Water">
A119 - ARFAC-Fontaine EH 021219
A119 - ARFAC-Fontaine EH 021219
A119 - ARFAC-Fontaine EH 021219
COMMUNE DE FONTAINE
CONSTRUCTION D'UN BÂTIMENT DE STOCKAGE
ETUDE HYDRAULIQUE
OPTIMISATION DEBLAIS/REMBLAIS
PHASE PC
Mémoire Technique
Dossier n°A119
BUREAU D'ETUDE
SODEREF Atlantique
TECHNIQUE
Les matériaux silto-argileux ont été classés de type A1. Ces matériaux demanderont des précautions d’emploi lors
des remaniements car ils sont sensibles à l’eau. Un traitement à la chaux pourra être nécessaire.
Au droit d’un des sondages (implanté au niveau du futur bassin) des matériaux classés C1B5 ont été trouvé. Ces
matériaux doivent pouvoir être également réutilisés.
NOTA : dans certains sondages des remblais hétérogènes ont été observés. Des purges ponctuelles du sol seront
peut-être nécessaires (quantifiées à hauteur de 4 900 m3 dans le présent dossier).
Situation de la nappe
La présence d’eau a été détectée à des profondeurs variables indiquant la présence de 2 nappes :
- L’une superficielle relevée entre 3,30 et 4,90 m le 03/01/2019,
- L’autre plus profonde entre 7,50 m et 8,30 m.
Le bassin créé sera étanche. Sa profondeur est d’un peu plus de 3 m. Sa réalisation est compatible avec la présence
Figure 1 : Photo aérienne du site existant (Source : Géoportail) d’une nappe superficielle.
La présente étude est fondée sur les documents mis à notre disposition : Détermination du débit de fuite
- Le dossier de demande de modification des prescriptions fixées par l’arrêté d’autorisation au titre de la loi Les eaux pluviales seront rejetées dans le réseau de collecte de la ZAC de l’Aéroparc. Les rejets d’eaux pluviales
sur l'eau réalisé par le Cabinet CLERGET pour le compte de la S.O.D.E.B. - Avril 2003 collectées sur la ZAC de l’Aéroparc vers le milieu naturel sont régis par un arrêté préfectoral d’autorisation au titre
de la Loi sur l’eau en date du 26 septembre 1996 et complété le 21 octobre 2003.
- L’étude géotechnique réalisée sur le site par HYDROGEOTECHNIQUE Est - Mission G2 AVP du 07/01/19.
La parcelle d’implantation de l’opération s’inscrit dans le sous-bassin versant n°3 de la ZAC de l’Aéroparc. Les eaux
Les fichiers Autocad ayant servis de fond de plan sont : pluviales collectées sur ce sous bassin versant sont dirigées dans un bassin d’orage déjà aménagé et présentant une
capacité maximale de stockage de 12 000 m 3.
- Le plan masse du PROJET " 0981-V06 - 02 - PLAN DE MASSE ET PRINCIPE D'AMENAGEMENT PAYSAGER »
L’arrêté Loi sur l’Eau de la ZAC de l’Aéroparc ne prévoit pas la mise en place de dispositifs de tamponnement des
eaux pluviales sur les parcelles des opérateurs privés s’implantant sur la ZAC mais s’appuie sur les cinq bassins de
rétention publics mis en place par l’aménageur de la ZAC conformément au dossier loi sur l’eau.
En sortie de la parcelle CITADELLE, les eaux pluviales de voiries et de toitures n’ont pas besoin d’être tamponnées
mais peuvent être dirigées directement dans le bassin d’orage n°3 de la ZAC de l’Aéroparc qui assurera le
tamponnement de l’orage décennal avant rejet dans la rivière La Loutre.
Conformément aux exigences de l’article 1.6.4. de l’Annexe II de l’arrêté ministériel du 11 avril 2017 relatif aux
prescriptions générales applicables aux entrepôts couverts soumis à la rubrique 1510, la mise en place d’un
séparateur d’hydrocarbures est réglementaire sur le site.
Ainsi, un séparateur d’hydrocarbures sera mis en place sur la canalisation de rejet des eaux pluviales de voiries du
site de manière à traiter les eaux pluviales de voiries avant leur rejet dans le bassin d’orage n°3 de la ZAC de
l’Aéroparc.
Afin de limiter la taille du séparateur d’hydrocarbures de l’établissement, il a été choisi de limiter le débit de fuite
des eaux pluviales de voiries de l’établissement VAILOG à 20 l/s.
Le calcul des besoins en rétention d’eau d’incendie nous a été communiqué : calcul D9A pour les besoins de
rétention d’eaux d’incendie. Le volume de rétention nécessaire pour les eaux d’incendie est de 3 931 m3, géré dans
le bassin de rétention des eaux de ruissellement des voiries (calculé en tenant compte du ruissellement sur la
surface du BV total hors BV extérieur).
