande plage d'utilisation en fonction de la vitesse du vent, la vitesse de rotation
de l'éolienne étant contrôlée directement par la vitesse de rotation des pales.
1 Modélisation de la génératrice
L'éolienne se compose d'une génératrice multipolaire de vitesse de rotation nominale de 1500 tr/mn.
La génératrice est modélisée comme indique sur la gure . On procède à deux essais de lâcher, c'est à
dire que l'on amène la génératrice à sa vitesse nominale puis on coupe l'alimentation.
un essai en induit ouvert (u = E, la force électromotrice)
un essai induit en court-circuit (u = 0)
92 ANNEXE .ANNALES
3. Montrer que pour un système du premier ordre de constante de temps τ la vitesse pendant un
essai de lâcher ω(t) = L−1 [ω(p)] suit la loi :
4. Tracer pour T =100s et t = {0, 100, 200, 300} les points d'abscisse ω(t) et d'ordonnée ω(t + T ).
4
5. Déterminer graphiquement la droite qui passe au mieux par les points .
7. Déduisez-en la valeur de τ.
8. Comparer cette dernière valeur de τ à la constante de temps obtenue à la deuxième question.
En faisant l'hypothèse que la génératrice peut être modélisée par une fonction de transfert de la forme :
Go ω(p)
H(p) = =
(1 + τ1 p)(1 + τ2 p) u(p)
1. Déterminer à partir de la gure 27 les valeurs de τ1 , τ2 et G0 par une méthode de votre choix
mais justiée.
ω(t + 2T ) ω(t + T )
− (a1 + a2 ) + a1 a2 = 0
ω(t) ω(t)
ω(t+T )
3. En prenant les points sur la gure 28, tracer dans une repère, les points d'abscisse et
ω(t)
ω(t+2T )
d'ordonnée
ω(t)
4. Déterminer les relations entre la pente de la droite qui passe au mieux par les points, l'ordonnée
à l'origine et les valeurs a1 et a2 .
5. Déterminer les constantes de temps τ1 et τ2 .
La gure 29 représente le diagramme de Bode obtenu en faisant varier la vitesse de rotation des pales
sur elles-mêmes autour de 1000 tr.mn
−1 avec un signal sinusoïdal d'amplitude 100 tr.mn−1 (soit entre
4. Si c'est le fruit d'un calcul propre, cette droite est la droite de corrélation.
94 ANNEXE .ANNALES
Dans le cas d'un éolienne à eet Magnus, il y a deux variables qui permettent de contrôler la vitesse
de l'éolienne.
Les ensembles ous des variables d'entrée V : vitesse du vent et ω vitesse de rotation de l'éolienne
sont dénis en gure 30.
1. Pour le réglage de la puissance, proposer un ensemble minimal de règles, une fuzzication des
variables de sortie et une méthode de défuzzication qui respecte le cahier des charges suivant :
la vitesse de rotation des pâles doit être nulle lorsque la vitesse du vent est nulle (nul) ou trop
forte (arret)
la vitesse de rotation des pâles est comprise entre 0 et 1000 tr/mn.
le courant est compris entre 0 et 10 A.
le courant doit être maximal.
4 Rien à voir
1. Déterminer la parabole y = ax2 + bx + c qui passe "au plus près" au sens du moindre carré des
erreurs par les point :
x −3 −1 0 2 3 6
y 17 3 1 5 11 46
Liens
http://www.mathworks.com/products/fuzzylogic.html
http://www.mathtools.net/MATLAB/Fuzzy_Logic/index.html
http://www.dbai.tuwien.ac.at/marchives/fuzzy-mail/
http://europa.eu.int/comm/research/rtdinfo/fr/24/02.html
http://www.gala.univ-perp.fr/~polit/chap0.html
http://www.eru.ulaval.ca/ptt15225
http://vcampus.u-strasbg.fr/uticeweb/mhiri/projet_V2
http://www.mathworks.fr/products/controldesign/modanal.shtml
Bibliographie
[1] C. Foulard, S.Gentil, and J.P. Sandraz. Commande et régulation par calculateur numérique : de la
théorie aux applications. Eyrolles, Paris, 1987.
[2] Lennart Ljung. System identication (2nd ed.) : theory for the user. Prentice Hall PTR, Upper
Saddle River, NJ, USA, 1999.
[3] Lennart Ljung and Torkel Glad. Modeling of dynamic systems. Prentice-Hall, Inc., Upper Saddle
River, NJ, USA, 1994.
[4] Lennart Ljungs. System identication toolbox for use with matlab, 1997.
[5] William H. Press, Brian P. Flannery, Saul A. Teukolsky, and William T. Vetterling. Numerical
Recipes : The Art of Scientic Computing. Cambridge University Press, Cambridge (UK) and New
York, 2nd edition, 1992. Disponible gratuitement sur Internet.
97