Figure 2 : Bassins versants de la ZAC (Source : Dossier de demande de modification des prescriptions fixées par arrêté d’autorisation au titre
de la Loi sur l’Eau – SODEB – janvier 2003)
A. Terrassements généraux
- Optimisation des déblais / remblais dans l’hypothèse d’une réutilisation possible des déblais en remblais
sous les voiries et la plate-forme sous le bâtiment,
- Les talus devront être réalisés avec une pente maximale de 2H/1V. Cette hypothèse sera vérifiée et affinée
dans le cadre des études d’Exécution.
Dans le cadre de la présente étude, au vu des possibilités de réutilisation des terres, il est proposé avec l’agence
d’architecture en charge du projet de retenir sous le niveau du rez de Chaussé recherché les hauteurs de
plateformes suivantes :
- Création d'une plateforme par apport de matériaux de type GNT sur 65 cm,
- Prise en compte d’une épaisseur de terre végétale de 20 cm. - Le BV1 correspond aux toitures du bâtiment principal dont les eaux sont connectées directement à
l’exutoire an aval de la canalisation d’évacuation du bassin de gestion des EP de voirie (en aval du
Purge du terrain séparateur à hydrocarbures).
- Afin de tenir en compte de remblais potentiellement non réutilisables du site, comme retrouvés dans - Le BV2 correspond à l’ensemble des voiries, parkings et quais camions. Il se rejette dans le bassin de
certains sondages, nous prenons en compte de l’ordre de 10 % des surfaces revêtues en jeu (y compris du traitement des eaux pluviales de voiries au sud du site. Bassin équipé d’un limiteur de débit puis et
bâtiment) à purger sur de l’ordre de 40 cm. Cela représente un excédent de déblais de l’ordre de 4 900 m3. séparateur à hydrocarbures. Ce bassin est également dimensionné pour récupérer les eaux d’incendie.
- Le BV3 présente un bassin versant extérieur à l’opération, constitué de quelques arbres et d’espaces
III. Détermination du volume de rétention des eaux de ruissellement engazonnés. Ce bassin versant totalise 35 622 m².
Les relevés topographiques et la carte IGN permettent de modéliser les sens d’écoulement des eaux au-
delà du terrain d’assiette du projet. Il en ressort que le site peut, en l’absence d’obstacles, accueillir les eaux
A. Hypothèses de dimensionnement des surfaces présentes au Sud et au Sud-ouest de la parcelle.
Les hypothèses suivantes ont été retenues pour le calcul des bassins de rétention des eaux de ruissellement :
B. Coefficients de ruissellement
Les coefficients de ruissellement appliqués à une surface permettent de déterminer les volumes d’eau ruisselés sur
cette surface pour des événements pluvieux donnés.
Espaces verts
Voiries,
Type de surface Toitures et espaces Stabilisé Bassin
trottoirs
extérieurs
Coefficient de perméabilité
100% 95% 15% 50% 100%
retenu
* le coefficient de perméabilité des bassins et noues est de 100 % (surface au miroir) dans la mesure où cet ouvrage
est considéré dans un cas le plus défavorable comme en eau.
Figure 4 : Plan des bassins versants en fonction des ouvrages de gestion prévus (Source : SODEREF)
La hauteur équivalente du débit de fuite (Hq en mm) est calculée par la formule :
q
360
Hq
Sa
dans laquelle :
La hauteur équivalente précipitée (H pluie), pour une période de retour donnée (20 ans), est calculée par la
formule :
Hpluie i t
Méthodologie - i: intensité de pluie de période de retour donnée (10 ans) estimée à partir de la formule de Montana
en mm/h,
Le dimensionnement du volume d’eaux pluviales à stocker est réalisé avec la méthode dite « des pluies » explicitée
dans l’instruction technique interministérielle relative aux réseaux d’assainissement des agglomérations – Edition - t: durée de l’évènement pluvieux.
de 1981.
Les coefficients de Montana du secteur sont retenus (station de Luxeuil, proche de la zone d’étude et dans la même
Le volume à gérer calculé dépend du débit de fuite défini. Le débit de fuite est en principe calculé en fonction du région pluviométrique). La pluie ayant un volume maximum est retenue.
débit que peut accepter le milieu récepteur en aval. Dans le présent dossier la gestion des eaux de voirie n’est pas
nécessaire sur le site, mais permet le pré-traitement de 100 % du débit de ruissellement des eaux de voirie et de La différence entre la hauteur équivalente précipitée (H pluie) et la hauteur équivalente du débit de fuite (Hq)
réaliser un ouvrage qui peut également stocker les eaux d’incendie. correspond à la hauteur à stocker pour une durée t déterminée.
Le mode de gestion des eaux pluviales sera défini pour une pluie de fréquence de 10 ans. Le volume d’eau à stocker se détermine alors par la relation suivante :
Sans objet. Le temps de vidange de l’ouvrage (Tv) est directement dépendant du débit de fuite de l’ouvrage :
SaCSt
dans laquelle :
Limitation de débit
La limitation de débit pourra être réalisé en aval du bassin par des ouvrages très simples de type tôle perforée afin
de créer une réduction du passage de l’eau et amener une mise en charge dudit ouvrage lors de pluies intenses.
En sortie du bassin de stockage des eaux pluviales issues des voiries sera installé un séparateur à hydrocarbures
dimensionné sur 100 % du débit de fuite du bassin, soit 20 l/s permettant d’atteindre les niveaux de rejet exigés.
Vanne d’isolement
En aval du bassin étanche sera également implantée une vanne permettant d’isoler le volume de stockage en cas
d’incendie ou de pollution accidentelle. Cette vanne pourra être motorisée et asservie aux alarmes incendie.
Dans la mesure où la canalisation de raccordement des réseaux est de diamètre 500 mm (selon le levé
topographique), nous préconisons la possibilité d’un trop-plein de la canalisation de rejet des eaux de toitures vers
le bassin. Un clapet anti-retour sera alors mis en place en aval immédiat du séparateur à hydrocarbures.
Principes généraux
Le bassin de rétention des eaux pluviales de voiries doit pouvoir stocker également les eaux d’incendie en cas de
3
feu sur le site. Le volume calculé total est de 5 540 m .
Les eaux d’extinction d’un incendie représentent une pollution potentielle, une vanne sera mise en place en aval du
bassin afin de fermer la canalisation de rejet. Elle pourra être reliée au système de sécurité incendie.
Lors d’un incendie, la vanne du réseau d’évacuation des eaux pluviales se ferme. Le bassin se rempli en mettant en
charge également une partie des réseaux d’assainissement le cas échéant. (Le volume utile total du bassin calculé
reste supérieur au volume D9A).
La cote de mise en charge du système pour permettre le stockage de 5 540 m3 dans le bassin est de 364,34 m NGF.
Un traitement des eaux d’extinctions d’incendie devra être réalisé suite à chaque feu par un organisme spécialisé.
La vidange du réseau devra être réalisée au plus vite afin de limiter la décantation des eaux polluées dans les
canalisations et permettre au réseau de retrouver sa fonction première de gestion des eaux pluviales.
Le volume de rétention nécessaire en cas d’une pluie centennale (dans le cas d’un débit de fuite imité à 20 l/s vers
3
les réseaux de la ZI), est de 8 979 m (pour l’ensemble du site, voirie et bâtiment). Le volume total du bassin
3
construit est de 7 400 m , correspondant une cote de mise en charge de l’ouvrage de 364,90 m.
IV. Détermination des cubatures de déblais / remblais et optimisation du niveau de rez
Au-delà les réseaux déborderont au droit de l’accès camion au nord – est du site. de chaussée
Les cubatures suivantes sont calculées à partir du terrain actuel décapé de la terre végétale existante sur une
épaisseur moyenne de 30 cm.
A. Proposition de nivellement
En tenant compte du terrain naturel, des structures de voiries et de trottoirs et de la plateforme du bâtiment, une
cote de rez-de-chaussée des bâtiments à 367,65 m NGF permet d’optimiser les déblais / remblais en tenant compte
d’une part de purge liés aux incertitudes de qualité des terres en jeu.
Figure 8 : Point bas correspondant à la zone de débordement attendu en cas de pluie centennal
(Source : SODEREF)
En cas de débordement, les eaux seront stockées sur la voirie et les espaces verts immédiatement attenants.
Proposition de nivellement
Figure 10 : Déblais / remblais sur le terrain suite à la réalisation du projet – RDC = 367,65 m (Source : SODEREF)
Les principes suivants sont retenus : calage altimétrique du niveau fini du bâtiment à 367,65 m NGF, nivellement des quais de chargement à partir de la cote 366,35 m avec forme de pente en toit inversée sur la partie béton et remontée
vers les voiries extérieures. Les cotes des voiries d'accès pour les poids-lourds et des véhicules légers sont calées en fonction du terrain naturel afin de ne pas produire de remblais excédentaires. Les déblais en terre du site sont considérés
comme réutilisables dans leur majorité et peuvent même bénéficier d’un traitement afin de parfaire leur stabilisé.
50 079 m3 dont
Terre végétale à évacuer ou remise en œuvre 3
10 073 m réutilisée
B. Profils projet